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1
Contents
Contents 2
2 Notion d’impôts 10
3 Types d’impôts 10
7 La terminologie fiscale 28
7.1 Importance de la question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2
Contents 3
10 Le domicile fiscal 35
10.1 Le cadre légal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
10.2 La problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
10.3 La jurisprudence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
10.4 Le for fiscal de l’immeuble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
10.5 Le for fiscal de l’établissement stable et de la base fixe d’affaires 40
10.6 Les règles de répartition entre les différents fors fiscaux . . . . . 41
11 Le revenu imposable 43
11.1 La notion de revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
11.2 L’exonération des gains en capital . . . . . . . . . . . . . . . . 44
11.3 Produit de l’activité lucrative dépendante . . . . . . . . . . . . 46
11.4 Produit de l’activité lucrative indépendante . . . . . . . . . . . 46
11.5 Rendement de la fortune mobilière . . . . . . . . . . . . . . . . 50
11.6 Rendement de la fortune immobilière . . . . . . . . . . . . . . 56
11.7 Revenu provenant de la prévoyance . . . . . . . . . . . . . . . . 57
11.8 Autres revenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
11.9 Les déductions du revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
11.10Les montants exonérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
17 Les restructurations 79
17.1 La problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
17.2 Les différentes formes de restructuration . . . . . . . . . . . . . 79
17.3 Les conditions posées à la neutralité fiscale . . . . . . . . . . . 79
20 Société vs actionnaire 84
20.1 Les relations fiscalement reconnues . . . . . . . . . . . . . . . 85
20.2 Les relations requalifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
23 La procédure 102
23.1 Les autorités de taxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
23.2 L’obligation de collaborer du contribuable . . . . . . . . . . . . 102
23.3 Le secret fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
23.4 La décision de taxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
23.5 La procédure de réclamation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
23.6 La procédure de recours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Contents 6
8
CHAPTER 1. LES SOURCES DU DROIT FISCAL 9
Ambrose Bierce
• Droit international: pas traité dans ce cours1 mais ils existent des conven-
tions de double imposition et des jurisprudences de la CEDH.
• Lois cantonales3 .
• Ordonnances de l’exécutif:
• Circulaires administratives:
2 Notion d’impôts
• Un impôt est une prestation en argent prélevée par l’Etat auprès d’entités
juridiques soumises à la souveraineté fiscale de cet état.
• L’état peut avoir comme autres sources de revenus le produit de son patri-
moine administratif, des emprunts, du rendement d’argent placé.
• Le budget de l’état doit être principalement couvert par les impôts et non
pas par des taxes.
3 Types d’impôts
• Il faut distinguer entre taxes causales (rétribution) et impôts (incondition-
nel).
• L’impôt est une dette abstraite. Il n’est pas possible de renoncer à une
prestation de l’Etat pour y échapper.
5 Fonds de placement par exemple.
CHAPTER 3. TYPES D’IMPÔTS 11
• Par contre une taxe est causale, on peut y échapper en renonçant à la con-
treprestation6 .
Taxes causales C’est la principale distinction. Les taxes sont prélevées contre
une contre-prestation. La principale différence réside dans la base légale.
Impôt direct C’est un impôt personnel qui est calculé selon la fortune et le
revenu du contribuable; en fonction de sa capacité économique. C’est un
impôt personnel et général. Ils sont répétitifs et il n’y a pas de transfert7 .
La LHID ne concerne que les impôts directs.
6 On peut échapper à la taxe militaire en effectuant son service militaire.
7 L’exemple typique est l’if.
CHAPTER 3. TYPES D’IMPÔTS 12
Impôt indirect C’est un impôt réel qui frappe une transaction ponctuelle et non
répétitive. Il peut être transféré par un contribuable à d’autres. On ne se
préoccupe pas de la capacité économique de la personne. Il y a report de
la charge fiscale8
Impôts généraux Ils tiennent compte de l’entier de la capacité contributive d’une
personne. Ils sont versé dans le budget global de l’état sans destination
particulière9 .
Impôts spéciaux (ou analytique) Ils ne tiennent compte que d’une partie de la
capacité contributive de la personne10 .
Impôts d’affectation spécial Ils sont affectés à une tâche spéciale, en général
il est limité à une partie des contribuables seulement. Mais ce ne sont pas
des taxes11 .
ATF 122 I 305 12 : Lausanne impose les propriétaires d’immeuble
pour la protection contre l’incendie. Les recourants contestent la
légalité de cet impôt. Le TF examine si il s’agit d’une taxe ou
d’un impôt. Il décide qu’il s’agit d’un impôt et non d’une charge
de préférence. La distinction à pour portée qu’il faut que cet im-
pôt réponde aux exigences constitutionnelles concernant les impôts,
notamment la base légale. En l’espèce le TF considère que la base
légale est suffisante. Les recourants font valoir que cela viole le
principe d’égalité de traitement et de proportionnalité en raison du
cercle de contribuables restreint dans la mesure où les locataires
ne sont pas imposés, le TF admet. Les critères auxquels doivent
répondre la taxe ou l’impôt ne sont pas les mêmes.
