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I- Tumeurs de l’ovaire.
1- Epidémiologie
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o a. Une mutation du Breast Research Cancer Antigen (BCRA) 1 et 2 localisés
sur respectivement sur les chromosomes 17q21 et 13q14 est responsable de 80
et 15% de ces prédispositions génétique en cas d’histoire familiale.
o b. La probabilité de développer un carcinome ovarien chez les femmes
porteuses de mutation BCRA 1 est estimée entre 10 et 63 %.
o c. Une surveillance échographique annuelle est préconisée à partir de 35 ans
chez les femmes porteuses de mutation BCRA.
o d. Une annexectomie prophylactique n’est pas indiquée dans la prévention du
cancer de l’ovaire chez les femmes porteuses de mutation BCRA.
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o c. Diminution de l’ascension vers les ovaires d’agents cancérigènes comme le
talc, l’amiante et les gels contraceptifs.
o d. Diminution des microtraumatismes du stroma ovarien liés à l’ovulation.
7. Parmi les facteurs suivants concernant le cancer de l’ovaire, un seul est un facteur de
risque du cancer de l’ovaire, lequel ?
o a. Infertilité.
o b. Allaitement maternel.
o c. Parité élevée
o d. Ligature des trompes.
8. Tous les facteurs généraux et médicamenteux suivants liés au cancer de l’ovaire sont
des facteurs de risque sauf un, lequel ?
o a. Age ≥ 60 ans.
o b. Race blanche.
o c. Antidépresseurs agissant par les voies dopaminergiques et de la
norépinephrine.
o d. Para-acétyl-amino-phénol.
10. Tous les facteurs toxiques suivants augmenteraient le risque de cancer de l’ovaire
sauf un, lequel ?
o a. Aromatiques.
o b. Amiante.
o c. Café.
o d. Talc.
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2- Histopathologie
12. Concernant les tumeurs séreuses bénignes ovariennes, choisir la proposition fausse :
o a. Macroscopiquement, elles se présentent sous forme de kystes uni ou
multiloculaires à surface externe lisse, avec parfois des végétations intra
kystiques correspondant à d’épaisses papilles fibreuses en microscopie.
o b. Elles peuvent constituer des lésions kystiques allant jusqu’à 30 cm de
diamètre, à contenu liquidien voire mucoїde, ou etre solide et kystique
simultanément ou solide tout simplement.
o c. Kystes, glandes et papilles sont revêtus d’un épithélium cylindrocubique
avec atypies légères qui peut parfois etre le siège d’hyperplasie ne devant pas
dépasser 10% de la surface de la lésion.
o d. S’il n’existe que la composante épithéliale kystique et glandulaire, il s’agit
d’un cystadénome séreux ; c’est un cystadénofibrome en cas d’association de
la composante conjonctive fibromateuse, et un adénofibrome en cas de tumeur
solide.
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o d. Une localisation ganglionnaire d’une tumeur borderline équivaut à une
métastase d’un carcinome papillaire séreux.
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17. Concernant les carcinomes séreux de bas grade, choisir la proposition fausse :
o a. Ils sont fréquents
o b. Architecture micropapillaire, anisocaryose peu marquée, index mitotique
faible et calcosphérites associées
o c. Mutations des gènes KRAS, BRAF, ERBB2 fréquentes.
o d. Mutations TP53 rares et absence de mutation BCRA.
18. Concernant les carcinomes séreux de haut grade, choisir la proposition fausse :
o a. Ils sont les plus fréquents.
o b. Architecture variable, anisocaryose importante et index mitotique élevé.
o c. Expriment faiblement le Wilms tumor 1.
o d. Mutation BCRA et p53 fréquentes.
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21. Concernant les tumeurs mucineuses borderline de type intestinal, choisir la réponse
fausse :
o a. Elles représentent 90% des tumeurs mucineuses et les mutations KRAS sont
un évènement précoce dans la genèse de ces lésions.
o b. Elles ne sont pas hétérogènes avec des secteurs bénins, borderline et malins.
o c. Leur épithélium est pluristratifié de type intestinal avec des cellules
caliciformes, des cellules de Paneth et des cellules neuroendocrines.
o d. Elles expriment la cytokératine 7 (CK7), CK20, ACE et CA19.9.
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o a. Elles représentent 10-15% des tumeurs mucineuses, sont bilatérales dans
20-40% des cas et généralement plus petites que les tumeurs de type intestinal.
o b. Les kystes sont tapissés d’un épithélium pluristratifié de cellules mucineuses
ressemblant aux cellules endocervicales.
o c. Elles n’expriment généralement pas le CK7, les RE et le RP.
o d. Souvent associées aux kystes endométriosiques, leur évolution est inconnue.
