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Aimants
SOMMAIRE
Guide de l'enseignant
!:enfant et les sciences à la maternelle p. Ill
Q!:J'est-ce que faire construire des savoirs ? p. v
Q!:Je faut-il entendre par « écrit » au cycle 1 et en GS ? p. IX
A propos des « Aimants » p. Xl
Exploration de situations de découverte p. Xlii
Activités des élèves
Explorons la classe avec des magnets (PS - MS)
Fiche enseignant p. 1
Fiche élève p. 3
Fiche étiquettes p. 5
Tous les objets vont-ils coller à l'aimant? (PS - MS -GS)
Fiche enseignant p. 7
Fiche élève p. 9
Fiche étiquettes p. Il
Q!:J'est-ce qu'un aimant ? Q!:J'est-ce qui colle à l' aimant ? (M S - GS)
Fiche enseignant p. 13
Fiche élève p. 15
Fiche étiquettes p. 17
Des aimants de toutes sortes (PS - MS - GS)
Fiche enseignant p. 19
Fiche élève p. 23
Fiche étiquettes p. 25
L'aimant peut-il attraper le clou caché ? (PS - MS - GS)
Fiche enseignant p. 27
Fiche élève p. 29
Fiche étiquettes p. 31
Q!:Je se passe-t-il quand deux aimants se rencontrent ? (PS - MS - GS)
Fiche enseignant p. 33
Fiche élève p. 37
Fiche étiquettes p. 39
Q!:Jel aimant est le plus fort? (MS - GS)
Fiche enseignant p. 41
Fiche élève p. 45
Fiche étiquettes p. 47
Pourquoi un aimant pour la couturière ? (MS - GS)
Fiche enseignant p. 49
Fiche élève p. 51
Fiche étiquettes p. 53
Jouons avec le petit train : peut-on changer la place des wagons ? (PS - MS - GS)
Fiche enseignant p. 55
Fiche élève p. 57
Fiche étiquettes p. 59
Faisons un labyrinthe 1 une course de bateaux (PS - MS - GS)
Fiche enseignant
Fiche élève
Planches en couleur
Auteurs : Claudette Balpe- Maître de conférence en sciences de l'éducation et en didactique des sciences expérimentales
Stéphane Respaud - Professeur des écoles
- Maître-ressources en sciences
Responsable édition : Guy Stouff
Photocopie autorisée pour une classe
ISBN : 2-84294-384-8 - CELDA- Réf. 02 on Achevé d'imprimer février 2006- Dépôt légal : février 2006.
Loi no 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Imprimé en France.
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© ÉDITIONS CELDA- 2006 - Tous droits réservés- Aimants- 02 073
Pour qu'il fixe ses actions, l'enfant est appelé à les dessiner, à dessiner ce qu'il a observé, compris . .. Il leu r attribue
un sens par la dictée à l'adulte, le collage d'étiquettes comme légendes : c'est l'initiation au dessin d'observation .
Ces écrits (dessins, étiquettes, dictée à l'adulte) constituent pour l'enfant la formulation des réponses ou des solutions
(plus ou moins au point. .. ) qui donnent du sens à ses actions : il fait pour voir, pour comprendre, pour essayer, etc.
Ce faisant, il extrait du savoir, savoir qu'il revient à l'enseignant de structurer à l'aide de la trace écrite (ou de la feuille
à placer dans le cahier de sciences) .
On retiendra donc que seule la manipulation de l'enfant, suivie du dessin d'observation de ce qu 'il a vu ou fa it, donnera
une véritable signification à son action. Il en résultera alors un sens en construction pour lui, parfois impa rfait, et que
d'autres cycles « manipulations-observations-représentations » permettront d'affiner.
L'enfant devra ainsi « imiter, dessiner, dire » au cours de situations concrètes que le maître aura à charge de concevoir.
Il s'agira ainsi, principalement, de préparer le passage en Grande Section de maternelle, en aidant l'enfant à distinguer
le dessin d'observation du dessin d'expression, acquis méthodologiques constitutifs d'une première découverte de l'environnement.
Par son intérêt porté aux sciences, l'enfant progressera dans sa maîtrise de la langue autant que dans ses savoirs scientifiques.
À titre indicatif, et pour mieux orienter les enseignants sur les futurs autres thèmes à explorer en maternelle, nous suggérons
aussi d'autres directions de travail telles que : les mobiles, la balançoire, la bascule, le thème flotte/coule, l'eau , etc.
IV
© ÉDIT ION S CELDA - 2006- Tous droits réservés- Aimants - oz 073
rnurnnum~
L'élaboration du scénario pédagogique
~ · est-ce que « faire construire des savoirs » ?
Actuellement, les récents travaux en psychologie de l'apprentissagél et en didactique des sciences permettent de donner
une nouvelle direction à l'action pédagogique : il revient à l'enfant, aidé par les autres et leur enseignant, de construire
ses savoirs dans une approche interactive, interrogative et exploratoire plutôt que dans une écoute passive.
Le rôle du maître n'est pas moindre : à la fois médiateur et pilote des conduites de sa classe, l'enseignant permet ainsi
à l'enfant d'acquérir des connaissances- notionnelles ou méthodologiques- au terme du scénario pédagogique qu'il
aura lancé par des situations de travail prévues et conçues par lui et qui mettent l'enfant en demeure d'agir, observer,
comparer, tester, représenter, communiquer, etc., toutes activités visant l'élaboration d'un savoir.
La démarche à l'œuvre à l'école maternelle repose ainsi sur la spécificité psychologique de l'enfant, sa maturation, ses
possibilités physiques et intellectuelles. Mais aussi sur ce que l'on entend par« construction de savoir ou concept ».
1 - Vergnaud Gérard, La théorie des champs conceptuels, Recherches en didactique des mathématiques (1991), 10/z.3, Grenoble, La Pensée Sauvage Editeurs, PP. 133- 169.
z - On distingue deux catégories de concepts : les concepts notionnels, comme ceux cités dans le texte, et les concepts relationnels (les relations ou lois qui relient
un concept et ses facteurs de variations, par exemple : plus la surface de la flaque d'eau est large, plus l'eau s'évapore vite ; plus le soleil est bas sur l'horizon,
plus l'ombre du gnomon augmente) ; ces derniers cas ne sont abordés qu'au cycle 3 de l'école élémentaire.
3 - Voir Piaget Jean, Psychogenèse et histoire des sciences, ouvrage où Piaget essaie de modéliser la démarche d'appropriation d'un concept par l'enfant, en référence
à celle de sa construction dans l'histoire par un savant.
4 - Seuls les corps qui permettent de faire des gouttes , ou de s'étaler par terre, définissent le concept de liquide, etc.
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En conclusion, puisque la démarche de construction d'un concept aboutit au symbole (signifiant) le désignant, on comprend
bien que réduire l'étude d'un concept à la seule mémorisation de sa définition (définition du mot qui le désigne) ne
peut jamais remplacer la démarche de construction de ce concept.
C'est à ce prix que l'élève donne du sens à ses apprentissages : c'est à ce prix qu'il atteint l'abstraction que constitue
le concept.
