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PROGRAMME COMMUN DES CONCOURS

D’INTERNAT ET DE RESIDANAT
MARRAKECH

Réalisé par :

Dr.MOUNIB Yassine

Révisé par :
Dr.AAMER Ayoub
PREFACE
- Chers confrères, chères consœurs, c’est avec grand plaisir que nous partageons avec vous
ce programme à toute personne désirant décrocher les concours d’internat et de résidanat
de Marrakech

- La préparation de concours d’internat / résidanat est une épreuve complexe et de longue


haleine par la masse considérable des connaissances nécessaires et par la ténacité dont il
faut faire preuve. Et cette épreuve est rendue d'autant plus ardue que les supports de
connaissances sont disparates, souvent peu synthétiques et de qualité inégale

- Parmi les références, à citer :


• Le support d’anatomie officiel publié par le Labo d’Anatomie de la FMPM
• Le support de nos chers anciens : Dr. RAOUAH, Programme de Fès 2021 R.A.A,
Programme de Rabat 2018 ainsi que les cours d’Anat de nos Chers professeurs à la
FMPR

- Nous espérons que ces fiches vous aideront autant qu'elles nous ont aidés pour la
préparation du concours et vous permettront d'atteindre le classement et la spécialité
dont vous rêvez

- Conseils le jour de l’examen :


• Écrire vite, très vite. 30 minutes par question c’est très serré. Si les 4 questions sont
longues, on est obligé de ne pas écrire tout ce qu’on a appris, il faut par conséquent
savoir distinguer le plus important du moins important afin de terminer l’épreuve.
• Demander des intercalaires avant le début de l’épreuve et remplir les entêtes, car il
faut écrire au moins son nom dans chaque intercalaire, et il est criminel de le faire
en pleine épreuve (le temps est très précieux).
• Toujours commencer par la question LA PLUS COURTE car les questions sont
équinotées.
- Pour les questions 11 et 12 J'ai choisi 5 questions les + sortables . Vous pouvez ajouter les autres.
- L'erreur est humaine , prière de signaler les erreurs retrouvées à vos confréres/Consoeurs

N’abandonnez pas, ne baissez jamais les bras, et surtout ne vous sous-estimez pas !
Partie I : Système nerveux
 Nerf optique Q15
 Cerveau et Cervelet Q35
 Moelle épiniére Q36
Partie II : Appareil locomoteur
 L 'articulation de l'épaule Q1
 L’articulation du coude Q2
-

 L’articulation de la hanche Q3
 L’articulation du genou Q4
 L’articulation du poignet Q5
 Tendons de la main Q6
 Creux axillaire Q7
 Pli du coude Q8
 Le Triangle de scarpa Q9
 Le creux poplité Q10
 Vascularisation et innervation du MS Q11
 Vascularisation et innervation du MI Q12
Partie III : Thorax
 L'aorte thoracique Q14
 Pedicule pulmonaire Q18
 Poumon,Trachée et bronches Q41
 Coeur et Péricarde Q21
 Les voies aériennes Q38
 Vascularisation et innervation du Coeur Q19
 Oesophage thoracique Q20
 Canal thoracique Q22
 Diaphragme Q42
 Paroi thoracique Q43
 Sein Q45
 Veine cave supérieure Q47
 Veine cave inférieure Q48
Partie IV : Abdomen
 Vascularisation de l'estomac Q23
 Pédicule Hepatique Q24
 Duédeno pancreas Q25
 Le Colon Q26
 La loge Rénale Q28
 L 'aorte abdominale Q29
 L 'artére rénale Q30
 Paroi abdominale Q44
Partie V : Pelvis
 Rectum Q 27
 La loge prostatique Q31
 L'Utérus Q32
 Les anexes ''Trompes+ovaires+ligaments larges'' Q33
Partie VI : Cou
 La région carotidienne Q13
 Le corps thyroide Q16
 Le nerf récurrent Q17
 L'oreille Q34
 Le Nez Q37
 L'oropharynx Q39
 Le larynx Q40
 L'Oeil Q46
Partie I : Système
nerveux
Anatomie Q : 15 NERF OPTIQUE

I. Introduction :
- Le nerf optique est la deuxième paire crânienne des nerfs crâniens, destiné à la vision.
- Il s’étend de la papille jusqu’à l’angle antéro-externe du chiasma optique.
- Enveloppé par les méninges, il se compose d'environ 1,2 millions d'axones provenant des cellules Ganglionnaires de la
rétine.
 Son étude revêt plusieurs intérêts :
- Anatomique : importance de ses rapports VN.
- Clinique : exploration clinique (AV, CV, FO)
- Sémiologique : son atteinte se traduit par une baisse de l’AV.
- Pathologique : peut être touché par des pathologies générales (diabète) ou locorégional (inflammatoire-tumorale).
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Systématisation des voies optiques
IV. Les moyens d'exploration du NO
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Origine : Au niveau de la papille optique (tâche aveugle)
2. Trajet et rapport : On lui décrit 4 portions :
 La portion intra-oculaire :
- Chemine dans le canal intra-scléral, elle est divisée par la lame criblée en 3 régions :
➢ Pré-laminaire (fibre amyélinique)
➢ Laminaire (correspond à la lame criblée)
➢ Retro-laminaire (fibre myélinisé)
- Rapport avec le plexus VN de Valentin, constitué par les artères et nerfs ciliaires courts.
 La portion intra-orbitaire :
- Occupe l'axe du cône musculo-aponévrotique de l'orbite, il est entouré par les 3 enveloppes méningées.
N.C : à ce niveau le NO peut être comprimé par les méningiomes.
- Rapports avec :
a. L’artère ophtalmique et ses branches : artère lacrymale, artère centrale de la rétine, artères ciliaires
postérieures et l’artère sus-orbitaire.
b. Les veines ophtalmiques supérieure et inférieure, veine centrale de la rétine
c. Au nerf nasal, nerfs oculomoteurs, et aux ganglions ciliaires situés sur sa face latérale.
 La portion intra-canalaire :
- Le N.O pénètre le canal optique par son orifice antérieur et adhère aux parois du canal par l’intermédiaire des méninges.
- Rapports avec :
• En haut : la racine supérieure de la petite aile du sphénoïde et L’apophyse clinoïde antérieure.

• En bas : la racine inférieure de la petite aile du sphénoïde, l’artère ophtalmique située en inféro-externe et la
veine ophtalmique
N.C : les fractures de l’étage antérieur de la base du crâne peuvent léser le NO et provoquer une amaurose unilatérale.
 La portion intra-crânienne :
- Située dans l’étage moyen de la base du crane, Le NO est oblique en dedans et en arrière, il est entouré uniquement pas
sa gaine pie mérienne et en rapport avec :
o En bas : La tente de l’hypophyse / L’extrémité antérieure du toit du sinus caverneux
o En haut : Artère cérébrale antérieure et sa veine satellite / Espace perforé antérieure et racines olfactives
o Latéralement : à l’artère carotide interne et l’apophyse clinoïde antérieur.
3. Terminaison :
- Le NO se termine à l'angle antero-extérne du chiasma optique, sur la face supérieure de la selle turcique.
4. Vascularisation :
- Artérielle : est assurée par :
o Un réseau superficiel pie-mèrien, dérivant des artères ciliaires courts.
o Un réseau axial formé de l’artère centrale de la rétine.
- Veineuse : les veines se drainent dans la veine centrale de la rétine qui rejoins le sinus caverneux.

III. Systématisation des voies optiques :


1. La rétine :
- Membrane nerveuse du globe oculaire.
- C’est l’appareil de réception des impressions nerveuses par l’intermédiaire des cellules photoréceptrices.
- Les Cellules photoréceptrices au niveau de la rétine :
• Les cônes : concentré dans la région maculaire au centre de la rétine et sont spécialisé dans la vision diurne.
• Les batônnets : concentré au niveau de la rétine périphérique et sont spécialisé dans la vision nocturne.
2. Le chiasma optique :
- Bandelette optique quadrilatère blanchâtre où se réunissent les deux nerfs optiques.
- A ce niveau les fibres optiques décrivent une véritable décussation par entrecroisement partiel.
3. La bandelette optique :
- Elle se détache des angles post du chiasma optique et se divise en deux racines :
o Latérale : se termine au niveau du genouillé latéral et le pulvinar.
o Médiale : se termine dans le colliculus supérieur et le noyau pretectal.
4. La radiation optique :
- Faisceau de fibres optiques qui s’étend du corps genouillé latéral jusqu’à l aire visuelle ou même le cortex
5. Le cortex strié (Aire 17 de Brodman) :
- Situé sur la face interne du lobe occipital, de part et d’autre de la scissure calcarine

IV. Les moyens d’exploration du NO :


3. Clinique :
- Moyens subjectifs : mesure de l’AV, test d'éblouissement, RPM, vision des couleurs, CO.
- Moyens objectifs : les PEV ( potentiel evoqué visuel)
2. Paraclinique :
- La radiographie de l'orbite (incidence de Hartmann explore le canal optique)
- L’échographie oculo-orbitaire
- TDM et IRM oculo-orbitaire
V. Conclusion :
- Le NO est une structure neurosensorielle destinée a la vision, faisant partie du système nerveux central.
- La richesse des Rapports VN explique la variabilité de son atteinte traumatique, inflammatoire et tumorale.
Anatomie Q : 35 CERVEAU

1. Introduction :
- Le cerveau est le centre ou s’intègre et s’élabore les grandes fonctions motrices, sensitives et associatives.
- Constituée par les hémisphères cérébraux (télencéphale) et par le diencéphale.
- Le cerveau occupe l’étage sus-tentoriel
 Son étude revêt plusieurs intérêts :
- Le cerveau est un organe noble dont toutes les lésions peuvent être fatales
- Siège de pathologies tumorales, traumatiques, et vasculaire.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Vascularisation
IV. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Enveloppe du cerveau :
A. La surface osseuse :
- Formée par la boite crânienne qui contient les méninges et l’encéphale.
- Comprend :
o 4 os impairs = frontal, ethmoïdal, sphénoïdal et l’occipital
o 2 os pairs = temporal et pariétal.
B. Les méninges :
- Enveloppes protectrices et nourricières du SNC, on distingue de la superficie à la profondeur :
 La dure mère :
- Tapisse la face profonde des enveloppes osseuses.
N.C : Elle est moins adhérente à l'os temporal d’où la fréquence des HED a ce niveau.
- Elle se dédouble pour former avec la paroi osseuse les sinus veineux.
- Elle émet des prolongements qui forment des cloisons : la faux du cerveau, tente du cervelet, la tente de l'hypophyse
et la faux du cervelet.
 L'arachnoïde : Membrane conjonctive qui revêt la face interne de la dure mère.
 La pie mère :
- Etroitement accolée au SNC, membrane nourricière transparente et vasculaire.
2. Configuration externe :
A. Morphologie :
- Forme ovoïde à grosse extrémité postérieure.
- 2 hémisphères reliés l’un a l’autre par les deux commissures inter hémisphériques : le corps calleux et le trigone.
B. Description :
 Les hémisphères :
- Sont séparés du tronc cérébral par la fente de Bichat
- Sont prismatiques triangulaires avec 3 faces ,2 extrémités (antérieure et postérieur),3 bords :

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• Face Latérale :

o Convexe, on lui distingue 3 scissures : la scissure de Rolando (sillon central), la scissure de Sylvius (ou sillon
latéral) et la scissure pariéto-occipital ; qui délimitent 4 lobes
• Face Médiale :
o Plane et verticale, avec une partie périphérique et une partie centrale (diencéphale et les commissures
interhémisphériques.
o On lui distingue 3 scissures : la scissure callosomarginale, La scissure perpendiculaire interne et La scissure
calcarine.
• Face inférieure : Elle est divisée par la scissure de Sylvius, en 2 parties :
o Antérieure ou orbitaire : Repose sur la voute orbitaire et présente en dedans et d avant en arrière le
bulbe olfactif, la bandelette olfactive, le trigone olfactif, et l’espace perfore antérieur.
o Postérieure ou temporo-occipitale : repose sur l’étage moyen du crâne et sur la tente du cervelet.
• Bord supérieur : répond à l’insertion crânienne de la faux du cerveau.
• Bord latéral : à l’union des faces externe et inférieure, interrompu par l’encoche sylvienne.
• Bord interne : échancré à sa partie moyenne, en regard de la fente Bichat.
 Les lobes :
o Lobe frontal :
- Limites : En arrière : scissure de Rolando / En bas : scissure de Sylvius / En dedans : scissure callosomarginale.
- Forme : pyramide à sommet antérieur.
- Divisé en 4 circonvolutions :
• FA : Gyrus pré-central : centre de la motricité volontaire où naissent la majeure partie des faisceaux pyramidaux.
• Les 3 autres circonvolutions frontales sont orientées de façon horizontale : la frontale supérieure (F1), moyenne (F2) et
inférieure (F3), cette dernière présente 2 petits sillons l’un vertical et l’autre horizontal, qui constituent le V sylvien et
délimitent 3 parties : le pied, le cap et la portion orbitaire.
- Fonction motrice
o Lobe pariétal :
- Situé entre le lobe frontal, temporel et l’occipital
- Limites : En avant : scissure de Rolando / En arrière : scissure pariéto-occipital / En bas : scissure de Sylvius
- Divisé par le sillon intra pariétal en 3 circonvolutions :
• PA ou Gyrus post-central : représente le centre sensitif primaire et Les 2 autres la pariétale supérieure P1) et
inférieure (P2)
• Au niveau de P2 on distingue 2 petits lobules : Gyrus supra marginal et le gyrus angulaire
- Fonctions : sensitive, gnosique, praxique et trophique.
o Lobe occipital :
- Situé à la partie post de l’hémisphère cérébral
- Limites en avant par les scissures pariéto-occipitales interne et externe.
- Divisé en 6 circonvolutions dont 3 seulement sont visible sur la face latérale.
- Fonction visuelle.
o Lobe temporal :
- Situé en haut des lobes frontal et pariétal et en avant du lobe occipital.
- Limites : scissures de Sylvius en haut et le sillon temporo-occipital en arrière.
- 5 circonvolutions.

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o Lobe du corps calleux :
- Limité en haut par la scissure callosomarginale et en bas par le sillon du corps calleux.
- Visible uniquement sur la face mediale
- Formé d’une seule circonvolution qui s'unit a T5 pour former le lobe limbique de BROCA .
o Lobe de l'insula :
- Se situe au fond de la scissure de Sylvius et constitué de 5 circonvolutions.

3. Configuration Interne :
A. Les ventricules cérébraux :
 Les ventricules latéraux :
- Cavités paires situées dans la profondeur des hémisphères
- Forme de fer à cheval s’enroulant sur les NGC
- 3 cornes : frontale, temporale et occipitale
- Segment intermédiaire : carrefour ventriculaire.
 Le troisième ventricule :
- Creusé dans le diencéphale entre les deux thalamus.
- Communique avec les 2VL par les trous de Monroe et avec le V4 via l'aqueduc de Sylvius.
B. Les noyaux gris centraux :
 Noyaux opto-striés :
• Thalamus :
- Le plus volumineux des NGC, ovoïde a grand axe antéro-postérieur.
- On lui décrit 4 faces et 2 extrémités (antérieure et postérieure)
o Face supérieure : répond au VL
o Face inférieure. : répond à l'hypothalamus
o Face interne : répond au V3
o Face Externe : répond au noyau lenticulaire.
• Noyau caudé : 3 portions :
o Tête : répond à la corne frontale
o Le corps : répond au thalamus
o La queue : répond à la corne temporale du VL.
• Noyau lenticulaire : Divisé en deux parties : interne (pallidum) et externe (putamen)
 Noyau sous opto-striés :
- Situés au-dessous du thalamus et V3
o L’hypothalamus
o Subthalamus : zona increta, locus Niger, corps de Lyus, noyau rouge. Ces noyaux sont une cible de stimulation
en cas de syndrome parkinsonien, dépressif et schizophréniques.
 Noyaux sus opto-striés : les deux ganglions de l'habenula et de l'épiphyse.

B. La substance blanche centrale :


- Occupe l’espace entre cortex /NGC/ventricules et constitué par :
• Capsule interne :
o Lieu de passage des FX provenant du cortex vers le TC
o Située entre le thalamus et noyau caudé d’une part et noyau lenticulaire d’autre part
o Composé de bras postérieur, bras antérieur et genou
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• Commissures interhémisphériques : composées de :
o Corps calleux : épaisse lame de substance blanche unissant les 2 hémisphères.
o Le trigone
• La capsule externe entre le noyau lenticulaire et l’AV-mur.

III. Vascularisation :
1. Vascularisation artérielle : (voir article : polygone de Willis)
- Assurée par la carotide interne et les artères vertébrales
 Artères carotide internes :
- Origine : artère carotide primitive à la hauteur du cartilage thyroïde
- Trajet et terminaison : elles pénètrent la base du crâne par le canal carotidien et apparaissent en dedans des apophyses
clinoïdes antérieures, chacune se divise en donnant :
o Artère cérébrale antérieure : branche médiale de la bifurcation.
o Artère cérébrale moyenne : la Sylvienne, la plus grosse des branches de divisions.
o Artère communicante post : communique avec l’artère cérébrale post.
o Artère choroïdienne antérieure.
 Artères vertébrales :

- Origine :la sous Clavière


- Trajet et terminaison : Direction verticale, traverse le trou transversaire des vertèbres cervicaux (C6 à C1), pénètre le
trou occipital puis elle se réunit avec son homologue pour former le tronc basilaire qui se termine en deux artères
cérébrales postérieures.
 Cercle artériel du cerveau : polygone de Willis

2. Vascularisation veineuse :
 Veines superficielles : Elles rejoignent soit le courant supérieur, formé par le sinus longitudinal sup ou le courant inférieur

formé par le sinus longitudinal inférieur.


 Veines profondes : Elles drainent le sang veineux du diencéphale vers le sinus droit.

 Confluent des sinus : L’ensemble du sang veineux drainé par les sinus précédents arrive au niveau du confluent des sinus

pour se drainer vers les VJI via le sinus latéral.

IV. Conclusion :
- Les hémisphères cérébraux constituent la partie la plus importante du cerveau, siège de la raison et de la créativité.
- Siège de pathologies fréquentes surtout tumorales.
- Exploration par : TDM et IRM

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Anatomie Q : 35 Polygone de Willis
I. Introduction :
- La vascularisation artérielle du cerveau est assurée par deux systèmes complémentaires : carotidien et vertébral
- Les deux systèmes sont reliés par des ponts anastomotiques qui encadrent la selle turcique en dessinant Le Polygone de
WILLIS à partir duquel naissent les troncs artériels destinés à l’irrigation distincte des structures corticales et centrales.
- Il s’agit d’une circulation type terminale, ce qui explique la gravité des lésions ischémiques de l’encéphale.
 Intérêt de la question :
- Il permet dans certains cas de pallier l’insuffisance d’une des sources d’irrigation du cerveau.
- Siège fréquent de malformation anévrysmales ainsi qu’Ischémique.
- Interprétation des examens paraclinique notamment l’angio-TDM.
 Plan :
I. Introduction
II. Siège
III. Origine de Polygone de Willis
IV. Constitution et Rapports et térritoire vasculaire
V. Conclusion

II. Siège :
- Le PW est situé sous la base du cerveau au-dessous de la cavité du 3ème ventricule, Il repose :
• En avant : sur l'étage moyen de la base du crâne
• En arrière : il déborde la fosse postérieure
- Il encadre le losange opto-pédonculaire avec les tubercules mamillaires et le chiasma optique, et encercle la selle
turcique.
III. Origine de Polygone de willis :
1. Artère carotide interne :
- Origine : artère carotide primitive à la hauteur du cartilage thyroïde
- Trajet :
• A sa naissance au niveau de C4, elle a un trajet cervical, la carotide à ce niveau ne donne pas de collatérales.
• Pénètre à la base du crane par l’orifice externe du canal carotidien
• Elle a un trajet intra pétreux dans le rocher du Temporal puis vers le Sinus caverneux où elle forme le siphon
carotidien.
• Elle pénètre ensuite dans l’espace sous arachnoïdien en dedans des apophyses crinoïdes antérieures
- Collatérales : Artère ophtalmique
- Terminaison : elle donne 4 branches terminales :
• Artère cérébrale antérieur (détails dans la partie suivante)
• Artère communicante postérieure : (détails dans la partie suivante)
• Artère cérébrale moyenne (Sylvienne) : Elle part en dehors et s'engage dans la scissure de Sylvius pour
vasculariser la face latérale de l'hémisphère.
• Artère choroïdienne antérieur : Chemine le long de la bandelette optique jusqu'au plexus choroïde du ventricule
latéral.

