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Ingrédients « Ottolenghi »
Remerciements
Ottolenghi
Il y a aussi d’autres façons de penser. Esme, qui a supervisé les tests qui ont
servi aux recettes de ce livre, préfère avoir les deux mains dans son jardin le
week-end plutôt que de s’affairer dans la cuisine. Son idée de la cuisine
simple : mettre un plat au four le samedi matin et le laisser mijoter, pour le
déguster quatre ou cinq heures plus tard. Pour sa part, Tara, qui a supervisé
l’écriture du livre, ne peut pas vraiment se relaxer tant que le repas du
lendemain n’est pas prêt la veille. Les sauces sont au réfrigérateur, les
ragoûts sont au congélateur, et les légumes sont blanchis ou rôtis.
Quelle que soit notre approche, tout semble facile et naturel lorsque les
amis et la famille viennent manger à nos tables respectives. C’est parce que
nous avons trouvé la manière qui nous convient pour rendre la cuisine
simple, relaxante et, donc, amusante. Cette idée – qu’il y a plus d’une façon
de cuisiner et que chacun a sa propre conception de la simplicité – est au
cœur de SIMPLE.
Moindre effort
Les cuisiniers paresseux optent pour des repas nécessitant peu d’attention,
ce qui leur permet de vaquer à d’autres occupations. Des exemples ? Les
ragoûts qui mijotent sur la cuisinière pendant que vous êtes dans le jardin,
le céleri-rave entier que vous laissez rôtir au four pendant des heures, les
cuisses de poulet qui ont mariné toute la nuit et qu’il suffit de transférer
dans un plat de cuisson et de laisser cuire au four. Tout le boulot – donner
de la saveur aux aliments – a été fait à l’avance, et il ne reste qu’à la chaleur
et au temps à faire leur part.
Cette catégorie de recettes inclut aussi celles qui se réalisent dans une seule
casserole ou sur une plaque : peu de vaisselle, grande facilité, beaucoup de
saveurs. Il peut s’agir de légumes relevés par un ou deux ingrédients – des
carottes à la harissa, par exemple, ou des champignons et des châtaignes au
zaatar –, déposés sur une plaque et simplement rôtis.
Prendre de l’avance
Chez Ottolenghi, tout est une question de fraîcheur. Les fines herbes ne
traînent pas après avoir été ciselées, les verdures ne baignent pas dans leur
vinaigrette pendant des heures, et beaucoup de produits de boulangerie sont
consommés peu de temps après leur sortie du four. Cependant, il y a toutes
sortes de façons de prendre de l’avance sans faire de compromis sur la
fraîcheur. Ainsi, il est possible de préparer plusieurs éléments un jour ou
deux à l’avance et de les conserver au frigo, prêts à être réchauffés ou
ramenés à la température ambiante avant de servir, comme les tartinades,
sauces, trempettes et vinaigrettes. Le congélateur est également votre ami.
En général, il est aussi facile de doubler la quantité d’une sauce pour pâtes
ou d’un ragoût que d’en faire la portion indiquée. De cette façon, vous
pouvez en congeler la moitié, avoir votre prochain repas prêt à servir, et
vous laisser envahir sans gêne par l’autosatisfaction.
Ce qui est génial avec les plats faits à l’avance, c’est que vous pouvez
profiter davantage du moment. Passer du temps avec des amis et de la
famille est aussi important que la nourriture que vous mangez, et le plaisir
de réaliser un repas devrait être égal à celui de le planifier.
Libérer le garde-manger
Ce que les gens ont dans leur garde-manger dépend évidemment de ce
qu’ils aiment cuisiner et manger. Le fait que mes armoires contiennent
toujours un pot de tahini, du thé vert et du chocolat noir ne signifie pas, j’en
suis conscient, que c’est le cas pour tous.
Huile d’olive
Beurre non salé
Farine tout usage
Œufs (gros)
Ail
Oignons
Citrons
Yogourt grec
Parmesan (ou pecorino)
Herbes
Pâtes sèches
Riz
Légumineuses en conserve (lentilles, pois chiches, haricots de Lima)
Thon et anchois en boîte
Sel et poivre
Sumac
Zaatar
Piment d’Urfa en flocons
Cardamome moulue
Mélasse de grenade
Harissa à la rose
Tahini
Épines-vinettes
Ail noir
Citron confit
Pour en savoir plus sur ce qui rend ces ingrédients indispensables et savoir
où trouver ceux de meilleure qualité, voir ici.
Ce que vous avez dans votre garde-manger et au frigo varie, bien sûr, en
fonction de la saison. Un plat de champignons et de châtaignes rôtis (voir
recette ici) se prépare plus facilement dans la période des fêtes que le reste
de l’année.
Les recettes comprenant des aliments de base sont également conçues pour
être polyvalentes. Ma vinaigrette « vide-frigo » (voir recette ici), par
exemple, contient les fines herbes dont je disposais quand j’ai créé la
recette, mais elle fonctionnera aussi bien sans l’estragon et avec un peu plus
de basilic, si c’est ce que vous avez. Le « gâteau frigo » au chocolat (voir
recette ici) est un dessert qui permet merveilleusement les substitutions :
j’ai suggéré les fruits séchés, le chocolat et l’alcool que j’aime ajouter au
mélange, mais servez-vous de ce que vous avez dans vos armoires. Il y a
quelque chose de particulièrement satisfaisant à préparer un repas à partir
de ce qu’on a déjà.
Express
Une fois vos ingrédients à votre disposition, votre couteau aiguisé, le four
allumé et les comptoirs dégagés, ces recettes prendront moins de 30
minutes à préparer. Les plats de nouilles et de pâtes se démarquent par leur
temps de cuisson court, tout comme le poisson, qui est souvent rapide à
cuisiner. La viande aussi peut cuire rapidement, surtout quand elle prend la
forme de galettes d’agneau ou de schnitzels de poulet, qui nécessitent très
peu de temps dans la poêle. Les recettes de légumes crus sont également
presque toujours rapides à préparer, comme celles pour le brunch, et c’est
bien ce qu’on désire quand on cuisine le matin.
Les recettes « express » sont celles que je fais pour le souper la semaine et
que je cuisine pour mes amis au brunch du week-end. Ce sont des plats
qu’on peut réaliser si rapidement et si facilement que, parfois, je finis par en
cuisiner cinq ou six à la fois, de sorte que le repas que j’avais prévu simple
se transforme, par inadvertance, en un grand festin.
Lorsqu’une recette peut être faite à l’avance (en tout ou en partie), nous
indiquons toujours combien de temps environ elle peut l’être : jusqu’à 6
heures, jusqu’à 2 jours, jusqu’à une semaine et ainsi de suite. Différents
éléments peuvent cependant affecter la durée de vie d’un plat – combien de
temps il a été gardé hors du réfrigérateur, à quel point la température
ambiante de la cuisine est élevée, etc. – ; il faut donc se fier à son jugement
pour savoir si le plat est propre à la consommation. Lorsqu’il est indiqué de
conserver un plat ou un de ses composants au réfrigérateur, mieux vaut le
ramener à la température ambiante (ou le réchauffer) avant de le manger,
plutôt que de le servir froid.
Toutes les recettes ont été testées dans un four à convection. Toutefois, pour
plus de commodité, la température requise pour un four standard est aussi
indiquée. Nous recommandons également l’utilisation d’un thermomètre à
four puisque les températures peuvent varier d’une cuisinière à l’autre.
Œufs braisés aux poireaux et au zaatar
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif,
chauffer le beurre et 15 ml (1 c. à soupe) de l’huile. Lorsque le beurre
commence à mousser, ajouter les poireaux et 2,5 ml (½ c. à thé) de sel, et
poivrer généreusement. Faire revenir, en remuant souvent, 3 minutes ou
jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajouter le cumin, les citrons et le bouillon.
Faire bouillir à gros bouillons de 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce que presque
tout le bouillon se soit évaporé. Ajouter les épinards et cuire en soulevant la
masse 1 minute ou jusqu’à ce qu’ils tombent. Réduire à feu moyen.
J’aime déguster ces omelettes au brunch ou comme souper rapide, avec une
salade de tomates et d’avocats bien fraîche. Vous pouvez faire caraméliser
les oignons deux jours à l’avance et les conserver au réfrigérateur ; il vaut
donc la peine de doubler les quantités. Ajoutezen une cuillerée à des œufs
brouillés ou à une salade de couscous, par exemple. Préparez le mélange
d’œufs la veille si vous le souhaitez et laissez-le reposer au frigo. Tout sera
alors prêt à être versé dans la poêle.
4 portions
85 ml (env. ⅓ tasse) d’huile d’olive
1 gros oignon, tranché finement
12 gros œufs, légèrement battus
100 ml (7 c. à soupe) de lait 3,25 %
70 ml (4 ½ c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose (voir ici)
10 ml (2 c. à thé) de graines de nigelle
15 g (un peu moins de 1 tasse) de coriandre fraîche, hachée grossièrement
110 g (env. 1¾ tasse) de manchego, râpé grossièrement
2 limes, coupées en deux, pour servir
Sel et poivre noir
1. Dans une poêle de grosseur moyenne (20 cm / 8 po) allant au four, sur
feu moyen, chauffer 45 ml (3 c. à soupe) de l’huile. Faire revenir l’oignon,
en remuant de temps à autre, 15 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit bien
caramélisé. Transférer l’oignon dans un grand bol. Ajouter les œufs, le lait,
la harissa, les graines de nigelle, la moitié de la coriandre, 2,5 ml (½ c. à
thé) de sel et un bon tour de moulin à poivre noir. Mélanger au fouet.
Réserver.
Comme pour tous les plats qui comprennent des œufs et des rôties, tout est
ici une question de synchronisation. Idéalement, nous voulons que les
champignons et les rôties sortent du four à peu près au même moment, pour
les servir bien chauds, et que les œufs soient prêts peu de temps après.
Faites d’abord cuire les champignons, mettez le pain au four à la mi-
cuisson, puis pochez les œufs. Ce plat peut aussi bien être servi le matin
qu’en entrée plus tard dans la journée. Utilisez des œufs de canard pour
une variante extrariche.
4 portions
400 g (env. 5 tasses) de champignons portobellos, coupés en tranches de 1 cm (½ po)
75 ml (5 c. à soupe) d’huile d’olive
2 gousses d’ail, pressées
2,5 ml (½ c. à thé) de cannelle moulue
5 g (3 c. à soupe) de basilic, déchiqueté
1 ml (⅛ c. à thé) de chili broyé, et un peu plus pour garnir
4 tranches de pain brioché de 2 cm (¾ po) d’épaisseur
4 gros œufs
100 g (7 c. à soupe) de crème sure, pour servir
Sel de mer en flocons (de type Maldon) et poivre noir
5. Répartir les tranches de pain grillées dans quatre assiettes et les garnir
des champignons, pour qu’elles soient toutes prêtes en même temps. À
l’aide d’une écumoire, retirer les œufs de l’eau et les déposer sur les
champignons. Saupoudrer chaque œuf d’une pincée de sel et de chili broyé.
Servir chaud, avec une cuillerée de crème sure.
Tofu brouillé à la harissa
Nous avons ajouté ce plat à notre menu pour offrir une option végétalienne
au petit-déjeuner, et il est devenu populaire auprès de tous nos clients,
végétaliens ou non. Nous le servons sur des tranches épaisses de pain au
levain grillé, avec une salade verte bien fraîche. Il est aussi délicieux
parsemé d’échalotes frites croustillantes ; pensez-y si vous passez près d’un
supermarché asiatique. Si vous comptez adopter ce petit-déjeuner, faites
une quantité double ou quadruple d’oignons à la harissa : ils se
conserveront au frigo environ cinq jours, et vous pourrez alors réaliser le
tofu brouillé en cinq minutes. Merci à Claire Hodgson.
6 portions
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
2 oignons, tranchés finement
22 ml (1½ c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose (voir ici)
700 g de tofu soyeux, égoutté
6 tranches de pain au levain, grillées
Sel
1. Dans une grande poêle, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile. Faire revenir
les oignons, en remuant souvent, de 9 à 10 minutes ou jusqu’à ce qu’ils
soient tendres et caramélisés.
2. Pendant la cuisson des oignons, mélanger tous les ingrédients de la
salade avec 2,5 ml (½ c. à thé) de sel. Réserver.
La seule façon de rendre un avocat encore plus crémeux et plus riche, c’est
bien sûr d’y ajouter un peu de beurre ! Ne vous inquiétez pas, le mélange ne
sera pas trop lourd, puisque la salsa apporte fraîcheur, vivacité et équilibre
à tout ce qu’elle accompagne.
Assurez-vous que votre avocat soit bien mûr et que votre beurre soit très
mou afin qu’ils se mélangent parfaitement. Résistez cependant à l’envie
d’accélérer le processus en faisant fondre le beurre, car il risquerait de se
séparer ; laissez-le simplement à la température ambiante pendant quelques
heures. La salsa et le beurre d’avocat peuvent être préparés un jour à
l’avance, si vous le souhaitez : conservez-les séparément et gardez-les au
frigo.
2 bonnes portions ou 4 en collation
2 ou 3 avocats très mûrs
60 g (4 c. à soupe) de beurre non salé, ramolli et coupé en cubes de 2 cm (¾ po)
3 limes, le zeste râpé finement (22 ml / 1½ c. à soupe) et le jus extrait (22 ml / 1½ c. à soupe)
10 g (env. ½ tasse) d’estragon, haché grossièrement
10 g (½ tasse) d’aneth, haché grossièrement
15 tomates cerises, coupées en quatre
10 ml (2 c. à thé) de câpres, hachées finement
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour la finition
4 tranches de pain au levain
1 petite gousse d’ail, pelée et coupée en deux
1 ml (¼ c. à thé) de graines de cumin, grillées et broyées
Sel et poivre noir
1. Dans un petit robot culinaire ou à l’aide d’un mélangeur à main, réduire
les avocats en une purée lisse avec le beurre, la moitié du zeste et du jus de
lime et 2,5 ml (½ c. à thé) de sel, en raclant la paroi du récipient quelques
fois au besoin. Transférer le beurre d’avocat dans un petit bol. Ajouter les
deux tiers de l’estragon et de l’aneth en soulevant la masse. Réfrigérer 10
minutes.
2. Pour la salsa, mélanger les tomates, les câpres, le reste du zeste et du jus
de lime, l’huile et un bon tour de moulin à poivre noir. Réserver jusqu’au
moment de servir.
3. Griller les tranches de pain, puis frotter un côté avec le côté coupé de la
gousse d’ail. Laisser refroidir légèrement. Étendre le beurre d’avocat sur les
tranches de pain et garnir de la salsa aux tomates. Parsemer des graines de
cumin et du reste des fines herbes. Terminer avec un tour de moulin de
poivre noir et un filet d’huile.
Pain aux betteraves, au carvi et au
fromage de chèvre
Faire un pain sans levure et sans pétrissage, voilà qui est simple ! Puisque
sa texture rappelle celle du gâteau, mangez-le tartiné de beurre salé plutôt
qu’en sandwich, et si vous le réchauffez, faites-le au four, car il est assez
friable. Une fois cuit, il se conservera au réfrigérateur dans un contenant
hermétique pendant une semaine ou au congélateur jusqu’à un mois – il
suffit de le décongeler avant de le trancher et de le griller.
1 pain de 10 tranches
50 g (½ tasse) de flocons d’avoine
10 g (⅓ tasse) de thym, haché finement
50 g (6 c. à soupe) de graines de citrouille
10 ml (2 c. à thé) de graines de carvi
10 ml (2 c. à thé) de graines de nigelle
100 g (env. ¾ tasse) de farine
100 g (env. ¾ tasse) de farine de blé entier
10 ml (2 c. à thé) de poudre à pâte
1 ml (¼ c. à thé) de bicarbonate de soude
2 betteraves crues, pelées et râpées finement
2 gros œufs
80 ml (env. ⅓ tasse) d’huile de tournesol
80 g (⅓ tasse) de crème sure
15 ml (1 c. à soupe) de miel
20 g (⅓ tasse) de parmesan râpé finement
120 g (env. ¾ tasse) de chèvre en morceaux
3. Dans un autre bol, mélanger au fouet les œufs, l’huile, la crème sure, le
miel et le parmesan. Verser la préparation sur les ingrédients secs et
mélanger avec une spatule jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Ajouter le
chèvre et mélanger en soulevant délicatement la masse et en évitant de
briser les morceaux de fromage.
Un joli plat à présenter à table dès sa sortie du four, encore dans la poêle.
Ce pain est délicieux tel quel, mais il peut partager la vedette avec du
bacon et une salade d’avocats. Servez-le de préférence le jour même de sa
cuisson. Cependant, il sera encore bon le lendemain : vous n’aurez qu’à le
réchauffer au four. Il se congèle bien aussi, jusqu’à un mois. Si vous n’avez
pas d’épis de maïs frais, remplacez-les par 150 g (1 tasse) de maïs en
grains surgelé décongelé.
10 à 12 portions
2 petits épis de maïs, les grains détachés
140 g (env. 1 tasse) de farine
5 ml (1 c. à thé) de poudre à pâte
2,5 ml (½ c. à thé) de bicarbonate de soude
15 ml (1 c. à soupe) de cumin moulu
5 ml (1 c. à thé) de piment de Cayenne
50 g (¼ tasse) de cassonade dorée
180 g (1 tasse) de polenta instantanée
360 g (env. 1½ tasse) de crème sure
2 gros œufs
135 ml (env. ½ tasse) d’huile d’olive
4 oignons verts, hachés
10 g (⅔ tasse) de coriandre fraîche, hachée
1 piment jalapeno frais, haché finement
GARNITURE
100 g (⅔ tasse) de féta émietté
100 g (env. 1 tasse) de cheddar vieilli râpé
1 piment jalapeno frais, coupé en fines rondelles
½ oignon rouge, tranchés
10 ml (2 c. à thé) de graines de nigelle
2. Chauffer sur feu vif une grande sauteuse en fonte d’environ 28 cm (11
po). Cuire les grains de maïs à sec, en remuant de temps à autre, de 4 à 5
minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient légèrement noircis. Les retirer de la
sauteuse et les laisser refroidir.
Cette recette contient à peu près tous mes aliments préférés : des petits
pois, de la ricotta, du zaatar et du féta. Ajoutez-y les mots « beignets » et
« friture », et vous me trouverez à côté de la cuisinière en train d’en manger
directement dans la poêle. Pour ceux qui ont plus de retenue, ces beignets
se dégustent aussi à la température ambiante, bien qu’ils perdent leur
croustillant. Vous pouvez faire la pâte à l’avance – en omettant la poudre à
pâte et la menthe – et la conserver au frigo une journée ; il suffira
d’intégrer ces deux ingrédients avant la friture.
Je sers les beignets ici avec un quartier de citron, mais si vous voulez
ajouter un petit extra, préparez une sauce à la crème sure : mélangez 300 g
(env. 1¼ tasse) de crème sure, 10 g (½ tasse) de feuilles de menthe fraîche,
ciselées, 10 ml (2 c. à thé) de menthe séchée, 2,5 ml (½ c. à thé) de zeste de
citron et 1 ml (¼ c. à thé) de sel.
25 à 30 beignets ou 6 portions
500 g (env. 3⅓ tasses) de petits pois surgelés, décongelés
120 g (env. ½ tasse) de ricotta
3 gros œufs, battus
1 citron, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé) et le fruit coupé en 6 quartiers, pour servir
45 ml (3 c. à soupe) de zaatar
100 g ( ¾ tasse + 1 c. à soupe) de farine tout usage
7,5 ml (1½ c. à thé) de poudre à pâte
20 g (1 tasse) de feuilles de menthe, ciselées
200 g (1¼ tasse) de féta, défait en morceaux de 2 cm (¾ po)
800 ml (3¼ tasses) d’huile de tournesol pour la friture
Sel et poivre noir
1. Au robot culinaire, broyer grossièrement les petits pois en actionnant
l’appareil par pulsations. Mettre les petits pois dans un bol. Ajouter la
ricotta, les œufs, le zeste, 4 ml (¾ c. à thé) de sel et un bon tour de moulin à
poivre noir, et bien mélanger. Ajouter le zaatar, la farine et la poudre à pâte.
Mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Ajouter la menthe et
le féta et mélanger délicatement en soulevant la masse et en évitant de
briser les morceaux de féta.
Vous pouvez aussi mettre les beignets dans des pitas et y ajouter des
condiments : yogourt, sauce chili, légumes marinés et tahini, par exemple.
Il suffit alors d’un beignet par personne, au lieu de deux.
8 beignets ou 4 à 8 portions (1 beignet en pita ou 2 nature par portion)
40 g (2 tasses) d’aneth frais, haché finement
40 g (1⅓ tasse) de basilic frais, haché finement
40 g (2⅓ tasses) de coriandre fraîche, hachée finement
7,5 ml (1½ c. à thé) de cumin moulu
50 g de mie de pain frais (env. 2 tranches, avec les croûtes si elles sont molles)
45 ml (3 c. à soupe) de baies d’épine-vinette (voir ici) ou de raisins de Corinthe
25 g (¼ tasse) de noix de Grenoble, légèrement grillées et hachées grossièrement
8 gros œufs, battus
60 ml (¼ tasse) d’huile de tournesol, pour la friture
Sel
1. Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients, sauf l’huile, avec 2,5
ml (½ c. à thé) de sel. Réserver.
Nous jetons si souvent notre dévolu sur le gaspacho qu’il est facile de
négliger les autres soupes froides. En voici une rafraîchissante et pleine de
textures. Si vous trouvez des concombres libanais, achetez-en : ils sont plus
petits et plus fermes que les gros concombres et, parce qu’ils contiennent
moins d’eau, ils ont beaucoup plus de goût.
Cette soupe se conserve deux jours au réfrigérateur. Grillez les
amandes peu de temps avant de servir.
4 portions
4 tiges de menthe fraîche
1 morceau de gingembre de 12 cm (5 po), pelé, les deux tiers râpés et le reste coupé en tranches de
3 mm (env. ¼ po)
½ petit chou-fleur, défait en bouquets de 2 cm (¾ po)
3 gros concombres ou 8 concombres libanais, pelés, épépinés (s’ils sont gros) et hachés
grossièrement
1 gousse d’ail, pressée
500 g (env. 2½ tasses) de yogourt grec nature
30 ml (2 c. à soupe) de jus de citron
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
70 g (¾ tasse) d’amandes effilées
10 ml (2 c. à thé) de menthe séchée
Sel et poivre blanc
1. Verser 800 ml (3¼ tasses) d’eau dans une casserole de grosseur moyenne.
Ajouter les tiges de menthe, le gingembre tranché et 10 ml (2 c. à thé) de
sel. Porter à ébullition. Blanchir le chou-fleur de 2 à 3 minutes ou jusqu’à
ce qu’il soit tendre mais encore croquant. Égoutter et réserver. Jeter la
menthe et le gingembre.
2. Au mélangeur ou au robot culinaire, réduire les concombres en une purée
lisse avec le gingembre râpé, l’ail, le yogourt, le jus de citron, 1 c. à thé de
sel et ½ c. à thé de poivre blanc. Réfrigérer la soupe au moins 1 heure.
3. Dans une petite casserole, sur feu moyen, chauffer l’huile. Faire colorer
les amandes, en remuant souvent, de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce qu’elles
soient légèrement dorées. Les transférer dans un bol et les mélanger avec la
menthe séchée. Ajouter une pincée de sel et laisser refroidir.
3. Étaler les tranches de tomate dans un grand plat de service en les faisant
se chevaucher légèrement. Parsemer de ¼ c. à thé de sel en flocons et
arroser du reste du vinaigre (5 ml / 1 c. à thé). À l’aide d’une cuillère, ou
avec les mains pour un plus bel effet, garnir uniformément de la salsa aux
oignons verts et au gingembre. Parsemer du piment fort et de la coriandre.
Pour la finition, arroser de l’huile d’olive.
Raïta aux tomates et aux concombres
1. Verser l’huile dans une petite casserole. Ajouter le thym, le zeste et l’ail.
Placer la casserole sur feu doux et laisser infuser 8 minutes ou jusqu’à ce
que l’huile soit parfumée et que les aromates commencent à dorer. Retirer
du feu et laisser refroidir. Filtrer l’huile dans un grand bol. Détacher les
feuilles des tiges de thym et les ajouter. Jeter le zeste et l’ail.
2. Ajouter dans le bol les courgettes, les noix de Grenoble, le jus de citron et
1 ml (¼ c. à thé) chacun de sel et de poivre. « Masser » tous les ingrédients
avec l’huile pendant 1 minute – les courgettes se briseront légèrement.
Ajouter le basilic et mélanger délicatement.
Salade de tomates et de pain aux anchois
et aux câpres
1. Dans une casserole de grosseur moyenne, sur feu doux, mélanger l’ail,
les anchois, l’huile et 2,5 ml (½ c. à thé) de sel en flocons. Chauffer
doucement, en remuant de temps à autre, 10 minutes ou jusqu’à ce que l’ail
et les anchois soient tendres lorsqu’on les écrase avec le dos d’une cuillère.
Ne pas trop chauffer l’huile, car l’ail pourrait brûler ; si elle commence à
faire des bulles, retirer la casserole du feu le temps qu’elle refroidisse.
Après 10 minutes de cuisson, retirer la casserole du feu et ajouter les
morceaux de pain grillé dans l’huile chaude. Remuer pour bien les enrober,
puis les transférer dans un grand bol en laissant le reste de l’huile dans la
casserole. Réserver.
2. Dans un autre bol, mélanger les tomates, le zeste et le jus de citron, les
câpres, le persil et le basilic.
La qualité de vos tomates fera toute la différence ici. Recherchez les plus
mûres et les plus sucrées. C’est ma salade de choix en été, telle quelle, avec
du pain croûté pour éponger les jus ou en à-côté avec n’importe quel plat.
Des morceaux d’avocat bien mûr feraient un bon ajout.
Les échalotes peuvent être préparées la veille et conservées au
réfrigérateur. Si vous voulez prendre une longueur d’avance, coupez les
tomates jusqu’à six heures avant et gardez-les au frigo, prêtes à recevoir
l’huile, le basilic et l’assaisonnement au moment du service.
4 portions
2 échalotes françaises, coupées en rondelles extrafines
22 ml (1½ c. à soupe) de sumac
10 ml (2 c. à thé) de vinaigre de vin blanc
700 g de tomates mélangées au choix (env. 6 tomates)
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
15 g (½ tasse) de basilic
25 g (env. 3 c. à soupe) de pignons, grillés
Sel et poivre noir
1. Dans un petit bol, avec les mains, mélanger les échalotes, le sumac, le
vinaigre et 0,5 ml (⅛ c. à thé) de sel – frotter les échalotes avec le sumac
pour faire pénétrer celui-ci. Laisser reposer 30 minutes.
3. Dresser les tomates dans un grand plat de service et les garnir des
échalotes. Remettre des tomates et des feuilles de basilic sur le dessus.
Parsemer des pignons.
Salade de légumes hachés au tahini et au
zaatar
1. Déposer les tomates dans une passoire placée sur un bol et laisser
égoutter 20 minutes. Mettre les tomates égouttées dans un grand bol (jeter
le liquide ou le boire). Ajouter les concombres, le poivron, les oignons
verts, la coriandre, le jus de citron, l’huile et ½ c. à thé de sel, et mélanger.
Tout a commencé avec les fines herbes qui traînaient dans le réfrigérateur
de Tara – et le résultat s’est révélé si bon qu’elle a fini par racheter les
mêmes herbes pour refaire cette salade encore et encore.
Si vous faites la même chose, c’est-à-dire vider votre tiroir à légumes,
ne vous souciez pas de la quantité de chaque herbe : tant que la quantité
net totale reste à peu près la même, ce sera parfait.
1. Dans un petit robot culinaire, réduire l’avocat en une purée lisse avec le
gingembre, l’ail, le zeste et le jus de citron, le piment fort, le tahini, 75 ml
(5 c. à soupe) de l’huile et ¼ c. à thé de sel. Ajouter les fines herbes et
mélanger. Verser lentement 60 ml (¼ tasse) d’eau dans l’appareil en marche
afin d’obtenir une vinaigrette lisse et homogène.
SAUCE
15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
1 petite gousse d’ail, pressée
1 morceau de gingembre de 2 cm (¾ po), râpé finement
20 g (4 c. à thé) de yogourt nature
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
1. Préparer la sauce. Mélanger au fouet tous les ingrédients avec ¼ c. à thé
de sel en flocons. Réserver.
Servie telle quelle, cette salade rime avec été, santé et saveur ! Cependant,
quelques arachides, pistaches ou noix de cajou grillées et salées pourraient
faire une garniture sympathique.
6 portions en accompagnement
½ melon d’eau de grosseur moyenne, l’écorce et les pépins enlevés, la chair coupée en bâtonnets de
7 cm x ½ cm (2 ¾ po x ¼ po)
2 pommes Granny Smith, le cœur enlevé, coupées en bâtonnets de 7 cm x ½ cm (2¾ po x ¼ po)
3 limes, le zeste râpé (10 ml / 2 c. à thé) et le jus extrait (45 ml / 3 c. à soupe)
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
2 tiges de citronnelle parées, les feuilles coriaces enlevées, hachées finement
5 g (¼ tasse) de feuilles de menthe
10 g (⅔ tasse) de coriandre
7,5 ml (½ c. à soupe) de graines de moutarde noire, grillées
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
Pour éviter que cette salade soit trop sucrée, utilisez des pêches qui ne sont
pas trop mûres. Parfaitement estivale, elle se sert très bien lors d’un
barbecue, puisque les fruits se marient avec toutes sortes de viandes. Avec
un flanc de porc cuit à petit feu, elle forme une combinaison
particulièrement gagnante.
4 portions en accompagnement
22 ml (1½ c. à soupe) de vinaigre de cidre
5 ml (1 c. à thé) de sirop d’érable
1 ml (¼ c. à thé) de cinq-épices
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
1 échalote française, tranchée finement
100 g (⅔ tasse) de framboises fraîches
3 pêches fermes, coupées en deux et dénoyautées, puis coupées en quartiers de ¼ po
40 g (env. 1½ tasse) de cresson
½ petit radicchio, coupé en tranches de ¾ po
Sel
Cette salade va à merveille avec toute une variété de viandes : son côté vert
et son abondance d’herbes conviendront à un bon poulet rôti au citron
confit (voir recette ici), tandis que son goût rafraîchissant et citronné ira
bien avec toute pièce d’agneau braisée (voir recette ici) ou des boulettes de
bœuf (voir recette ici).
Si vous avez des petits concombres, utilisez-les, car ils contiennent
beaucoup moins d’eau que les gros. Sinon, pas de souci : il suffit de couper
les concombres ordinaires en deux dans le sens de la longueur et d’en
retirer le cœur, car il est gorgé d’eau.
VINAIGRETTE
1 morceau de gingembre de 4 cm (1½ po), pelé et haché finement
30 ml (2 c. à soupe) de jus de citron
37 ml (2½ c. à soupe) d’huile d’olive
Sel
1. Préparer la vinaigrette. Dans un mortier, broyer le gingembre au pilon
jusqu’à l’obtention d’une purée grossière. Mélanger la purée avec le jus de
citron, l’huile et ¼ c. à thé de sel.
J’aime l’aspect rustique de cette soupe, ses lentilles fermes et ses feuilles de
coriandre entières, mais vous pourriez la réduire en un potage lisse au
mélangeur si vous préférez. Vous pouvez la faire à l’avance : elle se
conserve quatre jours au réfrigérateur et jusqu’à un mois au congélateur.
On jette souvent les tiges de coriandre, pourtant, elles sont aussi
goûteuses que les feuilles et ont la même texture que la ciboulette. Servez la
soupe avec des quartiers de lime si vous voulez lui apporter une touche
d’acidité.
4 portions
30 ml (2 c. à soupe) d’huile de noix de coco ou d’huile de tournesol
1 oignon, haché finement
15 ml (1 c. à soupe) de cari moyennement fort
¼ c. à thé de chili broyé
2 gousses d’ail, pressées
1 morceau de gingembre de 4 cm (1½ po), pelé et haché finement
150 g (env. ⅔ tasse) de lentilles rouges sèches, rincées et égouttées
1 boîte de 400 g (env. 1¾ tasse) de tomates hachées
10 ou 12 tiges de coriandre, hachées, plus 30 ml (2 c. à soupe) de feuilles pour garnir
1 boîte de 400 ml (env. 1¾ tasse) de lait de coco
Sel et poivre noir
1. Dans une très grande casserole, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile. Faire
revenir les gousses d’ail, en remuant souvent, de 2 à 3 minutes ou jusqu’à
ce qu’elles soient dorées. Ajouter les courgettes, 2 c. à thé de sel et poivrer
généreusement. Les faire revenir, en remuant sans arrêt, 3 minutes ou
jusqu’à ce qu’elles commencent à dorer. Verser le bouillon et 500 ml (2
tasses) d’eau et amener à ébullition sur feu vif. Réduire le feu et laisser
mijoter 7 minutes ou jusqu’à ce que les courgettes soient tendres, mais
encore vert vif.
2. Ajouter les petits pois, remuer 1 minute, puis ajouter le basilic. Retirer la
casserole du feu. À l’aide d’un mélangeur à main, mixer la soupe jusqu’à ce
qu’elle soit lisse et d’un vert éclatant.
2. Préparer les graines de citrouille grillées. Dans un bol, mélanger tous les
ingrédients avec ¼ c. à thé de sel. Étaler les graines de citrouille sur une
plaque à cuisson tapissée de papier parchemin et les faire griller au four 15
minutes ou jusqu’à ce qu’elles commencent à dorer. Les retirer du four et
les laisser refroidir.
2. Si les courgettes sont très petites, les garder entières. Sinon les couper en
quatre sur la longueur. Les mettre, le côté coupé vers le haut, dans un plat
en céramique profond allant au four de 27 cm x 22 cm (10 ½ po x 8 ½ po) –
elles devraient toutes tenir ensemble assez serrées.
3. Verser le bouillon dans une casserole. Ajouter la moitié des tranches d’ail
et des tiges d’origan, et amener à ébullition. Saupoudrer les courgettes de ¾
c. à thé de sel, puis les couvrir de bouillon chaud. Couvrir le plat de papier
d’aluminium. Enfourner les courgettes et les faire cuire 45 minutes ou
jusqu’à ce qu’elles aient entièrement ramolli. Retirer du four et laisser
refroidir légèrement.
4. Détacher les feuilles des 10 autres tiges d’origan (jeter les tiges). Dans
une poêle, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile. Faire frire les feuilles
d’origan environ 1½ minute. Retirer du feu. Mettre l’huile et les feuilles
d’origan dans un bol.
Le caviar de courgettes est délicieux tel quel (ou garni d’une cuillerée de
yogourt) ou en mezzé, ou encore servi avec de l’agneau ou du poulet. Si
vous pouvez dénicher des courgettes pâles dont la forme rappelle celle
d’une poire (dans les épiceries moyen-orientales), tant mieux : leur peau est
tendre, elles sont donc plus faciles à réduire en purée.
Ce plat peut être préparé jusqu’à un jour à l’avance et conservé au
frigo, pourvu que vous n’ajoutiez les herbes et le citron qu’au moment de
servir.
4 portions
3 grosses courgettes, coupées en deux sur la longueur, puis en morceaux de 6 cm (2½ po)
5 ml (1 c. à thé) de menthe séchée
45 ml (3 c. à soupe) de thym
70 ml (env. 5 c. à soupe) d’huile d’olive
1 bulbe d’ail entier, les gousses séparées et non pelées
30 ml (2 c. à soupe) de feuilles de menthe, hachées
22 ml (1½ c. à soupe) d’aneth, haché
15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
Sel et poivre noir
3. Pendant ce temps, presser les gousses d’ail pour les débarrasser de leur
peau (jeter cette peau). Les transférer dans le bol et écraser le tout à la
fourchette. Si la pelure des courgettes est encore trop dure, hacher
grossièrement la préparation au couteau. Ajouter la menthe hachée, l’aneth
et le jus de citron, et mélanger. Servir.
Courgettes farcies aux pignons
4. Mettre les barquettes, côté évidé vers le haut, sur une plaque à cuisson ou
dans un plat allant au four. Les arroser de 1 c. à soupe d’huile et les
parsemer de 8 c. à thé de sel. À l’aide d’une cuillère, remplir les barquettes
de la farce. Enfourner et cuire 15 minutes ou jusqu’à ce que la farce soit
bien dorée.
PORRIDGE DE BLÉ
600 ml (env. 2½ tasses) de lait 3,25 %
600 ml (env. 2½ tasses) d’eau
180 g (1 tasse) de semoule
100 g (1⅔ tasse) de pecorino, en fins copeaux
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif, faire
fondre le beurre. Faire revenir l’ail de 1 à 2 minutes ou jusqu’à ce qu’il
commence à dorer. Ajouter les courgettes, ¾ c. à thé de sel, donner un bon
tour de moulin à poivre et faire revenir le tout, en remuant souvent, pendant
5 minutes ou jusqu’à ce qu’elles commencent à ramollir. Réduire à feu
moyen-doux, couvrir la sauteuse et poursuivre la cuisson 5 minutes. Ajouter
les petits pois et remuer 1 minute pour les réchauffer. Retirer du feu, ajouter
les fines herbes et le zeste de citron, et mélanger. Réserver.
4. Dans une grande poêle, sur feu moyen-vif, chauffer le reste de l’huile 30
ml (2 c. à soupe). Faire revenir l’oignon, en remuant souvent, 8 minutes ou
jusqu’à ce qu’il soit tendre et bien doré. Ajouter le reste du cari 5 ml (1 c. à
thé), les amandes et une pincée de sel, et faire colorer 2 minutes jusqu’à ce
que les amandes soient légèrement dorées.
2. Dans une casserole, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile. Faire revenir
doucement les piments, l’ail et le gingembre, en remuant de temps à autre, 5
minutes ou jusqu’à ce que l’ail commence à peine à dorer. Ajouter les tiges
de coriandre et poursuivre la cuisson de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que
l’ail soit légèrement doré et que les piments dégagent leur arôme. À l’aide
d’une écumoire (il faut conserver l’huile aromatisée), transférer les
aromates dans une assiette pour arrêter leur cuisson. Réserver.
3. Étaler les tranches de tomates sur une plaque à cuisson de 30 cm x 40 cm
(12 po x 16 po) de façon qu’elles ne se chevauchent pas. Badigeonner de 30
ml (2 c. à soupe) de l’huile aromatisée, parsemer de 7 ml (1½ c. à thé) de
sel en flocons et donner un bon tour de moulin à poivre. Placer la plaque à
environ 5 cm (2 po) sous le gril du four et faire griller les tomates de 10 à
12 minutes ou jusqu’à ce qu’elles commencent à dorer. Retirer du four et
arroser du reste de l’huile aromatisée. Parsemer des aromates réservés et
laisser reposer 10 minutes.
4. Servir les tomates directement sur la plaque ou les dresser dans un grand
plat de service en les faisant se chevaucher légèrement. Parsemer de
coriandre et des graines de moutarde. Arroser le tout de l’huile et du jus
restés sur la plaque.
Tomates cerises grillées sur yogourt froid
2. Dans un bol de grosseur moyenne, mélanger les tomates avec l’huile, les
graines de cumin, la cassonade, l’ail, les tiges de thym et d’origan, les
lanières de zeste de citron, ½ c. à thé de sel en flocons et donner un bon tour
de moulin à poivre. Sur une plaque à cuisson pas trop grande, déposer les
tomates de manière qu’elles se touchent. Les faire rôtir au four 20 minutes
ou jusqu’à ce qu’elles boursouflent et que le liquide bouillonne. Allumer le
gril du four (broil) et faire griller les tomates de 6 à 8 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles commencent à noircir sur le dessus.
