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Promotion 2016
GMO
RAPPORT DE STAGE
INTERMARCHÉ CONTACT
IUT/Université de Toulon
Rapport de Stage – Intermarché Contact
VISA ENTREPRISE
En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources que j’ai utilisées pour produire et
écrire ce document.
Signature :
Angelini Ambre
Remerciements :
Par le biais de ce rapport je tiens tout d’abord à remercier les membres de l’équipe
d’Intermarché Contact pour m’avoir accueillie au sein de leur entreprise. Leurs conseils
quotidiens m’auront permis de me perfectionner et ainsi d’améliorer la qualité de mon travail,
leur bonne humeur de me sentir intégrée malgré mon statut de simple stagiaire.
J’en profite notamment pour les remercier de leur patience à mon égard et de leur
volonté de m’aider en cas de difficulté.
- Stéphane, pour sa formation (caisse, cf corps du rapport) et son humour qui m’a aidée à
braver les épreuves avec le sourire (malgré les attaques de serpillière et de poubelle).
- Alixia, coéquipière lors des arrivages de produits, pour ses conseils et sa disponibilité en cas
de doutes.
- Brigitte et Charhane, avec lesquelles je n’ai toutefois eu que peu de temps pour apprendre à
les connaître davantage.
- Sandrine, assistante comptable, pour ses conseils avisés concernant la caisse et mes
demandes de monnaie parfois excessives !
Introduction ..................................................................................................... p. 6
Conclusion ...................................................................................................... p. 22
Bibliographie .................................................................................................. p. 23
Annexes ................................................................................................... p. 24 à 25
N°1 : Le nouveau plan de fidélité d’Intermarché
N°2 : Prospectus
Introduction
Dans le cadre de sa formation à l’IUT GEA, l’étudiant de seconde année se doit de
réaliser un stage conventionné de huit semaines assorti d’une ou plusieurs missions
professionnelles, au cours duquel il devra notamment mettre en pratique la théorie reçue
durant ses deux années d’études.
Ces mêmes éléments se traduisent en partie par une volonté de réussir, de progresser
voire de se perfectionner dans un secteur choisi avec pour objectif de déterminer
éventuellement un projet professionnel concret.
J’ai ainsi choisi une fois de plus le domaine de la grande distribution, parallèlement à
mon stage de première année (Leader Price), afin de confirmer ou non mon ambition de
poursuivre dans cette branche d’activité.
De ce fait, j’ai visé dans ma recherche les célèbres enseignes de grande distribution à
proximité, y compris Intermarché – Les mousquetaires. Après confirmation, mon stage se
déroulerait donc à l’Intermarché Contact situé à Draguignan rue des Endronnes, anciennement
connu sous la dénomination Ecomarché.
I. Présentation de l’entreprise
1. Intermarché – les Mousquetaires
Elle a été fondée en 1969 par Jean-Pierre Le Roch sous le nom d’Ex Offices de distribution,
suite à la fusion de 75 distributeurs indépendants. La signature « Les Mousquetaires de la
Distribution » apparaît alors en 1974 où chaque adhérent se voit responsable de la bonne
gestion du nouveau groupement. Pourquoi « Les Mousquetaires » ? Il s’agit là d’évoquer le
combat mené par le groupe pour le pouvoir d’achat. D’où le logo suivant accompagné du
célèbre slogan « tous unis contre la vie chère » :
En 1988, l’enseigne se voit internationalisée en Europe. Les premiers pays concernés par cette
progression sont l’Espagne, la Belgique, le Portugal (1992) et par la suite, la Pologne (1997).
1999 : Intermarché fête ses trente ans en revisitant sa politique de prix bas ainsi que son
positionnement. L’objectif ? S’adapter aux nouvelles habitudes de consommation de la
clientèle en offrant des produits utiles au quotidien à des prix jugés justes et en se spécialisant
notamment dans le frais.
