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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland


********* **********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR *********
********* THE UNIVERSITY OF YAONDÉ I
UNIVERSITE YAOUNDÉ 1 ********
********* FACULTY OF MEDICINE AND
FACULTE DE MEDECINE ET DES BIOMEDICALS SCIENCES
SCIENCES BIOMÉDICALES *******
*********

Epreuve de préparation de l’examen final SP3 d’obstétrique et gynécologie


FMSB/UYI

Questions à choix multiples

I- Tumeurs de l’ovaire.
1- Epidémiologie

1. Concernant l’épidémiologie du cancer de l’ovaire au Cameroun en 2018, choisir la


réponse fausse :
o a. Son incidence était de 4.1%.
o b. C’était le 4ème cancer après celui du sein, du col, et le cancer colorectal.
o c. La mortalité était de 2.7%.
o d. Le nombre de nouveau cas était de 390.

2. Concernant l’épidémiologie du cancer de l’ovaire dans le monde, choisir la réponse


fausse :
o a. L’incidence standardisée par rapport à l’age était de 4.8/100 000 femmes en
2018.
o b. La mortalité standardisée par rapport à l’age était de 3.8/ 100 000 femmes en
2018.
o c. Il était le 6 ème cancer de la femme et la 7 ème cause de mortalité par cancer
chez la femme en 2010.
o d. le taux de survie à 5 ans entre 1996 et 2004 était de 60%.

3. Concernant les facteurs génétiques du cancer de l’ovaire, choisir la réponse fausse :

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o a. Une mutation du Breast Research Cancer Antigen (BCRA) 1 et 2 localisés
sur respectivement sur les chromosomes 17q21 et 13q14 est responsable de 80
et 15% de ces prédispositions génétique en cas d’histoire familiale.
o b. La probabilité de développer un carcinome ovarien chez les femmes
porteuses de mutation BCRA 1 est estimée entre 10 et 63 %.
o c. Une surveillance échographique annuelle est préconisée à partir de 35 ans
chez les femmes porteuses de mutation BCRA.
o d. Une annexectomie prophylactique n’est pas indiquée dans la prévention du
cancer de l’ovaire chez les femmes porteuses de mutation BCRA.

4. Concernant le syndrome des cancers colorectaux non polyploïdes héréditaires ou


syndrome de Lynch II : choisir la proposition fausse.
o a. Il s’agit d’une forme familiale de cancer du côlon volontiers droit parfois
associée au cancer de l’endomètre, de l’ovaire ou du tractus urogénital.
o b. Il est impliqué dans 10% des cancers de l’ovaire.
o c. Les trois gènes sont incriminés hMLH1 (human Mutant L Homologue 1),
hMSH2 et hMSH6 appartiennent aux gènes du système MisMatch Repair.
o d. Selon critères d’Amsterdam II : 3 sujets de la même famille unis deux à
deux par un lien de parenté de premier degré sur deux générations doivent être
atteint par l’un des cancers du spectre HNPCC dont l’un avant 50 ans.

5. Concernant les facteurs de risque du cancer de l’ovaire liés à la vie reproductive,


hormonale et gynécologique, un seul est un facteur protecteur du cancer de l’ovaire,
lequel ?
o a. SOPK
o b. THS
o c. Contraception estroprogestative.
o d. Endométriose.

6. Tous les mécanismes physiopathologiques expliqueraient la diminution du cancer de


l’ovaire chez les patientes hystérectomisées sauf un, lequel ?
o a. Diminution de la vascularisation ovarienne.
o b. Diminution du risque inflammatoire ovarien par voie rétrograde.

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o c. Diminution de l’ascension vers les ovaires d’agents cancérigènes comme le
talc, l’amiante et les gels contraceptifs.
o d. Diminution des microtraumatismes du stroma ovarien liés à l’ovulation.
7. Parmi les facteurs suivants concernant le cancer de l’ovaire, un seul est un facteur de
risque du cancer de l’ovaire, lequel ?
o a. Infertilité.
o b. Allaitement maternel.
o c. Parité élevée
o d. Ligature des trompes.

