L’ALMANACH DU CRTMNCIEN

UNE AIDE DE JEU

UNIVERSELLE

CHPITRE 1 : Emmanuel
&
LES BATAILLES RANGÉES Gaël DELVA
 BIENVENUE ETRANGER,
PRENDS PLACE PARMI NOUS ET
LAISSE-NOUS TE PRÉSENTER CEUX
QUI ONT ILLUSTRÉ CE LIVRE :
Merci à Luigi Castellani pour ses
illustrations de couverture et d’intérieur.
Un grand merci à Kevin Crawford de
Sine Nomine Publishing sans qui ce livre
serait si dépouillé sans illustrations.
Les droits de chacune des illustrations
de cet ouvrage appartiennent
exclusivement à leurs propriétaires.
Petit détail juridique inévitable : ce livret
et son contenu n’est PAS une license
creative commons, contrairement à la
plupart de nos autres créations. Vous
pouvez vous en servir dans vos parties,
vous pouvez en citer de brefs passage
pour des critiques mais vous ne pouvez
PAS utiliser ce que nous avons écrit pour
publier quoi que ce soit sans nous
demander (poliment) notre accord.
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CartomanieJdr et notre ou le mail
cartomancie.le.jeu@gmail.com
Copyright © 2018
par Emmanuel & Gaël DELVA.
Tous droits réservés.
ENSUITE
COMPRENONS-NOUS BIEN
Nous avons tous nos jeux favoris, nous
ne comptons pas changer cela. Ce que
nous proposerons dans chaque numéro,
c’est une approche originale d’un sujet
qui fâche, qui soit adaptable à tout
univers et reste très simple.
Premier sujet abordé : ce grand
classique qu’on ne sait jamais vraiment
comment gérer sans trop galérer :
LES BATAILLES
DÉDICACE
Ce livre est d’abord dédié à mon SOLDAT
INCONNU du jeu de rôle.
L’animateur hippie, barbu, chevelu et ultra
mal fringué en pattes d’eph’ et chemise à
fleurs, qui en 1980, à la Maison de l’Enfance
du 9ème à Lyon, regroupa un mercredi
après-midi entier, tous les recalés de la
piscine et les incapables du foot dans une
salle, loin des quolibets.
Il sortit un bouquin marqué « Players
Handbook » avec un gros démon menaçant
dessus. Et il nous expliqua ce qu’étaient les
jeux de rôle.
J’ai toujours ignoré ton nom mec, mais je
pense encore à toi. Un immense merci.
Tu as rendu ma vie meilleure.
 ANATOMIE DE LA BATAILLE
«Comme les vents sonores, soufflant en tempête, quand la poussière
abonde sur les routes, la ramassent et en forment une énorme nuée
poudreuse, de même la bataille ne fait plus qu’un seul bloc des corps
des guerriers ».
HOMÈRE

« Le chemin creux nous apparaissait maintenant comme une série

d'énormes entonnoirs, remplis de lambeaux d'uniformes, d'armes et
de morts ; à perte de vue, le terrain environnant était complètement
retourné par des gros calibres. Pas un seul brin d'herbe auquel pût
s'accrocher le regard. Ce champ de bataille labouré était horrible. Les
défenseurs morts gisaient pêle-mêle parmi les vivants. En creusant
des trous pour nous terrer, nous nous aperçûmes qu'ils étaient empilés
par couches les uns au-dessus des autres. Les compagnies qui avaient
tenu bon sous le pilonnage avaient été fauchées l'une après l'autre,
puis les cadavres avaient été ensevelis par les masses de terre qui
faisaient jaillir les obus, et la relève avait pris la place des morts.
C'était maintenant notre tour. »
ERNST JÜNGER

« Je dis aussi que la défaite n’est pas un déshonneur car on perd les
batailles avec la même ardeur qu’on les gagne. »
WALT WHITMAN
 DE BELLUM UTOPIAE
Delenda Carthago
Il faut détruire Carthage

Luigi Castellani

Les jeux de rôle sont plein du fracas des armes, et de conflits où la sauvegarde de
l’univers est dans la balance. Pourtant, on y voit peu les armées, sauf loin, dans le décor.

