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Droit pénal général

Le droit pénal c’est l’ensemble des règles qui régissent le domaine pénal. C’est un droit
sanctionnateur, il appartient à la règle impérative.

Le droit pénal spécial est le droit de la procédure pénale.

La criminologie est une science qui étudie l’acte de criminalité.

Le droit pénal est divisé en deux types :

Le droit pénal général Le droit pénal spécial

Qui ce que le droit pénal ? On quoi consiste le droit pénale générale ?

 plan de cour du droit pénal général :

Chapitre 1 : Etude du droit pénal général


I. Définition du droit pénal général :
II. Distinction entre le droit pénal général et spécial :
III. Les principes du droit pénal :
1. Le principe d’ordre public (la règle impérative)
2. Le principe d’égalité des délits et peines
3. Le principe de la récidivité
4. Le principe de la non rétroactivité de la loi pénale
IV. Les sources du droit pénal :
1) Les sources nationales :
2) Les sources internationales :
V. L’aspect historique du droit pénal :

Chapitre 2 : L’étude de l’infraction pénale


VI. L’infraction :
VII. Les éléments de l’infraction :
1. L’élément légal de l’infraction
2. L’élément matériel de l’infraction
3. L’élément moral de l’infraction
VIII. Classification des infractions :
1. Classification des infractions selon leur gravité
a) Crimes
b) Délit
c) Contravention

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A. Distinguer entre les infractions
a) Au niveau fond
b) Au niveau forme
2. Classification des infractions selon la nature
A. Distinguer entre les infractions des droits communs et les
infractions spéciales
B. Distinguer les infractions selon l’élément matériel
3. Classification fondée sur l’élément moral
A. Les conséquences de l’élément moral
a) Infraction volontaire
b) Infraction involontaire
c) Infraction homicide
d) Infraction instantanée
e) Infraction continue

Chapitre 3 : Responsabilité pénale


I. La responsabilité pénale :
1. Infraction
2. Auteur de l’infraction
3. Coauteur
4. Complice
5. L’auteur moral

Chapitre 4 : La sanction pénale


1. Classification des peines
A. Les peines principales
a) Les peines criminelles principales
b) Les peines délictuelles principales
c) Les peines contraventionnelle principales
B. Les peines d’accessoires
2. Les circonstances de la sanction
3. La sanction diminuante ou aggravante
4. Le fait conducteur

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Chapitre 1 : Etude du droit pénal général

I. Définition du droit pénal général :


C’est un système juridique. Il joue un rôle important dans la société, c’est un ensemble de
règle juridique qui met l’accent sur la répression. C’est un droit qui étudie l’infraction et la
sanction pénale. Est l’ensemble des règles qui détermine l’infraction et la sanction.

Le droit pénale c’est l’ensemble des lois édicte par le pouvoir souverain, un fait punissable
et de déterminer le fait punissable. C’est une branche de droit qui traite les délits et les
peines, le droit pénal est l’œuvre des législateurs. Il incrimine le comportement est
sanctionne les auteurs des infractions. Il a un caractère répressif, alors c’est un droit
sanctionnateur.

C’est l’ensemble des règles juridiques, c’est une branche de droit mixte. Il est encadre par
une loi (code pénale).

La procédure pénale est l’ensemble de règle qui encadre la procédure pénale comme
l’organisation judiciaire.

Le droit pénal peut être défini comme « la branche du droit ayant pour objet la prévention
et la répression des infractions » ou comme « L’ensemble des mesures efficaces, justes et
humaines édictées par la loi à l’égard des personnes poursuivies devant les tribunaux en
raison de certains comportements fautifs qui leur sont imputables et que la loi détermine
en raison d’impératifs sociaux, dans les buts d’intimidation, de défense sociale et de
récupération ».

Le droit pénal est « l’ensemble des lois et règlements édictés par le pouvoir souverain en
vue de définir les faits punissables (les infractions), et de déterminer les sanctions
applicables (peines ou mesures de sûreté) aux auteurs des infractions ».

De façon plus restreinte, le droit pénal s’entend comme « la branche juridique qui traite
des délits et des peines » et comme des lois qui déterminent ceux-là. On le constate il
existe en réalité de nombreuses définitions du droit pénal.

Nous retiendrons, quant à nous, que le droit pénal, qui est l’œuvre de la loi, incrimine des
comportements qu’il érige en infractions et sanctionne ses auteurs par des peines. Il a de
ce fait non seulement un caractère répressif mais encore de dissuasion. Il renforce
également l’effectivité d’autres branches du droit en étant le bras armé de celles-ci.

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II. Distinction entre le droit pénal général et spécial :
 Droit pénal spécial : c’est l’ensemble des règles qui étudie chaque infraction mais
complément diffèrent au droit pénal général qui étudie la sanction et l’infraction.
 Droit pénal général : c’est un système juridique. Il joue un rôle important dans la
société, c’est un ensemble de règle juridique qui met l’accent sur la répression.
C’est un droit qui étudie l’infraction et la sanction pénale.

Distinction entre les deux droits pénaux :


Le droit pénal général étudie les infractions et les sanctions, mais le droit pénal spécial il
étudie chaque infraction.

A l’intérieur même de cette branche juridique, les règles en droit pénal peuvent être
subdivisées en deux catégories.

Les premières sont celles de droit pénal général qui régissent les trois éléments (les

Infractions, l’imputabilité et la sanction) de façon générale et qui font l’objet du présent


enseignement. Celles-ci se situent principalement dans le premier livre du Code pénal.

Les secondes sont celles de droit pénal spécial qui envisagent de manière précise les
comportements interdits et punissables. Elles consistent en une liste d’infractions et se
situent dans le second livre du Code pénal ainsi que dans nombre de législations spéciales.

III. Les principes du droit pénal :


Le droit pénal se base sur plusieurs principes ce sont les suivantes :

1. Le principe d’ordre public (la règle impérative) :


Ce principe là il touche les intérêts de l’Etat. Est essayer de la protection de la
souveraineté de l’Etat .les faits sont située dans le code pénale.

Le droit pénal est d’ordre public car il touche aux intérêts essentiels de l’Etat ou de la
collectivité. En raison de ce caractère, toute convention qui a pour objet ou pour effet d’en
modifier la portée, d’en restreindre le champ d’application, d’amener quelqu’un à
commettre une infraction ou d’exonérer son auteur de la responsabilité pénale qu’il
encourt, est sans valeur.

2. Le principe d’égalité des délits et peines :


C’est un principe de droit pénal « il n’y a pas d’infraction ni sanction sans texte de loi ». Le
législateur a la compétence de déterminer les faits punissable par exemple le vol.

Le droit pénal est incrimine par le code pénal, par exemple article 392 du code pénal :

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Article 392 du code pénal :
Quiconque donne intentionnellement la mort à autrui est coupable de meurtre et puni de
la réclusion perpétuelle.

Toutefois, le meurtre est puni de mort :

Lorsqu'il a précédé, accompagné, ou suivi un autre crime;

Lorsqu'il a eu pour objet, soit de préparer, faciliter ou exécuter un autre crime ou un délit,
soit de favoriser la fuite ou d'assurer l'impunité des auteurs ou complices de ce crime ou
de ce délit.

3. Le principe de la récidivité : (‫)حالة العود‬


« Nul ne peut être poursuivi ou puni une deuxième fois en raison d’une infraction pour
laquelle il a été quitte ou condamné par un jugement définitive ». Par exemple si une
personne répète la même infraction il peut être puni d’une sanction sévère. Chaque
infraction doit être traite par un jugement.

4. Le principe de la non rétroactivité de la loi pénale :


«Nul ne peut être puni de peines qui n’était pas porte par la loi avant que l’infraction soit
commis est établit ou on attend de jugement Defferre de celle qui était porte autant de
l’infraction la peine moins forte sera applique».