2. Les artères vertébrales :


- Origine : la sous Clavière
- Trajet et terminaison : Direction verticale, traverse le trou transversaire des vertèbres cervicaux (C6 à C1), pénètre le trou
occipital puis elle se réunit avec son homologue pour former le tronc basilaire qui se termine en deux artères cérébrales
postérieures.
- Collatérales des artères vertébrales : L’artère spinale antérieure, Des rameaux perforants pour le bulbe rachidien, L’artère
cérébelleuse postéro-inférieure (PICA)
- Collatérale du Tronc basilaire : L’artère cérébelleuse moyenne (AICA) qui donne l’artère auditive interne, L’artère
cérébelleuse supérieure

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IV. Constitution et rapports et territoire vasculaire :
Le polygone de Willis peut être subdivisé en 4 segments :
1. Segment antérieur :
- Constitué par les 2 artères cérébrales antérieures
- L’ACA se dirige en avant, passe au-dessus du nerf optique et s'unit, en avant du chiasma optique, à celle du côté opposé
par une courte anastomose transversale, appelée artère communicante antérieure.
- Elle s'élève ensuite vers la scissure interhémisphérique et chemine le long du bec du corps calleux
- Territoire vasculaire : Elle vascularise la face médiale et inférieur du lobe frontal et pariétal
L’ACA est un siège fréquent des anévrysmes
2. Segment Postérieur :
- Formé par les 2 ACP branche terminale du Tronc basilaire.
- L’ACP contourne la face latérale du mésencéphale et pré croise les bandelettes optiques et l’origine du nerf crânien III
avant de se terminer dans la scissure calcarine.
- Territoire vasculaire : Elle vascularise la face médiale et inférieur du lobe temporal et occipital
3. Deux segments latéraux :
- Formé par les Artères communicantes Postérieures.
- Branche terminale de la carotide interne, se dirige en arrière, croise la face inférieure de la bandelette optique et
s'anastomose avec l'artère cérébrale postérieure.

V. Conclusion :
Au total le polygone de willis est formé :
- En avant, par les 2 cérébrales antérieures et la communicante antérieure,
- De chaque côté, par les 2 communicantes postérieures,
- En arrière, par les 2 cérébrales postérieures.
• Intérêt de la question
- En pathologie vasculaire ischémique ou hémorragique et dans la pathologie tumorale de la base du crâne
- Dans le traitement des anévrysmes par endo-embolisation.

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Anatomie Q : 35 CERVELET
I. Introduction :
- Le cervelet est placé dans la FCP
- Situé en arrière du TC, il répond aux fosses cérébelleuses de l’occipital et en haut à la tente du cervelet
- Il est constitué par un lobe moyen ou vermis et 2 hémisphères cérébelleux latéraux
- Il assure la régulation du tonus musculaire, l’équilibration et la coordination des mouvements.
 Intérêt de la question :
- Fréquence du syndrome cérébelleux.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Vascularisation
IV. Anatomie fonctionnelle
V. Moyens d’exploration
VI. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Configuration externe :
A. Généralités :
 Mensurations et composition :
- Le cervelet est allongé transversalement et mesure environ 10 cm de largeur, 5 cm de hauteur et 6 cm dans le sens
antéro-postérieur.
- Il est formé anatomiquement de 3 Parties : Une médiane : VERMIS et 2 latérales : Hémisphères cérébelleuses.
- Il est aplati de haut en bas et présente 3 faces : une supérieure, une inférieure et une antérieure.
• La face Supérieure :
- Il présente, sur la ligne médiane une saillie allongée appelée vermis supérieur.
- De chaque côté du vermis supérieur, on voit la face supérieure des hémisphères cérébelleux.
- Cette face est limitée par un bord décrit sous le nom de bord circonférentiel du cervelet.
• La face inférieure :
- La face inférieure présente, sur la ligne médiane, une large dépression au fond de laquelle proémine le vermis
inférieur, cette partie médiane répond en bas au bulbe.
- De chaque côté du vermis inférieur, on voit la face inférieure des hémisphères cérébelleux.
• La face antérieure :
- La face antérieure est occupée par un prolongement en cul-de-sac du quatrième ventricule V4 .
B. Division anatomique :
Le cervelet est découpé par des sillons en lobules, lames, et lamelles.
- Le vermis : D’allure fusiforme, il est allongé d’avant en arrière selon une courbe à concavité antéro-inférieur et sa face
postérieure est parcourue par des sillons qui délimitent de haut en bas 9 lobes : Lingula – Lobule central – Culmen –
Déclive – Folium – Tuber – Pyramide – Uvula – Nodulus.
- Les hémisphères cérébelleux : Il s’agit de 2 masses arrondies de part et d’autre de la ligne médiane, parcourus par un
grand nombre de sillons qui délimitent des lobes et des lobules avec de haut en bas :
• Le lobe antérieur : Situé en avant du sillon transverse antérieur (fissure primaire) et divisé en 3 lobules : Lobule
lingula – Lobule central – Lobule quadrilatère antérieur.
• Le lobe post : Situé en arrière du sillon transverse antérieur et divisé en 6 lobules : Lobule quadrilatère post –
Lobes semi-circulaires sup et inf – Lobule gracile ou lobe grêle – Lobule digastrique – Amygdale.
• Le lobe flocculo-nodulaire : Formé par le flocculus, il est séparé du reste du cervelet par la fissure
postérolatérale.

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2. Configuration interne :
o La substance grise
A. Cortex cérébelleux : organisé en 3 couches :
- Couche externe = moléculaire
- Couche moyenne = couche des cellules de Purkinje : contient les corps cellulaires des cellules de Purkinje.
- Couche interne = granulaire : remplie de cellules : ganglionnaires, de Golgi, de Lugaro, unipolaires en brosse.
B. Noyaux gris :
- Au nombre de 4 de chaque côté :
o Noyaux du vermis : noyau fastigial, noyau globuleux
o Noyaux hémisphériques : noyau dentelé et noyau emboliforme
• La substance blanche :
- Disposée sous le cortex et autour des noyaux gris. Elle se prolonge dans les pédoncules cérébelleux.

III. Vascularisation :
1. Artères :
 Artère cérébelleuse supérieure :
- Nait du tronc basilaire.
- Irrigue la partie supérieure du cervelet.
 Artère cérébelleuse antéro-inférieure :
- Nait du tronc basilaire.
- Irrigue la partie antéro-inférieure du cervelet.
 Artère cérébelleuse postéro-inférieure :
- Nait de l’artère vertébrale.
- Irrigue la partie postéro-inférieure du cervelet.
2. Veines :
- Elles se drainent dans l’ampoule de Galien, et dans les sinus pétreux.

IV. Anatomie fonctionnelle :


- Le cervelet est subdivisé en 3 zones fonctionnelles :
1. Archéo-cérébellum :
- C’est le lobe flocculo-nodulaire en liaison étroite avec l’appareil vestibulaire.
- Il joue un rôle essentiellement dans l’équilibration.
2. Paléo-cérébellum :
- C’est le complexe vermien, en liaison étroite avec les faisceaux de la sensibilité profonde.
- Rôle = régulation du tonus musculaire.
3. Néo-cérébellum :
- Constitué par les hémisphères cérébelleux. Il est relié au cortex cérébral.
- Rôle = la coordination du mouvement volontaire global.
V. Moyens d’exploration :
 Clinique : Syndrome cérébelleux : hypotonie musculaire, troubles de l’exécution du mouvement, troubles statiques.
 Imagerie : L’IRM : l’examen de choix pour explorer la FCP.

VI. Conclusion :
Le cervelet peut être atteint lors de plusieurs affections (tumorale, vasculaire, inflammatoire) qui vont être
responsable d’un Sd cérébelleux caractérisé par :
 Des troubles de la statique et de la marche.
 Des troubles du tonus.
 Des troubles de la coordination et de l’exécution des mouvements.

2/2
Anatomie Q : 36 Moelle Epinière

I. Introduction :
- La moelle épinière est la partie caudale du SNC.
- Elle est contenue dans le canal vertébral.
- Elle représente un lieu de passage des voies ascendantes, et descendantes
- Intérêt : Richesse de sa pathologie compressive notamment traumatique, et tumorale.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
III. CONFIGURATION EXTERNE
IV. CONFIGURATION INTERNE
V. RAPPORTS ET MOYENS DE FIXITE
VI. VASCULARISATION
VII. CONCLUSION

II. Anatomie descriptive :


- C’est un cordon de tissu nerveux situé dans le canal vertébral et s’étendant de bord inférieur du trou occipital et L1-L2.
- La moelle présente deux renflements qui correspondent à la naissance du plexus brachial et du plexus lombo-sacré :
• Le renflement cervical : répond aux vertèbres C3 - T2.
• Le renflement lombaire répond aux vertèbres T10 - L1.
- En haut, elle se continue avec le bulbe rachidien.
- En bas, elle se termine par le cône terminal qui se prolonge par le filum terminale au niveau de L2, sous laquelle la
ponction lombaire est réalisable.
- La moelle est enveloppée de dehors en dedans par : La dure mère, L’arachnoïde, La pie mère.
III. Configuration externe :
A. Les Sillons :
- Le sillon médian antérieur : profond.
- Le sillon collatéral antérieur : émergence des racines antérieures, motrices.
- Le sillon collatéral postérieur : pénétration des racines postérieures, sensitives.
- Le sillon médian postérieur très peu marqué.
B. Les Cordons :
- Les sillons délimitent à la surface de la moelle épinière des cordons :
• Le cordon antérieur compris entre le sillon médian antérieur et le sillon collatéral antérieur.
• Le cordon latéral compris entre les sillons collatéraux antérieur et postérieur.
• Le cordon postérieur compris entre le sillon collatéral postérieur et le sillon médian postérieur
C. Nerfs Spinaux :
- Il existe 31 paires de nerfs spinaux : 8 cervicales,12 dorsales,5 lombaires, 5 sacrée et 1 coccygienne.
IV. Configuration interne :
A. Substance Grise :
- En forme de papillon, elle comporte :
• Une corne dorsale étroite et allongée → émergence des racines sensitives dorsales.
• Une corne ventrale volumineuse → émergence des racines motrices ventrales.
• Une corne intermédiaire qui unit les cornes dorsale et ventrale.
• Au centre : canal épendymaire, remplie de LCR.
N.C : La syringomyélie = développement kystique intra-épendymaire
B. Substance Blanche :
- Epaisse, elle délimite des cordons (dorsal, ventral et latéral).
- Lieu de passage des faisceaux de la ME.
V. Moyens de fixité :
- En haut : continuité bulbo-spinale
- En bas : filum terminale et ligament coccygien
- Latéralement : les racines et les ligaments dentelés

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- Le sac dural n’est pas fixé aux vertèbres ; il forme un fourreau qui glisse dans l’espace épidural graisseux lors des
mouvements de la colonne vertébrale
VI. Vascularisation :
A. Artères :
1. Les artères spinales :
- L’artère spinale antérieure : chemine dans le sillon médian antérieur.
- L’artère spinale postérieure droite : longe le sillon collatéral postérieur droit.
- L’artère spinale postérieure gauche : longe le sillon collatéral postérieur gauche.
2. Les sources artérielles principales :
- Au niveau cervical : les artères vertébrales.
- Au niveau thoracique : une ou deux artères radiculo-médullaires provenant des artères intercostales.
- Au niveau lombaire : une seule artère radiculaire dont l’origine est variable
➔ Artére d’Adamkiewicz : Irrigue la moelle dorsal inf et lombo sacré : artére à repérer systématiquement avant toute
chirurgie de la région
B. Veines :
- Les veines sont plus nombreuses et plus volumineuses que les artères.
- Le drainage est assuré par des veines satellites aux artères qui se jettent dans le cercle péri-médullaire.
➔ NB : Il n’existe pas de drainage lymphatique de la moelle épinière.
VII. Conclusion :
- Etude anatomique importante du fait :
• De l’importance de sa fonction (très sollicitée dans la vie quotidienne).
• De la richesse de sa pathologie traumatique +++ et inflammatoire.
- Son exploration fait appel à la clinique et à la radiologie spécifiquement L’IRM.

2/2
Partie II: Appareil
locomoteur
Anatomie Q : 1 ARTICULATION DE L’EPAULE

I. INTRODUCTION :
- C’est l’articulation proximale du bras qui unit le MS au tronc.
- L’épaule comprend un complexe articulaire formé par 5 articulations :
• Articulation scapulo-humérale : articulation synoviale sphéroïde (énarthrose)
• Articulation acromio-claviculaire : Articulation plane qui unit l’extrémité latérale de la clavicule à l’acromion de
l’omoplate.
• Articulation sterno-costo-claviculaire : Articulation synoviale en selle qui unit la clavicule au sternum et à la 1ère cote
• Deux fausses articulations : interscapulo-thoracique et sous deltoïdiennes.
- Intérêt :
• Importance de ces rapports anatomiques (paquet VN axillaire).
• Articulation superficielle : accessible à l’examen clinique mais aussi beaucoup plus exposée aux traumatismes.
• Fréquence et richesse de sa pathologie traumatique (luxations +++).
 Plan :
I. Introduction
II. Articulation scapulo-humérale
III. Articulation acromio-claviculaire
IV. Articulation sterno
V. Rapports
VI. Vascularisation-Innervation
VII. Anatomie fonctionnelle
VIII. Conclusion

II. ARTICULATION SCAPULO-HUMERALE :


- Articulation de type énarthrose, unit la tête humérale à la cavité glénoïde de la scapula.
- Elle est douée d’une grande mobilité
1. Surfaces articulaires : Elles sont recouvertes de cartilage hyalin.
- La cavité glénoïde :
• Cavité ovalaire quasi plane.
• Regardes-en haut, en dehors et en avant.
• Présente au centre le tubercule glénoïde.
- Le bourrelet glénoïdien : ‘’Labrum’’ :
• Fibrocartilage qui s’insère aux pourtours de la cavité glénoïde agrandissant la surface articulaire.
N.C : Malgré ce bourrelet, la tête humérale reste mal contenue, donc les luxations sont fréquentes
- La tête humérale :
• 1/3 de sphère qui Regarde en haut, en dedans et en arrière.
• Son diamètre (5,5cm) dépasse largement la cavité glénoïde, ce qui favorise les luxations.
• Présente 2 reliefs : Grand et Petit tubercules : (Trochin et Trochiter) et 2 cols : (Anatomique et chirurgicale)
2. Moyens de fixité :
A. Moyens passifs :
- La capsule articulaire : Manchon fibreux qui s’insère médialement
à la périphérie du bourrelet glénoïdien
et latéralement sur les cols anatomique et chirurgical de
l’humérus.
- Les ligaments articulaires : N’existe qu’en haut et en avant :
• Ligament coraco-huméral : en forme de Y
o Epais et très résistant, il renforce la face sup de la capsule.
o Unit le processus coracoïde au trochin et au trochiter.
o Ligament suspenseur de l’humérus, il freine la
flexion/extension.
• Ligaments gléno-huméraux : en forme de Z
o Renforcent la face antérieure de la capsule.
o Au nombre de 3 :
✓ Supérieur : allant du pôle supérieur de la cavité glénoïde à l’encoche de la tête humérale.

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✓ Moyen : allant du pôle antérieur de la cavité glénoïde au trochin.
✓ Inférieur : allant du bord antéro-interne de la glène au bord médial du col chirurgical.
N.C : Entre les ligaments gléno-huméraux moyen et inférieur, se situe la zone de faiblesse où se produit la luxation
Antéro-interne de l’épaule.
B. Moyens actifs :
- Ils sont constitués par les tendons péri-articulaires :
• Du coté huméral on trouve les muscles de la coiffe des rotateurs : Le sus-épineux, le sous-épineux le subscapulaire et
le petit rond.
• Du coté glénoïdien : la longue portion du biceps et la longue portion du triceps
3. Moyens de glissement : La synoviale : Membrane séreuse qui tapisse la face profonde de la capsule et qui a un
rôle nutritif pour le cartilage.

III. ARTICULATION ACROMIO-CLAVICULAIRE :


- Elle unit le bord médial de l’acromion à l’extrémité externe de la clavicule.
- Elle est considérée comme une arthrodie à surface plane ne permettant que les mouvements de glissement
1. Surfaces articulaires :
- Elles sont recouvertes d’une couche de fibrocartilage plus épaisse sur l’acromion. Elles sont parfois séparées par un
véritable ménisque intra-articulaire dans 1/3 des cas.
- Deux facettes :
o Bord médial de l’acromion : elle regarde en haut et en dedans.
o Bord latéral de la Clavicule : Regarde en bas et en dehors.
2. Moyens de fixité : Ne sont que des moyens passifs.
A. Capsule articulaire : Manchon fibreux qui s’insère sur le pourtour des surfaces articulaires.
B. Ligaments : au nombre de 2
- Ligament acromio-claviculaire : renforce la face sup de la capsule.
- Ligaments caraco- claviculaires au nombre de 2 :
o Ligament conoïde
o Ligament trapézoïde
3. Moyens de glissement : La membrane synoviale qui tapisse la face profonde de la capsule.

IV. L’articulation sterno-costo-claviculaire :


1. Surfaces articulaires :
- Sur l’extrémité médiale de la clavicule : facette articulaire pour le sternum.
- A la partie supéro-externe du manubrium sternal : facette articulaire pour la clavicule.
- Sur la face supérieure de l’extrémité médiale de la 1ère cote :
Etroite facette en continuité avec la facette
articulaire claviculaire du manubrium sternale
2. Moyens de fixité :
- La capsule : Manchon fibreux qui s’insère sur le pourtour des 3
surfaces articulaires.
- Les ligaments :
• Les ligaments sterno-claviculaires : ant, post et sup
• Le ligaments costo-claviculaire
• Le ligaments inter-claviculaire
V. RAPPORTS :
- En avant : l’articulation est recouverte par le muscle subscapulaire
et la courte portion du biceps.
- En arrière : les tendons des muscles rotateurs de haut en bas : sus et sous épineux et petit rond.
- En haut : la voute acromio-claviculaire.
- En dehors : le muscle deltoïde.
- En dedans : le creux axillaire.

