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« à présent » (v1) CCT, contre-rejet sur un enjambement Opposition passé/présent, mise en valeur par contre-rejet
« désaffectée, rangée, retirée des affaires » (v2) Alexandrin, 2 coupes, rythme ternaire avec Repos mérité
« un peu en retrait de la voie » (v3) personnification progressive
« vieille et rose », « avec ta marquise inutile », « tu personnification Description progressive : vue d’ensemble, puis les détails
étends » (v4-5-6) de celle-ci, comme portrait d’un être humain (vieille
dame)
« ton quai vide » (v6) Disparition des trains et des voyageurs
« qu’autrefois balayait … la robe d’air tourbillonnant des CCT (opposition avec « à présent »), emploi de l’imparfait Opposition passé/présent, activité passée, bruit,
grands express » (v7-8) (tps du passé + description et habitude), métaphore mouvement et importance passée de la gare
renvoyant à même image que « vieille dame »
>personnification des trains
« ton quai silencieux » (v9) Reprise de « ton quai », redondance avec « vide », Solitude présente, Disparition des trains et des voyageurs
personnification du quai //personnification de la gare
« au bord d’une prairie » (v9) Lyrisme : lien à la nature qui a repris ses droits
« avec les portes toujours fermées de tes salles d’attente » Adverbe de durée Disparition des trains et des voyageurs, opposition avec le
(v10) fait qu’elle était ouverte au monde (« double porte
ouverte »)
« dont les chaleurs de l’été craquèlent les volets » (v11) Proposition subordonnée relative, expansion de « salles » Abandon > délabrement progressif du lieu
« Ô gare qui as vu tant d’adieux, « ô » lyrique, personnification (verbe de perception) Opposition passé/présent, forte activité passée
Tant de départs et tant de retours, » (12-13) Anaphore de l’intensif « tant de » et énumération avec
pluriels
« Gare, ô double porte ouverte sur l’immensité charmante Chiasme (« Gare, ô »), opposition avec « les portes Idée d’ouverture sur le monde, sur un ailleurs,
De la Terre, où quelque part doit se trouver la joie de Dieu fermées », élargissement au monde entier
Comme une chose inattendue, éblouissante ; » (v14-16) Adjectifs mélioratifs
Opposition passé/présent, idée du temps qui passe et d’un
« Désormais tu reposes et tu goûtes les saisons CCT, personnification (« tu reposes, tu goûtes ») repos mérité (= retraite), elle entre peu à peu dans l’oubli.
Qui reviennent portant la brise ou le soleil, » (v17-18)
Nature donne à présent son rythme à la gare.
et tes pierres
Connaissent l’éclair froid des lézards ; et le chatouillement Abandon, solitude, nature reprend ses droits et envahit la
Des doigts légers du vent dans l’herbe où sont les rails gare
Rouges et rugueux de rouille, (v21) Abandon > délabrement progressif du lieu
Allitération en « r »
Est ton seul visiteur.
Intertextualité avec Rimbaud (« Le dormeur du val »), idée
L’ébranlement des trains ne te caresse plus : (v23) du repos éternel, d’une paix retrouvée ou accordée,
Négation partielle, personnification éloignement de la vie agitée et de l’activité passée
Ils passent loin de toi sans s’arrêter sur ta pelouse, (v24) Idée de solitude, éloignement dans un nouvel espace, fin
CCL marquant éloignement et négation lexicale de l’agitation et de l’activité
(préposition « sans »)
Et te laissent à ta paix bucolique3, ô gare enfin tranquille Lyrisme : lien à la nature, sérénité, image très positive >
« ô » lyrique, personnification, adverbe « enfin » élégie
Au cœur frais de la France. (v25-26) Allitération « f », « r » Gare = âme de la France rurale et paisible, harmonie
conférée par le lien avec la nature
Proposition de plan
Problématique : Comment ce poème propose-t-il une véritable transfiguration d’un lieu abandonné ?