8. Tous les facteurs généraux et médicamenteux suivants liés au cancer de l’ovaire sont
des facteurs de risque sauf un, lequel ?
o a. Age ≥ 60 ans.
o b. Race blanche.
o c. Antidépresseurs agissant par les voies dopaminergiques et de la
norépinephrine.
o d. Para-acétyl-amino-phénol.

9. Tous les facteurs généraux et médicamenteux suivants liés au cancer de l’ovaire


seraient des facteurs protecteurs sauf un, lequel ?
o a. Régime riche en fibre.
o b. Activité physique régulière.
o c. Diabète.
o d. Obésité en pré-ménopause.

10. Tous les facteurs toxiques suivants augmenteraient le risque de cancer de l’ovaire
sauf un, lequel ?
o a. Aromatiques.
o b. Amiante.
o c. Café.
o d. Talc.

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2- Histopathologie

11. Concernant les tumeurs séreuses ovariennes, choisir la réponse fausse


o a. Elles représentent 40% des tumeurs épithéliales.
o b. Elles sont bénignes, borderlines et malignes respectivement dans 70 ; 10 et
20% des cas.
o c. Ce sont des tumeurs épithéliales qui rappellent dans leur forme bénigne ou
borderline, les cellules ciliées de la trompe de Fallope.
o d. Des psammomes ou calcosphérites (microcalcifications) ne sont pas
observés dans les tumeurs séreuses.

12. Concernant les tumeurs séreuses bénignes ovariennes, choisir la proposition fausse :
o a. Macroscopiquement, elles se présentent sous forme de kystes uni ou
multiloculaires à surface externe lisse, avec parfois des végétations intra
kystiques correspondant à d’épaisses papilles fibreuses en microscopie.
o b. Elles peuvent constituer des lésions kystiques allant jusqu’à 30 cm de
diamètre, à contenu liquidien voire mucoїde, ou etre solide et kystique
simultanément ou solide tout simplement.
o c. Kystes, glandes et papilles sont revêtus d’un épithélium cylindrocubique
avec atypies légères qui peut parfois etre le siège d’hyperplasie ne devant pas
dépasser 10% de la surface de la lésion.
o d. S’il n’existe que la composante épithéliale kystique et glandulaire, il s’agit
d’un cystadénome séreux ; c’est un cystadénofibrome en cas d’association de
la composante conjonctive fibromateuse, et un adénofibrome en cas de tumeur
solide.

13. Concernant les tumeurs séreuses boderlines, choisir la proposition fausse :


o a. L’épithélium des kystes et des papilles est plus prolifératifs et hyperplasique
que dans les formes bénignes.
o b. Par définition il n’y a pas d’invasion du parenchyme ovarien, mais elles
peuvent etre associés à des implants péritonéaux non invasifs ou invasifs.
o c. histologiquement on distingue la forme classique de la forme micropapillaire
qui nécessitera une stadification péritonéale minutieuse.

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o d. Une localisation ganglionnaire d’une tumeur borderline équivaut à une
métastase d’un carcinome papillaire séreux.

14. Concernant les tumeurs séreuses boderlines, choisir la proposition fausse :


o a. Les végétations endophytiques sont le plus souvent associées à des implants
extra-ovariens.
o b. La forme classique est la plus fréquente (90%) et présente une architecture
papillaire avec un épithélium hyperplasique formant des petites papilles sans
axe se détachant et flottant parfois dans la lumière du kyste.
o c. Dans la forme micropapillaire, la prolifération épithéliale réalise des
micropapilles au moins cinq fois plus haute que large « en tête de méduse ».
o d. La micro invasion est un facteur indépendant de mauvais pronostic.

15. Concernant les tumeurs séreuses boderlines, choisir la proposition fausse :


o a. Les implants sont des lésions extra-ovariennes développées dans un contexte
de tumeur borderline (on ne parle pas de métastases).
o b. Non invasifs, ils sont de type épithélial (architecture papillaire) ou
desmoplastique (composante épithéliale au sein d’un tissu de granulation
inflammatoire).
o c. Le pronostic des tumeurs borderline dépend surtout de l’invasion
ganglionnaire.
o d. Les implants invasifs ont un aspect de carcinome séreux de bas grade avec
envahissement et destruction du tissu conjonctif.