Impôts d’affectation général Ils frappent tout les contribuables mais est utilisé
pour une tâche spéciale 13 .
Impôts sur la dépense C’est une distinction doctrinale. Il a un mode de calcul
particulier où l’impôt est fixé en fonction de la dépense 14 .
8 L’exemple typique est la TVA.
9 L’exemple typique est l’IRF.
10 Un exemple typique est l’impôt sur les gains immobiliers.
11 Un exemple typique malgré son nom est la taxe de séjour.
12 Voir p. 15 polycopié.
13 L’exemple typique est l’impôt ecclésiastique.
14 L’exemple typique sont les forfaits fiscaux.
CHAPTER 4. LA SOUVERAINETÉ FISCALE EN SUISSE 13
art 128 CH peut percevoir19 des impôts directs sur les revenus et sur
le capital20 .
art 130 Possibilité de percevoir la TVA.
art 131 Impôt spécial sur la consommation (alcool, tabac et cigarettes).
art 132 Droit de timbre et impôt anticipé.
art 133 Droit de douane
art 134 Si la CH a légiféré les cantons ne peuvent plus le faire.
• Au niveau communal, les communes ont une fiscalité déléguée. Dans cha-
cune un impôt est prélevé mais la fiscalité communale est déléguée au
canton. La commune fixe un barème, le centime additionnel21 , qu’elle
prélève par rapport à l’impôt cantonal.
15 LIFD
16 Pour le canton de Vaud il n’y a qu’une seule loi: la LIVD
17 Art. 3 cst
18 Art. 128 cst a contrario.
19 Mais elle n’est pas obligée de le faire.
20 La CH a renoncé à le percevoir en 1998.
21 C’est un pourcentage de l’impôt cantonal.
CHAPTER 5. LES PRINCIPES CONSTITUTIONNELS 14
• L’art. 127 cst le mentionne dans les principes régissant le régime fiscal. En
matière de fiscalité27 la base légale doit exister en particulier pour la qual-
ité de contribuable, l’objet de l’impôt et mode de calcul. Il y a l’exigence
d’une loi formelle.
25 Et bien plus tôt en Angleterre.
27 D’où l’importance de la distinction entre taxe causale et impôts.
CHAPTER 5. LES PRINCIPES CONSTITUTIONNELS 16
Universalité de l’impôt
• La charge doit être répartie de façon équivalente entre les résident d’un
même canton.
Si les deux gagnent 100 frs. Les deux concubins payeront cha-
cun un taux de 12% = 12 frs pour chaque. Le couple sera
imposé sur 200 frs mais à un taux de 15% donc 30 frs.
Le couple où l’un des deux gagnent 200 frs et l’autre 0 frs pay-
era toujours 30 frs. Tandis que les concubins seront toujours à
24 frs.
RDAF ’07 II 505; ATF 122 I 101; ATF 118 Ia 3 TF décide qu’un
barème qui finit par être dégressif pour les riches (style Obwald)
viole l’égalité de traitement mais le TF n’a pas tranché que sur un
barème fixe (ex: 10% pour tous flat rate tax) ou proportionnelle.
Voir ATF Obwald en particulier le considérant 6. Le canton d’Obwald
voulait imposer selon un barème qui croissait jusqu’à 200’000 frs
et décroissait ensuite pour les gros revenus. Le c.6 rappelle les
principes de l’universalité, de l’égalité de l’imposition et de la ca-
pacité contributive. Le TF décide au c.8.3 que les barèmes dégres-
sifs sont contraire au principe de l’impôt en fonction de la capacité
contributive, car le revenu est un bon indicateur de la capacité con-
tributive. Le TF annule cette loi.
ATF 105 Ia 134 JT’82 550 TF dit que ce principe est violé par une
imposition à caractère confiscatoire qui atteint la substance de la
propriété ou qui rend impossible la constitution d’un nouveau capi-
tal. Mais il faut tenir compte de facteur: taux d’imposition, charge
fiscale globale, durée d’imposition, éventuel cumul avec d’autres
contribution publique, possibilité pour le contribuable de reporter
l’impôt sur d’autres personnes. En l’espèce l’imposition perçue en
une seule fois n’empêche pas la formation d’un nouveau capital et
n’avait donc pas de caractère confiscatoire.
RDAF ’80 108; ATF 45 I 347 JT’20 I 142; RDAF’03 II 182: taxe
professionnelle pour une patente d’auberge contre paiement d’une
taxe annuelle. Elle se plaint d’une taxe trop élevée car un impôt
sur la patente est discriminatoire par rapport à d’autres branche
économique qui ne doivent pas payer de patente. Le TF donne tort,
33 Un seul ATF l’accepte: pour une rente viagère imposée à hauteur de 55% que le TF con-
sidère être confiscatoire.
