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Réservoir au sol
2021-2022
Par Slim Gharieni
I Généralités ...................................................................................................................................................... 1
I.1 Définition ............................................................................................................................................... 1
I.2 Classification des réservoirs .................................................................................................................. 1
I.3 Exigences techniques à satisfaire dans la construction d’un réservoir ................................................... 2
I.4 Forme en plan ........................................................................................................................................ 4
II Réservoirs circulaire posé sur le sol ............................................................................................................... 8
II.1 Calcul classique de la paroi circulaire en pression ................................................................................ 8
II.2 Efforts internes .................................................................................................................................... 11
II.3 Méthode de Lebelle ............................................................................................................................. 13
II.4 Méthode de Hangan-Soare .................................................................................................................. 20
III Coupole ........................................................................................................................................................ 28
III.1 Méthodes de la membrane ................................................................................................................... 28
III.2 Calcul de la ceinture ............................................................................................................................ 31
III.3 Paroi de coupole .................................................................................................................................. 31
III.4 Flambement des coupoles .................................................................................................................... 31
III.5 Construction, coffrage et armatures ..................................................................................................... 32
IV Etude du Radier ............................................................................................................................................ 34
IV.1 Effet de la charge P .............................................................................................................................. 35
IV.2 Effet du moment M0 ............................................................................................................................ 35
IV.3 Effet de la pression liquide .................................................................................................................. 36
V Disposition relatives au béton armé ............................................................................................................. 36
V.1 Textes réglementaires .......................................................................................................................... 37
V.2 Actions à prendre en compte ............................................................................................................... 37
V.3 Remarque :........................................................................................................................................... 37
V.4 Sollicitations : ...................................................................................................................................... 38
V.5 Dispositions constructives minimales .................................................................................................. 38
VI Calcul automatique – Modélisation .............................................................................................................. 40
VI.1 Modélisation 2D avec élément barres .................................................................................................. 40
VI.2 Modélisation 3D .................................................................................................................................. 41
Cours Réservoirs Page 1
I Généralités
I.1 Définition
Les réservoirs sont des ouvrages destinés au stockage des liquides. Ces liquides sont
généralement de l’eau, soit potable (réservoirs d’eau des distributions publiques), soit usée (eau
d’égout). Parmi les liquides autres que l’eau, les plus courants sont : le vin, les hydrocarbures,
le lait, etc…. Ces réservoirs peuvent être soit posés sur le sol, soit légèrement enterrés, soit sur
une superstructure (piscine au-dessus du sol), soit sur des pylônes de grande hauteur (château
d’eau) ou sur des bâtiments.
Toutefois, il est précisé que le fait de définir une contrainte de traction de référence du béton
n’entraine pas l’obligation de limiter à cette valeur les contraintes de traction calculées en
prenant en considération les section rendus homogènes
- La contrainte limite de compression de béton en service est limitée à :
̅bc = 0,6. fc28
σ
- La contrainte limite de traction de béton, calculée en section homogène, ne peut
excéder les valeurs suivantes :
̅bh = 1,1. θ. ft28
σ
I.4.1 Périmètre
La forme en plan peut être quelconque. Cependant la plupart du temps les petits réservoirs sont
carrés ou rectangulaires, bien que la forme circulaire soit la moins couteuse pour les deux
raisons suivantes :
- A volume et hauteur donnés, donc à surface en plan S donnée, le développement de
paroi le plus faible conduira au réservoir le moins couteux.
Or le périmètre d’un carré de côté a et de surface S est :
P = 4. a = 4. √S avec S = a²
Celui d’un cercle est :
𝑆
P = 2a + 2b = 2a + 2ka = 2a(1 + k) avec S = ka2 → 𝑎 = √
𝑘
𝑆 (k + 1). √k
P = 2. (1 + k)√ = (2. ) . √S = γ. √S
𝑘 k
Soit pour :
k 1 2 3 4
γ 4 4,23 4,61 5,00
Soit :
- « P » est la pression uniforme sur toute la paroi
- « e » est l’épaisseur de la paroi
- le rayon interne est noté « r »
Lorsqu'on isole le demi cylindre, et on le considère en équilibre, alors le PFS donne :
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = ⃗0
dF = P. u
⃗ r . dS
Or dS = h. r. dθ
⃗ r = cos 𝜃 𝑥 + sin 𝜃 𝑦
u
Or la fonction « cosinus » est symétrique donc son intégrale entre 0 et π est nulle.