2002 : le groupement franchit le cap des 2000 Supermarchés en Europe, ce qui fait de lui l’un
des leaders de la distribution européenne. Chaque point de vente est une Société par Actions
Simplifiées (SAS), soit à la fois une société de capitaux et de personnes, au sein de laquelle
les associés disposent d’une grande liberté (ce qui la distingue entre autres de la Société
Anonyme).
2004 : naissance de l’E-Boutique pour l’enseigne : test puis généralisation du principe, faisant
d’Intermarché le pionnier de l’E-commerce et prouvant notamment sa capacité à saisir les
innovations pour se démarquer de la concurrence.
2009 : l’entreprise pérenne fête ses 40 ans. Pour l’occasion, elle ouvre son premier Drive et
lance le concept du Discount Utile consistant à proposer les prix les moins chers et ce de
façon permanente en visant plus particulièrement les produits les plus consommés par les
ménages. Cette redéfinition du Discount la diffère ainsi du discount classique, qui lui
concerne les produits de première nécessité. Les fruits et légumes voient ainsi leurs coûts
diminuer et l’enseigne, différenciée de ses concurrents à l’aide de campagnes de
communication engagées.
En 2010, le groupement des Mousquetaires crée quatre nouveaux formats de points de vente :
Intermarché Hyper, Intermarché Super, Intermarché Contact et Intermarché Express. Le but
étant de répondre aux besoins des clients selon les zones de chalandise (urbaines, rurales, en
centre-ville ou en périphérie).
Intermarché Hyper : de 3 500 à 6 700 m². Cette surface propose une gamme
complète de produits alimentaires,
complétée par une offre non-alimentaire :
produits informatiques et multimédias,
électroménager et textiles. Notons que le logo Intermarché a été réétudié pour
l’occasion.
Intermarché Super : - « généraliste » = surface allant de 1 200 à 3 500 m² offrant
une gamme de produits de grande consommation, alimentaires et non-alimentaires. Ce
format représente 26% des Intermarchés et
s’adapte en fonction de la localisation du
point de vente.
- « alimentaire » = situé en zone périurbaine et constitué de
rayons traditionnels et/ou en libre-service, l’Intermarché Super Alimentaire est dédié à
90% à l’alimentaire.
Intermarché Contact (lieu du stage) : anciennement Ecomarché et fondé sur la
proximité, ce format s’adresse à une
clientèle familiale et dispose d’une
vocation alimentaire affirmée. Sa surface
est comprise entre 500 à 1 200 m².
Intermarché Express : de 300 à 1 000 m². Cette enseigne propose une offre 100%
libre-service composée de produits pratiques utilisés au quotidien par une clientèle
urbaine ainsi que de services comme la
livraison à domicile et les commandes via
l’outil informatique.
- Un chiffre d’affaires de 39,7 milliards d’euros en 2015 (contre 40,1 en 2014). Les ventes en
France connaissent toutefois une légère progression de 0,7%.
- Un tout nouveau programme de fidélité récemment mis en place (cf annexe n°1) :
10% en avantage carte sur deux marques Producteur Commerçant renouvelées tous les
deux mois (ex : mai - juin = Paquito et Monique Ranou, juillet – août = Adélie et Jean
Rozé) avec un plafond de 20€ maximum par mois,
Jusqu’à 50% en avantage carte sur les produits mentionnés dans le prospectus,
10% sur les communautés actives en s’inscrivant sur Intermarché.com ou en
demandant un formulaire en caisse : « vive les bébés » (tout le rayon bébé), « famille
nombreuses » (Paquito, Chabrior, Apta, Pâturages), « j’aime les animaux »
(Canaillou).
Bonus de 25% sur tous ces avantages cumulés dans le mois au bout de quatre visites.
Ces diverses stratégies visent à lui procurer des avantages dans le secteur
hyperconcurrentiel de la grande distribution, disputé principalement par les hypermarchés et
supermarchés Carrefour (Leader avec 20,6% de parts de marché), Leclerc (second avec
18,6%), Intermarché (3ème avec 14%), U, Auchan, Casino et Cora. Il ne faut toutefois pas
sous-estimer les maxi-discounters (dans l’ordre : Lidl, Dia, Aldi, Leader Price, Netto, Le
Mutant, Norma) qui, avec leurs politiques de prix très bas, attirent toujours et plus de
consommateurs face au contexte économique actuel de la France.
