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Imprimé par ALGERIE CERIST le samedi 13 juin 2015

Biologie médicale
[90­35­0075]

Cryptococcose

Dominique Chabasse : Professeur d'université, praticien hospitalier
laboratoire de parasitologie­mycologie. Centre hospitalier universitaire, 4 rue Larrey, 49033 
Sophie Brun : Assistante hospitalo­universitaire
Centre hospitalier universitaire, 4 rue Larrey, 49033 
 
 Angers cedex France

Résumé
La  cryptococcose  est  une  mycose  opportuniste  cosmopolite  d'évolution  subaiguë  ou  chronique,  due  à  la
levure  Cryptococcus  neoformans.  Les  localisations  neuroméningées  sont  les  plus  fréquentes.  Le  patient
sidéen, à un stade avancé d'immunodépression, représente le sujet à risque habituel. Le diagnostic repose
sur la mise en évidence et l'isolement de levures capsulées dans le liquide céphalorachidien. La recherche
d'antigènes circulants est aussi contributive au diagnostic, permettant en outre d'apprécier l'efficacité de la
réponse thérapeutique. L'amphotéricine B et le fluconazole sont les molécules de choix pour le traitement
des cryptococcoses.

© 2003  Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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INTRODUCTION

La cryptococcose est une infection fongique cosmopolite opportuniste d'évolution subaiguë ou chronique,
due à une levure capsulée : Cryptococcus neoformans.

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DÉFINITION DES AGENTS PATHOGÈNES

On distingue deux variétés : Cryptococcus neoformans var. neoformans correspondant aux sérotypes A et
D, et Cryptococcus neoformans var. gattii correspondant aux sérotypes B et C. Sont associées à ces deux
variétés, deux formes sexuées classées parmi les basidiomycètes et appelées respectivement, Filobasidiella
neoformans  et  Filobasidiella bacillospora.  D'autres  espèces  sont  plus  rarement  incriminées  en  pathologie
humaine, ce sont Cryptococcus albidus et Cryptococcus laurentii  [1].

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RAPPEL ÉPIDÉMIOLOGIQUE

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La  variété  neoformans,  cosmopolite,  est  inféodée  aux  fientes  d'oiseaux  (pigeons)  et  aux  chauves­souris
  [2,  3]
.  La  contamination  se  fait  généralement  par  inhalation  des  poussières  virulentes  contenant  les
spores du champignon, plus rarement par voie transcutanée lors d'un traumatisme tellurique. La variété
gattii est localisée aux régions tropicales ou subtropicales, elle n'est pas isolée du sol et sa niche écologique
est  surtout  constituée  par  les  forêts  d'Eucalyptus  camaldulensis  et  E.  terreticornis.  Pour  l'anecdote,  en
Australie, ce sont les féces de koala se nourrissant de feuilles de cet eucalyptus, qui contiennent la variété
gattii.  La  variété  neoformans  se  rencontre  surtout  chez  les  patients  immunodéprimés.  Les  patients
séropositifs  pour  le  virus  de  l'immunodéficience  humaine  (VIH),  avec  un  taux  de  lymphocytes  CD4
effondré, contractent la cryptococcose dans 10 à 30 % des cas selon les séries publiées. La cryptococcose
est la mycose systémique observée le plus fréquemment au cours du sida, représentant la troisième cause
d'infection  opportuniste  du  système  nerveux  central  après  la  toxoplasmose  et  les  encéphalites  virales
(cytomégalovirus  [CMV]  et  VIH)    [4].  Les  nouveaux  traitements  antirétroviraux  semblent  stopper  la
progression de la cryptococcose neuroméningée qui marque ainsi le pas devant la restauration du système
immunitaire.  Près  de  80  %  des  cas  de  cryptococcose  neuroméningée  sont  rencontrés  chez  les  patients
infectés  par  le  VIH.  Chez  les  sujets  séronégatifs,  le  principal  facteur  de  risque  est  la  corticothérapie
prescrite  sur  de  longues  périodes  pour  des  affections  malignes  (lymphomes,  leucémies,  tumeurs  solides,
transplantations d'organes) et des affections auto­immunes (sarcoïdose, etc). Dans un certain nombre de
cas, on ne retrouve aucun facteur favorisant  [5].