2/2
Anatomie Q : 2 ARTICULATION DU COUDE (Internat 2022)

I. Introduction :
- Maillot articulaire intermédiaire du membre sup, l’articulation du coude unit le bras à l’avant-bras et met en présence 3 os :
humérus, radius et ulna.
- Elle est constituée de 3 articulations de type Synovial : Radio-humérale, Ulno-humérale et Radio-ulnaire sup
- Intérêt de la question : Idem épaule.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE ( surfaces articulaire et Moyens d’union )
III. RAPPORTS
IV. CONCLUSION

II. Anatomie descriptive :


1. Surfaces articulaires : Elles sont recouvertes de cartilage hyalin.
A. Surfaces humérales :
- La trochlée humérale :
• Elle a la forme d’une poulie avec 2 joues, interne et externe, les deux se limite une Gorge.
• Elle est surmontée par 2 fossettes : coronoïdienne antérieure et olécranienne postérieure.
• Elle est limitée en dedans et en haut par l’épicondyle Médiale.
- Le condyle ou capitulum :
• Il a la forme d’un 1/3 de sphère.
• Il est surmonté en avant par la fossette radiale.
• Il est limité en dehors et en haut par l’épicondyle latéral
B. Surfaces ulnaires :
- L’incisure trochléaire de l’ulna :
• Elle est concave de haut en bas, et limitée entre l’olécrane en arrière et le coronoïde en avant.
• Elle s’articule avec la trochlée humérale.
- L’incisure radiale de l’ulna :
• A la face externe de l’apophyse coronoïde.
• Elle s’articule avec la tête radiale.
C. Tête radiale :
- La cupule radiale : à la face sup de la tête, elle s’articule avec le Capitulum.
- La circonférence articulaire radiale : s’articule avec l’incisure radiale de l’ulna et le ligament annulaire du Radius.
- Elle est limitée en bas par le col du radius.
2. Moyens d’union : Ne sont que des moyens passifs.
A. Capsule articulaire :
- Elle forme un manchon fibreux commun aux 3 articulations.
- Elle s’insère sur :
• L’humérus : au pourtour des 3 fossettes et latéralement sur l’épicondyle latérale et médiale.
• L’ulna : sur le bord de la GCS et au-dessous de la PCS.
• Le radius : autour du col.

1/2
N.C : c’est au niveau de la fossette olécranienne, point faible de la capsule, que se font les ruptures au cours des arthrites
suppurées.
B. Ligaments articulaires :
- Ligament collatéral Ulnaire LLI : Sa rupture permet la luxation du coude ; 3 Faisceaux :
• Faisceau antérieur : tendu de l'épi trochlée (épicondyle médial) à l'apophyse coronoïde,
• Faisceau moyen : tendu de l'épi trochlée au tubercule coronoïdien.
• Faisceau postérieur : tendu de l'épi trochlée au bord médial de l'olécrane.
- Ligament Collatérale radial LLE : 3 faisceaux :
• Faisceau antérieur : tendu de Epicondyle latéral au bord antérieur de la petite cavité sigmoïde, cravatant ainsi la tête
du radius.
• Faisceau moyen : tendu d’Epicondyle latéral au bord postérieur de la petite cavité sigmoïde,
• Faisceau postérieur : quadrilatère, tendu de l'épicondyle latéral au bord latéral de l'olécrane
- Ligament annulaire :
• C’est à la fois un moyen d'union et une surface articulaire.
• Bande fibreuse qui circonscrit la circonférence articulaire de la tête radiale
• Ses 2 extrémités s'insèrent sur les bords antérieur et postérieur de l'incisure radiale de l'Ulna.
- Ligament antérieur = ligament oblique du coude :
• Etalé en éventail, ses insertions se confondent avec celles de la capsule.
• Il présente un faisceau plus épais tendu obliquement de la face antérieur de l’épitrochlée à la face antérieure du
ligament annulaire.
- Ligament postérieur : Peu développé, mince, formé de :
• Fibres verticales profondes.
• Fibres transversales moyennes.
• Fibres obliques superficielles.
- Ligament carré : Lame fibreuse tendue du col du radius au bord inférieur de l’incisure radiale.
3. Moyens de glissement : La membrane synoviale revêt la face profonde de la capsule et présente des culs de sac, là où la
capsule est lâche.
III. Rapports :
- En arrière :
• Au centre : olécrane et tendon du triceps brachial.
• Latéralement :
o En dedans : gouttière épitrochléo-olécranienne où descend le nerf ulnaire.
o En dehors : gouttière épicondylo-olécranienne où descend la branche post du nerf radial.
- En avant :
o Pli du coude et masses musculaires.
o Gouttière bicipitale interne : où descendent l’artère brachiale et le nerf médian.
o Gouttière bicipitale externe : où le nerf radial se divise en deux branches.
- En dedans : muscles épitrochléens.
- En dehors : muscles épicondyliens.
IV. Conclusion :
- L’articulation du coude est constamment menacée par des lésions traumatiques et rhumatismales.
- La prévention de la raideur est l’objectif primordial d’autant plus que les prothèses du coude ne sont pas performantes

2/2
Anatomie Q : 3 ARTICULATION DE LA HANCHE
I. Introduction :
- Articulation proximale du MI
- La hanche est une énarthrose qui unit la tête fémorale à l’os coxal.
- Elle est maintenue par des structures capsulo-ligamentaires puissantes bien adaptée à sa fonction de support du poids du
corps.
 Son étude anatomique revêt plusieurs intérêts :
• Importance de ses rapports anatomiques (paquet VN fémoral).
• Fréquence et richesse de sa pathologie traumatique, dégénérative’ ’Coxarthrose, dysplasie’’ et infectieuse : Coxalgie
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
III. RAPPORTS
IV. VASCULARISATION – INNERVATION
V. ANATOMIE FONCTIONNELLE
VI. CONCLUSION

II. Anatomie descriptive :


A. Surfaces articulaires :
1. La tête fémorale :
- Saillie arrondie qui représente 2/3 d’une sphère
- IL regarde en haut, en dedans et en avant.
- Elle est entièrement recouverte de cartilage à l’exception de la fovéa, zone d’attache du ligament de la tête fémoral
(ligament rond)
- Limitée en bas par le col fémoral qui fait avec la diaphyse un angle d’inclinaison de 130
2. L’acétabulum ou cavité cotyloïde :
- C'est une cavité hémisphérique plus ou moins profonde.
- Située à la face externe de l'os iliaque, elle regard en bas, en dehors, et en avant.
- Elle présente 2 parties :
• Centrale (le fond du cotyle) : non articulaire, répond à un coussinet graisseux.
• Périphérique : revêtue de cartilage en forme de croissant.
3. Le bourrelet cotyloïdien : ’LABRUM’’ :
- Fibrocartilage prismatique triangulaire en forme d’anneau.
- Augmente la profondeur et l’étendue de la cavité cotyloïdienne.
B. Moyens de fixité :
1. Capsule articulaire :
- Forme un manchon fibreux cylindrique tendu entre le pourtour de la cavité cotyloïdien et le col du fémur
- Elle est constituée :
• De fibres longitudinales
• De fibres circulaires : la zone orbiculaire (anneau de Weber).
• De fibres récurrentes ou freins capsulaires (rôle dans l’abduction).
2. Ligaments articulaires :

1/3
- Le ligament de la tête fémorale (anciennement appelé ligament rond) :
• Cordon fibreux aplati intra articulaire qui s'insère sur la fossette du
ligament rond (fovéa capitis) et se termine en 3 faisceaux : Antérieur sur
le pubis, postérieur sur l’ischion, et moyen sur le ligament transverse.
• Il renferme l’artère centrale de la tête fémorale qui vascularise la tête.
- Le ligament ilio-fémoral de Bertin : c’est le ligament le plus puissant de la hanche. Il est
tendu de l’épine iliaque antéro-inférieure jusqu’aux 2 extrémités de la ligne inter
trochantérienne. Formé de 2 FX
- Le ligament pubo-fémoral :
• Peu résistant, situé à la face antérieure et inférieure de la capsule.
• S’insère médialement sur l’éminence ilio-pectinée et se termine dans une
fossette en avant du petit trochanter.
- Le ligament ischio-fémoral : de forme triangulaire, de la partie postérieure de
l’acétabulum à la ligne inter trochantérienne
- Le ligament transverse : il est tendu entre la corne antérieure et la corne postérieure de l’acétabulum, fermant ainsi
l’incisure acétabulaire.
3. Moyens de glissement : La membrane synoviale : tapisse la face profonde de la capsule / un rôle nutritif .
III. Moyens d’union actifs et rapports :
- L’articulation coxo-fémorale est profonde, sous d’épaisses couches musculaires, au centre de la région de la hanche.
N.C : Ceci la rend inaccessible à l’examen clinique.
1. Rapports antérieurs :
- Le muscle ilio-psoas.
- Les parties molles de la région inguino-fémorale divisées par le muscle couturier (Sartorius) en 2 parties :
• Le triangle inguino crural externe (entre le tenseur du fascia lata et le couturier).
• Le triangle de Scarpa (entre le couturier et le moyen adducteur) où se limite le canal fémoral ou cheminent :
L’artère fémorale / La veine fémorale, en dedans de l’artère/ Les ganglions inguinaux profonds en dedans de
la veine et Le nerf crural (fémoral), en
dehors des vaisseaux
2. Rapports internes et inférieurs :
- Les parties molles de la région obturatrice qui sont de la
superficie à la profondeur :
• L'aponévrose fémorale.
• Le muscle droit interne (gracile) et le bord
interne du grand adducteur.
• Le petit adducteur
• L’obturateur externe.
• Le trou obturateur et la membrane
obturatrice.
3. Rapports postérieurs :
- Ce sont les parties molles de la région fessière qui sont de
la superficie à la profondeur :
• L'aponévrose fessière.
• Les muscles grand, moyen et petit fessier.
• Les muscles pelvi-trochantériens disposés de haut
en bas : Le piriforme, Muscle jumeau supérieur,
Muscle obturateur interne, Muscle jumeau
inférieur, L’obturateur externe et le Muscle carré
crural.

2/3
- Dans cette région chemine le nerf grand sciatique accompagné par : le nerf petit sciatique et l'artère ischiatique.
4. Rapports externes : De la superficie à la profondeur :
- Le bord antérieur du grand fessier.
- Les muscles qui convergent sur le grand trochanter : moyen fessier, petit fessier, muscles pelvi-trochantériens.
IV. Vascularisation-Innervation :
1. Vascularisation :
- Artère circonflexe antérieure (latérale) et postérieure (médiale) formant le cercle artériel.
- Branche postérieure de l'artère obturatrice : cavité cotyloïde, ligament rond et la tête fémorale
- Artère ischiatique
2. Innervation :
- Nerfs antérieurs : crural, obturateur, obturateur accessoire.
- Nerfs postérieurs : nerf du carré fémoral et jumeau inférieur, le nerf grand sciatique est inconstant
V. Anatomie fonctionnelle :
- C’est une articulation sphéroïde, elle possède 3 degrés de liberté. Elle permet au membre inférieur de décrire un tronc de
cône dont l’articulation de la hanche est le sommet.
Plan sagittal Plan frontal Plan horizontal
- Flexion 120° genou fléchi et 90° genou en extension - Abduction : 45° - Rotation interne :30°
- Extension : 15° - Adduction :30° - Rotation externe :60°

VI. Conclusion :
- Articulation profonde permettant des mouvements très variés.
- Elle est constamment menacée par des lésions traumatiques, rhumatismales, dégénératives et infectieuses → source
d’handicap fonctionnel majeur.
- La fracture du col met en jeu le pronostic vital du sujet âgé.
- Intérêt de l’arthroscopie dans l’avenir.

3/3
Anatomie Q : 4 ARTICULATION DU GENOU (Internat 2022)

I. Introduction :
- L’articulation du genou est la plus grande articulation synoviale du corps.
- Le genou est une grosse articulation superficielle portante, il relie la cuisse et la jambe
- Le genou est composé de deux articulations :
• L’articulation fémoro-tibiale : bi condylienne, elle intervient dans les mouvements de flexion extension.
• L’articulation fémoro-patellaire : trochléenne, elle constitue l’élément primordial de l’appareil extenseur du genou
 Intérêt de la question :
- Articulation très sollicitée dans la vie quotidienne et dans le sport.
- Fréquence et richesse de sa pathologie traumatique (entorses, luxations).
II. Anatomie descriptive :
1. Surfaces articulaires :
A. Extrémité inférieure du fémur :
- La trochlée : en avant
• Elle est constituée par une gorge et deux joues convexes de haut
en bas.
• La joue latérale est plus étendue, que la joue médiale afin
d’empêcher la luxation de la rotule.
• Elle s’articule avec la face postérieure de la rotule
- Les condyles du fémur : en arrière
• Au nombre de deux : un médial et un latéral, soudés en avant et
séparés en arrière par la fosse inter condylaire.
• Ils s’articulent en bas avec les cavités glénoïdes du tibia et avec les ménisques.
B. Face post de la patella : 2 facettes séparées par une crête mousse verticale s'articulent avec la trochlée fémorale
C. Cavités glénoïdales du tibia :
- Deux cavités ovalaires, recouvertes de cartilage :
o Cavité médiale : étroite et concave.
o Cavité latérale : large, convexe dans le sens antéropostérieur.
- Elles sont séparées par la surface inter-condylaire, qui est divisée en 2 aires antérieur et postérieur qui donnent insertions
aux ligaments croisés.
D. Les ménisques :
- 2 anneaux fibro-cartilagineux semi-lunaires, médial en forme de C (souvent lésé) et latéral en forme d’un O, reposant sur
les cavités glénoïdes pour augmenter leur concordance avec les condyles fémoraux
- Ils présentent :
o 2 faces : supérieure et inférieure, articulaires respectivement avec les condyles fémoraux et les cavités glénoïdes.
o Une base : périphérique adhérente à la capsule (la seule à être vasculaire)
o 2 cornes : antérieur et postérieur, fixés respectivement sur les surfaces préspinale et rétro-spinale.
NC : En cas de rupture méniscal, on aura un blocage du genou suivi d’hydarthrose

1/3
2. Moyens d’union passifs :
A. Capsule articulaire :
- C'est un manchon fibreux, entourant l'articulation, et adhère latéralement aux ménisques
- Elle présente en avant une fenêtre dans laquelle se place la rotule.
- En arrière, la capsule est épaissie en regard des condyles fémoraux pour former les coques condyliennes, dont la latérale
renferme un os sésamoïde inconstant : la fabella.
B. Ligaments :
 Ligaments croisés :
- Ils sont extra synoviaux, mais intra capsulaires.
- Au nombre de deux, ils se croisent en X dans 2 plans :
• Ligament croisé antérolatéral : Oblique en haut en arrière et en dehors, du plateau tibial dans
l'aire inter condylaire antérieure à la face interne du condyle fémoral latéral.
• Ligament croisé postéro médial : Oblique en haut, en avant et en dedans, du plateau tibial dans l'aire inter
condylaire postérieure à la face externe du condyle fémoral médial
- Ils forment le pivot central et assurent la stabilité antéro postérieure du genou.
NC : Leur lésion entraîne le mouvement du tiroir, recherché cliniquement.
 Les ligaments collatéraux :
- Le ligament collatéral fibulaire (LLE) : s’insère en haut sur l’épicondyle latéral et en bas sur la tête fibulaire.
- Le ligament collatéral tibial (LLI) : s’insère en haut sur l’épicondyle médial et en bas sur la face interne du tibial
NC : Leur lésion entraîne les mouvements de latéralité ou bâillement interne ou externe, recherché cliniquement
 Le ligament Antérieur : composé de :
- Le tendon du quadriceps : qui se termine au-dessus de la rotule.
- Les expansions des muscles vastes médial et latéral : les unes directes, et les autres s'entrecroisent en
avant de la rotule et se terminent sur la tubérosité antérieure du tibia.
- Le ligament rotulien : Tendu entre la rotule et la tubérosité antérieure du tibia.
 Le plan ligamentaire Postérieur : Il est constitué par 2 ligaments
- Ligament poplité arqué : Il est constitué par 2 faisceaux qui se réunissent en regard de la coque
condylaire latérale en formant une arcade pour le muscle poplité :
• Faisceau médial, inséré sur le tibia.
• Faisceau latéral, inséré sur l’apex de la tête fibulaire.
- Ligament poplité oblique : fibres provenant du tendon du semi membraneux
3. Moyens de glissement
- La synoviale : Membrane séreuse qui tapisse la face profonde de la capsule, et se fléchit au niveau de ses
insertions formant des culs de sac synoviaux. Elle a un rôle nutritif pour le cartilage.
4. Moyens d’union actifs et Rapports :
- En avant : le tendon du quadriceps (1) qui se continue par le ligament rotulien.
➔ Ainsi se trouve formé le système extenseur du genou composé : du muscle quadriceps, la patella et les tendons
rotulien et du quadriceps.
- En arrière : demi membraneux, Biceps fémoral, Poplité, Triceps sural
- Médialement : les muscles de la « patte d’oie » ((2) Sartorius, gracile (3) et le demi tendineux (4)).
- Latéralement : l’expansion du muscle tenseur du fascia lata.

2/3
III. Vascularisation-Innervation :
- Artères : L’artère poplitée donne :
• 2 Artères articulaires supéro médiale et latérale.
• Artère articulaire médiane.
• 2 Artères articulaires inférieures médiale et latérale.
- Ces artères forment un cercle anastomotique péri articulaire en avant du genou, renforcé par l’artère descendante du
genou et des branches de la tibiale antérieure.
N.C : vascularisation riche, expliquant la fréquence des ostéoarthrites.
- Veines : Satellites aux artères.
- Nerfs : Nerfs sciatiques : grand sciatique, sciatiques poplité externe et interne.
IV. Anatomie fonctionnelle :
Autour d’un axe transversal : Autour d’un axe vertical :
 Flexion :  Extension :  Rotation externe :  Rotation interne :
o Amplitude de 150°. o Amplitude 0 à 5° o Amplitude de 40°. o Amplitude de 30°.
o Ischio-jambiers, gracile. o Quadriceps. o Tenseur fascia lata. o Sartorius, ischio-jambiers

V. CONCLUSION :
- La bonne connaissance anatomique de l’articulation du genou, permet de déterminer le type de lésions, et de choisir les
investigations paracliniques nécessaires pour adopter la thérapeutique adéquate.

3/3
Anatomie Q : 5 ARTICULATION DU POIGNET
I. Introduction :
- Dernier maillot articulaire du membre sup.
- Elle unit l’avant-bras à la main et comprend deux articulations :
o Articulation radio-ulnaire inf.
o Articulation radio-carpienne.
 Intérêt de la question :
- Importance de ses rapports anatomiques (éléments VN et tendineux).
- Fréquence et richesse de sa pathologie traumatique.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
III. RAPPORTS
IV. VASCULARISATION-INNERVATION
V. ANATOMIE FONCTIONNELLE
VI. CONCLUSION

II. Anatomie descriptive :


1. Surfaces articulaires :
A. Articulation radio-ulnaire distale :
- Encroutés de cartilage, ce sont : La tête de l’ulna, L’incisure ulnaire du radius
• La tête de l’ulna : Elle comporte deux segments : latéral, en forme de cylindre, articulaire avec l’incisure ulnaire, et
inférieur, répondant au ligament triangulaire du poignet qui le sépare du carpe
• L’incisure ulnaire du radius (Cavité sigmoïde) : Située à la partie inférieure de la face médiale de l’extrémité inférieure
du radius c’est une dépression allongée, concave d’avant en arrière, articulaire avec la tête de l’ulna
B. Articulation Radio-carpienne :
• La cavité glénoïde antébrachiale : Elle regarde en bas, en avant et médialement et est constituée par :
- Par la face inférieure de l’extrémité distale du radius Et par la face inférieure du ligament triangulaire
- L’extrémité inférieure de l’ulna ne participe pas à cette articulation.
• Le condyle carpien : Il est représenté par la juxtaposition, de dehors en dedans, de la face supérieure de 3 os de la
rangée proximale du carpe : le scaphoïde, le lunatum et le triquetrum.
• Face inférieure de l’extrémité distale du radius : c’est un triangle à base médiale divisé en deux parties : une médiale,
articulaire avec lunatumet l’autre latérale, articulaire avec l’os scaphoïde
2. Moyens de fixité :
A. Capsule articulaire :
- C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires.
- Elle est solide en face palmaire, mince en face dorsale.
B. Ligaments articulaires :
- Le ligament triangulaire : Participe aux 2 articulation
- S’insère sur la styloïde ulnaire et sur le bord inférieur de l’incisure ulnaire du radius
- Le ligament triangulaire complète la cavité articulaire du radius ; de plus, il constitue le plus solide des moyens d’union
de l’articulation radio-ulnaire distale.
- Présente généralement en son centre une zone de déhiscence qui met en communication les synoviales des
articulations radio-ulnaire distale et radio-carpienne.
• Pour l’articulation radio-ulnaire inférieure :
➢ Ligament radio-ulnaire antérieur : épaississement de la capsule.
➢ Ligament radio-ulnaire postérieur.
➢ Les muscles : Flechisseur radial du carpe, Long palmaire, le cubital antérieur et postérieur, les deux radiaux, le long
abducteur du pouce, le long et le court extenseur du pouce.
• Pour l’articulation radio-carpienne :
➢ Le système ligamentaire antérieur du carpe : Il est constitué de ligaments :
- Radio- carpien palmaire orienté en bas et médialement,
- Ulno-carpien palmaire orienté en bas et latéralement.
- Ces 2 ligaments, de morphologie et d’épaisseur variables, convergent principalement vers le
triquetrum et le capitatum.