C’est ainsi que s’explique la communication de masse entreprise par ces enseignes. Toutes
tentent de favoriser leur image-prix et n’hésitent pas à se comparer afin de faire leurs preuves
dans ce domaine compétitif.
Avec son image moderne, ses services et produits variés, Intermarché ne doublera peut-être
jamais les deux gros concurrents qui le devancent, mais conservera au moins une place
respectueuse appropriée à ses efforts pour se démarquer.
Informations générales :
Intermarché Contact
3 rue des Endronnes
83300 Draguignan
: 04 94 50 75 59
Fax : 04 94 50 75 60
Horaires d’ouverture
Lundi : 8h30 – 13h et 14h30 – 19h30
Mardi : 8h30 – 13h et 14h30 – 19h30
Mercredi : 8h30 – 13h et 14h30 – 19h30
Jeudi : 8h30 – 13h et 14h30 – 19h30
Vendredi : 8h30 – 19h30
Samedi : 8h30 – 19h30
Dimanche : 9h – 12h15
Historique :
Situé 3 rue des Endronnes, le local de l’Intermarché Contact que nous connaissons a
ouvert ses portes le 28 octobre 1932. Mr Lauthier en était le propriétaire, il s’agissait à
l’époque d’une épicerie en gros.
En 1963, il a été repris par la famille Benhamou sous le nom de société Azoula Benhamou et
est ensuite devenu « Ifa Prix » (supermarché) jusqu’en avril 1994, avant de passer à Timy,
une enseigne qui n’a cependant pas duré. C’est en 1996 que l’établissement fut racheté par
Intermarché. Il était désormais connu sous le nom d’Ecomarché (cf I.).
En 2010, le groupement des Mousquetaires selon l’apparition de ses quatre nouveaux formats
de points de vente, décide de faire passer cet Ecomarché à Intermarché Contact afin de
moderniser son image (il est à noter que l’appellation « Ecomarché » se fait très rare en
France aujourd’hui).
Fin 2011 : Intermarché Contact est le premier sur Draguignan à instaurer son système de E-
Commerce, avant Carrefour (fin 2012) et l’Intermarché situé à Brossolette (2013).
2016 (1er juillet – à venir) : Intermarché Contact changera de vocation et deviendra ainsi
Intermarché Express, un format dédié aux centres-villes. Cela va notamment lui permettre
d’élaborer des prospectus proposant davantage de produits ainsi que de proposer une nouvelle
gamme. De plus, une livraison de produits secs supplémentaire aura peut-être lieu par
semaine.
Afin d’éviter les ruptures de stocks, de garantir une meilleure gestion de sa chaîne
logistique et de gagner du temps, le magasin se réapprovisionne automatiquement depuis
l’inventaire et ce à 90%, non sans quelques ajustements selon les articles ou les familles.
Seuls les rayons boucherie, jouets et affaires scolaires ne sont pas concernés par ce système.
Et pour cause, leurs sorties (achats) sont imprévisibles.
Les stocks sont gérés à l’aide de la plateforme Mercalys (anciennement Aviso). Grâce à ce
logiciel typique de la grande distribution, les gérants obtiennent des statistiques et des
comparaisons selon l’implantation des rayons ainsi que des marges cohérentes en adéquation
avec les achats et les ventes. Tout se fait automatiquement : opérations baisses des prix,
produits stockés, mises à jour de nouvelles nomenclatures… Ils peuvent notamment vérifier
l’état des stocks pour en recommander au besoin (gestion des flux), le poids de la casse
(produits abîmés) contrôler les marges et par ce fait apporter les modifications nécessaires au
rétablissement de la situation.
