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*****
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
*****
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
*****
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG)
*****
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION
*****
LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES ECONOMIQUES
******
SUJET
Réalisé par :
AHOUGBE Whisland Kelly Massogblé
Sous la supervision de :
Dr. Ing Yves Bonaventure QUENUM
Agro-économiste, Maître Assistant des
Universités de CAMES à la FASEG/UAC
Jury: 024/ ECO
Président du jury: Prof SOGLO Yves
Membres du jury : Dr ASSOUTO Achille & Dr CLOHOUNTO Justin
Mention : Très bien
AVERTISSEMENT
Kelly AHOUGBE II
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
DEDICACE
A
IN MEMORIUM
A
Mon feu père Alexis AHOUGBE
REMERCIEMENTS
La réalisation et la réussite de la présente étude ont été possibles grâce aux apports de
plusieurs personnes que nous tenons à remercier. Nous exprimons toute notre gratitude au Dr.
Ing Yves Bonaventure QUENUM pour sa patience et son temps sacrifié pour nous.
Kelly AHOUGBE IV
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
RESUME
Le présent mémoire est un travail de recherche scientifique dont l'objectif général est d’analyser
la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères sur le périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou. L’étude s’est déroulée sur un échantillon de 31 maraîchers
pris de façon aléatoire qui cultivent la laitue dont 14 utilisent la méthode d’irrigation manuelle,
7 utilisent la méthode d’irrigation au tourniquet, 7 utilisent la méthode d’irrigation par tuyaux
flexibles et 3 utilisent la méthode d’irrigation par bande. Après la collecte des données, nous
avons fait l’analyse comparée de la rentabilité et le test de student avec le logiciel Excel 2019
pour tester la significativité puis l’analyse marginale. Il ressort des résultats que les nouvelles
méthodes d’irrigation sont plus rentables que la méthode manuelle et que le système
d’irrigation par tuyaux flexibles est l’option la moins coûteuse pour l’activité de production de
la laitue.
ABSTRACT
This thesis is a scientific research work, the general objective of which is to analyze the
financial profitability of irrigation technologies for market gardening on the market gardening
perimeter of Houéyiho in Cotonou. The study was carried out on a sample of 31 randomly
taken market gardeners who cultivate lettuce of which 14 use the manual irrigation method, 7
use the tourniquet irrigation method, 7 use the pipe irrigation method hoses and 3 use the band
irrigation method. After collecting the data, we did the comparative analysis of profitability
and the student test with Excel 2019 software to test the significance and then the marginal
analysis. The results show that the new irrigation methods are more profitable than the manual
method and that the hose irrigation system is the least expensive for the lettuce production
activity.
Kelly AHOUGBE V
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
SOMMAIRE
Introduction ............................................................................................................................ 5
1-1- Problématique.............................................................................................................. 5
Conclusion............................................................................................................................ 12
Introduction .......................................................................................................................... 13
Conclusion ........................................................................................................................ 23
Introduction .......................................................................................................................... 25
3-2- Détermination par l’analyse marginale de la méthode d’irrigation qui est l’option la
moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue .................................................... 29
Conclusion............................................................................................................................ 33
Kelly AHOUGBE VI
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Introduction générale
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Introduction générale
Au Bénin, la contribution du secteur agricole au PIB a diminué de 34% en 1995 à 32,6% en
2005 puis à 29,89% en 2008, soit en moyenne un taux de 34,3% sur la période 1995-2005 et
30,48% sur la période de 2005-2008 (Aly et al.,2007 ; PSRSA,2009). Il demeure un des
principaux moteurs de la croissance économique au Bénin avec une contribution moyenne à la
croissance de 0,9% entre 2007 et 2009 (SCRP 2007-2009). L’amélioration des conditions de
vie des populations d’Afrique tropicale étant tributaire de l’agriculture, la promotion d’une
agriculture durable est donc une nécessité pour assurer un bien-être aux populations actuelles
et futures. Ainsi, l’agriculture urbaine et périurbaine constitue un sous-secteur de l’agriculture,
elle a connu une évolution à la suite de l’explosion démographique urbaine (Assogba-Komlan
et al.,2007). Ce sous-secteur agricole regroupe le maraîchage et l’élevage de petits ruminants
et de volailles. La production maraîchère se développe dans les grandes villes africaines et
contribue à la sécurité alimentaire. Les cultures maraîchères sont pratiquées dans toutes les
régions du Bénin, sur les plateaux, dans les plaines alluviales, dans les vallées et dans les bas-
fonds. Elles sont constituées d’une part des cultures traditionnelles (tomate, piment, gombo,
oignon) et d’autre part des légumes et les cultures exotiques (carotte, chou, laitue, concombre,
poireau, haricot vert). Mais la production maraîchère est plus forte dans le sud du Bénin
(Tokannou et Quenum, 2007). Ce dernier est constitué de plusieurs périmètres maraîchers dont
celui de Houéyiho.
Selon Singbo et al (2004), la production maraîchère est une activité qui répond aux
préférences et à la demande alimentaire urbaine. La production maraîchère au sud du Bénin est
destinée en grande partie à la commercialisation. Mais elle est confrontée à de nombreuses
contraintes et engendre aussi des nuisances qui limitent sa durabilité. Au nombre des
contraintes qui entravent la production des cultures maraîchères, figurent l’insécurité foncière,
la non maîtrise des ravageurs, des maladies, la faible maîtrise de l’eau, les difficultés de
conservation et le faible niveau d’organisation des acteurs de la filière (Atidégla, 2006). La
faible maîtrise de l’eau peut entraîner la chute des cultures maraîchères. Ainsi, il existe
différentes méthodes d’irrigation permettant d’avoir du contrôle sur l’eau reçue par les cultures
et parmi ces dernières, il y a la méthode manuelle et les nouvelles méthodes qui sont utilisées
grâce à la mécanisation de l’agriculture. La question fondamentale de ce mémoire est de savoir
quel système d’irrigation on peut introduire dans le système traditionnel sans trop augmenter
les coûts et diminuer les risques dans la production maraîchère.
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
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1-1- Problématique
Conclusion
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
1-1- Problématique
Elle aborde successivement, les questions de recherche, les objectifs de l’étude, ainsi que les
hypothèses de recherche.
