Vous êtes sur la page 1sur 7

13/6/2015 Visualisation 

de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

Imprimé par ALGERIE CERIST le samedi 13 juin 2015

Biologie médicale
[90­40­0100]

Entamoeba histolytica

Thanh Hai Duong : Maître de conférence universitaire, praticien hospitalier
Dominique Richard­Lenoble : Professeur universitaire, praticien hospitalier
parasitologie­mycologie­médecine tropicale, hôpital Bretonneau, CHRU Tours, 37044 Tours cedex 01 France

Résumé
L'amibiase  intestinale  est  provoquée  par  Entamoeba  histolytica  morphologiquement  identique  à
Entamoeba dispar non pathogène. Son expression clinique est variable, de la forme asymptomatique
jusqu'à la dysenterie.

Le  diagnostic  de  cette  maladie  nécessite  la  mise  en  évidence  dans  les  selles  de  la  présence  du
complexe  Entamoeba  histolytica/Entamoeba  dispar  par  examen  direct  et/ou  par  techniques  de
concentration et/ou par culture. Ce complexe est reconnaissable au microscope optique. Ensuite, c'est
la  recherche  d'antigène  dans  les  selles  qui  permettra  d'identifier  Entamoeba  histolytica.  Ce  test
pourrait aussi être appliqué directement en cas d'absence d'examen microscopique.

© 2005  Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Haut de page  ­ Plan de l'article

INTRODUCTION

Maladie  cosmopolite  mais  habituellement  tropicale,  l'amibiase  est  diagnostiquée  surtout  chez  les
sujets ayant séjourné ou vécu en pays tropicaux.

Haut de page  ­ Plan de l'article

DÉFINITION. AGENTS PATHOGÈNES

C'est  à  Saint­Petersbourg  en  Russie  que  Lösch  en  1875  isola  pour  la  première  fois  des  selles  d'un
malade atteint de diarrhée aiguë l'amibe hématophage.

Entamoeba  histolytica  Schaudinn,  1903,  protozoaire  rhizopode  de  la  famille  des  Endamoebidae.
Chatton,  1925,  est  la  seule  amibe  invasive  tissulaire  responsable  de  la  dysenterie.  E.  histolytica  ne
peut être différencié morphologiquement en microscopie optique d'Entamoeba dispar.  Brumpt,  1925
non pathogène [2, 4, 10].

Haut de page  ­ Plan de l'article

http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 1/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

RAPPEL ÉPIDÉMIOLOGIQUE ET PHYSIOPATHOLOGIQUE

L'homme s'infeste par ingestion d'un kyste mature d'Entamoeba histolytica à quatre noyaux contenu
dans  l'eau  et  les  aliments  souillés.  Dans  le  tube  digestif,  l'amibe  évolue  en  passant  par  plusieurs
stades  successifs  :  le  trophozoïte  à  quatre  noyaux,  le  trophozoïte  à  huit  noyaux,  huit  trophozoïtes
Entamoeba histolytica minuta à un noyau  [1, 3, 10, 16].

L'amibe Entamoeba histolytica minuta se multiplie à la surface de la muqueuse et dans la lumière du
caecum. Sous cette forme, elle n'est pas pathogène car non hématophage.

Le trophozoïte Entamoeba histolytica minuta a deux évolutions possibles :

se transformer en kyste immature, puis en kyste mature tout le long du parcours du cadre
colique pour être éliminé dans les matières fécales hors de l'organisme;
se  transformer  en  Entamoeba  histolytica  histolytica  hématophage,  donc  pathogène.  Elle
traverse la muqueuse, arrive à la sous­muqueuse où elle provoque la formation d'abcès en
bouton  de  chemise.  À  partir  de  ce  foyer,  l'amibe  diffuse  par  voie  sanguine  vers  d'autres
organes, foie, poumon, rate, cerveau... [1, 4, 8].