La loi pénal ne sanctionne pas l’intention des personnes c’est dire on applique dans les
infractions la loi douce.

IV. Les sources du droit pénal :

1) Les sources nationales :


 La constitution est traite dans plusieurs dispositions, traite des régimes, et les
pouvoirs les fondements principaux article 6 de la constitution de 2011, libertés
fondamentales article 24 de la constitution de 2011.
 La législation code pénale 1962 la base principale du droit pénale, la législation
intervient pour respecter les règles et les droits .c’est un code influencé par le
protectorat au Maroc.
 Les lois spécial par exemple le droit de la famille et douanière …etc.
 La jurisprudence est l’ensemble des décisions prises par les juridictions, cette
est utilisé rarement dans le droit pénal.
 Le droit pénal criminel.
 Le droit pénal islamique
2) Les sources internationales :

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La constitution de 2011 à donner une primauté aux conventions internationales pour
son droit interne mais en respect des principes du droit nationale. Dans le droit pénal
les conventions c’est une source internationale, ce sont suivants :

 Les traités et conventions signe par la loi marocaine.


 Les accords internationaux signent par la loi marocaine.

V. L’aspect historique du droit pénal :

 La période antéislamique: pendant laquelle la coutume et les usages auraient régi


la détermination des comportements humains prohibés et dicté la forme et la
nature de la réaction sociale.

 La période islamique: où, à la faveur de l’islamisation du pays, le droit musulman


aurait évincé le droit de souche pour gérer à titre exclusif et intégral la matière
pénale au Maroc.

 La période d’installation du protectorat: c’est la période de l’introduction


progressive des droits pénaux de certains pays européens dans les diverses régions
de notre pays.

 La période de la récupération de l’indépendance: pendant laquelle l’Etat unifie le


droit applicable en promulguant des textes qui demeurent totalement ou
partiellement en vigueur aujourd’hui encore.

Constatation
La coutume et les usages sont demeurés vivaces jusqu’aux dernières années du
protectorat et que le droit musulman continue aujourd’hui encore à alimenter par son
esprit et ses principes le fonctionnement du système pénal marocain et l’interprétation de
ses règles.

Droit pénal
Droit Pénal

Droit pénal Droit pénal Droit pénal


musulman colonial positif

L l’incrimination Les sanctions Procédure Code


pénal

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1- Droit pénal musulman :
Avec l’avènement de l’islam en terre marocaine, le droit pénal musulman est devenu
la source juridique officiellement dominante dans la gestion des crimes. Son fondement,
ses principes et ses règles revêtent un intérêt particulier. Ils constituent une théorie
globale et un système complet et cohérent dont la construction a demandé environ trois
siècles d’effort doctrinal pour aboutir à une détermination positive précise des règles
d’incrimination et de sanction.

L’incrimination
Elle puise sa source soit dans le coran et la tradition du prophète, soit dans la décision
du responsable politique ou le résultat de l’effort doctrinal des juristes musulmans.
Il s’agit d’une action ou d’une omission qui porte atteinte à la paix générale de la
communauté musulmane et qui est incompatible avec le comportement requis chez les
croyants vertueux.
A partir de cette idée de base, sont déterminées les valeurs fondamentales de la
société qui méritent une protection pénale comme: la religion, la vie, les biens…Tout les
faits qui sont de nature à léser l’une de ces valeurs peuvent appartenir au domaine de
l’interdit pénalement sanctionné. Le coran a donné de ces faits quelques exemples:
Homicide, atteinte à l’intégralité corporelle des personnes, vols, piraterie, relations
sexuelles hors mariage, adultère, diffamation, apostasie, consommation de produits
alcoolisés
La peine applicable à la majorité de ces infractions est fixée par le coran (hudud)
La détermination de l’infraction repose sur un ensemble de principes généraux et
d’éléments constitutifs qui ont fait l’objet en doctrine juridique de discussions infinies et
l’un grand enrichissement théorique.
La justice terrestre ne doit prendre en considération que l’intention criminelle de l’auteur
de l’infraction pour y adapter la réaction sociale, dans le respect du grand principe de la
présomption d’innocence et des règles précises édictées en matière de responsabilité.
Le système judiciaire musulman est public et s’exerce par délégation du chef de l’Etat qui
s’engage à rendre justice à tous les membres de la communauté des musulmans.
La justice pénale relève de la compétence du cadi (magistrat) et le domaine de qissas
(talion) se trouve substantiellement limité à quelques infractions précises.
L’exercice de ce droit reconnu à la victime est judicieusement organisé et réglementé.
Il est en outre recommandé aux bénéficiaires de ce droit, soit de pardonner l’offense qui
leur est faite et de confier leur litige aux autorités compétentes, soit de préférer la
réparation pécuniaire (diya) à l’exercice du talion (qissas).

Les sanctions
Pour ce que touche aux sanctions, leur détermination est soumise aux impératifs de
justice et de prévention générale ou spéciale.
La première catégorie est constituée par les peines fixées par le coran et par la
tradition du prophète (houdoud).
La deuxième catégorie concerne les peines dites QUISAS.
La troisième catégorie comprend les peines TAAZIR.

2- Droit pénal colonial

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Avec le protectorat, les régimes capitulaires déjà très sévèrement critiqués pour leur
atteinte à la tradition juridique du Maroc et à la souveraineté nationale ont été dénoncés.
Leur pratique n’était plus conforme aux dispositions des accords dont ils tiraient leur
fondement. Ces régimes ont donc fini par être supprimés. Dans le traité du protectorat, la
France s’est particulièrement engagée à réformer le système judiciaire marocain et à le
moderniser. Cet engagement lui a essentiellement servi pour mettre en œuvre sa stratégie
d’éviction du droit pénal musulman. Sous couvert de la réorganisation des juridictions
chérifiennes, la France s’attacha à ressusciter les coutumes. Ce fut notamment l’objet du
dahir du 11 septembre 1914 et du dahir du 16 mars 1930.
3- Droit pénal positif
Pour le droit pénal marocain, les premières années qui suivent la fin du protectorat
furent particulièrement fécondes. Le mouvement national, ayant à sa tête le Sultan
Mohammed V , était déterminé à abroger la législation introduite par le protecteur et à
unifier le droit applicable sans aucune distinction fondée sur la zone de domiciliation ou la
nationalité du justiciable. De nombreux Dahirs ont vu ainsi le jour aussi bien dans le
domaine de la procédure pénale que dans celui du droit pénal.

Procédure pénale
• Création de la cour suprême pour mettre fin à l’autorité qu’exerçait la cour de
cassation française sur les décisions rendues par les juridictions du Maroc en 1957
• Unification des tribunaux (la loi n°3-64 du 26 janvier 1965
• L’organisation des judiciaires du Royaume par dahir du 15 juillet 1974
• Promulgation du code de procédure pénale en 1959
• Il y a lieu de citer la réforme de 1962 et celle de 1974
• La réforme globale de la procédure pénale en janvier 1992, cette réforme est initiée
par le conseil consultatif des droits de l’homme.

Droit pénal
• 1962 Abrogation du code pénal de 1953 et promulgation du nouveau code pénal
• 1963 Entrée en vigueur du code pénal de 1962, adoption de la conception de la
relation Etat-citoyen et de l’édification d’un Etat moderne et démocratique
• 1982 La réforme globale Du code pénal, mais cette réforme révèle un bilan très
maigre.

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Chapitre 2 : L’étude de l’infraction pénale

I. L’infraction :
Peut se définir comme tout comportement actif ou passif, négative ou positive , prévu et
puni par un texte législatif ou règlementaire pour atteinte à l’ordre public. C’est bien le
législateur ou le pouvoir règlementaire qui peuvent délimiter les atteintes à l’ordre public.