1-1-1-Question de recherche
Le maraîchage est une activité informelle génératrice de revenus et d’emplois, pratiquée par
les couches vulnérables de régions urbaines et périurbaines (Lachance, 1999). Selon
l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), environ 800
millions de personnes dépendent de l’agriculture urbaine (Marc Chevrier, 2001). Les
productions maraîchères urbaines et périurbaines dans les villes côtières béninoises jouent un
grand rôle dans l'approvisionnement des ménages en fruits et en légumes. Elles permettent de
fournir aux populations des villes de Cotonou et à ses environs 64% de la consommation
annuelle en légume (Adorglorh-Hessou, 2006, Adifon et al.,2015). Cette activité est considérée
par Madjouma et Al (2009) comme la solution pour un meilleur approvisionnement des villes
béninoises en légumes à l'instar des villes de l'Afrique subsaharienne soumises à une
urbanisation sans précédente, ces dernières années. Le maraîchage, une activité d'enjeu de
souveraineté alimentaire, s'intègre dans les douze filières prioritaires identifiées et retenues par
le gouvernement dans le Plan de Relance du Secteur Agricole et Rural au Bénin (PRSAR). Au
Bénin et plus particulièrement à Cotonou, on dénombre plusieurs sites maraîchers dont le plus
important est celui de Houéyiho qui a une superficie de 15 hectares, soit 44,84% de la superficie
totale exploitée par les maraîchers de Cotonou. Le nombre d’exploitants représente 58,9% de
l’effectif total des maraîchers de Cotonou (Agbossou et al, 2003). Ce centre fonctionne avec
cinq coopératrices et abrite aujourd’hui plus de trois cent cinquante-quatre (354) maraîchers.
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Cette activité du maraîchage est favorisée par plusieurs facteurs à savoir : l’irrigation, les
intrants, la qualité du sol, etc. Ainsi, le facteur favorisant le plus l’activité du maraîchage sur le
bassin sédimentaire côtier du Bénin est l’accessibilité à l’eau souterraine en raison de la faible
profondeur de la nappe phréatique, ce qui facilite la réalisation des puits traditionnels ou
forages. Car sous un climat marqué par de grandes variations saisonnières (sécheresse et
humidité), cette activité très dépendante de l'eau est essentiellement assurée par de petits
producteurs sur des surfaces parfois très réduites et avec des moyens souvent rudimentaires
(Houngue et Kindomihou ,2015). La faible maîtrise de l'irrigation est aujourd'hui la contrainte
prioritaire. Les modes d’irrigation utilisés sont le type traditionnel avec arrosoirs (5%) et
améliorés (95%), basé sur l’utilisation des motopompes à essence ou des pompes électriques
pour l’exhaure de l’eau et des tuyaux flexibles pour la distribution de l’eau sous pression aux
planches par le biais des pompes d’arrosage (Atidegla et al, 2011). Par contre, Bouka et al
(2019) ont montré dans une étude que l’arrosage manuel est le plus utilisé sur le site maraîcher
de Houéyiho (80.05%), l'irrigation au tourniquet (19,45%), le système d'irrigation par raccord
direct (0,50%) et l'irrigation goutte à goutte (0%) qui est inexistante. Mais une étude
exploratoire menée sur le périmètre maraîcher de Houéyiho à Cotonou, nous a permis de
constater qu'en plus de ces systèmes d'irrigation, il y a aussi l'irrigation par bande qui est utilisée
par les producteurs. C’est-à-dire qu’il existe présentement sur le périmètre maraîcher de
Houéyiho quatre méthodes d’irrigation utilisées que sont la méthode traditionnelle (l’irrigation
manuelle), l’irrigation au tourniquet, l’irrigation par tuyau flexible et l'irrigation par bande. Ces
trois dernières méthodes sont les méthodes les plus améliorées grâce à la mécanisation de
l’agriculture et présentent beaucoup d’avantages. L’irrigation au tourniquet est une technique
très répandue dans le monde car elle est relativement facile et s’adapte à presque tous les types
de culture et terrain. L’irrigation par tuyau flexible est moins agressive pour les plantes car elle
est alimentée en eau à basse pression de façon lente et régulière. L'irrigation par bande nécessite
moins de mains d'œuvres et pour certains moins d'eau (Taama, 2016).
En effet, sur le site maraîcher de Houéyiho chaque producteur y cultive sa parcelle en fonction
de ses moyens. Les plus aisés ont installé les systèmes d’irrigation (les trois méthodes
améliorées) et les autres utilisent des arrosoirs (l’irrigation manuelle), (Duhem, 2015).
Plusieurs espèces sont cultivées par les producteurs qui utilisent différents modes d'irrigation.
Ainsi trois séries de visites de terrain ont permis d'identifier les principaux acteurs de la filière,
de préciser la nature de la production maraîchère et de sélectionner les principaux produits
maraîchers à étudier sur le périmètre maraîcher de Houéyiho ; les produits maraîchers étudiés
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sont : amarante, vernonia, laitue, grande morelle, carotte, persil, concombre et choux et
l'analyse de la répartition des producteurs par types de culture montre que la laitue et les
carottes (80%) sont plus cultivées que le concombre (25%) (Houngue T. et Kindomihou V.,
2008). Mais ici particulièrement, notre étude va porter sur la laitue à cause de son caractère
festif et très cultivée par les producteurs du site. Malgré les avantages liés aux nouveaux
systèmes d’irrigation, d’autres producteurs continuent d’utiliser la méthode d’irrigation
traditionnelle pour la culture de la laitue. Certes, chaque système d'irrigation présente ses
risques que les producteurs ignorent certainement. Ces systèmes offrent-ils les mêmes niveaux
de rentabilité ? Les coûts liés à l’utilisation de ces systèmes sont-ils identiques à tout point de
vue ? C'est pour répondre à ces préoccupations de la recherche que le présent sujet a été élaboré
et porte sur : analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des
cultures maraîchères sur le périmètre maraîcher de Houéyiho.
Face à cette situation, la question principale que nous nous posons est : quel système
d’irrigation adopter pour obtenir une meilleure rentabilité et dépenser le moins possible ? Et de
cette question générale, découlent les questions spécifiques suivantes :
Quelle est la méthode d’irrigation la moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue?
- déterminer la méthode d’irrigation qui est l’option la moins coûteuse pour l’activité de
production de la laitue.
- H1 : les nouvelles méthodes d’irrigation sont plus rentables que la méthode traditionnelle
dans la culture de la laitue.