Je pense au contraire, qu’une bonne bataille à laquelle participe chacun des régiments
que les héros auront pu rallier à leur cause, chacun après sa mission, est un très bon
point final à un scénario ou une introduction parfaite à une lutte acharnée contre le mal.
 1 - POURQUOI GÉRER LES CAMPAGNES MILITAIRES ?
1 - Si vis pacem…
Dans un prochain numéro de notre
ALMANACH DU CRTMNCIEN
nous proposerons des règles simples pour
gérer les FACTIONS opposés dans une
campagne. Qu’ils s’agissent de pays en
guerre, de compagnies de mercenaires ou de
bandes d’orques des montagnes bleues.
Chaque faction agira en fonction de ses
moyens lors de tours stratégiques et une
bataille pourra alors succéder à une autre
jusqu’à ce qu’un affrontement décisif puisse
emporter la décision. Dans ce cas précis
interviendront deux notions capitales.
La première est l’INERTIE. Une armée ne se
déplace pas comme ça. Il y a des
approvisionnements à faire parvenir aux
soldats de première ligne, des estafettes
s’agitent pour transmettre des informations,
les blessés sont évacués etc. Au milieu de tout
ça des civils viennent vendre leurs chevaux ou
voler de l’équipement, des femmes viennent
vendre leurs charmes ou retrouver un mari ou
un amant, bref une armée n’est pas une
« bande » c’est plutôt un petit monde
autonome en mouvement. La capacité d’une
faction à mobiliser ses troupes rapidement et
à les déplacer efficacement fera la différence.
Parlez-en à Guderian ou à Napoléon.
La seconde est l’ATTRITION : celle des
combats d’une part, et celle des détachements
prélevés au fur et à mesure sur les effectifs
d’une armée pour des tâches secondaires de
patrouille ou de garnison. Quand l’offensive
est arrêtée, les approvisionnements se font
plus rares et l’armée perd deux régiments par
semaine. Ils ne disparaissent pas, ils sont
réaffectés ailleurs ou renvoyés au pays.
Pour annoncer la couleur, aucune faction ne
pourra disposer de plus de régiments que le
carré de sa taille, 10 étant un vaste empire.
2 - …Para bellum
Une partie de jeu de rôle c’est la glorification
de l’individu, l’exaltation du héros solitaire et
de l’homme d’acier. Après, tout ça c’est bien
beau mais une bataille qui conclue – ou qui
commence – une campagne, ça a carrément
de la gueule. Et en plus ça change.
Maintenant, imaginez vos personnages non
plus comme les seuls décisionnaires du
destin du monde mais comme les artisans de
l’organisation d’une troupe, ceux qui ont su
rallier les contingents de chaque duché ou
obtenir l’objet mythique qui a inversé enfin le
rapport de force.
Par exemple :
« Le jour se lève, les régiments des armées
ennemies montent lentement en première
ligne. À côté du général en chef, les héros qui
ont ramenés l’Orbe de Jaspe, cette antique
relique dont la seule présence a permis de
libérer de leur emprise mentale les citoyens
des Sept Royaumes. Chacun est tendu.
En face d’eux, l’armée du Trois-fois-mort,
Argarath le Nécromant, plein de colère.
Ça y est la bataille finale qui va clore la Guerre
des Deux-Lunes va commencer. »
Pas moyen de faire croire après une quête
épique qu’une demi-douzaine de héros plus
ou moins puissants ne va changer le destin
d’une bataille titanesque avec trois coups
d’épée (même magique) et deux pauvres
boules de feu.
Il faut des règles pour ça. Mais en même
