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SHS – EB 1 SUJET TUTORAT

Du 13 octobre 2021

SHS – EB 1
SUJET
Durée : 1 h 00
Nombre de QCMs : 27
Nombre de QROCs : 3
UE5 : 14 QCM – UE6 : 10 QCM – UE7 : 3 QCM/3 QROC

Ce sujet comporte 12 pages, couverture comprise.


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UE 5 – Economie-gestion, géographie urbaine et droit

Enoncé commun aux Q1 et Q2.

« Deux voies de réformes hospitalières ont été privilégiées par les pouvoirs publics depuis
les années 1990. D’abord la mise en concurrence des établissements par l’introduction
d’un nouveau mode de financement et ensuite l’application de méthodes de management
issues du secteur privé et notamment l’expérimentation de méthodes de certification et
d’accréditation censées normaliser les pratiques :

– La mise en œuvre d’un financement incitatif : la tarification à l’activité (T2A)


L’objectif de ce nouveau mode de tarification est simple : l’acheteur (en
l’occurrence la Sécurité sociale) rémunère un établissement pour la prise en
charge d’un épisode de soin hospitalier (un séjour pour un malade atteint d’une
pathologie donnée). La logique de la concurrence par comparaison suppose que
chaque établissement reçoive un prix fixe par pathologie (défini selon des groupes
homogènes de malades, GHM) en fonction de la moyenne des coûts observés
(Mougeot, 2000). La tarification à l’activité est selon ses partisans un mécanisme
incitatif et efficace dans la mesure où la classification par GHM doit permettre de
classer chaque patient entrant en fonction des caractéristiques observables ex
ante.
– L’accréditation est définie par l’ordonnance du 24 avril 1996 comme la « procédure
d’évaluation externe à un établissement de santé, effectuée par des
professionnels, indépendante de l’établissement de santé et de ses organismes de
tutelle, concernant l’ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques. Elle vise
à s’assurer que les conditions de sécurité et de qualité des soins et de prise en
charge du patient sont prises en compte par l’établissement de santé ». La
certification a quant à elle été mise en œuvre par la loi du 13 août 2004, elle
remplace l’accréditation qui est désormais réservée aux médecins et aux équipes
médicales. La certification « est une procédure par laquelle une tierce partie donne
une assurance écrite qu’un produit, service ou système qualité, est conforme aux
exigences spécifiées » (Iso/CEI guide 2). »

Source : Réforme de l’hôpital. Quels enjeux en termes de travail et de santé des personnels ?
Samia Benallah, Jean-Paul Domin. Dans La Revue de l’Ires 2017/1-2 (n°91-92), pages
155 à 183

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QCM 1. A l’aide du texte et de vos connaissances, indiquer la (les) bonne(s) réponse(s)


(1 point) :

A. La T2A correspond à une tarification en fonction du nombre de médicaments prescrits


à l’hôpital.
B. La technicité des soins entraine très souvent l’augmentation du nombre d’actes.
C. Le risque de la tarification à l’activité est un raccourcissement de la durée moyenne
des séjours.
D. Le principe de T2A fait l’hypothèse que la prise en charge d’un malade issu d’un
même GHM est identique d’un établissement à un autre.
E. La T2A est une mesure beveridgienne.

QCM 2. A l’aide du texte et de vos connaissances, indiquer la (les) bonne(s) réponse(s)


(1 point) :

A. La certification des établissements permet de porter une appréciation globale sur la


conformité des pratiques.
B. L’évaluation de la qualité relève uniquement des professionnels appréciant leur
propre travail.
C. La procédure de certification est explicitement destinée à informer les usagers de la
qualité des soins délivrés par les établissements de santé.
D. Les Recommandations de Bonnes Pratiques (RBP) définissent les prescriptions et
les soins médicalement inutiles ou dangereux.
E. Les données des établissements sont collectées dans une base de données à des
fins comparatives.

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Enoncé commun aux Q3 et Q4.

