L’ALMANACH DU CRTMNCIEN

UNE AIDE DE JEU

UNIVERSELLE

CHPITRE 2 : Emmanuel
&
LES ESCARMOUCHES Gaël DELVA

MJ Barjoc (Order #37179401)

 BIENVENUE CAPITAINE
Nous avons tous nos jeux favoris, nous
ne comptons pas changer cela. Ce que
nous proposerons dans chaque numéro,
c’est une approche originale d’un sujet
qui fâche, qui soit adaptable à tout
univers et reste très simple.
Pour nous joindre, notre twitter c’est
@CartomanieJdr et notre mail c’est
cartomancie.le.jeu@gmail.com
Copyright © 2018
par Emmanuel & Gaël DELVA.
Tous droits réservés.

Sujet d’aujourd’hui tellement clivant que

ses fans lui consacrent tout leur temps au DÉDICACE
détriment du roleplay :

LES ESCARMOUCHES Ce numéro est dédié à ce jeu sans qui ma vie

de collégien de 6ème sans club de jeu de rôle
aurait été un cauchemar. Ce jeu qui m’a
permis d’entraîner de multiples camarades
vers les sentiers de la perdition du jeu de
rôle, le diabolique jeu en encart de la revue
CREDITS Jeux & Stratégie numéro 4, publié en 1980 :
Merci à Luigi Castellani pour ses
illustrations de couverture et d’intérieur.
Le Château des Sortilèges
Un grand merci à Kevin Crawford de
Sine Nomine Publishing sans qui ce livre
serait si dépouillé sans illustrations.

Les droits de chacune des illustrations

de cet ouvrage appartiennent
exclusivement à leurs propriétaires.

Petit détail juridique inévitable : ce livret

et son contenu n’est PAS une license
creative commons, contrairement à la
plupart de nos autres créations. Vous
pouvez vous en servir dans vos parties,
vous pouvez en citer de brefs passage
pour des critiques mais vous ne pouvez
PAS utiliser ce que nous avons écrit pour
publier quoi que ce soit sans nous
demander (poliment) notre accord.

MJ Barjoc (Order #37179401)

 ANATOMIE D’UNE ESCARMOUCHE
Escarmouche
Nom féminin
Combats isolés entre groupes de soldats ennemis
Synonymes : échauffourée, accrochage

Une escarmouche se définit par quatre facteurs :

1 - Son AMPLEUR qui est intermédiaire entre le duel et la rixe d’une
part et la bataille de l’autre. L’action implique de nombreux
combattants, parfois des dizaines de chaque côté.
2 – Son INTENSITÉ qui est supérieure à celle de la bagarre. Ceci
implique son lot de blessés graves, et souvent de morts. Une
escarmouche n’est pas une simple rixe, c’est une bataille en modèle
réduit. Tactique et leaders charismatiques y joueront un rôle
essentiel, mais la violence individuelle et la mort sont prégnantes.
3 – Son ISOLEMENT qui implique que la réponse se trouvera là, sur
le lieu de l’accrochage, et pas juste à côté dans le giron de la division
d’infanterie voisine. Ici ou là quelques renforts cachés peuvent être
positionnés, mais la cavalerie en tout cas ne viendra pas vous sauver
le coup, parce que la cavalerie, justement, c’est vous.
4 – Sa CLARTÉ qui détermine que si son début peut être obscur, sa
fin sera décisive. Il va forcément y avoir un perdant et un gagnant,
car tant que la décision n’est pas faîte, l’escarmouche continue. Peu
importe la condition de victoire, position stratégique, plan à récupérer,
personnalité à abattre ou à défendre, à la fin un cap sera vainqueur
et un autre finira bredouille.