3. Pendant la cuisson des tomates, mélanger le yogourt avec le zeste de
citron râpé et ¼ c. à thé de sel en flocons. Réserver au réfrigérateur jusqu’au
moment de servir.
4. Lorsque les tomates sont prêtes, étendre le yogourt froid dans un plat de
service à rebord ou dans un bol évasé peu profond. Former un creux dans le
yogourt avec le dos d’une cuillère et y déposer les tomates chaudes avec
leur jus, les lanières de zeste de citron, l’ail et les fines herbes. Pour la
finition, parsemer des feuilles d’origan et du piment broyé. Servir aussitôt
avec du pain.
Poêlée de tomates, de bette à carde et
d’épinards aux amandes grillées
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen, faire
chauffer 30 ml (2 c. à soupe) de l’huile. Faire colorer les amandes avec le
paprika de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Transférer les amandes dans un bol. Jeter l’huile lorsqu’elle a refroidi.
2. Dans la même sauteuse, sur feu moyen, faire chauffer le reste de l’huile
(30 ml / 2 c. à soupe). Faire revenir les graines de carvi et l’ail 1 minute ou
jusqu’à ce qu’ils commencent à grésiller et à dorer. Ajouter les tomates, la
bette à carde et ¾ c. à thé de sel, et remuer en écrasant les tomates. Couvrir
la sauteuse et poursuivre la cuisson, en remuant de temps à autre, 20
minutes ou jusqu’à ce que la bette à carde ait ramolli et que les tomates
soient défaites. Retirer du feu. Ajouter les épinards, le zeste et le jus de
lime, les fines herbes et les oignons verts, et mélanger. Parsemer des
amandes. Servir.
Brocoli et chou frisé à l’ail, au cumin et à
la lime
2. Dans une grande sauteuse, sur feu vif, chauffer l’huile. Faire revenir l’ail
et les graines de cumin, en remuant quelques fois, 2 minutes ou jusqu’à ce
que l’ail soit légèrement doré et croustillant. À l’aide d’une écumoire,
retirer l’ail de la sauteuse et le réserver. Ajouter le chou frisé dans l’huile –
attention aux éclaboussures au début – et faire cuire de 3 à 4 minutes ou
jusqu’à ce que les feuilles commencent à être croustillantes. Ajouter le
brocoli, la moitié du piment broyé et ¼ c. à thé de sel, et remuer 1 minute.
Transférer les légumes dans une grande assiette ou un plat de service.
Ajouter la menthe et mélanger délicatement. Arroser du jus de lime.
Parsemer du reste du piment broyé et de l’ail croustillant. Servir.
Minibrocolis à la sauce soya, à l’ail et aux
arachides
Vous pourriez cuisiner ce plat avec des choy sums au lieu des minibrocolis.
Si vous utilisez des choy sums, il faudra compter seulement 1½ minute de
cuisson à la vapeur. Il s’agit d’un accompagnement qui va avec n’importe
quelle volaille ou simplement avec un bol de riz cuit à la vapeur.
4 portions en accompagnement
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’arachide
3 gousses d’ail, tranchées finement
1 morceau de gingembre de 3 cm (1 po), pelé et coupé en julienne
1 orange, le zeste prélevé en 3 fines lanières
30 g (3 c. à soupe) d’arachides rôties salées, hachées grossièrement
550 g (6 tasses) de minibrocolis, parés, les grosses tiges coupées en deux
30 ml (2 c. à soupe) de sauce soya légère
7,5 ml (1½ c. à thé) de miel
Sel
1. Dans une petite casserole, sur feu moyen-vif, faire chauffer l’huile. Faire
revenir l’ail, le gingembre, le zeste d’orange et les arachides, en remuant
souvent, de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que l’ail et les arachides soient
légèrement dorés. Mettre l’huile avec les arachides et les aromates dans un
petit bol pour arrêter leur cuisson. Réserver.
4. Dans une grande poêle, sur feu moyen-vif, chauffer le reste de l’huile (15
ml / 1 c. à soupe). Faire revenir les asperges avec ⅛ c. à thé de sel 6
minutes, en les retournant ou jusqu’à ce qu’elles commencent à ramollir et à
dorer sur tous les côtés. Les laisser refroidir, puis les couper en diagonale,
en morceaux de 4 cm (env. 1 po).
3. Dans une petite casserole, sur feu moyen-vif, faire fondre le beurre. Faire
colorer les amandes, en remuant souvent, de 1 à 2 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles soient bien dorées. Mettre le beurre avec les amandes sur les
asperges.
4. Dans la même casserole, sur feu vif, faire chauffer le reste de l’huile (30
ml / 2 c. à soupe). Faire revenir les câpres, en remuant sans arrêt, de 1 à 2
minutes ou jusqu’à ce qu’elles ouvrent et deviennent croustillantes. À l’aide
d’une écumoire, les retirer de l’huile et en parsemer les asperges avec
l’aneth. Jeter l’huile. Servir chaud.
Chou palmier au chorizo et au citron
confit
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif, faire
chauffer l’huile. Faire revenir le chorizo de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce
qu’il soit bien doré. Ajouter l’ail et faire cuire 1 minute ou jusqu’à ce qu’il
commence à dorer. Ajouter le paprika et mélanger. À l’aide d’une écumoire,
retirer le chorizo et l’ail de l’huile, et mettre dans un petit bol. Réserver.
Les adeptes de gombos (ou okras) voudront toujours convertir ceux qui
détestent ce légume. Mais quiconque est rebuté par sa viscosité
(conséquence du fait qu’il est haché et cuit) devrait faire preuve d’ouverture
dans le cas présent, car le gombo demeure entier et est à peine cuit. Le
résultat est donc à l’opposé de ce qu’on pourrait imaginer. Voilà un
agréable accompagnement pour toutes sortes de mets : il est parfait avec le
Bar entier rôti à la sauce soya et au gingembre (voir recette ici) ou tel quel,
avec un bol de riz nature.
4 portions en accompagnement
700 g (env. 6 tasses) de gombos, l’extrémité de la tige coupée (attention de ne pas exposer les
graines, ce qui rendrait le plat visqueux)
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’arachide (ou d’une autre huile)
2 gousses d’ail, pressées
1 piment rouge fort, épépiné et tranché finement
10 ml (2 c. à thé) de sirop d’érable
1 lime, le zeste râpé finement et le jus extrait
½ c. à thé d’huile de sésame
15 g (un peu moins de 1 tasse) de coriandre, hachée grossièrement
40 g (4 c. à soupe) d’arachides rôties salées, concassées grossièrement pour garnir
Sel et poivre noir
Cette recette, que m’a montrée mon ami Garry Bar-Chang alors qu’il
préparait un festin taïwanais, met le chou à l’honneur. Son secret ? La
quantité de piment et d’ail, et la cuisson sur feu vif.
4 portions en accompagnement
38 ml (2½ c. à soupe) d’huile de tournesol
6 gousses d’ail, tranchées grossièrement
2 piments rouges forts, épépinés et coupés en morceaux d’env. 2 cm (¾ po)
5 oignons verts, coupés en diagonale en morceaux de 3 cm (1 po)
1 chou pointu, les feuilles détachées et coupées en deux
1 lime, coupée en quatre pour servir
Sel
1. Dans une grande sauteuse ou un wok, sur feu vif, chauffer l’huile. Faire
revenir l’ail et les piments, en remuant sans arrêt, 1 minute ou jusqu’à ce
qu’ils commencent à dorer. Ajouter les oignons verts et poursuivre la
cuisson 2 minutes en remuant.
3. Une fois les légumes refroidis, les mettre dans un grand bol. Ajouter 50
ml (environ 3½ c. à soupe) de l’huile, le chou-fleur râpé, le reste des
ingrédients et ¼ c. à thé de sel, et mélanger délicatement. Dresser la salade
de chou-fleur dans un plat de service. Servir.
Gratin de chou-fleur à la moutarde
3. Dans une casserole ou un plat rond de 24 cm (10 po) allant au four, sur
feu moyen, faire fondre le beurre. Faire revenir l’oignon 8 minutes ou
jusqu’à ce qu’il soit tendre et doré. Ajouter les graines de cumin, le cari, la
moutarde et les piments, et faire cuire 4 minutes en remuant de temps à
autre. Ajouter les graines de moutarde et poursuivre la cuisson 1 minute.
Ajouter la crème, 100 g (env. 1 tasse) du cheddar et ½ c. à thé de sel, et
laisser mijoter de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait légèrement
épaissi. Ajouter le chou-fleur, remuer délicatement et laisser mijoter 1
minute. Retirer du feu.
2. Remplir d’eau salée les trois quarts d’une casserole (assez grande pour
contenir le chou-fleur). Amener à ébullition et déposer délicatement le
chou-fleur dans l’eau, la tête vers le bas – la base peut dépasser un peu.
Ramener à ébullition et faire cuire le chou-fleur 6 minutes. À l’aide d’une
écumoire, le transférer dans une passoire, la tête vers le bas, et le laisser
égoutter. Laisser refroidir 10 minutes.
2. Dans un grand bol, mélanger les bouquets de chou-fleur (avec les feuilles
tendres attachées), l’oignon, l’huile, 10 ml (2 c. à thé) du cari, ¾ c. à thé de
sel et poivrer généreusement. Étaler les légumes sur une grande plaque à
cuisson tapissée de papier d’aluminium et les faire rôtir au four 15 minutes
ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres et bien dorés, mais encore croquants. Les
retirer du four. Réserver.
3. Remplir une casserole de grosseur moyenne d’eau et amener à ébullition
sur feu vif. Réduire à feu moyen-vif, y déposer délicatement les œufs et les
faire bouillir doucement pendant 10 minutes pour obtenir des œufs durs.
Les égoutter, les remettre dans la casserole et les passer sous l’eau froide
pour arrêter leur cuisson. Une fois les œufs refroidis, les écaler, les mettre
dans un grand bol et les écraser un peu à la fourchette de manière qu’il reste
de gros morceaux.
Un plat très réconfortant avec un peu de riz vapeur. Ne vous en faites pas si
vous n’avez pas de coriandre à la maison : elle fait une charmante
garniture, mais elle n’est pas indispensable. Vous pouvez préparer ce plat
jusqu’à six heures à l’avance. Il ne vous restera qu’à ajouter le jus de citron
et le yogourt à la dernière minute, et à servir à la température ambiante ou
simplement réchauffé.
2 portions
2 carottes, pelées et coupées en morceaux de 2 cm (¾ po)
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour garnir
1 gros oignon, haché finement
5 ml (1 c. à thé) de graines de carvi
7,5 ml (1½ c. à thé) de cumin moulu
200 g (6 tasses) de feuilles de bette à carde, coupées en lanières de 1 cm (½ po)
1 boîte de 400 g (1½ tasse) de pois chiches, égouttés et rincés
75 ml (5 c. à soupe) d’eau
1 citron, une moitié pressée pour le jus et l’autre coupée en deux
70 g (⅓ tasse) de yogourt grec nature
5 g (⅓ tasse) de coriandre, hachée grossièrement
Sel et poivre noir
Servez ces haricots avec du riz brun, et vous obtiendrez un plat qui réussit à
être à la fois estival, léger, réconfortant et chaleureux. Il serait aussi parfait
sur une table de mezzés. Il peut être préparé jusqu’à deux jours à
l’avance : les saveurs ne feront que se bonifier. Vous n’aurez ensuite qu’à le
réchauffer avant de le servir, ou à le sortir du réfrigérateur 30 minutes ou
plus avant le repas pour le ramener à la température ambiante.
4 portions
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
2 oignons, hachés grossièrement
3 grosses gousses d’ail, pressées
10 ml (2 c. à thé) de graines de cumin
7,5 ml (1½ c. à thé) de paprika fort
¾ c. à thé de muscade moulue
15 ml (1 c. à soupe) de pâte de tomate
500 g (2 tasses) de haricots d’Espagne ou haricots au choix, parés et coupés en diagonale en
morceaux de 2 cm (¾ po)
6 tomates de grosseur moyenne, pelées et hachées grossièrement
500 ml (2 tasses) de bouillon de légumes
10 g (⅔ tasse) de coriandre, hachée grossièrement
Sel et poivre noir
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif, faire
chauffer l’huile. Faire revenir doucement les oignons, en remuant de temps
à autre, 8 minutes ou jusqu’à ce qu’ils commencent à colorer et à ramollir.
Ajouter l’ail, le cumin, le paprika et la muscade, et poursuivre la cuisson 2
minutes en remuant. Ajouter la pâte de tomate et laisser cuire encore 1
minute. Ajouter les haricots, les tomates, le bouillon, ¾ c. à thé de sel et un
peu de poivre. Réduire à feu moyen, couvrir la sauteuse et laisser mijoter 30
minutes.
Ce plat principal végétarien savoureux peut être servi seul ou avec un peu
de riz. Le chraimeh est une sauce piquante libyenne, qui se conserve au
réfrigérateur pendant au moins une semaine ou au congélateur pendant un
mois. Alors, n’hésitez pas à doubler ou à tripler les quantités. Elle pourra
servir de sauce pour du poulet ou du poisson, ou simplement de trempette
avec du pain avant le souper.
4 portions
450 g (env. 2 tasses) de haricots verts, parés
15 ml (1 c. à soupe) d’huile de tournesol
400 g (2¾ tasses) de tofu ferme, coupé en cubes et épongé
15 g (1 tasse) de coriandre, hachée
Sel
SAUCE CHRAIMEH
6 gousses d’ail, pressées
10 ml (2 c. à thé) de paprika fort
15 ml (1 c. à soupe) de graines de carvi
10 ml (2 c. à thé) de cumin moulu
½ c. à thé de cannelle moulue
45 ml (3 c. à soupe) d’huile de tournesol
45 ml (3 c. à soupe) de pâte de tomate
10 ml (2 c. à thé) de sucre glace
2 limes, 1 pour le jus et 1 en quartiers
250 ml (1 tasse) d’eau
2. Dans une grande sauteuse, sur feu moyen-vif, faire chauffer l’huile. Faire
revenir le tofu avec 3 c. à thé de sel, en le retournant, de 4 à 5 minutes ou
jusqu’à ce qu’il soit doré de tous les côtés. Le retirer de la poêle. Réserver.
3. Préparer la sauce chraimeh. Dans un petit bol, mélanger l’ail, les épices
et l’huile. Remettre la sauteuse sur feu moyen-vif. Lorsqu’elle est chaude,
ajouter le mélange d’épices et le faire revenir 1 minute. Ajouter la pâte de
tomate, le sucre, le jus de lime et ¾ c. à thé de sel, et mélanger. Verser l’eau
pour éclaircir la sauce. Lorsque la sauce bouillonne, remuer souvent
pendant 2 minutes ou jusqu’à ce qu’elle commence à épaissir. Ajouter les
haricots verts et poursuivre la cuisson 1 minute ou jusqu’à ce que la sauce
ait épaissi et que les haricots soient chauds.
2. Dans une petite poêle, sur feu moyen-vif, faire chauffer le reste de l’huile
(30 ml / 2 c. à soupe). Faire revenir doucement les oignons verts et le zeste
de citron 1 minute. Hors du feu, ajouter les gourganes réservées et une
pincée de sel, et mélanger.
PURÉE DE HARICOTS
100 ml (7 c. à soupe) d’huile d’olive
1 gousse d’ail, avec la peau, légèrement écrasée
3 tiges de thym
1 boîte de 19 oz (540 ml) environ de haricots blancs, égouttés et rincés
15 ml (1 c. à soupe) d’eau
4. Préparer la purée de haricots blancs. Dans une casserole, sur feu moyen,
chauffer l’huile. Faire revenir doucement l’ail et le thym 2 ou 3 minutes ou
jusqu’à ce que l’ail commence à caraméliser. Jeter l’ail. Réserver le thym
avec 10 ml (2 c. à thé) de l’huile. Verser le reste de l’huile dans le récipient
propre du robot. Ajouter les haricots, l’eau et ½ c. à thé de sel. Réduire en
une purée très lisse, en ajoutant de l’eau au besoin. Étendre la purée dans un
plat de service ou dans des assiettes individuelles et former un creux au
centre. Garnir du muhammara et des tiges de thym croustillantes et de leur
huile.
Salade de deux haricots aux deux limes
Cette salade peut être faite à l’avance et se conservera jusqu’à six heures
au réfrigérateur. Il suffit d’ajouter le jus de lime au moment de servir. Si
vous ne pouvez pas vous procurer de feuilles de lime kaffir fraîches,
n’utilisez pas de feuilles lyophilisées – elles sont trop fragiles pour être
finement hachées. Remplacez-les par une tige de citronnelle (enlevez la
peau dure et hachez finement la chair molle, ou utilisez simplement le zeste
et le jus de lime de la recette : la salade sera quand même débordante de
saveur.
4 portions en entrée ou en accompagnement
6 grosses feuilles de lime kaffir (fraîches ou surgelées), les tiges enlevées
2 limes, le zeste finement râpé et le jus extrait
30 g (env. 2 tasses) de coriandre, hachée grossièrement
10 g (½ tasse) de feuilles de menthe, hachées grossièrement
1 gousse d’ail, pressée
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
2 piments verts forts, épépinés et tranchés finement
600 g (env. 4 tasses) de haricots verts, parés
150 g (1 tasse) d’édamames ou de petits pois écossés surgelés
5 ml (1 c. à thé) de graines de sésame noires
Sel
4. Dans une grande sauteuse, sur feu moyen-vif, faire fondre le beurre 3
minutes ou jusqu’à ce qu’il devienne brun foncé. Ajouter la purée d’ail, les
choux de Bruxelles, les graines de citrouille et ⅛ c. à thé de sel, et remuer
30 secondes. Retirer du feu. Ajouter le jus de citron et mélanger. Dresser les
choux de Bruxelles dans un grand bol ou dans des assiettes individuelles.
Garnir du tahini. Servir aussitôt.
Petites carottes rôties à la harissa et à la
grenade
J’adore l’apparence des carottes nantaises mais, si vous n’en avez pas, les
carottes ordinaires, tranchées en bâtonnets, conviennent très bien aussi.
Cette salade apporte une note colorée à toutes sortes de repas, par exemple
avec la salade de couscous et de tomates (voir recette ici) ou avec l’agneau
braisé (voir recette ici). Faites cuire les carottes à la vapeur et préparez la
vinaigrette jusqu’à six heures à l’avance ou jusqu’à un jour à l’avance si
vous conservez le tout au réfrigérateur. Ramenez-les à la température
ambiante, en ajoutant le yogourt et les herbes au moment de servir.
4 portions
1 kg de petites carottes longues et fines, non pelées, brossées, les tiges coupées, mais en laissant 1
ou 2 cm (¾ po)
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive
22 ml (1½ c. à soupe) de vinaigre de cidre
5 ml (1 c. à thé) de miel
1 gousse d’ail, pressée
⅛ c. à thé de cannelle moulue
120 g (½ tasse) de yogourt grec nature
60 g (¼ tasse) de crème fraîche
5 g (¼ tasse) d’aneth, haché grossièrement
10 g (⅔ tasse) de coriandre, hachée grossièrement
Sel et poivre noir
Il est possible de remplacer les deux épis de maïs frais par 300 g (2 tasses)
de grains de maïs surgelés, que vous ferez décongeler et sauter. Leur
consistance est moins croquante, mais le résultat sera quand même
satisfaisant. Vous pouvez préparer les divers éléments – la courge, la salsa,
le féta et les graines de citrouille – jusqu’à un jour à l’avance et les
conserver au réfrigérateur. Il suffit ensuite de ramener le tout à la
température ambiante et d’assembler. Une fois cela fait, le plat peut
attendre encore quelques heures avant d’être servi.