1/2
➢ Le système ligamentaire postérieur du carpe : Orienté en bas et médialement, formé de 2 faisceaux qui vont
du radius à la face postérieure du triquetrum et du lunatum
➢ Le ligament collatéral ulnaire : Il s’insère en haut sur le processus styloïde de l’ulna, et en bas sur le
triquetrum et le pisiforme.
➢ Le ligament collatéral radial : il s’insère sur le processus styloïde du radius et en bas sur le scaphoïde.

3. Moyens de glissement : La membrane synoviale tapisse la face profonde de la capsule articulaire.

III. Rapports :
- En avant : éléments se disposent en trois plans :
• Plan profond : les fléchisseurs communs profond.
• Plans moyens : tendons du fléchisseur commun superficiel, le nerf médian, le nerf et l’artère cubitale.
• Plan superficiel : les tendons du FRC , du LP et du cubital antérieur
N.C : le nerf médian est particulièrement vulnérable au niveau du poignet : blessures, compression (Sd du canal carpien).
- En arrière : les tendons des muscles extenseurs des doigts.
- En dehors : la tabatière anatomique
- En dedans : aponévrose, tissu cellulaire sous cutané, peau.
IV. Vascularisation – Innervation :
1. Artères :
- Rameaux interosseux antérieur et postérieur et du 1er espace.
- Branche de l’arcade antérieure du carpe.
- Branche ascendante de l’arcade palmaire profonde.
- Rameau de l’arcade dorsale du carpe.
- Rameaux directs des artères ulnaires et radiales.
N.C : richesse vasculaire → ostéoarthrites
2. Veines : Satellites aux artères.
3. Lymphatiques : Ils se drainent vers les ganglions épitrochléens.
4. Nerfs :
- Pour la radio-ulnaire inférieure : Nerf interosseux antérieur, branche du nerf médian et le Nerf interosseux post, branche
du nerf radial.
- Pour la radio-carpienne : Nerf médian (en avant). Nerf ulnaire (en dedans). Nerf radial (en arrière et en dehors).

V. Anatomie fonctionnelle :
- La radio-ulnaire inférieure : Assure la prono supination.
- La radio-carpienne assure :
• La flexion du poignet (amplitude de 85°).
• L’extension du poignet (amplitude de 85°).
• L’adduction (amplitude de 45°).
• L’abduction (amplitude de 15°).

VI. Conclusion :
- Etude anatomique importante du fait :
• De l’importance de sa fonction (très sollicitée dans la vie quotidienne).
• De la richesse de sa pathologie traumatique +++ et inflammatoire.
- Son exploration fait appel à la clinique et à la radiologie.

Note : FRC : Fléchisseur radial du carpe =Grand palmaire ( ancienne nomination )


LP : Long palmaire = Petit palamaire ( ancienne nomination

2/2
Anatomie Q : 6 TENDONS DE LA MAIN

I. INTRODUCTION :
- La main est la partie du membre supérieur, qui fait suite au poignet au-delà d’une ligne passant par le pisiforme et le
tubercule du scaphoïde.
- Les tendons de la main sont des structures fibrocartilagineuses de couleur blanc nacré qui attachent les muscles à leurs
insertions et permettent la mobilité de la main et des doigts.
- Intérêt de la question :
• La fréquence élevée des lésions traumatiques de ces tendons.
• La bonne connaissance de l’anatomie des tendons fléchisseurs et extenseurs est importante afin de réussir un examen
clinique devant toute plaie de la main
II. LES TENDONS FLECHISSEURS DES DOIGTS :
1. Fléchisseur commun superficiel des doigts :
- Origine : nait d’une arcade fibreuse qui est tendue entre d’une, part l’épitrochlée et l’apophyse coronoïde, d’autre part le
bord antérieur du radius. Le nerf médian et sa branche interosseuse antérieure s’engagent sous cette arcade.
- Au niveau de la phalange proximale (P), il se divise en deux languettes latérales qui s’entrecroisent au niveau de l IPP
formant le chiasma tendineux de Camper.
- Terminaison : se termine par 4 tendons à la base du P2 des 4 doigts, Chaque tendon est placé en avant du tendon profond
correspondant, avec lequel il s’engage dans la gaine ostéo-fibreuse du doigt
- Action : flexion de l’articulation IPP
- Innervation : le nerf médian.
2. Fléchisseur commun profond des doigts :
- Origine : Nait des deux tiers supérieurs de la face antérieure du cubitus et de la membrane interosseuse.
- Trajet :
• Se divise dès le tiers moyen de l’avant-bras en deux segments distincts : externe correspondant à l’index et interne
correspondant aux trois derniers doigts
• Dans la paume de la main, les quatre tendons fléchisseurs profonds donnent insertion aux muscles lombricaux
• La gaine ostéo-fibreuse du doigt dans le canal digitale correspond au passage de chaque tendon fléchisseur profond
dans le dédoublement du tendon superficiel
- Terminaison : Ses 4 tendons se termine à la base du P3 des 4 derniers doigts
- Action : flexion des deux inter-phalangiennes du doigt
- Innervation : nerf médian, et le nerf cubital.
3. Long fléchisseur du pouce :
- Origine : face antérieure du radius et membrane interosseuse
- Terminaison : base de P2 du pouce
- Action : flexion de l’articulation inter phalangienne du pouce.
- Innervation : le nerf interosseux antérieur, branche du médian.
4. Les gaines des fléchisseurs :
- Les tendons fléchisseurs possèdent deux sortes de gaines : synoviale et ostéo-fibreuse.
• La gaine synoviale : est à la fois au glissement et à la nutrition tendineuse. Elle est constituée par un
feuillet pariétal et un feuillet viscéral, réunis par des culs de sac. On distingue 3 gaines digitales et 2 gaines
digito-carpiennes

2/2
• La gaine ostéo-fibreuse des tendons des fléchisseurs comprend : Le canal carpien et Le tunnel ostéo-
fibreux des doigts

III. LES TENDONS EXTENSEURS DES DOIGTS :


1. L’extenseur commun des doigts :
- Origine : Il nait de l’épicondyle par un tendon commun aux muscles épicondyliens
- Terminaison : Ils se terminent en atteignant l’articulation métacarpo-phalangienne (MP) des 4 derniers doigts
- Action : l’extension des articulations MP
- Innervation : le nerf radial.
2. L’extenseur propre du 5e doigt :
- Origine Nait de l’épicondyle. Son tendon passe en arrière de l’articulation radio-cubitale inférieure dans une gaine propre
- Terminaison : MP du 5éme doigt
- Innervation : le nerf interosseux postérieur
3. L’extenseur propre de l’index :
- Origine : Nait au tiers inférieur de la face postérieure du cubitus
- Terminaison : Il s’unit avec l’extenseur commun de l’index au voisinage de la MP et se termine avec lui
- Innervation : le nerf interosseux postérieur
4. L’appareil extenseur :
- On appelle appareil extenseur la réunion de deux systèmes, tendineux et rétinaculaire.
• Le système tendineux : associe les tendons terminaux des muscles intrinsèques (lombricaux et interosseux) à ceux des
muscles extrinsèques (extenseur commun des doigts, extenseurs propres des 2e et 5e doigts).
• Le système rétinaculaire a pour fonction de stabiliser le système tendineux et il peut être divisé en deux groupes,
dorsal et latéral

A. La tabatière anatomique
- Correspond à la zone siégeant au bord latéral du poignet et limitée par les tendons court extenseur du pouce et long
abducteur du pouce en dehors et par le tendon du Long extenseur du pouce en dedans.
- Le fond de la tabatière anatomique est formé par le scaphoïde.

IV. RAPPORTS :
1. En avant :
- Le ligament annulaire antérieur du carpe, forme 2 espaces : Canal Carpien et Canal de Guyon
2. En arrière :
- Ligament annulaire dorsale du carpe
- Tendon des muscles extenseurs des doigts

V. CONCLUSION :
- Les tendons de la main permettent la réalisation des mouvements fins de la vie quotidienne.
- Vue la position superficielle des éléments VN et tendineux au niveau du poignet, toute plaie doit faire rechercher une lésion
de ces éléments.

2/2
Anatomie Q : 7 Creux axillaire (Internat 2022)

I. Introduction :
- Région de transition entre le tronc et le membre supérieur, le creux axillaire est le lieu de passage des éléments vasculo-
nerveux du membre supérieur.
- Il a la forme d’un pyramide quadrangulaire situé dans l’espace compris entre l'articulation scapulo-humérale en dehors, la
partie latérale de la cage thoracique en dedans et l'omoplate en arrière
- Intérêt :
• Clinique : palpation du pouls axillaire et des ADP axillaires.
• Paraclinique : artériographie par voie axillaire en cas de contre-indication à la voie fémorale.
• Pathologique : lésions du plexus brachial ou des vaisseaux axillaires lors des luxations antéro-internes de l’épaule.
• Thérapeutique : chirurgie carcinologique du sein, drainage des pneumothorax …
Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie fonctionnelle
V. Conclusion
II. Contenant du creux axillaire (Parois) :
1. Paroi antérieure : Comprend 2 plans :
- Un plan superficiel : constitué par 2 muscles engainés par leur aponévrose
• Le muscle grand pectoral : s'attache latéralement sur la lèvre latérale de la gouttière bicipitale et se termine par 3
portions : claviculaire, sterno-chondrale et abdominale. Il est séparé du deltoïde par le sillon délto-pectoral (veine
céphalique, et branche de l'artère acromio-thoracique).
• Le muscle deltoïde : s'insère sur le V deltoïdien huméral et se
termine par 3 portions : claviculaire, acromiale et spinale.
- Un plan profond : Enveloppé par l'aponévrose moyenne ou clavi-
pectoro-axillaire, et formé par :
• Le muscle petit pectoral : s'étend de l'apophyse coracoïde, à la
face latérale des 3', 4' et 5" côtes.
• Le muscle sous-clavier : s'insère sur la face inférieure de la
clavicule, et le cartilage de la 1ère côte.
2. Paroi postérieure : Constituée par :
- Muscles sous-scapulaire : s’attache sur la fosse sous scapulaire et se termine sur le trochin
- Muscle grand-rond : Tendu de l’angle inférieur de l’omoplate jusqu’au la lèvre interne de la gouttière bicipitale
- Muscle grand dorsal : n’appartient à la région que par son tendon qui s’insère sur la
face interne de la gouttière bicipitale en avant du grand rond
- Espace Omo-huméral, divisé par la longue portion du triceps en :
• Quadrilatère Huméro-tricipital en dehors (espace axillaire latéral), où passent le
nerf axillaire et les VX circonflexes postérieurs
• Triangle Omo-tricipital en dedans (espace axillaire médial), où passent les
vaisseaux circonflexes scapulaires

1/3
3. Paroi externe ou humérale : constituée :
- L’extrémité supérieure d’humérus
- Par les muscles coraco-brachial et la courte portion
du muscle biceps. (Qui proviennent tous les deux
du processus coracoïde)
4. Paroi interne ou thoracique : constituée par :
- La paroi thoracique latérale : 5 premiers côtes+ muscles intercostaux correspondants
- Le muscle grand dentelé, qui est tendu du bord spinal de l'omoplate aux 10 premières côtes, et sur lequel cheminent le nerf
du grand dentelé et les vaisseaux thoraciques latéraux.
5. Base du creux axillaire :
- Peau (+ poils + glandes sudoripares apocrines)
- Tissu cellulaire sous-cutané
- Le relief des bords inférieurs des muscles grand pectoral en avant et grand dorsal en arrière, dont les aponévroses sont
reliées entre elles par l’aponévrose de la base de l’aisselle, qui comprend deux feuillets : superficiel et profond.
6. Sommet du creux axillaire :
- Fait communiquer le CA avec le creux sus claviculaire (= région sus claviculaire), Il livre passage au paquet vasculo-nerveux
axillaire. C’est un défilé osseux compris entre :
• En avant : clavicule et muscle sous-clavier
• En arrière et en dehors : bord supérieur de l'omoplate et processus coracoïde
• En dedans : 1ère côte et 1ère digitation du grand dentelé
III. Contenu du creux axillaire :
- Représenté par le paquet vasculo-nerveux axillaire :
1. L'artère axillaire :
- Origine : Elle fait suite au-dessous du milieu de la clavicule à l'artère sous-clavière,
- Trajet : oblique en bas et en dehors, accompagnée par la veine axillaire en dedans
- Terminaison : devient l'artère humérale à la hauteur du bord inférieur du grand pectoral
- Les collatérales :
• L’artère thoracique supérieure (1)
• L'artère acromion-thoracique (2)
• L’artère mammaire externe ou thoracique inférieure ou latérale (3)
• L'artère scapulaire inférieure (4)
• L’artère circonflexe postérieure (5) : se termine dans la face profonde du M. deltoïde.
• L’artère circonflexe antérieure (6) : se termine à la face profonde du M. deltoïde où elle s'anastomose avec l'art
circonflexe post
2. La veine axillaire :
- Origine : à la hauteur bord inferieur du muscle grand pectoral, de la confluence des 2 veines humérales et de la veine
basilique.
- Trajet : oblique en haut et en dedans, Située sur le flanc médial de l'artère axillaire,

2/3
- Terminaison : au-dessous du milieu de la clavicule, en devenant
veine sous-clavière.
3. Le plexus brachial et ses branches terminales :
- Le plexus brachial est représenté à son entrée du creux axillaire
par 3 troncs secondaires avec des branches collatérales.
- Origine :
• C5, C6 forment le tronc primaire supérieur,
• C7 forme le tronc primaire moyen,
• C8 et DI forment le tronc primaire inférieur.
- Chaque tronc se divise en branches postérieure et antérieure :
• Les 3 branches postérieures forment le tronc secondaire
postérieur,
• Les branches antérieurs des troncs primaires supérieur et moyen forment le tronc secondaire antéro-externe
• La branche antérieure du tronc primaire inférieur forme le tronc secondaire antéro-interne
- Les branches collatérales an niveau du creux axillaire : Les nerfs des muscles grand et petit pectoral, le nerf du
muscle sous-scapulaire, les nerfs du muscle grand dorsal, le nerf du muscle grand dentelé.
- Les branches terminales : se disposent autour de l'artère.
• Le tronc secondaire postérieur : reste postérieur par rapport à l'artère et se divise en nerf radial et nerf circonflexe.
• Le tronc secondaire antéro-latéral donne : le nerf musculo-cutané et la racine latérale du nerf médian
• Le tronc secondaire antéro-médial : se divise et donne :
o La racine médiale du nerf médian qui va rejoindre la racine latérale sur la face antérieure de l'artère axillaire,
formant le nerf médian.
o Les nerfs cubitaux, cutané médial du bras et cutané médial de l’av-bras.
4. Les Gg lymphatiques axillaires :
- Au nombre de 12 à 30, les ganglions lymphatiques de l’aisselle sont répartis en 5 groupes principaux :
• Groupe mammaire externe.
• Groupe brachial.
• Groupe sub-scapulaire.
• Groupe intermédiaire : reçoit les efférents des 3 groupes précédents et se draine dans le 5ème groupe
• Groupe sous-claviculaire : situé au sommet du CA, se draine dans le confluent veineux de Pirogoff à droite, et le
canal thoracique à gauche
IV. Conclusion :
- Clinique : palpation du pouls axillaire, et des ganglions axillaires. Le traumatise fréquent de la région : Agression par arme
blanche, AVP
- Exploration para clinique : radiographie standard, TDM, IRM, Artériographie
- Thérapeutique : Le curage ganglionnaire axillaire, drainage des pneumothorax et pratique des blocs plexiques.

3/3
Anatomie Q : 8 LE PLI DU COUDE
I. INTRODUCTION :

- Le pli du coude est l’ensemble des parties molles situées en avant de l’articulation du coude.
- Sa forme varie suivant la position du bras (triangulaire à base sup en extension).
- C’est une région importante de transition entre le bras et l’avant-bras
➢ Intérêt :
- Anatomique : Voie de passage des éléments vasculo-nerveux destinés à la main.
- Clinique : Palpation du pouls huméral et mesure de la TA et ponctions veineuses
- Pathologique : face exposée aux traumatismes.
- Chirurgical : abord chirurgical difficile vu l’importance des éléments vasculo-nerveux
de la région.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
1. LIMITES
2. CONSTITUTION ANATOMIQUE
3. CONTENU VASCULO NERVEUX DU COUDE
III. CONCLUSION

II. ANATOMIE DESCRIPTIVE :


1. Limite :
- En haut : une ligne horizontale passant à 2 TDD au-dessus de pli de flexion.
- En bas : une ligne horizontale passant à 2TDD au-dessous de pli de flexion.
- Latéralement : 2 lignes verticales passant par l’épicondyle médiale de
l’épicondyle latérale.

2. Constitution anatomique : 4 plans successifs de la profondeur à la superficie :


A. Plan ostéo-articulaire : Correspond à la face ant du l’articulation du coude qui est formée de :
- 3 unités articulaires distinctes :
• Articulation entre la trochlée humérale et la grande cavité sigmoïde du cubitus.
• Articulation entre le condyle huméral et la cupule radiale.
• Articulation entre le bord médial de la cupule radiale et la petite cavité sigmoïde.
- Une capsule articulaire et des ligaments communs à ces 3 groupes articulaires : assurent leur union et leur protection
B. Plan musculaire :
Les muscles de la région du pli du coude, recouverts de leur aponévrose, sont disposés en 3 groupes :
- Médian Comprend 2 muscles importants superposés en 2 plans. :
• Un plan profond formé par le brachial ant
• Un plan superficiel formé par le biceps
- Interne ou épitrochléen 3 plan :
• Plan profond : fléchisseur commun profond des doigts
• Plan moyen : fléchisseur commun superficiel des doigts
• Plan superficiel : comprend 4 muscles épitrochléens le rond pronateur, Fléchisseur radial du carpe , long palmaire et
Fléchisseur ulnaire du carpe
- Externe ou épicondylien comprend 4 muscles qui sont de la profondeur à la superficie le court supinateur, le 2ème
radial, le 1er radial et le long supinateur.
Les groupes musculaires interne et externe délimitent avec le groupe musculaire médian deux gouttières appelées gouttières
bicipitales :
• La gouttière bicipitale interne (entre les groupes musculaires internes et moyens) : livre passage à l’artère
humérale accompagnée de ses deux veines satellites et du nerf médian.
• La gouttière bicipitale externe (entre les groupes musculaire externe et moyens) : livre passage au nerf radial
qui se divise ici en ses deux branches terminales.
C. Plan aponévrotique : Une aponévrose recouvre les 3 groupes musculaires :

1/3
- Latéralement : elle s’adhère à l’épicondyle latéral
et médial.
- En dedans : elle est renforcée par l’expansion
aponévrotique du biceps qui ferme en avant la
gouttière bicipitale interne. Elle est perforée dans
sa partie moyenne par la veine communicante
qui fait communiquer le réseau veineux profond
et superficiel
D. Plan superficiel : La peau et tissu sous cutané.