Une option OPTIM va leur permettre entre autres de définir une politique commerciale en
vérifiant la position de l’entreprise à l’aide d’une simulation mettant en scène les prix de la
concurrence. Un outil indispensable donc.
c. L’analyse du marché
Analyse interne
Forces Faiblesses
Emplacement idéal, situé en plein Petite surface qui ne permet pas un
cœur de la ville près des parkings stockage important
Clientèle fidèle, familiale Peut-être un manque de personnel
RH : bon climat social, employés (difficile de gérer à la fois caisses, e-
polyvalents commerce et agencement des rayons)
Analyse externe
Opportunités Menaces
Nouveau plan de fidélité attractif
Concurrence à proximité : U, Spar
Forte notoriété grâce au groupe Les
(quoique ses prix sont plus élevés)
Mousquetaires
Concurrence dans la même ville : le
Image de marque, de qualité
discounter Leader Price, les deux
Large gamme de produits utiles au
Carrefours
quotidien
Prospectus
Page Facebook Intermarché (non
spécifique à l’Intermarché Contact de
Communication
Draguignan)
Site Internet :
https://www.intermarche.com
Bilan plutôt positif pour cette petite surface qui n’en est pas pour autant moins active.
Difficile de se passer de ses produits nécessaires à la vie courante.
Les arrivages avaient lieu deux fois par semaine, les lundis et les jeudis de manière à ce
que les produits aient le temps de s’écouler en rayons entre les livraisons.
Ces journées démarraient pour ma part à 8h. J’étais chargée, aux côtés d’une coéquipière
(Alixia) des liquides (alcools, lait, sodas, eaux) et des chips/biscuits apéritifs. Les premiers
jours, alors que je tentais me familiariser avec les rayons, elle m’aidait en plaçant les cartons
issus des palettes sous les emplacements concernés. Je devais alors les disposer sur un, deux
ou trois rangs selon les écarts entre les étiquettes. Il ne suffisait pas de se contenter de les
ajouter devant les anciens, la rotation était nécessaire FIFO (First in, first out, soit premier
arrivé, premier sorti). Cette manipulation désigne le renouvellement de la marchandise en
rayon, le fait de s’assurer que les dates courtes se trouvent au premier plan contrairement aux
dates longues, qui elles sont de ce fait moins accessibles, l’objectif étant de réduire les pertes
financières qu’une péremption pourrait engendrer et de ne pas gaspiller. Cependant, elle ne
s’appliquait pas à chaque famille d’articles. Par exemple, les colas et les bières. Ces produits
connaissent un franc succès auprès des consommateurs. Il était donc inutile d’appliquer la
rotation en sachant que ces boissons ne tarderaient pas à s’écouler durant la semaine.
Ainsi, nous dépotions quatre à cinq palettes dans la matinée. Les cartons et les plastiques
engendrés par les déballages étaient placés séparément dans deux chariots. Lorsque les
produits ne pouvaient rentrer, nous les placions en casquette, la dernière étagère au sommet de
la gondole, au dessus des références visées afin de les déstocker en toute facilité.
Il ne nous restait plus qu’à faire le facing (terme merchandising) du rayon (nous tâchions aussi
de le faire en rangeant directement la marchandise afin de gagner du temps) avant la dernière
étape. Cette manœuvre consiste à présenter à la clientèle des rayons pleins et ordonnés, mais
aussi de lui permettre d’atteindre plus facilement les produits. Ensuite, nous vérifions les bons
de livraison afin de constater les potentielles inversions ou anomalies.
L’après-midi démarrait entre 14h30 et 15h (l’emploi du temps variant). Après un rapide
passage aux vestiaires, je me dirigeais vers les rayons, des produits secs cette fois-ci. Il restait
la plupart du temps la palette de produits à rotation lente (tels que les confitures, les produits
de la mer en conserve, les sauces, le chocolat, les compotes) voire celle des biscuits et des
céréales… Le procédé restait le même : rotation, mise en rayon, casquettes ou réserve (si
casquettes pleines), facing…
b. Journée classique
2. La formation interne
Stéphane s’est chargé de cette formation. Très pédagogue, il m’a expliqué selon l’ordre des
étapes comment fonctionnait une caisse à l’aide de démonstrations.
