Transfert de Quantité de Mouvement TP N 2 Pertes de Charge dans les Conduites

Introduction

Un des problèmes techniques les plus importants qui s’est posé très tôt à l'humanité,
est celui du transport hydraulique. Qu'il s'agisse d'une canalisation (alimentation d’eau
potable, égouts, ventilation), d'un canal (irrigation, drainage, amenée et/ou restitution de
centrale hydroélectrique), d'une rivière (propagation de crues) ou encore d'un bateau, le
problème à résoudre est le même. Si nous voulons que le transport(écoulement, mouvement)
soit assuré dans les conditions souhaitées (débit, vitesse, pression, niveau) il faut prendre en
compte la dissipation d'énergie, c’est à dire mettre en place ou utiliser une "charge" disponible
suffisante (réservoir, château d’eau), fournir de l'énergie de pompage, doter les embarcations
de propulseurs adaptés (voiles, moteurs), donner aux canaux les pentes suffisantes (équilibre
sur l'axe du lit entre la composante de la pesanteur et le frottement), etc.
But du TP
Mesurer les pertes de charge linière le long d’une conduite de section cylindrique.
Matériel
- Conduite rectiligne alimenté par un réservoir
- Une pompe
- Débitmètre
- Tubes manométriques

Manipulation
- Ouvrir la vanne ;
- Mettre en marche la pompe ;
- Faire circuler l’eau avec un débit maximum pendant un certain temps ;
- Ajuster le niveau d’eau dans les tubes manométriques ;
- Varier le débit d’eau par pas de graduations, noter pour chaque valeur du débit la
hauteur manométrique ;
Résultat obtenus
Tableau
Pour compléter le tableau :
Le débit volumique :

Q v=( ( 26,51 I−78,68 ) . 10−3 ) /3600 en [ ]

m3
s

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La vitesse d’écoulement :

U=
Qv π D2
avec S=
S 4
Le nombre de Reynolds :
D ρ Um
ℜ=
μ
Avec μ ( T =14 ° C )=1,1709. 10−3 ps et ρ ( T =14 ° C )=1000 kg .m −3
Le nombre de coefficient de perte de charge :
2∆H D g
λ= 2
L Um
Le nombre de coefficient de perte de charge  avec la formule de Blasius :
On a λ=0,316. ℜ−0,25
Donc log λ=log ( 0,316 )−0,25 log ( ℜ)

Indic ∆H Qv(m3 /s) Um(m/ s) ℜ λ log ℜ log λ log λ (Bal )

e 20 0,013 0,0001254 0,2036895 4870,8726 0,0365555 8,4910284 -3,308923 -3,27477
25 0,02 0,0001622 0,2634853 6300,7853 0,0336096 8,7484296 -3,392942 -3,33912
30 0,027 0,0001991 0,3232812 7730,698 0,0301404 8,9529544 -3,501887 -3,390252
35 0,035 0,0002359 0,3830771 9160,6106 0,0278255 9,1226681 -3,581804 -3,43268
40 0,045 0,0002727 0,442873 10590,523 0,0267671 9,2677149 -3,620583 -3,468942
45 0,056 0,0003095 0,5026689 12020,436 0,0258566 9,3943635 -3,655191 -3,500604
50 0,066 0,0003463 0,5624648 13450,349 0,0243389 9,5067603 -3,715681 -3,528703
55 0,079 0,0003832 0,6222606 14880,261 0,0238029 9,6077909 -3,737949 -3,553961
60 0,093 0,00042 0,6820565 16310,174 0,0233232 9,6995444 -3,758305 -3,576899
65 0,108 0,0004568 0,7418524 17740,087 0,0228947 9,7835821 -3,776849 -3,597909
70 0,124 0,0004936 0,8016483 19169,999 0,0225113 9,8611018 -3,793738 -3,617289
75 0,141 0,0005304 0,8614442 20599,912 0,0221672 9,9330421 -3,80914 -3,635274
80 0,16 0,0005673 0,9212401 22029,825 0,0219949 10,000152 -3,816947 -3,652051
85 0,18 0,0006041 0,9810359 23459,737 0,0218197 10,063041 -3,82494 -3,667773
90 0,198 0,0006409 1,0408318 24889,65 0,0213231 10,122207 -3,847963 -3,682565
95 0,222 0,0006777 1,1006277 26319,563 0,0213806 10,178068 -3,845274 -3,69653
100 0,245 0,0007145 1,1604236 27749,475 0,0212266 10,230972 -3,852502 -3,709756

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Tracé des courbes log λ=f ¿ et la corrélation de Blasius log λ Balsius =f ¿ ¿

8 8.5 9 log (Re) 9.5 10 10.5

-3 -3

-3.1 -3.1

-3.2 𝐥𝐨𝐠 𝝀𝑩𝒂𝒍𝒔𝒊𝒖𝒔 = 𝒇(𝐥𝐨𝐠 𝑹𝒆)

-3.2
-3.3
-3.3

log( λBalsius)
-3.4
log (λ)

-3.4
-3.5
-3.5
-3.6

-3.6
-3.7 𝐥𝐨𝐠 𝝀 = 𝒇(𝐥𝐨𝐠 𝑹𝒆)
-3.8 -3.7

-3.9 -3.8

On remarque que ces équations se coupent on un point dont le nombre de

Reynolds est assez important, or qu’elles doivent se couper dans un point qui
correspond à une valeur faible (juste dans les première valeurs) de nombre de
Reynolds, puis elles se divergent avec l’augmentation de ce nombre.
On a l’équation de tendance pour la première courbe [¿est donnée par :
log λ=−0,31 log ( ℜ )−0,715 ou log λ=−0,31 log ( ℜ )+ log ⁡(0,489)

⇒ λ=0,489. ℜ−0,31. Cette équation est de la forme λ=a . ℜb

Et on a l’équation de tendance pour la deuxième courbe log λ Balsius =f ¿ ¿ est donnée par :
log λ Balsius =−0,25 log ( ℜ) + log ⁡(0,316)
−0,25
⇒ λ Balsius =0,316. ℜ . Cette équation est aussi de la forme λ=a ' . ℜb '
Commentaire
On remarque, d’après le graphe, la corrélation obtenue est de la même forme
que la corrélation de Blasius. Toutefois, les coefficients différents a ≠ a ’ et b ≠ b ’, on
constate alors que le coefficient de perte de charge dépend uniquement du nombre de
Reynolds, on peu dire alors que l’écoulement est hydrauliquement lisse.
Conclusion

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L’étude faite sur l’installation a bien illustrée le phénomène de perte de charge.

Cependant, la corrélation obtenu est de la même forme que celle de Blasius, mais
différente dans les valeurs des constante, cela est du à plusieurs facteurs tels que le
manque de précision dans la lecture des pressions et le réglage du débit.
En général, l’écoulement d’un fluide dans une conduite est caractérisé par le
nombre de Reynolds.
On conclu aussi, que ces perte de charge sont dû au froment du fluide sur les parois interne de
la conduite, par la résistance à l'écoulement provoquée par les accidents de parcours (coudes,
élargissements ou rétrécissement de la section).

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