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o b. Ils ont une architecture tubulaire cribiforme ou villoglandulaire, et son
brodés par un épithélium pluristratifié mucisécrétant avec ou sans
différenciation malpighienne.
o c. Ils sont aisément distinguable de certaines tumeurs comme l’adénofibrome
endométrioïde, les carcinomes séreux de haut grade, et certaines tumeurs
métastatiques comme les ADK cervicaux, coliques, biliaires et gastriques.
o d. Les mutations p53 et de la β- caténine sont fréquentes et ils ont un mauvais
pronostic dans les stades avancés.
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o b. Elles comportent d’une part les tumeurs de Brenner (bénignes, borderline ou
maligne) et les carcinomes à cellules transitionnels de haut grade.
o c. Les tumeurs bénignes de Brenner sont constituées d’un épithélium
transitionnel et faite de cellules bien définies au cytoplasme éosinophile avec
noyau présentant une incisure centrale dit en « grain de café ».
o d. Le plus souvent ce sont des grosses tumeurs blanchâtres présentant parfois
des petits kystes.
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o d. Le pronostic des carcinomes épidermoïdes est mauvais.
37. Concernant les tumeurs des cellules de Sertoli et du stroma, choisir la réponse fausse
o a. Les tumeurs de Sertoli-Leydig ou androblastomes sont des tumeurs malignes
virilisantes composées de cellules de Sertoli et de Leydig.
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o b. Les tumeurs de Sertoli sont constitués de cellules en tube entourée par une
membrane basale et leur lumière comporte des corps hyalins.
o c. Les tumeurs à cellules de Leydig et du stroma sont des tumeurs de bénignes
virilisantes associant une composante de type fibrome ou thécome aux cellules
de Leydig comportant des cristaux de Reinke caractéristiques.
o d. Les tumeurs de Sertoli-Leydig sont souvent observées dans le syndrome de
Peutz-Jeghers (SPJ).
38. Concernant les Tumeurs du stroma gonadique et des cordons sexuels de types mixtes
et formes non classées, choisir la proposition fausse :
o a. Les tumeurs des cordons sexuels avec tubules annelés sont constituées de
cellules de Sertoli tubulaire disposées autour d’un corps hyalin à polarité
inversée.
o b. les gynandroblastomes sont des tumeurs fréquentes qui présentent un
composante tumorale associant cellules de Sertoli bien différenciées avec des
cellules de la granulosa représentant moins de 10% de la tumeur.
o c. Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique non classées sont
des tumeurs présentant à la fois les aspect des tumeurs de la granulosa et de
Sertoli-Leydig.
o Les tumeurs à cellule stéroïdes ne sécrètent pas des hormones stéroïdes et
incluent le lutéome stromal, les tumeurs à cellules de Leydig purs et les
tumeurs à cellules stéroïdes sans autre précision.
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40. Concernant les tératomes monotissulaires et les tumeurs associées aux tératomes
pluritissulaires, choisir la réponse fausse :
o a. le struma ovarii ou goitre thyroïdien est un tératome monotissulaire dont la
tumeur ovarienne comporte plus de 50% du parenchyme thyroïdien.
o b. Les tumeurs thyroïdiennes malignes de type carcinome papillaire ou
folliculaire peuvent se développer sur struma ovarii.
o c. Les tumeurs associées aux tératomes pluritissulaires sont les tumeurs
carcinoïdes, neuroestodermiques, les carcinomes, les sarcomes, les tumeurs
mélaniques et sébacées.
o d. Un syndrome carcinoïde s’observe souvent dans les tumeurs carcinoïdes et
une constipation due à la synthèse du peptide YY est observé dans le type
insulaire.
41. Toutes les propositions suivantes sont des tumeurs germinales non tératomateuses,
sauf une, laquelle ?
o a. Les dysgerminomes malins constitués de cellules germinales primitives.
o Les choriocarcinomes gestationnels.
o Les tumeurs vitellines hautement métastatiques dérivées de l’endoderme avec
la présence de corps de Schiller-Duval caractéristiques.
o Les carcinomes embryonnaires et polyembryomes.
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43. Les tumeurs de Krukenberg qui correspondent aux métatstases ovarienne d’une
tumeur mucineuse à cellules en bague en chaton ont toutes les origines suivantes sauf
une, laquelle ?
o a. Gastrique.
o b. Appendiculaire.
o c. Mammaire.
o d. Hépatique.
44. Tous les signes cliniques suivants permettent d’évoquer le cancer de l’ovaire sauf un
lequel ?
o a. Troubles digestifs
o b. Epanchement pleural ou abdominal
o c. Télangiectasies
o d. Métrorragies
45. Une patiente de 65 ans G1 P0 010 vient consulter pour sensation de pesanteur
pelvienne avec perte de l’appétit évoluant depuis 6 mois et altération de l’état
général, après l’examen clinique, l’IRM retrouve une masse kystique de 15 cm avec
végétations intra kystique envahissant l’utérus, avec ascite de moyenne abondance.