Haut de page  ­ Plan de l'article

RAPPEL CLINIQUE

D'après  l'OMS,  est  atteint  d'amibiase  intestinale  tout  sujet  porteur  d'amibe  Entamoeba  histolytica
dans son tube digestif. Les manifestations cliniques de l'amibiase intestinale sont ainsi très variables,
de  la  forme  asymptomatique  jusqu'à  la  forme  caractéristique  d'une  dysenterie  en  passant  par  la
forme diarrhéique simple. L'intensité et la nature des signes cliniques dépendent de l'étendue et de la
localisation des lésions intestinales  [4, 10, 20].

La  forme  aiguë  évolue  vers  la  chronicité,  vers  l'amibiase  extra­intestinale,  ou  vers  une  forme
compliquée (perforation intestinale, hémorragie digestive, forme suraiguë, amoebome...).

Haut de page  ­ Plan de l'article

PRÉLÈVEMENT

Les  trophozoïtes  d'amibe  sont  fragiles.  Il  faudrait  réduire  autant  que  possible  le  délai  de  temps
séparant  l'émission  des  selles  et  l'examen  au  laboratoire.  Lorsqu'une  rectoscopie  a  été  effectuée,
l'écouvillonnage des ulcérations pourrait ramener du pus et de la glaire riche en amibes.

Les  kystes  d'amibe  se  trouvent  dans  les  selles  moulées,  les  trophozoïtes  et  les  kystes  d'Entamoeba
histolytica dans les selles non moulées et les trophozoïtes d'Entamoeba histolytica histolytica dans les
selles glaireuses  [10].

Haut de page  ­ Plan de l'article

DIAGNOSTIC AU LABORATOIRE

Diagnostic spécifique direct

Techniques
http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 2/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

Examen direct

Préparation de selle montée avec du sérum physiologique.

Elle  permet  de  repérer  les  amibes  par  leur  aspect  général  et  par  leur  mobilité  pour  les  formes
végétatives.  Pour  favoriser  la  mobilité  des  formes  végétatives,  les  préparations  peuvent  être
éventuellement réchauffées légèrement auprès d'une source de chaleur  [5, 10].

Préparation de selle colorée au merthiolate­iode­formol (MIF), lugol, hématoxyline ferrique...

Elle  permet  de  visualiser  le  noyau  avec  ses  structures  chromatiniennes  et  le  cytoplasme  avec  son
contenu  [5, 11, 13, 14]. La détermination du genre de l'amibe est possible et dans la majorité des cas
son espèce.

Techniques de concentration

Technique  de  Thébaut  :  bien  adaptée  pour  la  concentration  des  formes  végétatives  et  des  kystes
d'amibe mais peu utilisée en routine  [3].

En pratique courante, les techniques diphasiques telles que le MIF concentration, le Ritchie modifié et
le Bailenger sont les plus utilisées. Elles concentrent surtout les kystes  [5, 13].

Culture

La  culture  permet  de  mettre  en  évidence  les  formes  végétatives  d'amibe  Entamoeba  histolytica
invisibles à l'examen direct et après techniques de concentration.

Le milieu de culture fréquemment utilisé est celui de Dobell­Laidlaw sur lequel l'ensemencement d'un
pois de selle donne des résultats entre 48 heures et 5 jours  [1, 5].

Diagnostic moléculaire par PCR

L'extraction et la purification de l'ADN à partir des échantillons de selle et des cultures sont effectuées
selon la méthode de Katzwinkel­Wladarsch    [6,  9,  17,  18,  19]. Une première amplification permet de
diagnostiquer  le  complexe  Entamoeba  histolytica/Entamoeba  dispar,  suivie  de  deux  autres,  l'une
spécifique à Entamoeba histolytica et l'autre à Entamoeba dispar. Cette PCR est utilisée rarement en
diagnostic.

Détection d'antigène

L'utilisation  d'un  anticorps  monoclonal  spécifique  de  l'adhésine  d'Entamoeba  histolytica  permet  sa
mise en évidence dans les selles par Elisa et de la différencier de l'Entamoeba dispar [6, 7, 8, 12].

