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COURS DE PARASITOLOGIE‐MYCOLOGIE
Med3
MR Karim TRAORE
Dr Abdoulaye K. KONE
Dr Drissa COULIBALY
MCA DOUMBO S. NIARE
Prof Mahamadou A. THERA
FMOS MED3
28 octobre 2020
2019‐2020
OBJECTIFS DU COURS
A la fin du cours l’étudiant doit être capable de:
•Décrire l’agent pathogène de l’amoebose maladie
•Décrire le mécanisme physiopathologique de la
dysentérie et de l’abcès amibien du foie
•Reconnaitre 2 formes cliniques de l’amoebose
•Décrire 2 examens biologiques du diagnostic de
l’amoebose
•Enoncer 2 principes thérapeutiques de l’amoebose
•Indiquer 2 mesures de prévention de l’amoebose
PLAN DU COURS
1. Généralités
1.1‐Définition
1.2‐ Intérêt
2. Rappel Epidémiologique
2.1‐ Agent pathogène
2.2‐ Mode de contamination
2.3‐ Cycle biologique
2.4‐ Facteurs favorisants
2.5‐ Répartition géographique
3. Physiopathologie/Clinique
4. Diagnostic biologique
5. Principes thérapeutiques
6. Prévention
Résumé
Conclusion
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1.1-DEFINITION
• L’amoebose est l’ensemble des manifestations
cliniques et biologiques due à la présence et au
développement d’un protozoaire, Entamoeba
histolytica, seule amibe reconnue pathogène pour
l’homme, localisée dans le colon et secondairement
dans d’autres organes, le foie étant le plus
fréquemment atteint.
RAPPELS
• Les amibes sont des protozoaires (organismes
unicellulaires) appartenant à la classe des rhizopodes.
• Il existe quatre genres différents :
• 1‐Le genre Entamoeba: Ce genre comprend trois
espèces pouvant être rencontrées chez l'homme :
•Entamoeba histolytica : c'est la seule amibe pathogène
de l'homme.
•Entamoeba dispar
•Entamoeba coli
•Entamoeba gingivalis
•Entamoeba moshkovskii récemment associée à des
manifestions gastro‐intestinales chez l’homme
RAPPELS (suite)
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HISTORIQUE
• Bien avant la découverte de l’amibe, on connaissait les
syndromes dysentériques curables par les écorces
d’Ipéca, extrait des racines d’Uragoga ipecacuanha
HISTORIQUE
• En 1893, Quinck et Ross découvrent le kyste et précisent le
mode de contamination.
1.2- Intérêt
• Epidémiologique :
- L’amibiase: parasitose cosmopolite et endémique dans les
pays chauds et humides (40% de la population).
- Enfants et adultes jeunes: cibles privilégiées des amibes.
- Population pauvre la plus infestée.
- Absence de traitement risque complications
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• Préventif :
• maladie évitable par l’observance des mesures d’hygiène.
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1‐ Agent pathogène
2.1.1‐ Taxonomie
• Les amibes sont des parasites unicellulaires :
Phylum: Sarcomastigophora
Classe: Rhizopodea
Ordre: Amoebidae
Famille: Entamoebidae
Genre: Entamoeba
Endolimax
Pseudolimax (Iodamoeba)
Espèces: Entamoeba histolytica
E. dispar, E.moshkovskii
E. hartmanni; E. coli
Endolimax nanus; Pseudolimax butschlii
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
• E. histolytica = seule espèce pathogène pour l’homme.
• Forme non pathogène (appelée autrefois forme
minuta) ne peut être morphologiquement différenciée
d’E. dispar à l’examen microscopique des selles, amibe
commensale du tube digestif de l’homme comme les
autres espèces d’amibes retrouvées dans le tube
digestif de l’homme.
• E. moshkovskii initialement non associée à des
manifestations cliniques, les études récentes ont
décrit des symptômes intestinaux
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
•Les 2 espèces sont reconnues distinctes
depuis 1997: sur critères biochimiques,
immunologiques et génétiques.