Donc on peut écrire
⃗Fp = p ∫π(r. dθ. sin θ) Or ⃗Fp = 2. σ. e
0
d p 4. S
F = σ. e = p. r = p. = . √ = 0,565. p. √S
2 2 π
Figure 2. Effort normal dans les parois d’un réservoir carré de côté « a »
L’effort normal est légèrement plus petit que dans le cas du réservoir circulaire, mais par
contre, la paroi sera soumise à un important moment de flexion :
p. a² p. S
M= =
12 12
Ce moment nécessite plus de béton et d’acier. Finalement, on voit bien que le réservoir carré
est beaucoup plus couteux tant en béton qu’en acier, en coffrage (périmètre de 12% plus
élevé) et en étanchéité.
I.4.4 Dimension
Considérons un réservoir circulaire de diamètre 𝒅 dont l’acier des cerces travaille à une
contrainte σa = 400 MPa (compte tenu de la traction équilibrée par le béton).
Selon la loi de Hooke on a 𝛔𝐚 = 𝐄𝒂 . 𝛏 sachant que la déformation (allongement relatif) égale :
∆d
ξ=
d
D’où l’augmentation du diamètre est :
σa 400
∆d = d. = d.
Ea 2. 106
d(m) 2 5 10 15 20 25 30 40 50 60 80
∆d (mm) 0.4 1 2 3 4 5 6 8 10 12 16
∆P (mm) 1.3 3.1 6.2 9.3 12.6 15.2 18.6 25.2 31.4 37.6 50.2
T = p. r avec p = γ. h
La section d’acier : 𝐴 = 𝑇/𝜎𝑎
L’épaisseur de la paroi est telle que :
T 𝐸𝑎
σt ≥ ;n = = 15
100. e + n. A 𝐸𝑏
n est le coefficient d′ équivalence beton_acier
σt est la contrainte limite dans la paroi homogénéisée
σt = 16 à 20 𝑏𝑎𝑟𝑠
T
e≥ − n. A
100. σt
C’est surtout au voisinage du radier que l’influence est importante. Il apparait des flexions
verticales avec tensions extérieures et intérieures selon le cas qu’il convient d’étudier.
Concernant les structures circulaires, les efforts à calculer peuvent être déterminées selon deux
plans :
- Un plan transversal dans lequel le fonctionnement des sections est assimilé à celui
de cerces réparties sur toute la hauteur. Celles-ci sont principalement soumises à des
efforts de traction mais des moments d’ovalisation peuvent également apparaître
lorsque le chargement est dissymétrique.
- Un plan longitudinal dans lequel le fonctionnement des sections est assimilé à celui
de poutres sur appuis élastiques dont la raideur est reliée à la rigidité des sections
transversales. La couverture et le radier peuvent constituer des conditions aux
limites supplémentaires.
poutres ne sont pas fléchies, la paroi cylindrique avant remplissage du réservoir, devient
tronconique sous l’effet de la pression hydrostatique. (Voir figure suivante)
Δr Δd σa
= =
r d Ea
σa Pm . r
Δr = y = r. ; avec σa =
Ea 1. e
La déformation radiale au niveau x au-dessus du fond de réservoir est :
Pm . r r Pm . r 2
y=− . =−
e E e. E
P0 . (h − x) r²
y(x) = − .
h E. e
Les rotations des tranches inférieures et supérieures des poutres sont toutes deux égales à :
𝑃0 . 𝑟²
𝑦′ =
ℎ. 𝐸. 𝑒
Le déplacement radial est nul à l’extrémité supérieur, et à la base de la paroi égal à :
𝑝0 . 𝑟²
𝑦𝑥=0 −
𝐸. 𝑒
Quand au contraire, la paroi est reliée au radier, les poutres sont fléchies et, de ce fait, une
fraction Fr de l’effort F se trouve transmise au radier. L’ensemble des anneaux ne supporte
plus au total qu’une traction F-Fr.