6 portions en accompagnement
1 grosse courge Butternut, non pelée, coupée en deux sur la longueur, épépinée et coupée en
quartiers d’env. 8 cm x 3 cm (3 po x 1 po)
75 ml (5 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour garnir
2 épis de maïs, épluchés et les soies enlevées
1 gros piment rouge fort, épépiné et coupé en petits dés
3 limes, le zeste râpé finement et le jus extrait
10 g (⅔ tasse) de coriandre, hachée
5 g (¼ tasse) de feuilles de menthe, déchiquetées grossièrement
30 g (3 c. à soupe) de graines de citrouille, grillées
50 g (⅓ tasse) de féta, émietté
Sel et poivre noir
3. Chauffer une poêle à griller sur feu vif en faisant bien ventiler votre
cuisine. Faire griller les épis de maïs, en les retournant, environ 8 minutes
ou jusqu’à ce qu’ils aient noirci de tous les côtés. Les retirer de la poêle.
Une fois les épis assez refroidis pour être manipulés, les tenir à la verticale
sur une planche à découper et détacher les grains de maïs avec un couteau
tranchant. Mettre les grains dans un bol. Ajouter le piment, le zeste et le jus
de lime, le reste de l’huile (45 ml / 3 c. à soupe), ¼ c. à thé de sel et les
fines herbes. Bien mélanger. Réserver.
J’ai réussi l’impossible, soit prendre une recette tirée de mon livre NOPI
(qui contient plein de recettes qui ne pourraient pas figurer dans SIMPLE)
et la compliquer ! Dans NOPI, le céleri-rave est rôti entier pendant trois
heures, badigeonné d’huile et saupoudré de sel. Le résultat est vraiment
délicieux et si simple que j’ai pris la liberté d’ajouter une touche
supplémentaire sous forme de graines de coriandre.
Au bout du compte, le goût est encore plus merveilleux qu’avant. J’aime
le manger tel quel en entrée, coupé en quartiers et servi avec un trait de jus
de citron ou une cuillerée de crème fraîche. Mais vous pouvez en
accompagner une côtelette de porc ou un steak.
4 portions
1 gros céleri-rave, brossé (il n’est pas nécessaire de le peler), les racines enlevées
50 ml (env. 3 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour garnir
7,5 ml (1½ c. à thé) de graines de coriandre, légèrement broyées
1 citron, coupé en quartiers pour servir
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
Difficile de battre une bonne purée crémeuse, mais je préfère souvent les
purées à base d’huile d’olive, surtout si la pièce maîtresse du repas est déjà
très riche. L’ajout d’aromates à l’eau de cuisson est un excellent moyen de
rehausser la purée. J’ai utilisé du thym, de la menthe, du citron et de l’ail,
mais vous pourriez essayer d’autres herbes et épices.
Prenez de l’avance en épluchant et en coupant les pommes de terre
jusqu’à six heures avant de les cuire, si vous voulez. Il suffit de les garder
dans une casserole d’eau froide et de les égoutter avant de commencer la
recette.
4 portions
1 kg de pommes de terre Désirée ou d’autres pommes de terre à peau rouge, pelées et coupées en
morceaux de 3 cm (env. 1 po)
6 tiges de thym
3 tiges de menthe
4 gousses d’ail, pelées
1 citron, le zeste prélevé en 5 fines lanières
100 ml (7 c. à soupe) d’huile d’olive
Sel et poivre noir
HUILE AROMATISÉE
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
1 gousse d’ail, pressée
10 ml (2 c. à thé) de thym, haché finement
Env. 8 feuilles de menthe, hachées finement (10 ml /2 c. à thé)
1 citron, le zeste râpé finement et le jus extrait
1. Mettre les pommes de terre, les tiges de thym et de menthe, l’ail, le zeste
de citron et 2 c. à thé de sel dans une grande casserole. Verser suffisamment
d’eau bouillante pour couvrir les pommes de terre d’environ 2 cm (¾ po).
Faire mijoter environ 25 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient assez tendres
pour être réduites en purée.
3. Égoutter les pommes de terre dans une passoire placée sur un grand bol
(réserver l’eau de cuisson). Retirer les tiges de thym et de menthe, puis
remettre les pommes de terre dans la casserole (avec l’ail et le zeste de
citron). À l’aide d’un pilon à légumes, écraser les pommes de terre en
ajoutant doucement l’huile d’olive et environ 140 ml (env. ½ tasse) de l’eau
de cuisson jusqu’à l’obtention d’une purée lisse.
4. Une fois les patates douces assez refroidies pour être manipulées, les
peler. La peau devrait s’enlever facilement, sinon retirer la chair à l’aide
d’une cuillère. Réduire les patates douces en une purée lisse avec ⅛ c. à thé
de sel. Poivrer généreusement.
J’adore le fromage bleu fort dans cette recette, mais vous pouvez utiliser le
fromage que vous avez sous la main ou que vous préférez : cela
fonctionnera aussi bien. Servez ces pommes de terre comme repas principal
pour deux personnes ou en accompagnement pour quatre, avec un simple
steak et une salade verte. Vous pouvez omettre les noix, mais elles ajoutent
une belle touche croquante.
S’il n’en tenait qu’à Esme, il y aurait plus de recettes de pommes de
terre en robe des champs dans SIMPLE. Avec mes remerciements à Esme et
mes excuses pour les recttes qui ont été mises de côté, en voici une des deux
qui ont été retenues.
2 portions en plat principal ou 4 en accompagnement
2 grosses pommes de terre à cuisson au four
25 g (5 c. à thé) de beurre non salé
45 ml (3 c. à soupe) de crème 35 %
60 g (env. ½ tasse) de gorgonzola
200 g (6 tasses) de jeunes épinards
20 g (un peu plus de 3 c. à soupe) de noix de Grenoble, légèrement grillées et concassées
(facultatif)
Sel et poivre noir
2. Piquer les pommes de terre quelques fois avec une fourchette et mettre
sur une plaque à cuisson tapissée de papier d’aluminium. Enfourner et faire
cuire 1 heure ou un peu plus, ou jusqu’à ce que la chair ait bien ramolli. Les
retirer du four et les couper en deux sur la longueur. Retirer la chair avec
une cuillère et la mettre dans un bol de grosseur moyenne. Réserver les
pelures sur la plaque. Écraser grossièrement les pommes de terre avec 20 g
(4 c. à thé) du beurre, la crème, le gorgonzola et ½ c. à thé de sel, et poivrer
généreusement. Réserver.
Cette recette réunit deux des plats les plus simples et les plus réconfortants
qui soient : une pomme de terre cuite au four et un œuf mollet. Pour que la
sauce soit plus consistante, ajoutez-y davantage de thon avant de l’étaler
sur les pommes de terre. Celle-ci peut être préparée la veille et conservée
au réfrigérateur.
4 portions
4 grosses pommes de terre à cuisson au four
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour garnir
4 gros œufs, mollets et écalés (cuits 6 minutes dans l’eau bouillante, puis bien rafraîchis à l’eau
froide)
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
SAUCE TONNATO
2 gros jaunes d’œufs
45 ml (3 c. à soupe) de jus de citron
25 g (1 tasse) de persil, haché grossièrement
120 g de thon en conserve dans l’huile, égoutté
20 g (2 c. à soupe) de câpres, égouttées
2 filets d’anchois dans l’huile, rincés et épongés
1 gousse d’ail, pressée
180 ml (¾ tasse) d’huile d’olive
2. Piquer les pommes de terre avec une fourchette et les mettre sur une
plaque à cuisson. Les arroser de l’huile et les parsemer de ½ c. à thé de sel.
Enfourner les pommes de terre et les cuire de 50 à 55 minutes ou jusqu’à ce
que leur peau soit croustillante et que leur centre ait ramolli. Retirer du four.
Réserver.
Cette recette est inspirée des frites que j’ai mangées au Jimmy Grants, le
restaurant de George Calombaris, à Melbourne, quand j’étais juge à
MasterChef Australia. On m’en avait dit beaucoup de bien, et l’expérience
a dépassé mes attentes. Mangez ces frites telles quelles, ou avec du poisson
ou de la viande et une simple salade, ou encore arrosées du jus d’un
quartier de citron.
Si vous êtes en vacances en Grèce (ou si vous habitez près d’une
épicerie qui vend des produits grecs), achetez de l’origan grec séché : sa
saveur est beaucoup plus intense que celle de l’origan séché ordinaire. Vous
pouvez faire bouillir les pommes de terre jusqu’à six heures à l’avance.
6 portions en accompagnement
2 kg de pommes de terre à cuisson au four, non pelées et coupées en bâtonnets de 2 cm (¾ po)
d’épaisseur
90 ml (6 c. à soupe) d’huile de tournesol
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
6 gousses d’ail, tranchées finement
10 g (2 c. à thé) d’origan séché (ordinaire ou grec)
150 g (1 tasse) de féta, émietté grossièrement
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
3. Étaler les pommes de terre avec l’huile sur 2 plaques à cuisson tapissées
de papier d’aluminium. Les enfourner et les cuire, en les retournant
quelques fois, de 40 à 50 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient dorées et
croustillantes.
4. Environ 5 minutes avant que les frites soient prêtes, dans une casserole,
sur feu moyen-vif, chauffer l’huile d’olive avec l’ail. Cuire doucement l’ail
de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré. Retirer les frites
du four, verser l’huile avec l’ail dessus, et remettre au four 4 minutes.
Retirer du four et parsemer de l’origan et du féta pendant que les frites sont
chaudes. Servir aussitôt.
Pommes de terre rissolées au romarin et
au sumac
Le sumac est une épice moulue astringente et acidulée dont je vante les
mérites depuis très longtemps. Avec sa couleur et sa puissance, il est
excellent pour raviver des plats de tous les jours.
4 portions en accompagnement
150 ml (⅔ tasse) d’huile d’olive
750 g de pommes de terre à chair ferme, coupées en quatre sur la longueur
5 gousses d’ail, pelées
3 tiges de romarin
3 tiges de thym
10 g (2 c. à thé) de sumac
Sel
1. Dans une grande sauteuse, sur feu moyen, faire chauffer l’huile. Faire
doucement rissoler les pommes de terre avec l’ail et ¾ c. à thé de sel, en
remuant souvent, pendant 30 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient tendres
et bien dorées. Ajouter le romarin et le thym, et poursuivre la cuisson 5
minutes ou jusqu’à ce que les herbes soient croustillantes et odorantes.
2. Dans un plat allant au four, mettre les gousses d’ail, le gras d’oie et les
fines herbes. Couvrir, enfourner et cuire 40 minutes ou jusqu’à ce que les
gousses d’ail soient tendres et caramélisées. Retirer le plat du four, filtrer le
gras dans un bol à l’épreuve de la chaleur et le réserver. Réserver aussi l’ail
confit et les fines herbes.
3. Augmenter la température du four à convection à 200 °C (400 °F) ou du
four standard à 220 °C (425 °F).
5. Mettre les pommes de terre dans le gras d’oie. Ajouter la semoule, les
graines de carvi, la harissa et 2 c. à thé de sel. Bien mélanger et étaler les
pommes de terre sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin. Les
rôtir au four, en les retournant une ou deux fois, 45 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles soient dorées. Ajouter l’ail confit et les fines herbes, et poursuivre
la cuisson de 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les pommes de terre soient
légèrement brunies et croustillantes. Parsemer de sel, si désiré. Servir.
Frites de patates douces
Dans cette recette, on utilise les pelures des pommes de terre cuites dont on
a pris la chair pour faire une purée. Ne jetez pas les pelures : elles ajoutent
une touche croustillante à cette salade rafraîchissante et craquante, et vous
permettent de réaliser ce plat en moins de 30 minutes. C’est génial avec du
poulet braisé en croûte de maïs (voir recette ici).
Des éléments peuvent être faits à l’avance : la vinaigrette, jusqu’à trois
jours, et les pelures peuvent être conservées dans un contenant hermétique
une journée à la température ambiante. Assemblez le tout au moment de
servir.
4 à 6 portions
1,2 kg de grosses pommes de terre à cuisson au four (3 ou 4)
15 ml (1 c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose ou ordinaire, (voir ici)
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
1 petite laitue iceberg, parée et coupée en quartiers
5 g (¼ tasse) d’estragon, haché grossièrement
Sel
VINAIGRETTE
25 g d’écorce de 2 petits citrons confits, tranchée finement
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
1 citron, le zeste râpé finement et le jus extrait
5 g (1 c. à thé) de graines de cumin, grillées et broyées grossièrement
1. Amener une petite casserole d’eau à ébullition. Blanchir les petits pois 1
minute. Les égoutter et en réserver le tiers. Mettre le reste dans le récipient
d’un robot culinaire. Ajouter les piments, le citron confit, la coriandre,
l’huile, le zeste de citron et ⅓ c. à thé de sel, et poivrer généreusement.
Réduire en une purée grossière. Réserver.
C’est si facile de faire sa pâte à pizza, et c’est une bonne façon de susciter
l’intérêt des enfants pour la cuisine. Préparez la pâte jusqu’à trois jours à
l’avance et réfrigérez-la. Les pommes de terre et le mascarpone peuvent
être cuisinés la veille. J’ai fait une pizza blanche, mais vous pouvez mettre
ce que vous désirez sur la vôtre.
GARNITURES
180 g de pommes de terre nouvelles, non pelées, tranchées finement à la mandoline
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive
200 g (env. 1 tasse) de mascarpone
40 g (⅔ de tasse) de pecorino romano, râpé finement
4 filets d’anchois, égouttés et hachés
8 feuilles de sauge, hachées finement
2 citrons, le zeste râpé
50 g (½ tasse) d’oignons verts, tranchés finement en diagonale
Sel et poivre noir
3. Pendant que la pâte lève, préparer les garnitures. Dans un bol, mélanger
les pommes de terre avec 15 ml (1 c. à soupe) de l’huile et 8 c. à thé de sel,
et poivrer. Les étaler sur une plaque tapissée de papier d’aluminium. Les
faire rôtir au four 7 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Réserver.
SAUCE AU YOGOURT
100 g (6½ c. à soupe) de yogourt grec nature
1 gousse d’ail, pressée
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
10 ml (2 c. à thé) de jus de citron
1 ml (¼ c. à thé) de menthe séchée
Sel
Cette salade d’été est tout indiquée pour un repas au barbecue ; elle
accompagne à merveille les viandes et légumes grillés. Vous pouvez
préparer le couscous ainsi que le mélange d’oignons et de raisins secs un
jour à l’avance, puis les garder séparément au frigo. Laissez-les reposer à
la température ambiante avant d’assembler le tout.
4 portions
250 g (1½ tasse) de couscous
90 ml (6 c. à soupe) d’huile d’olive
10 ml (2 c. à thé) de ras-el-hanout
400 ml (1⅔ tasse) d’eau bouillante
300 g (env. 2 tasses) de tomates cerises
2 oignons (300 g / 1½ tasse), coupés en fines rondelles
30 g (3½ c. à soupe) de raisins secs dorés ou sultana
5 ml (1 c. à thé) de graines de cumin, grillées et broyées
50 g (⅓ tasse) d’amandes rôties et salées, hachées
15 g (1 tasse) de coriandre, hachée
15 g (¾ tasse) de feuilles de menthe, déchiquetées
1 citron, le zeste râpé (5 ml / 1 c. à thé) et le jus (15 ml / 1 c. à soupe)
Sel et poivre noir
Vous pouvez faire ce plat juste avec le boulgour et les tomates – en omettant
les aubergines et le yogourt au citron confit –, et le servir en
accompagnement. Mais si vous optez pour cette version avec les aubergines
et le yogourt, vous aurez un plat principal végétarien nourrissant. Vous
pouvez préparer les composants de la recette la veille, les garder
séparément au réfrigérateur, puis réchauffer et assembler le tout avant de
servir.
8 portions en accompagnement ou 4 en plat principal
2 aubergines moyennes, coupées en morceaux de 3 cm (env. 1 po)
105 ml (env. 7 c. à soupe) d’huile d’olive
2 oignons, tranchés finement
3 gousses d’ail, broyées
5 ml (1 c. à thé) de piment de la Jamaïque moulu
400 g (env. 3 tasses) de tomates cerises
15 ml (1 c. à soupe) de pâte de tomate
500 ml (2 tasses) d’eau
250 g (1⅞ tasse) de boulgour
250 g (1 tasse) de yogourt grec nature
1 petit citron confit, les pépins enlevés, l’écorce et la chair hachées finement
10 g (½ tasse) de feuilles de menthe, déchiquetées finement
Sel et poivre noir
3. Dans une sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif, chauffer le
reste de l’huile. Faire revenir les oignons, 8 minutes ou jusqu’à ce qu’ils
soient tendres et caramélisés. Ajouter l’ail et le piment de la Jamaïque.
Cuire, en remuant sans arrêt, 1 minute ou jusqu’à ce que l’ail commence à
dorer. Ajouter les tomates cerises et les écraser avec un presse-purée.
Ajouter la pâte de tomate, l’eau et 1 c. à thé de sel et amener à ébullition.
Réduire à feu moyen-doux, couvrir et cuire 12 minutes. Ajouter le boulgour
et remuer pour l’enrober complètement. Retirer la sauteuse du feu et laisser
reposer 20 minutes ou jusqu’à ce que le boulgour ait absorbé tout le liquide.
Pour me faciliter la vie, j’ai fait rôtir les aubergines au four. Mais si vous
tenez à donner un goût fumé à la chair d’aubergine, il est préférable de la
faire griller directement au-dessus du brûleur de votre gazinière. Quand je
procède ainsi, je recouvre toujours mon brûleur de papier d’aluminium (en
perçant de petits trous pour permettre à la flamme de passer), et j’utilise de
longues pinces pour retourner l’aubergine, afin qu’elle brûle uniformément
de tous les côtés. Cette méthode est peut-être un peu plus compliquée, mais
elle réduit de beaucoup le temps de cuisson – 15 à 20 minutes au lieu de 1
heure – et la saveur de fumée est plus intense.
Vous pouvez préparer ce plat jusqu’à trois jours à l’avance – en
omettant le yogourt – et le conserver au réfrigérateur.
4 portions en entrée ou en accompagnement, ou 2 en plat principal
4 aubergines moyennes, piquées quelques fois avec un couteau
300 g (env. 2 tasses) de tomates cerises
160 g (⅞ tasse) de lentilles du Puy sèches (ou 350 g / 12 oz de lentilles déjà cuites, pour gagner du
temps)
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour garnir
22 ml (1½ c. à soupe) de jus de citron
1 petite gousse d’ail, pressée
45 ml (3 c. à soupe) d’origan frais
100 g (6½ c. à soupe) de yogourt grec nature
Sel et poivre noir
3. Mettre les tomates cerises sur la même plaque, et faire rôtir au four 12
minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient tendres, légèrement noircies et
fendues. Retirer du four et réserver.
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif,
chauffer 50 ml (3 c. à soupe + 1 c. à thé) de l’huile. Pendant environ 12
minutes, y faire revenir les oignons avec une pincée de sel, en remuant de
temps à autre pour éviter qu’ils ne brûlent. Ajouter le zeste de citron et
poursuivre la cuisson, en remuant de temps à autre, 12 minutes ou jusqu’à
ce que les oignons soient foncés et caramélisés. Transvider dans une assiette
et réserver.
2. Dans la sauteuse, ajouter le reste de l’huile (15 ml / 1 c. à soupe), le riz et
½ c. à thé de sel. Faire cuire 1 minute en remuant sans arrêt. Verser l’eau et
amener à ébullition. Réduire à feu moyen-doux, couvrir la sauteuse et
laisser mijoter environ 45 minutes ou jusqu’à ce que le riz soit entièrement
cuit. Retirer du feu. Ajouter les oignons caramélisés, le jus de citron et l’ail.
Mélanger et servir aussitôt, garni d’une grosse cuillerée du yogourt et
parsemé du persil. Si désiré, servir le yogourt dans un bol à part.