Un cancer de l’ovaire est suspecté. Son stade selon la FIGO est :
o a. IC
o b. IIB
o c. IIC
o d. IIIA
46. une tumeur ovarienne avec implants péritonéaux de moins de 2 cm sans atteinte
ganglionnaire est classée :
o a. IIC
o b. IIIA
o c. IIIB
o d. IIIC
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47. Selon la classification de Kurmann donnant les types pronostic de cancer de l’ovaire,
choisir la proposition fausse :
o a. On distingue 3 types : I, II et III.
o b. le type I réunit carcinome séreux de bas grade, mucineux, endométrioïde, à
cellules claires et les tumeurs de Brenner.
o c. dans le type I, elles sont associées aux anomalies génétiques portant sur les
voies de transduction du signal mitotique (KRAS, BRAF…) mais rarement sur
celle impliquées dans la réparation de ces anomalies (p53, BCRA)
o d. Le type II inclut les carcinomes séreux de haut grade, les carcinosarcomes,
et les C. indifférencié ; le Ki67 est élevé, les mutations p53 et BCRA sont
impliqués.
48. Les critères de malignité d’une masse ovarienne à l’échographie suivants sont tous
vrais sauf un, lequel ?
o a. Masse homogène.
o b. Cloison épaisse (3mm).
o c. Végétation ou épaississement focal (3mm).
o d. Nodule présentant un flux au doppler.
50. Toutes les atteintes suivantes peuvent remettre en cause la résécabilité chirurgicale
d’un cancer de l’ovaire sauf une, laquelle ?
o a. Atteinte hépatique notamment, le hile, le dôme et la face postérieure du foie.
o b. Atteinte de la bourse omentale
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o c. Atteinte pleuropulmonaire.
o d. Atteinte sigmoïdienne.
51. Quel est l’examen le plus performant pour évaluer la résécabilité chirurgicale des
lésions ?
o a. Couple TDM thoraco-abdomino-pelviennne/Coelioscopie
o b. IRM avec injection de gadolinium.
o c. PET scan.
o d. Echoendoscopie abdominopelvienne.
52. Concernant le traitement chirurgical des formes limitées au pelvis (stade I et II), il
associe toutes les propositions suivantes sauf une, laquelle ?
o a. Péritonectomie abdominale.
o a. Hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale + omentectomie.
o b. Appendicectomie pour les formes mucineuses
o c. Biopsies péritonéales multiples et lymphadénectomie pelvienne bilatérale et
aorticocave infrarénale.
53. Concernant la chimiothérapie adjuvante dans le cancer de l’ovaire aux stades limités
au pelvis toutes les propositions suivantes sont vraies sauf une, laquelle ?
o a. Indiquée au stade IB, grade I avec stadification ganglionnaire complète.
o b. Le traitement standard allie sel de platine et taxanes avec 3 cures de
Carboplatine et Paclitaxel.
o c. Elle est discutée en cas de stade IA ou IB grade 2.
o d. Les stades IIB, IIC et IIA avec résidu macroscopique justifie la réalisation
de six cures de chimiothérapie.
54. Concernant les scores de résécabilité des cancers de l’ovaire, choisir la proposition
fausse :
o a. Les paramètres étudiés dans le score de Fagotti modifiés sont : l’atteinte des
coupoles diaphragmatiques, la rétraction mésentérique, l’infiltration
mésentérique et la présence de métastases hépatiques.
o b. La cytoréduction est optimale dans 78% des cas pour un score de Fagotti
inférieur à 4.
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o c. Dans le Péritoneal Cancer Index (PCI), les items sont les ç régions de la
cavité abdominale et les 6 régions de l’intestin.
o d. Un PCI inférieur à 15 prédisait 100% de chirurgies complètes.
55. Concernant la chirurgie dans la prise en charge des cancers de l’ovaire Stade III et
IV, choisir la proposition fausse :
o a. Le reliquat macroscopique est l’un des facteurs pronostiques principaux en
cas de cancers avancés
o b. La chirurgie peut etre initiale ou d’intervalle après chimiothérapie
néoadjuvante.
o c. Le but de la chirurgie est d’obtenir un reliquat macroscopique nul.
o d. Dans le stade IIIB il n y a pas d’indication pour la chirurgie initiale.
58. Le Bévacizumab (Avastin®) a sa place dans les stades IIIB, IIIC et IV du cancer de
l’ovaire, ses effets secondaires sont les suivants sauf un lequel ?
o a. Hypertension artérielle sévère.
o b. Fistules anastomotiques et retard de cicatrisation.
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o c. Thrombose veineuse profonde.
o d. Accidents hémorragiques.
59. Concernant la prise en charge des tumeurs rares de l’ovaire, Choisir la proposition
fausse :
o a. Les tumeurs germinales sont des tumeurs malignes curables par la
chimiothérapie.
o b. Le protocole recommandé est Bléomycine – Etoposide – Cisplatine.
o c. La place de la chirurgie d’intervalle est prépondérante.
o d. Ce sont des tumeurs de la jeune fille et de l’adulte jeune, donc l’enjeu est de
préservé la fertilité.
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