La liaison de la partie supérieure de la paroi à une couverture ou à une ceinture a des
conséquences analogues. En somme, quand la paroi est solidaire d’un radier et d’une
couverture, l’effort total Ft supporté par les anneaux est inférieur à F, les poutres sont fléchies ;
le radier et la couverture supportent les efforts Fr et Fc (effort repris par la couverture) et l’on
a:
𝐹 = 𝐹𝑡 + 𝐹𝑟 + 𝐹𝑐
C’est l’équation générale qui permet l’étude de la flexion des poutres dans les réservoirs et
tubes cylindrique d’épaisseur constant soumise à des pressions radiales intérieures ou
extérieures.
La solution générale de l’équation fondamentale (2) sans second membre est :
y = A. e−βx . cos(β. x) + B. e−βx . sin(β. x) + C. eβx . cos(β. x) + D. eβx . sin(β. x)
A, B, C et D sont des coefficients dépendant des conditions de liaison aux limites.
Si le réservoir est assez haut les coefficients C et D seront nul :
h²
> 16
e. d
On posera dans ce qui suit :
e−βx (cos(β. x) + sin(β. x)) = φ(β. x)
e−βx (cos(β. x) − sin(β. x)) = ψ(β. x)
e−βx . cos(β. x) = θ(β. x)
e−βx . sin(β. x) = ξ(β. x)
On aura si le réservoir est complétement plein :
h−x
y = A. e−βx . cos(β. x) + B. e−βx . sin(β. x) − p0 ( )
k. h
D’où nous pouvons exprimer les sollicitations dans la structure à partir de y et de ses dérivés
successifs :
dy p0
y′ = = β. (−A. φ + B. ψ) +
dx k. h
d²y k
M = E. I. = ( 2 ) (A. ξ − B. θ)
dx² 2. β
d3 y k
T = E. I. 3
= ( ) (A. ψ − B. φ)
dx 2. β
d4 y (h − x)
p1 = EI. 4
= k. y + p0 .
dx h
p0 p0 p0 . (h − x)
A= ; B = 0 ; y = ( ) . θ(β. x) −
k k k. h
Et
p1 (x) = p0 . θ(β. x) ;
p2 (x) = p(x) − p1 (x)
h−x
p2 (x) = p0 . [ − θ(β. x)]
h
La pression équilibrée par l’anneau p2 (x) est maximale lorsque :
1
p2 ′ (x) = 0 ↔ φ(β. x) =
β. h
L’équation que l’on résout :
dy p0 p0 . β p0 1
= − . φ(β. x) = . [ − β. φ(β. x)]
dx k. h k k h
p0 . r² 1,3165 r3
= − . p0 . √ 3 . φ(β. x)
E. e. h E e
p0 p0 . r. e
M= 2
. ξ(β. x) = . ξ(β. x)
2. β 3.464
Le moment maximal se produit pour
π
xmax = = 0,597. √𝑟. 𝑒
4. β
et vaut :
p0 . r. e
Mmax = 0,3223. = 0,0924. p0 . r. e
3.464
Mmax = 0,0924. p0 . r. e
p0 p0 . √r. e
T= . ψ(β. x) = . ψ(β. x) = 0,380. p0 . √r. e. ψ(β. x)
2. β 2.633
La traction Fr radiale exercée par la paroi cylindrique sur le radier est :
Fr = 0,380. p0 . √r. e
II.3.3 Application
Soit un réservoir en béton armé de 10 m de diamètre, 6m de hauteur, épaisseur de la paroi est
0,2m. A titre de simplification on prend le coefficient de poisson nulle pour le béton.
On cherche la contrainte de traction maximale du béton due à la poussée de l’eau, et le moment
fléchissant maximal sollicitant les éléments verticaux.
L’encastrement n’étant qu’élastique. C’est le cas auquel se rapporte la résolution qui suit et qui
admet le radier est appliqué sur une fondation rigide.
