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Un élève ingénieur est amené à étudier les sciences sociales pour pouvoir se

familiariser avec les questions de la société et ainsi pouvoir gérer les


définitions de concepts, relater les paradigmes (pensées scientifiques), hypothèses
et courant de pensée et ainsi être capable d'en discuter et atteindre
une indépendance intelectuelle.

Les sciences sociales étudient les rapports et les comportements liant l'être
humain à la société et donc l'acquis que son environnement a pu lui procurer
(le processus d'acquisition), tandis que les sciences humaines étudient ce qui
définit la nature universelle de l'être humain, ce qui est communément né avec
l'Homme. Ces 2 sciences peuvent paraître assez loin l'une de l'autre à cause
notamment du facteur culturel, cependant le discours scientifique commence à
considérer la distinction entre les deux comme étant datée; la nature de l'homme
n'est-elle pas après tout d'appartenir àune culture et de se construire
à partir des relations sociales?

C'est pour cela qu'une nouvelle classification à la question a été proposée, ainsi
on distingue entre 4 types de disciplines:

- Sciences nomothétiques (nomo : lois) : concerne les lois de différentes


disciplines (psychologie, démographie, ethnologie, sociologie...) et donc trouver
des relations constantes entre deux ou plusieurs phénomènes. Le terme loi, pouvant
prendre à la fois la dimension naturelle ou juridique, demande la
satisfaction de plusieurs critères pour se retrouver devant un résultat commun et
ainsi l'adoption de règles sociales valable pour toute l'humanité (pour
deux générations, deux continents ou deux sociétés par exemple...). En sciences
nomothétiques, si A apparait alors B a de forte chance d'apparaitre et si
A existe alors B existe, ce qui peut s'associer à une relation d'implication
appelée aussi "causalité probable". En bref, les sciences nomothétiques cherchent
à trouver les relations et les liaisons entre les acteurs pour pouvoir décrypter
l'ambiguité et plusieurs phénomènes et événements; les relations entre les
acteurs peuvent être de concurrence, de domination, de coopération ou de tension;
tout en constatant que trouver une corrélation entre deux types de relations
est chose courante.

- Sciences historiques il s'agit de comprendre le déroulement de toutes les


manifestations des sciences sociales, sauf qu'ils ne sont liés au passé sans l'être
explicitement au présent et au futur, implicitement se plonger dans le passé peut
donner une perspective sur le présent comme sur l'avenir. L'histoire ne
s'intéresse pas à l'actualité tant qu'elle ne commence à faire partie de
l'histoire; elle essaie de trouver les raisons et les aboutissants des événement
ayant
marqués l'histoire.

- Sciences juridiques étudient ce qu'il doit être légal dans une société cela sans
chercher à connaître les lois sociales ou les relations entre les individus
, elle reste plutôt liée à la régulation des relations actuelle entre les membres
de la société. Elle s'applique ainsi comme étant la loi générale s'appliquant
sur toute l'humainité dans l'espace et le temps et touche tous les domaines. Les
lois nomothétiques rejoignent les lois juridiques dans certains cas, vu que
vote d'une loi se fait généralement pour répondre à un besoin social et donc
affectant la loi nomothétique, sauf que la mise en place prend du temps pouvant
atteindre des dizaines d'années. Ainsi les professionnels se réunissent pour
résoudre les problèmes et résoudre les problèmes sociaux et décomplexer les
situations à base de textes juridiques car une société se basant sur la culture
juridique et sur les principes de droits reflète une dynamisation civique.

- Sciences philosophiques d'après Descartes, il s'agit là de l'étude de la sagesse


et par sagesse on entend une parfaite connaissance de toutes les choses que
l'homme peut savoir, tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa
santé et l'invention de tous les arts. On en comprend que c'est une regard
rationnel sur le monde et notre existence. La philosophie est une discipline
observant les sociétés des sommets, et exprime les valeurs que l'homme se doit ou
devrait adopter. Elle s'implémente, naturellement, dans toutes les sciences du fait
que l'on ne puisse expliquer un phénomène quelconque sans pensées
philosophiques. Cela n'empêche pas que certains, au vu de son côté critique et
rationnel, de surnommer la philosophie "la science des problèmes".

Les sciences sociales partagent avec les sciences exactes la même finalité : rendre
les problèmes sociaux intelligibles et ainsi mieux connaître, mieux comprendre
et mieux expliquer le monde dans lequel nous vivons. L'objectif de la science en
général est de décrypter le monde matériel et immatériel à base de rationalité.
Les sciences humaines et sociales et les sciences exactes se voient être
complémentaires dans l'explication de certains phénomènes. Même si les premières,
pa rapport,
au deuxièmes se retrouvent manquant de méthodes donnant des résultats exactes et
donc de certitudes étant donné ses vocations.

Parmi les vocations créant l'envie de trouver sa voie dans les sciences sociales :

- La vocation cognitive permet de former une vision globale par laquelle on peut
voir le phénomène, elle fait office de lunettes pour les chercheurs les aidant à
voir les choses et analyser les phénomènes.

- La vocation pragmatique et opérationelle cherche à répondre aux problèmes et


besoins immédiats de la société et aide ainsi le chercehur à percevoir le
phénomène,
identifier le problème et rechercher des solutions. Il s'agit d'une vocation
souvent limitée vu qu'elle consista à résoudre un problème A chez une société Y,
sans
pour autant que cela ne puisse pas être transposé vers une société à problèmes
similaires. Toutefois, elle manque l'aspect universel.

- La vocation prospective vise les sociétés ambitieuses prévoyant une stratégie


prospective allant jusqu'à 50 ans et cela grâce aux outils démographiques,
écologiques

- La vocation critique

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