temps il faut qu’elles soient simples.
Pour jouer vous n’aurez besoin que d’un
simple paquet de cartes, de 52 ou 54.
Les voici.
 2 - LE PRINCIPE GÉNÉRAL DES BATAILLES RANGÉES
1 - Trouffions & troupes d’élite
Une ARMÉE comprend au moins une unité
qu’on appellera un RÉGIMENT. Peu importe
que l’on parle de Tercios espagnols, de
bataillons de Panzers, de manipules de
Légions romaines, de lances de Gendarmes
d’ordonnances, ou de compagnie de
Mousquetaires, une unité de base c’est une
unité de base.
Chaque régiment a une VALEUR : elle indique
le nombre de cartes que piochera le régiment
lorsqu’il part à l’assaut :
3 cartes pour une unité d’ÉLITE : les meilleures
troupes de l’armée, entraînées, fiables et
solides.
2 pour un régiment de VÉTÉRANS : des soldats
aguerris et bien équipés qui sont déjà monté au
feu et ont montré leur bravoure.
1 seule pour un régiment STANDARD : qu’ils
soient entraînés oui, équipés oui, mais pour le
reste la fiabilité réelle de la troupe devant
l’ennemi est sujette à caution.
Aucune pour des RECRUES : rassemblés à la
hâte, mal équipés ou pas équipés du tout, peut-
être même forcés à combattre, ce genre de
régiment est juste destiné à faire nombre sur le
champ de bataille ou à y prendre des pertes.
L’armée des joueurs sera le plus souvent
opposée à celle confiée au maître de jeu. Avec
les règles de factions qui suivront, cela risque
de changer un peu…
Pour l’instant nous ne nous occuperons pas
des positions et tactiques, cela va venir dans
quelques pages. Pour la durée d’une des
phases de combat, difficile à dire, mais une
heure ira bien.
2 - Officiers & leaders
Chaque armée a aussi un GÉNÉRAL EN
CHEF :
Son EXPÉRIENCE est simplement son niveau.
Mais attention : Si le chef n’est pas un militaire
de carrière chevronné, son niveau sera divisé
par deux pour les tirages de cartes qui vont
suivre.
3 - Marche ou crève
La bataille va se jouer lors d’une succession de
PHASES. Lors de chacune, un régiment de
chaque armée se distingue et va essayer
d’emporter la décision. C’est le général en chef
qui décide lequel. En cas de décision collective,
le maître de jeu doit fixer un chrono rigoureux et
ne pas laisser la discussion dégénérer en
réunion syndicale.
La procédure est ensuite simple : on va piocher
un nombre de cartes donné par la valeur du
régiment qui s’expose. Les deux régiments
combattent simultanément :
Si au moins une des cartes piochées est à ,
le régiment s’illustre et détruit un des régiments
ennemis. Le choix en appartient au général
ennemi qui sacrifiera un de ses régiments de
faible valeur. Voilà l’utilité première des
recrues : se faire déglinguer.
Si au moins une des cartes piochées est à ,
le régiment combat avec courage et tient sa
place sans faiblir. Sans s’illustrer non plus.
Si toutes les cartes sont à ou , le régiment
plie, recule et se débande. Beaucoup de
soldats sont tués, d’autres emmènent leurs
compagnons blessés vers l’arrière. En
pratique, pour cette bataille, le régiment a
cessé d’exister comme unité combattante.
 3 - EXEMPLE DE BATAILLE SIMPLIFIÉE
1 - La bataille commence : Le joueur de l’armée beige en haut lance un régiment de vétérans à
l’assaut (valeur = 2). Le général en chef est un prêtre d’Ishtar de niveau 10. Béotien des batailles son
niveau réel est donc divisé par deux.