3. Contenu vasculo-nerveux du pli du coude :


A. Plan profond :
a. Les artères :
 Le tronc de l’humérale :
- N’appartient à la région que par sa partie terminale.
- Descend verticalement dans le canal brachial. Au niveau du pli du coude, elle chemine dans la GBI
- Terminaison : se divise en artère radiale et ulnaire.
 Les branches terminales de l’humérale :
- L’artère radiale :
• Descend latéralement dans la partie antérieure de l’avant-bras.
• Collatérales : la récurrente radiale qui remonte dans la GBE pour s’anastomoser avec l’humérale profonde.

- L’artère ulnaire : Descend vers l’avant-bras et donne 2 collatérales au niveau du pli du coude :
• Le tronc des récurrentes ulnaire.
• Le tronc des inters osseux.
 L’artère humérale profonde :
- Descend dans GBE entre le long supinateur en dehors et le brachial antérieur en dedans.
- Se divise en 2 branches :
• Collatérale radiale qui s’anastomose avec la récurrente radiale
• Collatérale médiale qui s’anastomose avec l’interosseuse récurrente.
b. Les veines :
- Sont au nombre de 2 par artère. Elles se jettent dans les veines humérales.
- Ce réseau profond communique avec le superficiel par la veine communicante du pli du coude.
c. Les lymphatiques :
- Collecteurs de l’avant-bras, ils suivent le trajet des vaisseaux huméraux et se jettent dans les collecteurs du bras.
d. Les nerfs :
 Le nerf médian :
- Chemine dans la GBI en dedans de l’artère humérale.
- Croise la face antérieure de l’artère ulnaire, puis sous l’arcade du fléchisseur commun superficiel.
- Il donne à ce niveau :
• Rameaux articulaires.
• Le nerf supérieur du rond pronateur.
• Le nerf des muscles de la couche superficielle de l’avant-bras.
NC : Très souvent atteint lors des plaies ou fractures du coude.
 Le nerf radial :
- De la gouttière radiale il passe au niveau de la région du pli du coude et chemine dans la GBE.
- Se divise en 2 branches :
• Antérieur sensitive : dans la GBE, rejoint par la suite l’artère radiale dont elle devient satellite.
• Postérieur motrice : destinés aux muscles de la loge postérieur de l’avant-bras.
NC : peut être lésé lors de la fracture de la palette humérale ou de l’épicondyle ou du col du radius.

B. Plan superficiel :
a. Les artères : Branches grêles de l’humérale et ses 2 branches terminales.

2/3
b. Les veines : Forment un réseau disposé classiquement en M, constitué par 3 veines verticales de l’avant-bras :
- La veine radiale superficielle : Monte verticalement en dehors vers la partie externe du relief bicipital et s’unit avec
la veine médiane céphalique pour donner la veine céphalique.
- La veine ulnaire superficielle : Monte verticalement en dedans vers la partie interne du relief bicipital et se réunie
avec la veine médiane basilique pour donner la veine basilique.
- La veine médiane. Plus courte, se bifurque pour donner : la veine médiane céphalique en dehors et la veine
médiane basilique en dedans.

c. Les lymphatiques : Réseau très riche qui se poursuit au niveau du bras et va se jeter dans les g
anglions du groupe
brachial du creux axillaire.

d. Les nerfs :
- Le nerf musculo-cutané perfore l’aponévrose superficielle du pli du coude et se divise en 2 branches antéro-interne et
postéro-externe.
- Le nerf brachial cutané interne et son accessoire.

III. CONCLUSION :
- La région du pli du coude c’est le Lieu de passage des éléments vasculo-nerveux vers l'avant-bras et la main, ce qui
explique la gravité des traumatismes du pli du coude.
- Intérêt de sujet :
• Clinique : Siège des prélèvement sanguins, l’articulation du coude s’expose à des plaies, luxations, fractures et
inflammation ( de la synoviale : Tennis elbow )
• Paraclinique : Rx standard, artériographie, écho doppler, IRM
• Thérapeutique : Grand intérêt dans la réalisation des FAV pour l’hémodialysés

3/3
Anatomie Q : 9 LE TRIANGLE DE SCARPA
I. INTRODUCTION :
- Le triangle de Scarpa est l’ensemble des parties molles correspondant à la région inguino-fémorale interne.
- Situé à la partie antérieure de la cuisse immédiatement au-dessous de la paroi abdominale antérieure, en dedans du
Sartorius, il s’étend en profondeur jusqu’à l’articulation coxo-fémorale.
 Intérêt de la question :
- Anatomique : Livre passage au pédicule VN fémoral qui présente le principal hile du MI.
- Clinique : Palpation facile du pouls fémoral.
- Paraclinique : Ponction facile lors des gestes d’artériographie ou angiographie.
- Pathologique : ADP inguinales, abcès pottique, hernie crurale.
- Chirurgical : Chirurgie des cavités cardiaques à partir du pédicule fémoral.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
1. CONTENANT
A. LIMITES
B. CONSTITUTION ANATOMIQUE
2. CONTENU
A. ELEMENTS VASCULO-NERVEUXN PROFONDS
B. ELEMENTS VASCULO-NERVEUX SUPERFICIELS
III. ANATOMIE DE SURFACE
IV. ANATOMIE RADIOLOGIQUE
V. CONCLUSION

II. ANATOMIE DESCRIPTIVE :


1. Contenant :
A. Limites : Le triangle de Scarpa est de forme triangulaire à sommet inferieur et à base supérieure, il est limité.
 Dans la profondeur : Par le plan ostéoarticulaire formé par le bord antérieur de l’os coxal et la face antérieure de
l’articulation coxo-fémorale
 Superficiellement :
- En haut : le pli inguinal.
- En dehors : le Sartorius.
- En dedans : le long adducteur.
B. Constitution anatomique : En allant de la profondeur à la superficie, le
triangle de Scarpa comprend les plans suivants :
 Plan musculo-aponévrotique profond : Il est formé par deux muscles, le
psoas en dehors, le pectiné en dedans qui constituent le plancher du triangle
de Scarpa :
- Le muscle iliopsoas : il n’appartient à la région que par sa partie inférieure et
par son tendon terminal.
- Le pectiné : C’est un muscle aplati tendu du pubis à la partie supérieure de la diaphyse fémorale.
- L’aponévrose fémorale profonde tapissant la face antérieure du psoas iliaque et du pectiné.
N.C : la gaine du muscle psoas iliaque établit une communication entre la région vertébrale et le triangle de Scarpa
constituant à ce niveau une voie classique de l’évacuation de l’abcès pottique.
 Plan musculo-aponévrotique superficiel :
- Formé par l’arcade crurale en haut, le couturier en dehors, et le long adducteur en dedans, sous tendant de
l’aponévrose fémorale superficielle (fascia cribriforme).
- L’arcade crurale ou ligament inguinal : constitue la limite supérieure du triangle de Scarpa. C’est une bandelette
fibreuse qui s’insére, en dehors sur l’EIAS et en dedans sur l’épine du pubis. Présente à sa partie moyenne la bandelette
ilio-pectiné qui divise l’espace inter-ilio-pariétal en 2 zones :
• En dehors : la lacune musculaire : occupé par le muscle psoas, le nerf cutané latéral de la cuisse et le tronc du nerf fémoral
• En dedans : la lacune vasculaire ou anneau crural
- L’aponévrose fémorale superficielle.

1/3
 Le canal crural :

- Il livre passage aux vs fémoraux, de forme triangulaire avec 3 parois et 2 orifices supérieur et inférieur :
o La paroi antérieure : formée par le fascia cribriforme.
o La paroi postéro-externe : formée par l’aponévrose fémorale profonde qui tapisse la face ant du psoas iliaque.
o La paroi postéro-interne : formée par l’aponévrose fémorale profonde qui tapisse la face antérieure du pectinée.
o L’orifice supérieur : c’est l’anneau crural qui fait communiquer le canal crural avec les espaces sous péritonéaux de
la cavité abdominale :
o L’orifice inferieur : plus étroit que le supérieur, il est situé au croisement du couturier et du long adducteur.
- Le canal crural est cloisonné par des expansions profondes du fascia
cribiforme en 3 loges :
o La loge externe artérielle.
o La loge interne lymphatique.
o La loge moyenne veineuse.

2. Contenu :
A. Eléments vasculo-nerveux profonds :
a. Les artères fémorales :
 Artère fémorale commune : La principale source d’irrigation du
membre inférieur.
➢ Origine : fait suite à l’artère iliaque externe au niveau de l’arcade
crurale.
➢ Trajet : Vertical dans l’axe du triangle de Scarpa, c’est la plus externe des éléments du canal Crural. Elle se projette
sur la tête fémorale.
➢ Terminaison : Au niveau de la crosse de la grande veine saphéne en 2 branches fémorales profonde et superficielle.
➢ Collatérales : au nombre de 4 :
o La circonflexe iliaque superficielle et l' épigastrique superficielle
o Les artères pudendales externes supérieures et inférieures
 L’artère fémorale profonde : Destinée à la vascularisation de la cuisse à 10 mm de calibre.
➢ Origine : c’est une branche postérieure de l’artère fémorale commune.
➢ Trajet : n’a qu’un court trajet presque vertical dans le triangle de Scarpa où elle reste accolée à la face postérieure de
la fémorale superficielle.
➢ Terminaison : Dans la loge des adducteurs en donnant une série d’artères perforantes.
➢ Collatérales : Les circonflexes antérieure et postérieure et l’artère du quadriceps.
NC : Elle forme avec la terminaison de la fémorale commune et l’origine de la fémorale
superficielle, le classique trépied fémoral des chirurgiens.

 L’artère fémorale superficielle :


➢ Origine : la 2éme branche de la bifurcation de l’artère fémorale commune.
➢ Trajet : descend dans l’axe du triangle de Scarpa, chemine à la partie antero-interne de la cuisse.
➢ Terminaison : anneau du 3ème adducteur où elle devient artère poplitée.
➢ Collatérales : Ne donne aucune collatérale au niveau du triangle de Scarpa
b. Les veines fémorales :

- En perforant l'anneau du 3 éme adducteur la veine poplitée devient Veine fémoral


- A la partie inférieur du triangle du Scarpa la veine fémorale est l'élement le plus latéral du paquet Vx-nrveux
- Il croise l'art fémoral superficielle pour devenir l'élement le plus médial
- Elle recoit la veine fémoral profonde et la grande veine saphéne
- Elle se continue par la veine ilaque externe aprés avoir franchi l'arcade fémorale
.
c. Les nerfs profonds :
- La branche crurale du génito-crurale.
- Le nerf Cutané latéral de la cuisse
- Le nerf crural ou fémoral : est un nerf mixte qui passe en dehors de l’anneau crural dont il est séparé par la bandelette
ilio-péctiné et se divise en 4 branches disposé en 2 plans :
• Un plan superficiel : formé par le musculo-cutané externe et le musculo -cutané interne.
• Un plan profond : le nerf du quadriceps et le nerf saphène

2/3
d. Les lymphatiques profonds :
- Situés en dedans de la veine fémorale.
- Se rendent aux ganglions inguinaux puis aux ganglions iliaques externes.

B. Eléments vasculo-nerveux superficiels :


a. Les artères superficielles : Représentées par les 4 collatérales de la fémorale commune :
- Le sous-cutané abdominale et l'épigastrique superficielle
- Les Pudendales externes supérieures et inferieures.
b. Les veines superficielles : Essentiellement représentés par la Grande veine saphéne et ses affluentes :
 La veine saphène interne :
➢ Trajet : Elle chemine en dedans de l’axe des vaisseaux profonds
➢ Terminaison : par une crosse, la veine saphène se jette dans la veine fémorale commune en perforant le fascia
cribriforme
 Les affluentes de la veine saphène :
- La veine sous cutanée abdominale et la veine circonflexe iliaque superficielle.
- Les veines honteuses externes supérieures et inférieures.
- La veine dorsale superficielle de la verge.
- La veine saphène antérieure
c. Les lymphatiques superficiels :
- Représentés par les ganglions inguinaux superficiels disposés en 4 groupes : Supéro-externe, supéro-interne,
inféro-interne et inféro-externe.
- Se rendent soit aux ganglions inguinaux profonds puis aux ganglions iliaques externes, soit aux ganglions retro-
cruraux.
d. Les nerfs superficiels : Nombreux, de trajet descendant proviennent du :
- Cutané latéral de la cuisse
- Musculo-cutané interne.
- Génito-crural.
- Musculo-cutané externe
III. ANATOMIE DE SURFACE :
- Relief de l’AIAS palpé en avant.
- Epine du pubis.
- Ligne de Malgaigne : correspond au trajet de l’arcade crurale, tendue entre
l’EIAS et l’épine du pubis.
- Reliefs musculaire : long adducteur et quadriceps fémoral.
IV. ANATOMIE RADIOLOGIQUE :
- Artériographie (cathéter central), phlébographie.
- Echo doppler.
- Radiographie standard de la hanche.
- TDM et IRM.
V. CONCLUSION :
- Le triangle de Scarpa est une région importante qui livre passage aux éléments vasculo-nerveux du MI, éléments qu’il faut
connaitre et savoir les réparer au cours des explorations et des interventions chirurgicales.

3/3
Anatomie Q : 10 LE CREUX POPLITE
I. INTRODUCTION :
- Sous forme d’un losange, Le creux poplité est l’ensemble de parties molles situées à la face postérieure du genou.
- Il correspond au pli de flexion de la jambe sur la cuisse.
 Intérêt :
• Il livre passage à un important paquet vasculo-nerveux destiné à la jambe et au pied.
• Une région accessible à l’examen clinique, et dont l’étude anatomique est très importante en raison du risque lésionnel
élevé lors des traumatismes du genou
• Grand intérêt sémiologique en vue de la diversité des pathologies : kyste poplité, pathologie athéromateuse
anévrysmes artériels, varices de la veine saphène….
- Plan :
I. Introduction
II. Généralités
III. Anatomie descriptive
IV. Conclusion

II. Limites :
- En haut : une ligne horizontale passant à 2TDD au-dessus du pli de flexion du genou
- En bas : une ligne horizontale passant à 2TDD au-dessous du pli de flexion du genou.
- En dedans : une ligne verticale passant par le bord postéro-interne du condyle interne.
- En dehors : une ligne verticale passant par le bord postéro-externe du condyle externe.
III. Contenant du creux Poplité :
A. Plan profond :
- Correspond à la face postérieure du genou, appelé aussi le plancher du creux poplité, et formé de :
• Plan osseux postérieur du genou. :
o En haut : La face postérieure des condyles fémoraux, la fosse inter condylaire et l’insertion supérieure des
ligaments croisés
o En bas : La face postérieure des tubérosités tibiales, la surface rétro-spinale, et l’insertion inférieure du
ligament croisé
• Muscle poplité : étendu obliquement du condyle fémoral externe à la face postéro-supérieur du tibia
• Ligaments postérieurs du genou :
o Latéralement : Les coques condyliennes interne et externe sur lesquels s’insèrent les muscles jumeaux
o Au milieu : Les 2 ligaments poplités oblique et arqué.
B. Parois musculaires latérales :
- Le creux poplité à la forme d’un losange à grand axe vertical, divisé par une
ligne horizontale rasant le bord crânial des condyles fémoraux en 2 triangles
• Triangle supérieur : limité par le ½ membraneux et le ½ tendineux en
dedans, le biceps fémoral en dehors.
• Triangle inférieur : limité par les muscles gastrocnémiens (Ex jumeaux).

1/3
C. Couverture aponévrotique :
- Sous forme d’une aponévrose résistante qui ferme en arrière le creux poplité.
- Elle est en continuité avec les aponévroses de la cuisse et de la jambe.
D. Plan superficiel : Formé par le tissu cellulaire sous cutané et la peau.
IV. Contenue du creux Poplité :
A. Artère poplitée :
- Origine : artère fémorale superficielle au niveau de l’anneau du 3ème adducteur.
- Trajet : oblique en bas et en dehors dans son 1/3 supérieur puis vertical dans ses 2/3 inferieurs.
- Terminaison : au niveau de l’arcade soléaire en 2 branches : l’artère tibiale antérieure et postérieure.
- Collatérales :
• Dans sa portion oblique : 3 à 4 rameaux musculaires pour le 1/2 membraneux, le biceps crural et le grand adducteur.
• Dans sa portion verticale : 5 artères articulaires pour le genou, et 2 artères musculaires, pour les jumeaux.
B. Veine poplitée :
- Origine : l’anneau du soléaire par la réunion des veines tibiales antérieures et postérieures.
- Trajet : en arrière de l’artère dans une gaine conjonctive commune.
- Collatérales : Les veines articulaires, Les veines jumelles et La veine saphène externe
NC : L’insuffisance valvulaire de la veine saphène externe est responsable de varice
- Terminaison : l’anneau du 3ème adducteur en se continuant par la veine fémorale superficielle.
C. Lymphatiques poplitées : Les ganglions sont disposés le long des vaisseaux en 3 amas :
- Profond ou articulaire.
- Intermédiaire ou vasculaire : groupes inter condylien et supra condylien.
- Superficiel (saphène externe)
D. Nerfs sciatiques poplités : (Idem question : nerf sciatique)
- Au sommet du losange poplité, le nerf grand sciatique se divise en :
1. Nerf fibulaire commun (nerf sciatique poplité externe) :
- C’est un nerf mixte, C’est une branche de bifurcation externe du nerf sciatique
- Descend obliquement en bas et en dehors, le long du bord interne du biceps fémoral, son muscle satellite
- IL contourne ensuite en demi-spirale la tête du péroné et se bifurque, au niveau du col de cet os, en deux branches :
fibulaire superficiel et profond.
NC : Au niveau de la tête du péroné il devient superficiel d’où le risque de sa lésion en cas de fracture ou de plaie de la
région qui se manifeste par un steppage
- Destiné à la région antéro-latérale de la jambe et à la face dorsale du pied
- Branches collatérales :
• Articulaires : pour le genou et la tibio-péronier supérieure
• Cutanée : Nerf saphène péronie et Nerf cutané sural latéral
• Musculaire : Nerfs du muscle jambiers antérieur
2. Nerf tibial (nerf sciatique poplité interne) :
- Branche de bifurcation interne du sciatique.
- Descend verticalement au milieu du losange poplité
- Il longe le bord postéro-externe de la veine, puis s’enfonce sous les jumeaux, et sort de la région par l’anneau du soléaire,
ou il prend le nom de nerf tibial postérieur.
- Il arrive à la face postérieure de la malléole médiale où il se divise en 2 branches terminales : Plantaire externe et interne.

2/3
- Nombreuses collatérales :
o Musculaire : gastrocnémiens, soléaire, plantaire grêle et poplité
o Articulaire pour le genou.
o Nerf saphène externe
3. Groupement des éléments vasculo-nerveux
- L’artère est la plus interne et la plus profonde.
- La veine est adhérente à l’artère, plus postérieure et plus externe.
- Le nerf est plus externe et plus superficiel.
V. ANATOMIE DE SURFACE :
En extension En flexion
- Le losange présente en son milieu un relief vertical médian. - Le creux poplité devient une excavation profonde.
- De chaque côté il y a 2 sillons. - C’est la position pour cherches les adénopathies et le
- Les plis de flexion apparaissent dans cette position au nombre de 2 à pouls poplité
3

VI. CONCLUSION :
- Le creux poplité est une voie de passage d’éléments vasculo-nerveux vulnérables par leur siège et leurs rapports.
- Fréquence de la pathologie traumatique.
- Intérêt de l’imagerie dans son exploration.