II. Les éléments de l’infraction :


La notion de responsabilité est liée à celle de faute, à savoir violer une règle de droit, c.-à-
d., selon la terminologie pénale, commettre une infraction. Le droit pénal définit l'acte
interdit et la peine applicable. L’infraction est constituée par un comportement antisocial
quand il y a l’élément légal, l’élément matériel, l’élément intentionnel nécessaires à son
identification et qu’une peine légale est prévue pour sa répression.

1. L’élément légal de l’infraction :


L’élément légal découle du principe de légalité des délits et des peines : "pas de crime ni
de peine sans loi". Nul ne peut être accusé d'avoir commis un acte qui n'est pas interdit
par la loi ; pour qu'il y ait infraction, il faut nécessairement une incrimination prévue par le
législateur. C’est la loi seule qui définit les éléments constitutifs de l'infraction et la peine
encourue, et ce de façon claire et précise. Le texte de la loi pénale doit obligatoirement
émaner des organes étatiques compétents.

En vertu de l’article 3 du Code pénal marocain « nul ne peut être condamné pour
un fait qui n’est pas expressément prévu comme infraction par la loi, ni puni de peines que
la loi n’a pas édictées ».

Il trouve ces sources dans les textes, le droit pénal doit être publie dans le bulletin
officiel .la règle de droit pénal il doit être légiférer par des organes compétente article 71
de la constitution de 2011 .le juge doit appliquer la règle de droit pénal correctement.

Il peut pas la dépasser ni l’écarter parce que il est obligatoire ceci de la règle de droit
pénal .cette règle est impérative est d’ordre public .ni les juges ni les juridictions peuvent

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l’écarter .en peut considérer le juge comme la bouche qui prononce la loi .il doit appliquer
la règle et ne pas la créer.

La règle de droit pénal: est une règle écrite d’une manière précise de ne pas laisser
l’ambiguïté pour la loi et pour le juge, est informer les citoyens de la règle de droit pénal.

 Les interprétations du droit pénal :


A. L’interprétation législative :
Il donne la définition de la règle de droit pénal, le texte il est fait par le législateur.
B. L’interprétation judiciaire:
C’est la compétence du juge parce qu’il tranche des litiges devant lui.
C. L’interprétation doctrinale:
C’est l’ensemble des commentaires des textes faits par les juristes, l’ensemble des
opinions, leurs rôle est d’aider le juge pour prendre sa décision.
 L’application de la règle de droit pénal :
A. L’application de la règle dans le temps :
 La principe de la non rétroactivité de la loi pénale :

Le principe est celui de la non-rétroactivité des lois pénales. Si une loi crée une nouvelle
infraction ou aggrave les peines d’une infraction existante, elle ne s’appliquera qu’aux faits
commis postérieurement à son entrée vigueur.

Fondement du principe de non rétroactivité de la loi pénale


Le principe de non rétroactivité est une garantie de liberté individuelle ; la loi doit avertir
avant de frapper. C’est un corollaire de la règle plus générale de la légalité, et garantie
fondamentale de liberté individuelle. Le fondement du principe, libéral, conduit à un
deuxième principe : l’application immédiate des lois plus douces, favorables à l’intéressé, à
des faits antérieurs non jugés définitivement (article 6 – Code pénal marocain)

Article 6 :

Lorsque plusieurs lois ont été en vigueur entre le moment où l'infraction a été commise et
le jugement définitif, la loi, dont les dispositions sont les moins rigoureuses, doit recevoir
application.

L’exception concerne les lois pénales plus douces. Les lois qui suppriment une infraction ou
diminuent le montant de la peine s’applique non seulement aux faits commis avant leur
entrée en vigueur et non encore jugées mais également aux faits déjà jugés mais dont la
décision peut encore faire l’objet d’un recours en appel ou même en cassation.

L’application de cette règle n’est pas sans susciter parfois des difficultés, en particulier
parce qu’il n’est pas toujours facile de déterminer si une loi pénale est ou non plus douce.
Ainsi, lorsque la loi nouvelle contient à la fois des dispositions plus sévères et des

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dispositions plus douces, on prendra en compte ce qui prédomine, en donnant la plus
grande importance à la peine principale. L’idée est que la loi nouvelle constitue un progrès
par rapport à l’ancienne : il faut donc l’appliquer immédiatement y compris aux procès en
cours pour des faits antérieurs à son entrée ne vigueur. L’idée aussi est que si le législateur
a édicté une peine moins sévère ou a supprimé une infraction, c’est que la sévérité
ancienne n’est plus aujourd’hui socialement nécessaire.

Mais la véritable exception a ce principe de la non rétroactivité des lois réside dans le
Dahir du 29 Octobre 1959 qui était déclaré applicable même aux infractions commises
avant son entrée en vigueur.

Cette mesure a été prise à l’occasion de la célèbre affaire des huiles nocives qui a coûté la
vie a des citoyens et qui a porté préjudice à la sécurité alimentaire et à la salubrité des
Marocains. Et en raison du vide juridique que connaissait le système juridique Marocain de
l’époque, il était nécessaire de frapper sévèrement toutes personnes qui seraient tentée
de porter atteinte à la santé des citoyens. Article 4 de la constitution de 2011.

B. L’application de la règle dans l’espace :


 Le territoire :
Le territoire sur lequel la loi pénale marocaine est applicable est l’espace sur lequel s’étend
l’autorité politique de l’Etat.

Aux termes de l’article 11 de cette loi, « sont considérés comme faisant partie du
territoire, les navires ou les aéronefs marocains quel que soit l’endroit où ils se trouvent,
sauf s’ils sont soumis, en vertu du droit international, à une loi étrangère ».

En vertu de l’article 10 du Code pénal marocain « sont soumis à la loi pénale


marocaine, tous ceux qui, nationaux, étrangers ou apatrides, se trouvent sur le territoire
du Royaume, sauf les exceptions établies par le droit public interne ou le droit
international ».

Le principe d’application de la loi Marocaine aux infractions commises sur le territoire du


Royaume, découle du principe de la souveraineté nationale, il conduit aussi à l’application
de la loi pénale aux infractions commises hors du royaume lorsqu’elles relèvent de la
compétence des juridictions répressives marocaines. (Article 12 du Code pénal marocain).

Article 12 « La loi pénale marocaine s'applique aux infractions commises hors du Royaume
lorsqu'elles relèvent de la compétence des juridictions répressives marocaines en vertu
des dispositions des articles 751 à 756 du code de procédure pénale».

Le principe de la personnalité voire les articles 707 jusqu’au 711 du code procédure pénal.

2. L’élément matériel de l’infraction :

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Pour qu’une infraction soit commise, il faut que le comportement se matérialise par un fait
extérieur, un comportement objectivement constatable. Il ne suffit pas d’avoir eu une
intention coupable, il faut qu’un acte matériel ait été commis. Le droit pénal ne sanctionne
pas les intentions coupables tant qu’elles ne se sont pas matérialisées par un certain
comportement.

Pour exister, l'infraction doit être matérialisée par un acte interdit ou par l'omission d’un
acte prescrit par la loi. Le droit pénal n’incrimine pas l’intention.

- L’infraction de commission : (meurtre, vol ou dégradation…) suppose une action


physique de la part d l’auteur de l’acte, un résultat qui constitue le dommage, un lien de
causalité entre l’action et ce dommage.

- L’infraction d'omission : (ne pas porter secours, non témoignage en faveur d'un
innocent…) : quand il y a abstention d’action alors que la loi requiert d’agir. Elle est
réprimée indépendamment de tout dommage.

Article 209 :

Est coupable de non révélation d'attentat contre la sûreté de l'Etat et punie d'un
emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de 1.000 à 10.000 dirhams toute
personne qui, ayant connaissance de projets ou d'actes tendant à la perpétration de faits
punis d'une peine criminelle par les dispositions du présent chapitre, n'en fait pas, dès le
moment où elle les a connus, la déclaration aux autorités judiciaires, administratives ou
militaires.