•Biochimie: 23 zymodèmes différents identifiés.
• Les zymodèmes sont définis par les izoenzymes, c’est‐à‐dire les
enzymes ayant une activité similaire sur le même substrat mais
dont les propriétés physico‐chimiques sont différentes,
notamment le profil de migration électrophorétique.
• Neuf zymodèmes sont toujours associés à une entamoebose
clinique.
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
•Immunologie: lectine d’E. histolytica = adhésine,
immunogène contrairement à celle d’E. dispar.
• Permet différenciation des 2 espèces par tests
immunologiques.
•Génétique:
• Différences de séquences au niveau de l’ARNr entre les
souches pathogènes et non pathogènes
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
2.1.2‐ Morphologie:
Forme pathogène:
Trophozoïte: forme végétative à
potentialité invasive, pathogène
•Taille : 20‐40µm
•Noyau sphérique, 4‐7µm, fines
granules de chromatine et
régulière à la périphérie, petit
caryosome central
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
2.1.2‐ Morphologie:
Forme pathogène:
Trophozoïte:
Cytoplasme: séparés en 2 zones
• Endoplasme: zone centrale
granuleuse, contient les hématies à
différents niveaux de désintégration
• Ectoplasme: clair, transparent,
périphérique
• Présence de longs pseudopodes qui
lui permettent d’assurer sa
mobilité dite en « limace ».
• Pathognomonique de la forme
pathogène
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E. histolytica
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
2.1.2‐ Morphologie: forme
non pathogène
•Trophozoïte:
• Taille petite 12‐25µm
• Cytoplasme sans d’hématies.
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2. EPIDÉMIOLOGIE
2.1- Agent pathogène
2.1.2‐ Morphologie: forme non pathogène
• Kyste:
• Indifférenciable du kyste d’E.dispar
• Kystes à 1, 2, 3 ou 4 noyaux selon le stade.
• Mûr=forme de résistance/dissémination
• Taille: 10‐15µm de diamètre, avec 4
noyaux et des cristalloïdes (corps
sidérophiles refringents )
• Arrondi/ovalaire entouré d’une paroi
épaisse réfringente
• Cytoplasme: contient des vacuoles de
glycogènes, des corps chromatoides
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E. dispar
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E. dispar
E. histolytica
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• “ LES AMIBES DE MES AMIS (ES) SONT MES AMIBES”
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• Homme
• Hôte définitif
• Réservoir de parasite (kystes)
• Cycle direct chez l’homme
• Parasite est monoxène
• Deux modalités du cycle:
• Non pathogène
• Pathogène
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• Plus fréquente entre les 40ème parallèle nord et sud
dans les zones tropicales
• Fréquence plus élevée en Extrême Orient (engrais
humain non traité), au Moyen Orient et en Afrique
au sud du Sahara.
• Infection par formes non pathogènes: distribution
plus large du fait des flux migratoires mais rare dans
les pays développés où le péril fécal est maîtrisé.
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Répartition géographique de l'amibiase
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3- PHYSIOPATHOLOGIE/CLINIQUE
3‐1 Physiopathologie
• L'amibiase maladie est due aux lésions tissulaires
de l’espèce invasive dans le tube digestif :
Entamoeba histolytica, pathogène,
sous l'action de multiples facteurs liés à l'hôte et
au parasite (virulence).
• E. histolytica a un pouvoir essentiellement
nécrosant et engendre des hémorragies, une
hypersécrétion et une irritation des plexus nerveux
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3- PHYSIOPATHOLOGIE/CLINIQUE
•3‐1 Physiopathologie
• Dans la lumière colique, les trophozoïtes d’E.h altèrent la sécrétion
et la composition du mucus. Une fois franchie cette barrière, ils
atteignent les cellules épithéliales auxquelles ils adhérent grâce à
une galactose lectine spécifique.