« En quoi la demande de césarienne sur demande maternelle peut-elle être considérée


comme demande induite ? »

Résumé́ : La césarienne sur demande maternelle englobe une grande variété de


situations qui ne se réduisent pas toutes à une pure convenance. Une mère exprimant
une envie de césarienne peut réagir dans la continuité d’un traumatisme antérieur ou peut
agir suite à une information biaisée. Le dialogue mère–soignant est primordial afin de
comprendre la demande maternelle sous-jacente et pour y apporter la réponse la plus
adaptée, qui n’est pas nécessairement une césarienne.

Les taux de césariennes, en augmentation constante, ont incité les auteurs à se pencher
sur les causes de ce phénomène. Parmi elles, la césarienne sur demande maternelle est
parfois invoquée pour justifier cette augmentation [1]. Cela nous semble révélateur d’un
contexte général, valorisant la césarienne au nom de la sécurité et de la maîtrise, contexte
qui imprègne aussi bien les mères que les soignants. Depuis 2005, l’association Césarine,
association d’usagers qui propose aux parents échange, soutien et information autour de
la naissance par césarienne, a recueilli dans son forum de discussion, et lors de groupes
de parole, plusieurs centaines de témoignages de mères. Notre expérience nous a montré́
qu’une envie de césarienne formulée par une mère masque bien souvent une réalité plus
complexe, allant de la décision mal informée jusqu’à la phobie de l’accouchement. La
pure convenance ne nous semble y occuper qu’une place anecdotique, tandis que le rôle
des soignants ne nous semble pas à négliger [...].

D’après S. Heimann, Revue Médicale de Périnatalité. (2010) 2:8-11

QCM 3. A l’aide du texte et de vos connaissances, indiquer la (les) bonne(s) réponse(s)


(1 point) :

A. La demande induite peut se définir comme la capacité du médecin à choisir une


quantité (ou une qualité) différente de traitements de celle qui serait choisie par le
patient si celui-ci était parfaitement informé.
B. L’information parfaite des différents acteurs n’est pas une des conditions d’un marché
concurrentiel parfait.
C. La cause psychologique est considérée comme une indication médicale de
césarienne.
D. Une information éclairée des risques et des avantages des deux modes de naissance
(accouchement par voie basse et césarienne) est systématiquement donnée aux
patientes.
E. Dans le secteur de la santé, la diffusion du progrès technique a stimulé la demande.

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QCM 4. A l’aide du texte et de vos connaissances, indiquer la (les) bonne(s) réponse(s)


(1 point) :

A. Il existe des preuves empiriques au niveau international qui appuient la théorie de la


« demande induite ».
B. Il peut en effet être de l’intérêt (financier ou organisationnel) du médecin d’inciter ses
patientes à la césarienne.
C. L’illusion du « risque zéro » pendant une césarienne, à la différence de
l’accouchement par voie basse (soumis à l’aléatoire) ne fait pas partie des raisons
invoquées par les mères pour justifier leur choix.
D. La notion d’accompagnement humain et de dialogue est à négliger face à la
médecine mécanique qui favorise la prescription de soin.
E. L’asymétrie d’information entre les médecins et les patients peut être rectifiée par
des campagnes de prévention notamment.

QCM 5. Parmi les propositions, concernant la transition démographique, la ou lesquelles


sont exactes ? (1 point) Ici phase 3 fait référence au cours et
non au graphique qui concerne uniquement les flèches.

A. Le taux de natalité diminue plus rapidement que le taux


de mortalité.
B. La pré-transition est caractérisée par un taux de 1
mortalité élevé
C. La phase 3 est caractérisée par une limitation
involontaire des naissances. 2
D. La flèche 1 désigne le taux de mortalité.
E. La flèche 2 désigne le taux de natalité.

QCM 6. Parmi les propositions suivantes, concernant l’augmentation de l’incidence des


cancers, la ou lesquelles sont exactes ? (1 point)

A. L’augmentation de la prévalence de certains facteurs de risque (comportements


individuels, dégradation de l’environnement est un facteur d’augmentation.
B. La diminution de la population est une des raisons de l’augmentation de l’incidence
des cancers.
C. L’amélioration des techniques de diagnostic est un facteur.
D. Le cancer est la première cause de mortalité dans le monde.
E. La diminution de l’espérance de vie est une des raisons de l’augmentation de
l’incidence des cancers.

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QCM 7. Parmi les propositions suivantes, concernant la transition épidémiologique /


sanitaire, la ou lesquelles sont exactes ? (1 point) Ici les phases font références au cours.

