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la collecte d'envois multiples (groupage) de moins de 3 tonnes groupés sur des quais pour
constituer des chargements complets aptes à remplir des véhicules de transport pour dégroupage au
quai du centre réceptionnaire et livraison au domicile du destinataire » NAF
La limite des trois tonnes trouve son origine dans la Tarification Routière Obligatoire (TRO) ; On peut
penser que l'origine même de cette référence pondérale est à chercher dans un barème de
tarification que la SNCF appliquait alors aux groupeurs, et avant elle les diverses compagnies
ferroviaires, en référence à des contraintes techniques et à des options commerciales. Il existait en
fait deux limites pondérales dans l'acception 41 ferroviaire des envois de détail, associée à des
tarifications spécifiques. Selon les catégories des produits, elles se situaient à 3 ou à 5 tonnes. C'est
donc la première limite qui a été retenue par le législateur et finalement adoptée comme référence
unique par l'ensemble de la profession, sans que nous puissions en motiver le choix
décomposition :
Dans le transport du messagerie en peut distinguer entre 4 types ; par apport a le point et le délais
de livraison :
• Pour n =3, soit pour des envois supérieurs à 3t, le marché du lot complet
On retrouve ces cinq opérations élémentaires dans la seconde extension de la définition de l’activité
de messagerie par l’INSEE :
• « …groupés sur des quais pour constituer… » : à leur arrivée dans le centre expéditeur, les
marchandises sont déchargées, triées et groupées sur des quais avec des marchandises à destination
des mêmes centres réceptionnaires ; 48
• « …des chargements complets aptes à remplir des véhicules de transport… » : les marchandises
sont alors chargées dans les véhicules effectuant les tractions entre les centres expéditeurs et les
centres réceptionnaires ;
• « …pour dégroupage au quai du centre réceptionnaire et… » : elles y sont déchargées, dégroupées
et triées ;
• …livraison au domicile du destinataire » : avant d’être livrées aux domiciles ou établissements des
destinataires.
C’est par exemple le cas des centres de distribution des grandes enseignes de vente à distance, qui
sont capable de « nourrir » quotidiennement les réseaux de leurs différents prestataires de
messagerie avec un grand nombre de colis. Dans ce cas, ces colis seront amenés dans les agences des
messagers sous forme de lot complet par l’opérateur de messagerie ou l’expéditeur (on parle alors
d’« injection directe »).
Certains envois de colis peuvent ne pas faire l’objet de ruptures de charge et de passages à quai,
pour des questions de distance d’une part, de délais d’autre part . Les coursiers traitent des envois
urgents, à l’échelle locale (au service par exemple des activités administratives, juridiques ou
financières) voire régionale, nationale et continentale (au service par exemple de l’industrie
manufacturière). S’il peut y avoir groupage dans la course (un envoi de colis d’un quartier à l’autre
d’une même unité urbaine peut éventuellement être mutualisé avec un envoi d’enveloppe en
provenance et à destination des mêmes quartiers), l’objectif recherché n’est pas la maximisation des
capacités de chargement des véhicules mais la livraison dans des délais cours compte tenu de la
distance entre origine et destination.