16. Concernant les adénocarcinomes séreux, choisir la proposition fausse :


o a. Découvertes à un stade avancé chez les patientes de la soixantaine.
o b. Elles peuvent atteindre 20 cm, etre kystiques ou solides avec des
remaniements nécrotiques et hémorragiques et des végétations à la surface de
l’ovaire.
o c. En Immunohistochimie, elles expriment le Wilms tumor 1 (WT1) et sont
très souvent associés au calcosphérites surtout dans le psammocarcinome.
o d. la classification de l’OMS les classe en 3 grades en fonction de
l’architecture prédominante de la tumeur, du degré d’atypies cytonucléaires et
de l’index mitotique.

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17. Concernant les carcinomes séreux de bas grade, choisir la proposition fausse :
o a. Ils sont fréquents
o b. Architecture micropapillaire, anisocaryose peu marquée, index mitotique
faible et calcosphérites associées
o c. Mutations des gènes KRAS, BRAF, ERBB2 fréquentes.
o d. Mutations TP53 rares et absence de mutation BCRA.

18. Concernant les carcinomes séreux de haut grade, choisir la proposition fausse :
o a. Ils sont les plus fréquents.
o b. Architecture variable, anisocaryose importante et index mitotique élevé.
o c. Expriment faiblement le Wilms tumor 1.
o d. Mutation BCRA et p53 fréquentes.

19. Concernant l’histogenèse et le pronostic des carcinomes séreux ovariens, choisir la


réponse fausse ;
o a. Le processus évolutif vers un carcinome séreux de bas grade passe par :
adénofibrome ou un cystadénome, puis une tumeur borderline, puis tumeur
micropapillaire non invasive, et enfin carcinome séreux de bas grade.
o b. Les carcinomes séreux de haut grade évoluent rapidement et proviennent
d’un carcinome tubaire des franges exprimant fortement le p53 dans 2/3 des
cas.
o c. La survie à 5 ans pour les carcinomes séreux de haut grade est de 9 à 34%.
o d. les tumeurs ovariennes héréditaires liées à BCRA sont généralement les
carcinomes de bas grade.

20. Concernant les tumeurs ovariennes mucineuses, choisir la réponse fausse :


o a. Représentent 10 à 15 % des tumeurs ovariennes primitives.
o b. Elles sont bénignes, borderlines et malignes respectivement dans 80 ; 15 ; et
5 % des cas.
o c. Bénignes, les glandes des kystes sont revêtues par un épithélium
mucisécrétant aux atypies cytonucléaires modérées.
o d. Cet épithélium mucisécrétant peut être de type intestinal (cellules
caliciformes) ou de type endocervical (mullérien).

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21. Concernant les tumeurs mucineuses borderline de type intestinal, choisir la réponse
fausse :
o a. Elles représentent 90% des tumeurs mucineuses et les mutations KRAS sont
un évènement précoce dans la genèse de ces lésions.
o b. Elles ne sont pas hétérogènes avec des secteurs bénins, borderline et malins.
o c. Leur épithélium est pluristratifié de type intestinal avec des cellules
caliciformes, des cellules de Paneth et des cellules neuroendocrines.
o d. Elles expriment la cytokératine 7 (CK7), CK20, ACE et CA19.9.

22. Concernant les particularités tumeurs mucineuses borderline de type intestinal,


choisir la réponse fausse :
o a. Elles etre associés à un carcinome intra-épithélial en cas d’atypie
cytonucléaires marquées évoquant la malignité avec aspect pluristratifié
réalisant un aspect solide, papillaire ou cribiforme.
o b. Elles peuvent présenter une micro invasion généralement < 5 mm.
o c. Elles peuvent être associé à des nodules muraux, bénin ou malin de type
carcinome anaplasique, carcinosarcome ou sarcome.
o d. Dans les tumeurs borderline de type intestinal les glandes sont de petites
tailles presque adossées sans réaction stromale destructrices et revêtues d’ un
épithélium cytologiquement malin.

23. Concernant les particularités tumeurs mucineuses borderline de type intestinal,


choisir la réponse fausse :
o a. En association avec un pseudomyxome péritonéal, il s’agit le plus souvent
d’une localisation secondaire d’une tumeur appendiculaire primitive.
o b. elles présentent habituellement des implants extra-ovariens et des
localisations ganglionnaires.
o c. Elles sont presque toujours unilatérales et de stade I.
o d. Elles ont un bon pronostic.