Lors de l’ouverture de la caisse digitale, celle-ci doit contenir 200€. Un menu s’affiche
alors. Il suffit de sélectionner « comptage espèces » pour que le tiroir s’ouvre. Reste à
compter la monnaie selon les familles : 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes, pièces de 1 et 2€, billets
de 5, 10, 20 voire 50€. Les sommes s’additionnent automatiquement, affichant une fois le
comptage terminé, les 200€ s’il n’y a pas d’erreur. Un rapport s’édite alors depuis la machine
servant entre autres à imprimer les chèques et les tickets. La caisse est désormais prête à
accueillir la clientèle.
Lors de la formation, nous avons simulé l’arrivée d’un client inexistant. Si ce dernier
achetait des fruits et des légumes, il fallait peser la marchandise. Pour cela, il existe un menu
« groupes articles » classant ces produits, à la pièce ou au poids. S’ils se pèsent, alors il suffit
de les déposer sur la balance et sélectionner les fruits ou légumes concernés jusqu’à ce que le
montant ne s’enregistre à l’écran. D’autres produits, tels que les DVD/CD/jeux vidéos, la
boulangerie/pâtisserie industrielle, le bazar technique (et bien d’autres encore) nécessitent
d’aller dans le menu « Ventilation » qui se trouve dans « groupes articles », où l’on retrouve
aussi les fruits et les légumes. La saisie du prix se fait manuellement dans ces cas.
Notamment, il arrive que le code barre d’un produit soit abîmé et refuse ainsi de passer en
caisse. Le menu « Ventilation » mentionné précédemment comporte de vastes catégories
(l’épicerie salée par exemple), là encore il est nécessaire de saisir soi-même le prix. Si celui-ci
n’apparaît pas sur le produit, un téléphone est disponible en caisse afin d’appeler un salarié en
rayon.
Si le paiement est l’un des éléments clefs du passage en caisse, il ne faut pas pour autant
oublier de saluer la clientèle. Les phrases les plus typiques sont les suivantes : « Bonjour ! »
« Vous avez votre carte fidélité ? » si non : « Désirez-vous obtenir le formulaire ? Intermarché
a récemment mis en place un nouveau plan de fidélité, grâce à celui-ci vous pourrez… » (cf
annexe n°2) « Vous voulez votre ticket ? » « Au revoir et bonne journée ! ». Quant à
l’annonce du prix, elle doit se faire le plus naturellement possible, de façon distincte et
prononcée afin d’éviter les malentendus.
Elle se fait vers 19h15 lors de la fermeture du magasin et débute par un comptage des espèces
une fois le récapitulatif de la journée résumée via un ticket. Celui-ci mentionne le montant
que l’on est censé posséder dans le tiroir. Une erreur et il n’y a plus qu’à recommencer ! Je ne
me suis chargée qu’une fois de cette longue étape. Heureusement, mes erreurs caissières
n’équivalaient la plupart du temps qu’à quelques centimes (voire dizaines de centimes…).
Stéphanie m’a en outre expliqué qu’au cours d’une journée en caisse, je devrais parfois
faire des prélèvements de manière à ne pas surcharger la caisse et faciliter son comptage. Les
prélèvements ne doivent pas dépasser les 500€ (par sécurité) et se font dès lors qu’un motif
illustrant pièces et billets apparaît à l’écran. Il faut dans ces cas-là demander gentiment à la
clientèle de patienter un cours
instant, le temps de compter
les espèces à retirer et ranger
le tout dans un pochon
spécifique avec le rapport du
comptage. Il arrive aussi que
l’on manque de monnaie. Pour
y remédier, l’on doit adresser
une demande aux bureaux
après avoir listé dans
« comptage espèces » les
pièces et billets requis. Il est
bien évidemment obligatoire
de compenser la demande à
l’aide d’un montant similaire.