~ Conséquences
1. ~elle définition pour le concept à l'école ?
Le niveau de formulation
L'enseignant évitera d'utiliser une définition de chaque concept qui n'intervient que plus tard dans la scolarité. Par
exemple, le terme « liquide » (un concept construit en GS/CP) ne peut se définir comme « ce qui prend la forme du
réci pient qui le contient» : cette définition n'a pas de sens pour les enfants de maternelle qui n'ont pas étudié la question
de la déformation du liquide ; pour un enfant, il est normal que l'eau contenue dans un verre en remplisse l'espace
intérieur.
Car la question posée au départ de la recherche des élèves commande la phrase qui définit le concept. La réponse s'appuie
donc sur les résultats de l'expérience, de la manipulation. Elle engage donc une définition opératoire (et non plus
académique). Par exemple, pour « liquide », on retient les résultats obtenus : « un corps qui permet de faire des
gouttes, d'être aspiré avec une seringue, d'être pulvérisé (comme un parfum), etc. ». Les définitions sont ici opératoires.
VI
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Grille de conceptualisation en GS
Objectif Situation problème Invariants Symbole
Equilibrer une tige en rotation avec deux La relation grosseur 1
Construire un mobile Equilibre
formes de carton (une petite, une grande) distance à l'axe
Propagation
Propagation de la lumière Eclairer une zone à distance La distance
de la lumière
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Q!le faut-il entendre par « écrit »
au cycle 1 et en Grande Section de maternelle ?
Nous privilégierons le dessin d'observation, les légendes et l'organisation de la page qui constituent l'une des bases
mêmes de la maÎtrise de la langue écrite.
pt le dessin d'observation
Pour exprimer durablement ce qu'il a vu et compris, l' enfant a besoin, dès la Petite Section, d'un moyen de représentation
plus élaboré et plus abstrait que la simple parole : le dessin d'observation offre à l'enfant la possibilité de transposer sur
la page (en deux dimensions) son image menta le du monde (à trois di me nsions) . Ce passage est difficile et sa réussite
constitue une acquisition méthodologique nécessa ire : dès la Grande Section, l'enfant sera le plus souvent confronté à
l'espace de la page : espace à deux dimensions - forcément différent de celui à trois dimensions dans lequel il vit tous
les jours . Aussi le maître doit-il y consacrer son action pédagogique, même si, le plus souvent, le dessin demeure
maladroit, voire surprenant, mais son évolution est certaine et doit retenir fortement l'attention du maître (voir à la fin
ses caractéristiques) . La représentation (ici, au sens de dessin d'observation, de croquis, de mots, de phrases, etc.)
est selon Piaget, l'un des objectifs essentiels de la maternelle.
Le dessin d'observation doit produire du sens : c'est à l'enfant de le fourni r avec l'aide de l'enseignant. Il constitue la
partie centrale de l'écrit en sciences.
L'écrit final de l'enfant (qui correspond à ce que sera le cahier de sciences plus tard) doit comprendre (voir à la fin
l' exemple indicatif) :
- une question initiale
- un dessin d'observation
-des légendes (dictées au maître ou des étiquettes)
-une conclusion (ou ce que nous avons appris)
- un titre qui oriente la lecture de la page finale (il est mis à la fin de l'écrit récapitulatif et son expression est discutée
avec la classe, pour mobiliser les enfants et leur permettre une première mise à distance critique de leur action) .
Ainsi, on prépare l'enfant à passer du cycle 1 au cycle 2 - donc de la maternelle à la Grande Section - puis à l'école
élémentaire, selon un parcours qui va du concret à l'abstraction par étapes successives.
En dessinant ce qu'il vient de voir ou de fa ire, l'enfant « montre » (au maître) ce qu'il a compris (ou non) . En comparant
son dessin à celui des autres , l'enfant juge son travail et trouve des raisons de progresser. Par les alle rs et retours
du dessin à l'objet dessiné, l'enfant enrichit sa vision- et donc sa connaissance de l'environnement- et son aptitude
à la représentation .
En lui permettant ainsi de différencier le dessin d'observation, nouveau pour lui, du dessin d'expression
{qui lui est familier}, l'enfant acquiert des connaissances méthodologiques constitutives d'une première
découverte de son environnement et de sa formation scientifique.
0 ·ectifs :
Dictée à l'adulte :
Conclusion : ______________________________________________________________________________________ __ _
-x
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A propos des « Aimants »
(Extraits des fiches connaissances et quelques compléments)
V Connaissances
Une boussole est une aiguille aimantée : c'est donc un aimant droit qui peut retenir la limaille de fer à ses extrémités
et interagir avec des aimants voisins. En particulier, la terre possède un champ magnétique qui oriente l'aiguille de la
boussole dans la direction pôle nord - pôle sud (il s'agit ici des pôles magnétiques et non des pôles géographiques :
l'angle que fait le méridien géographique avec le méridien magnétique est nommé « la déclinaison ».
Les aimants naturels sont des oxydes de fer que l'on trouve sous la forme de roches, de cristaux de magnétite qui
attirent le fer.
Les aimants que l'on trouve dans le commerce sont fabriqués à partir de métaux, initialement non magnétisés, que l'on
a mis dans un champ magnétique élevé. En effet, certains métaux, comme le fer, deviennent des aimants si on les
soumet à un champ magnétique intense.
L'aimant attire le fer, l'acier et la fonte. L'acier et la fonte sont deux « mélanges solides » de fer et de carbone. L'acier
comprend environ 2 à 3 % de carbone, la fonte 7 à 8 %, d'où leur action avec l'aimant.
On interprète le magnétisme comme des petites boucles de courant toutes orientées de la même façon .
Xl
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Exploration de situations de découvertes
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N
1
Rôle du maître Actions de l'élève Catégories
8
0\ au cours de la séance d'objectifs visés
1
o< ---y-
5<
"- x Point de départ de la séance Observer - Faire... pour répondre à la question • Acquisition de connaissances.
0
ê;"" p L'enseignant • Attitude face à l'activité
1
L'enseignant a préparé le matériel
""~ 0 spécialement choisi. Pose une question pour amener à observer un phénomène. (curiosité, habileté, activité
< r Il a fait distribuer ou disposer le matériel manuelle. ,, ) ,
~· Propose un paradoxe, un jeu,,,
a
l> t sur les tables. Invite à rechercher, à faire « pour voir » et observer pour répondre à la question. • Méthodologie (savoir
~- i Il a réparti les enfants par 6 autour d'une Indique à l'enfant qu'il doit ensuite dessiner son action ou son observation. représenter ce qu'il observe,
~ 0
table.
n et non ce qu'il pense).
s ~
.3
~
L'enseignant : étaie, anime L'enfant • Attitude : socialisation.
~~
- assiste le groupe, -manipule, • Écrits intermédiaires.
- aide les enfants, • Perfectionnement du graphisme.
- dessine ce qu'il a observé,
- questionne pour faire remarquer, • Perfectionnement
- dit au groupe ce qu'i l a remarqu é,
- régule des temps de parole. de la représentation.