3/3
Anatomie Q : 11 ARTERE AXILLAIRE

I. Introduction :
- L’artère axillaire constitue l’axe du paquet VN axillaire, elle traverse le creux axillaire de son sommet à la partie externe de
sa base.
- Au nombre de deux, droite et gauche, les artères axillaires sont des artères systémiques amenant du sang oxygéné vers les
membres supérieurs.
 Son étude anatomique revêt plusieurs intérêts :
- Importance de sa fonction : son atteinte peut être responsable d’une ischémie de tout le membre supérieur.
- Importance de ses rapports anatomiques : plexus brachial → abord chirurgicale difficile
- Fréquence de sa pathologie compressive (luxation AI de l’épaule)
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Applications pratiques
V. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Dimensions : Longueur de 7 à 8 cm, calibre de 1 cm.
2. Origine : Elle fait suite à l’artère sous clavière au-dessous du milieu de la clavicule.
3. Trajet :
- L’artère axillaire est toute entière située dans la région axillaire
- Elle suit une direction qui dépend de la position du bras, ainsi :
• Si le bras est pendant le long du corps : l’artère axillaire se dirige en bas en arrière et en dehors en décrivant une
courbe a concavité inféro-interne
• Si le bras est étendu horizontalement : l’artère axillaire est rectiligne
N.C : elle constitue la position opératoire
4. Terminaisons : Elle devient artère brachiale au niveau du bord inférieur du tendon du muscle grand pectoral
5. Branches collatérales : Au Nb de 6 :
- La thoracique supérieure (1)
- La thoraco-acromiale (2)
- L’artère mammaire externe ou thoracique inférieure ou latérale (3)
- L'artère scapulaire inférieure (4)
- L’artère circonflexe postérieure (5) : se termine dans la face profonde du M. Deltoïde.
- L’artère circonflexe antérieure (6) : se termine à la face profonde du M. deltoïde, où elle s'anastomose avec l'art circonflexe
post.

III. Rapports :
1. Rapports extrinsèques : les parois de l’épaule :

En avant En arrière Médiale Latéral


Grand et petit pectoral et Le sub-scapulaire, le grand rond Le grand dentelé Le coraco-biceps et le deltoïde
l’aponévrose clavi-pectro-axillaire et le grand dorsal

1/2
2. Rapports intrinsèques :
- L’artère axillaire est accompagnée sur toute sa longueur par la veine axillaire, Par les branches principales du plexus
brachial et Par les groupes ganglionnaires lymphatiques du creux axillaire.
- Les rapports peuvent être repartis en 3 régions :
Au-dessus du petit pectoral Derrière le petit pectoral Au-dessous du petit pectoral
En avant Nerf pectoral et la veine céphalique Nerf médian
En arrière Fx médiale du plexus brachial Fx postérieur du plexus brachial Nerf radial et axillaire
Médiale Veine axillaire / nœuds lymphatique apicaux Fx médiale du plexus brachial / la veine Nerf ulnaire, cutané médian, la
axillaire/ Nœuds lymphatique axillaire veine axillaire et les nœuds
latéraux et centraux lymphatique latéraux et
subscapulaire
Latéral Fx latéral et postérieur du plexus brachial Fx latérale du plexus brachial Nerf musculo-cutané

N.C : les rapports étroits de l’artère axillaire avec le plexus axillaire font de celle-ci un repère classique pour la
technique d’anesthésie locorégionale par bloc axillaire
IV. Applications pratiques :
- En cliniques :
o L’abolition du pouls radial oriente vers une atteinte de l’artère axillaire ;
o Cette abolition devrait être recherchée devant toute luxation Ant-Int de l’épaule
- En paraclinique :
o Exploration de l’artère axillaire par l’échodoppler et l’artériographie
o Réalisation de gestes endovasculaires si contre-indication de la voie fémorale

V. Conclusion :
- L’artère axillaire est d’une importance fonctionnelle considérable, puisqu’elle vascularise tout le membre sup, ce qui
explique la gravité de son atteinte.
- Elle est en outre vulnérable à toute luxation de l’épaule, et peut être le siège d’anévrysme

2/2
Anatomie Q : 11 NERF MEDIAN

I. Introduction :
- Branche terminale du plexus brachial qui nait des troncs secondaires antérieurs du plexus brachial dans la cavité
axillaire, en arrière du petit pectoral, sur la face antéro-externe de l’artère axillaire.
- C’est un nerf mixte : moteur et sensitif (sa fonction sera détaillée par la suite)
 Intérêt de la question :
• Importance de ses rapports avec les autres éléments VN du bras et de l’avant-bras
• Richesse de sa pathologie traumatique et compressive
• Progrès des techniques de microchirurgie
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie fonctionnelle
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Origine :
- Apparente : le nerf médian prend naissance au niveau de la fosse axillaire par la réunion de deux racines :
• Racine médiale : issue du tronc II antéro-interne du plexus brachial
• Racine latérale : issue du tronc II antéro-externe du plexus brachial
- Réelle : ces fibres proviennent de (C6-C7-C8 et D1).
2. Trajet :

- Le nerf médian traverse successivement la région axillaire, la loge antérieure du bras, le pli du coude dans la gouttière
bicipitale médiane,

- IL passe ensuite dans la loge antérieure de l’avant-bras pour arriver au niveau du poignet (canal carpien) pour se
terminer dans la paume de la main en 5 branches terminales.
N.C : A ce niveau, les lésions du nerf médian se voient essentiellement au cours des tentatives de suicide par section
des veines du poignet.
3. Terminaison : 5 branches terminales :

- Le rameau thénarien : innerve tous les muscles de la loge thénar, sauf le muscle court adducteur du pouce

- Le nerf collatéral palmaire externe du pouce : Assure la sensibilité à la moitié externe de la face palmaire du pouce

- Nerf digital du 1er espace : mixte, il donne un rameau au 1 er muscle lombrical et 2 rameaux sensitifs :
• Le collatéral palmaire interne du pouce
• Le collatéral palmaire externe de l'index

- Nerf digital du 2° espace : mixte, il donne un rameau au 2ème muscle lombrical et 2 rameaux sensitifs :
• Nerf collatéral palmaire interne de l'index
• Nerf collatéral palmaire externe du majeur

- Nerf digital du 3° espace : sensitif, il s'anastomose avec le cubital


4. Branches collatérales :
- Le rameau vasculaire pour l’artère humérale : Nait au bras et donne le nerf diaphysaire de l’humérus

1/3
- Un rameau articulaire pour le coude
- Les nerfs des muscles épitrochléens : rond pronateur, fléchisseur radial du carpe, le long palmaire et le fléchisseur
commun superficielle (Le fléchisseur ulnaire du carpe exclu ***)
- Les nerfs des muscles fléchisseurs profonds et du carré pronateur
- Le nerf cutané palmaire : assure la sensibilité de l‘éminence thénar

III. Rapports :
1. Dans le creux axillaire : (Les parois)
• Rapport musculaire :
En avant En arrière Médialement Latéralement
Le grand pectoral Le subscapulaire Gril costal et le dentelé antérieur Le Coraco-brachial
• Rapports vasculo-nerveux : Le nerf médian est en avant de l’artère axillaire
2. Au niveau du bras :
• Rapport musculaire :
- Latéralement et en avant : le muscle coraco-brachial en haut et le biceps brachial en bas
- En arrière : le septum intermusculaire médial.
• Rapports vasculo-nerveux :
- Le nerf médian situé en haut sur le bord latéral de l’artère brachial la surcroise en X pour longer son bord médial.
3. Au niveau du pli du coude : chemine dans la Gouttière bicipitale interne
• Rapport musculaire :
- Médialement : Les M. épitrochléens.
- En avant : L’aponévrose superficielle renforcée par le biceps brachial
• Rapports vasculo-nerveux : le nerf est toujours sur le bord médial de l’artére brachial.
N.C : Au niveau du coude, les lésions du nerf médian sont secondaires aux luxations, plaies +++ ou fractures de
l’olécrane
4. Au niveau de l’avant-bras :
• Rapports musculaires : Il passe successivement :
- Passe entre le muscle fléchisseur superficiel des doigts en avant, et le muscle fléchisseur profond des doigts en arrière.
• Rapports vasculonerveux : Il surcroise l’origine de l’artère ulnaire puis il répond à distance :
- Médialement à l’artère et au nerf ulnaire
- Latéralement à l’artère radiale et à la branche superficielle du nerf radial
5. Au niveau du poignet :
- Il entre en rapport avec les éléments tendineux du canal carpien
N.C : Le syndrome du canal carpien est une traduction de la compression du nerf médian lors de son passage dans cette
zone (traumatisme, suivi de fibrose des éléments, hypertrophie de la synoviale)
IV. Anatomie fonctionnelle :
1. Action motrice :
- Il assure donc :la flexion et la pronation de la main et la pince pollici-digiale
N.C : la paralysie du nerf médian → atteinte en main de singe :
▪ Atrophie de l’éminence thénar
▪ Pouce en extension et adduction
2. Action sensitive : Son territoire sensitif concerne :
- La partie latérale de la paume de la main :la face palmaire des doigts 1,2,3 et la moitié latérale du 4 -ème doigt

2/3
- La face dorsale des phalanges distales et moyennes des mêmes doigts
- On dit ** 3.5 doigts latéraux**
V. Conclusion :
- Branche terminale du plexus brachial
- Nerf à la fois moteur et sensitif
- Contracte des rapports importants au cours de son trajet
- Souvent impliqué en pathologie :
o Plaie de la face antérieure du poignet – luxation ou fracture au niveau du coude
o Syndrome du canal carpien : pathologie fréquente qui a bénéficié de l’évolution des techniques de microchirurgie
de la main.
- Signe du prédicateur : On demande au patient de plier les doigts, il ne peut plier l’index, le médius et le pouce

3/3
Anatomie Q : 11 NERF RADIAL

I. Introduction :
- Branche terminale du plexus brachial, il naît du tronc secondaire postérieure.
- Le nerf radial s’étend du creux axillaire au coude
- C’est un nerf mixte, sensitif et moteur (fonction détaillée par la suite)
• Intérêt :
- Richesse de sa pathologie traumatique surtout les fractures de
l’humérus.
- Sa lésion est la plus fréquente de tous les nerfs périphériques .
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie fonctionnelle
V. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Origine :
- Apparente : tronc secondaire post du plexus brachial, dans la cavité axillaire en arrière du pédicule axillaire
- Réelle : neurofibres provenant des racines C5, C6, C7, C8, D1.
2. Trajet :
- Il quitte le creux axillaire par la fente Huméro-tricipitale → chemine dans la gouttière du nerf radial au niveau de la loge
post du bras accolé à l’humérus → traverse la cloison intermusculaire externe à la hauteur de la gouttière bicipitale
externe pour se trouver au niveau antéro-latéral du pli du coude ou il se termine en 2 branches terminales.
3. Terminaison :
- Il se termine au niveau du coude par 2 branches terminales Ant sensitive et Post motrice qui se poursuivent jusqu’à la main.
4. Branches collatérales : On a des branches sensitives et des branches motrices
- Nerf cutané postérieur du bras
- Branches du triceps brachial avec :
• Nerf du chef long
• Nerfs supérieur et inférieur du vaste médial (le nerf inférieur donne une branche pour le muscle anconé)
• Nerf du vaste latéral
- Nerf cutané postérieur de l’avant-bras
- Nerf du brachio- radial
- Nerfs articulaire pour le coude
5. Branches terminales :
A. Branche postérieure motrice :(profonde)
- Elle se termine dans la loge postérieure de l’av-bras en 3 branches :
• Rameaux pour le muscle LERC et CERC
• Rameaux pour les: Cubital postérieur, extenseur du 5ème doigt et extenseur commun des doigts

1/2
• Rameaux pour les muscles profonds de la loge postérieure de l'avant-bras : de dehors en dedans : Long abducteur,
court extenseur du pouce, long extenseur du pouce et l'extenseur de l'index
B. Branche antérieure sensitive : (superficielle)
- Elle se termine à la face postérieure de la main en 3 branches :
o Externe qui donne le rameau thénarien et le nerf collatéral dorsal externe du pouce (I)
o Moyenne : le nerf collatéral dorsale interne du pouce (I) et le nerf collatéral dorsal externe de l'index (II)
o Interne : donne le nerf collatéral dorsal interne du II et le nerf collatéral dorsal externe du médius (III)
III. Rapports :
- Le nerf radial chemine dans la partie postéro-externe du creux axillaire
A. Rapports extrinsèques :
- En avant : loin de la paroi antérieure (petit et grand pectoral, aponévrose clavi-pectoro-axillaire)
- En arrière : proche de la paroi postérieure (muscle sous scapulaire, grand rond, grand dorsal)
- En dedans : loin de la paroi interne (grill costal et grand dentelé)
- En dehors : se rapproche de la paroi externe (coraco-brachial, tête humérale)
B. Rapports intrinsèques :
- Le nerf radial est à la face post du paquet VN
- Il chemine dans la gouttière du nerf radial qui est :
o Oblique en bas et en dehors
o Formée par les corps accolés du long triceps et du vaste externe
- Le nerf radial est en contact direct avec la diaphyse humérale
- Au niveau du coude il chemine dans la gouttière bicipitale externe
N.C : Il est fréquemment lésé lors des fractures de la diaphyse
IV. Anatomie fonctionnelle :
- Motrice : Essentiellement l’extension du membre supérieur et accessoirement la supination de l’avant-bras et
l’abduction du pouce

- Sensitive : La face postérieure du bras et postéro-latérale du coude, le segment médian de la face postérieure de l’avant-
bras
➔ En cas d’atteinte, Les troubles sensitifs sont peu importants (en raison du chevauchement des territoires) Ils
sont surtout nets sur la moitié latérale de la face dorsale de la main
V. Conclusion :
- Le nerf radial est sollicité en traumatologie en médecine du sport et du travail vu qu’il est exposé en cas de traumatisme du
creux axillaire, du bras (diaphyse humérale) et du coude
- Sa lésion détermine «la main tombante »
- Son exploration fait appel à la clinique et à l’électromyographie.

2/2
Anatomie Q : 12 ARTERE POPLITEE

I. Introduction :
- L’artère poplitée est l’artère du genou. Elle fait suite à l’artère fémorale et se termine en se divisant en deux artéres: Tibiale
antérieure et tibiale postérieure
- Son calibre est de 7mm.
 Intérêt de la question :
- Siège de palpation du pouls poplité qui est perçu nettement au centre de la fosse poplitée.
- Peut être touchée lors de plaies de la région poplitée, ou lors des traumatismes du genou.
 Plan :
I. Introduction :
II. Anatomie de surface
III. Anatomie descriptive
IV. Rapports
V. Anastomoses
VI. Conclusion

II. Anatomie de surface :


- La projection cutanée de l’artère poplitée correspond au grand axe du losange musculaire qui limite la fosse poplitée.

III. Anatomie descriptive :


- Origine : l’artère fémorale au niveau de l’anneau du 3éme adducteur
- Trajet : oblique en bas et en dehors dans son 1/3 supérieur puis vertical dans ses 2/3 inferieurs.
- Terminaison : au niveau de l’arcade soléaire en 2 branches : l’artère tibiale antérieure et postérieure
- Branches collatérales :
• Dans sa portion oblique : 3 à 4 rameaux musculaires pour le 1/2 membraneux, le biceps crural et le grand adducteur
• Dans sa portion verticale : 5 artères articulaires pour le genou, et 2 artères musculaires, pour les gastrocnémiens
N.C : Le rôle de ces artères et bien connu et explique la douleur du mollet observée à la marche chez les artéritiques.
IV. Rapports :
1. Rapports musculo-aponévrotiques : elle est recouverte de haut en bas :
- Par les muscles semi-membraneux, au niveau du triangle supérieur, et les muscles gastrocnémiens au niveau du triangle
inférieur de la fosse poplitée
- Par le fascia poplité : dédoublé en fascia profond et fascia superficiel
2. Rapports Vasculo-nerveux :
- Avec la veine poplitée : la veine poplitée accompagne l’artère depuis son origine jusqu’à sa terminaison au niveau de
l’arcade fibreuse du soléaire.
• Elle est située en haut, en arrière et en dehors de l’artère.
• Plus en bas la veine poplitée se place en arrière et en dedans de l’artère.
- Avec les nerfs :
• En haut, le nerf tibial et le nerf fibulaire commun sont éloignés de l’artère et sont en dehors de la veine
• En bas, le nerf tibial se rapproche de l’artère, puis se place en arrière d’elle
- Les nœuds lymphatiques poplités profonds : situés en arrière et en dehors de l’art et la veine

1/2
V. Anastomoses :
1. Réseau anastomotique du genou : Il comprend un réseau profond, articulaire et un réseau superficiel, patellaire.
A. Réseau articulaire : Il est constitué par des rameaux venus :
- De l’artère descendante du genou, branche de l’artère fémorale
- Des artères supérieures et inférieures du genou, branches de l’artère poplitée.
- Des branches de l’artère tibiale antérieure.
B. Réseau patellaire : Il est constitué par :
- Des rameaux des artères supérieures du genou.
- Des rameaux des artères inférieures du genou.
N.C : En fait le réseau anastomotique du genou n’a que peu d’efficacité fonctionnelle (artères grêles et peu dilatables).
L’artère poplitée est donc une artère « dangereuse » dont la thrombose aigue ou la ligature peuvent entrainer une ischémie
sévère dans le territoire sous-jacent.
2. Anastomoses musculaires :
- Les artères musculaires s’anastomosent avec :
o Leurs homologues fémorales (artères perforantes, antérieure profonde de la cuisse)
o Leurs homologues surales, branches musculaires de l’artère tibiale postérieure.

VI. Conclusion :

2/2
Anatomie Q : 11 Vascularisation de la main

I. Introduction :
- La main est la région du membre supérieur qui est distale à l’articulation du poignet
- La vascularisation de la main est caractérisée par sa complexité et ses multiples anastomoses vue sa structure anatomique
compliquée.
- Elle fait intervenir les artères radiales et ulnaires et les arcades qui en résultent .
II. Arcade palmaire superficielle :
- Résulte de l'anastomose de l'artère cubitale avec l'artère radio palmaire
- Elle est située en avant des tendons des muscles fléchisseurs des doigts et des branches terminales des nerfs médian et
cubital
- Cette arcade donne : des artères digitales palmaires (ADP) au niveau de l’espace interosseux de dehors en dedans :
• ADP du 1er EIO donne une branche anastomotique avec l'interosseuse du premier espace formant : l'artère
collatérale palmaire externe de l'index
• ADP de 2ème EIO donne : l'artère collatérale palmaire interne de l'index et l'artère collatérale palmaire externe de
médius (majeur)
• ADP de 3ème EIO donne : l'artère collatérale palmaire interne de médius et l'artère collatérale palmaire externe de
l'annulaire
• ADP de 4ème EIO donne : l'artère collatérale palmaire interne de l'annulaire et l'artère collatérale palmaire externe de
petit doigt
• L'artère collatérale palmaire interne de petit doigt qui nait directement de l'arcade
III. Arcade palmaire profonde :
- Formée par l'anastomose de l'artère radiale et l’artère Cubito-palmaire qui nait de l'artère cubitale au niveau de l'extrémité
inférieure du Pisiforme et s'enfonce dans l'éminence hypothénar
- Elle est située en avant de l'extrémité proximale des corps des métacarpes et en arrière de l'aponévrose palmaire profonde
- L'arcade palmaire profonde donne 3 groupes de collatérales :
• Les branches ascendantes ou articulaires ; destinés à l'articulation du poignet et du carpe
• Les branches postérieures ou perforantes : au nombre de 3 ; traversent d'avant en arrière les 3 derniers espaces
interosseux et s'anastomosent avec l'artère interosseuse dorsale correspondante
• Les branches interosseuses palmaires (artères métacarpiens palmaires) :
o L'interosseuse du premier espace donne les artères collatérales latérale et médiale du pouce ; et s'anastomose
avec ADP de 1 er EIO formant l'artère collatérale palmaire latérale de l'index.
o Les artères interosseuses palmaires des 2ème, 3ème et 4ème espaces : elles reçoivent chacune une branche
perforante de l'interosseuse dorsale correspondante avant de s'anastomoser avec l'artère digitale
correspondante (venant de l'arcade superficielle)
IV. Arcade dorsale du carpe :
- Formé par l'anastomose entre : l'artère dorsale du carpe qui nait de l'artère radiale et l'artère dorsale du carpe qui nait de
l’artère cubitale au-dessus de la tête du cubitus
- L'arcade donne :
• Les rameaux carpien ostéo-articulaire,
• L'artère collatérale dorsale interne du petit doigt
• Et de dehors en dedans : les artères interosseuses dorsales de 1, 2, 3 et 4ème espaces interosseux,

1/2
VI. VASCULARISATON – INNERVATION :
Pour la scapulo-humérale :
- Artères : proviennent de l’artère scapulaire sup et des artères circonflexes.
- Lymphatiques :
o De la face ant se drainent dans les nœuds axillaires.
o De la face post se drainent dans les nœuds cervicaux.
- Nerfs :
o La partie antéro-sup est innervée par les nerfs sus acromial et sus scapulaire.
o La partie postéro-inf : est sous la dépendance du nerf circonflexe.