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
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- H2 : la méthode d’irrigation par tuyaux flexibles est la moins coûteuse pour l’activité de
production de la laitue.
Rentabilité : étudier la rentabilité d’une opération, d’un produit, ou d’une entreprise c’est
comparer les résultats obtenus sur le plan économique avec les efforts fournis sur le même plan
dans la réalisation de l’opération, dans la vente du produit ou dans la création de l’entreprise.
La rentabilité d’une entreprise est son caractère rentable, c’est-à-dire sa capacité à produire un
bénéfice satisfaisant. C’est la possibilité qu’à l’entreprise de rémunérer de manière adéquate et
permanente les différents facteurs de production tout en assurant sa stabilité financière. Le
dictionnaire économique la définit comme « la capacité » d’un capital investi ou placé à
procurer des revenus exprimés en terme financier. Elle est un outil important qui permet aux
dirigeants de l’entreprise de savoir les éléments d’exploitation sur lesquels des améliorations
sont souhaitables.
Il existe différents types de ratios qui peuvent être utilisés pour apprécier la rentabilité d’une
entreprise. Ainsi, la rentabilité financière exprime le revenu financier (profit, intérêt) d’un
agent alors que la rentabilité économique exprime les avantages ou les gains pour la collectivité
dans son ensemble. En d’autres termes la rentabilité financière est le rapport entre le profit net
et l’actif ; rentabilité économique est le rapport entre l’excédent brut d’exploitation et le capital
fixe ou entre l’excédent net d’exploitation et l’ensemble des actifs non financiers. La rentabilité
économique peut aussi s’intéresser aux externalités induites par l’activité menée. La rentabilité
commerciale quant à elle mesure l’importance de l’activité de l’entreprise par rapport au
résultat qu’elle réalise. Le seuil de rentabilité est par ailleurs une notion importante en matière
de rentabilité. Il est encore appelé point mort ou chiffre d’affaire critique ; c’est le niveau
d’activité que l’entreprise doit atteindre pour ne réaliser ni perte ni gain (Franquet, 1966).
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Maraîchage : dérivé du mot latin mariscus relatif aux lacs et marais, ce terme s’est d’abord
appliqué aux cultures de légumes effectuées dans les marais et a connu des évolutions dans le
temps puis est devenu une branche de l’horticulture orientée vers la culture intensive et
professionnelle des légumes (Habault, 1983). Le maraîchage est une forme d’agriculture
urbaine et péri-urbaine orientée vers la production des légumes pour la vente dans les villes
(Lavoisier, 1977). Le Petit Larousse (2003) signale que le maraîchage est la culture intensive
des légumes et de certains fruits, en plein air ou sous abris. Selon Assogba (2007) cette
définition est plutôt généraliste et ne prend pas en compte les spécificités africaines en général
et béninoises en particulier.
Irrigation : décrit les pratiques qui sont adoptées pour approvisionner en eau une surface où
les cultures sont installées afin de réduire la longueur et la fréquence des périodes au cours
desquelles, l’absence de l’eau dans le sol est le principal facteur limitant de la croissance des
plantes (Ruthenberg, 1980). Selon la FAO, pour satisfaire leurs besoins en eau, les cultures
irrigués bénéficient à la fois de l’apport d’eaux de pluie naturelles plus ou moins fiables et de
celui d’eaux d’irrigation ; elle constitue un outil de gestion efficace contre les aléas des
précipitations. Il existe plusieurs types d'irrigation, mais nous allons nous accentuer sur quatre
types à savoir : irrigation manuelle qui est la méthode traditionnelle. Elle se fait avec les
arrosoirs et/ou les seaux. Elle est réservée aux très petits espaces ; irrigation au tourniquet
qui est une technique qui consiste à reproduire la pluie. Elle est adaptée à toutes les cultures ;
irrigation par tuyau flexible qui est un système donnant la possibilité originellement de
procéder à l'arrosage de plantes. Il se présente sous la forme d'un tuyau flexible en caoutchouc
ou en matériau synthétique dans laquelle l'eau circule depuis le robinet sur lequel il est attaché,
le plus souvent par vissage, jusqu’à l’éventuelle lance terminale, où elle sort sous la forme d’un
jet et l’irrigation par bande qui est un système d'arrosage fait grâce à une pièce souple, plus
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longue que large placée entre les planches pour la distribution de l'eau. Elle nécessite moins de
mains d'œuvre.
Il est apparu assez rapidement que les différentes économies en transition (EET)
postcommunistes ne parcouraient pas toutes la même trajectoire entre l’ECP et des formes
variées d’économie de marché. Les EET n’ont pas toutes appliqué avec la même détermination
politique, ni la même intensité, ni la même cohérence les politiques économiques
recommandées par le consensus de Washington. S’agissant de la démocratie politique, le
contraste est encore plus saisissant entre des pays où l’alternance démocratique est à présent
bien rodée (Pologne, Hongrie, Tchéquie) et nombre de pays de la Communauté des États
indépendants (CEI) et de l’ex-Yougoslavie où la consolidation de la démocratie demeure un
projet plus ou moins lointain.
Une étude comparative est considérée comme étant un outil qui permet d'aider dans les choix
et les prises de décision, en collectant, en analysant et en comparant les informations pour
atteindre le but concerné. En réalité, tout repose sur la finalité voulue, car chaque étude
comparative possède sa propre finalité, ce qui signifie aussi que le degré de difficulté de
collecte d'informations variera aussi. Quoi qu'il en soit, une étude ou, autrement dit, une analyse
comparative permet d'identifier les meilleures pratiques utilisées chez les concurrents ou dans
les autres domaines de travail afin de connaître les améliorations à apporter puis les appliquer.
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L'objectif de cette étude est l'amélioration de l'efficacité et de la rentabilité d'une entreprise, par
exemple, en comparant ses activités ou encore ses produits aux activités ou produits des autres
entreprises ou tout simplement les concurrents. Tout dépend de la base sur laquelle l'entreprise
est comparée. C’est d’ailleurs ce qui est envisagé dans le présent travail.
Selon Pirou (2005), la rentabilité c’est la capacité d’un capital à obtenir un revenu. On
compare le profit obtenu (un flux) au capital engagé (un stock), ce qui permet de calculer un
taux de profit. Pour Beiton et Ali (2001), la rentabilité est un rapport entre les gains et les fonds
engagés. Elle mesure l’aptitude d’une opération économique à produire un flux de revenus
actualisés supérieurs aux dépenses engagées. Elle s’inspire, d’une part, par un taux de
rentabilité économique qui est une évaluation de la rentabilité qui ne tient pas compte de
l’origine des capitaux engagés dans l’opération et d’autre part, par le taux de rentabilité tenant
compte seulement des capitaux propres de l’entreprise.