Article 299:

Hors le cas prévu à l'article 209, est puni de l'emprisonnement d'un mois à deux ans et
d'une amende de 200 à 1.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement,
quiconque, ayant connaissance d'un crime déjà tenté ou consommé, n'a pas aussitôt averti
les autorités. Les peines sont portées au double lorsque la victime du crime ou la victime
de la tentative du crime est un enfant de moins de dix-huit ans.

Sont exceptés des dispositions des alinéas précédents les parents et alliés du criminel
jusqu'au quatrième degré inclusivement, sauf en ce qui concerne les crimes commis ou
tentés sur des mineurs de moins de dix-huit ans.

a. Comportement

Action: est une action exercée par le criminel, une action matérialisé, mais si l’intention est
coupable. Cette action peut être positive ou négative.

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L’omission : c’est un agissement ou un comportement fait par l’auteur de l’infraction

L’auteur : c’est le fait d’agir conformément, le fait de s’abstenir c’est à dire il y a vais une
action. C’est une action qui a causé in criminel.

Par exemple :

L’homicide volontaire : une personne qui a planifier de tuer une personne.

L’intention coupable criminel : (le droit pénal ne sanctionne pas l’intention des auteurs)

L’action matérialise : Pour que l’infraction se constitue, il faut que l’intention criminelle a
été suffisamment extériorisé par l’élément matériel qui donne une certitude. Exemple En
cas de vol, l’élément matériel est la soustraction frauduleuse d’une chose appartenant à
l’autrui.

La tentative : est punissable en matière de crime en cas de commencement de l’acte et en cas de


non désistement volontaire. (art 114 CP) La tentative de délit n’est pas punissable sauf il s’agit des
dispositions spéciales de la loi. (art 115 CP) La tentative de contravention n’est jamais punissable
(art 116 CP)

Infraction consommée : est un acte totalement accompli, de façon irréversible, et ce, en violation
de la loi. Mais il peut également s'agir d'une omission de comportement : un acte aurait dû être
effectué, mais ne l'a pas été. On distingue donc les infractions de commission des infractions
d'omission.

Article 114 :

Toute tentative de crime qui a été manifestée par un commencement d'exécution ou par
des actes non équivoques tendant directement à le commettre, si elle n'a été suspendue
ou si elle n'a manqué son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté de
son auteur, est assimilée au crime consommé et réprimée comme tel.

Action involontaire : est un acte mais il détient l’absence de l’intention de faire, ou de la


volonté de le faire.

b. Résultat

Est un élément constitutif de l’infraction, c’est un élément essentiel de l’élément matériel.


L’infraction matériel c’est une infraction est pleinement consommée c’est à dire il y a un
résultat .cette personne pour qui responsable il faut qu’il y a un lien de causalité et le
comportement.

c. Lien de causalité

Il faut calculer l’action avec résultat entre l’acte criminel et le résultat, c’est a dire il a des
effets, un préjudice et un délinquant.

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Les conditions pour que ça soit une infraction :

o Autrui
o Un être humain
o Il faut quel soit vivent

3. L’élément moral de l’infraction :


Pour qu'il y ait infraction, il faut la volonté de l'auteur, qu'il s'agisse d'une faute
intentionnelle ou non intentionnelle (acte commis volontairement mais sans volonté du
résultat). La volonté détermine l’acte antisocial en son effectivité, le mobile y apporte une
raison, un motif. En matière criminelle, l'intention criminelle est obligatoire. En matière
correctionnelle, l'intention délictueuse n’est recherchée que là où la loi l’exige. En matière
contraventionnelle la volonté d’outrepasser l’ordre règlementaire n'est pas nécessaire
pour établir l’infraction. Il faut distinguer entre faute intentionnelle et faute non-
intentionnelle :

 La faute intentionnelle Il y a volonté consciente d'accomplir ou de s'abstenir


d'accomplir un acte. C'est le dol, général ou spécial. Le dol général est l'intention de
commettre un acte que l'on sait interdit par la loi, le dol spécial est la volonté
d'accomplir une infraction bien précise, spécialement décrite par la loi.

Le dol spécial ne varie pas pour une même infraction, quel que soit le ou les auteurs, alors
que le mobile varie suivant l'auteur. Pour constituer l’infraction le mobile n'étant pas un
élément d'identification n’est pas pris en compte, mais il influe sur la qualification de l’acte
(circonstance aggravante…) et contribue à la détermination de la sanction.

Le dol est simple s’il y a volonté immédiate de l'auteur (homicide volontaire) ; il est
aggravé s’il y a volonté réfléchie, préméditée, de l'auteur (assassinat) ; il est déterminé si
l'auteur a voulu un acte précis, au préjudice précis, contre une victime précise (assassinat)
; il est éventuel si l'auteur a conscience d'un possible résultat dommageable de son action,
mais agit ou ne fait pas ce qui est en son pouvoir pour l'éviter ou en atténuer les
conséquences (blessures volontaires) ; il est Prater-intentionnel si le résultat produit est
plus grave que celui envisagé (blessures volontaires ayant entraîné la mort).

 La faute non intentionnelle Deux cas : la faute par imprudence (pas de désir de
résultat et n'est donc réprimée que si elle est à l'origine directe d'un dommage
volontaire) et l'imprudence volontaire (violation manifestement délibérée d'une
obligation particulière de prudence ou de sécurité pouvant se cumuler avec faute
caractérisée qui a exposé autrui à un risque grave).
 L’infraction intentionnelle (ou volontaire) nécessite dans le chef de l’auteur
l’existence d’un dol. Il faut que l’auteur ait eu la volonté de faire ce que la loi
défend ou au contraire de ne pas faire ce que la loi impose.

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Ex : le vol n’est punissable que s’il a été intentionnel.

 L’infraction non intentionnelle (ou involontaire) nécessite quant à elle l’existence


d’une faute. Il n’est pas nécessaire que l’auteur ait eu la volonté de violer la loi
pénale, il suffit qu’il ait commis l’infraction par défaut de prudence, de vigilance ou
de précaution.

On relèvera toujours du droit pénal qu’on soit coupable d’homicide volontaire ou


d’homicide par imprudence.

VIII. Classification des infractions :


1. Classification des infractions selon leur gravité :
Les infractions sont triparties c’est à dire crime et délit et contravention.

Article 111 :

Les infractions sont qualifiées crime, délit correctionnel, délit de police ou


contravention :

L'infraction que la loi punit d'une des peines prévues à l'article 16 est un crime;

L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à
plus de deux ans est un délit correctionnel;

L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à
deux ans ou moins de deux ans, ou d'une amende de plus de 200 dirhams31 est un
délit de police;

L'infraction que la loi punit d'une des peines prévues à l'article 18 est une
contravention.

A. Crime :
est l’infraction la plus grave (Homicide, viol…). Le législateur lui applique la peine de mort,
la réclusion perpétuelle ou à temps de 5ans à 30ans, la résidence forcée et la dégradation
civique.

C’est des infractions plus grave par exemple le vol article 505 et 509 code pénale c’est à dire
l’infraction vas être grave par ce que touche autrui. C’est le non-respect de l’ordre public .des peine
grave pour ce type d’infraction la réclusion perpétuelle, peine à mort.

Article 16

Les peines criminelles principales sont :

15
1° La mort;

2° La réclusion perpétuelle;

3° La réclusion à temps pour une durée de cinq à trente ans;

4° La résidence forcée;

5° La dégradation civique.

B. Délit :
une infraction moyenne, la loi fait la distinction entre le délit correctionnel (le vol, l’escroquerie,…)
qui est puni de prison de 2ans à 5ans. Et les délits de police qui donne lieu à un emprisonnement
de 2ans au plus ou une amende de 120dhs.

