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COMPTABILITE DES

ASSOCIATIONS ET DES
PROJETS
SOMMAIRE

I- DÉFINITION D’UNE ASSOCIATION

II- LES DIFFÉRENTS TYPES D’ASSOCIATION

III- LES RESSOURCES DES ASSOCIATIONS

IV- LES OBLIGATIONS COMPTABLES DES ASSOCIATIONS

V – LE CADRE COMPTABLE APPLICABLE AUX


ASSOCIATIONS

VI- TRAITEMENT DES OPERATIONS COMPTABLES


I- DÉFINITION D’UNE ASSOCIATION

Une association est groupement de personnes


volontairement réunies autour d’un projet commun ou
partageant des activités dans un but autre que partager
des bénéfices. (NB: les bénéfices issues d’une association
doivent être réinvestis et non partagés.

•Les projets ou les activités autour desquels des personnes peuvent se regrouper sont natures diverses. Ils peuvent être
sportifs, des défense des intérêts, des membres humanitaires, de promotion d’idées ou d’œuvres etc.

•Au Cameroun , les associations sont régies par la loi 90/053 du 19 décembre 1990 portant
liberté des associations. Suivant cette loi, on distingue plusieurs types d’associations .
II- LES DIFFÉRENTS TYPES D’ASSOCIATION

Les associations d’après la loi


suscitée sont regroupées en
03 ( trois) grandes catégories:
•Les associations de fait d’intérêt
économique et social
•Les associations déclarées;
•Les associations autorisées.
1- Les associations de fait d’intérêt économique et social

Elles sont librement créées mais ne


possèdent pas de personnalité juridique
parce que non déclarées. Parce qu’elles
ne possèdent pas de personnalité
juridique, elles ne peuvent avoir de
patrimoine ni agir en justice.
2- Les associations déclarées :

• si le dossier de
déclaration est jugé
Ce sont celles qui recevable l’autorité
disposent d’une administrative (préfet)
un récépissé de
personnalité déclaration
juridique à l’issue d ’association qui
d’une déclaration constitue l’acte de
naissance de
effectuée par les l’association. Le silence
fondateurs à la du préfet gardé pendant
02 mois après le dépôt
préfecture du du dossier de
département ou déclaration vaut
celle-ci a son siège. acceptation et emporte
acquisition de la
personnalité juridiques.
2- Les associations autorisées :

a)- Les associations étrangères :


•Sont réputées associations étrangères
quelque soit la forme sous laquelle elles
peuvent se présenter les groupements
Deux types d’association possédant les caractéristiques d’une
doivent nécessairement être association qui ont leur siège à l’étranger
autorisées pour exercer leur ou qui ayant leur siège au Cameroun sont
activité au Cameroun : les dirigés en fait par des étrangers ou dont
plus de la moitié des membres dont des
associations religieuses et étrangers. Les associations étrangères ne
les associations étrangères peuvent exercer aucune activité sur le
territoire sans autorisation préalable du
ministre en charge de l’administration
territoriale après avis conforme du ministre
en charge des relations extérieures.
2- Les associations étrangères (suite)

Les associations étrangères ne peuvent avoir des établissements


au Cameroun qu’en vertu d’une autorisation distincte pour
chacun de ses établissements. La demande d’autorisation pour
tout nouvel établissement est adressée au MINREX qui après
avis la transmet au ministre en charge de l’administration
territoriale. L’autorisation peut être accordée à titre temporaire
ou soumise à un renouvellement périodique. Les associations
étrangères qui ne demandent pas les autorisations dans les
conditions fixées ci-dessus sont !!! de pleins droit. Elles peuvent
être reconnue d’utilité publique.
b) - Les associations religieuses :

Sont reconnues
comme associations
• Toute association religieuse
religieuses tout doit être autorisée, il en est
groupement de de même de tout
personnes physiques établissement
congréganiste ( église
et morales ayant catholique et ses
pour vocation de congrégations) .
rendre hommage à • l’autorisation d’une
une divinité ; tout association religieuse ou
d’un établissement
groupement de congréganiste est prononcée
personnes vivant en par décret du Président de
communauté la République après avis
motivé du MINATD.
conformément à une
doctrine religieuse.
III- LES RESSOURCES DES ASSOCIATIONS

Les ressources des associations proviennent des


cotisations des membres à l’exception de celles
reconnues d’utilité publique. Aucune association
déclarée ne peut recevoir une subvention des
pouvoirs publics ni dons des personnes privées.

De même, les associations religieuses ne peuvent


recevoir des subventions publiques, ni des dons et de
legs immobiliers. Toutefois, elles peuvent recevoir des
dons et legs immobiliers nécessaire à leurs activités.
En plus des ressources suscitées , nous avons aussi les
bénéfices réalisés au cours de l’activité.
IV- LES OBLIGATIONS COMPTABLES DES
ASSOCIATIONS

1- Associations déclarées

La loi 90/053 du !!! Décembre 1990 ne fixe


pas avec précisions les obligations
comptables des associations déclarées. Ces
obligations découlent donc des statuts, des
conventions signées avec les partenaires
ainsi que les dispositions du code général
des impôts.
2- Associations autorisées :

Les obligations comptables des associations étrangères


découlent des autorisations délivrées par le MINATD.

Pour les associations religieuses, les obligations comptables


découlent de l’article 26 de la loi 90/053 portant sur liberté des
associations. Cet article dispose que les associations
religieuses tiennent un état de recettes et de dépenses et
dressent chaque année un compte financier de l’année écoulée
et l’état d’inventaire de leurs biens meubles et immeubles.
V – LE CADRE COMPTABLE APPLICABLE AUX
ASSOCIATIONS

•Au Cameroun, les •La comptabilité doit être •Par contre, les
associations à buts non tenue suivant les règles associations qui réalisent
lucratifs qui n’exercent contenues dans le manuel les activités économiques
pas d’activité économique de procédure des doivent tenir une
ne sont pas tenues de associations. Les règles comptabilité conforme aux
présenter leurs comptes peuvent s’inspirer du dispositions du
suivants les dispositions SYSCOHADA en tenant SYSCOHADA.
du système comptable compte des spécificités de
OHADA. Ces associations l’association.
n’ont donc pas un cadre
comptable définit de
manière réglementaire.

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