• lyse cellulaire, franchissent la muqueuse colique créant des
ulcérations en « coup d’ongle »
• Une réaction inflammatoire l’afflux des PN et des macrophages
puis une nécrose tissulaire.
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3- PHYSIOPATHOLOGIE/CLINIQUE
•3‐1 Physiopathologie (suite)
• L’extension latérale dans les tissus sous ‐muqueux déterminent les
abcès dits en « bouton en chemise »
• Les ulcérations peuvent progresser en profondeur et permettre le
passage des trophozoites dans la circulation mésentérique. Ils
gagnent le foie par la veine porte.
• Le passage des trophozoites à ce niveau, entraine des foyers avec
accumulation autour des parasites, de neutrophiles et de monocytes
suivis des nécroses focales et d’une infiltration granulomateuse
formant ainsi un abcès.
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Parasitisme Amibiase intestinale
amibien aigue
Pas de troubles Amibiase maladie:
Porteurs sains Dissémination tissulaire
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E. histolytica paroi colique
Hémorragies + Hyperpéristaltisme
Perforations
Surinfection Foie+++++
Hypersécretion
microbienne muqueuse
Douleurs
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Lésions intestinales:
caecum + sigmoïde
Lésions inflammatoires érosions
ulcérations
Abcès sous muqueux
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Micro‐abcès amibien du colon Les formes
histolytica
parviennent
dans la sous‐
muqueuse où
elles se
multiplient
déterminant
des abcès "en
bouton de
chemise" plus
étendus en
profondeur
qu'en surface
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3.2-CLINIQUE
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CLINIQUE 2
1a. Dysenterie amibienne: amibiase intestinale aigue
Syndrome dysentérique: début brutal, diarrhée glairo‐
sanguinolente «crachat rectal » avec 10‐15 selles/jour,
accompagnées d’épreintes (douleurs coliques) et de ténesmes
(contracture douloureuse du sphincter anal), l’état général est
conservé au début.
Examen physique: pauvre (abdomen sensible, pas de fièvre, toucher
rectal douloureux) le diagnostic différentiel se pose avec la dysenterie
bacillaire
Un abcès de la muqueuse intestinale avec l’aspect caractéristique
en bouton de chemise
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CLINIQUE 3
1b. Colite chronique post‐amibienne
La répétition des épisodes d'amibiase intestinale de troubles
digestifs causés par l'accumulation des lésions cicatricielles de la
muqueuse colique.
Principales manifestations: Douleurs intermittentes, troubles du
transit (alternance diarrhée/constipation, anorexie…).
L'examen radiologique avec produit de contraste révèle un aspect
en "pile d'assiettes" traduisant une colite spasmodique ou en
"tuyau de plomb" en cas de colite atonique.
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CLINIQUE 4
1c. Amoebome
• Il s'agit d'une tumeur inflammatoire du colon apparaissant
immédiatement après ou à distance d'un épisode dysentérique.
La diarrhée est sanglante, les douleurs importantes et l'état
général altéré.
Diagnostic différentiel : Le cancer du colon.
L'examen parasitologique des selles est souvent négatif, et c'est la
sérologie qui fait le diagnostic.
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CLINIQUE 5
2- Amibiase hépatique
Début: subaigu (2‐4 semaines)
Forme typique:
Triade de Fontan
Douleur de l’hypochondre droit : l'hypochondre droit, avec irradiation
dans l'épaule(douleur exacerbée à l’ébranlement)
Fièvre souvent modérée
Hépatomégalie douloureuse: peut s’accompagner d'un état sub‐
ictérique ou ictérique
Un syndrome pleuro‐pulmonaire droit avec signes respiratoires, toux et
gène respiratoire
AEG: variable
Biologie: syndrome inflammatoire:
VS accélérée
Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles
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CLINIQUE 6
•3‐ Amibiase pleuro pulmonaire
L’amibiase pleuro pulmonaire est presque
toujours secondaire à une amibiase hépatique :
diffusion des amibes à travers le diaphragme
souvent localisation droite.