A. Elle est uniforme.


B. La phase 1 est caractérisée par une prédominance des maladies infectieuses et
parasitaires.
C. Les phases 2 est caractérisée par une diminution de l’espérance de vie.
D. Les phases 2, 3 et 4 sont caractérisées par une prédominance des maladies
chroniques et dégénératives.
E. La phase 4 est caractérisée par un double tableau épidémiologique

QCM 8. Parmi les propositions suivantes, la ou lesquelles sont exactes ? (1 point)

A. La mise en place de politiques d’hygiène et de santé publique est une des raisons de
l’allongement de l’espérance de vie.
B. Les pays dits « émergents » ont une espérance de vie inférieure à 60 ans.
C. La mortalité infantile est le nombre d’enfants de moins de 1 mois décédés rapporté à
1000 naissances vivantes.
D. La mortalité infantile et matérielle reflète des inégalités dans l’accès au service de
soin.
E. Il y a un recul du taux de mortalité infantile dans la quasi-totalité des pays.

QCM 9. Parmi les propositions suivantes, la ou lesquelles sont exactes ? (1 point)

A. La qualité environnementale n’est pas concernée par les inégalités de santé.


B. Des inégalités de santé sont présentes au sein même d’une région en France.
C. Les inégalités de santé traduisent des inégalités d’aménagements favorables à la
santé.
D. Des enquêtes en milieu scolaire sont réalisées auprès d’enfants afin d’analyser les
disparités de santé en France.
E. L’asthme est une maladie inégalitaire emblématique.

QCM 10. Concernant la définition de la géographie, quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s)
réponse(s) ? (1 point)

A. La géographie est une science vivante.


B. C’est une science qui se veut riche avec pour principales interactions
l’environnement et l’espace.
C. Elle se divise en deux branches principales : une géographie humaine et une
géographie physique.
D. Les 3 questions à se poser pour la géographie toutes branches confondues sont :
où, pourquoi ici et pas ailleurs et pourquoi ici différemment d’ailleurs.
E. La géographie des soins fait référence à la distribution sociale et spatiale des
maladies.

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QCM 11. Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) réponse(s) ? (1 point)

A. Hippocrate s’est intéressé aux causes externes des maladies faisant de lui un
précurseur de la géographie de la santé.
B. Dans le traité des airs des eaux et des lieux d’Aristote il y a l’évocations des saisons,
de la qualité des eaux et des sols ainsi que le mode de vie des habitants.
C. La peste noire qui toucha Florence ainsi que Nîmes au moyen-âge va engendrer
les prémices de l’hygiène publique.
D. A l’antiquité déjà il y a l’établissement d’un lien entre les maladies et les routes
commerciales.
E. Au XVIII, l’enquête sanitaire demandée par la Société royale de médecine sur l’état
de santé de la population, va donner lieu à la réalisation de la topographie médicale.

QCM 12. Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) réponse(s) ? (1 point)

A. La pensée hippocratique va structurer la pratique médicale jusqu’à la Renaissance.


B. La Topographie médicale de Paris de C. Lachaisse va influencer les manières de
concevoir la ville et de l’aménager.
C. Villermé va amener une dimension sociale à la topographique en s’intéressant à
l’aspect social et économique des faits de santé.
D. La topographie médicale consiste en la description (chiffrée, illustrée) d’un lieu,
sous l’angle sociétal.
E. A partir du XIX° siècle, il y a une émergence d’études sur les inégalités de santé à
l’échelle local qui pose la question de la qualité des territoires

QCM 13. Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) réponse(s) ? (1 point)

A. L’étude de John Snow sur l’étude du choléra, réfute la théorie des Miasmes.
B. Dans son étude, John Snow a recours à la cartographie et identifie la cause de
l’épidémie de choléra comme provenant des rats.
C. La révolution pasteurienne fait notamment référence à la découverte du vaccin.
D. Dans la révolution pasteurienne, on a une vision polyethiologique de la maladie.
E. Au XIX° siècle c’est surtout les médecins qui s’intéressent aux questions
géographiques de la maladie.