- commente so n dessin aux autres.
,---
s L'enseignant Représenter l'activité ou l'objet conservé • Transversalité (liaison maîtrise
t
r - organise les représentations, Mise en forme du travail écrit : de la langue) .
u
- aide, fait remarquer, .. - choix collectif du titre, • Topologie de l'écrit.
c
t - assiste le groupe - étayage, - dictée à l'adulte, • Fonction de structuration
u - écrit dans les feuilles de dessins - conclusion ou légende finale . des connaissances.
r
a sous la dictée de chaque enfant,
t - fait conclure par le groupe,
i -distribue l'étiquette titre (ou écrit
0
n au tableau) ,
-
L'enseignant Séance 2
1
AIMANTS
Explorons la classe avec des magnets
iiJ' Scénario
Il s'agit de proposer aux enfants de s'identifier à l'explorateur, de jouer sur les surprises attendues, sur les observations
« sauvages » pour les amener à concentrer leur attention sur l'action particulière entre chaque magnet et les objets
de la classe. Ceci, pour leur demander ensuite de représenter sur papier ce qu'ils viennent de faire et de remarquer le
caractère « mystérieux » - et non magique - des magnets. La mise en commun sera une occasion indispensable de
communiquer ces observations et de commenter les travaux d'élèves.
Remarque : on conservera le nom familier de magnet mais on pourra aussi, parfois, jouer sur le langage pour évoquer le
mot « aimant ».
l:enseignant veille à ce que les enfants ne se limitent pas à poser les magnets sur le tableau. Souvent, le caractère utile
de l'objet prédomine et limite leur champ d'expérimentation. Il revient à l'enseignant de rassurer l'enfant dans son explora-
tion totalement libre des objets de la classe. Il peut inciter à explorer tout ce qui retient le magnet, mais ne donne pas
d'injonction. Il développe la curiosité des enfants en insistant sur le caractère ludique de la recherche qui devient à la fois
JEU concret ET jeu intellectuel. Le terme « ça colle » sera admis en cycle 1, sachant que, pour l'instant, la notion
d'attraction à distance est encore trop complexe et qu'elle sera abordée à partir de la Grande Section.
Comme les enfants ont généralement utilisé ou vu utiliser des magnets, cette activité effectue ainsi pour l'enfant un
lien entre ses préoccupations scolaires et le monde qui l'environne. La séance introduit aussi les prérequis nécessaires à
la découverte du monde en cycle 2.
Dès lors, c'est la répétition des mêmes actions et observations associées ou le partage des mêmes constats chez
plusieurs enfants qui va permettre - par une alternance de manipulations, par la réalisation de dessins d'observation
et par des mises en commun régulières - à chaque enfant de commencer à structurer ses observations et produ ire les
premiers savoirs.
Note : l'enseignant ne fournit le terme « aimant » qu'une fois les échanges aboutis, ou quand le mot est indispensable
à la communication.
1
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AIMANTS
LJ' Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : « Vous avez sans doute déjà vu des magnets. A quoi servent-ils ? Partez à la recherche de points
dans la classe où vous ouvez les fixer. ))
Les enfants répondent à la première question s'ils connaissent les magnets. Puis, invités par l'enseignant, ils vont explorer
la classe avec leur magnet. Ils tâtonnent ... et parfois ne restent qu'aux alentours du tableau, du radiateur ... , de tous objets
impossibles à déplacer. Le tâtonnement des enfants doit être ici fortement favorisé, ainsi que leurs observations.
Les enfants observent puis l'enseignant organise la mise en commun orale de leurs observations.
Il invite chacun à dessiner ce qu'il a observé et fait procéder ensuite à une analyse comparée des différents dessins (les
enfants diront que l'aimant« colle » ; ce qui est accepté). Il se peut que des enfants codent avec une flèche l'action
de coller.
Il se peut aussi que le terme « aimant » soit prononcé comme équivalent à magnet.
Consigne 2 : « Voici des vignettes avec des dessins : que représentent ces dessins ? ))
Les enfants énoncent les correspondances. Ils peuvent faire la différence entre l'objet et sa représentation iconique.
Consigne 3 : « Posez l'aimant sur la vignette de l'objet qui colle au magnet. ))
Pour l'exemple, l'enseignant ne retient que deux étiquettes : l'une représentant un objet où le magnet a collé, l'autre
non. Chaque étiquette est d'abord posée à côté de l'objet lorsque celui-ci est petit et posé sur la table.
Un enfant effectue l'action de désignation. Ensuite, on élargit la recherche en utilisant des étiquettes représentant
d'autres objets. Puis sur une grande feuille comportant des étiquettes avec le dessin des objets testés, l'enseignant fait
entourer par une ligne rouge les objets qui collent à l'aimant. Il propose d'écrire une phrase sous la dictée de chaque
enfant.
Remarque : en procédant ainsi progressivement, l'enfant entre dans la figuration symbolique et ne confond pas signifié
et signifiant.
C'est alors le moment de mettre l'accent sur ce que les enfants ont compris et/ou retenu : le magnet ne colle pas sur tout.
L'aimant
gomme radiateur
colle sur le fer.
-2
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Explorons la classe avec des magnets
Dessine ou colle dans le cadre une ou plusieurs représentations des objets sur lesquels
les aimants « collent ». Tu peux utiliser les étiquettes pour nommer ces objets.
Dessine 6 objets ou colle 6 étiquettes représentant ces objets et entoure d'une ligne
rouge ceux qui collent à l'aimant.
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magnet magnet magnet
L'aimant
gomme gomme
colle sur le fer.
Scénario
Cette fois, il s'agit de tester des petits objets familiers au lieu de tester les gros objets fixes de la classe. L'enseignant a
préparé le petit matériel : des petits objets de diverses formes et de matières différentes (cf. liste de matériel), un aimant,
un barreau de fer doux, le tout placé dans une boîte.
Attention : 1. Choisir des objets constitués d'une seule matière pour éviter, à ce niveau, de perturber les enfants par
la présence de deux matières au comportement différent pour un même objet.
2. Le barreau de fer doux est inconnu des enfants, sa présence évite que les enfants ne ciblent l'aimant
comme seul objet industriel métallique remarquable. L'enseignant pourra, à défaut, utiliser des clous,
des pièces d'acier comme dans les charnières de portes.
Les enfants attablés devant leur boîte remplie doivent tester chaque petit objet pour savoir lesquels « collent » à l'aimant
(la petite taille peut constituer un facteur de non-fonctionnement pour l'élève).
Après un débat sur le protocole expérimental, les enfants procèdent aux manipulations de tri.
Ils doivent ensuite consigner leurs résultats : manuellement d'abord, en réalisant deux tas d'objets (par exemple dans
deux boîtes, l'une à l'étiquette bleue, l'autre rouge).
Le plaisir de la découverte des réponses expérimentales est au rendez-vous, alimentant leur curiosité. Non seulement
les enfants découvrent des effets nouveaux mais ils touchent et sont surpris par la découverte de matières nouvelles .
