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Département de Chimie
Filière SMC - Semestre S5
SOMMAIRE
Avant propos
Recommandations 1
Avant Propos
Les travaux pratiques ont pour but de développer chez l’étudiant, à côté des
qualités d’expérimentateur, la faculté d’interprétation qui permet de faire le lien
entre la mesure et le phénomène physique.
Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
Recommandations importantes
Pour votre sécurité et celle des autres et pour la bonne marche des travaux
pratiques, observez les consignes données à cet objet :
Important :
- Le port de la blouse est obligatoire. Toute absence non justifiée sera
sanctionnée.
- La façon de travailler est très importante et une note sera attribuée à chaque
étudiant.
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
But de la manipulation
Exposé de la théorie
- Il est préférable que les résultats soient donnés sous forme de tableaux et de
courbes. Les différentes colonnes des tableaux doivent porter les indications
adéquates pour que la signification des nombres soit claire.
- Les graphiques servent à mettre en évidence les relations qui existent entre
les variables.
- Les points expérimentaux doivent être mis en évidence sur le graphique
(entourés d’un cercle ou représentés par une croix).
- Les calculs doivent être exposés clairement et les résultats demandés mis en
évidence.
- Quand c’est possible, l’erreur estimée sur les résultats devra être donnée.
- N’oublier pas d’interpréter les résultats expérimentaux et d’en tirer les
remarques et les conclusions en discutant la précision des mesures, des
résultats, des causes d’erreurs de manipulation et des difficultés rencontrées.
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
I- Introduction
Les ions iodure (I-) réagissent avec les ions persulfate (S2O82-) et donnent le
diiode(I2). En présence d’ions iodure, le diiode se transforme en ions triiodure (I3-) de
couleur brune, d’où la possibilité d’étudier sa cinétique par spectrophotométrie dans le
visible.
II–1- Rappels
− dI = kICdL (2)
(le signe – signifie que la variation d’intensité est une diminution de l’intensité).
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
dL
I0 I It
0 L
I
ln t = −kC L (3)
I0
It est l’intensité qui sort d’un échantillon d’épaisseur L lorsque l’intensité incidente est
I0 .
I
log 0 = C L = A (4)
It
- Il convient de noter que ces lois nesont valables que dans le domaine de faibles
concentrations où chaque molécule peut être considérée indépendante des autres
(pas d’interactions intermoléculaires).
- Le solvant ne doit pas absorber dans la zone des longueurs d’onde étudiées.
- Les intensités de coloration doivent demeurer faibles pour que le détecteur puisse
apprécier leurs variations. Il faut donc opérer avec de faibles concentrations et de
faibles épaisseurs de liquide.
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
Seule la première étape est déterminante, donc la manipulation est réduiteà étudier la
cinétique de cette réaction.
v=−
= − d S O = k I S O
1 d I− 2 8
2−
− p 2−
q
(5)
2 dt dt 2 8
= k (a − 2x ) (b − x )
d (b - x)
v=−
p q
(6)
dt
Approximation
d (b - x)
v=− = k ' (b − x )q (7)
dt
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
En traçant la droite affine ln v en fonction de ln (b – x), la pente n’est autre que l’ordre
q de la réaction par rapport aux ions persulfate et l’ordonnée à l’origine nous permet de
déduire la constante de la vitesse k’.
IV- Manipulation
IV-2- Matériel
- Spectrophotomètre
- Fioles
- Béchers
- Pipettes
- Solution aqueuse de diiode
- Solution aqueuse de persulfate de potassium
- Solution d’iodure de potassium
Réglage du zéro : placer de l’eau distillée dans une cuve que l’on met dans le
spectrophotomètre. Noter l’absorbance de l’eau.
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
Dans une cuve vide, mettez un petit grain de (Fe2SO4, 7H2O) puis procédez de
la même manière que précédemment.
V- Résultats
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
I- Rappels théoriques
Tous les solides, en contact avec un liquide ou un gaz, ont la possibilité de fixer
des molécules à leurs surfaces. L’adsorption est le processus par lequel ces molécules
sont attirées ou fixées à leurs surfaces. Le matériau adsorbé est appelé adsorbat et le
matériau sur lequel s’adsorbe l’adsorbat est appelé adsorbant.
Au cours d’une adsorption, la surface d’un solide peut être totalement couverte
d’une couche monomoléculaire de molécules adsorbées. Les forces responsables de
cette adsorption sont le résultat des interactions entre les molécules adsorbées et les sites
actifs de la surface du solide. Souvent, les forces d’attraction sont de nature physique,
mais dans certains cas, elles impliquent des interactions de même ordre de grandeur que
celles existant dans les liaisons chimiques.
La surface active d’un solide est d’autant plus grande que celui-ci est finement
divisé. Cependant, le solide peut présenter une grande surface même s’il n’est pas
finement divisé ; c’est le cas des solides poreux, tels que le charbon activé ou le silicagel,
du fait que la surface des cavités compte également. La surface réelle ou physique du
solide poreux est alors beaucoup plus grande que la surface apparente ou géométrique.
Les phénomènes d’adsorption sont d’intérêt pratique dans plusieurs utilisations et
sont tout à fait spécifiques : un soluté peut être adsorbé sélectivement à partir d’un
mélange.
X + A Xads
Lorsque toute la surface active S de A est recouverte, on dit que l’adsorbant est
saturé. La quantité de soluté adsorbé par une quantité donnée d’adsorbant croît avec la
concentration de la solution. Dans certains cas, la couche de molécules adsorbées est
monomoléculaire et par la suite l’adsorption cesse quand la surface du solide est
complètement couverte. L’équilibre entre le soluté dissous et le matériau adsorbant
dépend aussi de la nature du solvant et de la température. La quantité adsorbée décroît
avec la température.
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Equation de Langmuir
- tous les sites sont équivalents et chaque site adsorbe une molécule de X,
- la chaleur d’adsorption est la même pour tous les sites et ne dépend pas de la
fraction ϴ de surface recouverte.
Vdes = k des S
A l’équilibre,
Vads = Vdes
ce qui conduit à la relation :
bC
= (1)
(1 + bC)
k
en posant b = ads
k des
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( x / m)
=
N
Dans ce cas, l’équation de l’isotherme de Langmuir (1) peut se linéariser selon la forme
:
1 1 1 1
= + (2)
( x / m) Nb C N
1 1
La représentation graphique de en fonction de est une droite de pente
( x / m) C
(1/Nb) et d’ordonnée à l’origine (1/N).
La surface spécifique de l’adsorbat, exprimée en (m2.g-1), pourrait être déterminée si la
surface couverte par une molécule adsorbée est connue.
- Pour des valeurs faibles de la concentration (zone 1, bC<< 1), la relation (1)
devient :
= bC1
x
= kC1 / n
m
Dans laquelle :
- x est le nombre de moles du matériau adsorbé,
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Travaux pratiques de Cinétique Chimique (SMC, S5)
x/m
C
x x x
= NbC1 = kC1 / n = NC0
m m m
x 1
ln = ln( k ) + ln(C ) (3)
m n
En accord avec cette équation les constantes k et 1/n peuvent être évaluées à partir de la
pente et l’ordonnée à l’origine de la droite donnée par la relation (3).
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Remarque :
L’équation de Freundlich est un cas limite de la théorie de Langmuir qui est plus
générale.
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V- Résultats
Co (M) S1 S2 S3 S4 S5 S6
Vb(ml)
C(M)
x/m
1 / (x/m)
Ln x/m
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