MJ Barjoc (Order #37179401)

 LES ESCARMOUCHES
Ex ungue Leonem
On reconnait le Lion à sa griffe

Luigi Castellani

« Jouer l’attaque de CENT figurines contre un fortin retranché en abritant QUARANTE

ça n’a aucun intérêt en jeu de rôle ».
« Ah bon ? Moi je pense justement le contraire, pour débuter ou finir une campagne. »

MJ Barjoc (Order #37179401)

 1 – JOUER UNE ESCARMOUCHE A 100 CONTRE 100 ?
1 - Après le soldat, le guerrier
Une ESCARMOUCHE est un combat opposant
plusieurs dizaines de combattants dans un
périmètre étroit.
Par exemple :
L’attaque d’un village par des pillards, l’assaut
d’un monastère par des barbares, l’approche
d’une tour des murailles de Saint-Jean-D’acre,
le règlement de compte à OK Corral, la querelle
pour une boite de conserve non contaminée de
deux bandes de mutants etc.
Il y a des règles d’escarmouches très bien (je
suis, par exemple, fan absolu de Once Upon A
Time In The West, le jeu aux 250 tableaux de
règles et je ne plaisante pas…). Là le but est de
présenter une façon rapide et tonique de finir
une aventure par un gros combat massif, sans
pour autant tomber dans la bataille rangée. Il
aurait été facile de considérer chaque figurine
comme un perso de jeu de rôle simplifié. Oui
mais, plein de gens l’ont déjà fait. Et puis je ne
veux pas de l’escarmouche à 10 contre 15, je
veux du 150 contre 60, ça implique des choix.
2 - Qui est-tu, Gringo ?
L’échelle est d’environ 1 cm = 1m. Chaque
FIGURINE (ou pion) est collée sur un socle,
genre veille pièce de 20 centimes.
Elle se définit avant tout par son FACING, c’est-
à-dire sa position sur la table par rapport au
joueur qui la manipule :
Face au joueur qui la possède, la figurine a
déjà été bougée ce tour, elle est INACTIVE
jusqu’au prochain
Face au joueur adverse elle est toujours
ACTIVE et prête à agir et à réagir.
Ensuite une figurine a une CLASSE indiquée
par sa beauté et/ou un chiffre :
MJ Barjoc (Order #37179401)
Classe 3 pour un HÉROS, on parle de figurine
bien peinte et floquée, bref superbes, qui
représentent un personnage, ou un figurant de
premier plan.
Classe 2 pour un VÉTÉRAN, on parle de
figurine « presque » achevée mais en tout cas
pas complète en peinture et en flocage. Elles
représentent les bons combattants de
l’affrontement.
Classe 1 pour les COMBATTANTS entraînés.
Une figurine en plastique, tout juste sortie de sa
boite et non peinte ira largement.
Classe 0 pour les RECRUES, des pions bien
moches peuvent suffire, leur taux de pertes est
édifiant, alors pas de prise de tête.
Classe X pour les CIVILS, souvent de simples
marqueurs ou des croix sur la carte (d’où leur
nom) ils seront souvent au centre des
conditions de victoire.
3 - Viens dans ma bande
Chaque armé à SON paquet de 52 cartes et un
LEADER représenté par une figurine de classe
3. Et, chaque joueur pour faire agir sa petite
armée dispose d’un certain nombre de cartes
par TOUR qui dépend de lui :
Chef de bande = 2 cartes
Chef de section = 3 cartes
Chef de compagnie = 4 cartes
Troupe très entraîné = + 1 carte
Chef tacticien né = +1 carte
Chef charismatique = +1 carte
La POSITION stratégique peut, elle aussi,
parfois donner des bonus :
Bonne position de vue surélevée = +1
Plus haute position aux alentours = +2
Talkie-walkie = +1
Moyen de communication moderne = +2
Cyberlink high tech = +3
 Quand un joueur n’a plus de carte, il doit
attendre que l’autre finisse les siennes. Puis
chacun se réapprovisionne. Quand il n’y a plus
de figurines actives, le tour prend fin.
C’est alors qu’à lieu l’ENTRETOUR où on
pourra déterminer si les conditions de victoires
sont remplies. Ce sera aussi le moment de
vérifier si le champ de bataille évolue comme
une maison cernée par les flammes qui prend
enfin feu ou une catapulte qui lance son
projectile.
4 - L’alternance
Le principe est simple :
1 - Chacun choisit une carte de sa main et la
pose face cachée. Quand les deux sont prêts
on les compare.
2 - Celui qui a posé la plus haute l’attribue à
une de ses figurines et la fait agir.
3 - Si elle parvient à TUER une figurine
ennemie, il peut jouer une autre carte de son
choix. Sinon la main passe à l’autre joueur qui
doit attribuer la carte posée à une de ses
figurines etc.
5 - Moi vois, moi tue !
Pour tuer une figurine adverse il faut atteindre
une VALEUR D’ACTION qui dépend de sa
classe et d’elle seule :
A 12 (une dame donc) vous tuez un HÉROS
A 11 (un valet donc) vous tuez un VÉTÉRAN
A 10 vous tuez un COMBATTANT
A 9 vous tuez une RECRUE
A 8 vous tuez un CIVIL
Si vous faîtes 4 points de moins que cela, la
cible n’est pas TUÉE (et retirée du jeu), elle est