Peut s’ouvrir spontanément dans les voies
aériennes vomique de couleur brun chocolat
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CLINIQUE 7
4‐ Autres localisations inhabituelles
• la péricardite amibienne : secondaire à l’effraction
brutale d’un abcès du foie (lobe gauche).
• l’amibiase cérébrale ou encéphalique, transmise par
voie hématogène.
• l’amibiase cutanée: La peau est contaminée par
effraction, de façon endogène ou exogène.
• L’amibiase pulmonaire: par contiguïté ou hématogène
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4. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
4‐1 Diagnostic d’orientation:
• Voyage en région d'endémie
• Diarrhée glairo‐sanguinolente
• Notion d'un épisode colique antérieur
• Imageries qui montre un abcès liquidien
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Techniques diagnostiques
Prélèvement
• Examen direct: macroscopie ou microscopie
• Culture
• Biopsie de la muqueuse
• Recherche d’antigènes parasitaires
• Biologie moléculaire
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 2
4-2 Diagnostic de certitude: mise en évidence du
parasite ou de l’antigène parasitaire (Ag)
• Les « porteurs sains »
oDécouverte fortuite de kystes d’E. histolytica/dispar
à l’examen systématique des selles,
• La dysenterie amibienne:
oexamen microscopique des selles
orecto-sigmoidoscopie
orecherche d’anticorps anti E. histolytica est le plus
souvent négative.
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 3
AMIBIASE INTESTINALE
Mise en évidence des formes hématophages d’E. histolytica
Prélèvement: mucosités des selles glairo‐sanguinolentes ou
mucus prélevé sur la muqueuse rectale sous rectoscopie
Les amibes sont très fragiles, la recherche se fait sur les selles
récemment émises (au laboratoire)
Répéter les examens parasitologiques des selles
Examen direct
Technique de fixation MIF
Culture (milieu de Dobell ‐Laidlaw)
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E.dispar
E.histolytica
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TECHNIQUES DE COLORATION
• Coloration des Kystes au Lugol
• Coloration au M.I.F (Merthiolate ‐ Iode ‐ Formol)
• Coloration à l’Hématoxyline ferrique
• Fixation et coloration par l'A.P.V.‐trichrome
• Coloration au Noir chlorazol
• Méthode de Bailenger et Faraggi
• Méthode de Junod: Fixation et différentiation des structures
nucléaires
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 4
• Amibiase hépatique
• Imagerie
‐ Radiographie (ASP=Abdomen Sans Préparation).
‐ Echographie ;
‐ Tomodensitométrie
‐ Résultats: image d’abcès non spécifique, en général
unique et localisé au lobe droit
• Biologie : hyperleucocytose 11400‐35000/mm3 et une augmentation de
la vitesse de sédimentation à plus de 45 mm à la 1ère heure,
Phosphatases alcalines enlevées, ALAT inconstamment enlevée
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 5
• La sérologie amibienne: la recherche d’anticorps IgG
anti E. histolytica, sensibilité > 94% et spécificité > 95%
• Recherche d’amibes : présentes dans les selles de
moins 50% d’abcès amibien du foie et inconstamment
retrouvées dans liquide de ponction
• La sérologie reste le moyen de diagnostic de choix de
la forme hépatique
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 6
AMIBIASE VISCERALE:
Sérologie :
Elle est fiable et indispensable, permet un diagnostic
précoce, les différents tests peuvent être associées:
IFI, Hémaglutination indirecte; ELISA et Bichrolatex
Intérêt: outil de diagnostic et surveillance post‐thérapeutique très
utile
Immunofluorescence indirecte positive
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 7
AMIBIASE VISCERALE
Anatomopathologie: recherche de la forme végétative dans la