On ne peut pas parler de la rentabilité sans aborder également la notion du seuil de rentabilité.
En effet, le seuil de la rentabilité est le chiffre d’affaire minimum à partir duquel un produit (ou
une activité d’une entreprise) à coût donné devient rentable, c’est-à-dire qu’il cesse de perdre
de l’argent. Il existe bien entendu autant de seuil de rentabilité que le prix de vente possible
pour la rentabilité de l’entreprise. Le calcul du seuil de rentabilité est donc un élément important
dans la décision de commercialiser ou de continuer la diffusion d’un produit. Le seuil de
rentabilité peut aussi s’exprimer en nombre de jours du chiffre d’affaire ou en quantité produite.
La loi de la valeur est la loi économique de la production des marchandises d'après laquelle
l'échange des marchandises s'opère. La grandeur de la valeur d'une marchandise est déterminée
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
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par le travail nécessaire. Les producteurs qui appliquent pour la première fois une technique
plus avancée, produisent leurs marchandises avec des dépenses inférieures aux dépenses
nécessaires ; ils les vendent cependant à des prix qui prennent en considération les dépenses du
travail. Ce faisant, ils reçoivent un surplus de monnaie et s'enrichissent et deviennent plus
rentables que les autres producteurs. Cela les incite à moderniser leurs entreprises au point de
vue technique. Ce concept ci-dessus a été retenu afin de comparer les systèmes d’irrigation qui
ont des avantages avec moins de dépenses et moins de risques.
Conclusion
Au total, l’objectif général de l’étude est d’analyser la rentabilité financière des technologies
d’irrigation des cultures maraîchères sur le périmètre maraîcher de Houéyiho à Cotonou. Cet
objectif général est décliné en deux objectifs spécifiques : comparer la rentabilité financière
des technologies d’irrigation améliorées à celle de la méthode traditionnelle dans la culture de
la laitue et déterminer la méthode d’irrigation qui est l’option la moins coûteuse pour l’activité
de production de la laitue.
De la problématique posée et des objectifs fixés, nous avons émis deux hypothèses qui seront
testées à savoir : les nouvelles méthodes d’irrigation sont plus rentables que la méthode
traditionnelle dans la culture de la laitue et la méthode d’irrigation par tuyaux flexibles est la
moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue.
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Introduction
Conclusion
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Pour la réalisation de leur travail, ils ont recouru aux méthodes d’enquête, statistique et
d’analyse financière appuyées par les techniques d’observation, de questionnaire,
documentaire et de fréquence. Ainsi, cinquante (50) producteurs ont été retenus et enquêtés sur
la base d’une méthode d’échantillonnage qui est celle des quotas.
Après investigation, traitement et analyse des données, ils avaient abouti au résultat
largement positif à savoir : la production du maïs et d’ananas occupe plus de 60% des
superficies agricoles emblavées dans la commune d’Allada et la rentabilité financière de
l’ananas est meilleure à celle de maïs quel que soit le type de variété d’ananas cultivé. Ce qui
les avait amenés à confirmer leurs hypothèses de départ.
Ce travail bien en étant basé sur l’agriculture ne porte pas sur le maraîchage. Il porte sur la
comparaison de la rentabilité financière de deux spéculations que sont : l’ananas et le maïs.
Biaou (2018) a mené une étude sur « Analyse comparative de la rentabilité économique de
l’exportation de l’ananas frais et de son jus au Bénin » qui a pour objectif de comparer la
rentabilité économique de l’exportation de l’ananas frais et de son jus vers la sous-région.
Pour bien mener ses investigations, il a utilisé les données secondaires, les données
primaires et les méthodes de statistique, accompagnés par les techniques de questionnaire,
documentaire, RCBF, RCBE, CRI, CPNP, CPE. Les données primaires utilisées dans le cadre
de cette étude proviennent des enquêtes effectuées auprès de 365 producteurs, 110
commerçants dont 5 exportateurs d’ananas frais sélectionnés de façon aléatoire.
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Après avoir analysé les données, il a obtenu le résultat suivant : l’exportation de l’ananas
frais et du jus est rentable quelle que soit la zone d’exportation.
Bamba et al.,2017, ont travaillé sur « Analyse comparative des systèmes de production de
coton biologique, conventionnel et transgénique au Burkina-Faso ». Cette recherche vise à
comparer la rentabilité du système coton (coton et cultures de rotation) selon les trois modes
de production (conventionnel, biologique et transgénique). L’étude s’est déroulée au Burkina-
Faso sur un échantillon pris aléatoirement de 180 exploitations dont 60 en système coton
biologique, 60 en système coton transgénique et 60 en système coton conventionnel. Le choix
des producteurs pour chaque système est fait de manière aléatoire.
Après investigations, traitement y compris le calcul des coûts variables et marge brute et
analyse des données grâce aux logiciels Excel et Xlstat version 2007, il ressort que quel que
soit le mode de production, la culture du coton est financièrement rentable mais le coton
biologique se comporte relativement bien sur le plan financier face aux chocs externes, en
l’occurrence les fluctuations du marché international du coton et des intrants chimiques. Par
conséquent, la production du coton biologique apparaît comme une option viable sur le plan
socioéconomique et pourrait être considérée comme une opportunité dans la lutte pour
l’éradication de la pauvreté dans le contexte particulier de changement climatique.
Cette étude bien qu’en comparant la rentabilité financière des systèmes de production est
basée sur celui du coton.
Pour la réalisation de leur travail, ils ont recouru aux méthodes d’enquête, statistique,
d’analyse financière, économique et de la Matrice d’Analyse des Politiques (MAP) appuyées
par les techniques d’observation, de questionnaire et de documentaire. Ainsi, 89 producteurs
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
ont été retenus et enquêtés dont 59 producteurs de tomate et 30 producteurs de chou sur la base
d’un échantillonnage.