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QCM 14. Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) réponse(s) ? (1 point)

A. Au XX° siècle Maximilien Sorre propose la notion de complexe pathogène


B. La définition du complexe pathogène est l’association parasitaire d’êtres vivants
dont l’homme est la victime dans des conditions peu spécifiques de transmission
liées au milieu naturel.
C. Dans les années 1960, l’accent est mis sur la nécessité de développer des
approches quantitatives et statistiques, la santé devient alors un élément
quantifiable.
D. L’approche holistique de la santé est une vision de la médecine où l’on suit une
dimension précise de type social, symbolique ou politique.
E. Henri Picheral est le premier à parler de « désert médical ».

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UE6 – Ethique médicale et science politique

Enoncé commun de Q15 à Q18.

« Ainsi les vertus ne sont pas en nous par l'action seule de la nature, et elles n'y sont pas
davantage contre le vœu de la nature ; mais la nature nous en a rendus susceptibles, et
c'est l'habitude qui les développe et les achève en nous. De plus, pour toutes les facultés
que nous possédons naturellement, nous n'apportons d'abord que le simple pouvoir de
nous en servir, et ce n'est que plus tard que nous produisons les actes qui en sortent. On
peut bien voir un frappant exemple de ceci dans les sens. Ce n'est pas à force de voir, à
force d'entendre, que nous acquérons les sens de la vue et de l'ouïe. Tout au contraire,
nous nous sommes servis de ces sens parce que nous les avions ; et nous ne les avons
pas du tout parce que nous nous en sommes servis. Loin de là, pour les vertus, nous ne
les acquérons qu'après les avoir préalablement pratiquées. Il en est pour elles comme
pour tous les autres arts ; car dans les choses qu'on ne peut faire qu'après les avoir
apprises, nous ne les apprenons qu'en les faisant. Ainsi, on devient architecte en
construisant ; on devient musicien en faisant de la musique. Tout de même, on devient
juste en pratiquant la justice ; sage, en cultivant la sagesse ; courageux, en exerçant le
courage. »
Aristote, L’Ethique à Nicomaque Chapitre II Livre Ier
QCM 15. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) exactes ? (1 point)

A. L’éthique médicale est un objet de savoir, il suffit d’appliquer des connaissances


identiques pour chaque situation.
B. L’approche déontologique de l’éthique est inspirée de la philosophie morale de Kant.
C. L’éthique des principes formule deux grands principes à appliquer en toute situation.
D. La morale désigne un ensemble de jugements qui régissent ce qui est permis ou
interdit dans une culture donnée.
E. Les comités d’éthique agissent comme des « cellules de conseil ».

QCM 16. Cet extrait met en évidence une notion importante de l’éthique des vertus,
laquelle ? (Une seule réponse) (0,5 points)

A. Le développement des qualités morales des acteurs impliqués.


B. Le respect du devoir.
C. L’application du principe de justice.
D. L’importance des conséquences d’une action.
E. L’interdiction du mensonge.

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QCM 17. Dans ce texte Aristote évoque des vertus, quelles sont les vertus qui sont
mobilisé dans l’exercice du soin d’après l’éthique des vertus ? (2 points)

A. La prudence.
B. Le courage.
C. La compassion.
D. La juste délibération.
E. L’efficacité.

QCM 18. Quelle(s) est (sont) la (les) propositions exacte(s) : (1 point)

A. Selon Aristote, les vertus sont innées.


B. Les vertus sont nécessaires au bonheur.
C. lls existent des vertus intellectuelles et sensibles.
D. Selon Aristote, la justice est une vertu.
E. La « phronèsis » est la continence.

QCM 19. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) exactes ? (1 point)

A. Selon Ricoeur l’éthique médicale n’est jamais en situation.


B. Les médecins font souvent face à des dilemmes éthiques.
C. La sagesse pratique est proche du concept de phronesis d’Aristote.
D. La sagesse pratique inclut toujours deux éléments : le médecin et le patient.
E. L’un des rôles des comités d’éthique est de prendre en compte les demandes des
patients.

QCM 20. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) exactes ? (1 point)

A. L’éthique des principes est au cœur des comités d’éthique.


B. En grec telos veut dire la fin, le but.
C. La déontologie est principalement inspirée par la philosophie morale d’Emmanuel
Kant.
D. L’éthique de la discussion vise le plus grand bien possible.
E. Pour Bentham l’éthique est une affaire de pragmatisme.