paroi de l’abcès à la coloration par le PAS, HE (Hemalum
Eosin), Giemsa
Biopsie intestinale:
E. histolytica
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE 8
• Les formes cliniques:
• Tomodensitométrie cérébrale
• Echocardiographie +++ dans la localisation
hépatique
• Recherche d’amibe au niveau des lésions
cutanées
• Rx pulmonaire
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5- PRINCIPES THERAPEUTIQUES
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5- PRINCIPES THERAPEUTIQUES
Traitement médical
1. Amoebicides tissulaires: diffusent au sein du
parenchyme et détruisent les amibes in situ
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5- PRINCIPES THERAPEUTIQUES
2‐ Amoebicides de contact:
Non absorbés au niveau de l’intestin actifs que sur
les kystes :
o Sulfate de paromomycine: Humatin® : 1,5 g chez
adulte et 50 mg/kg: enfant pdt 10 jours
o Oxyquinoléines non iodées: Intétrix® : gel à 300
mg 4gel/j: 10 j
3‐ Indications thérapeutiques
oAmibiase infestation: amoebicides de contact
oAmibiase intestinale et tissulaire : Les amoebicides
tissulaires puis amoebicides de contact
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5- PRINCIPES THERAPEUTIQUES
Traitement chirurgical
En complément du traitement médical
•La ponction sous échographie ou le drainage
percutané sont indiqués en cas de risque de
rupture ou d’échec du traitement médical et
le drainage chirurgical s’impose en cas de
complications (rupture intra péritonéale,
intra pleurale ou intra péricardique)
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6- PREVENTION
1‐ Individuelle:
Mesures d’hygiène générale :
Lavage des mains
Filtration ou ébullition de l’eau
Lavage des fruits et légumes à l’eau de Javel
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6- PREVENTION (2)
2‐ Collective:
‐ Lutte contre le péril fécal: latrines; Non utilisation
d’engrais humain non traité pour les cultures
maraîchères
‐ Approvisionnement en eau potable
‐ TTT des porteurs sains
‐ Lutte contre les insectes susceptibles de véhiculer
passivement les kystes (mouches, cafards dans les
cuisines et/ou garde‐mangers)
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Résumé
•L’amibiase intestinale est une parasitose
cosmopolite avec ou sans manifestions
cliniques dont le diagnostic de certitude
repose sur la mise en evidence des kystes ou
des trophozoites dans les selles fraichement
émises. L’abcès amibien du foie est une
complication fréquente et grave dont le
diagnostic repose sur la sérologie. La prise en
charge est assurée par les derivés 5 nitro‐
imidazolés. La prévention passe par des
mésures d’hygiènes efficaces (lutte contre le
périf fécal) et le traitement des porteurs sains.
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Conclusion
•Maladie liée au péril fécal, l’amoboese
est un problème de santé publique dans
les pays d’Afrique au Sud du Sahara. Elle
doit être évoquée précocement devant
tout syndrome de diarrhée glaireuse
afin d’éviter les complications.
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RÉFÉRENCES
• F. Makni; H. Sellami; A. Sellami; F. Cheikhrouhou; H. Ayadi;, M. Ben
Jemaa3; A. Ayoub; I. Beyrouti; A. AYADI: L’AMIBIASE VISCERALE : BILAN
DANS LE CHU DE SFAX VISCERAL AMOEBIASIS : STUDY IN SFAX
UNIVERSITY HOSPITAL : Rev Tun Infectiol, Avril 07, Vol 1, N°2, 20 – 24.
• Chikako Shimokawa Et Al Entamoeba Moshkovskii Is Associated With
Diarrhea In Infants And Causes Diarrhea And Colitis In Mice J Infect Dis.
(2012) 206 (5): 744‐751.
• Parasitoses Et Mycoses Des Régions Tempérées Et Tropicales, Anofel,
Editions Elsevier Masson, 2007
• Médecine Tropicale. 6ème Édition, Médecine Sciences; Lavoisier
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