Riz à la menthe, salsa aux olives et à la
grenade
Le riz collant est un accompagnement formidable tel quel, avec les plats de
poisson ou de viande, mais l’ajout d’une garniture croquante le rend encore
plus extraordinaire. J’aime bien servir celui-ci avec le bar rôti (voir recette
ici) ou du tofu frit, pour un petit festin asiatique. Coupez tous vos
ingrédients avant de commencer à cuisiner car, une fois la poêle chaude,
vous n’aurez pas le temps de les trancher finement.
6 portions en accompagnement
400 g (2 tasses) de riz collant thaï
600 ml (env. 2½ tasses) d’eau
22 ml (1½ c. à soupe) d’huile d’arachide
1 morceau de 5 cm (2 po) de gingembre, pelé et coupé en julienne
3 gousses d’ail, tranchées finement
2 piments rouges forts, coupés en julienne
30 g (1¾ tasse) de coriandre, coupée en tronçons de 3 cm (env. 1 po)
25 g (3 c. à soupe) d’arachides rôties salées, hachées grossièrement
15 ml (1 c. à soupe) de graines de sésame
1 lime, coupée en 6 quartiers, pour servir
Sel
2. Mettre les tomates cerises, l’ail, les échalotes, les fines herbes (sauf les
10 g (⅔ tasse) de feuilles de coriandre) et les bâtons de cannelle dans un
plat à haut bord de 20 cm x 30 cm (8 po x 12 po) allant au four. Verser
l’huile sur les légumes, saupoudrer de ½ c. à thé de sel, poivrer. Enfourner
et faire cuire 1 heure ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Retirer le
plat du four et parsemer uniformément le riz sur les légumes sans les
mélanger. Réserver.
Si vous pensez que cette liste d’ingrédients est un peu longue pour figurer
dans un livre de recettes simples, sachez que je l’ai passablement réduite et
que j’en suis bien satisfait. Comme en témoignent les commentaires de
certains lecteurs sur mes chroniques du Guardian, au fil des années, j’ai
tendance à dévaliser les épiceries asiatiques de la moitié de leur stock
quand je fais des salades de nouilles.
Tous les composants de la recette peuvent être préparés quelques heures
à l’avance, et même la veille pour le mélange d’oignon et de gingembre,
puis assemblés au moment de servir.
6 à 8 portions
60 ml (¼ tasse) de vinaigre de cidre
30 g (2 c. à soupe) de sucre
1 petit oignon rouge, tranché finement
1 morceau de 5 cm (2 po) de gingembre, pelé et coupé en julienne
150 g de nouilles de riz plates, brisées
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive
1 pomme Granny Smith, le cœur enlevé, coupée en quartiers extrafins
1 gros concombre, non pelé, épépiné et tranché en longues lanières fines
2 piments rouges forts, épépinés et en julienne
15 g (⅓ tasse) de feuilles de menthe fraîche, entières ou hachées
15 g (¾ tasse) d’estragon, entier ou haché
15 ml (1 c. à soupe) de graines de pavot
Sel
2. Placer les nouilles dans un grand bol et les recouvrir d’eau bouillante.
Laisser reposer de 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elles aient ramolli.
Bien égoutter et mélanger avec 15 ml (1 c. à soupe) de l’huile. Mettre les
nouilles dans un grand bol de service et les laisser refroidir.
1. Faire cuire les nouilles en suivant les instructions sur l’emballage (elles
sont différentes d’une marque à l’autre). Égoutter et passer sous l’eau froide
dans une passoire.
2. Avec le côté plat d’un couteau, écraser les gousses de cardamome pour
les ouvrir. Jeter les gousses et concasser les graines dans un mortier.
Déposer la cardamome (env. ½ c. à thé) et les nouilles dans un grand bol.
Ajouter le basilic, la coriandre, les pistaches, le zeste et le jus de lime,
l’huile, le piment, les avocats et ½ c. à thé de sel. Mélanger tous les
ingrédients. Répartir les nouilles dans 4 bols. Garnir des tranches d’avocats,
des pistaches et des fines herbes restées dans le fond du bol. Parsemer des
graines de nigelle ou du piment broyé. Servir avec un quartier de lime.
Salade de spaghettis de mer au sésame,
sauce au tahini
Les algues appelées « spaghettis de mer » ont une texture semblable aux
nouilles de riz, mais elles apportent une touche bien salée à la salade. Le
shichimi togarashi (ou nanami togarashi), un mélange d’épices japonais à
base de piments chilis, relève merveilleusement ce plat, mais le chili broyé
habituel fera aussi l’affaire.
Cette salade fait une belle entrée ou un lunch léger. Pour un repas plus
substantiel, il suffit de la servir avec du riz collant. Ses saveurs s’accordent
bien avec celles des poissons gras – maquereau ou saumon poêlé – et des
crevettes grillées.
Servez la salade aussitôt qu’elle est prête, car l’eau du concombre la
rendra aqueuse si vous la laissez reposer trop longtemps. La sauce se
prépare jusqu’à 2 jours à l’avance.
4 portions
50 g de spaghettis de mer déshydratés
1 gros concombre, taillé en deux sur la longueur, épépiné et coupé en longues lanières fines
20 g (2 c. à soupe) de graines de sésame blanches ou noires, légèrement grillées
15 g (⅞ tasse) de coriandre
½ c. à thé de chili broyé (ou de nanami togarashi)
Sel
SAUCE AU TAHINI
5 ml (1 c. à thé) de miel
7,5 ml (1½ c. à thé) de vinaigre de riz
15 ml (1 c. à soupe) de mirin
5 ml (1 c. à thé) de moutarde de Dijon
7,5 ml (1½ c. à thé) de sauce soya
15 ml (1 c. à soupe) de tahini
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’arachide
Après avoir travaillé toute une journée dans les cuisines, à manger sans
arrêt, il y a seulement quelques plats que j’ai envie de préparer, une fois de
retour à la maison. En voici un. Si vous aimez cuisiner en grande quantité
et faire des réserves, vous pouvez doubler ou tripler la recette de sauce
tomate pour en avoir sous la main, au besoin : celle-ci se conserve jusqu’à
5 jours au réfrigérateur et se congèle bien. Vous pouvez également faire
rôtir les aubergines la veille et les garder à la température ambiante ou au
frigo ; elles seront tout aussi bonnes.
N’hésitez pas à remplacer le pecorino romano par de la ricotta salata,
si vous en trouvez. Il s’agit d’une variété de ricotta qu’on a pressée, salée et
séchée, ce qui lui confère un petit goût de noisette. Sa texture compacte
nous permet de la râper sur les pâtes.
4 portions
3 aubergines (env. 900 g / 2 lb)
120 ml (env. ½ tasse) d’huile d’olive
5 gousses d’ail, tranchées finement
1 à 2 piments rouges doux séchés (épépinés si vous n’aimez pas les plats trop relevés)
1 boîte de 796 ml (28 oz) de tomates italiennes
5 grosses tiges d’origan (8 g / ¼ oz)
5 ml (1 c. à thé) de sucre
375 g de spaghettis
45 g (env. ¾ tasse) de pecorino romano vieilli (ou de ricotta salata), en copeaux
20 g (⅔ tasse) de basilic, déchiqueté
Sel et poivre noir
2. Amener une grande casserole d’eau salée à ébullition. Faire cuire les
pâtes de 10 à 12 minutes, ou selon les instructions sur l’emballage, jusqu’à
ce qu’elles soient al dente. Égoutter et mélanger à la sauce. Répartir les
pâtes dans 4 bols. Parsemer du parmesan et verser en filet le reste de l’huile.
Servir.
Pappardelles à la harissa, aux olives noires
et aux câpres
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, chauffer l’huile sur feu
moyen-vif. Faire revenir l’oignon, en remuant de temps à autre, 8 minutes
ou jusqu’à ce qu’il soit tendre et caramélisé. Ajouter la harissa, les tomates,
les olives, les câpres et ½ c. à thé de sel, et poursuivre la cuisson, en
remuant souvent, de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que les tomates
commencent à se défaire. Ajouter l’eau et remuer. Lorsque la sauce
bouillonne, réduire à feu moyen-doux, couvrir et laisser mijoter 10 minutes.
Retirer le couvercle et poursuivre la cuisson de 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce
que la sauce soit épaisse. Ajouter 10 g (⅓ tasse) du persil et mélanger.
Réserver.
En italien, gigli veut dire « lys », à l’image de ces pâtes au rebord dentelé
qui retiennent délicieusement les pois chiches et les anchois de la sauce. De
la même manière, les orecchiettes (oreilles) ou les conchiglies (coquilles)
sont des pâtes qui conviennent très bien ici.
4 portions
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive, plus un filet pour la finition
½ oignon, haché finement
2 gousses d’ail, pressées
10 m (2 c. à thé) de cumin moulu
10 g (⅓ tasse) de thym, haché finement
25 g de filets d’anchois dans l’huile (env. 7), égouttés et hachés
1 citron, le zeste de la moitié du fruit râpé finement et le jus extrait
1½ boîte de 540 ml (19 oz) ch. de pois chiches, égouttés
5 ml (1 c. à thé) de cassonade
400 ml (1⅔ tasse) de bouillon de poulet
200 g de giglis
50 g (1⅔ tasse) de jeunes épinards
15 g (env. ½ tasse) de persil, haché
7,5 ml (1½ c. à thé) de zaatar
Sel et poivre noir
1. Dans une grande sauteuse, chauffer l’huile sur feu vif. Ajouter l’oignon,
l’ail, le cumin, le thym, les anchois, le zeste de citron, ½ c. à thé de sel et un
bon tour de moulin à poivre, et faire revenir, en remuant souvent, de 3 à 4
minutes ou jusqu’à ce que l’oignon soit tendre et doré. Réduire à feu
moyen-vif, ajouter les pois chiches et la cassonade. Faire revenir, en
remuant de temps à autre, 8 minutes ou jusqu’à ce qu’ils commencent à
dorer et à devenir croustillants. Ajouter le bouillon et le jus de citron.
Laisser mijoter 6 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait réduit légèrement.
Retirer du feu et réserver. La sauce peut être préparée à l’avance.
2. Amener une grande casserole d’eau salée à ébullition. Faire cuire les
pâtes 8 minutes ou selon les instructions sur l’emballage, jusqu’à ce
qu’elles soient al dente. Égoutter. Réserver.
Les trofies sont les pâtes qu’on sert traditionnellement avec le pesto, mais
les fusillis conviennent parfaitement aussi. Pour donner de la saveur et de
la couleur à ce plat, ajoutez-y des tomates séchées au four. Coupez 400 g
(env. 3 tasses) de tomates cerises en deux, arrosez-les de 15 ml (1 c. à
soupe) d’huile, puis salez et poivrez. Faites-les rôtir au four à convection
préchauffé à 150 °C (300 °F) (ou au four standard préchauffé à 170 °C /
350 °F) 40 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient mi-sèches et légèrement
caramélisées. Ces tomates se conservent jusqu’à 1 semaine dans un
contenant hermétique au réfrigérateur. Si vous en faites une plus grande
quantité, garnissez-en vos salades et vos plats de riz ou d’autres grains.
4 portions en entrée
50 g (1½ tasse) de basilic frais
1 gousse d’ail, pressée
10 g de filets d’anchois dans l’huile (env. 3), égouttés
75 ml (5 c. à soupe) d’huile d’olive
200 g (env. 2 tasses) de trofies secs (ou de fusillis)
130 g (2 tasses) de pois mange-tout, tranchés finement en biais
75 g (½ tasse) de pecorino, en copeaux fins
75 g (½ tasse + 1 c. à soupe) de pistaches écalées, concassées grossièrement
1 citron, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé)
Sel et poivre noir
1. Dans une grande sauteuse, chauffer l’huile sur feu moyen. Faire revenir
doucement les anchois avec le piment broyé, l’ail, le zeste de citron, la
moitié du persil et un bon tour de moulin à poivre, en remuant souvent, 5
minutes ou jusqu’à ce que les anchois fusionnent avec l’huile. Verser le vin
et faire mijoter de 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait épaissi et
réduit. Retirer du feu. Réserver.
2. Amener une grande casserole d’eau salée à ébullition. Faire cuire les
spaghettis jusqu’à ce qu’ils soient al dente. Environ 30 secondes avant la fin
de la cuisson des spaghettis, ajouter la salicorne. Égoutter les pâtes et la
salicorne en réservant quelques louches d’eau de cuisson. Remettre la
sauteuse contenant la sauce aux anchois sur feu moyen-vif. Ajouter les
pâtes et la salicorne, et mélanger. Au besoin, ajouter un peu d’eau de
cuisson des pâtes pour éclaircir la sauce. Ajouter le reste du persil et un
autre bon tour de moulin à poivre, et mélanger. Répartir les pâtes dans 4
assiettes creuses.
Ces boulettes se servent bien en plat principal, dans un pain pita ou avec du
riz et des légumes, ou encore telles quelles en guise d’amusegueules. Si
vous les servez à l’apéro, façonnez des boulettes deux fois plus petites et
réduisez le temps de cuisson à 3 ou 4 minutes dans la poêle, puis 3 minutes
au four. Piquez un cure-dent dans chacune avant de les enfourner : de cette
manière, elles seront prêtes à servir aussitôt cuites, et les cure-dents ne
risquent pas de brûler en si peu de temps. La mélasse de grenade ajoute
une délicieuse note aigre-douce mais, si vous n’en avez pas, les boulettes
seront tout de même excellentes. Vous pouvez les dorer à la poêle jusqu’à 6
heures à l’avance, puis les réchauffer au four 5 minutes avant de servir. S’il
vous en reste, vous pouvez les manger le lendemain, à la température
ambiante ou réchauffées.
6 portions
500 g (1 lb) d’agneau haché
100 g (⅔ tasse) de féta, émietté en morceaux de 1 cm (½ po)
30 ml (2 c. à soupe) de thym
2 gousses d’ail, pressées
10 g (env. ⅓ tasse) de persil, haché finement
1 ou 2 tranches de pain blanc, les croûtes enlevées, émiettées au robot culinaire
½ c. à thé de cannelle moulue
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
10 ml (2 c. à thé) de mélasse de grenade (facultatif)
Sel et poivre noir
2. Dans un grand bol, mélanger l’agneau haché avec le féta, le thym, l’ail, le
persil, la mie de pain, la cannelle et ¾ c. à thé de sel. Poivrer
généreusement. Former environ 18 boulettes (ou 36 pour des bouchées) de
4 cm (1½ po) de diamètre.
3. Dans une grande poêle, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile. Faire revenir
les boulettes, en les retournant délicatement, de 5 à 6 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles soient bien dorées sur toute leur surface. Les transférer sur une
plaque à cuisson tapissée de papier parchemin et les arroser de la mélasse
de grenade. Enfourner et cuire les boulettes 5 minutes ou jusqu’à ce qu’elles
soient entièrement cuites. Servir chaud.
Salade de bifteck au basilic
Cette salade fait une superbe entrée, un bon lunch ou un souper léger. Tous
les composants de la recette peuvent être préparés la veille et réfrigérés,
mais assemblez-les juste avant de servir, sinon les verdures ramolliront, et
les croûtons de pitas se détremperont dans la vinaigrette.
4 portions
50 g (env. 1⅔ tasse) de basilic
1 gousse d’ail, pressée
135 ml (9 c. à soupe) d’huile d’olive
400 g (presque 1 lb) de biftecks de surlonge d’environ 1,5 cm (⅔ po) d’épaisseur
2 pains pitas, déchiquetés grossièrement en morceaux de 3 cm (env. 1 po)
2 endives rouges, les feuilles séparées, puis coupées en deux sur la longueur, en diagonale
40 g (1¾ tasse) de roquette
45 ml (3 c. à soupe) de jus de citron
60 g (un peu plus de ¾ tasse) de parmesan, en copeaux
Sel et poivre noir
SAUCE AU TAHINI
200 g (¾ tasse + 4 c. à thé) de tahini
22 ml (1 ½ c. à soupe) de jus de citron
1 gousse d’ail, pressée
160 ml (⅔ tasse) d’eau
Sel
1. Dans une cocotte de 20 cm (8 po) de diamètre, sur feu moyen, chauffer
30 ml (2 c. à soupe) de l’huile. Cuire les oignons et le céleri, de 10 à 12
minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajouter la pâte de tomate et le
mélange d’épices, et poursuivre la cuisson 2 minutes. Mettre la préparation
dans un grand bol.
Voilà un plat idéal pour recevoir des amis, car on peut le faire presque
complètement à l’avance. La veille, saisissez la viande, grillez les poivrons
et préparez la garniture aux amandes, en omettant simplement la menthe,
pour éviter qu’elle ne change de couleur. Gardez le tout séparément au
réfrigérateur. Vous n’aurez qu’à réchauffer l’agneau au four et à ajouter la
menthe à la garniture.
Si vous saisissez la viande et que vous la réservez au frigo, il est
préférable de la laisser reposer à la température ambiante une bonne heure
avant de l’enfourner. Prévoyez alors une cuisson au four un peu plus
longue, soit 15 minutes au lieu des 3 à 4 minutes indiquées (étape 5).
J’aime bien griller cette viande sur le barbecue l’été, bien que j’indique
ici comment la cuire au four. Et je prépare souvent une plus grande quantité
d’amandes, que je parsème ensuite sur plein d’autres mets : elles sont
particulièrement délicieuses sur le chou-fleur rôti ou un plat de poivrons
rôtis.
6 portions
6 gousses d’ail, pressées
5 citrons, le zeste râpé finement (15 ml / 1 c. à soupe) et le jus extrait (150 ml / 10 c. à soupe)
45 ml (3 c. à soupe) de thym
180 ml (¾ tasse) d’huile d’olive
1 kg (2,2 lb) de filets de collier d’agneau
170 g (1 tasse + 2 c. à soupe) d’amandes non mondées
15 ml (1 c. à soupe) de miel
½ c. à thé d’eau de fleur d’oranger
3 poivrons rouges, coupés en quatre et épépinés
20 g (1 tasse) de feuilles de menthe, hachées finement
Sel et poivre noir
4. Chauffer une grande poêle à griller sur feu vif. Arroser les poivrons
rouges du reste de l’huile (15 ml / 1 c. à soupe), les parsemer de ¼ c. à thé
de sel, puis les griller dans la poêle, en les retournant une fois à la mi-
cuisson, environ 10 minutes ou jusqu’à ce qu’ils aient des marques de
cuisson noires de chaque côté. Retirer les poivrons de la poêle.
1 pain de 6 à 8 portions
1 courgette, hachée
1 carotte, hachée
1 gros oignon, haché
3 tomates,1 hachée, 2 râpées grossièrement et la peau jetée
500 g (1 lb) d’agneau haché
4 gousses d’ail, pressées
80 g (1⅓ tasse) de pecorino, râpé finement
2 tranches de pain émiettées
2 gros œufs
30 ml (2 c. à soupe) de pâte de tomate
10 ml (2 c. à thé) de cumin moulu
10 ml (2 c. à thé) de piment de la Jamaïque moulu
100 g (7 c. à soupe) de tahini
15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
75 ml (5 c. à soupe) d’eau
Sel
3. Placer le moule dans un plat à haut bord allant au four. Verser avec
précaution assez d’eau bouillante dans le plat pour couvrir les parois du
moule jusqu’à la mi-hauteur. Enfourner et cuire le pain de viande 70
minutes ou jusqu’à ce qu’il soit bien doré.
5. Une fois le pain de viande cuit, retirer le moule du plat d’eau. Laisser
refroidir 10 minutes. Jeter le liquide et le gras sur le dessus du pain. À l’aide
d’une grosse spatule, transférer le pain de viande dans une assiette de
service, puis le napper du tiers de la sauce au tahini et le parsemer du tiers
des tomates râpées.