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QCM 21. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) exactes ? (1 point)

A. Les mots « éthique » et « morale » ont la même origine.


B. Le Code de Nuremberg est à l’origine de la médecine occidentale.
C. Le tribunal de Nuremberg a défini la notion de crime contre l’humanité.
D. L’éthique de la téléologie peut être qualifié d’hédoniste.
E. Le rapport Belmont (1978) résume alors la position de la commission nationale pour
la protection des sujets humains dans la recherche biomédicale et
comportementale aux États-Unis.

QCM 22. Quelle(s) est (sont) la (les) propositions exacte(s) (1 point) :

A. Un raisonnement prudentiel évite toute tendance à l’excès.


B. La vertu permet d’unifier un bon jugement, une bonne raison, et une bonne
disposition.
C. Selon l’éthique des vertus, le bien est une idée.
D. Le « juste milieu » est associé à la vertu de sagesse.
E. Selon l’éthique des vertus, la visée de l’action bonne est le bonheur.

QCM 23. Quelle(s) est (sont) la (les) propositions fausse(s) (1 point) :

A. L’éthique des vertus enseigne un principe valable en toutes circonstances.


B. La prudence est la vertu qui permet des prendre les bonnes décisions.
C. « Primum non nocere » est une citation d’Aristote.
D. Selon, l’éthique des vertus le fait de prendre soin de soi passe par le fait de prendre
soin des autres.
E. Le paternalisme fait référence à une attitude qui placerait le médecin en position
d’infériorité.

QCM 24. Quelle(s) est (sont) la (les) propositions exacte(s) (1 point) :

A. La vertu de courage correspond au juste milieu entre la lâcheté et la témérité.


B. « Primum non nocere » signifie avant tout nourrir.
C. Selon Paul Ricoeur la maladie est un manque.
D. La loi Kouchner date de février 2008.
E. Selon l’éthique des vertus l’urgence s’oppose à la prudence.

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UE7 – Savoirs croisés sur la santé et la médecine de l’Antiquité à nos jours

QCM 25. Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? (1 point)

A. De nous jours, plus une donnée scientifique est ancienne, plus elle est fiable car elle
a été vérifiée de nombreuses fois.
B. Beaucoup de remèdes pharmaceutiques utilisés aujourd’hui sont faits à partir de
substances connues depuis l’Antiquité.
C. On peut qualifier un médecin à l’origine d’une nouvelle théorie de précurseur.
D. Le progrès scientifique est une série de bouleversements consécutifs.
E. Aujourd’hui, une publication scientifique a une durée de vie très courte.

QROC 1. Citez cinq des sept changements marquant une rupture nette entre la médecine
de l’Antiquité et la médecine contemporaine. (2 points)

QCM 26. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? (1 point)

A. L’empirisme se définit par le fait que la raison doit guider l’observation.


B. La médecine hippocratique ne prend pas en compte l’environnement propre et
l’environnement géographique du patient.
C. La première rupture épistémologique se situe autour du 18ème siècle.
D. La 3ème rupture épistémologique apporte à la médecine la radiographie et
l’échographie.
E. Avant le 16ème siècle, le savoir était transmis par le commentaire d’un ouvrage d’un
savant antique (par exemple Galien ou Hippocrate).

QROC 2. Quelles sont les nouvelles théories et pratiques qui émergent de la Révolution
Biologique (aussi appelée la 2ème rupture épistémologique) ? (2 points)

QCM 27. Quelle(s) est (sont) la (les) propositions exacte(s) ? (1 point)

A. À l’époque de Galien la pratique de la dissection humaine était autorisée.


B. Hérophile n’a pas pratiqué de dissection sur les corps humains.
C. La première dissection anatomique publique a été réalisée par le médecin Mondino
de Liuzzi
D. Vésale a décrit l’utérus à partir de l’observation de celui d’une chienne qui est bilobé.
E. La pratique de l’autopsie était autorisée au XIIIIe siècle.

QROC 3. Quels sont les trois principes premiers ( tria prima) de Paracelse ? (2 points)

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