Armée
2 1 0 1 Beige
2
Niveau du

5 général en
chef

Régiment
beige à
l’assaut et
2 sa VALEUR

2 - Le régiment beige qui part à l’assaut vaut DEUX cartes, donc on en pioche deux :
- La première est une 4 de , c’est mauvais et donc ça part mal, encore une carte noire et le
régiment est éliminé dans le rude creuset de la bataille, là où on forge les héros.
- La seconde est un valet de , le joueur s’illustre en face des canons ennemis et détruit un
des régiments adverses. Le général ennemi sacrifie son régiment de recrues (valeur = 0).

3 - Au même moment, le régiment Le régiment bleu ciel qui est monté à l’assaut combat :
- Il n’a droit qu’à une seule carte mais pioche une dame de , c’est mauvais pour lui :
incapable de tenir face au feu adverse, il recule, déroute puis est détruit.
- Au final le joueur bleu ciel a perdu deux régiments cette phase : un de recrue (le 0) détruit
par le régiment adverse et un de soldats entraîné (le 1) qui n’a pas résisté au feu sur la
ligne de front… il va devoir engager son dernier régiment de vétéran (le 2) ou bien encore
sa garde d’élite (le 3). Pas gagné pour lui et son armée...

2 3 0
4 - Perdre la bataille
Une bataille peut se PERDRE de 2 façons :
1 - Un général peut décider de battre en
retraite en sonnant la retraite au lieu de faire
monter un régiment. Le régiment en 1ère ligne
est de toute façon perdu. S’il vient de se faire
éliminer il faut en sacrifier un nouveau pour
couvrir la retraite.
2 - Sinon, quand une armée n’a plus de
régiments, ou n’a plus que des recrues elle
perd la bataille.
Dans tous les cas, lorsque la bataille est perdue,
tous les régiments de recrues restants
désertent et se débandent. C’est tout l’intérêt
des troupes régulières : savoir encaisser une
défaite en rase campagne.
5 - Tenir la position
Chaque armée a une POSITION, et celle-ci a
une valeur exprimée en points.
À chaque phase, pour chacune des cartes que
vous piochez qui sont d’une valeur
INFÉRIEURE à l’expérience ajustée de votre
général, vous faîtes perdre un point de
position à l’armée ennemie. ATTENTION :
Plus votre position est faible, et plus vous
perdez le contrôle de votre armée :
A 3, votre armée flotte un instant, le prochain
régiment qui monte en ligne n’est pas choisi, il
est tiré au hasard par l’ennemi.
À 2, tous vos régiments de recrues s’enfuient
du champ de bataille. Désertion massive.
À 1, tous vos régiments standards reculent en
désordre et quittent le champ de bataille. Ils ne
désertent pas, vous les rallierez plus tard.
À 0, c’est la débâcle et vos derniers régiments
de vétérans quittent le champ de bataille en
ordre. Le reste de l’armée est déjà en fuite.
Notez que vos régiments d’élites (« la garde »,
elle, meure si besoin est et ne se rend pas.
6 - La valeur d’une position
Si les batailles ont souvent lieu dans les
mêmes endroits (Andrinople par exemple),
c’est que certains lieux ont une valeur
stratégique importante. Celle-ci dépend
d’abord de la SITUATION GÉOGRAPHIQUE.
Généralement, chaque armée aura la même
valeur de base :
Plaine nue = 3
Plaine vallonnée = 4
Collines douces = 5
Collines saillantes = 6
Montagnes douces = 7
Montagnes escarpées = 8
Montagnes à pic, falaises = 9
Pont que l’ennemi doit franchir = 10
Néanmoins, selon ce qu’il y a de son côté du
front, une armée peut aussi obtenir des bonus.
Bonne position de vue surélevée = +1
Plus haute position aux alentours = +2
Terrain légèrement boisé = +1
Très boisé = +2
Rivière à franchir = +1 pour le défenseur
Fleuve à franchir = +3 pour le défenseur
Village, moulin, obstacle, fortin = +2
Retranché en ville, bunker = +4
Retranché en forteresse = +6
Chaque armée doit avoir un jeton sur la table
par point de position restant. Si une armée
perd TOUS ses points de position c’est une
DÉBÂCLE :
1 - L’éventuel régiment qui était monté à
l’assaut est éliminé.
2 - Tous les régiments de recrues sont
éliminés. C’est le sauve-qui-peut.
3 - Le général en chef est capturé.
4 - Les régiments de valeur 1 & 2 sont eux
aussi capturés.
5 - Les régiments d’élite s’en sortent seuls
mais n’ont plus pour toute la campagne qu’une
valeur de 2 uniquement à cause des cadres
qui ont succombés ou ont été capturés..
 4 - EXEMPLE DE BATAILLE DÉTAILLÉE
1 - La bataille commence :
- Le joueur de l’armée beige en haut lance un régiment de vétérans à l’assaut (valeur = 2).
- Sa position est pour l’instant solide (position = 6) et son chef est expérimenté (niveau = 5).