Le tri demandé aux enfants est mis en commun par l'enseignant. Les étiquettes « images » des objets sont collées
en désordre sur une feuille de papier et les enfants entourent par un lien de couleur, les images des objets attirés.
( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) (__________)
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AIMANTS
Cette mise en commun tient lieu en même temps d'évaluation formative et de communication des observations et des résultats :
si tous les enfants ne sont pas d'accord, ils refont la manipulation et explicitent leurs erreurs. Cette première représentation
permet aux tout-petits de renforcer l'image symbolique de l'objet par la correspondance « étiquette image » 1 objet.
Pour terminer, une phrase de conclusion est introduite. En Grande Section, les enfants sont sollicités pour une élaboration
collective de cette conclusion en guise d'évaluation de la séance. La trace écrite finale sur le cahier d'expériences est mise au
point à partir des écrits intermédiaires, des dessins des manipulations. On place à la fin une phrase de conclusion (étiquette
à coller) après l'avoir établie avec les enfants (ex : tous les objets ne collent pas à l'aimant).
P' Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : << Y a-t-il un intrus dans la boîte ? Reconnaissez-vous quelque chose ? »
Les enfants explorent, tâtent. .. , sortent parfois un paquet d'objets « collés » et sont heureux de dire qu'il y a « accrochage »
ou bien qu'ils ont reconnu « celui qui colle ». Pour éviter que le nom de certains objets reste inconnu, l'enseignant
saisit un par un les objets en les nommant tous.
Si l'enseignant a préparé des vignettes représentatives des objets, chaque dénomination d'objet est montrée en même
temps que l'objet. Ceci renforce l'image mentale que les enfants ont de l'objet.
Consigne 2 : << Comment savoir si tous ces petits objets collent à l'aimant ? >>
À la question de l'enseignant, les enfants doivent indiquer comment faire. Ils reconnaissent parfois un objet déjà utilisé lors de la
séance précédente. ~enseignant leur demande de réfléchir à la façon de procéder (protocole de recherche). Un débat s'engage
pour convenir ensemble de la méthode. Puis les enfants procèdent au tri. À chaque essai, ils mettent l'objet dans la boîte
affectée (couleur ou codage pour désigner« colle » ou « ne colle pas »). La manipulation des enfants est ici fortement favorisée
ainsi que leurs observations et leurs résultats. La sollicitation de l'enseignant facilite la prise de conscience et la responsabilité.
Une fois l'activité terminée, les résultats sont repris un par un . Les enfants entourent sur leur feuille la représentation
des objets qui« collent » à l'aimant (voir schéma dans le paragraphe« Scénario » page précédente).
A ce stade, les enfants ont repris la démarche de la situation précédente. Ils prennent conscience par ces manipulations
de la façon dont s'organise une investigation.
~enseignant organise un débat pour vérifier que les enfants ont correctement compris.
~-----j-et-on------~~~~-----fil_à_c_ou_d_re----~Il plastique
1
pièces de monnaie
1
bille de verre
__,l ~~------1-ai-ne------~Il
Je remarque que tous les
'-----pâ-te_à_m_o_d_el-er__
clou
Il punaise
1
objets ne collent pas .
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IIIHDDH[i]~
Tous les objets vont-ils coller à l'aimant ?
Dessine ou colle dans le cadre une ou plusieurs représentations des objets contenus
dans la boîte. Choisis des objets qui collent à l'aimant et des intrus. Tu peux utiliser
les étiquettes pour nommer les objets. Ensuite, entoure d'une ligne rouge les objets
qui collent à l'aimant.
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jeton fil à coudre plastique
P' Scénario
On reprend la fiche élève de la situation 2 et on ajoute deux objets nouveaux (par exemple, une attache parisienne et
du papier d'aluminium, si ceux-ci n'étaient pas présents auparavant) . On organise la séance de manipulation.
Au moment de noter les résultats on s'aperçoit qu'il est impossible d'utiliser le codage précédent (par représentation
ensembliste) car la boucle rouge est fermée. Le besoin d'une représentation plus souple et tout aussi logique apparaît.
L'enseignant reprend le problème avec les enfants et les oriente sur le tableau à double entrée. Il commence à le remplir
avec eux. Les enfants disposent du même tableau sur une feuille A4 avec les noms ou les images des objets. Les enfants
cochent les cases selon un codage collectif : colle/ne colle pas. Les enfants prennent conscience du fait que certains
objets sont attirés et d'autres non. Réflexion du groupe où la matière sera sans doute évoquée. On rajoute une colonne
au tableau pour noter la matière de chaque objet.
On recherche l'invariant qui peut expliquer la particularité du comportement à l'aimant: c'est la présence de fer comme
matière .
Il reste à terminer la trace écrite avec l'interprétation du tableau, puis la conclusion.
L)' Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 (MS/GS) : « Nous reprenons l'expérience précédente. Void deux objets nouveaux. A votre avis,
collent-ils à l'aimant ? »
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AIMANTS
Les enfants émettent leurs suppositions puis vérifient si ce qu'ils pensent est juste en effectuant la manipulation.
Pour amener progressivement la réflexion sur la question de la matière, on pourra prendre deux objets identiques mais
de matières différentes (par exemple des cuillères plastique, inox).
Une première conclusion s'impose : la forme n'a pas d'incidence sur l'action de l'aimant.
Consigne 2 {pour les GS seulement) : « Comment noter vos nouveaux résultats ? Peut-on utiliser la fiche
de l'activité 2 ? »
Les enfants reprennent leur précédente trace écrite. Constat : il faut couper la courbe rouge.
L'enseignant propose de construire collectivement une nouvelle représentation. Au tableau, il favorise la réflexion des
enfants et les fait débattre sur le rôle des colonnes pour catégoriser. On introduit pas à pas la notion de tableau à double
entrée. Un tableau à double entrée sera alors distribué à chaque enfant. Ce même tableau comportera dans la colonne
de gauche le nom des objets utilisés.
Chaque enfant remplit ce tableau en cochant « colle/ne colle pas ».
Consigne 3 ( GS) : « À votre avis, qu'est-ce qui fait coller à l'aimant certains objets ? »
L'enseignant mène un débat collectif au sein du groupe ou de la classe et recueille les suppositions. Cette situation peut
se traiter effectivement en classe entière. Il aura vite fait d'éliminer : la couleur, la forme ... Les enfants viendront
presque nécessairement sur la matière (ils diront« de quoi c'est fait»). C'est l'occasion d'introduire le terme « matière »
sachant qu'une séance prochaine étudiera les propriétés principales des matières.
Il faut donc inscrire les matières dans le tableau. Pour cela deux solutions : soit les enfants trouvent qu'il faut ajouter
une colonne, soit ils proposent des couleurs pour désigner chaque matière. On pourra alors utiliser des gommettes de
couleurs.
L'enseignant nomme les différentes matières. Les enfants indiquent la couleur ou collent l'étiquette matière dans la dernière
colonne.