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RAPPELS CLINIQUE ET PARACLINIQUE

Chez  les  patients  immunodéprimés,  c'est  la  variété  neoformans  qui  est  presque  toujours  impliquée.  Les
signes pulmonaires (en raison de la porte d'entrée du champignon) passent souvent inaperçus et ce sont
les  signes  neuroméningés  qui  inaugurent  la  maladie.  Les  manifestations  cliniques  à  type  de
méningoencéphalite  sont  d'installation  d'autant  plus  rapide  que  le  sujet  est  immunodéprimé.  Les
symptômes  du  début  les  plus  fréquemment  observés  sont  les  céphalées,  volontiers  frontales  et  rétro­
orbitaires.  Les  troubles  du  comportement  (somnolence),  la  fièvre  et  le  syndrome  méningé  ne  sont  pas
constants.  Devant  tout  signe  neurologique,  chez  un  patient  séropositif  pour  le  VIH,  la  règle  est  de
pratiquer  une  ponction  lombaire  (en  l'absence  de  signe  d'hypertension  intracrânienne)  et  une
tomodensitométrie  cérébrale.  Cette  dernière  peut  être  normale  au  début  ou  révéler  des  anomalies  non
spécifiques  (dilatation  ventriculaire,  atrophie  cortico­sous­corticale,  zones  d'hypodensités  cerclées
d'oedème...).  En  cas  de  forme  disséminée  (diffusion  sanguine),  d'autres  localisations  sont  possibles,  les
plus classiques étant des localisations cutanées à type de pustules ombiliquées ressemblant au Molluscum
contagiosum.  D'autres  localisations  sont  à  rechercher  :  osseuses  (vertèbres,  crâne),  oculaires
(choriorétinite, kératite), cardiaques, pulmonaires ou prostatiques. Chez l'immunocompétent, le début de
la maladie est insidieux, ce sont les formes localisées qui dominent au début (pulmonaires, cérébrales).

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PRÉLÈVEMENT

Ponction lombaire
Pour l'analyse du liquide céphalorachidien (LCR) : examen direct, culture, recherche d'antigène.

Autres prélèvements
Urine,  sang  (hémoculture),  produit  d'expectoration,  lavage  bronchioloalvéolaire  (LBA),  pus  de  lésions
cutanées,  biopsies  d'organes  profonds  sont  les  produits  pathologiques  habituels  pour  l'isolement  de  la
levure.

Sur le sérum, la recherche d'antigènes circulants est un appoint important du diagnostic.

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DIAGNOSTIC SPÉCIFIQUE DIRECT
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Examen du LCR après centrifugation et observation du culot
Une  goutte  du  culot  plus  une  goutte  d'encre  de  Chine  diluée  au  1/5e  révèle  habituellement  la  présence
des  levures  capsulées.  L'encre  de  Chine  colore  la  préparation  en  noir  et  la  capsule  de  la  levure  apparaît
comme une auréole blanche, de taille variable, autour de la levure, bourgeonnante ou pas (fig 1).  C'est
cet examen qui pose le diagnostic dans plus de 90 % des cas. Il existe de rares souches de Cryptococcus
neoformans non capsulées.

Examen des autres produits pathologiques
On réalise des étalements sur lame, l'examen est facilité après coloration au May­Grünwald­Giemsa (MGG).
La capsule autour des éléments levuriformes, non colorée, apparaîtra en « négatif » sur la préparation.

Anatomopathologie
Le cryptocoque est colorable en rose par l'hémalun­éosine safran (HES), la capsule se présente comme un
halo clair réfringent. Le Gomori­Grocott colore les levures en noir mais ne discerne pas la capsule (fig 2).
En revanche, avec le bleu alcian, la capsule est colorée en bleu. De même, le muci­carmin colore la capsule
qui  apparaît  en  rouge.  Cryptococcus  neoformans  est  ainsi  bleu  alcian  positif  et  muci­carmin  positif.  La
réaction tissulaire dépend de l'organe observé et de l'état d'immunodépression du sujet. Dans le système
nerveux  central,  la  réaction  inflammatoire  est  habituellement  peu  intense  et  les  levures  sont
abondantes(fig 3).  Dans  les  autres  organes,  la  réaction  est  de  nature  granulomateuse  et  les  éléments
fongiques sont plus rarement observés (fig 4).