γ. R2 γ. R2 . h −βx M0
y= . (h − x) − . e . cos (βx) − . e−βx . sin (βx)
E. e E. e 2. EI. β2
dy γ. R2 γ. R2 . β. h −βx M0
=− + . e (cos(βx) + sin(βx)) − . e−βx . (cos(βx) − sin(βx))
dx E. e E. e 2. EI. β
L’effort suivant les cerces est :
Nφ = γ. R. (h − x) − γ. R. h. e−βx . cos(βx) − 2. M0 . R. β2 . e−βx sin (βx)
Le moment fléchissant est :
γ. h −βx
M= . e . sin(βx) + M0 . e−βx . cos (βx)
2. β²
L’effort tranchant est :
γ. h −βx
T=− . e . (cos(βx) − sin(βx)) − M0 . β. e−βx . (cos(βx) + sin (βx))
2. β
Pour les valeurs caractéristiques de dimensionnement nous avons :
Pratiquement :
Figure 14. Abaque5, pour le calcul de l’abscisse 𝑥2 de l’effort 𝑁𝜑 maximal suivant les cerces
x2 = K 2 . h
Figure 15. L’abaque 6, pour le calcul de l’effort 𝑁𝜑 𝑚𝑎𝑥 suivant les cerces 𝑁𝜑 𝑚𝑎𝑥 = 𝐾". 𝛾. 𝑅. ℎ
Il est possible de préciser les résultats qui précèdent pour les deux cas particuliers de la paroi
encastrée ou articulée à sa base.
𝛾 (𝑅. 𝑒)3/2
M0 = . [ℎ. 𝑅. 𝑒 − 4 ]
2. √3. (1 − 𝜈 2 ) √3. (1 − 𝜈 2 )
Pour γ = 1 t/m3 et ν = 1/6
3
h. R. e (R. e)2
M0 = − (h, R, e en mètres et M0 en t. m )
3,146 4,464
Il est à remarquer que le terme soustractif est très faible. Pour l’abscisse x0 :
ψ0
x0 = 4
. √R . e
√3. (1 − ν2 )
1 √R. e
tan(ψ0 ) = 1 − 4 .
√3. (1 − ν2 ) h
4 h h
β. h = √3. (1 − ν2 ) . ≈ 1,307.
√R. e √R. e
II.4.9 Application
Soit un réservoir circulaire en béton armé à parois encastrées de diamètre D égale à 10m et
d’une hauteur H égale à 5m.
Déterminer M0 , x0 , x′0 , x1 , M ′ , x2 , Nφmax sachant que l’épaisseur de la paroi est de 20 cm et
l’épaisseur du radier 40 cm.
III Coupole
Les coupoles sont des coques destinées à couvrir un espace de forme la plupart du temps
circulaire, mais aussi polygonal ou de toute autre forme.
Selon sa flèche, la coupole est surbaissée, en plein cintre, ou surhaussée. La forme de la
méridienne peut être très variée.
En principe, la coupole comporte une coque mince, généralement de révolution, raidie ou non
par des nervures, soit méridiennes, soit parallèles, soit dans les deux sens. Elle est munie
généralement d’une ceinture de base, reposant sur des appuis soit continus, soit ponctuels.
On peut aussi présenter autrement le calcul en considérant non plus un élément de coque,
mais toute la partie de celle-ci située au-dessus d’un parallèle défini par l’angle 𝜑 (Voir figure
suivante).
Par contre, les efforts selon les parallèles ne sont des compressions qu’aux petits angles φ.
a. p
pour φ = 0 , Nθ = −
2
Nθ S’annule pour cos 2 φ + cosφ − 1 = 0 càd pour φ = 51°50′
π
pour φ = , Nθ = a. p
2
Au parallèle ou la tension nulle (φ = 51°50′ )
Nφ = −0,618. a. p
IV Etude du Radier
On considère une bande découpée selon un diamètre et de largeur unité. Cette bande est appuyée
élastiquement sur le sol. Le diamètre est suffisamment grand, habituellement, pour que les
interférences entre les deux extrémités soient négligeables.
Dans ces conditions, cela revient à étudier une poutre semi-infinie sur appui continu élastique.