Interprétation des résultats : l'enseignant invite les enfants à trouver« ce qui est pareil » dans le tableau pour répondre
à la question. Il relance si nécessaire en indiquant que l'on s'interroge sur la matière. Qlland la réponse est trouvée :
« il y a du fer quand ça colle », il invite les enfants à produire leur conclusion (donc la réponse à la question de départ de
la séance).
Il reste à faire marquer sur la feuille du tableau, les composants de la trace écrite : interprétation du tableau, définition
de l'aimant, titre.
L'aimant colle
fil électrique cuivre
sur le fer.
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fer fer fer
V' Scénario
Cette séquence permet à l'enfant de se familiariser avec le concept d'aimant : en constatant que, quelles que soient les
formes rencontrées, l'aimant manifeste toujours sa propriété d'attirer le fer. L'élève se forge une conception de l'aimant
qui ne tient compte ni de la couleur, ni de la forme mais seulement de sa matière.
Ce sera ainsi l'un des premiers cas en sciences où l'enfant sera en relation avec une démarche d'abstraction.
Les enfants doivent donc tester les nouveaux objets présentés ; en effectuant le test de reconnaissance de l'aimant, ils
identifient les aimants. Une comparaison des aimants permet de dégager que la seule propriété invariante de l'aimant
est celle d'attirer le fer. Cette situation permet un réinvestissement de la définition de l'aimant et de la conforter.
Pour étendre la propriété de l'aimant, on permet à l'enfant de transformer l'image en image magnétique par collage de
l'image à la pastille magnétique. Des jeux peuvent s'ensuivre sur un tableau magnétique (ou des plaques magnétiques) .
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AIMANTS
Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : « Voici un ensemble de nouveaux objets : y a-t-il des aimants parmi eux ? »
Avant de distribuer le matériel, l'enseignant fait un tour d'horizon sur ce que les enfants connaissent ou ce dont ils se
souviennent concernant l'identification d'un aimant. La réponse attendue est que, pour savoir si un objet est un aimant,
il faut des petits objets en fer (des clous, des épingles, etc.) susceptibles de se « coller» sur l'aimant lorsqu'ils sont au
contact.
L'enseignant propose à chacun des 3 binômes d'enfants :
- Une boîte dans laquelle il a placé tous les objets nouveaux (pour les enfants) et de formes différentes (ceux du matériel
scientifique et les objets de la vie quotidienne contenant un aimant).
- Une soucoupe (ou un couvercle de bocal qui soit en plastique et non en métal) avec quelques petits clous (ou épingles,
ou trombones, etc.) pour effectuer les tests avec chaque objet de la boîte.
Au cours de la mise en commun, après que les enfants ont effectué les tests, ceux-ci expliquent où se trouve l'aimant
de l'objet.
Les enfants font un dessin d'observation des aimants identifiés. Ils constatent ainsi qu'un aimant peut faire partie d'un
objet. .. ou être « tout seul » (c'est le cas des aimants faisant partie du matériel scientifique) et que la forme de l'objet
n'influe par sur le caractère de l'aimant. Ils reçoivent une étiquette avec le nom de toutes les formes d'aimant ; ils la
collent sur leur feuille et rejoignent chaque forme à son nom .
Consigne 2 (MS/GS) : « Reconnaissez-vous les aimants des objets utiles dans la vie quotidienne ?
Expliquez lesquels. »
L'enseignant propose de répartir l'ensemble de tous les aimants en deux catégories : le seul classement acceptable est
celui : « fait partie de la vie quotidienne/ne fait pas partie . .. ».
Il s'agit de ramener l'intérêt de l'enfant du phénomène scientifique et abstrait à son usage pratique.
L'enseignant a découpé des images de catalogues de VPC (vente par correspondance) et propose aux enfants de poser
l'objet aimanté (ex. : la fermeture magnétique) sur l'image de l'objet (la porte de placard) auquel l'aimant peut
appartenir. Chaque groupe effectue le travail demandé en fonction des connaissances de chacun.
Pour mettre en commun les résultats des groupes, il faudrait que l'on puisse afficher les correspondances de chaque
groupe : une difficulté se présente car les aimants sont lourds et doivent être posés ... L'image peut alors être affichée .
Pour voir de loin, tout doit être affiché sur un tableau face à la classe.
Consigne 3 (MS/GS) : « Comment mettre nos images sur le tableau métallique de la classe - ou sur nos
plaques de cartons ferreux ? >>
Problème : comment permettre à l'image d'être affichée sans magnet et sans colle ?
Après une discussion, les enfants imaginent des solutions. L'enseignant distribue des plaques métalliques, des pastilles
magnétiques adhésives et des lettres magnétiques et invite chaque enfant à écrire un nom (le sien ou autre chose)
à l'aide des lettres magnétiques sur les plaques métalliques. Chacun peut montrer aux autres le nom qu'il a construit.
Il revient aux enfants de faire de même avec les photos et les pastilles magnétiques adhésives : coller les pastilles magné-
tiques derrière les photos pour permettre d'afficher ces dernières sur les plaques (ou le tableau métallique) .
Les enfants peuvent alors présenter et partager leurs réponses à la consigne 2.
Les enfants consignent ensuite les correspondances aimant/ objet quotidien sur leur cahier de sciences.
Pour cela ils dessinent « l'objet aimant » sur une gommette et la collent sur l'image de l'objet correspondant.
Prolongements possibles
• jouer avec les petits personnages ou animaux formés de pièces magnétiques.
• jouer au puzzle magnétique.
• jeu de langage en GS : pourquoi peut-on dire que les magnets sont des « punaises magnétiques » ?
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AIMANTS
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f1Hf10U[i]~
Des aimants de toutes sortes
[J Dessine ou colle des étiquettes représentant des aimants de formes différentes.
Fais un dessin pour montrer comment tu as fait pour transformer l'image en magnet.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 23 - -
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pastille magnétique pastille magnétique pastille magnétique
Les aimants peuvent être Les aimants peuvent être Les aimants peuvent être
de toutes formes. de toutes formes. de toutes formes.
Scénario
Il s'agit de faire prendre conscience à l'enfant que l'action de l'aimant n'est pas arrêtée par une feuille de papier, de
carton ... et que ce phénomène dépend de la nature de l'aimant.
La situation se conduit comme une exploration à laquelle est invité l'enfant. Ses observations sont partagées par le
groupe. À cette occasion, on l'invite à quantifier ses mesures pour savoir si le phénomène d'attraction se produit quelle
que soit l'épaisseur de l'obstacle. L'enfant doit donc varier ses essais avec chaque obstacle différent.
Spécialement pour les GS : l'enfant est invité à procéder rationnellement en comparant ce qui se passe au fur et à mesure
que l'on augmente les épaisseurs.
On notera aussi que pour l'instant l'enfant n'a pas construit ni travaillé sur le concept d'aimant. Cependant, intuitivement,
les enfants présentent un pôle de l'aimant en tenant l'autre dans la main pour faire leurs essais.
La fabrication d'un jeu de pêche prolongera utilement ce thème et permettra une rupture judicieuse et ludique dans la
progression.
Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : « l'aimant peut-il attraper un clou caché derrière une feuille de papier ? »
Un peu comme un défi, l'enseignant pose cette question aux enfants. Ceux-ci prennent le clou (ou le trombone, ou
tout autre petit objet en acier), l'aimant et la feuille de papier pour concevoir leur expérience. Ils réfléchissent à la
manière d'utiliser le matériel pour répondre expérimentalement. En général, ils présentent l'aimant droit perpendiculairement
à la feuille . Ils réalisent leurs essais, tâtonnent« pour voir». Avec la proximité, les informations circulent d'un groupe à
l'autre et peu à peu les binômes parviennent avec l'aimant à attirer le clou caché par le papier.
L'enseignant invite les enfants à dire ce qu'ils constatent et leur demande de dessiner l'expérience.
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AIMANTS
Les enfants sont alors invités à interpréter ces constats dessinés : l'aimant attrape le clou comme s'il n'y avait pas
de papier. En conséquence : il agit même à travers un papier. Les enfants légendent leur dessin, soit en collant une
étiquette « l'aimant peut attirer le clou même derrière une feuille de papier » ou en faisant appel à l'enseignant pour
une dictée à l'adulte.
Cette recherche a fait naître une curiosité : les enfants sont invités à tester différents matériaux.
Consigne 2 ( GS seulement) : « l'aimant attrape-t-il les clous à travers d'autres matériaux ? »
Les enfants se livrent deux à deux à leur nouvelle expérience « pour voir ». Ils remplacent la feuille de papier par une
feuille de carton fin, une épaisseur de tissu, une feuille de plastique, d'aluminium ... Généralement les constats sont
positifs. Ces résultats sont consignés sur le cahier.
GS : une discussion s'engage au cours de laquelle, généralement, les enfants, intrigués (et anticipant sur leurs présup-
positions), souhaitent recommencer en augmentant le nombre de feuilles ; ils constatent à chaque fois (pour des matériaux
différents) qu'à partir d'une certaine épaisseur le clou n'est plus attiré.
D'où la nouvelle question :
Consigne 3 (MS/GS seulement) : « Pourquoi, derrière un cahier, l'aimant n'attrape-t-il pas le clou ? »
Les suppositions sont recueillies et testées. Raisonnablement, chez l'enfant, l'épaisseur est en cause. Ceux-ci en ont une
certaine conviction qu'ils posent en hypothèse. Il faut voir là un début d'esprit scientifique qui s'interroge devant des
phénomènes, émet une supposition (et plus tard, une hypothèse) puis la teste expérimentalement.
En GS, les enfants marquent les chiffres de l'épaisseur et les font correspondre avec « oui » ou « non » en une sorte de
tableau de correspondances qui établit les premiers rudiments de la mesure scientifique.
Les enfants sont invités à interpréter ces résultats : à partir d'une épaisseur maximale, il n'y a plus action sur l'aimant. D'où
la réponse en guise de conclusion : « ~aimant attrape le clou à travers le papier si l'épaisseur n'est pas trop importante. »
Remarque : naturellement, la formulation sera moins affinée ; il revient à l'enseignant d'orienter les enfants vers des
phrases qui se rapprochent de la signification souhaitée. C'est en cela que le travail du langage s'effectue aussi en
sciences expérimentales.
Prolongements possibles
• Réaliser un jeu de pêche magnétique (envelopper une surprise avec du papier et fermer le tout avec un fil de fer) .
• Former la « canne à pêche » avec un bâton, un fil auquel on accroche un petit aimant (ferrite).
Mes essais quand j'ajoute à chaque fois 1 feuille nombre papier carton
de feuilles
1
je constate que :
3
j'en déduis que :
Ma conclusion : - - - - - f-- - - - - - - - --
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feuille de carton feuille de carton feuille de carton
IJ!' Scénario
Cette situation repose sur une activité de découverte mais aussi de jeu. Elle est fondée sur l'attraction ou la répulsion des
parties de l'aimant nommées pôles de l'aimant (encore inconnus des enfants, il est donc déconseillé de fournir les noms en
début de séance). Par cette situation, on pourra donc introduire leur existence comme lieu où les actions de l'aimant se font
le mieux sentir ; les enfants pourront ainsi définir de manière opératoire les pôles de l'aimant.
Remarque : ne pas définir les pôles de l'aimant avant d'étudier cette situation, au contraire, les enfants doivent parvenir à
produire la définition après les manipulations . Ils doivent se rendre compte que ces deux endroits de l'aimant peuvent
interagir avec ceux d'un autre aimant et que, soit ils s'attirent, soit ils se repoussent.
Note : pour le cas du barreau, les pôles de l'aimant se trouvent aux extrémités ; pour les ferrites (de formes noires
aplaties) ou pour les aimants annulaires, les pôles se trouvent sur les deux faces les plus larges.
Pour la première expérience, on conseillera aux enfants de placer les deux aimants barreaux sur une surface très lisse
pour les faire ag ir l'un sur l'autre (ou sur la table si celle-ci est en stratifié et donc bien glissante, ou sinon , sur une
vitre, etc. ).
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AIMANTS
On peut aussi faire interagir les deux aimants annulaires que l'on enfile sur un petit tourillon ou un crayon, ou encore une
baguette (type asiatique). Enfin, on peut introduire les aimants barreaux dans un tube (genre tube à essais, ou tube pour
analyses médicales) et constater que l'un flotte sur l'autre, ce qui en général ne manque pas d'amuser les enfants.
Dans tous les cas on étudie l'interaction des deux extrémités/ ou des deux faces des aimants identiques.
Pour rendre la situation plus vivante, l'enseignant peut imaginer une sorte de « combat » où deux aimants vont à la
rencontre l'un de l'autre. Selon les pôles en présence, l'un des aimants semble soit repousser l'autre, soit l'attirer.
Notons que, contrairement au fer, l'aimant n'est pas forcément attiré par l'autre.
Enfin, pour en avoir le cœur net, chaque enfant tiendra un aimant dans chaque main et les rapprochera tout doucement,
extrémité vers extrémité, pour mieux « sentir » l'interaction entre les deux aimants : la répulsion étant plus facilement
perçue on la privilégiera (mais on testera aussi, au moins une fois, le cas de l'attraction). C'est cette sensation qui
permettra d'identifier la présence de pôles sur les aimants.
EJ" Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : «Voici deux aimants identiques, que peut-il se passer si vous rapprochez le premier du deuxième?»
(Ou pour les PS : «Ces deux aimants vont se battre l'un contre l'autre : que va-t-il se passer? »)
~enseignant fournit deux barreaux (il indique que les deux barreaux se rencontrent en plaçant les extrémités face à face).
Il invite les enfants à concevoir leur manipulation. Ils manipulent et constatent que selon les deux extrémités en présence,
soit il y a rapprochement, soit répulsion et que cela se produit avant même que les aimants ne se touchent : deux mots
de vocabulaire nouveaux. Ils doivent recommencer en choisissant la répulsion et précisent ce qu'ils en pensent.
Ils dessinent leur observation et marquent que dans la position n°1 les aimants se rapprochent, et dans la position n°2
ils se repoussent.
