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au Bénin
Tinoaga Laurent Ouedraogo, Alphonse Kpozehouen, Yolaine Gléglé-
Hessou, Michel Makoutodé, Jacques Saizonou, M’Tatouwa Tchama-
Bouraima
Dans Santé Publique 2013/4 (Vol. 25), pages 507 à 515
Article
Introduction
L e risque de décès maternel dans les pays les moins avancés est estimé à 1 sur 10
au moment où dans les pays développés, ce risque est estimé à 1 sur 7 300 [1].
Cette situation s’explique par la faible disponibilité des soins maternels, le faible
1
Trois années après le début de son application, nous avons initié la présente 5
évaluation dans un hôpital de premier niveau (hôpital de zone de Ouidah (HZO)) afin
d’apprécier l’effectivité de la mise en œuvre de l’initiative sur le terrain.
Matériels et méthodes
Cadre d’étude
L’étude s’est déroulée à l’hôpital de zone de Ouidah (HZO) au Bénin, situé à 6
41 kilomètres de la capitale économique Cotonou. Cet hôpital est un site de stage des
apprenants inscrits en Master de santé publique de l’Institut régional de santé
publique de Ouidah au Bénin. À l’issue de la restitution du rapport de stage de
stagiaires ayant séjourné dans cet hôpital en 2012, le directeur de l’HZO a demandé
une évaluation externe de la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne par son
hôpital afin de lui permettre de prendre des mesures pour corriger les insuffisances
éventuelles.
Créée en 2003, l’HZO constitue le centre de premier niveau de référence pour les 7
formations sanitaires de la zone Ouidah-Kpomassè-Torri-Bossito composées de
32 centres de santé publics et 54 centres de santé privés. Il a desservi en 2011, une
population estimée à 238.814 habitants. L’HZO dispose d’une capacité d’accueil de
81 lits dont 23 lits d’hospitalisation pour la maternité. Il emploie 135 agents dont trois
gynécologues-obstétriciens, huit sages-femmes d’État, et trois aides-soignantes pour
la maternité, cinq infirmiers anesthésistes, et trois infirmiers instrumentistes pour le
bloc opératoire. Il dispose également des services de médecine, de gynécologie-
obstétrique, de pédiatrie, de chirurgie, d’imagerie médicale, de laboratoire d’analyses
biomédicales, d’ophtalmologie, de kinésithérapie, de stomatologie, d’un bloc
opératoire et d’une pharmacie.
En 2011, l’HZO a enregistré 1 060 accouchements dont 139 eutociques, 971 naissances 8
vivantes. Le taux de mortalité maternelle intra-hospitalière était de 537 pour
100 000 naissances vivantes.
Un recrutement exhaustif a été réalisé pour les dossiers de femmes césarisées entre 11
le 1er avril 2009 et le 31 mai 2012, de même que pour les femmes césarisées entre le
31 décembre 2011 et le 31 mai 2012 et le personnel administratif. Un échantillonnage
de commodité a été utilisé pour les prestataires de la maternité, du bloc opératoire et
de la chirurgie. Ont été incluses les femmes référées ou venues d’elles-mêmes chez
qui l’indication de césarienne a été posée et dont l’opération s’est déroulée dans le
service entre le 1er avril 2009 et le 31 mai 2012, tout membre du personnel
administratif, les prestataires de soins de la maternité et le responsable de la
pharmacie de l’HZO.
Ont été exclues les femmes césarisées ailleurs et venues dans le service pour des 12
complications, les dossiers de femmes césarisées incomplets ou non retrouvés, tout
personnel ou prestataire de soins ciblé absent au moment de la collecte des données.
Variables étudiées
Dans la présente étude, notre variable dépendante était la mise en œuvre de la 13
gratuité de la césarienne. Les variables indépendantes étudiées ont été la structure
de l’hôpital de l’HZO, le processus de mise en œuvre de la gratuité de la césarienne,
les résultats obtenus, la satisfaction des bénéficiaires, les perceptions du personnel
par rapport à la gratuité de la césarienne.
