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Le métier de Consultant

1. Qu’est ce qu’un consultant ?

a. Origine du mot

Le mot Conseil vient du latin consilium qui se traduit par « endroit où l’on
délibère » et « réunion de gens qui délibère ». C’est à la fin du XIIe siècle que le
mot Conseil prend la signification de « personne qui porte conseil, qui donne des
conseils ». Aujourd’hui, par extension, la personne qui donne des conseils est
appelée aussi bien Conseil que Consultant.

b. Définition

D’après la définition donnée par Alain Bercovitz dans Le métier de Consultant


aux Editions d’organisation, le consultant est « une personne, ou une équipe,
supposée compétente est consulté par une autre personne un groupe ou une
organisation, pour émettre un avis sur un problème et indiquer ce qu’il convient
de faire. Les caractéristiques d’une situation de conseil sont les suivantes : il
s’agit toujours d’une relation, c’est-à-dire d’un échange (économique, cognitif,
technique, affectif) entre un client et un prestataire de service. À l’origine il y a
toujours un problème à traiter, une difficulté à surmonter, une situation à faire
évoluer. Le consultant est supposé maîtriser des savoirs, des outils, une
expérience, une compétence que le client ne possède pas ; la demande formulée
par le client est toujours une demande d’aide, quelle qu’en soit la nature. La
consultation débouche toujours sur des actions à réaliser dont la conduite et la
responsabilité revient à l’un ou l’autre partenaire, ou conjointement aux deux. »

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Nous pouvons cependant nuancer ces propos. En effet, un consultant à bien un
rôle de conseil cependant son intervention ne conduit pas forcément à des actions.
Il arrive parfois qu’un consultant intervienne sans véritable besoin, par simple
envie d’un décideur (phénomène de mode : tout bon décideur fait appel à un
consultant, mais attention à la pertinence du projet). Dans ce cas, le consultant
réalise un bilan de la situation de l’entreprise, mais ne donne pas de
préconisations à réaliser.

Le consultant n’est pas un métier régit par un Ordre, comme peuvent l’être les
professions similaires (médecins, experts-comptables ou avocats) il existe bien un
code déontologique, mais qui n’est pas appliqué à toute la profession. Leur
légitimité est récente et encore mal reconnue contrairement aux autres
professions.

c. Le consultant dans l’histoire

Le conseil existe depuis toujours et est une des principales activités inhérentes à
l’homme, il n’est reconnu comme métier que depuis quelques décennies.

Les premiers consultants de l’histoire apparue comme tel sont les ingénieurs de
Mines, en France. En effet, une loi de 1810 stipule que les ingénieurs peuvent
être appelé à réaliser des expertises pour les préfets. C’est ensuite à partir des
années 1870 aux Etats-Unis que les consultants se développent à forte échelle.

Le premier bureau de conseil en France est créé en 1914 par la société


américaine Morinni. Il faut attendre les années 1930 pour qu’apparaissent les
premiers bureaux de conseil français, qui remplaceront, au moment de la crise,
les bureaux d’origines américaines. C’est d’ailleurs à cette période que le conseil

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étant ses activités, il s’intéresse désormais aussi à la dimension sociale de
l’entreprise.
Le conseil en management humain et en relations humaines apparaît au moment
de la forte croissance des années 50 aux Etats-Unis afin de répondre à la forte
demande des entreprises en moyens humains, les entreprises ont besoin de se
réorganiser de manière efficace.
En 1980, les conseils misent sur la technologie et sur la mise en place de contrôle
qualité.
En 1990, les réseaux et la valeur pour les actionnaires est la nouvelle corde à
l’arc du consultant qui couvre désormais l’ensemble des activités et service de
l’entreprise. C’est à cette période que le conseil devient légitime aux yeux des
grandes entreprises, c’est aussi à cette époque que les grands cabinets de
consultants s’imposent comme référents sur le marché.
Aujourd’hui toutes les entreprises, de la PME à la multinationale, font appel à
des consultants.

d. Le rôle du consultant

Il existe différentes raisons pour lesquelles une entreprise à recours à un


consultant :
Les raisons économiques : pour répondre au mieux au marché.
Les raisons financières : pour faire une réorganisation de la distribution
des coûts par exemples.
Les raisons structurelles.
Les raisons psychologiques : effet de mode autour du consultant, les chefs
d’entreprises font appel au consultant pour se rassurer.

