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Sciences sociales et approche relationnelle


Simon Laflamme
Volume 5, numéro 1, octobre 2009

Citer cet article Laflamme, S. (2009). Sciences sociales et approche relationnelle. Nouvelles perspectives
en sciences sociales, 5(1), 79–85. https://doi.org/10.7202/038623ar

Key-words:

 relation,
 social sciences,
 rationality,
 intention,
 emoreason

Soumis par l’étudiant : FERADJI Rayen / Groupe 5 (univ.bouira/sciences sociales)

16/04/2023

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parole, 2009
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 Petit résumé:

Le présent article de Simon Laflamme, intitulé "Sciences sociales et approche


relationnelle", explore l'importance de l'approche relationnelle en sciences
sociales. Selon l'auteur, l'approche relationnelle peut aider à mieux comprendre
la nature des interactions sociales et à reconnaître l'importance de la relation
dans la construction de l'identité individuelle et collective.
L'auteur explore également la façon dont l'approche relationnelle peut être
appliquée dans différents domaines des sciences sociales, tels que
l'anthropologie, la sociologie et la psychologie sociale. L'approche relationnelle
peut être utilisée pour examiner des sujets tels que les relations de genre, les
relations familiales, les dynamiques de groupe et les processus d'organisation.
Laflamme soutient que l'approche relationnelle peut aider à surmonter les limites
des approches traditionnelles en sciences sociales, qui ont souvent tendance à se
concentrer sur l'individu ou la structure sociale plutôt que sur la relation entre les
deux. En fin de compte, l'approche relationnelle peut aider à élargir notre
compréhension des phénomènes sociaux et à reconnaître la complexité et la
diversité des interactions humaines.

 Les idées principales:


 Les sciences sociales ont commencé avec l'économie politique, qui a deux
perspectives : une où l'acteur économique agit de manière rationnelle en
fonction de ses intérêts, et l'autre où les constituants de l'économie
agissent en relation les uns avec les autres. La science économique adopte
une vision non relationnelle d'un individu autonome qui agit
stratégiquement pour répondre à ses besoins. La sociologie a suivi une
approche similaire avec Marx, où un acteur économique est intéressé et
conscient, et les composantes sociales se déterminent entre elles,
influençant mutuellement l'économique, le politique et le religieux.
 L'auteur explore la relation entre les objets sociaux et leur interdépendance
en sciences sociales telles que l'économie et la sociologie. Les sciences
sociales ont constaté que les objets sociaux évoluent en fonction des autres
objets sociaux et que leur autonomie ne peut être que relative. Cependant,
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les sciences sociales ont eu du mal à appliquer ce principe


d'interdépendance à l'humain, car l'individu est considéré comme
autonome et rationnel. Cela a créé une tension entre l'étude de la société
en tant qu'ensemble d'interactions et l'étude de l'individu en tant qu'entité
autonome.
 Les sciences sociales, qui se concentrent sur l'étude de la société,
découvrent de manière croissante que l'individu est toujours en lien avec
les autres, que la psyché d'un individu est le produit des relations
humaines, que la psyché n'est pas toujours conscience, que les actions des
individus dépendent de circonstances sociales et historiques, et que tout
entendement de la socialité ne passe pas nécessairement par l'individu. Ce
qui est étonnant, c'est que malgré leur réputation de défendre l'individu et
sa liberté, les sciences sociales ont découvert ces liens étroits et
interdépendants entre les individus.
 Les sciences sociales ont réalisé que tout acteur social est en relation avec
d'autres individus et avec le milieu symbolique dans lequel il évolue,
remettant en question la notion d'autonomie. Les sciences sociales peuvent
étudier les phénomènes sociaux sans s'arrêter sur les individus, en se
concentrant sur des institutions ou des catégories abstraites.
 L'approche relationnelle en sciences sociales, qui considère que les objets
sociaux agissent les uns par rapport aux autres et que l'autonomie de
chacun est relative. Cette approche met également l'accent sur la
compréhension des individus dans leurs relations avec les autres et leur
environnement social et historique. Elle admet la possibilité de la causalité
unilatérale mais est ouverte aux phénomènes de réciprocité. L'approche
relationnelle refuse de réduire l'esprit humain à une modélisation
phénoménologique qui dissout toute la psyché dans un appareillage
conceptuel fait d'intention, de conscience, d'autonomie et de raison. Elle
propose plutôt la catégorie d'"émoraison", car l'humain est simultanément
rationnel et émotif dans sa quotidienneté. Cette approche privilégie
l'abstraction pour que les sciences sociales puissent devenir des sciences et
non des plaidoiries ou des outils militants. Elle met également l'accent sur
le lien plutôt que sur les objets qui sont reliés et souligne l'importance de la
dynamique et de l'interaction dans la compréhension de l'action humaine.

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Tout d’abord, le texte traite du développement des sciences sociales en traitant


du concept d’autonomie de l’individu dans l’étude de la société. Le texte suggère
que les sciences sociales devraient étudier les phénomènes sociaux non
seulement sur les individus, mais sur d’autres institutions ou groupes.

Deuxièmement, le texte comprend des idées sur une approche relationnelle qui
reconnaît que les êtres sociaux interagissent les uns avec les autres et que
l’autonomie de chacun peut être relative. Le texte indique également que
l’individu doit être compris dans le cadre des relations qu’il entretient avec les
autres et avec son environnement social et historique.
Troisièmement, le texte suggère que l’approche relationnelle travaille sur la
réponse et l’interaction entre différents objets sociaux et peut impliquer des
effets unidirectionnels ou réciproques, et que les sciences sociales peuvent mieux
modéliser par l’expérimentation, l’expérimentation pratique et l’abstraction.

Enfin, le texte souligne l’importance des relations sociales dans la compréhension


de l’action humaine, que tout existe à travers sa relation avec les autres et que
l’action humaine ne peut être comprise indépendamment de l’interaction.

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