Pour les GS : l'enseignant invite l'enfant à identifier les parties responsables qu'il nomme les pôles de l'aimant.
Il insiste sur le fait que l'action se produit « à distance ».
Consigne 2 (pour les PS/MS/GS) : « Voici deux aimants en anneaux, que se passera-t-il si vous enfilez ces
deux anneaux sur une tige ? »
Les enfants doivent anticiper et réinvestir l'expérience effectuée avec les deux barreaux. Implicitement, ils auront généralisé
l'attraction et la répulsion. Ils confirment par une expérience, cette fois très amusante, que l'aimant du dessus est comme
suspendu en l'air.
Consigne 3 (pour les PS/MS/GS) : « Comment faire flotter un aimant sur l'autre ? »
Cette consigne n'est qu'un réinvestissement de la consigne 2 . L'enseignant donne 2 aimants identiques (barreaux ou
annulaires), ainsi qu'un tube en verre dont le diamètre est celui extérieur des aimants.
Les enfants doivent penser à mettre les deux aimants l'un sur l'autre en veillant au bon sens.
Consigne 4 (pour les MS/GS) : « lequel des aimants commande l'autre ? »
~enseignant pose cette question en laissant les enfants choisir deux aimants identiques. Ils tâtonnent et bientôt réalisent
l'expérience : ils tiennent les deux aimants identiques et les rapprochent en mettant les pôles face à face. Ils sentent alors
l'action réciproque entre les deux pôles. D'où la conclusion : les deux pôles agissent également l'un sur l'autre.
Pour les PS/MS : « Si vous tenez les aimants à la main pour refaire les expériences, cela changera-t-il les
observations ? »
Il s'agit que les plus petits ressentent les forces d'interaction entre les aimants.
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AIMANTS
l:aima nt du dessus
pôle de l'aimant répulsion
flotte sur l'autre.
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rnurnnurn~
Qpe se passe-t-il
quand deux aimants se rencontrent ?
Dessine ou colle ici une ou plusieurs représentations des expériences réalisées.
Indique la légende à l'aide d'étiquettes.
J'approche deux aimants l'un vers l'autre
Je pense que :
J'observe que :
1" conclusion :
Je vois que :
2' conclusion :
Je remarque que :
3' conclusion :
37--
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tube de verre tube de verre tube de verre
L'aimant du dessus
pôle de l'aimant pôle de l'aimant
flotte sur l'autre.
P' Scénario
Cette situation permet à l'enfant de comprendre qu'outre leur forme, deux aimants se différencient par leur force.
La question est une incitation à procéder à des mesures. Pour cela, il convient de concevoir un protocole de cette mesure :
comment définir la force de l'aimant, et, quel étalon de mesure prendre pour comparer la force de deux aimants ?
Il faudra donc choisir le phénomène permettant de mesurer la force de l'aimant. On invitera les enfants à jouer à accrocher
le plus possible de trombones les uns à la suite des autres ; le premier étant « collé » au pôle d'un aimant droit, et les
autres à la suite. Le plus fort sera celui qui en supporte le plus. Ceci permet de procéder directement à la mesure de
la force de l'aimant.
À leur niveau les enfants comptabiliseront donc le nombre des trombones (ou petits objets tous identiques) fi xés sur le
pôle de l'aimant pour évaluer la force de l'aimant.
Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : « De ces deux aimants, quel est le plus fort ?»
Après un premier débat informel, l'enseignant demande aux enfants de justifier leurs réponses. Les enfants ont des pré-
supposés, notamment que le plus gros aimant est le plus fort, ce qu'il faut vérifier. L'enseignant demande comment faire.
Les enfants proposent des modalités d'expérimentation et poursuivent les manipulations (ce que l'on nomme « protocole
d'expérimentation »). Après essais et commentaires critiques, on retient l'expérimentation la plus simple et la plus
pertinente (généralement, les enfants accrochent à la queue leu leu les trombones ou les clous au pôle de chaque aimant).
Remarque : attention à être minutieux, à ne pas secouer l'ensemble de l'accrochage et à ne pas rajouter l'objet trop
brusquement.
Si un enfant a proposé un autre protocole, il convient de le tester aussi.
Consigne 2 (pour les GS) : « ~e se passe-t-il si vous approchez du clou un pôle de l'aimant en le glissant
tout doucement et régulièrement sur la table ? »
Remarque : mettez le clou et l'aimant sur la même ligne. Vous pouvez disposer le clou et l'aimant sur la feuille sur laquelle
vous aurez tracé une ligne.
Q!e remarquez-vous? Q!e signifie pour vous cette observation ? (On dit encore : « Interprétez cette observation. »)
À ce moment précis de votre observation, notez avec deux petits traits sur la ligne tracée, les endroits où se trouvent
le pôle et le clou .
Dessinez l'expérience à ce moment précis. Formulez ce que vous venez de découvrir.
Consigne 3 (pour les GS) : « les plus gros aimants sont-ils les plus forts ? »
Remarque : l'enseignant demande aux enfants de procéder comme pour la manipulation précédente.
Les enfants reprennent la manipulation et peuvent ainsi noter les distances. Ce travail permet de comparer la force des
aimants et leurs caractéristiques.
Selon le cas des aimants utilisés, on pourra constater que la grosseur de l'aimant ne veut pas dire que c'est le plus fort.
L'enseignant aura intérêt à réaliser au préalable l'expérience pour connaître le matériel.
Consigne 4 (pour les MS/GS) : « ~e se passe-t-il si vous approchez du pôle de votre aimant, un très gros
clou (ou plusieurs clous réunis ensemble par un scotch) ? »
L'expérience est inverse de celle de la consigne 2 : on dispose le clou dans l'alignement de l'aimant.
Q!'observe-t-on ? Q!elle conclusion proposez-vous ?
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AIMANTS
mesure de la force
pôle de l'aimant clou boussole
de l'aimant
Plus l'aimant est fort, L'aimant déplace le clou Le clou déplace l'aimant
distance
plus il attire loin. sans le toucher. sans le toucher.
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rnnrnnnm~
Q!tel aimant est le plus fort ?
Dessine ou colle ici une ou plusieurs représentations des expériences réalisées.
Indique la légende à l'aide des étiquettes fournies
1- Qllel aimant est le plus fort ? 2 - Qlle se passe-t-il entre l'aimant et le clou ?
3 - Les plus gros aimants sont-ils les plus forts ? 4 - Qlle se passe-t-il entre un aimant
et ... . ........... ?
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pôle de l'aimant pôle de l'aimant pôle de l'aimant
Plus l'aimant est fort, Plus l'aimant est fort, Plus l'aimant est fort,
plus il attire loin. plus il attire loin. plus il attire loin.
P' Scénario
Cette séance vise à réinvestir les savoirs scientifiques construits, notamment ceux concernant la propriété essentielle
de l'aimant d'attirer du fer ou de l'acier ainsi que la recherche des pôles d'un aimant en U.
Elle permet aussi d'ouvrir l'intérêt de l'enfant sur la place de l'aimant dans la vie quotidienne : curiosité et culture
générale sont ainsi visées.