Cultures
®
Elles sont réalisées sur milieu de Sabouraud sans cycloheximide (Actidione ) et placées dans une étuve à
37  °C.  Contrairement  aux  autres  espèces  de  cryptocoques,  Cryptococcus  neoformans  pousse  à  37  °C.
Toutefois, la variété gattii pousse mieux à 30 °C.

En 2 à 4 jours, des colonies blanc­crème d'allure muqueuse, coulante, apparaissent. Elles deviennent plus
foncées avec le temps. Cependant, quelques cultures sont plus lentes. En règle, il faut attendre au moins
1 mois pour estimer qu'une culture est négative. Certains milieux sélectifs (en cas de produits biologiques
contaminés) se prêtent bien à l'isolement des cryptocoques : par exemple, le milieu à base de graines de
Niger (Guizotia abyssinica). Sur ce milieu, les colonies de Cryptococcus neoformans deviennent, après 5 à
10 jours, brun foncé. Un autre milieu sélectif, également très utilisé, est le milieu à l'inositol.

L'examen  microscopique  des  colonies  objective  des  levures  de  taille  variable  (3­4  x  12  μm  de  diamètre)
avec parfois de multiples bourgeonnements. En culture, les capsules sont peu visibles, l'examen à l'encre
de Chine peut être pris en défaut. Le milieu PCB et le milieu au malt favorisent la production de capsules.

Identification

Diagnostic de genre
Les  cryptocoques  sont  caractérisés  par  l'absence  de  fermentation  des  sucres.  Sur  milieu  urée­indole,  la
recherche de l'uréase est positive en moins de 4 heures à 37 °C.

Diagnostic d'espèce
Il est basé sur :

l'assimilation  des  sucres.  Cryptococcus  neoformans  se  différencie  des  autres  espèces  par  sa
croissance à 37 °C et la non­utilisation du lactose;
la  détection  de  l'activité  phénoloxydase  spécifique  de  Cryptococcus  neoformans  (galerie
®
Auxacolor  de Bio­rad).

Les  deux  variétés  de  Cryptococcus neoformans  peuvent  être  distinguées  avec  des  milieux  spéciaux  peu
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usités en pratique : gélose CGB (gélose canavanine­glycine­bleu de bromothymol et disque de D­proline) et
par  sérotypage  à  l'aide  d'un  anticorps  monoclonal  (immunofluorescence  directe  spécifique  du
polysaccharide capsulaire).

Le pouvoir pathogène chez la souris est actuellement peu usité. La méthode classique est l'inoculation en
intracérébral.  S'il  s'agit  de  Cryptococcus  neoformans,  la  souris  meurt  en  3  ou  4  jours.  L'examen
microscopique  d'un  fragment  du  cerveau  écrasé  entre  lame  et  lamelle  avec  un  peu  d'encre  de  Chine,
montre des levures encapsulées.

Recherche d'antigènes circulants
Elle est réalisée habituellement dans le sérum et le LCR, mais parfois aussi dans le LBA et les urines. La
technique habituellement utilisée est basée sur l'agglutination de particules de latex sensibilisées par des
anticorps  polyclonaux  spécifiques  du  polysaccharide  capsulaire.  L'agglutination  est  visible  à  l'oeil  nu,  la
réaction est très sensible et contributive au diagnostic des méningoencéphalites à cryptocoques. Il existe
quelques faux positifs dans le sérum dus à des perfusions de macroglobulines, chez des patients souffrant
d'arthrite  rhumatoïde,  de  sarcoïdose,  de  lupus  érythémateux  disséminé,  de  sclérodermie,  etc.  Le
prétraitement  du  prélèvement  par  la  pronase  permet  d'éliminer  ces  faux  positifs  en  dissociant  les
complexes immuns. Par ailleurs, il faut signaler la présence d'interférences (faux positifs) dues à certaines
levures (Trichosporon) ou bactéries (Pseudomonas ou Klebsiella) en raison de communautés antigéniques
entre  tous  ces  micro­organismes.  Il  existe  aussi  des  faux  négatifs  au  début  de  l'infection  ou  lors  de
localisations cutanées pures, il faut alors renouveler l'examen.

Une autre technique de type Elisa (enzyme­linked immunosorbent assay) est aussi commercialisée pour la
détection des antigènes cryptococciques. Elle est cependant moins usitée en pratique.

La  détection  des  antigènes  circulants  a  une  bonne  valeur  diagnostique  et  elle  permet  aussi  de  suivre  la
cinétique antigénique dans le sérum ou le LCR afin d'évaluer la réponse au traitement et de dépister chez
un patient toute reprise de la maladie.