Article 17

Les peines délictuelles principales sont :

1 - L'emprisonnement ;

2 - L'amende de plus de 1.200 dirhams6.

La durée de la peine d'emprisonnement est d'un mois au moins et de cinq années au plus,
sauf les cas de récidive ou autres où la loi détermine d'autres limites.

Délit correctionnel 
L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à plus de
deux ans.
Délit de police 

L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à deux
ans ou moins de deux ans, ou d'une amende de plus de 200 dirhams

C. Contravention :
Est l’infraction la moins grave, ce sont des infractions qui ne touche pas vraiment à l’ordre
public, c’est une atteinte artificielle. Elle n’entraine qu’une détention inférieure à un mois
avec ou sans amende à 120dhs.

C’est le pouvoir réglementaire qui est seul compétent en matière contraventionnelle. Les
contraventions sont les infractions punies d’une peine contraventionnelle, c’est-à-dire une peine
d’amende.

Article 18

Les peines contraventionnelles principales sont :

16
1 - La détention de moins d'un mois ;

2 - L'amende de 30 dirhams à 1.200 dirhams.

Distinction entre les infractions :

 Point commun :
Ce sont tous des infractions pénales.

Des infractions graves.

 Point de divergence :
Classer selon leur gravité :

Les crimes sont jugés devant la cour d’appel (‫ (محكمة االستئناف‬.

Les délits et contraventions sont jugés devant le tribunal de première instance

)‫ (المحكمة االبتدائية‬.

Cette classification classique selon le code pénale, le plus important dans cette
classification c’est pour les conséquences, soit sur le plan du fond ou forme.

 Au niveau de fond :
 La Tentative ( ‫ )المحاولة‬: La tentative en matière de crime est toujours
punissable tandis qu'en matière de délits c'est seulement si la loi le prévoit, de la
même manière la complicité change selon les régimes.
Article 114 :
Toute tentative de crime qui a été manifestée par un commencement d'exécution
ou par des actes non équivoques tendant directement à le commettre, si elle n'a
été suspendue ou si elle n'a manqué son effet que par des circonstances
indépendantes de la volonté de son auteur, est assimilée au crime consommé et
réprimée comme tel.
Article 115 :
La tentative de délit n'est punissable qu'en vertu d'une disposition spéciale de la
loi.
Article 116 :
La tentative de contravention n'est jamais punissable.
 La complicité (consommée) : toujours punissable pour crimes et délits. Pour
les contraventions, uniquement si la loi le prévoit.
Article 130 :
Le complice d'un crime ou d'un délit est punissable de la peine réprimant ce crime
ou ce délit.

17
Les circonstances personnelles d'où résultent aggravation, atténuation ou
exemption de peine n'ont d'effet qu'à l'égard du seul participant auquel elles se
rapportent.
Les circonstances objectives, inhérentes à l'infraction, qui aggravent ou diminuent
la peine, même si elles ne sont pas connues de tous ceux qui ont participé à cette
infraction, ont effet à leur charge ou en leur faveur.
 La récidivité ( ‫ ) حالة العود‬: consiste un délinquant d’après avoir commis une
infraction intérieur .
Article 154
Est, dans les conditions déterminées aux articles ci-après, en état de récidive légale,
celui qui, après avoir été l'objet d'une condamnation irrévocable pour une
infraction antérieure, en commet une autre.
Dans le cas de crime :

Article 155 :
Quiconque ayant été, par décision irrévocable, condamné à une peine criminelle, a
commis un second crime quelle qu'en soit la nature, est condamné : A la résidence
forcée pour une durée n'excédant pas dix ans si la peine édictée par la loi pour le
second crime est la dégradation civique; A la réclusion de cinq à dix ans, si la peine
édictée par la loi pour le second crime est la résidence forcée; A la réclusion de dix
à vingt ans, si la peine édictée par la loi pour le second crime est la réclusion de cinq
à dix ans; A la réclusion de vingt à trente ans, si le maximum de la peine édictée par
la loi pour le second crime est la réclusion de vingt ans; A la réclusion perpétuelle, si
le maximum de la peine édictée par la loi pour le second crime est la réclusion de
trente ans; A la peine de mort, si le premier crime ayant été puni de la réclusion
perpétuelle, la peine édictée par la loi pour le second crime est la réclusion
perpétuelle.
Article 156 :
Quiconque ayant été, par décision irrévocable, condamné pour crime à une peine
supérieure à une année d'emprisonnement a, moins de cinq ans après l'expiration
de cette peine ou sa prescription, commis un crime ou un délit légalement
punissable d'une peine d'emprisonnement, doit être condamné au maximum de
cette peine, lequel peut être élevé jusqu'au double.
L'interdiction de séjour peut, en outre, être prononcée pour une durée de cinq à dix
ans.
Il prend la forme de la récidivité sans préciser la durée, pour le délit :
Article 157 :
Quiconque ayant été, par décision irrévocable, condamné pour délit à une peine
d'emprisonnement, a commis un même délit moins de cinq ans après l'expiration
de cette peine ou de sa prescription, doit être condamné à une peine

18
d'emprisonnement qui ne peut être inférieure au double de celle précédemment
prononcée, sans toutefois pouvoir dépasser le double du maximum de la peine
légalement édictée pour la nouvelle infraction.

Contravention :
Article 159 :
Quiconque ayant été condamné pour une contravention a, dans les douze mois du
prononcé de cette décision de condamnation, devenue irrévocable, commis une
même contravention, est puni des peines aggravées de la récidive
contraventionnelle conformément aux dispositions de l'article 611.
 Le sursis : c’est un jugement prononce par le juge ou une peine. Le sursis il y a
dans les délits .
Article 55 :
En cas de condamnation à l'emprisonnement ou à l'amende non
contraventionnelle, si l'inculpé n'a pas subi de condamnation antérieure à
l'emprisonnement pour crime ou délit de droit commun, la juridiction de jugement
peut, par une disposition motivée de sa décision, ordonner qu'il sera sursis à
l'exécution de la peine.

La confiscation : La confiscation consiste dans l'attribution à l'Etat d'une fraction


des biens du condamné ou de certains de ses biens spécialement désignés.

Article 43 :
En cas de condamnation pour fait qualifié crime, le juge peut ordonner la
confiscation, au profit de l'Etat, sous réserve des droits des tiers, des objets et
choses qui ont servi ou devaient servir à l'infraction, ou qui en sont les produits,
ainsi que des dons ou autres avantages qui ont servi ou devaient servir à
récompenser l'auteur de l'infraction.
Article 44 :
En cas de condamnation pour faits qualifiés délits ou contraventions, le juge ne
peut ordonner la confiscation que dans les cas prévus expressément par la loi.
 Au niveau forme :
La gravité de l’infraction détermine la compétence du tribunal, en matière de crime c’est la
chambre criminelle de la cours d’appel (‫ )محكمة االستئناف‬qui est compétente, les délits et les
contraventions relèvent des tribunaux de première instance.

2. Classification des infractions selon leur nature :

19
A. Infraction de droit commun : Toute infraction qui touche à l’ordre
public, ce sont des infractions ordinaire (le vol, le viol…) et les motivations
sont soit la vengeance, soit la jalousie… en général c’est pour répondre et
combler un besoin personnel.
B. Infraction spéciale :
 Infraction politique : Ce sont des agissements qui portent atteinte à des droits de
nature politique. Le délinquant politique est souvent motivé d’un mobile noble et
généreux qui vise l’intérêt de l’autre, on ne peut logiquement le comparer à un
criminel de droit commun dont la motivation est souvent égoïste. Mais quand
l’infraction est accompagnée de violence ou des atteintes à la vie des personnes et
des biens, elle n’est pas politique.
 Infraction militaire : L’infraction est militaire lorsqu’elle ne peut être commise que
par un militaire. Et devient militaire par excellence ou mixte lorsqu’elle est
commise par un civil mais porte atteinte à l’honneur de l’armée.