VII. ANATOMIE FONCTIONNELLE :


1. Articulation scapulo-humérale :
- Autour d’un axe transversal :
• Antépulsion (amplitude de 160°) et rétropulsion (amplitude de 50°).
• Ses mouvements sont limités par le ligament coraco-huméral
- Autour d’un axe sagittal :
- Abduction : Amplitude de 180° ; Limitée par rencontre du trochiter avec le pôle inférieur de la glène.
- Adduction : Amplitude de 10° ; Limitée par rencontre du bras avec le tronc.
- Autour d’un axe vertical :
- Rotation interne : Amplitude de 80-90°
- Rotation externe : Amplitude de 30°
2. Articulation acromio-claviculaire :
- Autour d’un axe vertical : Bâillement antérieur ; Bâillement postérieur
- Autour d’un axe antéro-postérieur : Bâillement supérieur ; Bâillement inférieur
- Autour d’un axe antéro-postérieur : rotation longitudinale antérieure ou postérieure de la clavicule.

VIII. CONCLUSION :
- Articulation la plus mobile de l’organisme.
- Elle est fréquemment luxée à l’occasion d’un traumatisme direct ou indirect.
- Elle peut être également le siège de :
o Syndrome de l’épaule gelée.
o Rupture de la coiffe des rotateurs.
o Ténosynovite du tendon du long chef du biceps.
o Arthrose.

3/3
Anatomie Q : 12 NERF GRAND SCIATIQUE

I. Introduction :
- Le nerf grand sciatique est une branche terminale du plexus sacré, c’est le plus volumineux et le plus long des nerfs de
l’organisme.
- Nerf mixte (fonction détaillée par la suite).
 Intérêt de la question :
- Contracte des rapports importants le long de son trajet.
- Fréquence de sa pathologie :
• Traumatique : traumatisme du bassin, de la hanche, et
obstétricaux.
• Compressive : hernie discale et iatrogène :IM
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Anatomie fonctionnelle
IV. Applications pratiques
V. Conclusion :

II. Anatomie descriptive :


1. Origine :
- Le nerf grand sciatique nait de la convergence des fibres provenant des racines L4, L5, S1, S2, S3 qui se réunissent en un
tronc nerveux unique au niveau de la grande échancrure sciatique, en avant du muscle pyramidal.
2. Trajet et rapports :
- Le nerf sciatique émerge du bassin par le canal sous pyramidal.
- Dans la région fessière :
o Il passe dans la gouttière ischio-trochantérienne accompagné de l’A ischiatique.
o Descend en avant du muscle grand fessier, et en arrière des muscles, obturateur interne et carré fémoral.
- Dans la région postérieure de la cuisse :
o Descend entre les muscles ischio-jambiers et donne des rameaux musculaires et un rameau articulaire.
o En rapport avec :
 Le muscle grand adducteur en avant
 La longue portion du biceps crural en arrière.
 Les muscles demi-membraneux et demi-tendineux en dedans.
 Le muscle vaste latéral en dehors
3. Branches collatérales : Au nombre de 7 :
- Nerf de la longue portion du muscle biceps - Nerf du muscle semi-membraneux
- Nerf de la courte portion du muscle biceps - Nerf du muscle grand adducteur.
- Nerf supérieur du muscle semi-tendineux - Nerf articulaire du genou.
- Nerf inférieur du muscle semi-tendineux.

1/2
4. Branches terminales : Au sommet du creux poplité : le nerf grand
sciatique se divise en 2 branches :
 Nerf fibulaire :
- C’est un nerf mixte, C’est une branche de bifurcation externe du nerf sciatique
- Descend obliquement en bas et en dehors, le long du bord interne du biceps
fémoral, son muscle satellite
- IL contourne ensuite en demi-spirale la tête du péroné et se bifurque, au niveau
du col de cet os, en deux branches : fibulaire superficiel et profond.
NC : Au niveau de la tête du péroné il devient superficiel d’où le risque de sa lésion en cas de fracture ou de plaie de la
région qui se manifeste par un steppage
- Destiné à la région antéro-latérale de la jambe et à la face dorsale du pied
- Branches collatérales :
• Articulaires : pour le genou et la tibio-péronier supérieure
• Cutanée : Nerf saphène péronie et Nerf cutané sural latéral
• Musculaire : Nerfs du muscle jambiers antérieur
 Nerf tibial :
- Branche de bifurcation interne du sciatique.
- Descend verticalement au milieu du losange poplité
- Il longe le bord postéro-externe de la veine, puis s’enfonce sous les jumeaux, et sort de la région par l’anneau du soléaire,
ou il prend le nom de nerf tibial postérieur.
- Il arrive à la face postérieure de la malléole médiale où il se divise en 2 branches terminales : Plantaire externe et interne.
- Nombreuses collatérales :
• Musculaire : gastrocnémiens, soléaire, plantaire grêle et poplité
• Articulaire pour le genou.
• Nerf saphène externe
III. Anatomie fonctionnelle :
- Le grand sciatique est un nerf mixte :
• Moteur : il innerve les muscles de la loge post de la cuisse et assure donc la flexion de la jambe sur la cuisse. Par ses
branches terminales, il assure l’innervation des muscles de la jambe et du pied
• Sensitif : pour les faces postéro-latérales de la cuisse, de la jambe et du pied
IV. Application pratiques :
- Le nerf grand sciatique est bien protégé dans son trajet dans la fesse et la cuisse, cependant à son origine il peut être lésé
par compression par hernie discale ce → responsable d’une névralgie sciatique (L5 ou S1)
- En traumatologie : Son atteinte est fréquente lors des traumatismes de la hanche et du bassin.
- En obstétrique : Paralysie du post-partum par compression de ses racines au niveau du bassin
V. Conclusion :
- Le nerf sciatique est le plus volumineux des N de l'organisme mais paradoxalement n'agit pas de façon effective dans la
marche et les autres fonctions du MI, et son atteinte n'entraîne ni impotence, ni paralysie de la marche.
- Il est mixte et entame plusieurs rapports intéressants au cours de son trajet.
- Nerf fréquemment impliqué en pathologie surtout dans les hernies discales responsables de sciatalgie.

2/2
Partie III
T horax
Abdomen
Pelvis
Anatomie Q : 14 AORTE THORACIQUE

I. Introduction :
- L’aorte est le tronc d’origine de toutes les artères du corps. L’aorte thoracique constitue le segment initial de l’aorte.
- Elle nait du VG et se termine au niveau du corps de D12, ou elle se continue par l’aorte abdominale.
 Intérêt :
• Pathologies : Valvulaire, dissection, traumatismes, malformative (coarctation).
• Imagerie : Radio thorax, ETO, TDM, IRM, aortographie
Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie radiologique
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Généralités :
- L’aorte thoracique comprend 3 parties : l’aorte ascendante, l’arc aortique, et l’aorte thoracique descendante
- Mensurations :
• Calibre : presque uniforme d’environ 25 mm avec une dilatation à son origine
• Longueur :
o Aorte ascendante 6cm et arc aortique 5cm
o Aorte thoracique descendante 20 à 25 cm
• Paroi épaisse de 1.5 mm, constituée de 3 tuniques : interne, moyenne et externe

Aorte ascendante Crosse de l’aorte Aorte thoracique descendante

Origine Fait suite à l’orifice aortique Fait suite à l’aorte ascendante en Fait suite à la crosse aortique à la face latérale
du VG par le bulbe aortique regard de la 1ère articulation gauche de D4
(sinus de Valsalva) chondro-costale
Trajet Située dans le médiastin Située dans le médiastin moyen Située dans le médiastin postérieur elle descend
antérieur ; Se dirige en haut, Presque horizontal, se dirige verticalement sur le flanc gauche du rachis dorsal
en avant et à droite en obliquement en arrière et à gauche Elle se rapproche de la ligne médiane pour se
arrière de la 1ère articulation jusqu’au la face latérale gauche de terminer au niveau du hiatus aortique du
sterno-costale Gche D4 diaphragme en se continuant par l’aorte abdominale

Collatérales Les artères coronaires droite Le tronc artériel brachiocéphalique • Branches pariétales :
et gauche L’artère carotide commune gauche - Les artères intercostales : qui sont au nombre
L’artère sous-clavière gauche de 9 paires
- Les artères phréniques sup
• Branches viscérales :
- Les artères bronchiques et les artères
œsophagiennes

1/2
III. Rapports :
L’aorte ascendante Crosse de l’aorte L’aorte descendante
Intra-péricardique Extra-péricardique
En avant L’auricule droit Thymus chez l’enfant, Face sup : tronc veineux brachio- Le pédicule pulmonaire
sternum céphalique gauche gauche, le nerf vague
gauche
En arrière Artére pulmonaire La carène trachéale Face inf : Bronche principale gauche, Canal thoracique en bas et
droite bifurcation du tronc pulmonaire, nerf la portion horizontale de la
récurrent gauche. veine hémi-azygos
A droite L’orifice droit du VCS et Nerf phrénique Face Postéro-droite : La trachée, le nerf L’œsophage thoracique,
sinus transverse et droit et vx phrénique sup récurent gauche, l’œsophage thoracique canal thoracique et la veine
la VCS et le canal thoracique azygos
A gauche Orifice Plexus cardiaque et Face antéro-gauche : le nerf vague Plèvre médiastinale et
atrioventriculaire Ganglions cardiaques gauche, le nerf phrénique gauche, poumon gauche
gauche Poumon gauche et la chaine
lymphatique médiastinale ant

IV. Conclusion :
- Siège de nombreuses pathologies : PCA, coarctation de l’aorte, transposition des gros vaisseaux.
- Bénéfice de procédés d’investigation non invasive et moderne.

2/2
Anatomie Q : 18 PEDICULE PULMONAIRE

I. Introduction :
- Les pédicules pulmonaires sont constitués par le segment extra-pulmonaire des éléments bronchiques, vasculaires ou
nerveux qui se rendent aux poumons ou en sortent.
- Chaque pédicule comprend :
• Un pédicule fonctionnel : dont le rôle est primordial dans le maintien de l’hématose, formé par les bronches
souches, les artères et veines pulmonaires.
• Un pédicule nourricier : constitué par les vaisseaux bronchiques, les lymphatiques et les nerfs bronchiques.
- La disposition de ces éléments les uns par rapport aux autres est différente à gauche et à droite.
 Son étude anatomique revêt plusieurs intérêts :
• Anatomique : mise en évidence de la segmentation pulmonaire
• Pathologique : richesse de sa pathologie vasculaire, tumorale, inflammatoire...
• Radiologique : son atteinte se traduit par des signes radiologiques (Rx standard)
• Chirurgical : importance de ces rapports avec le cœur, l’aorte…
 Plan :
I. Introduction
II. Pédicule fonctionnel
III. Pédicule nourricier
IV. Rapports
V. Anatomie chirurgicale
VI. Conclusion

II. Pédicule fonctionnel :


1. Les bronches : Naissent de la bifurcation trachéale à la hauteur de D4 et présente 2 segments :
- Segment extra-pulmonaire :
• Bronche principale droite : s’étend de la bifurcation trachéale à la bronche lobaire supérieure, elle est verticale.
• Bronche principale gauche : s’étend de la bifurcation trachéale à la bronche lobaire supérieure, elle est horizontale.
N.C : la droite est souvent le siège d’élection des corps étranger des voies respiratoires.
- Segment intra-pulmonaire et segmentation bronchique : Du tronc bronchique principal naissent les bronches lobaires qui
se divisent à leur tour en bronches segmentaires.
Bronche principale droite Bronche principale gauche

Bronche lobaire Supérieure Moyenne Inférieure Supérieure Inférieure

Bronche segmentaire - Apicale - Latérale - Para-cardiaque Culminale Lingulaire - Les même que
- Dorsale - Médiale - Apicale - Apicale - Supérieur la droite
- Ventrale - Ventro-basal - Dorsale - Inférieure
- Latéro-basal - Ventrale
- Dorso basal

1/3
2. Les artères pulmonaires :
- Les artères pulmonaires droite et gauche viennent de la bifurcation du tronc pulmonaire, qui nait du ventricule droit.
NC : Elles peuvent être le siège d’hypertension artérielle pulmonaire compliquant l’évolution spontanée de certaines affections
cardiaques
- Trajet :

• Artère pulmonaire droite : elle est plus longue et plus volumineuse que l’artère pulmonaire gauche, elle décrit un
trajet pré-pédiculaire horizontal et un trajet pédiculaire à partir de la veine cave supérieur
• Artère pulmonaire gauche : court et oblique en arrière, elle est ascendante et croise presque perpendiculairement la
face antérieure de la bronche souche gauche
- Terminaison : se divise en artère lobaire, puis segmentaires et sous segmentaires calquées sur le système de segmentation
bronchique, formant ainsi des pédicules broncho-artériels.
3. Les veines pulmonaires :
- Au nombre de 4, elles drainent le sang oxygéné issu des poumons, et se terminent dans l’OG :
• Les veines pulmonaires supérieures droite + gauche.
• Les veines pulmonaires inférieures droite + gauche.
- Les veines pulmonaires supérieures :
• La veine pulmonaire supérieure droite : draine des lobes supérieures et moyen et elle occupe la partie antéro
inferieur du pédicule.
• La veine pulmonaire supérieure gauche : elle draine du lobe supérieur gauche
- Les veines pulmonaires inférieures :
• La veine pulmonaire inférieure droite : formée par la réunion de 2 racines sup et inf et elle draine le lobe inférieur
• La veine pulmonaire inférieure gauche : Elle draine le lobe inférieur. Elle est calquée sur la veine pulmonaire
inférieure droite
 NB : Disposition veineuse indépendante des éléments broncho-artériels.
III. Pédicule nourricier :
1. Les artères bronchiques :
- Artères bronchiques droites :
• Il existe le plus souvent une seule artère bronchique qui née en général d’un tronc broncho intercostal
• Elle croise l’œsophage et gagne la face postérieure de la bronche principale droite où elle se ramifie.
- Artères bronchiques gauches : Il existe souvent deux artères bronchiques, supérieure et inférieure : Elles naissent en
général directement de l’aorte thoracique descendante (ou de la face inférieure de la cosse aortique).
2. Les veines bronchiques :
- Elles sont au nombre de deux de chaque côté : Antérieur et Postérieur et se termine :
• A droite : dans la grande azygos ou une intercostale.
• A gauche : dans l’hémi-azygos supérieure
3. Lymphatiques :
- Forment 5 groupes ganglionnaires (antérieur, postérieur, supérieure, inférieur, et intrapulmonaires) qui se rendent aux
ganglions médiastinaux antérieurs, latéro-trachéaux et intertrachéo-bronchiques.
4. Nerfs :
- Deux plexus antérieur et post, provenant des rameaux pulmonaires du sympathique et vague.

2/3
IV. Rapports :
Pédicule pulmonaire droit Pédicule pulmonaire gauche

En avant - La veine cave supérieure : masquant en grande partie le - La crosse de l’aorte : dont la partie initiale est engainée
pédicule, dont la partie terminale est engainée dans le dans le péricarde, sur lequel descend le nerf phrénique
péricarde sur lequel descend le nerf phrénique droit, gauche, accompagné par les vaisseaux phréniques
accompagné par les vaisseaux phréniques supérieurs supérieurs

En arrière - La veine azygos avant de décrire sa crosse. - L’aorte thoracique descendante.


- Nerf vague droit - L’œsophage.
- Le canal thoracique.
- Le nerf vague gauche

En haut - La crosse de la veine azygos. - La crosse de l’aorte


- La chaîne lymphatique latéro-trachéale droite - Le récurrent gauche
- Le ligament artériel

En bas - Le ligament triangulaire et juste en avant la veine cave - Le ligament triangulaire et juste en avant, l’atrium
inférieure et l’atrium droit gauche et le ventricule gauche

V. Anatomie chirurgicale :
- En cas de cancers broncho-pulmonaires →curage GG systématique des ganglions médiastinaux.
- En cas d’hémoptysie → Embolisation des artères bronchiques par angiographie sélective.
- En cas d’embolie pulmonaire massive → Sternotomie médiane : abord du tronc pulmonaire, facilite l’installation d’une
CEC.
VI. Conclusion :
- Étude anatomique importante vu :
o Fonction vitale du PP → hématose
o Diversité de ses pathologies qui ont une répercussion non seulement sur la fonction respiratoire, mais aussi sur les
autres systèmes de l’organisme : cardiovasculaire, nerveux…

3/3
Anatomie Q : 41 POUMONS

I. Introduction :
- Les poumons sont les organes de la respiration où siègent les échanges gazeux assurant l’hématose
- Au nombre de deux, droit et gauche, Ils sont situés dans la cage thoracique et sont entourés par les plèvres.
 Leur étude revêt plusieurs intérêts :
• Assurent la respiration et donc l’hématose : c’est un organe de vie
• Richesse de leur pathologie infectieuse, tumorale, inflammatoire...
• Savoir interpréter une Radiographie standard
 Plan :
I. Introduction III. Segmentation pulmonaire V. Vascularisation et innervation
II. Anatomie descriptive IV. Rapports VI. Moyens d’exploration

II. Anatomie descriptive :


1. Caractères généraux :
- Organes pairs, asymétriques, rattachés au médiastin par les éléments du pédicule pulmonaire.
NC : leur solidarité anatomique explique l’interdépendance de leur pathologie et de leur sémiologie clinique
- Chaque poumon est divisé en lobes par des scissures :
o Deux scissures à droite donc 3 lobes.
o Une scissure à gauche donc 2 lobes.
- Les lobes sont eux même subdivisés en segments.
- Le poumon droit est toujours plus volumineux que le gauche.
2. Configuration externe et rapports :
- Chaque poumon a la forme d’un tronc de cône présentant : 3 faces,3 bords, un apex :
- Face latérale ou costale : - Les bords :
• Elle est convexe dans les deux sens (vertical et horizontal) • Antérieur : sépare en av la face costale de la face médiastinale.
• Elle est moulée sur la face interne de la paroi thoracique. • Postérieur : sépare en arrière la face costale de la face médiastinale.
• Elle est barrée par le trajet des scissures pulmonaires • Inférieur : il sépare les faces costales et médiastinale de la face
diaphragmatique

- Face interne ou médiastinale : - Le sommet ou apex :


• Légèrement concave, elle présente à sa partie moyenne • Il dépasse en haut l’orifice supérieur du thorax.
une dépression : le hile pulmonaire • La première côte constitue sa limite inférieure

- La base : Elle est concave et moulée sur le diaphragme

N.C : Les tumeurs de l’apex pulmonaire sont à l’origine d’un Syndrome de Pancost et Tobias, qui associe un syndrome
de Claude Bernard Horner, névralgies cervico-brachiales, et opacité apicale à la radio.
3. Hile pulmonaire et son contenu :
- La plèvre se réfléchit au niveau du hile, lui donnant un aspect de raquette dont l’ovale entoure le pédicule pulmonaire, et le
manche forme le ligament triangulaire.
- Chaque pédicule comprend :
• Un pédicule fonctionnel formé par une artère, une bronche et deux veines pulmonaire supérieure et inférieure.