Les arayes sont des pains plats farcis à la viande hachée, une spécialité
populaire au Moyen-Orient. Traditionnellement, on les fait avec des pains
pitas, mais ici je propose plutôt des tortillas. Ils sont parfaits pour le lunch
ou comme goûter, accompagnés d’une salade de légumes hachés et de
yogourt au sumac. Ils sont faciles et rapides à cuisiner, mais vous pouvez
faire encore plus vite en préparant la garniture la veille et en la conservant
au frigo. Vous n’aurez alors qu’à farcir les tortillas et à les poêler. Merci à
Sami Tamimi, qui a apporté ces arayes (et bien d’autres délices) à nos
festins.
8 arayes ou 4 portions
8 tortillas de blé ou de maïs (20 cm / 8 po de diamètre)
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive, plus 10 ml (2 c. à thé) pour badigeonner
15 ml (1 c. à soupe) de sumac
GARNITURE
À L’AGNEAU
500 g (1 lb) d’agneau haché
½ petit oignon, râpé
2 tomates, râpées grossièrement et la peau jetée
5 ml (1 c. à thé) de piment de la Jamaïque moulu
90 g (6 c. à soupe) de tahini
2 gousses d’ail, pressées
10 ml (2 c. à thé) de mélasse de grenade
20 g (1 tasse) de feuilles de menthe, ciselées
80 g (⅔ tasse) de cheddar vieilli, râpé
Sel
1. Préparer la garniture à l’agneau. Dans un bol, mélanger tous les
ingrédients, sauf le cheddar, avec 1 c. à thé de sel. Séparer la garniture en 8
portions égales. Sur la moitié d’une tortilla, étendre 1 portion de garniture
en laissant une bordure intacte de ½ cm (¼ po) tout autour. Parsemer la
viande de 10 g (4 c. à thé) du cheddar et replier la tortilla sur la garniture
pour former une demi-lune. Presser délicatement pour répartir la viande en
une couche d’environ 1 à 1,5 cm (½ à ⅔ po) d’épaisseur. Répéter les
opérations avec le reste des tortillas, de la garniture à l’agneau et du
cheddar.
4 à 6 portions
2 citrons, le zeste râpé finement (15 ml / 1 c. à soupe) et le jus extrait (60 ml / 4 c. à soupe)
6 gousses d’ail, pressées
15 ml (1 c. à soupe) de paprika
½ c. à thé de graines de fenugrec, légèrement broyées
10 ml (2 c. à thé) de cumin moulu
25 g (1¼ tasse) de feuilles de menthe
15 g (env. 1 tasse) de coriandre
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive
1 gros rôti d’épaule d’agneau (2 kg / 4,4 lb)
1 céleri-rave, pelé et coupé en quartiers de 3 cm (env. 1 po)
5 grosses carottes, pelées et coupées en deux tronçons
2 bulbes d’ail, coupés en deux horizontalement
Sel et poivre noir
1. Dans un petit robot culinaire, mettre le zeste et le jus de citron, l’ail, les
épices, les fines herbes, l’huile et 1½ c. à thé de sel, et poivrer. Réduire les
ingrédients en une pâte grossière. Réserver.
2. Mettre l’épaule d’agneau dans un grand bol et la piquer sur toute sa
surface avec un petit couteau, environ 30 fois. Frotter la viande avec la pâte
d’épices et la faire pénétrer dans les incisions. Couvrir d’une pellicule
plastique et réfrigérer au moins 4 heures (idéalement jusqu’au lendemain)
pour permettre aux saveurs de se développer.
6 portions
90 ml (6 c. à soupe) d’huile d’olive
3 gousses d’ail, pressées
3 échalotes françaises, tranchées finement
600 g (1,2 lb) d’agneau haché
10 ml (2 c. à thé) de graines de cumin
15 ml (1 c. à soupe) de piment de la Jamaïque moulu
2 citrons, le zeste râpé
45 ml (3 c. à soupe) de pâte de tomate
45 ml (3 c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose (voir ici)
100 g (⅔ tasse) d’abricots secs
280 ml (1⅛ tasse) de bouillon de poulet
220 ml (env. 1 tasse) de vin blanc
80 g (½ tasse) d’olives vertes, coupées en deux
670 g (4 ½ tasses) de haricots de Lima cuits
60 ml (4 c. à soupe) de tahini
Vous pouvez préparer le poulet et la farce la veille, sans les cuire, et les
conserver au réfrigérateur. Laissez-les simplement revenir à la température
ambiante avant de les enfourner.
4 portions
70 g (5 c. à soupe) de beurre non salé
25 ml (5 c. à thé) de graines de carvi, grillées et broyées
7 gousses d’ail, pressées
15 ml (1 c. à soupe) de cassonade foncée
1 poulet entier (environ 1,4 kg / 3 lb)
3 ou 4 branches de céleri, coupées en dés
1 oignon, coupé en dés
100 g (¾ tasse) de canneberges séchées
100 g (¾ tasse) de châtaignes pelées et rôties, hachées
4 ou 5 tranches de pain de seigle et de blé au levain, les croûtes enlevées, légèrement grillées,
défaites en morceaux de 2 cm (¾ po)
15 g (env. ½ tasse) de persil, haché
120 ml (½ tasse) de bouillon de poulet
Sel et poivre noir
Comme je le dis souvent, mes plats favoris sont ceux qui peuvent à la fois
réconforter, surprendre et ravir les papilles. À mon avis, ces trois aspects
sont réunis dans cette recette (comme c’est d’ailleurs le cas pour la plupart
des boulettes). Alors que ces boulettes ont un côté maison réconfortant, le
citron et le céleri-rave apportent l’effet de surprise et de plaisir. Ces
boulettes sont délectables servies sur un couscous ou un riz qui en
absorbera la sauce, ou garnies d’un peu de yogourt grec. Vous pouvez les
préparer la veille et les réfrigérer, puis les réchauffer doucement avant de
les servir.
4 portions
400 g (presque 1 lb) de bœuf haché
1 oignon, haché
120 g (4 oz) de mie de pain frais
20 g (¾ tasse) de persil, haché, et un peu plus pour garnir
1 gros œuf, battu
¾ c. à thé de piment de la Jamaïque moulu
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
1 petit céleri-rave, pelé, coupé en tranches triangulaires de 1 cm (½ po) d’épaisseur
3 gousses d’ail, pressées
½ c. à thé de curcuma
7,5 ml (1½ c. à thé) de graines de fenouil, légèrement broyées
5 ml (1 c. à thé) de paprika doux fumé
500 ml (2 tasses) de bouillon de poulet
52 ml (3 ½ c. à soupe) de jus de citron
Sel et poivre noir
1. Dans un grand bol, bien mélanger avec les mains le bœuf haché,
l’oignon, la mie de pain, le persil, l’œuf, le piment de la Jamaïque, ½ c. à
thé de sel et un peu de poivre, et former environ 20 boulettes.
2. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, chauffer l’huile sur feu
vif. Saisir les boulettes, en les retournant, environ 5 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles soient dorées de tous les côtés. Déposer les boulettes dans une
assiette. Dans la sauteuse, ajouter le céleri-rave, l’ail et le reste des épices.
Faire cuire en remuant, toujours sur feu vif, 2 minutes ou jusqu’à ce que
l’ail commence à colorer et que les épices dégagent leur arôme. Remettre
les boulettes dans la sauteuse. Ajouter le bouillon, le jus de citron, ½ c. à
thé de sel et un peu de poivre. Amener à ébullition. Réduire à feu moyen-
doux, couvrir la sauteuse et laisser mijoter 30 minutes. Retirer le couvercle
et laisser mijoter environ 10 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait épaissi.
4 portions
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
2 gros oignons, hachés
4 gousses d’ail, pressées
20 g (¾ tasse) d’origan, haché, et un peu plus pour servir
½ boîte de 796 ml (28 oz) de tomates en dés
500 ml (2 tasses) de bouillon de poulet
500 g (1 lb) de bœuf haché
120 g (4 oz) de mie de pain (3 ou 4 tranches de pain blanc sans croûte)
250 g (1 tasse) de ricotta
60 g (1 tasse) de parmesan râpé
1 gros œuf, battu
20 g (¾ tasse) de persil, haché
Sel et poivre noir
1. Préparer d’abord la sauce aux tomates. Dans une sauteuse, sur feu
moyen-vif, chauffer 30 ml (2 c. à soupe) de l’huile. Faire revenir la moitié
des oignons avec la moitié de l’ail et de l’origan, en remuant, de 8 à 10
minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres, sans les colorer. Ajouter les
tomates, la moitié du bouillon, ½ c. à thé de sel et un peu de poivre. Réduire
à feu moyen et laisser mijoter, en remuant de temps à autre, de 10 à 15
minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait épaissi.
Un plat idéal quand on reçoit, puisque la plus grosse part du travail peut
être réalisée bien avant l’arrivée des convives. La veille, vous pouvez
concocter la sauce aux poivrons, faire mariner la viande et même la saisir à
la poêle, si vous le souhaitez. Réfrigérez ensuite le tout séparément, puis
laissez reposer la viande à la température ambiante et réchauffez-la au
moment de servir. Cela ne vous prendra que 15 minutes. Servez le bifteck
avec les Frites au four à l’origan et au féta (voir recette ici) et une belle
salade verte croquante.
4 portions
2 gros biftecks de surlonge de (600 g / 1,2 lb), parés
22 ml (1 ½ c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose (voir ici)
2 gros poivrons rouges ou jaunes
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
1 gousse d’ail, pressée
½ boîte de 796 ml (28 oz) de tomates en dés
½ c. à thé de chili broyé
¼ c. à thé de paprika
1 petit citron confit, les pépins enlevés, l’écorce et la chair hachées
10 g (env. ⅓ tasse) de persil, haché grossièrement, et un peu plus pour garnir
1 citron, coupé en quatre, pour servir
Sel de mer en flocons (de type Maldon) et poivre noir
3. Dans une poêle, chauffer l’huile sur feu moyen. Faire revenir l’ail
environ 1 minute. Ajouter les tomates, le chili, le paprika, ½ c. à thé de sel
et un peu de poivre. Faire mijoter 7 minutes. Ajouter les lanières de
poivrons, le citron confit et le persil, et poursuivre la cuisson 7 minutes ou
jusqu’à ce que la sauce ait épaissi légèrement. Laisser refroidir à la
température ambiante.
4. Chauffer une autre poêle, sur feu vif, jusqu’à ce qu’elle soit très chaude
au point de fumer. Cuire les biftecks, en les retournant à mi-cuisson, de 4 à
5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient caramélisés. Retirer de la poêle,
parsemer d’une pincée de sel et laisser reposer 10 minutes.
4 portions
70 g (⅓ tasse) de beurre non salé, à la température ambiante
45 ml (3 c. à soupe) de thym
3 gousses d’ail, pressées
1 petit citron confit, les pépins enlevés, l’écorce et la chair hachées grossièrement
1 citron, le zeste râpé finement et le jus extrait (22 ml / 1½ c. à soupe), pour arroser
1 poulet entier de grosseur moyenne, (1,5 kg / 3 lb)
Sel et poivre noir
4. Mettre le poulet sur une plaque à cuisson à haut bord et arroser du jus de
citron. Saupoudrer de ½ c. à thé de sel et poivrer généreusement. Faire rôtir
le poulet au four, en le badigeonnant toutes les 20 minutes, 70 minutes ou
jusqu’à ce que la peau soit bien dorée et croustillante, et que le jus qui s’en
écoule, lorsqu’on le pique au couteau, soit clair.
Voici un mets pas compliqué que je cuisine régulièrement pour des amis.
Son principal atout : vous pouvez mélanger tous les ingrédients et laisser
mariner le poulet jusqu’à 2 jours à l’avance, puis disposer simplement les
morceaux dans un plat et les enfourner. Le poulet gagne toujours à mariner
longuement mais, si vous manquez de temps, vous pouvez omettre cette
étape. Dans ce cas, frottez d’abord la peau du poulet avec 1 c. à thé de sel
et la même quantité de poivre (au lieu d’incorporer ceux-ci à la marinade),
puis enrobez les morceaux de poulet de la marinade (sans ajouter d’autre
sel) et faites-les cuire comme indiqué dans la recette. J’aime bien utiliser
les cuisses de poulet, mais si vous préférez les demi-poitrines avec l’os,
elles donnent aussi de bons résultats. Merci à Julee Rosso et à Sheila
Lukins, de la boutique The Silver Palate, qui m’ont inspiré cette recette.
4 bonnes portions
8 cuisses de poulet avec la peau (2 kg / 4½ lb), haut de cuisse et pilon non séparés, entaillées 3 ou 4
fois jusqu’à l’os
5 gousses d’ail, pressées
15 g (½ tasse) d’origan, et un peu plus pour garnir
45 ml (3 c. à soupe) de vinaigre de vin rouge
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
100 g (¾ tasse) d’olives vertes dénoyautées
60 g (presque ½ tasse) de câpres, plus 30 ml (2 c. à soupe) de leur jus
120 g (⅔ tasse) de dattes Medjool, dénoyautées et coupées en quatre sur la longueur
2 feuilles de laurier
120 ml (env. ½ tasse) de vin blanc sec
15 ml (1 c. à soupe) de mélasse de dattes (ou de mélasse ordinaire)
Sel et poivre noir
3. Étaler les cuisses de poulet avec tous les ingrédients de la marinade sur
une plaque à cuisson à haut bord. Mélanger au fouet le vin et la mélasse, et
verser sur le poulet. Enfourner et cuire les cuisses de poulet, en les
badigeonnant 2 ou 3 fois, 50 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient bien
dorées sur le dessus et bien cuites.
4. Retirer la plaque du four et disposer tout son contenu dans un grand plat
de service. Parsemer de feuilles d’origan et servir.
Poulet au miso, au gingembre et à la lime
6 portions
8 cuisses de poulet avec la peau (1,4 kg / 3 lb), la peau entaillée quelques fois
30 ml (2 c. à soupe) d’huile de tournesol
22 ml (2½ c. à soupe) de mirin
22 ml (2½ c. à soupe) de sirop d’érable
22 ml (2½ c. à soupe) de sauce soya
80 g (¼ tasse + 1 c. à thé) de miso blanc
1 morceau de gingembre de 4 cm (1½ po), pelé et râpé
3 gousses d’ail, pressées
1 lime, le zeste prélevé en fines lanières, puis le jus extrait
40 g (⅔ tasse) de tiges de coriandre, coupées en morceaux de 6 cm (2 ½ po)
2 piments rouges forts, coupés en deux
10 oignons verts, 8 coupés en deux sur la longueur, 2 tranchés pour garnir
3. Placer une poêle sur feu moyen-vif. Une fois la poêle chaude, saisir la
moitié des cuisses de poulet, la peau dessous, de 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce
qu’elles soient dorées. Retourner et poursuivre la cuisson de 4 à 5 minutes.
Retirer de la poêle. Faire cuire le reste du poulet de la même façon, en
retirant le gras au fur et à mesure. Réserver.
5. Pour servir, mettre une cuisse de poulet dans chaque assiette et disposer
tout autour la coriandre, les piments et les oignons verts. Arroser de la sauce
et parsemer des oignons verts tranchés.
Porc haché au gingembre, aux oignons
verts et à l’aubergine
Voici l’un des repas vite faits que je préfère. Coupez tous les légumes avant
d’allumer le feu : vous vous éviterez du stress quand vous commencerez à
les faire sauter. Vous pouvez préparer ce plat un jour à l’avance, le
réfrigérer puis le réchauffer avant de servir. Présentez ce sauté tel quel, ou
accompagné de riz nature ou de nouilles.
4 portions
3 aubergines, coupées en morceaux
60 ml (¼ tasse) d’huile d’arachide
2 ou 3 bottes d’oignons verts, en tronçons
7 cm (2¾ po) de gingembre, coupé
4 gousses d’ail,tranchées
1 piment vert fort, tranché finement
500 g (1 lb) de porc haché
45 ml (3 c. à soupe) de mirin
30 ml (2 c. à soupe) de sauce soya
30 ml (2 c. à soupe) de kecap manis (sauce soya sucrée indonésienne)
5 ml (1 c. à thé) d’huile de sésame
22 ml (1½ c. à soupe) de vinaigre de riz
15 g (presque 1 tasse) de coriandre, hachée
60 g (½ tasse) d’arachides salées
15 ml (1 c. à soupe) de graines de sésame, grillées
3. Entre-temps, dans une grande sauteuse, sur feu vif, chauffer la moitié de
l’huile d’arachide. Faire revenir les oignons verts, le gingembre, l’ail et le
piment, en remuant souvent, 5 minutes ou jusqu’à ce que l’ail commence à
colorer. Transvider la préparation d’oignons verts dans un bol et réserver.
Dans la sauteuse, chauffer le reste de l’huile d’arachide et faire revenir le
porc haché 3 minutes, en remuant pour le défaire. Ajouter le mirin, la sauce
soya, le kecap manis, l’huile de sésame, le vinaigre de riz et ½ c. à thé de
sel, et faire cuire 2 minutes. Remettre la préparation d’oignons verts dans la
sauteuse et faire cuire 1 minute. Retirer du feu – il y aura beaucoup de
liquide. Ajouter 10 g (⅔ tasse) de la coriandre ainsi que les arachides et
mélanger. Servir avec les aubergines, les graines de sésame et le reste de la
coriandre.
Schnitzel de poulet aux graines de sésame
et de tournesol
4 portions
4 poitrines de poulet désossées, coupées en lanières
50 g (6½ c. à soupe) de farine tout usage
2 œufs, battus
80 g (1 tasse) de panko
60 g (6 c. à soupe) de graines de sésame blanches
25 g (2 ½ c. à soupe) de graines de sésame noires
40 g (⅓ tasse) de graines de tournesol, hachées grossièrement
22 ml (1½ c. à soupe) de graines de coriandre, broyées
5 ml (1 c. à thé) de curcuma
½ c. à thé de piment de Cayenne
100 ml (7 c. à soupe) environ d’huile de tournesol pour la friture
1 citron, en quartiers
Sel et poivre noir
1. Mettre les lanières de poulet entre deux pellicules plastique et les aplatir
délicatement, une à la fois, avec un rouleau à pâtisserie – elles devraient
avoir environ 1 cm (½ po) d’épaisseur.
2. Dans un bol de grosseur moyenne, mélanger la farine avec ¼ c. à thé de
sel et un peu de poivre.
6. Verser ½ cm (¼ po) d’huile dans une grande poêle. Chauffer l’huile sur
feu moyen. Ajouter le poulet, par petites quantités, et faire frire, en le
retournant à mi-cuisson, de 5 à 6 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit
entièrement cuit et bien doré de chaque côté. Déposer le poulet cuit au fur et
à mesure dans une assiette tapissée d’essuie-tout. Servir chaud avec un
quartier de citron.
Mijoté de poulet en croûte de maïs
croustillante
6 portions
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive
3 oignons rouges, tranchés finement
2 gousses d’ail, pressées
45 ml (3 c. à soupe) de harissa aromatisée à la rose (voir ici)
10 ml (2 c. à thé) de paprika doux fumé
850 g (1¾ lb) de hauts de cuisses de poulet désossés sans la peau (env. 9 ou 10)
200 ml (⅞ tasse) de coulis de tomates
5 grosses tomates, coupées en quatre
350 ml (un peu moins de 1½ tasse) d’eau
200 g (7 oz) de poivrons rouges rôtis en pot, égouttés et coupés en rondelles de 2 cm (¾ po)
d’épaisseur
15 g (1 c. à soupe ou ½ oz) de chocolat noir (à 70 % de cacao)
20 g (1⅓ tasse) de coriandre, hachée grossièrement
Sel et poivre noir
CROÛTE DE MAÏS
70 g (⅓ tasse) de beurre non salé, fondu
500 g (3⅓ tasses) de maïs en grains, frais (les grains de maïs de 4 gros épis) ou surgelé, décongelé
45 ml (3 c. à soupe) de lait 3,25 %
3 œufs, les jaunes et les blancs séparés
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif,
chauffer l’huile. Faire revenir les oignons, en remuant de temps à autre, de 8
à 9 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres et caramélisés. Réduire à feu
moyen, ajouter l’ail, la harissa, le paprika, le poulet, 1 c. à thé de sel et un
bon tour de moulin à poivre. Faire cuire, en remuant souvent, 5 minutes.