Distinction entre infraction du droit commun et infraction spéciale


(Politique et militaire ) :
 Point commun :
Présence de trois éléments de l’infraction légale, matérielle et morale.

Des infractions d’ordre public.

 Point de divergence :
Critère de l'objectif: l'acte incriminé vise un intérêt de nature politique de l'Etat ou du
citoyen. La valeur protégée par la qualification doit être politique.

Exemple: est politique toute infraction portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la
nation. Ça intéresse l'Etat dans sa politique. Est politique toute infraction portant atteinte
au fonctionnement et à l'organisation des pouvoirs publics.

Distinction entre les infractions qui portent atteinte aux droits qui découlent de
l'organisation des pouvoirs politiques. => Infractions relatives aux libertés publiques, mais
aussi à la presse. Principe à valeur supranationale qui est protégé de la liberté
d'expression. De plus: infractions connexes ou accessoires qui suivent un événement
politique.

Critère subjectif: critère beaucoup plus large. Il propose de prendre en compte le mobile
de celui qui a commis l'infraction. Critère qui suppose de s'intéresser à la psychologie de
l'auteur. Cette approche est une exception au principe du droit pénal dans lequel le mobile
est indifférent. Article 163 jusqu’au 178 du code pénale.

20
Avant des civils qui commettent des infractions militaire interdites par l’armée étais
amené devant le tribunal militaire mais maintenant su la personne est civil elle est amené
devant le tribunal civil si elle est militaire, elle est amené devant le tribunal militaire.

L’infraction militaire se distingue par son régime de sanction très sévère. Les sanctions
prévues sont celles du droit pénal renforcées par celle fixées par le code militaire. Les
sanctions militaires sont exécutées dans des conditions beaucoup plus difficile que celles
observées dans les établissements de droit commun. Et relèvent de la compétence du
tribunal permanent des F.A.R, c’est une juridiction d’exception. Le régime militaire est
définit par le code de 1960.

 Distinction des infractions selon l’élément matériel :


Il peut avoir une classification comme suite :

L’infraction matérielle : est celle qui n’est pleinement consommée que par l’obtention du
résultat prévu par la loi. Le résultat est un élément constitutif de l’infraction. La plupart
des infractions sont des infractions matérielles. Tel est le cas du vol, du meurtre qui
supposent la réalisation d’un préjudice.

L’infraction formelle : est celle pour laquelle le législateur à seulement incriminer un


certain Comportement (la mise en danger d’autrui), ou l’emploi de certains moyens
(L’empoisonnement, il suffit d’avoir administré ou employé des substances de nature à
entraîner la mort) indépendamment du résultat produit. L’infraction est parfaitement
constituée dès lors que les actes incriminés ont été accomplis, même si le résultat visé n’a
pas été obtenu. Il suffit que l’agent ait accompli tous les actes nécessaires à la constitution
de l’infraction : l’infraction sera consommée quel que soit le résultat produit. Cette
distinction entre l’infraction matérielle et formelle présente un intérêt du point de vue de
la tentative. En effet, s’agissant des infractions formelles, il est difficile de distinguer
l’infraction consommée de sa tentative puisque l’acte est prohibé dès son
accomplissement indépendamment du résultat produit.

Article 209 :

Est coupable de non révélation d'attentat contre la sûreté de l'Etat et punie d'un
emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de 1.000 à 10.000 dirhams toute
personne qui, ayant connaissance de projets ou d'actes tendant à la perpétration de faits
punis d'une peine criminelle par les dispositions du présent chapitre, n'en fait pas, dès le
moment où elle les a connus, la déclaration aux autorités judiciaires, administratives ou
militaires.

3 - Les infractions simples et les infractions complexes

a - Définitions:

21
L'infraction simple: consiste en la réalisation d'un acte unique. Exemple : le vol qui consiste
en la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui.

L'infraction complexe: suppose la réalisation de plusieurs actes matériels de type


différent. Exemple : l'escroquerie qui exige l'usage de manœuvres frauduleuses et une
remise de la chose.

L'infraction d'habitude est constituée par la réalisation de plusieurs actes semblables qui,
pris isolément ne constituent pas des infractions. C'est leur répétition qui va les ériger en
infractions. Exemple : l'exercice illégal de la médecine. Un acte médical unique ne
constitue pas un délit : santé publique.

Article 119

L'accomplissement simultané ou successif de plusieurs infractions non séparées par une


condamnation irrévocable constitue le concours d'infractions.

b - Intérêts de la distinction

 Prescription de l'action publique Pour le délit d'habitude le point de départ du délai


de prescription est le jour ou a été accompli le dernier acte constitutif de
l'habitude.
 Application de la loi nouvelle La loi nouvelle s'applique si le dernier acte constitutif
de l'infraction d'habitude a été accompli sous l'empire de cette loi.

Classification fondée sur l’élément moral


L’infraction volontaire (ou intentionnelle) : nécessite dans le chef de l’auteur l’existence
d’un dol. Il faut que l’auteur ait eu la volonté de faire ce que la loi défend ou au contraire
de ne pas faire ce que la loi impose.

L’infraction involontaire (ou non intentionnelle) : nécessite quant à elle l’existence d’une
faute. Il n’est pas nécessaire que l’auteur ait eu la volonté de violer la loi pénale, il suffit
qu’il ait commis l’infraction par défaut de prudence, de vigilance ou de précaution.

Les conséquences de l’élément morale :


Tentative : la tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement
d’exécution, elle n’a été suspendue ou n’a manqué son effet à qu’en raison de
circonstances indépendantes de la volonté de son auteur. Pour qu’il y ait tentative, il faut
la réunion de deux éléments : un commencement d’exécution et une absence de
désistement volontaire.

2 - Les infractions instantanées, les infractions continues

22
a - Définitions
Les infractions instantanées sont constituées d'un acte qui se réalise en un instant.

Exemple : meurtre, vol, etc...Si l'infraction se réalise en un trait de temps, elle est dite
instantanée, peu importe que ses effets se prolongent ou non dans le temps. Exemple : la
bigamie qui consiste à contracter un second mariage alors que l'on est encore dans les
liens d'un premier mariage non dissous. C'est un délit instantané car elle est réalisée en un
instant, même si ses effets perdurent dans le temps.

L'infraction continue est celle dont l'exécution se prolonge dans le temps. Elle suppose une
réitération de la volonté coupable de l'auteur. Exemple : la non-représentation d'enfants,
le port illégal de décoration, le recel de choses volées.

b - Intérêts de la distinction

 Quant à la prescription
 Pour le délit instantané elle part du jour où l'acte délictueux a été accompli.
 Pour le délit continu, c'est le jour où l'acte délictueux a pris fin. Exemples : le jour
où le receleur n'aura plus en sa possession l'objet volé ; le jour où la séquestration
se termine.
 Quant à l'application de la loi nouvelle Le délit continu est régi par la loi nouvelle
car, commencé sous la loi ancienne, il s'est prolongé sous l'empire de la loi
nouvelle.
 Quant à la compétence du tribunal Le délit instantané est réalisé en un seul lieu,
mais le délit continu peut avoir plusieurs lieux d'exécution. Les tribunaux de ces
différents lieux seront compétents.
 Quant à l'amnistie Le délit continu peut être réprimé malgré l'intervention d'une loi
d'amnistie s'il se prolonge après celle-ci.