Après investigation, traitement et analyse des données faits grâce au logiciel SPSS 16 et
Excel 2007, ils avaient abouti aux résultats suivants :
- La troisième hypothèse suppose que les subventions des principaux intrants affectent
positivement la rentabilité des systèmes de production de tomate et de chou, mais l’analyse des
coefficients de protection a montré que les maraîchers producteurs de tomate sont taxés, malgré
les subventions qu’ils reçoivent indirectement sur l’engrais et l’insecticide. Seuls les systèmes
utilisant le mode d’irrigation motorisé sont subventionnés mais cette dernière n’est pas liée à
la politique de l’Etat, elle est due à l’achat de produit pétrolier à prix bas sur le marché noir.
Cette n’est donc pas vérifiée pour les deux cultures au Sud-Bénin.
Cette thèse étant lié au sujet de recherche a pris en compte les technologies de production,
elle n’a pas spécifié. C’est-à-dire qu’elle n’a parlé des systèmes d’irrigation spécialement et
elle s’est intéressée à la tomate et au chou.
Houngue et Kindomihou (2015) ont fait une étude sur « Evaluation des systèmes de
production maraîchère du Sud-Bénin : caractéristiques et typologie opérationnelle pour
l’amélioration de l’irrigation sur le périmètre de Houéyiho à Cotonou ». Cette étude a été initiée
en vue de : relever les caractéristiques majeures des systèmes de production maraîchère du
Sud-Bénin ; dégager les différents types d’exploitation maraîchère ; analyser les différentes
adaptations développées et préconiser des solutions concertées au rehaussement de
l’importance économique et sociale du maraîchage.
Pour bien mener ses investigations, ils ont utilisé les données primaires et les méthodes de
statistique, accompagnées des techniques de questionnaire et documentaire. Les données
primaires utilisées dans le cadre de cette étude proviennent des enquêtes effectuées auprès de
150 individus échantillonnés suivant le principe de représentativité et selon la taille de
l’exploitation, les spéculations pratiquées, les types d’exploitant, les catégories
socioprofessionnelles et le sexe.
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Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
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Cette recherche s’est plus accentuée sur les méthodes d’irrigation des cultures maraîchères
sur le périmètre maraîcher de Houéyiho à Cotonou mais a parlé de l’amélioration de ces
systèmes d’irrigation en vue d’une bonne rentabilité. Elle n’a pas comparé la rentabilité de ces
modes d’irrigation pour une spéculation donnée.
En ce qui concerne ce travail, la population cible est bien définie et est basée sur les maraîchers
de la coopérative Semèvo du périmètre maraîcher de Houeyiho à Cotonou. Ce site est le plus
important de Cotonou avec une superficie de 15 hectares, soit 44,84% de la superficie totale
exploitée par les maraichers de Cotonou. Le nombre d’exploitants représente 58,9% de
l’effectif total des maraichers de Cotonou (Agbossou et al, 2003). Il abrite cinq coopératives
dont Semèvo qui regroupe plus de maraîchers (75 producteurs) ayant chacun leur superficie.
Tous ces maraîchers cultivent la laitue et utilisent différentes méthodes d’irrigation.
Kelly AHOUGBE 17
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Ainsi, compte tenu de la taille de la population cible, du temps dont nous disposons pour
cette étude et de nos moyens, nous avons constitué des échantillons par rapport à chaque
catégorie d’acteurs à enquêter. Ces derniers représentent 41,33% de l’effectif total, soit un
total de 31 personnes à enquêter.
Maraîchers
utilisant
33 42,42 14 Sondage avec cotas
l’irrigation
manuelle
Maraîchers
utilisant
15 46 ;66 7 Sondage avec cotas
l’irrigation au
tourniquet
Maraîchers
utilisant
17 41,17 7 Sondage avec cotas
l’irrigation par
tuyau flexible
Maraîchers
utilisant
10 30 3 Sondage avec cotas
l’irrigation par
bande
Source : Nos propres investigations (2021)
Kelly AHOUGBE 18
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
- Les coûts des intrants (semence, herbicide, insecticide, fiente des volailles, compost, NPK,
urée)
Ces coûts ont été évalués en tenant compte des quantités réelles appliquées et de leur prix de
cession aux maraîchers.
Ce coût tient compte de toutes les opérations culturales (labour, planage, pépinière, repiquage,
traitement phytosanitaire, amendement, désherbage).
Ces coûts tiennent compte des coûts des arrosoirs, de la motopompe, des coûts des différents
systèmes et l’amortissement.
- La recette totale
Elle représente le chiffre d’affaire totale de tous les revenus reçus de la vente des planches de
laitue.
- Le revenu brut
Il correspond à l’intégralité des sommes perçues par le maraîcher avant toute déduction de
cotisations et contribution obligatoires.
- Le revenu net
Il correspond à l’intégralité des sommes perçues par le maraîcher avec toute déduction de
cotisations et contribution obligatoires.
- Le bénéfice brut
Il correspond à l’intégralité des sommes perçues par le maraîcher avant toute déduction de
cotisations et contribution obligatoires.
- le coût variable
Kelly AHOUGBE 19
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
- la recherche documentaire
- le questionnaire d’enquête
Les questions fermées : elles sont celles où l’on demande au sujet d’opérer un choix parmi les
réponses qui lui sont proposées par l’enquêteur.
Kelly AHOUGBE 20
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Les questions ouvertes : ce sont celles où le sujet jouit de la liberté de répondre à la question
comme il veut ou encore de formuler librement une réponse à la question posée.
Les questions semi-fermées et/ou ouvertes : ce sont celles où les réponses sont prévues comme
dans une question fermée mais tout en laissant au sujet la possibilité de donner les réponses en
plus de celles qui lui sont proposées.
Dans le présent travail, nous trouvons parmi les items des questions fermées, des questions
ouvertes et des questions semi-fermées et/ou ouvertes. Pour parvenir aux résultats escomptés,
le questionnaire est subdivisé en neuf grandes parties. De ce fait, les thèmes eux-mêmes se
présentent comme suit :
A- Identification du maraîcher
B- Information sur la semence
C- Dépenses d’exploitation autres que celles liées à l’irrigation
D- Dépenses liées à l’irrigation
E- Information sur l’activité phytosanitaire (pesticide)
F- Information sur l’amendement des cultures et l’entretient des planches
G- Durée de cycle de vie
H- Information sur la vente
I- Information sur les matériels de travail et sur l’allocation de la terre
Indice de rentabilité
CV Ratio A/C =RB/CV
Indices de CF MB = RB – CV
coûts et de
revenus CT RN = MN = MB – CF = RB – CT
RB= PB
Source : Nos propres investigations (2021)
Les coûts variables représentent le coût des intrants et de la main d’œuvre et les coûts totaux
constituent les coûts variables et les coûts fixes.