24. Concernant les tumeurs mucineuses borderline de type endocervical ou mullérien,


choisir la réponse fausse.

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o a. Elles représentent 10-15% des tumeurs mucineuses, sont bilatérales dans
20-40% des cas et généralement plus petites que les tumeurs de type intestinal.
o b. Les kystes sont tapissés d’un épithélium pluristratifié de cellules mucineuses
ressemblant aux cellules endocervicales.
o c. Elles n’expriment généralement pas le CK7, les RE et le RP.
o d. Souvent associées aux kystes endométriosiques, leur évolution est inconnue.

25. Concernant les adénocarcinomes mucineux, choisir la proposition fausse :


o a. Ils sont généralement de type intestinal, avec un continuum entre
cystadénome et carcinome mucineux.
o b. Une mutation KRAS serait l’évènement précoce dans la tumorigénèse ;
HER2 est surexprimé dans 15 à 20 % des cas.
o c. Ils sont de type expansif sans réaction stromale et de type infiltratif avec
réaction stromale évidente.
o d. En faveur du caractère secondaire de la tumeur, on retiendra l’unilatéralité,
la grande taille (> 13 cm), le mode expansif de la tumeur, une surface
ovarienne non envahie et le pseudomyxome péritonéal.

26. Concernant les tumeurs endométrioïde, choisir la proposition fausse :


o a. les adénomes, les adénofibromes ou les cystadénofibrmes sont tapissé d’un
épithélium de type endométrial sans atypie avec ou sans différenciation
malpighienne.
o b. les tumeurs endométrioïdes borderline sont fréquentes et peuvent atteindre
40 cm.
o c. les glandes et les kystes sont revêtues par un épithélium endométrioïde malin
situé au sein d’un tissu conjonctif dense ce qui leur confère un aspect solide et
kystique grisâtre ou chamois.
o d. On distingue trois variantes architecturales : adénofibromateuse,
villoglandulaire ou papillaire et une combinaison des deux, toute ayant un bon
pronostic.
27. Concernant les adénocarcinomes endométrioïdes, choisir la proposition fausse :
o a. Ils représentent 10% des carcinomes ovariens et sont souvent associés à une
endométriose et au cancer de l’endomètre.

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o b. Ils ont une architecture tubulaire cribiforme ou villoglandulaire, et son
brodés par un épithélium pluristratifié mucisécrétant avec ou sans
différenciation malpighienne.
o c. Ils sont aisément distinguable de certaines tumeurs comme l’adénofibrome
endométrioïde, les carcinomes séreux de haut grade, et certaines tumeurs
métastatiques comme les ADK cervicaux, coliques, biliaires et gastriques.
o d. Les mutations p53 et de la β- caténine sont fréquentes et ils ont un mauvais
pronostic dans les stades avancés.

28. Concernant les autres tumeurs endométrioïdes de l’ovaire, choisir la proposition


fausse :
o a. Les tumeurs mullériennes présentent deux composantes : une épithéliale de
haut grade (séreuse, endométrioïde ou indifférenciée), et une sarcomateuse
(sarcome indifférencié, fibrosarcome, leimyosarcome, sarcome stromal
indifférencié).
o b. L’adénosarcome comporte deux composantes dont une épithéliale bénigne
et une mésenchymenteuse maligne.
o c. Ce sont des tumeurs de bon pronostic.
o d. le sarcome stromal endométrial de l’ovaire comporte de petites cellules
ronde réparties en nappe et ressemblant aux cellules stromale de l’endomètre
prolifératif normal.

29. Concernant les tumeurs à cellules claires, choisir la réponse fausse :


o a. Les tumeurs bénignes à cellules claires sont des adénofibrome dont les
cellules ont un cytoplasme clair un peu granuleux ou éosinophile.
o b. Les adénofibromes borderline à cellules claire ont une évolution bénigne
après exérèse même en cas de micro-invasion.
o c. les carcinomes à cellules claires représentent 20% des carcinomes ovariens.
o d. Les adénocarcinomes à cellules sont constituées de cellules claires en « clou
de tapissier », elle sont RP-, RE-, WT1-, P53- et chimiorésistantes aux platines.