23
Chapitre 3 : Responsabilité pénale

La responsabilité consiste en droit pénal dans l'obligation de répondre de ses actes


délictueux et en cas de condamnation, d'exécuter la sanction pénale prévue pour cette
infraction. Elle n'est donc pas un élément de l'infraction, elle en est l'effet et la
conséquence juridique.
1. Auteur principale de l’infraction : est donc celui qui a
matériellement accompli les faits incriminés. Est auteur de l’infraction la
personne qui commet les faits incriminés.
Article 132
Toute personne saine d'esprit et capable de discernement est personnellement
responsable :
Des infractions qu'elle commet;
Des crimes ou délits dont elle se rend complice;
Des tentatives de crimes;
Des tentatives de certains délits qu'elle réalise dans les conditions prévues par la loi.
C’est celui qui réalise lui-même délibérément l’acte incriminé.
Un auteur peut être :

o Un auteur directe : qui exécute l’infraction lui-même et se salit les mains, un lien de
causalité doit s’établir entre sa personne et le trouble social.
o Un auteur intellectuel ou moral : ne commet pas personnellement le drame mais
en est l’instigateur et le cerveau qui pense au déroulement de l’infraction, il
prépare l’infraction et distribue les tâches en recourant à un ou plusieurs
coauteurs, les obligeant par la force, le chantage ou la fraude à commettre
l’infraction à sa place.
o Dans le droit marocain, il est considéré comme complice, non comme auteur mais
dans tous les cas ils seront sanctionnés de la même façon.
o Un auteur indirect : c’est une personne qui ne commet pas l’infraction, mais qui est
responsable de la personne qui l’a commise, donc l’infraction sera sous sa
responsabilité ; responsabilité quasi-délictuelle. (Ex. le père de la famille).

Article 132

Toute personne saine d'esprit et capable de discernement est personnellement


responsable : Des infractions qu'elle commet; Des crimes ou délits dont elle se rend

24
complice; Des tentatives de crimes; Des tentatives de certains délits qu'elle réalise
dans les conditions prévues par la loi. Il n'est dérogé à ce principe que lorsque la loi en
dispose autrement.

2. Coauteur :
C’est les personnes concourant à la réalisation d’une infraction, il s’agit d’une participation
criminelle. Dans ce cas l’infraction peut prendre trois modalités :
Le crime des foules : les participants agissent sans entente ‫ نقاش‬préalable, le crime
est commis par un groupe surexcité de manifestants. La responsabilité est collective car il
est difficile de déterminer le degré de responsabilité de chacun.
L’infraction durable : résulte d’une entente préalable et durable comme le cas des
associations malfaiteurs (une bande)
L’infraction instantané : la participation est une entente préalable et momentanée
pour commettre une infraction précise, c.à.d, les agents se mettent d’accord pour
commettre l’infraction et après l’infraction ils se séparent. C’est l’hypothèse de la coaction.
Article 128
Sont considérés comme coauteurs, tous ceux qui, personnellement, ont pris part à
l'exécution matérielle de l'infraction.
3. Complice :
C'est un mode de participation criminelle. Une infraction est commise: les éléments
matériels constitutifs de l'infraction sont réalisés matériellement par quelqu'un.
Il participe à une infraction dont il a un rôle secondaire et accessoire. Le complice ne
commet pas l’infraction tout seule, mais sans lui l’infraction n’allait pas être commise.
Article 129
Sont considérés comme complices d'une infraction qualifiée crime ou délit ceux qui, sans
participation directe à cette infraction, ont :
1° Par dons, promesses, menaces, abus d'autorité ou de pouvoir, machinations ou artifices
coupables, provoqué à cette action ou donné des instructions pour la commettre;
2° Procuré des armes, des instruments ou tout autre moyen qui aura servi à l'action
sachant qu'ils devaient y servir;
3° Avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur ou les auteurs de l'action, dans les faits qui
l'ont préparée ou facilitée;
4° En connaissance de leur conduite criminelle, habituellement fourni logement, lieu de
retraite ou de réunions à un ou plusieurs malfaiteurs exerçant des brigandages ou des
violences contre la sûreté de l'État, la paix publique, les personnes ou les propriétés.
La complicité n'est jamais punissable en matière de contravention.

a) L’incrimination de la complicité : Les répercussions de la complicité


nécessitent la réunion de deux séries de conditions :

25
*Les conditions relatives au fait principal :
Il faut que la personne ait commis une infraction (un acte interdit par la loi) pour qu’elle
soit complice. Ainsi, une complice dans un vol entre époux échappe à la sanction parce que
le fait principal n’est pas punissable.
Il faut aussi que le fait principal soit un crime ou délits (qui sont prévu par la loi), en
matière contraventionnelle, il n’y a pas de complicité. Et la sanction du fait principal ne
doit pas être paralysée par une cause objective (les faits justificatifs) ou subjectifs
(démence, minorité…) d’impunité.
* Les conditions relatives au fait de complicité :
Pour l’élément matériel, les trois modalités de la complicité sont :

 La provocation : il s’agit de celui qui, sans participer matériellement à l’exécution


de l’infraction, en est l’instigateur. Sans lui, elle n’aurait pas existé.
 L’aide et l’assistance : Sont considérés complices et punissables ceux qui ont aidé
ou assisté les auteurs et les coauteurs d’un crime ou d’un délit.
 Fourniture de logement, de lieu de retrait ou de réunion : l’acte est punissable dans
le cas où la personne avait fait un accord antérieur avec les auteurs de l’infraction
est était au courant du fait.

Pour l’élément moral, il faut démontrée chez l’agent la volonté de s’associer à la


réalisation de l’infraction. La complicité n’est sanctionnée que s’il y a accord de volonté
entre l’auteur principal et le complice.
Le complice n’est responsable que des actes auxquels il s’est associé, même si l’auteur
principal se rend coupable des faits beaucoup plus graves que ceux arrêtés en commun.

b) La sanction de la complicité :
Le complice encourt la même peine que l’auteur principal dont il emprunte la criminalité.
Article 130
Le complice d'un crime ou d'un délit est punissable de la peine réprimant ce crime ou ce
délit.
Les circonstances personnelles d'où résultent aggravation, atténuation ou exemption de
peine n'ont d'effet qu'à l'égard du seul participant auquel elles se rapportent.
Les circonstances objectives, inhérentes à l'infraction, qui aggravent ou diminuent la peine,
même si elles ne sont pas connues de tous ceux qui ont participé à cette infraction, ont
effet à leur charge ou en leur faveur.
L'auteur matériel: a commis les actes constitutifs de l'infraction.
==> Infraction d'omission: celui qui s'est abstenu de faire. Celui n'a pas fait alors même
que pesait sur lui une obligation de faire.
Peut importer que l'auteur matériel ne soit qu'un exécutant: on peut imaginer qu'un
groupe ait décidé quelque chose, quelqu'un le fasse, alors ça sera de toute manière cette
personne là l'auteur des faits.

26
Est un auteur non seulement celui qui commet les faits mais aussi celui qui tente de les
commettre. On est considéré comme un auteur quand on a commis la totalité des faits
constitutifs de l'infraction mais aussi quand on n'a commis qu'une partie des faits.

4. L’auteur moral :
Article 131
Celui qui a déterminé une personne non punissable en raison d'une condition ou d'une
qualité personnelle, à commettre une infraction, est passible des peines réprimant
l'infraction commise par cette personne.

Celui qui fait commettre l'infraction par un autre.


L'auteur moral n'est pas traité comme un auteur mais comme un complice par
provocation.
C'est lui qui a tout conçu mais juridiquement il n'est pas un auteur au sens pénal du terme.
À titre exceptionnelle peut être traité comme un auteur matériel lorsqu'un texte spécial le
prévoit. Juridiquement il est traité comme un complice cependant à titre exceptionnel il
sera traité comme un auteur.