BLESSÉE (et mise inactive). Par contre, si elle
était déjà inactive, vous la butez pour de bon.
Ce principe fait totalement abstraction des
détails des valeurs d’armures et autre qui,
toutes, sont déjà incluses dans la valeur de
chaque figurine. Oui, mollo sur la simulation…
MJ Barjoc (Order #37179401)
Pour calculer la VALEUR D’ACTION de votre
figurine c’est tout simple aussi :
Votre CARTE choisie
+3 si votre figurine est un HÉROS
+2 si votre figurine est un VÉTÉRAN
+1 si votre figurine est un COMBATTANT
rien si votre figurine est une RECRUE
-3 si la figurine est un CIVIL
Il n’y a donc pas de test pour toucher, parade,
dommages ou autre. Vous savez donc
mécaniquement quelle carte il vous faut avec
telle figurine pour faire la différence ici ou là. Ce
que l’on perd en détails on le gagne dans le fait
de pouvoir activer chacune des 100 figurines de
son armée en 20 minutes à peine.
Par exemple :
Le pont sur la rivière est défendu par un
chevalier redoutable de classe Héros. Il vous
fait dégainer au moins un douze pour le flinguer
sec. Prenez un valet (11) plus un combattant
entraîné (+1) et vous avez résolu le problème.
Ou alors posez un 9 et activez un de vos
propres héros pour le faire (+3).
6 - Moi je vais par là
Pour le déplacement, on va rester dans le
tranquillou : chaque figurine peut se déplacer
d’une distance égale à l’écartement entre votre
pouce et votre index soit environ 15 cm.
Vous pouvez vous déplacer AVANT de frapper
OU tirer un projectile sans vous déplacer
OU encore frapper sans vous déplacer
Pourquoi cette mesure ? Parce qu’en fait elle
varie peu entre les individus. Seules
concessions, bien modestes, au réalisme :
1 - Les recrues, les animaux et les cavaliers se
déplacent du double de cette distance.
2 - Chaque cm de TERRAIN DIFFICILE coûte
double, triple pour une rivière, de la neige etc.
3 - Franchir une porte fermée prend une moitié
de tour, une fenêtre un tour entier tout comme
grimper un mur de 2 ou 3 mètres. Improvisez.
 2 – LES ARMES
7 - Tirs & projectiles
Pour savoir si un tir est efficace ou pas c’est –
un poil – plus dur. Il faut mesurer la distance
entre la cible et le tireur et chaque 15 cm de
distance (distance pouce – index) enlève 1 à
votre valeur d’action. L’arme limite la portée :
Hache, lance maxi 15 cm
Pistolet, révolver, javelot maxi 30 cm
Arc, arbalète, pistolet laser maxi 45 cm
Fusil, plasma, laser lourd maxi 60 cm
Pas de tirs au-delà de 60 cm sous peine de
recommencer la 1ère guerre mondiale.
Si la cible est PROTÉGÉE, il y aura un
modificateur négatif :
-1 par autre cible sur la trajectoire
-1 si un peu couverte (buisson)
-2 si protégée (arbre, créneau, mur)
-3 derrière une meurtrière
8 - Avoir une arme supérieure
Certaines armes sont plus adaptées que d’autre
à leur cible. On peut citer la lance ou la
baïonnette face à un ventre non protégé, le type
avec un bouclier face à celui qui n’en a pas, la
masse à ailettes métalliques tout en métal face
aux types en armure, les révolvers face aux
fusils dans des corridors étroits, le fusil face au
précédent en rase campagne, le fléau face au
bouclier etc.
Si vous voulez tenir compte d’un tel facteur,
celui qui attaque avec un AVANTAGE peut
piocher une carte en plus et ainsi avoir une
chance (certes aléatoire mais réelle) de se
débarrasser de son adversaire. Toutes les
figures sont considérées comme des morts
automatiques de la cible dans un tel cas. Ca
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accélère le jeu et récompense celui qui joue
tactique.
Par exemple :
Mon combattant classe 1 avec son fléau
affronte un héros ennemi classe 3 qui a un
bouclier. Ma carte est un misérable 3 car je n’ai
plus d’autres figurines à activer. Ma carte plus
ma classe font 4, il faudrait un 8 pour blesser le
héros ennemi donc c’est un bide. Par contre,
mon fléau contourne le bouclier et me donne
l’avantage. Je pioche un valet qui vaut 11, plus
ma classe de 1 qui fait 12 : ça y est, j’ai tué le
héros ennemi. Merci fléau adoré.
9 - Bonus d’impacts
On peut tenir compte de la couleur de la carte
en plus simplement de sa hauteur. Si vous
mettez au moins votre cible de dos, vous
gagnez un petit bonus ensuite :
Si c’est un , vous pouvez avancer votre
figurine qui vient de blesser son ennemi de 5
cm, utile pour déborder ou bloquer.
Si c’est un , votre figurine peut activer un
mécanisme à côté, renverser un chaudron
d’huile bouillante, sonner l’alerte, repousser une
échelle, se coucher etc. soyez créatifs.
Si c’est un , une figurine amie qui était inactive
à moins de 15 cm redevient active grâce à votre
exemple surmotivant. Pratique.

