Ce chapitre n’est pas au programme de l’examen

écrit de contrôle continu de janvier 2023.

CHAPITRE IV
AUTRES FORMES DE TRANSPORT

1. INTRODUCTION

La diffusion est l’un des processus de transport de particules. Il est lié à l’agitation thermique des molécules. Il en
existe bien entendu d’autres, plus ou moins efficaces suivant les conditions physiques. Leur importance dans le
transport de particules/molécules dépend aussi de la distance à parcourir.

Par exemple, au sein des organismes vivants de nombreux échanges de matière (molécules/particules) prennent place
avec le milieu extérieur d’une part et à l’intérieur de l’organisme d’autre part.

Il y a principalement deux types de processus par lesquels les molécules/particules peuvent être transportés dans un
système biologique : la diffusion et la convection.

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https://www.youtube.com/watch?v=NEKHNbb2eME

2. DIFFUSION VS CONVECTION
a. La diffusion

La diffusion peut être passive : c’est celle qui ne dépend que de l’agitation thermique. Le terme de « passive »  vient
du fait que le transport ne requiert pas d’apport d’énergie complémentaire.

S’il faut apporter de l’énergie (par ex. métabolique dans le cas d’un organisme vivant) pour que le phénomène de
diffusions prenne place : on parle alors de diffusion active.

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2. DIFFUSION VS CONVECTION
a. La diffusion

Exemple de diffusion active à travers une membrane cellulaire:

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 h ps://www.youtube.com/watch?v=I1MZG6508IM
tt

2. DIFFUSION VS CONVECTION
a. La diffusion

Exemple de diffusion active à travers une membrane cellulaire:

Elle peut prendre place via des macromolécules ou des complexes macromoléculaires spéci ques insérés
dans la membrane cytoplasmique et nécessite de l'énergie pour fonctionner.  Le plus souvent cette énergie est
fournie par un couplage avec une réaction d'hydrolyse de l'A.T.P.

C’est le cas par exemple de la pompe sodium - potassium .

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2. DIFFUSION VS CONVECTION
b. La convection

La convection est un mécanisme de transport qui résulte du mouvement d’ensemble d’un uide. Les molécules
particules sont transporté par ce mouvement d’ensemble.

Exemples :

les molécules oxygène dans les voies respiratoires jusqu’aux alvéoles des poumons.

les molécules oxygène au sein des globules rouges dans les vaisseaux sanguins.

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 2. DIFFUSION VS CONVECTION
c. Comparaison des temps caractéristiques de diffusion et de convection

• Pour la diffusion par agitation thermique nous avons vu que le temps de transport sur une longueur L était de l’ordre de

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L
tdiff ∼
D
où D est le coef cient de diffusion de la particule dans son environnement uide.

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fi
fl
2. DIFFUSION VS CONVECTION
c. Comparaison des temps caractéristiques de diffusion et de convection

• Pour la convection, le transport se fait à la vitesse de l’écoulement du uide qui transporte les molécules/
particules et nous avons simplement :

L
tconv ∼
v
où L est la distance à parcourir et v est la vitesse d’écoulement du uide.

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fl
fl
2. DIFFUSION VS CONVECTION

Pour comparer ces deux temps caractéristiques, on peut faire leur rapport, qui porte le nom de nombre de Péclet
(Pe) :

tdiff 2
L /D vL
Pe = = =
tconv L/v D

Si Pe << 1, la diffusion l’emporte largement sur la convection.

Si Pe >> 1 la convection l’emporte largement sur la diffusion.

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 2. DIFFUSION VS CONVECTION
Exemple du transport dans des vaisseaux capillaires

• La vitesse du sang (v) dans des vaisseaux capillaires est de l’ordre de 1 µm s-1 soit 10-6 m s-1.

• Le coef cient de diffusion de molécules dans le sang (D) est de l’ordre de 10-10 à 10-11 m2 s-1.

➡ Pour des distances de l’ordre de la taille d’une cellule (L ∼ 10 µm ou 10-5 m), la diffusion reste ef cace pour
des protéines.

➡ Pour des distances de l’ordre de l’espace inter-capillaire dans les tissus ( L ∼ 100 µm), la diffusion reste
ef cace pour des petites molécules, comme O2 par exemple.

➡ Sur de plus grandes échelles spatiales ( L ∼ 1 m), la convection domine le processus de transport.

On a ici des processus qui prennent de quelques secondes à quelques dizaines de secondes, ce qui pour des fonctions
physiologiques est suf sant.

Pour la mise en mouvement du corps, les temps réponses doivent être bien plus courts : le système nerveux utilise la
conduction électrique de signaux qui atteignent des vitesses de l’ordre de quelques centaines de m s-1.
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FIN DU CHAPITRE IV