1/ Les figures de diction portent sur le mot isolé de tout autre mot, pour sa
morphologie. Ce sont par exemple l’anagramme, le palindrome, l’apocope. Elles
portent sur une altération ou un changement de la forme du mot. Une anagramme est une figure de style qui consiste à transposer les lettres d'un mot afin de créer un nouveau mot. Il s'agit en quelque sorte de jouer avec les lettres. Un palindrome de lettres, est une figure de style désignant un texte ou un mot dont l'ordre des lettres reste le même qu'on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche.Elle, Serres "Apocope", du grec apokoptien, est une figure de style qui se caractérise par l'abréviation d'un mot complet, en gardant uniquement les premières syllabes. 2/ Les figures de construction portent sur le mot pris dans le cadre de la phrase, son apparition par rapport aux autres mots, dans une perspective cette fois-ci syntaxique. Ce sont par exemple les hypallages, énallages, anacoluthes, hyperbate, ellipses, syllepses. L’hypallage est une figure de style et de rhétorique qui consiste en la construction de mots où deux termes sont liés syntaxiquement alors qu’on s’attendrait à voir l’un des deux rattaché à un troisième. L’énallage est une figure de style qui consiste à remplacer un temps, un mode, la nature d'un mot ou une personne par un autre temps, un autre mode, une autre nature ou une autre personne. Plus globalement, elle consiste à remplacer une forme grammaticale (un pronom, un nom, un temps verbal ou un aspect verbal) par une autre ; on l'appelle également la substitution. Une anacoluthe (ou anacoluthon) est une rupture dans la construction syntaxique d'une phrase. Il peut s'agir soit d'une maladresse involontaire de style, soit d'une figure de style utilisée délibérément pour prendre des libertés avec la logique et la syntaxe afin de sortir des constructions habituelles du discours écrit ou parlé. L’ellipse est la figure de style où l’on omet volontairement des mots dans une phrase. Toutefois, le sens demeure accessible puisque tous les mots chargés de sens restent. Seuls les mots dont le sens demeure implicite, malgré leur absence peuvent être effacés. 3/ Les figures de sens sont appelées « tropes ».Ce sont les métaphores, les métonymies, les synecdoques etc. Elles opèrent une conversion de sens d’un mot. La metaphore: nomination d’un objet ou d’un phenomene par un mot designant un autre objet lie au premier par une association de similitude. Metonymie: la nomination d’un objet ou d’un phenomene par un mot designant un autre objet, lie au premier par quelque rapport objectif, materiel ou logique. Les cas: partie pour tout (j’ai apllaudi tes yeux noirs). Epithete: toute unite qui determine un substantif ou son equivalent. Synecdoque: variete de metonymie. Partie pour tout (mon bras qu’avec respect admire...), matiere pour l’objet (la pere travaille avec le fer).