La consultation est un atout majeur pour une entreprise car un consultant a un

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regard extérieur et n’a donc pas de préjugés ou de barrières par rapport à
l’entreprise, il n’est pas influencé par la culture d’entreprise ou par la hiérarchie.
De plus il apporte des conseils neufs. En effet dans une entreprise, le poids de la
hiérarchie fait que les employés ne disent pas toujours ce qu’ils pensent par peur
de rétrogradation ou de licenciement. Le consultant n’a pas ce problème, c’est son
métier de détecter les problèmes internes de la société et de les mettre en
lumière. De plus, en tant que médiateur, le consultant peut mieux gérer les
problèmes internes que le directeur de l’entreprise. Sa parole, étant extérieure,
sera mieux perçue et acceptée car elle sera jugée neutre.

2. Les consultants en France

a. Quelques chiffres

Notre analyse du marché des consultants en France reposera sur l’étude Xerphi
Conseil en Management d’août 2007.

Le marché du conseil en France est florissant et connaît une véritable explosion


depuis 2003. En effet, faire appel à un consultant est devenu un outil primordial
pour une entreprise. De plus l’ouverture des secteurs publics ouvre aux conseils
de nouvelles opportunités.

Le CA des cabinets-conseils a connu une progression 12% en 2006 pour atteindre


les 5 milliards d’euros. Nous pouvons cependant noter que la progression du CA
des cabinets-conseils retrouve son niveau de 2001 après quatre années de creux.

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b. Les différentes typologies de consultants

Il existe différentes typologies de consultants : les consultants indépendants et


les cabinets-conseils. Au sein du dernier groupe de nombreuses disparités
apparaissent.
Ainsi les leaders, tels qu’Accenture, Capgemini et Bearing Point font partie des
conseils plutôt orientés vers les nouvelles technologies et le conseil en système
d’information. Face à eux se trouvent des cabinets assez importants mais plutôt
orientés vers le conseil en management. Pour finir les autres cabinets-conseils
restent en dessous de la barre des 100 M€ et sont plutôt des cabinets
indépendants alors que les leaders font partis de grands groupes.

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c. Les grands acteurs du marché

Les BIG FIVE (appelé autrefois les BIG EIGTH, mais la concentration du marché
à réduit le nombre d’acteur). Elles sont les cinq premières sociétés de conseil dans
le monde (source : Le conseil, Editions d’Organisation)

Andersen
Regroupe Andersen Consulting et Accenture. Il s’occupe surtout de conseil en

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système d’information.

Deloitte & Touche


Spécialisé dans le conseil en management et système d’information. Deloitte
Consulting s’occupe surtout de l’audit des grandes sociétés françaises.

Ernst & Young


En France, ce groupe spécialisé dans le conseil agit surtout au niveau des grands
groupes et des PME.

KPMG
C’est le numéro deux dans le monde et c’est à travers sa filiale KPMG entreprise
consulting que l’on retrouve ses activités de conseil, surtout en management et au
sein de sa filiale KPMG consulting que l’on trouve ses activités de conseil en
organisation et technologie de l’information.

PricewaterhouseCoopers
Le plus important des Big Five avec ses 10 milliards d’euro de chiffre d’affaire en
2002, réalise du conseil en management.

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3. Ses domaines d’activités

Il existe des consultants pour tous les domaines d’activités étant donné que toute
activité peut avoir besoin de faire appel à une personne extérieure pour un
conseil.
Cependant il existe de nombreuses opportunités de développement pour les
consultants. Ainsi le secteur public, qui s’ouvre de plus en plus au privé, la
banque et l’assurance sont des secteurs particulièrement porteurs.

Les conseils se sont spécialisés dans différents secteurs de l’entreprise avec des
dominantes différentes:

Cabinets de stratégie
Les cabinets anglo-saxons bénéficient d’un fort prestige par rapport aux cabinets
français. Nous citerons le Boston Consulting Group, Mars & Co et Stratorg.

Cabinets de management et de ressources humaines


Nous pouvons noter une spécificité française pour ces conseils qui privilégient le
conseil à taille humaine et sur mesure. Exemple : Insep Consulting, IDRH et
Convergence.

Cabinets en conseil informatique


Ces conseils sont souvent issus de SSII (société de service en ingénierie
informatique) ; Exemple : IBM consulting, Unilog Management et Expertel
Consulting (filiale de France Telecom).

Cabinets généralistes français

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Ce sont des Cabinets intervenants dans tous les secteurs de l’entreprise.
Exemple : CEGOS, Algoé, et Cap Gemini Ernst&Young.

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