34 Par le principe d’égalité voir 5.2 on page 16.
CHAPTER 5. LES PRINCIPES CONSTITUTIONNELS 22
• L’ancien article précisait que nul ne peut être contraint à payer des impôts
qui sont destinés spécialement au culte d’une communauté religieuse à
laquelle il n’appartient pas.
• Il peut être directement invoqué, mais uniquement contre des impôts spé-
ciaux, pas contre les généraux, même si ceux-ci servent aussi à payer un ou
des cultes35 . On peut, toutefois, l’invoquer contre les impôts communaux
généraux pour ne pas verser d’argent à de cultes36 .
1. Il faut que ce soit une autorité compétente qui agit dans la limite de
ses compétences qui fasse la promesse.
2. L’autorité a agi dans un cas concret vis-a-vis d’une personne déter-
minée.
3. L’administré destinataire n’a pas du pouvoir se rendre compte de la
fausseté ou l’illégalité de la promesse.
4. Il faut que l’administré aie pris des mesures concrètes dont la sup-
pression lui causerait un préjudice.
5. Il faut que la loi n’aie pas été modifiée dans l’intervalle; l’illégalité
de la promesse ne doit pas venir d’une modification postérieure de la
loi.
Gaëlle Deharo.
6.1 La problématique
• Il existe une tension entre la volonté d’interprêter le droit fiscal en fonction
des développements économique et le principe de la légalité.
• L’économie évolue selon le contexte tandis que le principe de légalité veut
une interprétation restrictive de la loi, qui pourrait parfois apparaître dé-
passée.
Si un propriétaire de chalet le vend, il doit payer un impôt sur le
gain immobilier. Mais si il constitue une SA dont le seul actif est le
chalet et qu’il en vend toutes les actions, ce n’est pas une aliénation
d’un bien immobilier au sens de la LIVD et on ne peut, selon le
principe de légalité, qui est puissant en droit fiscal, lui faire payer
des impôts sur le gain immobilier. La sécurité et la prévisibilité
du droit doivent permettre d’anticiper le traitement fiscal qui sera
attribué à un comportement donné.
• Les méthodes classiques d’interprétation restent valable en droit fiscal.
Mais il existe deux courants principaux.
7 La terminologie fiscale
7.1 Importance de la question
7.2 Quelques exemples
• Les “sujets” de l’impôt:
Assiette de l’impôt L’élément chiffré qui fait l’objet de l’impôt. C’est la base
de calcul. Le montant de la fortune.
Le fait générateur de l’impôt Le fait qui provoque l’impôt. La vente d’un im-
meuble.
30
CHAPTER 9. L’ASSUJETTISSEMENT À L’IMPÔT 31
9 L’assujettissement à l’impôt
• Il faut distinguer l’assujettissement limité de l’illimité.
• En principe une personne est assujettie car il existe un lien territorial im-
portant: la Suisse est souveraine en matière fiscale pour les personnes
domiciliées en Suisse (rattachement personnel) ou qui y travaillent (rat-
tachement économique).
• Il est utilisé dans les cas où il n’y a pas de rattachement personnel avec la
Suisse mais qu’il existe un lien économique suffisamment fort.
. Le décès.
. Le départ de Suisse et la constitution d’un nouveau domicile.
. La disparition de l’élément imposable.
• La transformation du statut est possible dans les deux sens. Une personne
possédant un immeuble en Suisse est assujettie de façon limitée, mais elle
déménage en Suisse et devient assujettie de façon illimitée.
• La loi prévoit que le départ de Suisse met fin à l’assujettissement mais
il faut que ce soit un départ effectif avec la constitution d’un domicile
ailleurs.
9.4.2 L’hoirie
• C’est l’inverse du foyer familial: chaque héritier ajoute à ses revenus sa 10 LIFD
part du montant de la succession.
• En pratique il est difficile de calculer les dépenses, il est donc admis dans
une ordonnance fédérale qu’il s’agit de 5 fois la valeur lucrative du bien
immobilier ou 5 fois son loyer.
• Cela fait l’objet d’un grand débat politique, certains voulant imposer un
montant minimum pour l’assiette des dépenses dans le but d’éviter que
le forfait fiscal soit très bas alors que la personne dispose d’une énorme
fortune à l’étranger. Actuellement il n’y a pas de contrôle.
10 Le domicile fiscal
10.1 Le cadre légal
3/2 LIFD
• Le lieu de domicile est primordial en matière fiscale et de nombreux litiges 3/2 LHID
portent là-dessus.
• Le domicile fiscal est indépendant du domicile civil, mais ils sont simi-
laires dans la majorité des cas.
nouveau.
CHAPTER 10. LE DOMICILE FISCAL 37
• Un enfant mineur peut avoir un autre domicile fiscal que ses parents.
• Le fait d’être dans un établissement scolaire, médicaux-social, etc... peut
faire l’objet d’un domicile fiscal mais pas civil.