Si c’est un , une figurine ennemie qui est
active à moins de 15 cm ET de classe inférieure,
devient inactive de trouille.
Là le but est de récompenser le gars qui joue
tactique et celui qui sait profiter d’une occasion
pour mettre de l’ambiance.
 3 – LA TABLE D’ACTION COMPLÈTE
10 - La table d’action
Qui dit jeu d’escarmouche dit table, il n’y en a
qu’une, la voici, elle indique vos possibilités
selon votre valeur d’action totale et/ou la
carte jouée :
12 et plus, vous tuez un HÉROS
11 vous tuez un VÉTÉRAN
10 vous tuez un COMBATTANT
9 vous tuez une RECRUE
8 vous tuez un CIVIL
8 vous blessez un HÉROS
7 vous blessez un VÉTÉRAN
6 vous blessez un COMBATTANT
5 vous blessez une RECRUE
4 vous blessez un CIVIL
4 vous déplacez quatre figurines sans attaques
3 vous déplacez trois figurines sans attaques
2 vous déplacez deux figurines sans attaques
As vous déplacez une figurine sans attaques
11 - Les figures
Les figures ont toutes une valeur au-delà de 10
(valet = 11, dame =12, roi =13). Mais surtout,
on peut les dépenser pour déclencher des
évènements spéciaux :
Avec un ROI vous activez toutes les figurines
dans un rayon de 15 cm autour d’un point
marqué par un pion ou une pièce d’échec que
vous poserez. Aucune ne peut combattre, mais
toutes peuvent tirer. Idéal pour la progression
de masse ou la fuite en bloc.
Avec une DAME vous annulez une action
ennemie, ou vous lancez un sort, faîtes retentir
une alarme ou l’alerte. Ou encore d’autres
options fun au menu du scénario
Avec un VALET, vous activez un mécanisme
genre pont levis, ou vous faîtes tirer une arme
MJ Barjoc (Order #37179401)
lourde. Mais surtout vous avez aussi la
possibilité de faire profiter votre ennemi de l’une
parmi toutes vos ressources :
Par exemple :
Pour un défenseur : activez des mines,
demandez un appui aérien ou un tir de barrage
ou balancez de l’huile bouillante etc.
Pour un attaquant : faire approcher une tour
d’assaut ou un mantelet, dresser une échelle,
donner un coup au bélier sur la porte, faîtes
sauter les explosifs sous la tour Nord, pointez le
faisceau laser sur la cible pour qu’elle se mange
un missile etc.
On n’est plus dans le bonus au joueur tacticien,
on est clairement dans le bourrinage des
familles. En même temps, rappelez-vous de
l’exemple plus haut du pont avec le héros
dessus : un simple valet posé au bon moment à
suffit pour débloquer la situation…
Avec un JOKER (si vous jouez avec 54 cartes)
vous avez le choix entre toutes les options
précédentes, plus l’arrivée d’une force de
secours ou le déclenchement d’un événement
qui va marquer la fin rapide du scénario
(sonnerie de clairon, orage, arrivée du roi,
dragon dans le ciel etc). Pour savoir quand
exactement, mettez ce joker de côté et à la
prochaine fois que vous mélangez la pioche,
mettez le dedans au hasard mais face visible.
Le tour où on le verra sera le dernier de la partie.
 4 – DONNER VIE AUX SCÉNARIOS
12 - Les personnages dans la mêlée
Ce jeu est très simple : on est loin d’un wargame
d’un « vrai » jeu d’escarmouches. Mais grâce à
cette simplicité, chaque camp peut résoudre les
actions de ses 20 à 25 figurines en moins de 5
minutes et ainsi lancer ou finir en beauté un
scénario par une attaque massive sur un village
qui ne prendra qu’une petite heure.
Chaque personnage de jeu de rôle d’un des
joueurs aura une valeur de HÉROS (classe3)
s’il sait combattre et de VÉTÉRAN (classe 2)
dans le cas contraire.
S’ils finissent BLESSÉS (donc de dos), ils