On pose :
Ks K s 12 3. K s
β′4 = = =
4EI 4E e′ 3 Ee′ 3
Dans une section d’abscisse x, on a :
V0
M(x) = m(x) − M0 . φ(x) − ξ(x)
β
V(x) = v(x) − 2βM0 . ξ(x) − V0 ψ(x)
En posant :
′
e−β x (cos(β′. x) + sin(β′. x)) = φ(x)
′
e−β x (cos(β′. x) − sin(β′. x)) = ψ(x)
′
e−β x . cos(β′. x) = θ(x)
′
e−β x . sin(β′. x) = ξ(x)
m(x) et v(x) sont respectivement le moment fléchissant et l’effort tranchant dans la section
d’abscisse x de la poutre supposée infinie.
M0 et V0 sont les valeurs de m et v pour x=0
′
β′3 . M0
y = [1 − ψ(2a) + 4θ²(a)] .
Ks
M0
M=− [−θ(a − x) + θ(a). φ(x) + φ(a). ξ(x)]
2
Pour x > a
M0
M=− [θ(x − a) + θ(a). φ(x) + φ(a). ξ(x)]
2
V.3 Remarque :
Dans le cas des réservoirs enterrés, les deux calculs suivants doivent être menés :
V.4 Sollicitations :
- ELU : il n’est pas déterminant devant l’ELS
- ELS : l’état limite de service d’ouverture des fissures est déterminant pour le
ferraillage d’un réservoir
- Pour les parois en contact avec le liquide, l’espacement des armatures est limité au
min (1,5 e ; 20cm), où e est l’épaisseur de la paroi.
Chaque bande verticale de largeur 1 mètre est représentée par une suite de barres. A chaque
nœud est modélisé un appui élastique représentatif de la raideur de l’anneau circulaire. Le
coefficient de raideur du ressort sera pris égal à :
E. e. ∆h
k=
R²
Le radier est modélisé par une suite de barres de largeur 1 mètre. A chaque nœud est modélisé
un appui élastique représentatif de la raideur du sol. Le coefficient de raideur sur dol est pris
égal à :
k = k s . ∆h′
Au droit de l’axe de symétrie, on bloque à la rotation et au déplacement horizontal le nœud pour
traduire la symétrie et le non déplacement d’ensemble de la structure.
En fait, dans le modèle ci-dessus, nous avons substitué des ressorts ponctuels à des appuis
élastiques continus. Cette façon de faire est valable dans la mesure où l’espacement des ressorts
demeure limité. Il est conseillé de ne pas dépasser deux fois l’épaisseur de la paroi ou du radier
dans la zone considérée.
Le calcul automatique fournit les moments fléchissant, les efforts tranchants et les déplacements
suivant x, y et la rotation dans toutes les barres. Il fournit également les réactions d’appui à
chaque nœud.
Par contre, le calcul étant plan, nous n’obtenons pas les efforts normaux dans les anneaux. Ils
seront évalués manuellement à partir de la réaction d’appui de chaque nœud. Par unité de
longueur mesurée verticalement, on obtient :
R
N = Rx.
∆h
où R x est la réaction d′appui
VI.2 Modélisation 3D
Le réservoir est modélisé dans l’espace avec des éléments de coque. Compte tenu de la
symétrie de révolution, on peut se contenter de modéliser une tranche.
L’attention est alors attirée sur les points suivants :
- Les différents nœuds sont bloqués en rotation sur les bords de la tranche pour
traduire la symétrie de révolution,
- Le nœud situé sur l’axe de révolution est bloqué horizontalement pour traduire le
non déplacement d’ensemble du réservoir,
- Aux nœuds des éléments de coque du radier sont disposés des appuis élastiques.
Le modèle substituant à l’appui continu, des appuis ponctuels, il faut limiter les
dimensions des éléments finis du radier pour ne pas trop d’éloigner de la réalité.
- Les sollicitations dans l’élément de coque sont calculées au centre de gravité de
l’élément de coque sont calculées au centre de gravité de l’élément. Les valeurs
des moments au droit de l’encastrement paroi-radier doivent être estimées par
Remarque :
La tendance aujourd’hui est, malgré tout, de réaliser des modèles 3D complets compte
tenu des moyens informatique. Les commentaires ci-dessus restent valables avec
quelques adaptations. La réalisation d’un modèle 3D complet permet, par ailleurs, de
faciliter l’évaluation de certains effets comme, par exemple, les températures et les
poussées des terres extérieures