10.2 La problématique
• De plus en plus de gens disposent de deux logements et ils bougent de plus
en plus.
• Si il existe un noyau familial on se fondera en principe là-dessus pour fixer
le domicile principal.
Un couple travaillant, pour l’un des conjoint a Genève, pour
l’autre à Lausanne possède un appartement dans chacun de ces can-
tons et ont en plus un chalet en Valais. Il y a en principe une impo-
sition unitaire du couple, mais le droit d’imposer est partagé dans
le but d’éviter la double imposition proscrite par le droit fédéral. Il
y aura en plus un domicile spécial pour le chalet dans au lieu de
situation.
10.3 La jurisprudence
10.3.1 Les célibataires
• Il existe beaucoup de jurisprudence concernant les célibataires non mariés
et non concubins qui ne font donc pas ménage commun avec quelqu’un.
• Pour un célibataire on présume que son domicile est à son lieu de travail
si il y possède un logement.
Un tessionois vient étudier, puis travailler à GE mais garde son
domicile au TI car c’est plus facile. Il y rentre tout les week-ends,
sa famille et ses amis sont là-bas. Il y a une tension entre son lieu
de travail et son lieu de relations sociales. Le TF a varié, mais pré-
sume aujourd’hui le domicile fiscal au lieu de l’activité lucrative si
la personne y possède aussi un logement. Mais c’est une présomp-
tion réfragable si il démontre qu’il a ses centres d’intérêts vitaux50
50 Rapports familiaux, cercle d’amis, durée de son activié lucrative...
CHAPTER 10. LE DOMICILE FISCAL 38
ailleurs.
• Les partenaires enregistrés qui mettent leur moyens en communs sont im-
posés comme un couple marié, sinon ils sont imposés séparément.
• Pour les personnes physiques on suit le principe mais avec une exception:
les dettes et intérêts des dettes sont répartis en fonction des actifs de chaque
lieux58 .
57 Un contrat de bail est un bon indice.
58 Proportionnellement.
CHAPTER 10. LE DOMICILE FISCAL 42
11 Le revenu imposable
Un revirement de jurisprudence
rend l’impossible probable.
Jim Nopedy.
• En Suisse il faut se référer à l’art 16 LIFD qui est un peu totologique. Il 16 LIFD
est complété par une énumération exemplative aux art. 17-22 de ce que
constitue un revenu.
• Il est étonnant que sur une notion aussi centrale que le revenu on n’aie
qu’une clause légale un peu floue avec des exemples. Le principe de la 16-22
légalité voudrait une densité normative importante pour une notion aussi LIFD
centrale et d’après une partie de la doctrine une liste d’exemple n’est pas
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 44
• Le TF soutient qu’il s’agit une liste exemplative, et que les art. 17-22
constituent une définition pragmatique du revenu.
ATF 125 II 113, RDAF ’99 II 385 il ne faut pas se fier aux ter-
mes usé par les parties ou la loi; le caractère illicite du revenu
n’empêche pas qu’il soit imposé. Une indemnité pour renonci-
ation à exploiter un terrain est imposable. Une indemnité pour
renonciation à émettre une opposition.
• Toutefois on ne peut pas imposer ce qui n’est pas du revenu, c’est la ju-
risprudence qui le détermine.
• Il existe une liste exhaustive des déductions aux art. 26-36 LIFD.
• L’art 16/3 LIFD exonère les gains en capitaux. Il ne s’applique qu’au gains 16/3
réalisés dans le cadre de la fortune privée59 et que si ils sont mobiliers60 . LIFD
Le TF dit qu’il faut donner une interprétation restrictive de la notion du
gain en capital61 .
• Un gain est professionnel lorsque l’on cherche à faire des gains avec la
réalisation du bien. L’administration de sa propre fortune est exonérée,
mais viser la réalisation d’un gain vaut d’être imposé comme revenu de la
fortune commerciale. Seule une personne se contentant d’administrer sa
fortune peut être exonérée, dès que cette personne agit comme agirait une
personne ayant une activité indépendante elle n’est plus exonérée. Cette
distinction se fait car on a remarqué que beaucoup de gens spéculaient sur
des immeubles et des actions.
• Il n’existe pas d’impots sur les gains immobiliers au niveau fédéral, il faut
donc, au niveau fédéral, déterminer si une vente d’immeuble est un gain
en capital.
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 46
1. C’est une actvivité entreprise par une personne, pour ses propres
risque.
2. Mise en oeuvre travail et capital.
3. Elle doit être reconnaissable de l’extérieur par une présence sur le
marché.
59 Les
traders pour leur compte sont imposé car il s’agit d’une fortune commerciale.
60 Il
existe un impôt cantonal sur les bénéfices des ventes immobilières (impots sur les gains
immobiliers).
61 ATF 114 Ia 221.
62 ATF 125 II 113 RDAF ’99 II 385; ATF 122 II 446 RDAF ’97 II 383.
63 ATF 125 II 113.
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 47
• La nouvelle loi qui entrera en vigueur en 2011 (art 18a et b) dit qu’un
immeuble transféré de la fortune commerciale à la fortune privée peut être
comptabilisé en fonction de sa valeur fiscale68 .