Pour ce faire, Stéphane s’était installé en caisse afin que je puisse avoir un aperçu. Un quart
d’heure plus tard, c’était à mon tour. Le stress était si prenant que j’oubliais la plupart du
temps de proposer à la clientèle les tickets… qui finissaient dans le col de mon sweater
Intermarché grâce aux bons soins de mon formateur qui tentait en vain de me détendre par le
biais de plaisanteries. Et dire qu’en plus, j’allais devoir le remplacer en caisse durant trois
jours ! Je savais déjà qu’il me faudrait prendre sur moi-même pour réussir cette mission.
3. L’inventaire
Il m’a été donné durant ce stage l’occasion de participer à l’inventaire général du magasin.
Celui-ci avait débuté à 17h pour se terminer aux alentours de 00h30.
Qui n’a pas un jour reçu dans sa boîte aux lettres l’une de ces fameuses publicités dédiées
à promouvoir les produits du moment ?
Intermarché Contact dispose lui aussi de son prospectus, dépendant du groupement des
Mousquetaires et via lequel il affiche ses produits commandés en promotion.
J’ai pu, aux côtés de mon tuteur-entreprise, placer ces mêmes produits sur les étagères
consacrées aux promotions. La marchandise susceptible d’avoir le moins de succès était la
plus accessible à la clientèle, qui plutôt que d’accéder directement aux produits recherchés,
aurait l’occasion d’en découvrir d’autres.
Le premier jour, les présentations furent assez brèves car nous avions du pain sur la
planche avec l’arrivage. Ce qui n’était pas pour me déplaire, étant donné que je préfère
généralement travailler en toute autonomie. Une coéquipière,
Alixia, venait parfois m’aider en cas de doute sur les
emplacements ou tout simplement pour me donner quelques
conseils, mais ma timidité m’empêchait de décrocher un mot.
Du coup, je me contentais d’exécuter mes tâches en silence.
plan fidélité mis en place par Intermarché, à l’aide de vidéos et de diaporamas. Chacun put
prendre la parole et poser si nécessaire des questions. Pour une simple stagiaire, j’avais plutôt
l’impression d’être une employée, ce qui m’a beaucoup plu. Résultat, les deux mois de stage
se sont déroulés à grande vitesse.
Si le sérieux régnait dans les rayons, ce n’était pas toujours le cas lors des pauses ou des
fermetures de magasin !
La mise en rayon réclame une grande attention en plus d’un esprit stratégique (lors des
promotions) ainsi qu’un certain sens de l’esthétique (facing). On ne se contente pas de ranger
les produits. Afin de me perfectionner dans le domaine, j’ai pris en compte les différentes
remarques et conseils du personnel dans l’espoir d’exécuter correctement les tâches.
La caisse
Il faut l’avouer, la mise en rayon, tout comme la caisse, n’a pas réclamé grande théorie
issue de l’IUT. J’ai fait avant tout ce stage afin de confirmer ou non mon projet professionnel
consistant à poursuivre dans la grande distribution parallèlement au stage de première année
qui s’était avéré être une expérience positive. Or, si l’on veut grimper dans la hiérarchie une
fois sur le marché du travail, il faut avant tout tâter le terrain.
L’IUT m’a toutefois permis de développer un aspect critique sur certains points, plus
particulièrement les cours de communication mettant en scène une réunion professionnelle.
L’anglais m’a lui aussi aidée, puisque j’ai eu affaire en caisse à un client qui ne parlait pas
français. Il m’a notamment été utile lors de la rédaction de ce rapport puisque j’ai pu
développer durant mes deux (… trois) années de formation un certain sens de l’organisation
vis-à-vis des dossiers à rédiger.
Je peux effectivement considérer l’équipe comme un point fort car lorsque je rencontrais
des difficultés (plus particulièrement en caisse), elle était là pour tenter de m’aider. Grâce à
leurs démonstrations et conseils mon stage a pu connaître une tournure plutôt positive.