30. Concernant les tumeurs à cellules transitionnelles, choisir la proposition fausse :


o a. Elles sont constituées de cellules qui ressemblent histologiquement à celle
d’un urothélium et représentent 2% des tumeurs de l’ovaire.

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o b. Elles comportent d’une part les tumeurs de Brenner (bénignes, borderline ou
maligne) et les carcinomes à cellules transitionnels de haut grade.
o c. Les tumeurs bénignes de Brenner sont constituées d’un épithélium
transitionnel et faite de cellules bien définies au cytoplasme éosinophile avec
noyau présentant une incisure centrale dit en « grain de café ».
o d. Le plus souvent ce sont des grosses tumeurs blanchâtres présentant parfois
des petits kystes.

31. Concernant les tumeurs à cellules transitionnelles, choisir la proposition fausse :


o a. Les tumeurs de Brenner transitionnelles borderline ont un diamètre moyen
de 16-20cm et ont une composante solide et kystique comportant une masse
végétante.
o b. Dans tumeurs de Brenner maligne il y a par définition invasion tumorale
o c. Elles sont de mauvais pronostic.
o d. La composante maligne est généralement un carcinome à cellules
transitionnelles de haut grade ou un carcinome épidermoïde, elle est souvent
associée des tumeurs de Brenner bénigne ou Borderline.

32. Concernant les carcinomes à cellules transitionnelles, choisir la proposition fausse ;


o a. Par définition il n’y a pas de tumeur de de Brenner bénigne ou
transitionnelle associée à la composante maligne qui ressemble à une tumeur
urothéliale
o b. Elles sont souvent associées aux adénocarcinomes séreux.
o c. Ils sont tous WT1 positifs en immunohistochimie.
o d. Elles ont un bon pronostic.

33. Concernant les autres lésions malpighiennes, choisir la réponse fausse :


o a. Les carcinomes épidermoïdes de l’ovaire naissent souvent des kystes
dermoïdes et peuvent être associés à de l’endométriose, aux tumeurs de
Brenner maligne.
o b. Elles peuvent appartenir aux tumeurs germinales et aux tumeurs épithéliales.
o c. Les tumeurs épithéliales mixtes sont constitués d’au moins trois contigents
de cellules épithéliales (séreux, mucineux, endométrioïde, à cellules claires ou
Brenner/transitionnel).

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o d. Le pronostic des carcinomes épidermoïdes est mauvais.

34. Concernant les carcinomes indifférenciés et les adénocarcinomes inclassables, choisir


la proposition fausse.
o Les carcinomes indifférenciés sont souvent découverts au stade avancés.
o Ce sont des tumeurs solides très nécrosées.
o Ils expriment le WT1 en immunohistochimie et ont un pronostic sombre.
o Les adénocarcinomes inclassables sont des tumeurs primitives ovariennes qui
ne peuvent pas être définis comme des ADK mullériens d’un type particulier
car insuffisamment différenciés.

35. Concernant les tumeurs de la granulosa, choisir la proposition fausse :


o a. Elles se révèlent souvent par une masse abdominale, un hémopéritoine, des
signes d’hyperestrogénie en rapport avec une pseudopuberté précoce ou des
métrorragies secondaires à un ADK ou une hyperplasie endométriale.
o b. On distingue les tumeurs de la granulosa de type juvénile et adulte, elles
représentent 5% des tumeurs ovariennes.
o c. Elles sont le plus souvent microfollicullaire, avec des cellules au cytoplasme
peu abondant, au noyau arrondi, pales avec une rainure longitudinale
évocatrice
o Elles sont FOXL2 négatives et de bon pronostic pour les stades avancés.
36. Concernant les tumeurs du groupe fibrothécal, choisir la proposition fausse :
o a. Les tumeurs de la thèque surviennent chez la femme ménopausée, elles sont
unilatérales et faites de cellules riches en lipide ressemblant aux cellules de la
thèque interne
o b. Elles sont généralement malignes
o c. Les fibromes ovariens sont souvent associés à un syndrome de Meigs.
o d. les autres tumeurs incluent fibrosarcomes, tumeurs stromales avec une
composante minoritaire de cordons sexuels, tumeurs stromales sclérosantes et
tumeurs stromales à cellules en bague à chaton.