27
Chapitre 4 : La sanction pénale
La sanction pénale désigne l’ensemble des peines prévues par le Code pénal qui ont pour
objectif de sanctionner l’auteur d’une infraction pénale. C’est pour garder la stabilité
sociale d’une part, et d’autre par sanctionne les auteurs des infractions. En même temps la
protection des libertés des citoyens. Les peines sont édictées par les (Articles 14 à 60) ces
articles en cadre la sanction pénale. La peine est prononce par la magistrature pour une
personne qui a commis un acte contre la loi. Quel que soit la nature de l’acte positive ou
négative.

Lorsque les conditions de la responsabilité pénale sont réunies, le délinquant se verra


infliger une sanction qui peut être soit une peine et/ou une mesure de sûreté. Cette
sanction pénale peut être aggravée en cas de réitération d'infraction. Il peut aussi arriver
des hypothèses ou la sanction peut être suspendue ou éteinte.

Les caractéristiques des peines :

 La mise en œuvre de la règle juridique:

La peine pénale c’est tout comportement cotre la loi, c’est un caractère affectif
corporel ou moral .est peine qui a un impact douloureux sur l’individu
(physique ou morale)

 Caractère définitif :

La loi il fixe les limites des délinquants d’après la nature dangereuse de la


peine. La peine à un caractère déterminant.
1. Classification des peines :

Donne une distinction entre les peines principales et d’accessoire.

Article 3

Nul ne peut être condamné pour un fait qui n'est pas expressément prévu comme
infraction par la loi, ni puni de peines que la loi n'a pas édictées.

Article 14

Les peines sont principales ou accessoires.

28
Elles sont principales lorsqu'elles peuvent être prononcées sans être adjointes à aucune
autre peine.

Elles sont accessoires quand elles ne peuvent être infligées séparément ou qu'elles sont les
conséquences d'une peine principale.

A. Les peines principales


Elles sont principales lorsqu'elles peuvent être prononcées sans être adjointes à aucune
autre peine. Les infractions sont classées selon leur gravité dans le code pénale
précisément dans l’article 111 du code pénale.

Article 111

Les infractions sont qualifiées crime, délit correctionnel, délit de police ou contravention :

L'infraction que la loi punit d'une des peines prévues à l'article 16 est un crime;

L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à
plus de deux ans est un délit correctionnel;

L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe le maximum à
deux ans ou moins de deux ans, ou d'une amende de plus de 200 dirhams31 est un délit de
police;

L'infraction que la loi punit d'une des peines prévues à l'article 18 est une contravention.

a) Les peines criminelles principales :


i. La peine de mort :
Il a défini les peines criminelles principales la mort a article 16 du code pénale.
Article 16
Les peines criminelles principales sont :
1° La mort;
2° La réclusion perpétuelle;
3° La réclusion à temps pour une durée de cinq à trente ans;
4° La résidence forcée;
5° La dégradation civique.
La peine de mort est utile pour lutter contre la criminalité, avec l’existence de la
modernité est le changement qui a connu le droit d l’homme et ces organismes en
considère la peine de mort est incompatible .le droit à la vie est un droit de dieu. Il y a le
maintien de l’ordre exemplaire .c’est une peine plus grave dans les peines situe à cette
article 16 du cp. Peine criminelle principale soit le réclusion perpétuelle ou temporaire.

29
Article 24
La peine de la réclusion s'exécute dans une maison centrale avec isolement nocturne
toutes les fois que la disposition des lieux le permet et avec le travail obligatoire, hors le
cas d'incapacité physique constatée.
En aucun cas, le condamné à la réclusion ne peut être admis au travail à l'extérieur avant
d'avoir subi dix ans de sa peine s'il a été condamné à perpétuité ou le quart de la peine
infligée s'il a été condamné à temps.

ii. La réclusion perpétuelle :


La réclusion perpétuelle et l’exécution de cette peine privative de la liberté de personne
discuté par plusieurs positions (la politique criminelle et d’autre peine)

iii. La résidence forcée :


C’est le cas de designer de mettre le condamne à un lieu de résidence. Dans un lieu de
résidence avec périmètre condamne aussi la résidence force dans un lieu déterminé. Ce
sont des peines est sanction qui s’applique à l’infraction politique.
Article 25
La résidence forcée consiste dans l'assignation au condamné d'un lieu de résidence ou d'un
périmètre déterminé, dont il ne pourra s'éloigner sans autorisation pendant la durée fixée
par la décision. Cette durée ne peut être inférieure à cinq ans, quand elle est prononcée
comme peine principale.
La décision de condamnation à la résidence forcée est notifiée à la direction générale de la
sûreté nationale qui doit procéder au contrôle de cette résidence.
En cas de nécessité, une autorisation temporaire de déplacement à l'intérieur du territoire
peut être délivrée par le ministre de la justice.
Permette a cette peine le fait de contrôler les criminels et la liberté de circuler la réclusion art 27
cp.

Article 27

Toutes les fois que la dégradation civique est prononcée comme peine principale, elle peut être
accompagnée d'un emprisonnement dont la durée doit être fixée par la décision de condamnation
sans jamais pouvoir excéder cinq ans.

Lorsque la dégradation civique ne peut être infligée parce que le coupable est un Marocain ayant
déjà perdu ses droits civiques, ou un étranger, la peine applicable est la réclusion de cinq à dix ans.

• Distinction entre résidence forcée comme infraction principale et la peine de sûreté :

Article 61
Les mesures de sûreté personnelles sont :
1° La relégation;
2° L'obligation de résider dans un lieu déterminé;

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3° L'interdiction de séjour;
4° L'internement judiciaire dans un établissement psychiatrique;
5° Le placement judiciaire dans un établissement thérapeutique;
6° Le placement judiciaire dans une colonie agricole;
7° L’incapacité d’exercer toutes fonctions ou emplois publics ;
8° L'interdiction d'exercer toute profession, activité ou art, subordonnés ou non à une
autorisation administrative;
9° La déchéance des droits de puissance paternelle.
Désigne principalement la durée d’exécution en vertu de
Article 117
La tentative est punissable alors même que le but recherché ne pouvait être atteint en
raison d'une circonstance de fait ignorée de l'auteur.
La sûreté personnelle est une peine de résider dans un lien déterminé mais ne doit pas
passer 2ans. dans sont exécution de peine de sûreté personne d’après achevée la peine
principale .la peine principale ne doit être une premier peine annoncé par le juge art 314
cp .
La résidence forcée art 118 cp entre 1ans et 5ans dans sont exécution du début des
jugements criminel de sa force.
• Distinction entre résidence forcée en tant que peine principale :
Article 317
Quiconque, ayant été condamné à la peine criminelle de la résidence forcée définie par
l'article 25, quitte, sans l'autorisation de l'autorité compétente, le lieu ou le périmètre qui
lui avait été assigné, est puni de l'emprisonnement d'un à cinq ans.

Article 318
Si le délit prévu par l'article précédent est commis par celui qui a été assigné à la résidence
forcée comme mesure de sûreté en application de l'article 61, il est puni de
l'emprisonnement de six mois à deux ans.

La résidence forcée en tant que peine principale criminel est obligation de résider dans un
lieu. Il est encadre art 61 cp . La différence entre eux est dan l’exécution et dans la durée
de l’exécution art 117 cp .l’exécution de cette peine ne doit pas être exécutée jusqu’à
l’exécution d’une peine principale .par contre on doit mettre l’importance sur le durée art
118 cp .l’obligation de résider dans un lien déterminer, dans les cas en la même chose
(demande de l’autorisation de déterminer un lieu de résidence forcée).pour la sûreté
nationale demande l’autorisation au directeur de sûreté nationale .mais pour la peine
principale c’est le ministre de la justice.

iv. La dégradation civique :


C’est une peine symbolique civique, sont liée au prestige de l’homme

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b) Les peines délictuelles principales

c) Les peines contraventionnelle principales

B. Les peines d’accessoires

2. Les circonstances de la sanction

3. La sanction diminuante ou aggravante

4. Le fait conducteur

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