• Il y a trois cas:
• Les intérêts d’avoirs sont les intérêts d’un compte en banque, d’un prêt ou
d’une obligation.
• Exemples:
Vente d’actifs Qui sont sous évalués après amortissement: vente d’une 20/1
voiture qui ne vaut plus que 2’000 frs après amortissement, vendue à LIFD
ce prix alors qu’elle en vaut 10’000 frs sur le marché, il s’agit d’un
bénéfice de 8’000 frs. C’est un avantage appréciable en nature qu’un
actionnaire obtient du fait de sa qualité d’actionnaire.
Prêt La société rémunère de façon trop élevée le prêt accordé par un ac-
tionnaire.
Bonus Il est accordé aux salariés actionnaires en fonction des bénéfices.
Groupe de société
• Une nouveauté entrée en vigueur 1.1.2009 art 18b nouveau LIFD et de 18b LIFD
même dans la loi cantonale.
75 Vente à la valeur comptable et non pas réelle.
76 Qui constitue la prestation appréciable en argent.
77 Toutes les actions.
78 Valeur de départ des actions.
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 54
Jurisprudence
RDAF ’01 II 240; ’97 II 392 prêt à un actionnaire qui n’aurait
jamais été accordé selon les lois du marché.
Archive droit fiscal CH 67 p. 216 société qui emploie des action-
naires avec une clause de fidélité exclusive qui n’est pas respectée
par les personnes qui exercent une activité concurrente, si il s’était
agit de salariés non actionnaires la sociéte aurait demandé des dom-
mages et intérêts, il y a donc des prestations distribuées.
RDAF??? frais personnel d’entretien de l’actionnaire: jardin,
maison, nourriture. C’est un revenu pour l’actionnaire.
RDAF ’97 II 161: société qui verse des sommes d’argent à titre
de sponsoring sportif mais c’est versé à un club de sport dont le
président est l’unique actionnaire de la société. Ici il est considéré
comme non conforme au marché maisn uniquement parce qu’il était
actionnaire.
11.5.2.4 Transposition
• Au moment de la liquidation, l’excédent de la liquidation sera considéré
comme un revenu pour l’actionnaire79 .
• Pour éviter d’être imposé à la liquidation, l’actionnaire va constituer avec
sa fortune privée une société holding, entièrement détenue par lui, à laque-
lle il vend sa participation à l’entreprise qu’il veut liquider à sa vraie
79 cf. 11.5.2.1 on page 51.
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 55
• Tout une jurisprudence s’est développée pour contrer cela car il y a bien
accroissement du patrimoine de la personne réalisé sur l’excédent de liq-
uidation. Le TF considère qu’il s’agit d’un revenu de la fortune mobilière
et non d’un gain en capital81 .
• Pour que cela soit illégal il faut que le vendeur soit conscient de ce mon-
tage.
• Ainsi si on habite une villa dont on est propriétaire, il est imputé un revenu
fictif appellé valeur locative sur notre revenu.
• Ils sont déductibles au moment du paiement des primes et ils seront im-
posés au moment du versement des rentes.
• Le système fiscal tend vers une imposition des rentes versées et une dé- 22 LIFD
ductibilité de toutes les primes et versements.
• Il est possible de déduire tout ce qui a servi à créer son revenu87 : 26 LIFD
• Exemple:
. loyer commercial
87 L’ordonnance fédérale 642.118.1 précise la teneur de l’article 26 LIFD.
CHAPTER 11. LE REVENU IMPOSABLE 59
. communication
. salaire d’employé
. amortissement d’actif commerciaux (si les actifs sont comptabilisés)
. provisions (style: débiteur douteux, risque de perte imminent, etc...)
. perte des sept derniers exercices commerciaux
• C’est avant tout la déduction des interêts passif. En cas d’emprunt hy-
pothécaire ou de crédit de consommation on peut déduire les intérêts du
rendement de la fortune immobilière.
• Il est possible de déduire les dons en espèce pour les personnes morales 33a LIFD
de pure utilité publique jusqu’a un montant de 20% du revenu.
Albert Camus.
66
CHAPTER 14. IMPOSITION DES SOCIÉTÉS 67
• Une autre raison est que les revenus provenant des société de capitaux ne
sont pas directement distribués aux actionnaires. De plus il est beaucoup
plus facile techniquement d’imposer directement la société que tout ses
actionnaires.
• C’est ce qu’on appelle parfois la double imposition: on est imposé une pre-
mière fois comme société et puis une deuxième fois en tant qu’actionnaire.
CHAPTER 14. IMPOSITION DES SOCIÉTÉS 68
• Mais le fait de choisir une forme de société de capitaux lui donne des
avantages et il est normal de faire payer ce choix.