Une grille de dépouillement a permis de recueillir dans les dossiers des femmes 17
césarisées les caractéristiques sociodémographiques des femmes, le mode d’entrée,
le type de césarienne (en urgence ou non), le résultat de la césarienne pour la mère et
l’enfant, la durée de séjour, les complications éventuelles.
La collecte des données s’est déroulée du 6 juin au 6 juillet 2012. Elle a été réalisée par 18
une étudiante en fin de Master de santé publique, assistée par une infirmière et une
sociologue.
Nous avons retrouvé au niveau de la maternité les traces de 822 femmes césarisées 20
entre le 1er avril 2009 et le 31 mai 2012, mais 738 dossiers ont été effectivement
retrouvés. Parmi ces 738 dossiers, 35 dossiers étaient incomplets (absence d’identité,
de date d’entrée, du type de césarienne, du mode d’entrée, etc.). L’exploitation a porté
donc sur 703 dossiers. Parmi ces 703 dossiers, 176 portaient sur des femmes
césarisées entre le 31 décembre 2011 et le 31 mai 2012. Sur ces 176 femmes, nous avons
retrouvé et interrogé 153 femmes. Les prestataires enquêtés étaient au nombre de 24.
Parmi les 698 femmes césarisées pour lesquelles l’information était disponible, 27,1 % 22
étaient des primigestes, 39,4 % des paucigestes, 33,5 % des multigestes et 35,7 % des
nullipares. Moins de la moitié des femmes césarisées soit 41,1 % étaient des
revendeuses. Les salariées représentaient 9,2 %, les artisanes 26,2 %, les femmes au
foyer 17,5 % et les élèves et étudiantes 6,0 %.
L’HZO disposait de 23 lits pour la maternité et six (06) lits pour la salle de réveil qui 26
était commune pour tous les opérés de l’hôpital. Il n’existait pas de matériel
d’oxygénation et d’aspiration de même qu’un moniteur au niveau de cette salle. De
plus, il n’existait pas de salle d’hospitalisation à part pour les femmes césarisées?;
elles sont hospitalisées ensemble avec les autres accouchées. Le bloc opératoire
disposait de l’ensemble du matériel prévu dans le document de normes nationales,
mais la maternité ne disposait pas de stock de médicaments essentiels pour les soins
obstétricaux et néonatals d’urgence (sulfate de magnésium, anticonvulsivants,
antihypertenseurs). Ceux-ci étaient prescrits aux femmes en cas de besoin.
À la pharmacie de l’HZO qui gérait les kits, il n’y avait pas de bordereau de réception 33
des kits, ni de document de sortie des kits pour les femmes. Dans les dossiers
obstétricaux des femmes césarisées, il n’y avait aucune information sur la gratuité de
la césarienne.
La supervision de l’équipe de l’HZO par l’ANGC est trimestrielle, mais aucun rapport 35
de ces supervisions n’a été retrouvé au niveau de l’hôpital.
La durée moyenne d’hospitalisation des femmes césarisées était de 7,55 ± 3,17 jours 37
avec des extrêmes de 3 jours et 28 jours pour une durée de 3 jours prévue par l’ANGC.
Les femmes césarisées au-delà d’une heure de temps après la prise de décision
représentaient 77,9 %. Parmi les 703 femmes césarisées, 9,8 % ont présenté une
suppuration de la plaie opératoire, 3 % une hémorragie post-opératoire et 0,3 % une
occlusion intestinale. Au total, une complication a été notée chez 13,1 % des femmes
césarisées. La létalité de la césarienne était de 9,96‰. Parmi les 710 nouveaux nés, 45
soit 6,33 % étaient des morts nés. Le tableau II donne l’évolution de la létalité sur la
période couverte par notre étude.
L’information sur les éléments constitutifs de la gratuité a été très insuffisante. Ainsi, 40
plusieurs femmes interrogées ont déclaré?: «?pour nous la gratuité, c’est la gratuité. Nous
ne devons plus rien payer pour tout ce qui concerne notre opération?». Une femme d’ajouter?:
«?je n’avais aucune information en venant à l’HZO. J’ai payé le taxi qui m’a amenée ici?».
