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 ABB1
AMIBIASE

Groupe N° 12 du cours de Parasitologie


2022
CONTENU DE L’EXPOSE
INTRODUCTION
I. LES DIFFERENTS TYPES D’AMIBIASE
II.L’AGENT PATHOGENE
III.EPIDEMIOLOGIE
IV.CYCLE EVOLUTIF
V.SIGNES CLINIQUES
VI.DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
VII.TRAITEMENT
VIII.PROFILAXIE
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’Amibiase est une affection parasitaire due à un protozoaire de la classe
des Rhizopodes : Entamoeba histolytica, parasite que l’on retrouve chez
l’homme.
Très répandues, les infestations latentes sont plus nombreuses que les
formes patentes. La manifestation clinique la plus classique est la dysenterie
amibienne, mais il ne faut pas méconnaitre les formes mineures ou atténuées
qui toutes peuvent évoluer vers une amibiase viscérale surtout hépatique.
I. LES DIFFERENTS TYPES
D’AMIBIASE
1.1. L'amibiase intestinale aiguë : elle réalise une dysenterie aiguë ou une diarrhée
non dysentérique. La forme dysentérique est une diarrhée glairo-sanglante fécale avec
épreintes et ténesme.

1.2. L'amibiase hépatique : elle est toujours secondaire à une amibiase intestinale.
Elle est due à l'embolisation d'Entamoeba histolytica histolytica dans le foie par la veine
porte entraînant une nécrose fécale puis un abcès.
II. L'AGENT PATHOGÈNE
Entamoeba histolytica existe sous deux formes :
2.1. Forme vegetative (ou trophozoite)
- la forme minuta (E. h. minuta), présente dans la lumière du tube digestif ;
- la forme hématophage (E. h. histolytica), qui contient des globules rouges et présente dans les tissus
• Taille: de 20 à 40 micromètres de taille
• Emettent des pseudopodes
• Fragiles et retrouvés dans les selles fraîchements émises
• Rapidement détruites dans le milieu extérieur

Figure 1: forme végétative


hématophage contenant des
hématies
Figure 2: Forme kyste de
Entamoeba hystolitica
3
III.
3.1.
EPIDEMIOLOGIE
Répartition géographique. L’amibiase est une maladie
cosmopolite. Sa prévalence est élevée en milieu tropical, liée aux
mauvaises conditions d’hygiène fécale. Elle existe dans les pays
tempérés chez les immigrants et les touristes ayant séjourné dans les
pays de forte endémicité, les pensionnaires des institutions de malades
mentaux et les homosexuels, VIH négatifs ou positifs.
3.2. Réservoir de parasites. L’homme est le seul réservoir de parasites,
surtout l’homme porteur asymptomatique, semeur de kystes.
 3.4. Prévalence. 10 à 20% des infectés dans le monde développent
des syptômes grave de l'amibiase et 40000 d'entres elles en meurt
chaque année.
 Aussi, malgré son apparente régression cette maladie reste un
problème majeur en Amérique du Sud, en Inde et en milieu tropical
de l'Afrique.
IV. CYCLE EVOLUTIF

L’agent pathogène de l’amibiase est Entamoeba


histolytica existe sous une forme végétative
(FV), ou trophozoïte, et sous une forme
kystique selon le schéma suivant :

Le cycle comporte deux parties:


 Le cycle non pathogène (kyste au kyste)
 Le cycle pathogène (kyste à l’hématophage)

 Figure 4: Cycle évolutif d'Entamoeba histolytica.


 1 2 3 Transformation du kyste infestant en trophozoïtes. 3 Forme végétative (trophozoïte), hématophage, intestinale
 (ulcérations), hépatique, pulmonaire (abcès)… 4 5 6 Kystes éliminés dans le milieu extérieur (péril fécal).
V. LES SIGNES CLINIQUES
Il existe trois grandes types d'infections:
5.1. Infection Chronique Amibienne du colon
5.2. Dysentérie amibienne
5.3. Maladie amibienne hépatique ou extra intestinale.
VI- DIAGNOSTIC
• BIOLOGIQUE
L’amoebose intestinale
Dans la dysenterie amibienne, on recherche le parasite dans les selles
sanguinolentes. Et la recherche doit s’effectuer très rapidement sur des selles
fraichement émises. On recherchera en priorité la forme végétative Ehh.

• L’amoebose extra-intestinale
L'examen parasitologique des selles est souvent négatif à ce stade en l'absence de
syndrome dysentérique. Le diagnostic direct est donc de peu de secours.
On peut rechercher le parasite au niveau des abcès du foie. Le pus chocolat que l’on retire est
généralement sans parasite. Il faut racler la paroi de l’abcès pour retrouver des parasites.
VII. TRAITEMENT DE L'AMIBIASE

Le traitement de choix est le


métronidazole (FLAGYL®) à la dose de
30 à 50 mg/kg/jour, en 3 prises pendant 7 à
10 jours. Le traitement peut être donné per
os ou par voie intraveineuse. Il est
déconseillé chez la femme enceinte et
allaitantes et l'effet antabuse doit être
signalé. Le tinidazole (FASIGYNE®) peut
être proposé comme alternative avec une
efficacité comparable pour un traitement
bref en 1 à 5 jours.
VIII. La prophylaxie
 Il s'agit d'une maladie liée au péril fécal, dont la prévention repose essentiellement sur
l'hygiène individuelle et collective. La contamination interhumaine à partir d'un porteur
asymptomatique est fréquente dans les communautés défavorisées. L'hygiène des mains est
un facteur essentiel de la prévention.
 Un examen parasitologique des selles dans le cadre de la médecine du travail est
obligatoire pour les personnes exerçant les métiers de la restauration ou travaillant en
collectivité.
CONCLUSION

En somme, l’amoebose ou entamoebose ou amibiase est une protozoose due à Entamoeba


histolytica, seule amibe reconnue pathogène pour l’homme, localisée dans le côlon et
secondairement dans d’autres organes, le foie étant le plus fréquemment atteint. C’est une
maladie d’un grand intérêt à cause de son épidémiologie très élevée. Le diagnostic est
purement parasitologique dans les formes intestinales par la mise en évidence du parasite. Les
médicaments amoebicides disponibles sont très efficaces lorsqu’ils sont précocement et
correctement administrés. Aussi la maladie est-elle évitable par l’observance des mesures
d’hygiène.

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