Ajouter le coulis de tomates et les tomates. Verser l’eau et amener à
ébullition. Réduire à feu moyen, couvrir la sauteuse et laisser mijoter 30
minutes, en remuant de temps à autre.
4 portions en entrée
1 échalote française, coupée en rondelles extrafines
2 citrons, le zeste râpé finement (10 ml / 2 c. à thé) et le jus extrait (40 ml / 2 c. à soupe + 2 c. à thé)
½ c. à thé de sucre superfin
4 filets de truite, la peau enlevée, coupés en morceaux de 1,5 cm (⅔ po)
5 ml (1 c. à thé) d’huile d’olive
25 g (5 c. à thé) de beurre non salé
½ c. à thé de graines de cumin
20 g (env. 2 c. à soupe) de pistaches en bâtonnets (ou hachées grossièrement), légèrement grillées
5 g (env. ¼ tasse) d’estragon, haché finement
Sel de mer en flocons (de type Maldon) et poivre noir
3. Avant de servir, dans une petite casserole, sur feu moyen, faire fondre le
beurre avec les graines de cumin, en faisant tourner la casserole de temps à
autre, 5 minutes ou jusqu’à ce que le beurre commence à mousser, devienne
brun et dégage un arôme caramélisé de noisettes.
1. Avec le côté plat d’un grand couteau, écraser les gousses de cardamome
pour libérer les graines. Dans un mortier, réduire au pilon les graines en une
poudre fine, de façon à obtenir environ ½ c. à thé de cardamome moulue.
Jeter les gousses.
6. Au moment de servir, dans une grande poêle, sur feu vif, chauffer le reste
de l’huile (30 ml / 2 c. à soupe). Ajouter les filets, la peau dessous et cuire 2
minutes. Presser les filets avec une spatule pendant qu’ils cuisent pour
empêcher la peau de retrousser. Lorsque la peau est croustillante et dorée,
retourner les filets et poursuivre la cuisson 1 minute ou jusqu’à ce qu’ils
soient bien dorés.
Voici le plat que le personnage de Patrick Dempsey dit qu’il aurait offert à
Renée Zellweger, alias Bridget Jones, lors de leur deuxième rencontre
imaginaire dans le film Le bébé de Bridget Jones, en s’exclamant : « C’est
du Ottolenghi, délicieux et santé ! » Et facile à faire, pourrait-on ajouter.
Bien que cela ait pu avoir l’air d’un placement de produit de notre part, il
n’en était rien : cette recette ne figurait même pas sur nos menus à
l’époque ! Nous l’avons donc développée en témoignage de notre
reconnaissance.
4. Dans une poêle, sur feu moyen-vif, chauffer le reste de l’huile (15 ml / 1
c. à soupe). Ajouter les filets, la peau dessous, et cuire 3 minutes ou jusqu’à
ce que la peau soit croustillante. Réduire à feu moyen, retourner les filets et
poursuivre la cuisson de 2 à 4 minutes.
5. Répartir les filets de saumon dans quatre assiettes. Garnir de la salsa aux
pignons et parsemer de feuilles de céleri. Servir.
Truite rôtie, salsa de tomates à l’orange et
à l’épine-vinette
Simple et rapide, ce genre de plat se prépare bien la semaine, mais est assez
élégant pour être servi le week-end si vous recevez des invités que vous
souhaitez régaler. Et cette recette peut facilement être doublée ou triplée, ce
qui est bien pratique. Pour gagner du temps, faites la salsa la veille et
réservez-la au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. Complétez
simplement le repas avec un riz ou une salade de pommes de terre.
2 portions
150 g (1 tasse) de tomates cerises, coupées en quatre
1 orange, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé) et le jus extrait (15 ml / 1 c. à soupe)
2 limes, 1 le jus extrait (15 ml / 1 c. à soupe), 1 coupée en quartiers, pour servir
7,5 ml (1½ c. à thé) de sirop d’érable (ou de miel)
22 ml (1½ c. à soupe) de baies d’épine-vinette (ou de raisins de Corinthe trempés dans 15 ml / 1 c.
à soupe de jus de citron)
5 ml (1 c. à thé) de graines de fenouil, légèrement grillées et broyées
15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
70 g (⅓ tasse) de beurre non salé
1 petite gousse d’ail, pressée
2 truites entières, évidées et écaillées (demander au poissonnier de le faire)
10 g (⅔ tasse) de coriandre, ciselée
Sel et poivre noir
3. Dans une petite poêle, sur feu moyen, faire fondre le beurre avec l’ail.
Disposer les truites sur une plaque à cuisson de grosseur moyenne en les
espaçant. Parsemer le dessus, le dessous et l’intérieur de chaque truite de ¼
c. à thé de sel. Verser le beurre sur les truites en veillant à ce que les deux
côtés et l’intérieur en soient recouverts. Faire rôtir les truites au four, en les
badigeonnant une fois, de 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient
cuites, sans plus.
4. Servir les truites directement sur la plaque ou dans des assiettes, en les
arrosant des jus de cuisson. Ajouter la coriandre à la salsa aux tomates et
mélanger. Garnir les truites de la salsa et les accompagner des quartiers de
lime. Servir.
Poisson au piment et au tahini
Il y a très peu de mets, à mon avis, qui ne gagnent pas à être arrosés d’une
sauce onctueuse au tahini. Ici, l’ajout est parfait, le tahini venant équilibrer
le côté piquant du piment, tout en apportant une agréable texture crémeuse.
Je double souvent la quantité de sauce tomate pour faire des réserves.
Elle se conserve 1 semaine au réfrigérateur et 1 mois au congélateur. Cela
me permet de refaire cette recette, ou encore d’en napper du poulet ou des
légumes grillés. La sauce au tahini peut être préparée jusqu’à 3 jours à
l’avance et réservée au frigo.
4 portions
4 darnes de flétan, ou 4 filets, la peau enlevée
60 ml (¼ tasse) d’huile d’olive
1 ou 2 piments rouges forts, coupés en longueur, épépinés
3 gousses d’ail, tranchées finement
5 ml (1 c. à thé) de graines de carvi
1 piment ancho séché, épépiné et coupé (ou 5 ml / 1 c. à thé de paprika doux fumé)
10 tomates italiennes coupées en dés
30 ml (2 c. à soupe) de pâte de tomate
2,5 ml (½ c. à thé) de sucre superfin
5 g (⅓ tasse) de coriandre, hachée
Sel
SAUCE AU TAHINI
50 g (3 c. à soupe combles) de tahini
15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
60 ml (¼ tasse) d’eau
2. Chauffer une poêle sur feu moyen-vif. Faire griller la noix de coco à sec,
en remuant, de 6 à 7 minutes (ou de 2 à 3 minutes s’il s’agit de flocons
séchés) ou jusqu’à ce qu’elle soit dorée. La transférer dans un bol peu
profond et la laisser refroidir. Ajouter la chapelure, le chili et ½ c. à thé de
sel, et mélanger.
3. Préchauffer le gril du four (broil) à intensité élevée.
La formule tacos est simple et agréable lorsqu’on reçoit des amis. Son
principal atout : vous pouvez tout préparer la veille – le mélange de
croquettes de poisson (non cuit), la sauce au yogourt, la garniture à la
mangue – et réserver ces éléments séparément au réfrigérateur. Quelques
minutes avant de vous mettre à table, vous n’aurez qu’à cuire les croquettes
et à réchauffer les tortillas. S’il en reste, les tacos seront également
délicieux réchauffés le lendemain. Si vous préférez, vous pouvez aussi servir
ce plat sans les tortillas.
12 tacos ou 4 portions
450 g (presque 1 lb) de filets de plie (ou d’un autre poisson blanc), la peau enlevée, coupés en
morceaux de 2 à 3 cm (¾ po à env. 1 po)
1 gousse d’ail, pressée
1 gros œuf
7,5 ml (1 ½ c. à thé) de graines de cumin, grillées et broyées
4 lime, le zeste râpé finement, puis les fruits coupés en quartiers, pour servir
20 g (1⅓ tasse) de coriandre, hachée
120 g (½ tasse) de yogourt grec nature
½ oignon rouge, haché
⅓ mangue, pelée et coupée en julienne
1 piment rouge fort, épépiné et coupé en julienne
45 ml (3 c. à soupe) d’huile végétale
12 tortillas de maïs ou de blé, chaudes
Sel
4. Dans une grande poêle antiadhésive, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile.
Cuire les croquettes, quelques-unes à la fois, de 2 à 3 minutes par côté ou
jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées et bien cuites, puis les transférer dans
une assiette tapissée d’essuie-tout.
4. Dans une poêle, sur feu moyen-vif, faire fondre la moitié du beurre avec
la moitié du reste de l’huile. Lorsque le beurre commence à mousser,
ajouter la moitié des croquettes et les cuire, en les retournant à la mi-
cuisson, 8 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Réserver au chaud
et cuire le reste des croquettes. Servir avec les quartiers de citron.
Salade de crevettes grillées au maïs et aux
tomates
Retirer la carapace des crevettes est une étape un peu fastidieuse. Pour
vous faciliter la tâche, n’hésitez pas à vous procurer des crevettes déjà
décortiquées et déveinées (fraîches ou surgelées et décongelées). Si vous
voulez, vous pouvez préparer la sauce jusqu’à deux jours à l’avance.
VINAIGRETTE
1 morceau de 2 cm (¾ po) de gingembre, pelé et haché finement
15 ml (1 c. à soupe) de sauce sriracha
22 ml (1½ c. à soupe) d’huile d’olive
1 lime, le zeste râpé (5 ml / 1 c. à thé) et le jus extrait
¼ c. à thé de sucre superfin
2. Chauffer une poêle à griller sur feu vif en faisant bien ventiler la cuisine.
Pendant que la poêle chauffe, mélanger les crevettes avec l’huile et ⅛ c. à
thé de sel. Réserver. Faire griller les quartiers d’oignon dans la poêle, en les
retournant souvent, 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils aient des marques de
cuisson et qu’ils soient tendres mais encore croquants, puis les transférer
dans un grand bol. Faire griller le maïs 2 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit
noirci. Réserver avec l’oignon.
3. Faire griller les tomates 3 minutes, en les retournant pour qu’elles soient
noircies de tous les côtés, puis les mettre dans le bol avec l’oignon et le
maïs. Faire griller les crevettes 4 minutes, en les retournant à la mi-cuisson,
jusqu’à ce qu’elles aient des marques de cuisson et soient entièrement
cuites. Les ajouter aux légumes grillés avec la marjolaine et la vinaigrette.
Mélanger délicatement. Servir.
Calmars au poivron rouge
1. Dans une grande sauteuse munie d’un couvercle, sur feu moyen-vif,
chauffer l’huile. Faire revenir l’oignon et le poivron avec ¼ c. à thé de sel 5
minutes, en remuant de temps à autre. Ajouter l’ail, les graines de carvi, le
piment de la Jamaïque et un bon tour de moulin à poivre, et poursuivre la
cuisson 5 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Voici la pièce maîtresse d’un festin asiatique, que vous pouvez compléter
avec le Riz collant thaï (voir recette ici) et les Minibrocolis à la sauce soya,
à l’ail et aux arachides (voir recette ici). Vous pouvez préparer la sauce et
le poisson quelques heures à l’avance (jusqu’au début de l’étape 4), puis
réserver le plat au réfrigérateur ; il ne restera qu’à verser la sauce sur le
poisson et à mettre le plat au four.
4 portions
1 bar entier de 1 kg (2,2 lb) (env. 45 cm / 18 po de longueur), écaillé, évidé et rincé
10 oignons verts, parés
1 chou blanc de grosseur moyenne, coupé en deux, le cœur enlevé, les feuilles détachées
1 morceau de gingembre de 4 cm (1½ po), pelé et coupé en julienne
1 piment rouge fort, épépiné et coupé en julienne
75 ml (5 c. à soupe) d’huile d’arachide
10 g (⅔ tasse) de coriandre, les feuilles détachées ou laissées sur les tiges si ces dernières sont
tendres
Sel de mer en flocons (de type Maldon)
SAUCE
100 ml (7 c. à soupe) de bouillon de poulet (ou de bouillon de légumes)
30 ml (2 c. à soupe) d’huile de sésame
30 ml (2 c. à soupe) de vin de riz shaoxing (ou de xérès)
52 ml (3½ c. à soupe) de sauce soya légère
15 ml (1 c. à soupe) de sucre superfin
4. Étaler les feuilles de chou et les longs morceaux d’oignons verts dans un
plat allant au four ou sur une plaque à cuisson. Y déposer le poisson et
parsemer du gingembre. Verser la sauce. Couvrir de papier d’aluminium.
Enfourner et cuire le poisson, en le badigeonnant deux fois, 40 minutes ou
jusqu’à ce qu’il soit cuit. Parsemer le poisson des oignons verts tranchés
finement et du piment. Réserver.
5. Dans une casserole, sur feu vif, chauffer l’huile 2 minutes ou jusqu’à ce
qu’elle commence à fumer. Avec précaution, verser l’huile chaude sur le
poisson, de façon que la peau et les légumes commencent à devenir
croustillants. Garnir de la coriandre et servir dans le plat ou dans une
assiette de service. Dans ce cas, disposer les légumes dans l’assiette puis y
déposer le poisson. Arroser de la sauce restée dans le plat de cuisson et
garnir de la coriandre. Servir.
Morue et pois chiches à la harissa
Un plat tout simple, mais qui regorge de saveurs ! Servez-le avec du pain
croûté et des légumes-feuilles tombés.
2. Dans une grande sauteuse, sur feu moyen, chauffer le reste de l’huile (30
ml / 2 c. à soupe). Faire revenir l’oignon, en remuant souvent, de 4 à 5
minutes ou jusqu’à ce qu’il soit tendre et doré. Réduire à feu moyen, ajouter
l’ail tranché et remuer 1 minute. Ajouter les gousses de cardamome
écrasées, la harissa, la pâte de tomate, le citron confit, les pois chiches et ¼
c. à thé de sel, et remuer 1 minute. Verser le bouillon et chauffer la
préparation, en écrasant quelques pois chiches avec le dos d’une cuillère, de
3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la sauce soit épaisse.
3. Ajouter la morue dans la sauteuse et cuire, en remuant délicatement et en
la retournant à mi-cuisson, de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la chair soit
cuite et se détache en flocons. Retirer les gousses de cardamome et les jeter.
Parsemer la préparation de la coriandre et la répartir dans des bols peu
profonds. Servir.
Croquettes de crevettes au maïs
2. Dans une poêle de grosseur moyenne, sur feu moyen-vif, chauffer l’huile.
À l’aide de 2 petites cuillères, former 6 croquettes (ou plus, si on les
prépare en format d’amuse-gueule) en utilisant la moitié de la préparation
de crevettes. Déposer les croquettes dans la poêle et les aplatir légèrement
jusqu’à environ 2 cm (¾ po) d’épaisseur. Cuire 2 minutes de chaque côté
(ou 1 minute pour les petites croquettes). Transférer les croquettes dans une
assiette tapissée d’essuie-tout.
Je sais, ce dessert comporte trois recettes, mais je vous assure qu’elles sont
rapides et simples à réaliser. De plus, vous pouvez les faire à l’avance, donc
la seule tâche que vous aurez à accomplir au moment de servir sera
d’assembler le tout dans des coupes. La garniture au fromage se conserve
jusqu’à 3 jours, et la compote, 5 jours, au réfrigérateur. Quant à la
garniture croquante, elle se garde dans un contenant hermétique à la
température ambiante 1 semaine. Et si jamais il vous reste de la compote et
de la garniture croquante, ou que vous avez l’intention d’en préparer une
plus grande quantité, sachez qu’elles sont également merveilleuses au petit-
déjeuner, avec du yogourt grec.
6 à 8 portions
100 g de féta
300 g de fromage à la crème
40 g de sucre superfin
1 citron, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé)
125 ml (½ tasse) de crème 35 %
30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive, pour servir
GARNITURE CROQUANTE
100 g de noisettes blanchies, concassées
30 g de beurre non salé, coupé en dés de 2 cm (¾ po)
80 g d’amandes moulues
25 g de sucre superfin
15 ml (1 c. à soupe) de graines de sésame
⅛ c. à thé de sel
COMPOTE DE CERISES
600 g de cerises dénoyautées surgelées, décongelées
90 g de sucre superfin
4 anis étoilés
1 orange, le zeste prélevé en 4 fines lanières
1. Dans un grand bol, écraser le féta à la spatule jusqu’à ce qu’il soit lisse.
Ajouter le fromage à la crème, le sucre et le zeste, et mélanger au fouet.
Verser la crème et fouetter jusqu’à ce que la préparation se tienne. Laisser
prendre au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
8 à 10 portions
200 g de rhubarbe, coupée en morceaux de 3 cm (env. 1 po)
200 g de fraises, équeutées et coupées en deux sur la longueur
90 g de sucre superfin
CRÈME À LA VANILLE
4 gros jaunes d’œufs
5 ml (1 c. à thé) de fécule de maïs
60 g de sucre superfin
10 ml (2 c. à thé) d’extrait de vanille
600 ml (2⅓ tasses + 4 c. à thé) de crème 35 %
2. Mélanger la rhubarbe et les fraises avec le sucre. Mettre les fruits dans un
plat allant au four. Enfourner et cuire de 12 à 13 minutes ou jusqu’à ce que
les fruits se soient attendris, tout en gardant leur forme, et que le sucre ait
fondu. S’il reste un peu de sucre non fondu, remuer délicatement les fruits,
et il se dissoudra. Laisser refroidir.
3. Réduire la température du four à convection à 170 °C (325 °F) ou du four
standard à 190 °C (375 °F).
Vous avez des fraises trop mûres ? Voici un succulent dessert qui vous
permettra de les utiliser. Tous les composants de la recette peuvent être
préparés jusqu’à 3 jours à l’avance et conservés séparément au
réfrigérateur ; assemblez-les juste avant de servir. Pour un dessert estival
léger, servez la crème de yogourt nappée des fraises ou accompagnez-la de
biscuits sablés. Merci à Helen Graham.
6 portions
900 g de yogourt grec nature
140 g de sucre glace
125 ml (½ tasse) de crème 35 %
1 citron, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé) et le jus extrait (30 ml / 2 c. à soupe)
600 g de fraises mûres, équeutées et coupées en deux sur la longueur
22 ml (1½ c. à soupe) de sumac
10 g (½ tasse) de menthe, la moitié des feuilles laissées sur les tiges, l’autre moitié ciselée
1 gousse de vanille, coupée en deux sur la longueur, les graines raclées
80 ml (⅓ tasse) d’eau
Sel
3. Pour servir, répartir la crème dans des bols et la garnir des fraises.
Arroser du liquide de cuisson réservé et parsemer de la menthe ciselée.
Friand aux prunes, aux mûres et au
laurier
6 bonnes portions
200 g de mûres
4 prunes mûres, dénoyautées et coupées en quartiers de 1 cm (½ po) de largeur
5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille
60 g de sucre superfin
3 feuilles de laurier
5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue
60 g de farine tout usage
200 g de sucre glace, tamisé
120 g d’amandes moulues
⅛ c. à thé de sel
150 g de blancs d’œufs (de 4 ou 5 gros œufs)
180 g de beurre non salé, fondu et légèrement refroidi
1. Dans un bol, mélanger les mûres, les prunes, la vanille, le sucre, le laurier
et ½ c. à thé de la cannelle. Laisser reposer les fruits 30 minutes, pas plus,
car ils deviendront trop juteux.