La volonté
La crainte de l’échec et l’envie de réussir m’ont chaque jour poussée un peu plus à me
perfectionner. Il y avait une réelle volonté de ne pas décevoir l’entreprise et donc de se
surpasser, même si cela n’a pas toujours été un franc succès puisque de temps à autre, de
petites erreurs ou oublis se manifestaient. J’espère malgré tout avoir laissé à l’entreprise un
souvenir positif.
b. Les difficultés
Les véritables difficultés ne sont apparues qu’en caisse à cause d’un énorme manque
d’assurance. Pour la première fois depuis le début du stage, j’allais travailler sans motivation,
persuadée que ma présence en caisse serait synonyme d’échec cuisant. Et pourtant, en gagnant
de l’expérience, notamment en me familiarisant avec la technologie en caisse, je me suis
sentie de plus en plus à l’aise, au point de m’y être totalement habituée.
En parallèle avec le stage, il m’a fallu gérer un projet tuteuré, la journée Provençale qui se
déroulait le 11 juin au Complexe St Exupery. Mes jours de repos étaient de ce fait consacrés à
la bonne tournure de l’événement tandis que la rédaction du rapport de stage se voyait
reportée. Mais finalement, plus d’inquiétude que de réelles difficultés.
5. Suggestions d’amélioration
Conclusion
Ce stage de seconde année m’aura permis d’en apprendre beaucoup sur le
fonctionnement d’un magasin. J’ai pu entre autres rencontrer une équipe accueillante à
laquelle je suis parvenue à m’intégrer malgré les appréhensions liées à la
découverte de l’établissement. Et même si certains clients m’ont surprise
de par leur comportement douteux, si l’angoisse m’a parfois déstabilisée
tout comme les remarques pourtant destinées à m’améliorer, l’expérience
en elle-même s’avère positive à mes yeux. Je me suis vue confiée bien
plus de responsabilités qu’en première année, (notamment grâce aux
nombreux remplacements effectués où je me suis vue confiée caisses et rayons des employés
concernés), ce qui m’a permis d’avoir un net aperçu des métiers de la grande distribution. Tel
était mon objectif. Inutile de préciser que j’ai plus apprécié la gestion des rayons que la
caisse !
Je pourrais effectivement travailler dans ce domaine une fois mes études terminées, mais je le
perçois comme une possibilité et non une vocation.
Une chose est sûre en tout cas, je pense clairement regretter cet environnement auquel je
m’étais habituée durant ces deux mois. Ils m’avaient donné l’impression d’appartenir à leur
entreprise et par ce fait de posséder un statut autre que celui de stagiaire.
« Poséidon était un dieu grec qui contrôlait les eaux. L’eau, c’est ce qui fait circuler le
monde ! C’est le capitalisme ! Dieu nous observe, je vous le dis ! Dieu est juge ! »
« Les femmes boivent plus que les hommes. Oh ça oui ! Elles boivent ! »
« On m’a pris mon petit lapin ! Puisque je vous le dis ! Mon lapin nain ! Ne riez pas ! On m’a
volé mon lapin ! »
- Le même client
« Le Diable ne vient pas souvent... mais aujourd’hui il vient vous visiter… Le Diable, c’est
moi ! Rends-moi ma monnaie ! »
« De la sauce barbecue… mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de la sauce barbecue, c’est
dégueulasse la sauce barbecue ! »
Bibliographie
Sources :
Pour le I.
http://www.topdrive.fr/intermarche/mdd-intermarche.php
http://www.distrijob.fr/enseignes/dictionnaire.asp?enseignes=mousquetaires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Intermarch%C3%A9
http://www.commerce-associe.fr/node/3712
https://www.intermarche.com/home/tous-unis/chez-intermarche/historique.html
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/03/06/1447157_intermarche-et-
ecomarche-lancent-le-discount-utile.html
http://www.mousquetaires.com/distribution/intermarche/
https://www.intermarche.com/home/nos-services/service-apres-vente.html
http://romain.tessier.free.fr/netto/CHATELET%202009/Compl%C3%A9ments/budget%20ec
o%202008/budget%202008%20france%2011.pdf
http://www.marketing-pgc.com/2012/02/09/le-lexique-de-la-grande-distribution/
Annexes
N°1 : Le nouveau plan de fidélité d’Intermarché