37. Concernant les tumeurs des cellules de Sertoli et du stroma, choisir la réponse fausse
o a. Les tumeurs de Sertoli-Leydig ou androblastomes sont des tumeurs malignes
virilisantes composées de cellules de Sertoli et de Leydig.

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o b. Les tumeurs de Sertoli sont constitués de cellules en tube entourée par une
membrane basale et leur lumière comporte des corps hyalins.
o c. Les tumeurs à cellules de Leydig et du stroma sont des tumeurs de bénignes
virilisantes associant une composante de type fibrome ou thécome aux cellules
de Leydig comportant des cristaux de Reinke caractéristiques.
o d. Les tumeurs de Sertoli-Leydig sont souvent observées dans le syndrome de
Peutz-Jeghers (SPJ).

38. Concernant les Tumeurs du stroma gonadique et des cordons sexuels de types mixtes
et formes non classées, choisir la proposition fausse :
o a. Les tumeurs des cordons sexuels avec tubules annelés sont constituées de
cellules de Sertoli tubulaire disposées autour d’un corps hyalin à polarité
inversée.
o b. les gynandroblastomes sont des tumeurs fréquentes qui présentent un
composante tumorale associant cellules de Sertoli bien différenciées avec des
cellules de la granulosa représentant moins de 10% de la tumeur.
o c. Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique non classées sont
des tumeurs présentant à la fois les aspect des tumeurs de la granulosa et de
Sertoli-Leydig.
o Les tumeurs à cellule stéroïdes ne sécrètent pas des hormones stéroïdes et
incluent le lutéome stromal, les tumeurs à cellules de Leydig purs et les
tumeurs à cellules stéroïdes sans autre précision.

39. Concernant les tératomes pluritissulaires appartenant au groupe des tumeurs


germinales, choisir la proposition fausse :
o a. Les tératomes pluritissulaires matures ne comportent pas de tissus
embryonnaires et peuvent etre solides ou kystiques.
o b. les tératomes kystiques matures représentent 95% des tumeurs épithéliales.
o c. Les tératomes immatures sont malins et gradé en trois catégories selon
l’importance du contingent immature neuroépithélial au microscope à faible
grossissement.
o d. La chimiothérapie constitue la pierre angulaire de la prise en charge des
tératomes immatures et le pronostic ne dépend pas des implants péritonéaux de
tissu glial mature.

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40. Concernant les tératomes monotissulaires et les tumeurs associées aux tératomes
pluritissulaires, choisir la réponse fausse :
o a. le struma ovarii ou goitre thyroïdien est un tératome monotissulaire dont la
tumeur ovarienne comporte plus de 50% du parenchyme thyroïdien.
o b. Les tumeurs thyroïdiennes malignes de type carcinome papillaire ou
folliculaire peuvent se développer sur struma ovarii.
o c. Les tumeurs associées aux tératomes pluritissulaires sont les tumeurs
carcinoïdes, neuroestodermiques, les carcinomes, les sarcomes, les tumeurs
mélaniques et sébacées.
o d. Un syndrome carcinoïde s’observe souvent dans les tumeurs carcinoïdes et
une constipation due à la synthèse du peptide YY est observé dans le type
insulaire.

41. Toutes les propositions suivantes sont des tumeurs germinales non tératomateuses,
sauf une, laquelle ?
o a. Les dysgerminomes malins constitués de cellules germinales primitives.
o Les choriocarcinomes gestationnels.
o Les tumeurs vitellines hautement métastatiques dérivées de l’endoderme avec
la présence de corps de Schiller-Duval caractéristiques.
o Les carcinomes embryonnaires et polyembryomes.

42. Concernant les autres tumeurs de l’ovaire, choisir la proposition fausse :


o a. Les tumeurs mixtes des cordons sexuels et germinales sont le plus souvent
les gonadoblastomes, qui allient cellules germinale et cellules de Sertoli
immatures ou cellules de la granulosa.
o b. Les gonadoblastomes pur sont exclusivement traité chirurgicalement, en cas
d’association à une tumeur germinale une chimiothérapie est de mise.
o c. Les tumeurs du rete ovarii dérivent d’une structure vestigiale située au
niveau du hile et peuvent donner les tumeurs bénignes (adénomes,
cystadénome, cystadénofibrome) et les adénocarcinomes.
o Les tumeurs les tumeurs à petites cellules, les carcinomes hépatoïdes, les
mésothéliomes ovariens primitifs, les tumeurs de Wilms, les tumeurs d’origine
wolffienne ne sont pas des tumeurs rares.