2 1 0 2 1

Jetons de
position
5
2 - Le régiment beige qui part à l’assaut vaut DEUX cartes :
- La première est une 4 de , c’est mauvais mais inférieur au niveau du général en chef donc
l’ennemi perd un jeton de position. C’est déjà ça.
- La seconde est un valet de , le joueur s’illustre en face des canons ennemis et détruit un
des régiments adverses. Le général ennemi sacrifie son régiment de recrues (valeur = 0).

2 1

3 – Au même moment, le régiment Le régiment bleu ciel qui est monté à l’assaut combat :
- Il n’a droit qu’à une seule carte mais pioche une dame de , c’est mauvais pour lui :
incapable de tenir face au feu adverse, il recule, déroute puis est détruit. Une perte, une !
- Au final le joueur bleu ciel va perdre deux régiments cette phase : un de recrue (le 0)
détruit par le régiment adverse et un de soldats entraîné (le 1) qui n’a pas résisté au feu sur
la ligne de front… il va devoir engager son dernier régiment de vétéran (le 2) ou sa garde
d’élite (le 3). Il aura aussi perdu un jeton de position.

3 2 0
7 - Distinguer les troupes
Sans faire du wargame, il est possible de
donner des spécificités à certains régiments :
Une unité LOURDE vaut +1 carte en plaine
Une unité LÉGÈRE idem en terrain difficile
Une unité de DURS À CUIRE peut encaisser
une fois d’être vaincue quand elle va au feu
On peut donner à chaque régiment un NOM et
lui accorder des CHEVRONS qu’on ajoutera à
l’expérience du général quand il ira à l’assaut.
De cette manière le régiment va plus facilement
faire perdre ses positions à l’ennemi.
UN par bataille où elle participe
DEUX si elle y monte en ligne, s’expose et
survit (avec un  ou )
PLUS UN avec du matériel très supérieur
De la même manière on peut accorder un
niveau d’expérience – en tout cas en ce qui
concerne les batailles rangées – au général qui
remporte la victoire. C’est comme cela que l’on
forge des légendes.
8 - Retirer une de ces foutues
cartes ?
Toute carte peut être décisive. Pour ceux qui
connaissent CRTMCIE (notre jeu de rôle
sur lulu.com), il manque la possibilité de
remplacer une carte désastreuse par une autre.
Pour cela il faut une bonne raison pour
chacune et il y a des conséquences ou un coût.
On peut donc repiocher jusqu’à TROIS fois la
carte du régiment qui est monté au combat si on
accepte de :
1 – Sacrifier un régiment de vétéran.
2 – Exposer le général en 1ère ligne, ce qui
implique que si la carte piochée est supérieure
à son niveau il est BLESSÉ, et que si elle lui
est égale il est TUÉ au combat. Pour les
joueurs c’est la CAPTURE.
3 – Sacrifier sa position, c-a-d dépenser
volontairement un de ses jetons de position
avec le risque de débâcle future.
DC
9 - Organiser son armée
La présence d’une armée sur un champ de
bataille dépend de multiples facteurs qui
découlent des choix de la faction et de ses
chefs(voir notre prochain
ALMANACH DU CRTMNCIEN
Maintenant, sa composition, et surtout
particulièrement la répartition des régiments
selon leur valeur, dépend d’autres facteurs,
essentiellement politiques :
Les factions « belliqueuses » sont prêtes à la
guerre et agressives : par exemple des hordes
barbares, des orques etc.
- Quart d’élite
- Moitié de vétérans
- Quart de soldats entraînés
- Renfort entrainés.
Les factions « militarisées » ont des troupes de
meilleures qualités : par exemple des Romains,
ou la Suisse de la Renaissance.
- Moitié d’élite
- Quart de vétérans
- Quart de soldats entraînés
- Renfort entrainés.
Les factions « bienveillantes » ont un peu de
tout : par exemple des démocraties modernes
ou le bas-empire romain.
- Quart de chaque valeur
- Renforts de recrues
Les factions « pacifiques » ont un noyau solide
mais pas grand-chose autour : par exemple les
elfes typiques.
- Quart d’élite
- Quart de vétéran
- Moitié de recrues
- Renforts de recrues.
Vous avez déjà de quoi faire : rassemblez vos
barons, appelez l’Ost et allez au combat pour
reconquérir les provinces de vos ancêtres !