commenceront la partie avec une pénalité :
20% des points de vie en moins si le jeu en a.
-1 Confiance et -1 Effort évaporés à
CARTOMANCIE, notre « gros » jeu de rôle.
-1 carte de talent à AVENTURES EN 54
CARTES, notre jeu de rôle gratuit.
S’ils finissent HORS DE COMBAT (donc retirés
du jeu) les pénalités sot graves :
50% des points de vie en moins si le jeu en a.
Une blessure dans un atout à CARTOMANCIE
Un atout à zéro  à AVENTURES EN 54
CARTES.
13 - Les scénarios
Afin de donner de la saveur. Voici quelques
exemples de détails qu’on peut ajouter :
1 Des renforts arriveront au tour x
2 Les bad guys tentent d’enflammer les
bâtiments : il faut commencer le tour à
côté d’elle, ne pas bouger et piocher au
hasard une carte de valeur inférieure ou
égale au nombre d’incendiaires. Les
gens dedans sont tous retirés du jeu.
MJ Barjoc (Order #37179401)
3 Les bad guys veulent voler le bétail :
même procédure pour ouvrir la barrière
que pour enflammer, ensuite un méchant
tire derrière lui un animal à la vitesse de
10 cm par tour et conserve la bête s’il
arrive à sortir des limites du terrain par
son côté d’arrivée
4 Les bad guys veulent emmener des
captives. Il faut être ddeux pour
immobiliser un pion hors de combat en
un tour passé immobiles près de lui. Pour
un blessé même condition et même
procédure que pour ouvrir la barrière Le
but est de capturer X personnes ou une
cible précise.
5 En restant immobile un tour à côté d’un
pion immobilisé on peut le tuer ou le
libérer de ses liens.
6 Seul on peut porter un pion blessé ou
hors de combat : le prendre sur ses
épaules prend une tour et ensuite
chaque cm compte double.
7 Attaque de nuit : les assaillants se
déplacent à la moitié de leur vitesse pour
être discret. Chaque fois qu’un d’entre
eux passent à moins de 10 cm d’un pion
du village on pioche une carte et si elle
est supérieure à cette distance en cm,
l’alerte est donnée.
8 Quand l’alerte est donnée les pions du
village peuvent bouger librement.
9 Évasion : certains pions veulent fuir sans
donner l’alerte et des gardes font des
rondes en se déplaçant à chaque tour de
une carte piochée au hasard (pour lui) en
cm le long des palissades.
10 Récupérer un objet (relique, fétiche…)
discrètement : même principe mais à
l’envers. Si on ne sait pas exactement où
c’est, il faut fouiller la case ce qui prend
un tour complet et piocher une figure. Sur
un 2 à 10 on casse tout sans rien trouver
ni même savoir si on a bien cherché, sur
un as on donne l’alerte au village entier.
 5 – LE MORAL DES TROUPES
14 - Un pied en l’air et un pied à
terre
Ce jeu n’a pas prétention à simuler le lent
écroulement psychologique d’un camp
plutôt qu’un autre. En même temps, il y a
toujours un moment où un camp lâche
l’affaire, même si parfois c’est illogique.
Chaque camp aura donc un nombre de
jetons de MORAL qui lui est propre. Ce
nombre est très limité, on ne parle pas de
refaire Verdun ou Stalingrad.
Au moment lors de chaque entretour, juste
après avoir remis sur leur position active (face
à l’adversaire) chaque figurine valide, e camp
qui a le moral le plus bas doit choisir un ombre
de figurines égal à la différence en jeton et les
mettre en position inactive (dos à l’adversaire).
Plus grave si un camp se retrouve en négatif
de moral à l’entretour il doit enlever de la
surface du jeu un nombre de figurine égal à ce
nombre négatif. Le mieux pour s’en rappeler
est d’utiliser les mêmes jetons mais de poser
un marqueur quelconque dessus :