• Il y a une discrépance entre les deux solutions. Tant qu’il y a moins des 2/3
du bénéfice qui est distribué alors la société anonyme est économiquement
plus avantageuse.
CHAPTER 15. L’ASSUJETTISSEMENT DES PERSONNES MORALES 70
• Une commission d’expert avait fait des propositions pour améliorer l’uniformisation
fiscale entre les différentes formes juridiques. Elle a fait différentes propo-
sitions pour améliorer l’égalité fiscale:
• La Suisse peut imposer les personnes morales étrangères semblables à des 105/3
sociétés suisses, elle sera assimilée à la personne morale de droit suisse LIFD
dont elle se rapproche le plus.
CHAPTER 15. L’ASSUJETTISSEMENT DES PERSONNES MORALES 71
RDAF ’02 II 452 société ayant son siège statutaire dans les
GR, mais travaillait surtout à ZH. Il sera imposé au lieu de son
siège dans les GR.
cursale 93 , de la filiale qui est une société, en tant que telle, avec la person-
nalité juridique et qui sera imposée en soi. La succursale est un établisse-
ment stable où l’entreprise sera en partie exploitée.
• Cette notion d’établissement stable est beaucoup plus large que celle pour
une personne physique dans le cadre de la double imposition intercan-
tonale.
• Il n’y a pas d’exonération pour les partis politiques ou les syndicats (mais
un projet de loi de déductibilité).
• Pour les associations sportives une circulaire stipule que ces fédérations ne
remplissent pas les conditions de 56g LIFD, une décision du CF exonère
les fédérations rattachées au CIO. C’est une décision politique.
• Mais des corrections peuvent être apportée au bilan commercial dans deux
cas:
Déductions
• Il y aune liste exhaustive des charges justifiées par l’usage commercial qui 59 LIFD
peuvent être déduites.
94 ATF 115 Id 111.
CHAPTER 16. L’IMPÔT SUR LE BÉNÉFICE 75
• L’art 59 précise que les impôts sont des charges commerciales justifiées.
En pratique l’entreprise va créer une provision pour paiement des im-
pôts. Ce mécanisme n’est autorisé que pour les personnes morales, pas
physique. Mais les amendes fiscales ne sont pas des charges justifiées.
• On peut déduire les dons pour personne à pure utilité publique jusqu’à
20%.
1. Il faut regarder les ratios dans les bilans, voir la taille du capital action
et du prêt. Si le prêt de l’actionnaire est 10 fois supérieur au capital
propre ce sera considéré comme un capital propre dissimulé: ce n’est
pas un prêt mais une mise à disposition de capital. On analyse si il
s’agit de prêt ou de fonds propre. Des circulaires fixent les limites des
capitaux étrangers en fonction des actifs (caisse, actif, etc..). Il faut
regarder en fonction du marché quel prêt aurait obtenu la société si
elle l’avait demandé à une banque. La structure des actifs détermine
la capacité de la société à emprunter sur un marché libre.
2. Du moment qu’une partie du prêt est déclarée capital propre dis-
simulé celui-ci est rajouté dans le capital propre et donc les intérêts
seront considérés comme des dividendes et taxé comme tel fiscale-
ment et ne pourront donc être déduit.
• Si la succursale fait une perte il est possible de prendre en compte cette 52/2
perte dans le bénéfice réalisé en suisse en faisant diminuer ainsi le revenu LIFD
imposable. Si, les années d’après, l’établissement stable à l’étranger réalise
du bénéfice il faut le rajouter à hauteur de la perte subie et déduite du
bénéfice de la société suisse; on récupère la déduction possible de l’année
antérieure. Le délai est de 7 ans.
16.6 Le remploi
• Cette question est liée aux réserves latentes. 64 LIFD
• Le remploi est un actif de remplacement.
• Si un bien amorti par une société se retrouve avec une différence entre sa
valeur vénale et sa valeur réelle et qu’elle le vend il devrait en principe y
avoir une imposition sur cette différence. Mais si elle réinvestit cet argent
dans un bien de remplacement on ne fait que reporter la réserve latente
sur le nouveau bien, à condition qu’il aie la même utilité et la même fonc-
tion97 .
• Cette disposition ne s’applique pas sur les biens en dehors de Suisse car
il y a l’idée qu’en Suisse le fisc finira de toute façon par l’imposer ce qui
peut être moins évident à l’étranger98 .
17 Les restructurations
17.1 La problématique
• C’est un problématique semblable à celle du remploi99 .
• Ici il s’agit de transfert de réserve latente d’une société à une autre ou de
deux sociétés qui fusionnent ou de la scission d’une société.
• Le principe est qu’il faut atteindre la neutralité fiscale dans ces resructura-
tions.
• Le droit fiscal suisse cherche à autoriser de telles fusions en toute neu- 61 LIFD
tralité fiscale donc sans imposer les réserves latentes si les conditions sont
remplies.
• La réduction maximale de l’impôt est de 95%, les 5% restant sont forcé- 70 LIFD
ment dûs pour couvrir les frais administratifs.