La gestion des kits a constitué parfois des motifs de discussion entre bénéficiaires et 41
personnel de santé. «?On nous dit que le kit est gratuit. Pourquoi nous demander encore de
payer des médicaments. Il faut interdire les agents de santé de vendre les médicaments?».
Plusieurs femmes interrogées ont souhaité que les kits soient gérés directement par
leurs parents ou accompagnants?: «?faire en sorte que les kits soient complets et qu’on ne les
éventre pas. Laisser les parents gérer directement les kits?».
Discussion
La démarche adoptée dans la présente étude est celle d’une évaluation normative qui 43
vise à comparer les constats aux prévisions. Les résultats obtenus présentent des
limites pour les raisons suivantes?: i) les dossiers des femmes césarisées
comportaient des données manquantes?; ii) les déclarations des femmes lors des
entretiens ont pu être influencées par d’autres ressentiments vis-à-vis des
prestataires de santé dans un contexte où de faux frais sont souvent perçus au cours
de l’administration des soins?; iii) sur les 176 femmes césarisées entre le 31 décembre
2011 et le 31 mai 2012, seules 153 ont été retrouvées, nous privant ainsi des
appréciations de 23 femmes?; iv) l’investigation ne s’est pas étendue à l’ensemble des
prestataires de l’HZO.
Malgré ces limites, les résultats présentent globalement un intérêt dans le cadre de la 44
mise en œuvre de la décision de rendre la césarienne gratuite. Ils soulèvent certains
aspects qui méritent l’attention des acteurs du système de santé, mais aussi des
décideurs politiques.
Dans la plupart des pays qui l’ont instaurée, la gratuité de la césarienne constitue un 46
enjeu politique [11, 12]. Elle est insuffisamment préparée avec des objectifs le plus
souvent non chiffrés rendant son évaluation difficile. En outre, l’absence de
documents de directives comme c’est le cas au Bénin, ne permet pas de connaître les
limites de la gratuité [15]. Dans le cas du Bénin, l’objectif est resté général sans
indicateurs permettant d’apprécier les progrès. Il s’agit de réduire la mortalité
maternelle et néonatale en vue de l’atteinte des OMD. Mais en dehors des effets
spectaculaires sur l’utilisation des services, cette initiative ne s’adresse en fait qu’à un
seul aspect de la réduction de cette mortalité, occultant ainsi les autres complications
obstétricales qui sont également responsables de décès maternels et néonatals. La
césarienne est certes une intervention majeure, mais des complications telles que les
infections, les hémorragies, les complications de l’hypertension sur grossesse, sont
autant de causes de décès maternels. L’une des insuffisances de la décision réside
dans la non couverture des accouchements qui restent confrontés à la barrière
financière et qui se déroulent pour une part importante (33,8 %) à domicile [16, 17].
Dans nos résultats, les éléments constitutifs de la gratuité retenus ne sont pas tous 47
appliqués à l’hôpital comme c’est le cas du transfert de la femme vers l’HZO, étape
incontournable pour l’accès aux soins. La non prise en compte de cette prestation a
été relevée dans la plupart des pays qui appliquent la gratuité de la césarienne, alors
qu’elle constitue l’un des obstacles majeurs à l’accès aux soins [11, 13, 18].
La mise en place du kit a été utilisée dans tous les pays pour le démarrage de la 48
gratuité de la césarienne, mais très vite, suite aux ruptures fréquentes des
médicaments, ce système de kit a été remplacé dans certains pays soit par le
remboursement des prestations aux hôpitaux (Burkina Faso), soit la combinaison
des deux systèmes comme au Mali et au Sénégal. À l’HZO, le kit est confectionné par
la pharmacie en se référant à la liste proposée par l’ANGC. L’absence de directives
nationales précisant les éléments à assurer par l’hôpital a conduit à l’exclusion de la
gratuité certains médicaments ne figurant pas dans ce kit. Ainsi, des actes comme la
ligature des trompes, l’adhésyolyse et la cure d’éventration sont payés par les
bénéficiaires. Une analyse fine des coûts des prestations au niveau national
permettrait une meilleure orientation.