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DIAGNOSTIC SPÉCIFIQUE INDIRECT

La  recherche  d'anticorps  anticryptocoque  n'a  pas  d'intérêt  dans  la  cryptococcose.  Elle  est  régulièrement
négative chez l'immunodéprimé.

Stratégie du diagnostic
La stratégie du diagnostic est indiquée dans la figure 5.

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DIAGNOSTIC NON SPÉCIFIQUE

Les  données  de  l'hémogramme,  comme  l'examen  physicochimique  du  sang  ou  de  la  vitesse  de
sédimentation, n'apportent rien au diagnostic.

L'hyponatrémie est considérée comme un facteur de mauvais pronostic.

L'analyse cytobiochimique du LCR retrouve parfois une hyperprotéinorachie et une hypoglycorachie. Dans
à peine 50 % des cas, le LCR montre une hypercytorachie.

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INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS BIOLOGIQUES

L'examen direct (en particulier à partir du LCR à l'aide de l'encre de Chine), la culture et la recherche de
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l'antigène cryptocoque dans le sérum et le LCR sont les examens de choix à réaliser devant toute suspicion
de cryptococcose neuroméningée.

La positivité d'au moins l'un d'entre eux implique le démarrage immédiat d'un traitement adapté.

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CONCLUSION

Le  diagnostic  d'une  cryptococcose  passe  par  l'isolement  et  l'identification  de  la  levure,  Cryptococcus
neoformans. Il est aisé, dans un contexte clinique évocateur, en particulier chez le patient sidéen.

Le traitement doit être rapidement mis en oeuvre. Il est basé initialement sur l'amphotéricine B (0,7 à 1
mg/kg/j) associée à la flucytosine (100 à 150 mg/kg/j) pendant environ 2 semaines. Le relais sera pris par
le fluconazole (à raison de 400 mg/j chez l'adulte en une prise) sur une durée de 8 semaines environ. Le
traitement d'entretien utilise aussi le fluconazole à raison de 200 mg/j.

En cas d'hyperpression du LCR (20 cmHg en position couchée), il est souhaitable de réaliser des ponctions
évacuatrices.

L'efficacité du traitement et la surveillance post­thérapeutique sont basées sur la clinique et les cultures.
La recherche systématique de l'antigène cryptocoque permet de dépister précocement les rechutes, cette
méthode s'avère pertinente chez l'immunodéprimé.

Références
[1] Chabasse D, Guiguen C, Contet­Audonneau N La cryptococcose. In:  Paris: Masson (Ed.) : 1999; 161­165.
[2] Dromer  F,  Mathaulen  S,  Dupont  B,  Laporte  A  and  the  french  cryptococcosis  study  group  Epidemiology  of
cryptococcosis in France: a 9­year survey (1985­1993). Clin Infect Dis 1996 ; 23 : 82­90
[3] Gari­Toussaint  M,  Mondain­Miton  V  Cryptococcose.    (Éditions  Scientifiques  et  Médicales  Elsevier  SAS,
Paris) (Ed.) Maladies infectieuses : 1996; 8­613­A­101­7.
[4] Mitchell TG, Perfect  JR  Cryptococcosis  in  the  brain  of  AIDS:  100  years  after  the  discovery  of  Cryptococcus
neoformans. Clin Microbiol Rev 1995 ; 8 : 515­548
[5] Tattevin OP, Vittecoq D La cryptococcose: mise au point. Lettre Infect 1998 ; XIII : 16­24

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Fig. 1 :

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Fig. 1 :

Liquide céphalorachidien. Levures capsulées après coloration à l'encre de Chine (x 1000).

Fig. 2 :

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Fig. 2 :

Biopsie de peau chez un patient atteint du virus d'immunodéficience humaine. Levures, coloration par imprégnation argentique
(x 400).

Fig. 3 :

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Fig. 3 :

Biopsie de cerveau. Levures capsulées en grand nombre (HES x 1000).

Fig. 4 :

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Fig. 4 :

Biopsie de peau. Levures dans des cellules géantes (HES x 1000).

Fig. 5 :

Fig. 5 :

Stratégie du diagnostic. LCR : liquide céphalorachidien; HES : hémalun­éosine safran; PAS : acide périodique Schiff.

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