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43. Les tumeurs de Krukenberg qui correspondent aux métatstases ovarienne d’une
tumeur mucineuse à cellules en bague en chaton ont toutes les origines suivantes sauf
une, laquelle ?
o a. Gastrique.
o b. Appendiculaire.
o c. Mammaire.
o d. Hépatique.

3- Diagnostic, bilan et stratégie thérapeutique

44. Tous les signes cliniques suivants permettent d’évoquer le cancer de l’ovaire sauf un
lequel ?
o a. Troubles digestifs
o b. Epanchement pleural ou abdominal
o c. Télangiectasies
o d. Métrorragies

45. Une patiente de 65 ans G1 P0 010 vient consulter pour sensation de pesanteur
pelvienne avec perte de l’appétit évoluant depuis 6 mois et altération de l’état
général, après l’examen clinique, l’IRM retrouve une masse kystique de 15 cm avec
végétations intra kystique envahissant l’utérus, avec ascite de moyenne abondance.
Un cancer de l’ovaire est suspecté. Son stade selon la FIGO est :
o a. IC
o b. IIB
o c. IIC
o d. IIIA

46. une tumeur ovarienne avec implants péritonéaux de moins de 2 cm sans atteinte
ganglionnaire est classée :
o a. IIC
o b. IIIA
o c. IIIB
o d. IIIC

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47. Selon la classification de Kurmann donnant les types pronostic de cancer de l’ovaire,
choisir la proposition fausse :
o a. On distingue 3 types : I, II et III.
o b. le type I réunit carcinome séreux de bas grade, mucineux, endométrioïde, à
cellules claires et les tumeurs de Brenner.
o c. dans le type I, elles sont associées aux anomalies génétiques portant sur les
voies de transduction du signal mitotique (KRAS, BRAF…) mais rarement sur
celle impliquées dans la réparation de ces anomalies (p53, BCRA)
o d. Le type II inclut les carcinomes séreux de haut grade, les carcinosarcomes,
et les C. indifférencié ; le Ki67 est élevé, les mutations p53 et BCRA sont
impliqués.

48. Les critères de malignité d’une masse ovarienne à l’échographie suivants sont tous
vrais sauf un, lequel ?
o a. Masse homogène.
o b. Cloison épaisse (3mm).
o c. Végétation ou épaississement focal (3mm).
o d. Nodule présentant un flux au doppler.

49. Concernant les examens d’imagerie suivants impliqués dans le diagnostic et


l’évaluation préthérapeutique des cancers de l’ovaire :
o a. L’IRM est l’examen le plus précis pour le diagnostic des formes extra
ovariennes.
o b. La TDM est indiquée pour le bilan d’extension et la recherche des critères
de non résécabilité chirurgicale.
o c. La tomodensitométrie par émission de positons couplée au 18-fluorodéoxy
glucose a la meilleure spécificité pour détecter l’atteinte ganglionnaire.
o d. le taux de CA 125 ne permet pas de prédire la résécabilité chirurgicale dans
le cancer de l’ovaire.

50. Toutes les atteintes suivantes peuvent remettre en cause la résécabilité chirurgicale
d’un cancer de l’ovaire sauf une, laquelle ?
o a. Atteinte hépatique notamment, le hile, le dôme et la face postérieure du foie.
o b. Atteinte de la bourse omentale

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o c. Atteinte pleuropulmonaire.
o d. Atteinte sigmoïdienne.

51. Quel est l’examen le plus performant pour évaluer la résécabilité chirurgicale des
lésions ?
o a. Couple TDM thoraco-abdomino-pelviennne/Coelioscopie
o b. IRM avec injection de gadolinium.
o c. PET scan.
o d. Echoendoscopie abdominopelvienne.

52. Concernant le traitement chirurgical des formes limitées au pelvis (stade I et II), il
associe toutes les propositions suivantes sauf une, laquelle ?
o a. Péritonectomie abdominale.
o a. Hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale + omentectomie.
o b. Appendicectomie pour les formes mucineuses
o c. Biopsies péritonéales multiples et lymphadénectomie pelvienne bilatérale et
aorticocave infrarénale.