Kelly AHOUGBE 21
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Pour tester l’écart entre les ratios des méthodes d’irrigation, nous avons utilisé le test de
student. Ainsi, le test de student est un test populaire servant à mesurer les différences entre
les moyennes de deux groupes ou d’un groupe par rapport à une valeur standard. Il est basé
sur une loi de probabilité appelée loi de student. L’exécution de ce test sert à comprendre si
les différences sont statistiquement significatives c’est-à-dire si elles ne sont pas le fruit du
hasard. Les hypothèses émises lors de ce test sont :
Il existe de différence significative entre les deux répartitions lorsque la p-value associée à ce
test est inférieure au seuil conventionnel de 5% (p-value <0,05). Ce test a été fait grâce au
logiciel Excel 2019.
- Pour la détermination de la méthode d’irrigation qui est l’option la moins coûteuse pour
l’activité production de la laitue, nous allons procéder par l’analyse marginale en calculant
les indices suivants : bénéfice brut marginal et le coût variable marginal.
Pour vérifier la première hypothèse qui stipule que « Les nouvelles méthodes d’irrigation
sont plus rentables que la méthode traditionnelle dans la culture de la laitue », notre démarche
consistera à déterminer le revenu brut, les différents éléments qui permettront de calculer les
coûts, la marge brute, la marge nette et le ratio avantage coût. L’ensemble des indices sera
consigné dans un compte d’exploitation.
Si le ratio A/C des quatre méthodes d’irrigation est supérieur à 1 alors ces quatre
méthodes d’irrigation sont financièrement rentables dans la culture de la laitue de
la laitue. L’hypothèse 1 est confirmée si le ratio A/C de chaque nouvelle méthode
d’irrigation est supérieur à celui de la méthode traditionnelle.
Pour vérifier la deuxième hypothèse qui stipule que «la méthode d’irrigation par tuyaux
flexibles qui est l’option la moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue », notre
démarche consistera à calculer le bénéfice brut marginal et le coût variable marginal qui
Kelly AHOUGBE 22
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Conclusion
En somme, plusieurs travaux empiriques ont été menés sur l’analyse comparée de la
rentabilité et l’analyse marginale. Après avoir fait l’état des lieux de ces différents travaux,
un mode d’échantillonnage est utilisé pour arriver à des conclusions générales pouvant être
valables à l’ensemble des individus composant notre population choisie. Pour bien recueillir
des informations fiables et pertinentes nous avons utilisé quelques outils de collecte. Notre
principal outil d’analyse est l’établissement des indicateurs d’une analyse comparée de la
rentabilité et d’une analyse marginale.
Kelly AHOUGBE 23
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Introduction
3-2- Détermination par l’analyse marginale de la méthode d’irrigation qui est l’option la moins
coûteuse pour l’activité de production de la laitue
Conclusion
Kelly AHOUGBE 24
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Pour un cycle moyen (58 jours) de production d’une planche de la laitue, les maraîchers
effectuent des dépenses liées à l’irrigation en fonction de chaque méthode d’irrigation. Ainsi,
ceux qui utilisent la méthode manuelle dépensent 1090,12 FCFA tandis que ceux qui utilisent
le système de tourniquet, le système de tuyaux flexibles et la bande dépensent respectivement
807,66 FCFA, 868,17 FCFA et 852,3 FCFA (Tableau 3). On constate que ceux qui utilisent
Kelly AHOUGBE 25
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
les nouvelles méthodes d’irrigation dépensent moins pour l’irrigation que ceux qui utilisent la
méthode traditionnelle (méthode manuelle).
Tableau 4:Coût moyen des dépenses liées à la confection d’une planche de laitue, des intrants,
de la semence, des matériels de travail et autres en FCFA
Kelly AHOUGBE 26
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
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marché local pour la plupart et ont une durée de vie allant de un à cinq ans. Ils ont leur coût
d’amortissement qui constituent des charges fixes.
Nombre de Coût de
Durée
fois l'amortissement
Méthodes moyenne du
d'irrigation en FCFA par
d'irrigation système en
dans un jour par
année
cycle en jour planche
Source : Nos propres investigations faites à base des données de l’enquête 2021
Les équipements de chaque méthode d’irrigation ont une durée de vie de un à cinq ans et
sont installés grâce à des matériaux acquis dans le marché local. Ils constituent donc des
immobilisations pour les maraîchers donc leurs annuités seront considérées comme des charges
fixes.
Coût moyen
Coût moyen d'une
Méthodes d'une planche planche en
d'irrigation en période de période de
mévente en vente en
FCFA FCFA
Source : Nos propres investigations faites à base des données de l’enquête 2021
Kelly AHOUGBE 27
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
On a constaté qu’il n’y a pas un prix fixe de vente d’une planche de laitue et que la vente
d’une planche de laitue ne connaît aucune intervention gouvernementale. Ainsi le prix de vente
d’une planche de laitue se négocie entre les maraîchers et les acheteurs. Ce prix varie en
fonction de la méthode d’irrigation.
Valeur de laitue
Tuyaux
Libellé Unité Manuelle Tourniquet Bande
Flexible
Planche 1 1 1 1
Rendement (1)
Prix de vente
FCFA/Planche 2987,9 3071,42 3221,43 3133,33
(2)
Production
FCFA/Planche 2987,9 3071,42 3221,43 3133,33
brut (3=1*2)
Coût total des
dépenses et FCFA/Planche 946,41 946,41 946,41 946,41
autres (4)
Coût total de
main d’œuvre
FCFA/Planche 1090,12 807,66 868,17 852,17
d’irrigation
(5)
Pour mieux appréhender les différents coûts consentis dans la production d’une planche de
laitue et apporter des données chiffrées sur la rentabilité des différentes méthodes d’irrigation,
un compte d’exploitation a été conçu sur la base des informations collectées auprès des
maraîchers qui est présenté dans le Tableau 7. Il ressort de ce compte d’exploitation que les
maraîchers qui cultivent la laitue et utilisent la méthode d’irrigation manuelle, l’irrigation au
tourniquet, l’irrigation par tuyaux flexibles et l’irrigation par bande supportent respectivement
une charge moyenne de 2054,2 FCFA/Planche ; 1840,98 FCFA/Planche ; 1949,23
Kelly AHOUGBE 28
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
FCFA/Planche et 1844,18 FCFA/Planche au cours d’un cycle de laitue. Ces charges sont liées
au coût total de main d’œuvre et autres, au coût des dépenses et à l’amortissement. Aussi la
production de la laitue dans un cycle génère une marge brute et dégage une marge nette positive
en fonction de la méthode d’irrigation et le ratio avantage/coût varie d’une méthode d’irrigation
à une autre. Ainsi, les ratios avantage/coût de chaque méthode d’irrigation dans la culture de
la laitue sont supérieurs à 1 quel que soit la méthode d’irrigation utilisée, ce qui montre que
toutes les quatre méthodes d’irrigation sont rentables. De plus, on constate que les ratios
avantage/coût du système d’irrigation au tourniquet, du système d’irrigation par tuyaux flexible
et su système d’irrigation par bande sont respectivement 1,75 ; 1,77 et 1,74 sont chacun
supérieurs à celui du système d’irrigation manuelle qui est 1,46. Alors, les nouvelles méthodes
d’irrigation sont plus rentables que la méthode traditionnelle .