Le lien entre la gratuité de la césarienne et les résultats obtenus n’a pu être vérifié. Le 50
taux élevé (93,3 %) de césariennes réalisées en urgence par rapport aux césariennes
programmées pose le problème de l’évaluation du pronostic de l’accouchement lors
de consultations prénatales (CPN) et la fréquentation des services de CPN au niveau
des centres de santé de premier contact. Une meilleure détection des grossesses à
risque de complication devrait permettre une orientation à temps des femmes
concernées vers les hôpitaux de recours [23, 24].
La durée moyenne de séjour des femmes césarisées était de 7,55 ± 3,17 jours, 51
nettement au-delà des 3 jours prévus par l’ANGC. Certaines femmes ont présenté des
complications post-opératoires. Ces complications pourraient justifier l’allongement
de la durée de séjour. Au Burkina Faso, Ouédraogo et coll. ont rapporté une durée
moyenne de séjour de 4 jours en l’absence de complications dans un hôpital de
district urbain [25]. Visiblement, la durée de trois jours retenue par l’ANGC est très
limite. Il a été noté chez 9,8 % des femmes une suppuration de la plaie opératoire.
Cette incidence est relativement faible par rapport aux conditions parfois difficiles
dans lesquelles la césarienne est pratiquée. En outre, le suivi prénatal au cours
duquel les femmes reçoivent des informations sur l’hygiène corporelle, n’est pas
respecté par toutes les femmes. Dans une étude prospective portant sur 770 femmes
en Éthiopie, Demisew et al. ont rapporté un taux d’infection du site opératoire de
11,4 % [26]. Parmi les facteurs associés à ce taux élevé, ils ont relevé l’insuffisance de
suivi prénatal des parturientes. La relative faible fréquence de suppurations de plaies
opératoires dans notre cas pourrait s’expliquer par la couverture antibiotique
proposée dans le kit (Ampicilline injectable + Gentamicine injectable +
Métronidazole injectable pendant 3 jours, relayée par la voie orale avec l’amoxicilline
pendant 3 jours). L’utilisation systématique d’une antibioprophylaxie a été indiquée
par l’ANGC qui a ainsi inclus dans le kit des antibiotiques. L’usage d’une
antibioprophylaxie a permis à Pambou et al. d’obtenir une réduction des infections
du site opératoire de 24 % en 1999 à 2,6 % en 2005 à l’hôpital de Dreux en France [27].
Les dépenses que les femmes ont supportées expliquent leur insatisfaction par 53
rapport à la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne. Dans la réalité, pour ces
femmes, la césarienne n’est pas gratuite du fait des frais supplémentaires. Bennis et
De Brouwerre ont fait les mêmes constats en 2009 au Maroc où les surcoûts non
couverts liés aux médicaments, ont dénaturé la décision de la gratuité de la
césarienne [14]. Les femmes ne sont pas seules à avoir cette impression, puisque
certains prestataires se demandent s’il s’agit d’une aide ou d’une gratuité.
Conclusion
Résumé
Mots-clés
Plan
Introduction
Matériels et méthodes
Cadre d’étude
Type et période d’étude
Population d’étude et échantillonnage
Variables étudiées
Collecte des données
Analyse des données
Résultats
Caractéristiques sociodémographiques de l’échantillon de femmes césarisées
Appréciation de la structure de l’hôpital de zone de Ouidah (HZO)
Appréciation des éléments d’application de la décision de gratuité de la césarienne
Résultats de mise en œuvre de la gratuité de la césarienne à l’HZO
Appréciations de la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne par les femmes
césarisées
Opinions des prestataires de l’HZO sur la gratuité de la césarienne
Discussion
Conclusion
Bibliographie
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Auteurs
Tinoaga Laurent Ouedraogo [2]
laurent_tikar@yahoo.fr
Alphonse Kpozehouen[2]
Yolaine Gléglé-Hessou[2]
Michel Makoutodé[2]
Jacques Saizonou[2]
M’Tatouwa Tchama-Bouraima[2]
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