Exemples:
CHAPTER 18. STÉS DE PARTICIPATION, DE BASE ET DE SERVICES 81
• Mais aussi les sociétés qui ont des activités auxiliaires, par exemple vente
de l’étranger à l’étranger103 mais la facturation peut se faire depuis la Su-
isse. Dans ce cas il faut distinguer les types de rendements de la société:
• La Suisse est beaucoup plus avantageuse pour ces sociétés que la plupart
des pays européens105 ; le but est d’attirer ces sociétés en Suisse.
• Les autres cantons ont plus ou moins le même régime même si il diffère
dans les détails.
. Les réserves ouvertes. Les réserves latentes n’en font en principe pas
partie sauf si elles sont constituées au moyen de postes qui ont déjà
fait l’objet d’une imposition107 .
106 Un peu comme les impôts sur les dépenses pour les personnes physiques.
107 Ce qui est rare en pratique car le but d’une réserve latente est justement de faire diminuer
le bénéfice imposable.
CHAPTER 20. SOCIÉTÉ VS ACTIONNAIRE 84
• La fortune nette est imposée comme pour les personnes physiques: 118 LIVD
Pierre Dac.
CHAPTER 20. SOCIÉTÉ VS ACTIONNAIRE 85
• En cas de rachat de ses actions pour réduire son capital actions doit l’impôt 4a LIA
anticipé sur la différence entre le prix d’acquisition et la valeur nominale
libérée.
109 Il
y a une remise pour l’impôt sur les bénéfices, mais aussi sur la capital et cela a aussi des
conséquences sur le droit de timbre.
110 Comme revenu, pour les actionnaires restant, sur la différence entre la valeur du prix de
88
CHAPTER 21. L’IMPÔT ANTICIPÉ 89
21 L’impôt anticipé
21.1 Buts de l’impôt anticipé
• Il y a deux buts:
1. C’est une garantie car l’impôt anticipé est remboursé, si les condi-
tions sont remplies. Evite l’évasion fiscale111 .
2. Le financement de la confédération par deux biais: par les contribuables
(personne ou société) qui ne résident pas en suisse112 et par ceux qui
ne déclarent pas leur revenu; pour ces personnes l’impôt anticipé de-
vient une charge définitive. De plus durant le temps ou la confédéra-
tion détient l’argent (avant le remboursement) il n’y a pas d’intérêt
versé 113 .
• Cet impôt anticipé est très lié avec le secret bancaire114 , cela incite les
gens à déclarer leur compte en banque même si les autorités ne peuvent
obtenir d’informations de la part des banques115 .
• C’est un impôt uniquement fédéral, c’est interdit pour les cantons
L’intérêt payé par une banque y est soumis. Si elle paie 5’000
frs d’intérêts à quelqu’un, elle devra retenir l’impôt anticipé de 35%
et les verser à l’AFC et ne verser que le solde à la personne.
pas en prélever.
1. Absence de contreprestations.
120 RDAF ’97 I 315 ATF 119 Ib 433, RDAF ’45 48.
CHAPTER 21. L’IMPÔT ANTICIPÉ 93
RDAF ’89 164: Société dont le capital- action de 50’000 frs est
divisé en 50 actions de 1’000 frs. Elle est détenue par trois ressor-
tissants allemands habitant à Hambourg. Il y a une récession, la
société arrête toute activité commerciale. Ses actifs ne sont plus
que des comptes bancaires, des titres et des débiteurs. N’ayant plus
d’utilité économique elle aurait du être liquidée. Il y a un impôt an-
ticipé de 35% sur l’excédent de liquidation, en l’espèce ce sera une
charge définitive car résident à l’étranger. Les actionnaires la cède,
ils prélèvent un dividende de 2’350’000 frs et vendent la société à
S pour 8’850’000 frs. S vend un procédé technique à V SA pour
10’000’000 frs pour se financer. S paie le prix. S essaie de revendre
les actions à D qui se méfie et fait valoir qu’il voulait une société
libre de toute créance fiscale mais ici il y avait transfert d’action
apparentée liquidation. Finalement le fisc estime qu’il y a vente
d’un montant d’action à des participants qui doit être imposée à
l’anticipe pour 8’850’000 frs, cette vente constitue un excédent de
liquidation car ils ont essayé d’éluder loi fiscale. Ainsi au titre de
l’art 4 la société doit s’acquitter de 35% d’impôt anticipé. TF dit
que la société ne fonctionnait plus économiquement depuis 1979 et
n’avait plus que des liquidités.
personne morale
• La banque retient dans tout les cas l’impôt anticipé. Si c’est un résident
étranger au bénéfice d’une convention de double imposition, la suisse s’est
engagée a rembourser tout ce qui dépasse 10% du montant brut.
• Cette part peut faire une imputation forfaitaire sur les impôts qu’ils paient
chez lui.
• Dans un des accords bilatéraux cette directive est reprise. La suisse l’applique
donc aussi.