Examen anatomopathologique

À  partir  des  biopsies  et  sur  pièce  postopératoire  avec  comme  colorations  l'hématéine  éosine  safran
et/ou  l'hématoxyline  ferrique,  des  foyers  de  nécrose  et  d'ulcération  contenant  des  amibes
hématophages sont observés.

Résultats

Morphologie de l'agent pathogène  [1, 2, 5, 11, 13, 14, 16] (fig 1)

Le genre Entamoeba possède un noyau caractéristique : chromatine en mottes disposées en cercle à
la périphérie, caryosome central ou subcentral.

Forme végétative d'Entamoeba histolytica histolytica hématophage (fig 2)

Dimension : grande taille, 20 à 40 μm.

Mobilité : unidirectionnelle, par pseudopode.
http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 3/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

Cytoplasme :

ectoplasme périphérique hyalin;
endoplasme finement granuleux contenant des hématies de tailles variables, plus ou moins
digérées.

Noyau  :  difficilement  visible  à  frais.  Les  colorants  (lugol,  MIF,  hématoxyline  ferrique...)  mettent  en
évidence une membrane nucléaire mince contre laquelle s'applique une couronne de fins granules de
chromatine disposés régulièrement l'un au contact de l'autre. Le caryosome est punctiforme, central
ou subcentral.

Forme végétative d'Entamoeba histolytica minuta et d'Entamoeba dispar

Dimensions : diamètre moyen entre 12 et 14 μm.

Mobilité : unidirectionnelle, par émission de pseudopode.

Cytoplasme :

ectoplasme périphérique hyalin;
endoplasme finement granuleux, contenant des vacuoles alimentaires de petite taille.

Noyau : identique à celui d'Entamoeba histolytica histolytica.

Forme kystique d'Entamoeba histolytica minuta/Entamoeba dispar

Entamoeba histolytica histolytica n'existe pas sous la forme kystique.

Dimensions : diamètre moyen entre 10 et 15 μm.

Aspect  général  :  sphère  à  paroi  fine,  peu  réfringente,  contenant  un  à  quatre  noyaux  selon  leur
maturité,  difficilement  visibles  sans  coloration.  Les  kystes  jeunes  peuvent  contenir  une  vacuole
iodophile et des cristalloïdes en « saucisse ». Ces cristalloïdes apparaissent réfringents sans coloration
et foncés au MIF.

Noyau : identique à celui de la forme végétative.

Diagnostic différentiel

Diagnostic différentiel avec les amibes du genre Entamoeba

Le  noyau  caractéristique  du  genre  Entamoeba  permet  d'éliminer  les  autres  amibes  du  genre
Endolimax,  Dientamoeba,  Iodamoeba.  Il  ne  reste  plus  qu'à  différencier  le  complexe  Entamoeba
histolytica minuta/Entamoeba dispar des autres amibes du genre Entamoeba : E. coli, E. hartmanni
et E. polecki(tableau I).

Diagnostic différentiel entre Entamoeba histolytica et Entamoeba dispar

La détermination du zymodème par analyse électrophorétique des isoenzymes et la PCR permettent
de différencier Entamoeba histolytica d'Entamoeba dispar [9, 15]. Ces techniques ne sont pas utilisées
en diagnostic de routine. Elles sont supplantées par la recherche dans les selles d'antigène Entamoeba
histolytica en Elisa avec l'anticorps monoclonal  [6, 8].

Entamoeba histolytica et Entamoeba dispar peuvent être associés dans une même selle.

Diagnostic spécifique indirect
La  recherche  d'anticorps  antiamibiens  n'est  pas  nécessaire  pour  diagnostiquer  une  amibiase
intestinale. Les résultats sont souvent négatifs. Quand ils sont positifs, ils le sont à des taux faibles
d'interprétation délicate  [3, 4, 5].