LJ' Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
Consigne 1 : « Recherche : comment la couturière ramasse-t-elle ses épingles tombées par terre? »
Soit les enfants mènent une enquête auprès de leur entourage, soit dans les livres de la bibliothèque, soit l'enseignant
part avec eux à la recherche sur Internet (voir site). L'enseignant garde l'initiative du choix du pilotage (sélectionner une
démarche ou favoriser toutes les autres). Les enfants donnent ensuite leurs réponses.
Ils ont à dessiner l'aimant.
Consigne 2 (pour les MS/GS seulement) : « Pourquoi la couturière utilise-t-elle cet aimant dans son travail? »
L'enseignant mè ne un dé bat avec le groupe et propose à quelques enfants de ramasser des épingles jetées sur le sol
(attention, ceci se fe ra sous la surveil lance de l'enseignant, enfant par enfant) . Ensuite, d'autres enfants utiliseront (un
par un) l'aimant, montrant aux autres comment ils font.
Le groupe commentera ce qui s' est passé et parviendra à la conclusion qu'il y a un risque de piqûre en ramassa nt les aiguilles
ou les épingles à la main. De plus, ce risque ralentit l'action et prend du temps. Rnalement, l'aimant évite les risques de
piqûre et attire les aiguilles, mêmes invisibles à l'œil, ce qui permet de gagner du temps.
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AIMANTS
Prolongements possibles
Enquête sur les aimants pour aquarium. Comment un aimant peut-il permettre le nettoyage des vitres de l'aquarium ?
Q!el intérêt? (Les enfants auront ainsi l'occasion de se rendre auprès de magasins de vente de poissons d'ornement,
en ayant préparé les questions. Possibilité de faire un croquis directement sur place, et enfin apprentissage du fonctionneme nt
d'un appareil directement auprès d'une personne ressource.)
Les soins thérapeutiques par les aimants ou magnétothérapie. ~enseignant racontera aux enfants que, depuis l'Antiquité,
certaines personnes utilisent des aimants pour se soigner.
(Voir le site : http:/ /www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Rche.aspx?doc=magnetotherapie_th
« L'homme prêtait des pouvoirs de guérison aux pierres naturellement magnétiques, et les anciens médecins grecs fabriquaient
des bagues de métal magnétisé pour soulager les douleurs de l'arthrite. »).
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Pourquoi un aimant pour la couturière ?
Dessine ou colle ici une ou plusieurs représentations des expériences réalisées.
Indique la légende à l'aide des étiquettes fournies.
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aimant en fer à cheval aimant en fer à cheval aimant en fer à cheval
L'aimant attire
épingles épingles
les épingles.
Scénario
L'enseignant mène la séance comme il l'entend. Le plaisir du jeu est premier. Toutes les occasions sont saisies pour faire
réfléchir l'enfant sur la manière de faire se succéder les wagons à partir de la locomotive et de résoudre les petits problèmes
qui se posent.
La force des aima nts sera évoquée lorsque le train est trop chargé de wagons et que certains se décrochent : l'enseignant
demande aux enfants d'interpréter les observations et de trouver des solutions.
Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
L'enfant est laissé libre compte tenu du caractère ludique du petit train. Lors de la construction du train, les occasions de
dysfonctionnements sont analysées. Les déplacements donnent l'occasion à certains wagons de se détacher, d'où des situations
de pannes à analyser et à résoudre : surcharge des wagons, pentes trop fortes, nombre de wagons trop important, etc.
Ceci vaut également pour d'autres jouets mobiles à base d'aimants .
Prolongements possibles
• Faire un spectre magnétique en utilisant les boîtes à limaille de fer. Si on possède de la limaille en poudre on peut
la saupoudrer sur une vitre ou un plastique transparent sous lequel est placé un aimant.
• Histoires avec des aimants ... et pour distinguer, histoire de« magies» ...
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AIMANTS
wagon aimant
-56
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fJHfJDU[i]~
Jouons avec le petit train :
peut-on changer la place des wagons ?
Dessine ou colle ici une ou plusieurs représentations des expériences réalisées.
Indique la légende à l'aide des étiquettes.
Mon petit train (a beaucoup de wagons, a peu de wagons) ; il faut retourner le wagon pour qu'il s'attache au précédent.
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~ ÉD , 0 =
S c::_J - :_oc::,( - - "' ~és - . nts - 02 073
wagon wagon wagon
Les aimants des wagons Les aimants des wagons Les aimants des wagons
s'attirent. s'attirent. s'attirent.
Les aimants des wagons Les aimants des wagons Les aimants des wagons
s'attirent. s'attirent. s'attirent.
Qlland les aimants des wagons Qlland les aimants des wagons Qlland les aimants des wagons
!ie repoussent, il faut retourner se repoussent, il faut retourner se repoussent, il faut retourner
le dernier wagon. le dernier wagon. le dernier wagon.
Qildnd les aimants des wagons Qlland les aimants des wagons Qlland les aimants des wago ns
;e repoussent, il faut retourner se repoussent, il faut retourner se repoussent, il faut reto urner
le dernier wagon. le dernier wagon. le dernier wago n.
AIMANTS
Faisons un labyrinthe 1 une course de bateaux
Compétences méthodologiques
• Réaliser un jeu d'après des explications.
• Analyse r et remédier aux dysfonctionnements.
Déroulement
Travail en 1 ou 2 ateliers de 6 élèves.
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~ e> - A= u - 02 073
AIMANTS
Consigne 2 : « Dessinez la mer sur le carton fort et faites des trous pour indiquer le danger (des rochers). »
Donner aux enfants un carton pas trop fort pour que l'aimant puisse agir (il sera utile de faire les tests auparavant). Ils le
colorient en bleu pour représenter la surface de l'eau et font des trous qui représenteront les rochers, donc le danger.
Consigne 3 : Jeu
La main tenant l'aimant sous la surface bleue déplace le bateau le plus vite possible dans le labyrinthe sans tomber sur les
rochers (dans les trous).
Prolongements possibles
Les enfants prennent un autre carton sur lequel ils dessinent un labyrinthe. Ils peuvent sur les bords décorer d'objets de E-
choix pour animer le jeu.
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© ÉDITIONS CELDA- 2006- Tous droits réservés- Aimants- c: ::-
rnnrnnnrn~
Faisons un labyrinthe 1 une course de bateaux
c::J Dessine ou colle des étiquettes pour montrer les étapes de la construction des jeux.
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~ _ - - --u - oz 013
•
\_
.
-
~
'o;g i"e de la boussole indique le nord. La présence de l'aimant modifie la direction de l'aiguille.
~ - ~ ;_ ! =-~es ""G ... e J le nord. Toutes les aiguilles sont dirigées vers l'aimant placé au centre.
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- ~~ - -u- 02 073
rnnrnnnrn~
Une course de bateaux
Découpe une tronche dons un bouchon. Enfonce une punaise sous la tranche. Découpe un triangle dans une feuille de papier.
Plante un cure-dent dons le bouchon. Plie en deux le triangle pour former la voile. Rxe la voile sur le mât en collant les deux côtés.
67