Chaque héros en vaut 2

Chaque vétéran en vaut 1
Le camp le plus nombreux a 1 jeton de plus
2 fois plus nombreux, c’est 2 de plus
3 fois plus nombreux, c’est 3 de plus etc
Chaque renfort ou mauvaise surprise
caché vaut 1 de plus pour le camp d’en
face (ce n’est pas logique c’est pour la fair-
play)
15 - On décroche les gars !
Certaines pertes vont faire perdre du moral
au camp qui en est victime.
-1 par figurine de héros tuée
-1 par vétéran tué par une figurine de rang
inférieur
-1 si plusieurs figurines sont tuées le même
tour, indépendamment de leur rang
Par exemple :
Une troupe qui reste à -1 moral perd une
figurine par phase d’entretour. Au bout de trois
tours complets (où chaque figurine finit en
position inactive) elle en aura donc perdu 3.
Si au prochain entretour, son moral est
maintenant à -2, elle en perdra 2.
Cette attrition progressive est due au fait que
dans une escarmouche il n’y a pas d’officiers
ou leaders de partout, contrairement à un
engagement de plus grande ampleur. C’est
aussi pour cela que pendant des siècles on a
fait combattre l’infanterie en gros paquets
alignés afin d’optimiser la puissance de feu et
de pouvoir garder les hommes en vue afin de
limiter les fuites discrètes au cœur de la
mêlée.

Certains événements vont aussi faire

perdre du moral au camp qui en est
victime.

-1 en perdant son drapeau ou bâtiment

occupé servant de point de ralliement.
-1 en fonction d’événements propres au
scénario.

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