Stratégie du diagnostic
http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 4/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

En  présence  de  diarrhée  et  de  dysenterie,  dans  un  contexte  épidémiologique  bien  déterminé,  la
recherche  d'une  étiologie  amibienne  nécessite  un  examen  coprologique.  Le  diagnostic  de  l'amibiase
intestinale passe par deux étapes :

mise  en  évidence  du  complexe  Entamoeba  histolytica/Entamoeba  dispar  par  :  examen
direct et/ou techniques de concentration et/ou culture;
identification de l'amibe Entamoeba histolytica :
seule l'amibe Entamoeba histolytica histolytica hématophage est identifiable en microscopie
optique;
faire une recherche d'antigène adhésine Entamoeba histolytica par Elisa dans les selles.

Lorsque la mise en évidence du complexe Entamoeba histolytica/Entamoeba dispar est impossible, le
diagnostic  de  Entamoeba histolytica  peut  être  fait  directement  par  la  recherche  d'antigène  dans  les
selles par Elisa.

Diagnostic non spécifique
L'hémogramme et le bilan physicochimique du sang sont normaux.

Haut de page  ­ Plan de l'article

CONCLUSION

Seule la découverte d'amibe Entamoeba histolytica dans les selles exige un traitement. La présence
d'Entamoeba  histolytica  histolytica  exige  un  amoebicide  diffusible  par  voie  tissulaire  et  celle
d'Entamoeba histolytica minuta  un  amoebicide  de  contact.  Mais  actuellement  il  n'existe  pas  dans  le
commerce d'amoebicide de contact satisfaisant.

Références
[1] Craig , Faust's  Clinical parasitology.   Philadelphia: Lea and Febiger1970 
[2] Diamond  LS,  Clark  CG  A  redescription  of  Entamoeba  histolytica  Schaudinn,  1903  (Emended  Walker,
1911)  separating  it  from  Entamoeba  dispar  Brumpt,  1925.  J  Eukariot  Microbiol  1993  ;  40  :  340­
344 [crossref]
[3] Gargouri M L'amibiase. In:  Paris: éditions Médicales Flammarion­Masson (Ed.) : 1969; 212­240.
[4] Gentilini M Médecine tropicale.   Paris: Flammarion Médecine­Sciences1993 
[5] Golvan  YJ,  Ambroise­Thomas  P  Les  nouvelles  techniques  en  parasitologie  et
immunoparasitologie.   Paris: Flammarion Médecine­Sciences1984 
[6] Haque R, Ali IK, Akther S, Petri WA Jr Comparison of PCR, Isoenzyme Analysis, and Antigen Detection
for diagnosis of Entamoeba histolytica infection. J Clin Microbiol 1998 ; 36 : 449­452
[7] Haque R, Neville LM, Hahn P, Petri WA Jr Rapid diagnosis of Entamoeba infection by using Entamoeba
and Entamoeba histolytica stool antigen detection kits. J Clin Microbiol 1995 ; 33 : 2558­2561
[8] Jackson  TF,  Ravdin  JI  Differentiation  of  Entamoeba  histolytica  and  Entamoe  infections.  Parasitol
Today 1996 ; 12 : 406­409 [crossref]
[9] Katzwinkel­Wladarsch S, Loscher T, Rinder H Direct amplification and differentiation of pathogenic and
nonpathogenic  Entamoeba  histolytica  DNA  from  stool  specimens.  []Am  J  Trop  Med
Hyg 1994 ; 51 : 115­118
[10] Léger  N,  Danis  M  Amibes  et  amibiases.    (Éditions  Scientifiques  et  Médicales  Elsevier  SAS.
Paris) (Ed.) Maladies infectieuses : 1995; 8­500­A­101­14.
[11] Petithory JC, Ardoin F, Junod CH Le diagnostic des amibes au laboratoire. Rev Fr Lab 1990 ; 206 : 63­
72
[12] Petri  WA  Jr,  Jackson  TF,  Gathiram  V,  Kress  K,  Saffer  LD,  Snodgrass  TL  ,  et  al.  Pathogenic  and
nonpathogenic  strains  of  Entamoeba  histolytica  can  be  differentiated  by  monoclonal  antibodies  to  the
galactose­specific adherence lectin. Infect Immun 1990 ; 58 : 1802­1806
[13] Robinson  GL  The  laboratory  diagnosis  of  human  parasitic  amoebae.  Trans  R  Soc  Trop  Med
Hyg 1968 ; 62 : 285­294 [crossref]
[14] Rousset  JJ  Association  africaine  de  microbiologie  et  d'hygiène  alimentaire.  Copro­Parasitologie
pratique.   Paris: éditions Estem1993 
[15] Sargeaunt  PG,  Williams  JE,  Grene  JD  The  differentiation  of  invasive  and  non­invasive  Entamoeba
histolytica by isoenzyme electrophoresis. Trans R Soc Trop Med Hyg 1978 ; 72 : 519­521 [crossref]