97
CHAPTER 22. LE DROIT PÉNAL FISCAL 98
Goethe.
• A cela il faut ajouter une reprise d’impôts en fonction des sommes dis-
simulées . 150 LIFD
• Il suffit que l’usage de faux aie été utilisé en vue de tenter la soustraction 186 LIFD
même si en définitive il n’y a pas entrée en force de la taxation et donc pas
soustraction.
• Pour les sociétés on arrive rapidement à la fraude fiscale car elle doive
déposer leur comptabilité qui est un titre au sens de l’art. 186.
22.3.4 Jurisprudence
• Beaucoup de jurisprudence pour savoir si on peut à la fois au niveau ad-
ministratif (soustraction) et pénal (fraude); la jurisprudence va varier au
cours du temps:
23 La procédure
23.1 Les autorités de taxation
• Il faut toujours distinguer le niveau fédéral et cantonal/communal.
• Dans le canton de Vaud: il y a des offices par district pour les personnes
physiques mais un seul pour les personnes morales.
• Les sociétés doivent fournir leur comptabilité, bilan, compte pertes et prof-
its.
• Ainsi il n’est pas possible de demander a des tiers dont le secret est légale-
ment protégé (321 CC et 47 LFB), exemple banque, etc...
• Les sociétés doivent fournir dans leur déclaration les revenus de leur ad-
ministrateur.
• Il couvre tout les fait de nature privée quelque soit l’étape à laquelle ils
sont receuillis.
• Le secret fiscal peut être levé pour les autorités judiciaires ou administra-
tive qui peuvent se prévaloir d’une base léglae formelle adéquate (ex: c’est
le cas pour les autorités pénales).
• Il peut y avoir deux décisions de taxations (mais pas toujours): une sur le
plan cantonal et une sur le plan fédéral car les bases légales, déductions,
moyens de recours (cf recours) ne sont pas les mêmes.
• Elle n’a en principe pas besoin d’être motivée, mais si elle s’écarte des
éléments de la déclaration d’impôts du contruibuable elle doit brièvement
motivé pourquoi elle s’est écartée124 .
• Elle doit intervenir par écrit et indiquer le délai de recours (ici c’est une
réclamation).
124 ATF 105 Ib 248.
CHAPTER 23. LA PROCÉDURE 105
• Tant qu’une voir de droit est ouverte, la décision de taxation n’entre pas en
force et peut toujours être modifiée (même au détriment du contribuable).
• Le délai est de 30 jours, elle doit être motivée et adressée à l’autorité qui
l’a fixée125 .
• En principe les recours contre une décision contestant à la fois les can-
tonaux et fédéraux devra être fait dans deux recours distincts même si il
n’y a eu qu’un seul jugement au tribunal cantonal.
Part VI
107
CHAPTER 24. HISTORIQUE 108
24 Historique
• Inventée en France dans les années ’50.
• En Suisse elle est refusée 3 fois en référendum depuis les années ’70.
25 Nature de la TVA
25.1 Impôt général sur la consommation
• ATF 122 I 213: contribution proportionnelle qui frappe les livraisons de
biens et fourniture de service qui frappe le chiffre d’affaires des entreprises
CHAPTER 25. NATURE DE LA TVA 109
• Les caractéristiques:
. C’est un impôt général: il frappe tout les biens et service, à tout les
stades de l’économie (production et fourniture).
. C’est un impôt sur la consommation qui est un moyen d’appréhender
aussi la faculté contributive de la personne (comment elle utilise son
argent). C’est une forme de double imposition: imposé d’une part
sur le revenu, mais aussi sur l’argent qu’il utilise.
. L’utilisation du revenu par le consommateur final (les consommateur
intermédiaire ne le paie pas). C’est un impôt sur la dépense de con-
sommation et non la valeur objective du bien ou service acquis126 .
. Pour des questions pratiques ce n’est pas le consommateur qui est
assujetti, mais les entreprises qui le répercute sur le consommateur
final.
• Elle est considérée comme un impot non social car taux fixe, non prise en
compte du revenu et fortune, mais il y a des taux préférentiel pour certains
biens, il y a des exonérations.
126 Prix payé par le consommateur et non valeur réelle du bien.
CHAPTER 26. LE MÉCANISME DE LA TVA 110
• Chaque assujetti peut déduire la TVA qu’il a du payer pour acquérir l’objet
ou le service.
• Seul le chiffre d’affaire du consommateur finale est taxé. Il n’est pas sup-
porté par les entreprises.
26 Le mécanisme de la TVA
• cf slides
• Si le précédent vend sans TVA cela aura des conséquences négatives pour
l’assujetti suivant (cf slides) car il ne pourra rien déduire de la TVA qu’il
devra payer.
CHAPTER 26. LE MÉCANISME DE LA TVA 111
Nomenclature
AFC Autorité fiscale cantonale
LHID Loi fédérale sur l’harmonisation des impôts directs des cantons et com-
munes