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Dès les années 1960 et surtout dans les années 1970, les pouvoirs publics
mettent en place, dans le cadre de politiques d’emploi dites « passives », divers
mécanismes de préretraites incitant les seniors au retrait de la vie active.
L’objectif généralement poursuivi est de lutter contre le chômage, en
favorisant l’embauche de jeunes grâce au départ des salariés les plus âgés et
les plus difficilement reclassables. A ce titre, l’accent est mis sur la cession
progressive qui présente moins d’inconvénients pour la collectivité comme
pour le salarié et l’entreprise est très importante.
A- La cessation progressif d’activités,
C’est la rupture progressif du contrat de travail. Elle se fait petit à petit jusqu’à
la rupture total du contrat.
Grâce au passage à temps partiel de salariés âgés, les conventions de
préretraite progressive visent à permettre, dans le cadre d’un plan social
négocié avec l’État, l’embauche de salariés plus jeunes ou la diminution du
nombre de licenciements économiques.
Le salarié en préretraite progressive reçoit ainsi un revenu de remplacement
jusqu’à son départ à la retraite. Ce dispositif est destiné soit à des entreprises
engagées dans un processus de réduction d’effectifs – il doit alors permettre de
diminuer le nombre de licenciements économiques –, soit à des entreprises
ayant une capacité d’embauche – il doit alors permettre de recruter des
demandeurs d’emploi.
En 1994, les dispositions légales et conventionnelles des préretraites
progressives fixent :
- Les conditions à remplir par les
intéressés.
- Le montant de l’allocation
complémentaire Le paiement et la
durée du versement. La protectif, le
règlement intérieur ou, à défaut,
l’indemnité fixée par la loi de
mensualisation.
B- Départ a la retraite
La retraite retraite situation d’un ancien salarié qui, en raison de son âge,
n’est plus en activité. Le législateur distingue la « mise à la retraite » qui
résulte de la décision de l’employeur, et le « départ à la retraite » qui résulte
de la volonté du salarié ; ces 2 modes de rupture du contrat de travail ne se
confondent ni avec le licenciement ni avec la démission. La clause
conventionnelle (dite : clause guillotine) prévoyant une cessation
automatique des relations de travail le jour où le salarié atteint un certain
âge est nulle.