http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 5/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium
[16] Schmidt GD, Roberts LS Foundations of parasitology.   St Louis: CV Mosby1981 
[17] Tachibana  H,  Ihara  S,  Kobayashi  S,  Kaneda  Y,  Takeuchi  T,  Watanabe  Y  Differences  in  genomic  DNA
sequences  between  pathogenic  and  nonpathogenic  isolates  of  Entamoeba  histolytica  identified  by
polymerase chain reaction. J Clin Microbiol 1991 ; 29 : 2234­2239
[18] Tannich  E,  Burchard  GD  Differentiation  of  pathogenic  from  nonpathogenic  Entamoeba  histolytica  by
restriction fragment analysis of a single gene amplified in vitro. J Clin Microbiol 1991 ; 29 : 250­255
[19] Troll H, Marti H, Weiss N Simple differential detection of Entamoeba histolytica  and  Entamoeba  dispar
in  fresh  stool  specimens  by  sodium  acetate­acetic  acid­formalin  concentration  and  PCR.  J  Clin
Microbiol 1997 ; 35 : 1701­1705
[20] World Health Organization. Amoebiasis. Wkly Epidemiol Rec 1997; 72: 97­100

© 2005  Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Fig. 1 :

Fig. 1

Fig. 2 :

http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 6/7
13/6/2015 Visualisation de l'impression de l'article : Entamoeba histolytica ­ EM|Premium

Fig. 2 :

L'amibe Entamoeba histolytica histolytica.

Tableaux
  Tableau I
Tableau I ­ Diagnostic morphologique différentiel des amibes du genre Entamoeba.

  E. coli  E. hartmanni  E. polecki 


E. histolytica
E. dispar

FORME VÉGÉTATIVE 

Dimension 12­14  m  15­30  m  <10  m  10­25  m 


moyenne 

Mobilité  unidirectionnelle  mouvement sur place  unidirectionnelle  rare mouvement sur


place 

Cytoplasme  petites vacuoles  nombreuses grosses petites vacuoles  nombreuses grosses


vacuoles  vacuoles 

Noyau         

chromatines  granulations fines, granulations grossières, granulations granulations fines,


régulières  irrégulières  grossières  régulières 

caryosome  punctiforme, central ou gros, excentré  gros subcentral ou petit central ou


subcentral  excentré  subcentral 

FORME KYSTIQUE 

Dimension 10­15  m  15­25  m  3­10  m  10­15  m 


moyenne 

Paroi  peu réfringente  très réfringente  réfringente  réfringente 

Nombre de 1 à 4  Â​
1 à 8 Ã​ 16  1 à 4  1 petit 
noyaux 

Cristalloïdes  en saucisse  en aiguille  en saucisse  aspects multiples 

http://www.em­premium.com.www.sndl1.arn.dz/module/displayarticle/article/61307/impression/vue5 7/7

Vous aimerez peut-être aussi