53. Concernant la chimiothérapie adjuvante dans le cancer de l’ovaire aux stades limités
au pelvis toutes les propositions suivantes sont vraies sauf une, laquelle ?
o a. Indiquée au stade IB, grade I avec stadification ganglionnaire complète.
o b. Le traitement standard allie sel de platine et taxanes avec 3 cures de
Carboplatine et Paclitaxel.
o c. Elle est discutée en cas de stade IA ou IB grade 2.
o d. Les stades IIB, IIC et IIA avec résidu macroscopique justifie la réalisation
de six cures de chimiothérapie.

54. Concernant les scores de résécabilité des cancers de l’ovaire, choisir la proposition
fausse :
o a. Les paramètres étudiés dans le score de Fagotti modifiés sont : l’atteinte des
coupoles diaphragmatiques, la rétraction mésentérique, l’infiltration
mésentérique et la présence de métastases hépatiques.
o b. La cytoréduction est optimale dans 78% des cas pour un score de Fagotti
inférieur à 4.

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o c. Dans le Péritoneal Cancer Index (PCI), les items sont les ç régions de la
cavité abdominale et les 6 régions de l’intestin.
o d. Un PCI inférieur à 15 prédisait 100% de chirurgies complètes.

55. Concernant la chirurgie dans la prise en charge des cancers de l’ovaire Stade III et
IV, choisir la proposition fausse :
o a. Le reliquat macroscopique est l’un des facteurs pronostiques principaux en
cas de cancers avancés
o b. La chirurgie peut etre initiale ou d’intervalle après chimiothérapie
néoadjuvante.
o c. Le but de la chirurgie est d’obtenir un reliquat macroscopique nul.
o d. Dans le stade IIIB il n y a pas d’indication pour la chirurgie initiale.

56. Le protocole utilisé dans la chimiothérapie adjuvante et néoadjuvante dans le cancer


de l’ovaire allie :
o a. Cisplatine – Paclitaxel.
o b. Carboplatine – Paclitaxel.
o c. Bléomycine – Vincristine.
o d. Docétaxel – 5-Fluorouracil.

57. Concernant la chimiothérapie néoadjuvante dans les cancers avancés de l’ovaire,


choisir la proposition fausse :
o a. Une chirurgie initiale recommandée.
o b. Après trois à quatre cures de chimiothérapie la chirurgie est recommandée.
o c. La fibrose extensive induite par la CT est plus importante après 6 cures.
o d. La chimiothérapie par voie intra péritonéale a de meilleurs résultats que la
voie intraveineuse mais des complications plus importantes au plan digestif,
hématologique, neurologique et métabolique.

58. Le Bévacizumab (Avastin®) a sa place dans les stades IIIB, IIIC et IV du cancer de
l’ovaire, ses effets secondaires sont les suivants sauf un lequel ?
o a. Hypertension artérielle sévère.
o b. Fistules anastomotiques et retard de cicatrisation.

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o c. Thrombose veineuse profonde.
o d. Accidents hémorragiques.

59. Concernant la prise en charge des tumeurs rares de l’ovaire, Choisir la proposition
fausse :
o a. Les tumeurs germinales sont des tumeurs malignes curables par la
chimiothérapie.
o b. Le protocole recommandé est Bléomycine – Etoposide – Cisplatine.
o c. La place de la chirurgie d’intervalle est prépondérante.
o d. Ce sont des tumeurs de la jeune fille et de l’adulte jeune, donc l’enjeu est de
préservé la fertilité.

60. Concernant les kystes fonctionnels à l’échographie, choisir la proposition fausse ;


o a. Le kyste fonctionnel est de petite taille en moyenne inférieure à 40 mm,
rarement supérieure à 70 mm.
o b. Il est classiquement purement liquidien avec un renforcement postérieur des
échos.
o c. On retrouve une cloison épaisse dans 15 à 25 % des cas qui sont formées par
des ponts de la granulosa.
o En cas d’hémorragie intrakystique, il existe sur fond anéchogène, un aspect en
filament ou en toile d’araignée, ou gelée like.

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