8 portions
150 g de beurre non salé à la température ambiante, et un peu plus pour beurrer le moule
190 g de sucre superfin
2 citrons, le zeste râpé finement (10 ml / 2 c. à thé) et le jus extrait (30 ml / 2 c. à soupe)
5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille
3 gros œufs, battus
90 g de farine préparée pour gâteaux et pâtisseries, tamisée
⅛ c. à thé de sel
110 g d’amandes moulues
200 g de bleuets
70 g de sucre glace
2. Dans le bol d’un batteur muni d’un fouet plat, battre à vitesse maximale
le beurre avec le sucre, le zeste, 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron et la
vanille de 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que le mélange soit léger. Réduire à
vitesse moyenne. Ajouter les œufs par petites quantités. Le mélange se
séparera peut-être un peu, mais il redeviendra homogène. Ajouter la farine,
le sel et les amandes en trois fois. Ajouter les trois quarts des bleuets et
mélanger en pliant la pâte avec une spatule. Verser la pâte dans le moule
préparé.
4 portions
90 g de sucre muscovado (sucre de canne brut)
15 ml (1 c. à soupe) d’eau
30 ml (2 c. à soupe) de vin rouge
15 ml (1 c. à soupe) de thym
2 citrons, le zeste râpé finement (10 ml / 2 c. à thé) et le jus extrait (15 ml / 1 c. à soupe)
10 figues noires de grosseur moyenne très mûres, le pédoncule enlevé, coupées en deux sur la
longueur
2 gros œufs, les jaunes et les blancs séparés
50 g de farine tout usage
7,5 ml (1 ½ c. à thé) d’extrait de vanille
100 ml (7 c. à soupe) de crème 35 %
⅛ c. à thé de sel
Crème glacée à la vanille ou crème fraîche, pour servir
3. Mettre dans un bol les jaunes d’œufs, le reste du sucre (40 g), la farine, la
vanille, la crème, le zeste et le sel. Fouetter de 2 à 3 minutes, ou 1 minute au
batteur électrique, jusqu’à ce que le mélange soit pâle et épais. Dans un
autre bol, fouetter les blancs d’œufs à la main de 1 à 2 minutes ou jusqu’à
ce qu’ils forment des pics fermes. Les incorporer délicatement à la
préparation de jaunes d’œufs, en pliant la pâte avec une spatule jusqu’à ce
qu’elle soit homogène, sans plus.
4. Étaler les figues dans le fond de la sauteuse (ou du plat) et verser la pâte
dessus. Enfourner et cuire le clafoutis 30 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit
bien doré et cuit. Retirer du four. Répartir le clafoutis dans quatre bols.
Servir chaud avec de la crème glacée ou de la crème fraîche.
Gâteau au fromage, au miel et au yogourt
8 portions
500 g de yogourt grec nature
200 g de biscuits Hobnobs ou d’autres biscuits aux flocons d’avoine
60 g de beurre non salé, fondu
22 ml (1½ c. à soupe) de thym
400 g de fromage à la crème
40 g de sucre glace, tamisé
1 citron, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé)
150 g de chocolat blanc, brisé en morceaux de 1 à 2 cm (½ à ¾ po)
60 g de miel
5. Mettre le chocolat dans un bol qui résiste à la chaleur placé sur une
casserole d’eau frémissante, de sorte que le fond du bol soit loin de l’eau.
Chauffer de 2 à 3 minutes, en remuant souvent et en veillant à ce qu’aucune
goutte d’eau ne touche au chocolat, ce qui le ferait durcir. Incorporer le
chocolat fondu à la préparation au fromage en battant jusqu’à ce que la
garniture soit homogène.
10 portions
10 ml (2 c. à thé) d’huile de tournesol
2 grosses pêches, dénoyautées et coupées en tranches de 1,5 cm (⅔ po) de largeur
200 g de framboises
320 g de sucre superfin
125 g de noisettes blanchies
200 g de beurre non salé, à la température ambiante
3 gros œufs, battus
125 g de farine tout usage
7,5 ml (1½ c. à thé) de poudre à pâte
⅛ c. à thé de sel
2. Dans un bol de grosseur moyenne, mélanger les pêches, les trois quarts
des framboises et 15 ml (1 c. à soupe) du sucre. Réserver.
10 portions
130 g de beurre non salé à la température ambiante, coupé en cubes, et un peu plus pour beurrer
le moule
150 g de sucre superfin
3 gros œufs, battus
10 ml (2 c. à thé) d’extrait de vanille
300 g de farine préparée pour gâteaux et pâtisseries
½ c. à thé de sel
200 g de crème sure
2. Dans le bol d’un batteur sur socle muni d’un fouet plat, battre le beurre
avec le sucre à vitesse moyenne jusqu’à ce que le mélange soit léger et
gonflé. Incorporer les œufs et la vanille par petites quantités. Tamiser
ensemble la farine et le sel, et les ajouter en plusieurs fois à la préparation,
en alternant avec la crème sure. Arrêter le batteur dès que tous les
ingrédients sont incorporés. Verser la pâte dans le moule préparé. Réserver.
Nous avons fait deux suppositions ici, quand nous avons attribué les lettres
du livre SIMPLE à cette recette. D’abord, avec le L, nous avons présumé
que tout le monde a un pot de Nutella dans ses armoires (donc, nous
pouvons « libérer le garde-manger ». Quant au S de « simplissime », il se
justifie par le fait qu’il est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît de préparer
sa propre pâte et de la transformer en toutes sortes de délices. Cette
gourmandise se déguste avec une tasse de café ou de thé. Il est important de
bien faire ramollir le Nutella avant de l’étendre sur l’abaisse, car la pâte
est fragile. Cette recette s’inspire d’une pâtisserie servie au Cafe Landwer à
Tel-Aviv.
10 roulés
150 g de farine à pain blanche, et un peu pour fariner le plan de travail
4 ml (¾ c. à thé) de levure instantanée
7,5 ml (1½ c. à thé) de sucre superfin
45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive, et un peu pour huiler le plan de travail
¼ c. à thé de sel
65 ml (¼ tasse + 1 c. à thé) d’eau tiède 40 g de noisettes blanchies, grillées et concassées
40 ml (8 c. à thé) de graines de sésame, légèrement grillées
150 g de Nutella, ramolli (au micro-ondes ou sur feu doux)
1 petite orange, le zeste râpé finement (5 ml / 1 c. à thé)
10 ml (2 c. à thé) de sucre glace
24 barres
100 g de chocolat noir à la menthe, haché en morceaux de 3 cm (env. 1 po)
200 g de chocolat à 70 % de cacao, haché en morceaux de 3 cm (env. 1 po)
120 g de beurre non salé, coupé en cubes de 2 cm (¾ po)
100 g de sirop doré ou de sirop de maïs
⅛ c. à thé) de sel
100 g de raisins secs sultana (ou d’autres raisins secs), trempés dans 30 ml (2 c. à soupe) de rhum
pendant 30 minutes
170 g de biscuits digestifs, cassés en morceaux de 2 cm (¾ po)
100 g de pistaches, concassées
2. Mettre les deux chocolats, le beurre, le sirop et le sel dans un grand bol
qui résiste à la chaleur placé sur une casserole d’eau frémissante (le fond du
bol ne doit pas toucher l’eau). Chauffer, en remuant souvent, de 2 à 3
minutes ou jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu et que le
mélange soit homogène.
3. Ajouter les raisins secs et le rhum, les biscuits et les trois quarts des
pistaches (ajouter les morceaux de pistaches les plus gros à cette étape et
garder la fine poudre pour parsemer le dessus du gâteau). À l’aide d’une
spatule, mélanger jusqu’à ce que les biscuits et les pistaches soient
complètement enrobés de chocolat. Verser la préparation de chocolat sur la
plaque préparée et lisser le dessus à la spatule pour l’aplatir et l’égaliser.
Parsemer du reste des pistaches et laisser refroidir 10 minutes. Couvrir
d’une pellicule plastique en serrant bien. Réfrigérer de 2 à 3 heures ou
jusqu’à ce que le chocolat ait bien pris.
2. Dans le bol d’un batteur sur socle muni d’un crochet pétrisseur, mélanger
à vitesse moyenne les amandes, le sucre, le sucre glace, le cacao, le zeste, le
cinq-épices et le sel. Ajouter les blancs d’œufs et la vanille. Continuer de
mélanger de 1 à 2 minutes ou jusqu’à ce que la pâte forme une boule.
Mettre la pâte sur une surface de travail et l’aplatir en un disque d’environ 3
cm (env. 1 po) d’épaisseur. Envelopper la pâte dans de la pellicule plastique
et laisser reposer au réfrigérateur environ 1 heure.
J’ai déjà présenté la recette de cette crème glacée dans mon livre SWEET,
en guise de composant d’une des recettes. Mais comme elle est
extraordinaire en soi, je lui laisse ici toute la place.
N’hésitez pas à préparer cette douceur tout au long de l’année : elle est
divine quand les framboises fraîches abondent, mais elle reste délicieuse
même avec des fruits surgelés. Le jus des framboises décongelées donne
même à la purée une texture encore plus veloutée. Prévoyez faire la crème
glacée à l’avance, car elle doit passer au moins 12 heures au congélateur.
La purée de framboises (voir l’étape 1) et la crème glacée se conservent
toutes les deux au congélateur jusqu’à 1 mois.
6 portions
600 g de framboises fraîches (ou surgelées et décongelées)
30 ml (2 c. à soupe) de sucre glace
200 ml (¾ tasse + 4 c. à thé) de crème 35%
1 œuf, plus 2 jaunes d’œufs
5 ml (1 c. à thé) de jus de citron
180 g de sucre superfin
⅛ c. à thé de sel
2. Dans le bol d’un batteur sur socle muni d’un fouet, fouetter la crème
jusqu’à ce qu’elle forme des pics souples. Mettre la crème fouettée dans un
autre bol et réserver au réfrigérateur.
3. Dans une casserole à laquelle s’ajuste bien le bol du batteur, verser assez
d’eau pour couvrir la paroi, sans que l’eau touche le bol. Porter à ébullition,
puis réduire le feu pour que l’eau soit frémissante.
Soupers de semaine
Printemps-Été
Purée d’avocat et de gourganes, voir recette ici (la purée se conserve 2
jours au réfrigérateur ; n’y ajoutez la garniture oignons verts-gourganes
qu’au moment de servir) + Salade de couscous aux tomates cerises et aux
fines herbes, voir recette ici (tous les éléments peuvent être préparés la
veille) + Carpaccio de tomates, salsa aux oignons verts et au gingembre,
voir recette ici (le plat peut être préparé 6 heures à l’avance et conservé au
réfrigérateur). (VG)
Courgettes farcies aux pignons, voir recette ici (la farce peut être
préparée la veille, pour que les courgettes soient prêtes à farcir et à griller)
+ Riz à la menthe, salsa aux olives et à la grenade, voir recette ici (faites
la salsa à l’avance, si désiré; elle se conserve quelques heures au
réfrigérateur). (V)
Croquettes de crevettes au maïs, voir recette ici (le mélange peut être
préparé la veille et conservé au réfrigérateur jusqu’au moment de frire les
croquettes) + Courgettes et petits pois aux fines herbes sur porridge de
blé, voir recette ici.
Automne-Hiver
Soupe aux lentilles, au cari et au lait de coco, voir recette ici (elle peut
être préparée à l’avance) + Haricots verts et tofu, sauce chraimeh, voir
recette ici (la sauce se conserve 1 semaine au réfrigérateur). (VG)
Tofu brouillé à la harissa, voir recette ici (vous pouvez préparer les
oignons frits en grande quantité et les conserver au réfrigérateur) + Salade
croustillante aux pelures de pommes de terre à la harissa, voir recette
ici (utilisez ici un reste de pelures de pommes de terre cuites, ou faites cuire
des pommes de terre au four et réservez la chair pour faire une purée plus
tard) + Roulés au Nutella, aux noisettes et au sésame, voir recette ici. (V)
Souper festif
Poulet Marbella, voir recette ici (le poulet peut être mariné jusqu’à 2
jours avant sa cuisson au four) + Riz aux tomates et à l’ail confits, voir
recette ici + Salade de carottes à la cannelle, sauce au yogourt, voir
recette ici (vous pouvez cuire les carottes à la vapeur à l’avance, et ajouter
les herbes et le yogourt avant de servir) + Choux de Bruxelles au beurre
noir et à l’ail noir, voir recette ici.
Souper de famille
Gnocchis alla romana, voir recette ici (vous pouvez préparer les boudins
de pâte à l’avance, mais tranchez-les juste avant de les enfourner) +
Boulettes de bœuf à la ricotta et à l’origan, voir recette ici (vous pouvez
les faire à l’avance, puis les réchauffer au four avant de servir) + Salade de
concombres et de mâche voir recette ici (la vinaigrette peut être
conservée jusqu’à 2 jours au réfrigérateur).
Poisson à l’asiatique
Bar entier rôti au soya et au gingembre, voir recette ici (le plat peut être
préparé quelques heures avant sa cuisson au four) + Minibrocolis à la
sauce soya, à l’ail et aux arachides, voir recette ici ou Gombos en
vinaigrette aigre-douce, voir recette ici + Riz collant thaï au gingembre
croustillant, aux piments et aux arachides, voir recette ici.
Festins
Les vrais festins, pour moi, sont ceux où on remplit la table d’une grande
variété de mets faits à l’avance, en laissant aux convives le plaisir de se
servir eux-mêmes. Les plats que je privilégie alors sont ceux dont on peut
facilement doubler, tripler ou multiplier la quantité selon ses besoins. On les
déguste à la température ambiante : vous pouvez donc les disposer sur la
table avant d’inviter tout le monde à se servir. Seulement quelques-uns des
mets suggérés gagnent à être servis lorsqu’ils sortent du four ou devraient
être assemblés à la dernière minute ; dans les deux cas, ces précisions sont
indiquées. Comme vous pourrez le constater, j’ai décidé ici d’être vraiment
généreux en couvrant littéralement la table de délices, mais votre repas sera
tout aussi festif si vous choisissez d’omettre quelques plats.
Festin de tapas
Voir la photo, ici
Purée d’avocat et de gourganes, voir recette ici (la purée peut être
préparée jusqu’à 2 jours à l’avance, mais faites frire les oignons verts et
ajoutez-y les gourganes réservées juste avant de servir) + Purée de
haricots blancs et muhammara, voir recette ici (les deux éléments
peuvent être faits à l’avance et assemblés avant de servir) + Morue et pois
chiches à la harissa, voir recette ici + Calmars au poivron rouge, voir
recette ici (vous pouvez préparer ce plat jusqu’à 2 jours à l’avance, puis le
réchauffer avant de servir) + Frites au four à l’origan et au féta, voir
recette ici (vous pouvez faire bouillir les pommes de terre à l’avance) +
Arayes à l’agneau, au tahini et au sumac, voir recette ici (la garniture
peut être préparée jusqu’à 2 jours à l’avance).
Festin moyen-oriental
Voir la photo, ici
Filets d’agneau grillés aux amandes et à la fleur d’oranger, voir recette
ici (tous les éléments peuvent être faits à l’avance et assemblés avant de
servir) + Salade de couscous aux tomates cerises et aux fines herbes,
voir recette ici (tous les éléments peuvent être préparés la veille) + Salade
d’oignons verts aux fines herbes, voir recette ici (vous pouvez préparer la
vinaigrette la veille et la salade 6 heures à l’avance, mais attendez le
moment de servir pour y ajouter les fines herbes) + Salade de betteraves
rôties au citron confit et yogourt, voir recette ici + Chou-fleur entier
rôti, voir recette ici (la sauce au tahini verte, en voir recette ici, se
conserve au réfrigérateur jusqu’à 3 jours) + Petites carottes rôties à la
harissa et à la grenade, voir recette ici (vous pouvez cuire les carottes
jusqu’à 6 heures à l’avance et assembler le tout avant de servir) + Salade
de légumes hachés au tahini et au zaatar, voir recette ici.
Festin d’hiver
Voir la photo, ici
Poulet rôti, farce au carvi et aux canneberges, voir recette ici (le poulet
peut être farci la veille et conservé au réfrigérateur) + Pommes de terre
rôties à l’ail confit et à la harissa, voir recette ici (l’ail confit peut être
préparé jusqu’à 2 jours à l’avance, et les pommes de terre bouillies jusqu’à
6 heures avant de les enfourner) + Chou palmier au chorizo et au citron
confit, voir recette ici + Champignons et châtaignes au zaatar, voir
recette ici (ce plat doit être servi dès qu’on le sort du four, mais il peut être
fait à l’avance ; ajoutez simplement le sel et le poivre juste avant de
l’enfourner) + Brocoli et chou frisé à l’ail, au cumin et à la lime, voir
recette ici (vous pouvez blanchir le brocoli et le chou frisé à l’avance) +
Salade de carottes à la cannelle, sauce au yogourt, voir recette ici (vous
pouvez cuire les carottes à la vapeur jusqu’à 6 heures à l’avance, puis les
laisser reposer à la température ambiante avant de servir).
Ingrédients « Ottolenghi »
Voici la liste des 10 ingrédients que vous devriez absolument avoir sous la
main, selon moi. Je les appelle ingrédients « Ottolenghi », mais ce ne sont
pas les miens à proprement parler : ils existaient bien avant que je les
adopte ! Toutefois, ce sont des produits dont je ne pourrais plus me passer,
qui font des merveilles, et qui deviendront, je l’espère, des incontournables
pour ceux et celles qui aiment cuisiner.
Comme pour tous les aliments, leur qualité peut varier énormément d’un
produit à l’autre. Le prix est un indice – on obtient habituellement ce pour
quoi on paye –, mais la provenance est un critère encore plus important. Les
ingrédients issus de leur pays d’origine sont toujours plus authentiques et,
souvent, plus savoureux. Il vaut la peine, par exemple, de faire un saut chez
l’épicier iranien pour acheter la meilleure épine-vinette possible, ou dans
une épicerie moyen-orientale pour se procurer un sumac très goûteux, un
zaatar vraiment aromatique ou un tahini ultracrémeux.
Bien entendu, il n’y a pas de mal à acheter tous vos ingrédients dans un seul
et même grand supermarché ni à choisir la marque maison. C’est une
solution très pratique, surtout si vous n’avez pas accès à des épiceries
spécialisées près de chez vous. Vous pouvez toujours prendre le temps de
commander ces produits en ligne et, à titre indicatif, ces produits sont
disponibles sur notre boutique en ligne https://ottolenghi.co.uk/shop-online
Quels que soient vos choix, je vous assure que ces ingrédients sont de
véritables petites « bombes de saveur » qui enrichiront extraordinairement
tous les plats auxquels vous les ajouterez. Ils se conservent assez longtemps
dans le garde-manger ; vous n’aurez donc pas à intégrer de l’ail noir dans
toutes vos recettes pendant des semaines, une fois le pot ouvert.
Je suis aussi redevable à Claudine Boulstridge, qui a cuisiné tous les plats et
les a servis à sa famille pour en faire une critique constructive. Et merci à
Ixta Belfrage pour ses suggestions des plus pertinentes.
Un merci tout particulier à Noam Bar, pour sa capacité à dire les choses
comme elles sont, et à Cornelia Staeubli et à Sami Tamimi.
Directeur de la publication :
Lizzy Gray
Éditeur de projet : Louise McKeever
Conception graphique : Here Design
Photographie : Jonathan Lovekin
Stylisme : Wei Tang
Production : Helen Everson
Édition québécoise
Éditrice : Sophie Banford
Coordonnatrices : Louise Coté,
Sophie Trottier
Graphiste : Karine Blanchet
Traductrices : Louise Faucher,
Caroline Fortin, France Giguère
Réviseures : Josée Dufour,
Johanne Latour, Édith Sans Cartier,
Sylvie Saulnier
Correctrices : Audette Simard,
Carole Gagnon
Remerciements
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Québec (SODEC) du soutien accordé à notre programme de publication.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’Impôt pour l’édition de
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