Pour s’assurer que les différences constatées entre les ratios avantage/coût calculés ne sont
pas des fruits du hasard, nous faisons le test de Student pour vérifier la significativité statistique
de la différence constatée. Le seuil de rentabilité retenu est de 5%.
Par conséquent les nouvelles méthodes d’irrigation sont plus rentables que la méthode
traditionnelle dans la culture de la laitue. D’où l’hypothèse 1 est confirmée.
3-2- Détermination par l’analyse marginale de la méthode d’irrigation qui est l’option
la moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue
Dans cette partie, la vérification des résultats de l’hypothèse selon laquelle « la méthode
d’irrigation par tuyaux flexibles est l’option la moins coûteuse pour l’activité de production de
la laitue » a été faite à travers la courbe des bénéfices bruts, l’analyse de dominance et le calcul
du taux marginal de rémunération.
Kelly AHOUGBE 29
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maraîcher de Houéyiho à Cotonou
1600
Tuyaux flexible
1400
Bande
Tourniquet
1200
Bénéfice brut (FCFA/Planche)
1000
Manuelle
800
600
400
200
0
0
0 500 1000 1500 2000 2500
Coût variable (FCFA/Planche)
Kelly AHOUGBE 30
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Sur la figure, nous avons représenté les quatre méthodes d’irrigation par des points dont les
ordonnées et les abscisses représentent respectivement les bénéfices bruts et les coûts variables.
Chaque méthode d’irrigation est inscrite près de son correspondant.
La situation relative de ces points montre qu’à l’évidence que la méthode d’irrigation
manuelle ne serait choisie par un maraîcher. En reliant par une ligne pleine les points
représentatifs des méthodes d’irrigation, nous obtenons la courbe des bénéfices bruts.
Ainsi, nous observons que cette courbe des bénéfices bruts croît rapidement et après un
sommet (1406,85 ; 1814,58) commence à décroître lentement jusqu’à décroître définitivement.
La forme de cette courbe traduit la diminution rapide des accroissements de bénéfices bruts au
fur et à mesure que les coûts variables augmentent. Cette courbe montre également de façon
claire que par rapport au point (1406,85 ; 1814,58) maximisant les bénéfices bruts, nous
pouvons réduire considérablement les coûts variables, en se consentant qu’une légère réduction
des bénéfices bruts. Ce sont là des observations classiques que l’on peut faire non seulement
pour les méthodes d’irrigation, mais aussi pour tous facteurs de production. On peut alors dire
que la méthode dominée est la méthode manuelle.
Ainsi pour savoir si une technologie d’irrigation est dominante ou non, nous avons rangé dans
le tableau 9 ci-dessous les bénéfices bruts de chaque méthode d’irrigation dans l’ordre
décroissant avec leurs coûts variables associés. Ces bénéfices bruts et coûts variables sont
obtenus grâce au compte d’exploitation fait pour la vérification de la première hypothèse.
Quand on constate que le coût variable d’une méthode d’irrigation suit l’ordre contraire alors
cette méthode d’irrigation est dite dominée. Dans notre cas ici, c’est la méthode manuelle qui
est dominée. Et devant les méthodes dominantes, c’est mis ‘’D’’ pour dire ‘’Dominante’’ et
‘’d’’ pour dire ‘’dominée’’.
Kelly AHOUGBE 31
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Source : Nos propres investigations faites à base des données de l’enquête 2021
D = Dominante ; d= dominée
On constate que nous retrouvons lors du passage du système d’irrigation par tuyaux flexibles
au système d’irrigation par bande un coût marginal de 16 FCFA, un bénéfice brut de 72,24
FCFA et un taux marginal de 451,5% ; nous retrouvons lors du passage du système d’irrigation
par bande au système d’irrigation au tourniquet un coût marginal de 44,51 FCFA, un bénéfice
brut de 17,26 FCFA et un taux marginal de 38,78%.
Kelly AHOUGBE 32
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Conclusion
En prélude à l’étude, deux hypothèses ont été émises et cette partie à permis de les vérifier.
La première hypothèse : « les nouvelles méthodes d’irrigation sont plus rentables que la
méthode traditionnelle dans la culture de la laitue », après analyse des résultats issus des
estimations a été validée. De même, la seconde hypothèse : « la méthode d’irrigation par tuyaux
flexibles est l’option la moins coûteuse pour l’activité de production de la laitue » a également
été validée.
Kelly AHOUGBE 33
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Kelly AHOUGBE 34
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Pour cela, il a été réalisé une analyse comparée de la rentabilité financière et une analyse
marginale des méthodes d’irrigation grâce aux indices permettant de faire ces analyses. Les
résultats obtenus sont largement positifs permettant dans ce sens, la vérification de toutes les
hypothèses formulées au départ. Il dès lors possible, à partir de cette étude ou recherche
scientifique d’affirmer que les nouvelles méthodes d’irrigation peuvent être adaptées par les
maraîchers et surtout la méthode d’irrigation par tuyau flexible.
a-Suggestions
Cette étude ayant montré que les nouvelles méthodes d’irrigation sont plus rentables que la
méthode manuelle laisse par les résultats obtenus plusieurs suggestions parmi lesquelles, il
s’agira pour l’Etat de :
- sensibiliser davantage les maraîchers sur les bienfaits des nouvelles méthodes
d’irrigation en envoyant des professionnels du secteur agricole pour des expérimentations
comparatives afin de motiver les maraîchers ;
- subventionner les maraîchers n’ayant pas les moyens d’installer les nouvelles méthodes
d’irrigation ;
- mettre en place une politique de publicité médiatisée des nouveaux systèmes d’irrigation
rentables.
Kelly AHOUGBE 35
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Cette étude sur « Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation
des cultures maraîchères : cas du périmètre maraîcher de Houéyiho à Cotonou » nous a permis
de constater que les technologies améliorées d’irrigation présentent beaucoup d’avantages et
peuvent être intégrées par la majorité des maraîchers.
Cette dernière malgré tout l’intérêt qu’elle porte est bien loin d’être parfaite et comporte
quelques insuffisances. En ouvrant ainsi la voie aux critiques et suggestions utiles pour son
perfectionnement, nous achevons en suggérant à tout chercheur voulant travailler dans le même
sens de prendre en compte les variables dont nous n’avons pas fait cas dans cette étude et
semblent avoir d’impact et de faire aussi une analyse de dominance stochastique des méthodes
d’irrigation.
Kelly AHOUGBE 36
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
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Kelly AHOUGBE 39
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Annexes
1- Fiche d’enquête
A-Identification du maraîcher
A-1-Nom du maraîcher
A-2-Prénoms du maraîcher
A-3-Sexe du maraîcher
Masculin
Féminin
A-4-Age du maraîcher
Kelly AHOUGBE A
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A-7-Numéro du maraîcher
Enveloppe
Sachet
Autre
B-1.1-Autre (à préciser)
Sachet
B-2-A- Quel est le prix d'un sachet ?
Enveloppe
B-2-B- Quel est le prix d'une enveloppe ?
Autre contenant
B-2-C- Quel est le prix de ce contenant ?
Kelly AHOUGBE B
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Manuelle
Tourniquet
Tuyau flexible
Bande
Irrigation manuelle
D1-1-De combien d'arrosoirs disposez-vous ?
Kelly AHOUGBE C
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D-1-7-Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'utilisation de cette méthode
d'irrigation ?
Irrigation au tourniquet
D-2-1-Quel est le coût de la motopompe ?
Kelly AHOUGBE D
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D-2-10-Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'utilisation de cette méthode
d'irrigation ?
Kelly AHOUGBE E
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D-3-10-Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'utilisation de cette méthode
d'irrigation ?
D-3-11-Quelle est la durée d'utilisation du système de tuyau flexible avant son remplacement?
Kelly AHOUGBE F
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D-4-10-Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'utilisation de cette méthode
d'irrigation ?
E-2-Insecticide
Insecticide organique
E-2-1-a-Quelle est la quantité utilisée ?
Insecticide minérale
E-2-1-c-Quelle est la quantité utilisée ?
Kelly AHOUGBE G
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Compost
Autre
Si autres, précisez
Sac
Sachet
Compost
F-1-1-2-b- Quel est le contenant du type de fumure organique ?
Kelly AHOUGBE H
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Sac
Sachet
Autre
F-1-1-2-c Quel est le contenant du type de fumure organique pour ?
Sac
Sachet
F-1-2-Fumure minérale
F-1-2-1- Quel type de fumure minérale utilisez-vous ?
NPK
Urée
Autre
Si autre, précisez
NPK
F-1-2-2-a-Quel est le contenant du type de fumure minérale ?
Sac
Kelly AHOUGBE I
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
Sachet
Urée
F-1-2-2-b-Quel est le contenant du type de fumure minérale ?
Sac
Sachet
Autre
F-1-2-2-c-Quel est le contenant du type de fumure minérale ?
Sac
Sachet
Kelly AHOUGBE J
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
F-2-Désherbage
F-2-1-Quel est le coût du désherbage par planche ?
Kelly AHOUGBE K
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
1,7
1,5
1,42
1,87
1,91
1,13
1,09
1,12
Manuelle
1,28
1,45
1,69
1,38
1,81
1,08
1,05
1,84
1,7
Tourniquet 1,89
1,87
1,91
1,97
1,18
Tuyaux flexible
1,74
Kelly AHOUGBE L
Analyse comparée de la rentabilité financière des technologies d’irrigation des cultures maraîchères : cas du périmètre
maraîcher de Houéyiho à Cotonou
1,81
1,97
1,88
1,96
1,83
1,69
Bande 1,82
1,7
Test de student
Entre M1 et M2 Entre M1 et M3 Entre M1 et M4
p-value 0,019581074 0,008347906 0,004262426
Kelly AHOUGBE M
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AVERTISSEMENT .................................................................................................................. II
DEDICACE ............................................................................................................................. III
IN MEMORIUM ..................................................................................................................... III
REMERCIEMENTS ................................................................................................................IV
RESUME .................................................................................................................................. V
ABSTRACT.............................................................................................................................. V
SOMMAIRE ............................................................................................................................VI
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES .................................................................. VII
LISTES DES TABLEAUX .................................................................................................. VIII
Introduction générale ................................................................................................................. 2
Chapitre 1 : Problématique et conception théorique .................................................................. 5
Introduction ............................................................................................................................ 5
1-1- Problématique.............................................................................................................. 5
1-1-1-Question de recherche .............................................................................................. 5
1-1-2-Objectifs et hypothèses de recherche........................................................................ 7
1-1-2-1- Objectifs de recherche ...................................................................................... 7
1-1-2-2- Hypothèses de recherche .................................................................................. 7
1-2- Conception théorique ...................................................................................................... 8
1-2-1-Clarification des concepts ......................................................................................... 8
1-2-2-Contribution des travaux théoriques ....................................................................... 10
Conclusion............................................................................................................................ 12
Chapitre 2 : Contribution empirique et méthodologie de l’étude ............................................ 13
Introduction .......................................................................................................................... 13
2-1- Contribution empirique de l’étude ................................................................................ 14
2-1-1-Travaux liés à l’analyse comparée de la rentabilité ................................................ 14
2-1-2- Travaux liés au sujet de recherche ......................................................................... 15
2-2- Méthodologie de l’étude ............................................................................................... 17
2-2-1- Population cible et méthode d’échantillonnage ..................................................... 17
2-2-1-1- Population cible .............................................................................................. 17
2-2-1-2- Méthode d’échantillonnage ............................................................................ 17
2-2-2- Description des variables et outils de collecte ....................................................... 18
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