1/4
• Un pédicule nourricier, constitué par les vx bronchique, les lymphatiques et les nerfs.
- La disposition de ces éléments les uns par rapport aux autres est légèrement différente à droite et à gauche.
III. Segmentation pulmonaire : ++++
- Les poumons sont divisés en lobes par les scissures interlobaires
- Les lobes sont subdivisés en segments représentant une unité ventilatoire fonctionnelle chaque segment possède :
• Sa bronche segmentaire
• Et un (ou plusieurs) pédicule artériel pulmonaire
• Mais pas de pédicule veineux individualisé. Les veines siègent dans le plan
intersegmentaire et drainent deux segments adjacents
1. Poumon droit :
- Deux scissures inter-lobaires :
o La grande scissure : oblique en bas et en avant
o La petite scissure horizontale
- Ces scissures divisent le poumon droit en 3 lobes : supérieur, moyen, inférieur.
A. Lobe supérieur :
- Limité en bas par la petite scissure et en arrière par la moitié haute de la grande
scissure = forme la partie antéro-supérieure du poumon droit.
- Il est formé de 3 segments : apical (1), dorsal (2) et ventral (3).
B. Lobe moyen :
- Constitue la partie antéro-inférieure du poumon droit (constitué).
- Deux segments : latéral (4) et médial (5)
C. Lobe inférieur :
- Situé en arrière et en dessous des précédents (En arrière de la grande scissure)
- 5 segments :
o Apicale ou segment de Fowler. (6)
o Pyramide basale formée par 4 segments : paracardiaque (7), ventro-basal (8), latéro-basal (9),
termino basal (10).
2. Poumon gauche :
- Une seule scissure oblique en bas et en avant → 2 lobes supérieur et inférieur.
A. Le lobe supérieur : forme 2 groupes de segments :
• Groupe supérieur = Culmen : constitué de 3 segments : apical (1), dorsal (2), et ventral (3).
• Groupe inférieur = Lingula : constitué de 2 segments : supérieur (4) et inférieur (5).
B. Le lobe inférieur : formé de 5 segments :
• Apical (Fowler) (6), paracardiaque (7), ventro basal (8), latérobasal (9),
terminobasal (10)
N.C : On parle de syndrome de condensation parenchymateuse
lorsqu’un lobe ou un segment n’assure plus sa ventilation.
IV. Rapports
1. Rapports inférieurs : diaphragmatiques
- Par l’intermédiaire du diaphragme, la face inférieure du poumon est en
rapport :

2/4
• À droite : la face supérieure du foie
• À gauche : Lobe gauche du foie, estomac, glande surrénale gauche, la rate et l’extrémité sup du rein gauche et
l’extrémité supérieure de la rate, plus latéralement
2. Rapports internes : médiastinaux :
Côté droit Côté gauche

Dans le médiastin antérieur - Cœur : Atrium droit - Cœur : ventricule gauche


- VCS et le TVBC - L’aorte ascendante
- Nerf phrénique droit - Nerf phrénique gauche

Dans le médiastin moyen - Trachée - Trachée


- Crosse de la veine azygos - Crosse de L’aorte
- Vague droit - Vague gauche

Dans le médiastin postérieur - L’œsophage - L’œsophage ’œsophage


- Veine azygos, - L’aorte thoracique descendante
- Chaine sympathique latéro-vertébrale - Chaine sympathique latéro-vertébrale
- Le canal thoracique

3. Rapports externes : Pariétaux


- Elle est convexe dans les deux sens (vertical et horizontal)
- Elle est moulée sur la face interne de la paroi thoracique
4. Rapports de l’apex :
- En avant : l’artère subclavière, au muscle scalène antérieur, au nerf phrénique et au nerf vague
- En arrière : la première côte, le ganglion cervico-thoracique et le premier pédicule intercostal.
- Latéralement : Muscle scalène moyen.
- Médialement : il est en rapport avec :
• A droite : le tronc veineux brachio-céphalique, l’œsophage et la trachée,
• A gauche : les artères carotide commune et subclavière gauche, l’œsophage et le conduit thoracique.

3/4
V. Vascularisation – Innervation :
1. Système fonctionnel = vaisseaux pulmonaires :
- Tronc de l’artère pulmonaire : Provient du ventricule droit et se divise en 2 branches, droite et gauche, qui pénètre dans le
hile pulmonaire :
• Artère pulmonaire droite : donne 3 branches lobaires
• Artère pulmonaire gauche : donne 2 branches lobaires
• Elles contiennent du sang désoxygéné
N.C : Les artères pulmonaires peuvent être le siège d’HTAP
- Veines pulmonaires : Au nb de 4
• Veines pulmonaires supérieures droite et gauche et inférieures droite et gauche.
• Elles contiennent du sang oxygéné.
2. Système nourricier =Vx bronchique :
- Artères bronchiques : assurent la nutrition et l’oxygénation de l’arbre bronchique et du poumon.
- Veines bronchiques
3. Lymphatiques : Les lymphatiques forment deux systèmes :
- Superficiel : pleural,
- Profond : suivant l’arbre bronchique et les vaisseaux pulmonaires.
4. Nerfs : Proviennent du nerf vague et du plexus splanchnique médiastinal.

VI. Moyens d’exploration :


1. Cliniques : Inspection, percussion, auscultation
2. Paracliniques :
- Radiographie standard. - Bronchoscopie.
- Echographie (pleurésie ou kyste). - EFR.
- TDM. - Ponction biopsie.

VII. Conclusion :
- Le poumon est un organe vital.
- Son étude anatomique a un grand intérêt surtout dans les résections chirurgicales en cas de cancer pulmonai

4/4
Anatomie Q : 41 Bronches

I. Introduction :
IDEM TRACHEE
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Vascularisation-innervation
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Origine-Définition :
- Les bronches correspondent aux deux branches de division de la trachée, l’une droite et l’autre gauche. Elles sont appelées
branches principales (ou bronches souches).
- La bifurcation trachéale se fait à la hauteur de D5.
2. Configuration externe :
- Les bronches extra-pulmonaires possèdent une configuration externe analogue à celle de la trachée.
- A l’intérieur du poumon, les bronches deviennent circulaires à la coupe, les anneaux cartilagineux étant remplacés par des
plaques cartilagineuses qui disparaissent ensuite dans les bronches de 1 mm de diamètre.
3. Segmentation bronchique :
Les branches principales présentent deux segments : Un segment extra-pulmonaire et un segment intrapulmonaire.
- Segment extra-pulmonaire :
• Bronche principale droite : s’étend de la bifurcation trachéale à la bronche lobaire supérieure, elle est verticale.
• Bronche principale gauche : s’étend de la bifurcation trachéale à la bronche lobaire supérieure, elle est horizontale.
N.C : la droite est souvent le siège d’élection des corps étranger des voies respiratoires.
- Segment intra-pulmonaire et segmentation bronchique : Du tronc bronchique principal naissent les bronches lobaires qui se
divisent à leur tour en bronches segmentaires.
Bronche principale droite Bronche principale gauche

Bronche lobaire Supérieure Moyenne Inférieure Supérieure Inférieure

Bronche segmentaire - Apicale - Latérale - Para-cardiaque Culminale Lingulaire - Les même que la
- Dorsale - Médiale - Apicale - Apicale - Supérieur droite
- Ventrale - Ventro-basal - Dorsale - Inférieure
- Latéro-basal - Ventrale
- Dorso basal

- Bronches sous segmentaires : Les bronches segmentaires se divisent en bronches sous-segmentaires une dizaine de fois
jusqu’aux bronchioles terminales qui se terminent dans les conduits alvéolaires (sac alvéolaire).
III. Rapports :
- Rapports de la bifurcation trachéale :
• En bas : La bifurcation de l’artère pulmonaire, Les nœuds inter-trachéo-bronchiques, l’atrium gauche
N.C : Les deux bronches principales peuvent être refoulées vers le haut dans les grandes dilatations de l’atrium gauche .

• En avant : La crosse de l’aorte ; l’artére pulmonaire ; VCS

1/2
• En arrière : l’œsophage et le canal thoracique.
• En haut : la crosse de l’aorte et la crosse de la veine azygos.
• Latéralement : le vague droit et gauche et les nœuds lymphatique latéro-trachéaux.
- Rapports avec les éléments du pédicule pulmonaire nourricier : A Droite comme à Gauche la trachée entre en rapport avec :
• Les artères bronchiques, les veines bronchiques
• Les nerfs et les lymphatiques bronchique.
- Rapports avec les éléments du pédicule pulmonaire fonctionnel : A Droite comme à Gauche la trachée entre en rapport avec :
• Les artères et les veines pulmonaires.
IV. Vascularisation-innervation :
- Vascularisation artérielle : Les artères bronchiques droite et gauche viennent de l’aorte descendante ou parfois de la crosse de
l’aorte, en général unique à droite et doubles à gauche.
- Vascularisation veineuse : Les veines bronchiques droites et gauches sont antérieures et postérieures et gagnent les veines
pulmonaires et les veines azygos.
- Drainage Lymphatique : Les troncs collecteurs du réseau péri-lobulaire sont satellites des vaisseaux et des bronches et
gagnent les ganglions hilaires.
- INNERVATION : Provient du nerf vague et du sympathique

V. Conclusion :
- La trachée et les bronches font partie des voies respiratoires inférieures, ils permettent le passage de l’air riche en oxygène
depuis le larynx vers les poumons, tout en filtrant l’air pour améliorer sa qualité.
- La connaissance de leur anatomie est capitale car elle permet une approche diagnostique
et thérapeutique adéquate.

2/2
Anatomie Q : 41 Trachée

I. Introduction :
- La trachée est un conduits aérifères cartilagineux et membraneux destinés à véhiculer le courant d’air respiratoire et
phonatoire.
 Intérêt de la question :
- Physiologique : La trachée et les bronches ont une fonction de conduction, de réchauffement.et humidification de l’air
- Pathologique : le siège de plusieurs pathologies inflammatoire, infectieuse et tumorale.
- Paraclinique : La connaissance de leur anatomie permet une meilleure interprétation des examens paracliniques radiologiques
et endoscopiques.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Vascularisation-innervation
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Origine-trajet-terminaison :
- La trachée présente deux segments :
• Un segment cervical : il fait suite au larynx, elle s’étend depuis le bord inférieur du cartilage cricoïde chemine dans la
région sous-hyoïdienne médiale, pour se terminer au bord supérieur du manubrium sternal.
• Un segment thoracique : qui occupe la partie supérieure du médiastin moyen, il s’étend de D2 à D4 où elle se termine en
donnant les deux bronches souches.
2. Configuration externe :
- La trachée a la forme d’un tube cylindrique aplati sur sa face postérieure.
• La partie antérieure est constituée par la superposition d’anneaux cartilagineux, séparés par des dépressions inter-
annulaires.
• La partie postérieure est constituée par une membrane plane et souple.
- Longueur : 12-14 cm
- Calibre :12-16mm, deux dépressions visibles sur la face gauche de la trachée : empreinte thyroïdienne et empreinte aortique
3. Configuration interne :
- La muqueuse trachéale est d’une couleur blanc-rosée, soulevée en avant par une série de bourrelets correspondants aux
cartilages trachéaux.
- En regard de l’extrémité inférieure de la trachée, les deux orifices bronchiques, droit et gauche, sont séparés par : La carène.
- La trachée comme les bronches est constituée de deux tuniques essentielles :
• Externe : Fibro-musculo-cartilagineuse : c’est la membraneuse.
• Interne : muqueuse avec chorion comprenant des glandes à mucus.
4. Moyens de fixité :
Portion cervicale Portion thoracique
- Continuité avec le larynx - Continuité avec la trachée cervicale et le larynx
- Son adhérence avec l’œsophage et au thyroïde - Son adhérence à l’œsophage et à la crosse de l’aorte
N.C : La trachée est relativement mobile, elle descend à l’inspiration et remonte à l’expiration.

1/2
III. Rapports :
Trachée cervicale Trachée thoracique
Latéralement : - L’isthme thyroïdien et l’ATS et VTI A droite A gauche
- TVBC - Poumon et plèvre droit - L’arc aortique
- Thymus - Veine brachio-céphalique droite - Les artères carotide commune
- Veine cave supérieure - Nerf récurrent gauche
- Nerf vague droit
En avant - L’œsophage - Les artères brachio-céphalique
- Les nœuds lymphatiques trachéo-bronchiques
- Les nerfs du plexus cardiaque
- La veine brachiocéphalique gauche
En arrière - Sternum - L’œsophage.
- Vx mammaires internes

IV. Vascularisation-innervation :
1. Vascularisation artérielle : La vascularisation artérielle de la trachée provient de plusieurs sources :
- Artères thyroïdiennes inférieures
- Artères thoraciques internes : Ce sont des bronches des artères sous-clavières
- Artères bronchiques
2. Vascularisation veineuse :
- Les veinules de la trachée se jettent dans les veines thyroïdiennes inférieures et œsophagiennes.
- Au niveau de la bifurcation, se jettent la grande veine de l’azygos à droite et l’hémi-azygos à gauche.
3. Drainage Lymphatique :
- Les lymphatiques sont satellites des veines, ils cheminent dans l’espace intertrachéo-bronchique.
N.C : Ceci explique la possibilité d’extension droite des néoplasies inférieures gauches vers ce que l’on nomme la loge de
Barety
4. Innervation : Provient du nerf vague et du sympathique

V. Conclusion :
- La trachée et les bronches font partie des voies respiratoires inférieures,
ils permettent le passage de l’air riche en oxygène depuis le larynx vers
les poumons, tout en filtrant l’air pour améliorer sa qualité.
- La connaissance de leur anatomie est capitale car elle permet une
approche diagnostique
et thérapeutique adéquate.

2/2
Anatomie Q : 20 COEUR

I. Introduction :
- Le cœur, muscle creux, doué d’une fonction contractile automatique, est l’organe moteur de la circulation artérielle.
- C’est un organe fibro-musculaire enveloppé d’une membrane, le péricarde.
 Intérêt de la question :
• Organe de vie : toute défaillance cardiaque → décès.
• Fréquence des pathologies cardiaques : rhumatismale, ischémique (IDM), insuffisance cardiaque.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie fonctionnelle
V. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Généralités :
- Situation :
• Le cœur occupe les 2/3 inférieurs du médiastin antérieur, à gauche du bord droit du sternum entre les 2 poumons.
• Il repose sur le diaphragme dont il suit les mouvements.
- Forme : Le cœur a la forme d’une pyramide triangulaire, dont le grand axe est oblique à gauche, en avant et en bas.
- Aspect et consistance : Il est rougeâtre, sa consistance est molle au niveau des atriums, ferme au niveau des ventricules.
- Dimensions : Grand axe mesure 12 cm et poids 300g chez l’homme 250g chez la femme.
2. Configuration externe : Le cœur présente : 3 faces, 3 bords, un sommet et une base.
A. Les faces :
- La face antérieure (sterno-costale) : Divisée en 2 segments par le sillon auriculo-ventriculaire :
• Le segment ventriculaire présente 2 zones
o Une zone ventriculaire divisée en 2 champs gauche (petit) et droit (grand) par le sillon inter ventriculaire
antérieur
o Une zone occupée par les orifices aortique (à droite et en arrière) et pulmonaire (en avant et à gauche).
• Le segment auriculaire : comprend
o L'auricule droit : bien visible et enroulé sur la face droite de l'aorte.
o L'auricule gauche : plus long, s'enroule sur la face gauche de l'artère pulmonaire
- La face inférieure ou diaphragmatique : elle est divisée en deux segments par le sillon coronaire :
• Le segment antérieur ventriculaire, subdivisé par le sillon inter-ventriculaire inférieur en un champ droit répondant au
ventricule droit et un champ gauche répondant au ventricule gauche.
• Le segment postérieur atrial présente, à droite, l’orifice de la veine cave inférieure
- La face latérale pulmonaire : Elle est divisée en deux segments par la partie gauche du sillon coronaire :
• Le segment antérieur, ventriculaire répondant au VG sur laquelle cheminent les branches marginales de l’A.circonflexe
• Le segment postérieur, atrial répondant à l’auricule gauche.
NC : C’est dans cette portion que ces artères marginales sont abordées afin d’implanter les greffons de revascularisation.

1/3
B. Les bords : Un droit et deux gauches, convergeant vers l’apex
C. La base :
- La base du cœur est postérieure elle répond toute entière aux atriums
- Elle est divisée en deux segments par le sillon inter-atrial :
• Un segment gauche répondant à l’atrium gauche allongé entre les orifices des quatre veines pulmonaire
• Un segment droit répondant à l’atrium droit et la terminaison des Veines Caves sup. et inf
D. Le sommet : Le sommet répond au sommet au VG.
E. Sillons :
- Le cœur est composé de quatre cavités permettant ainsi de distinguer un « cœur droit » et un « cœur gauche »
- Les limites entre ces cavités cardiaques apparaissent à la surface du cœur sous la forme de trois sillons :
• Le sillon coronaire : divise le cœur en deux parties : antérieure ventriculaire et postérieure auriculaire.
• Le sillon inter-ventriculaire.
• Le sillon inter-auriculaire.
3. Configuration interne :
A. Cavités cardiaques :
a. Division du cœur :
- Le cœur est divisé par une cloison en deux parties complètement séparées : le cœur droit et gauche.
- Chaque partie est également divisée en 2 cavités :
o En arrière : OD : où s’abouchent les veines caves / OG : où s’abouchent les veines pulmonaires.
o En avant : VG : d’où part l’aorte / VD : d’où part l’artère pulmonaire.
b. Cloisons du cœur :
- Le septum inter-ventriculaire
- Le septum inter-atrial : présente une zone amincie :la fosse ovale
- Le septum atrio-ventriculaire : Il sépare l’atrium droit du ventricule gauche.
N.C : Peuvent être siège de malformations : CIA, CIV.
c. Les oreillettes :
- L’oreillette droite : - Oreillette gauche :
• Verticale, étendue entre veines caves. • Ovoïde et transversale, étendu entre les veines pulmonaires
• Ses parois sont minces, au nombre de 6, dont : • Parois mince, au nombre de 6, dont :
▪ L’antérieure est occupée par l’Orifice Tricuspide. ▪ L’antérieure est occupée par l’Orifice Mitral
▪ La supérieure présente en arrière l’orifice de la VCS ▪ La postérieure présente les 4 orifices des veines
▪ L’inférieure est creusée par 2 orifices : celui de la pulmonaires
VCI et celui du sinus coronaire
d. Les ventricules :
- Ventricule droit : - Ventricule gauche :
• Pyramide triangulaire, avec : • Elle a la forme de cône aplati, avec :
▪ 3 parois épaisses, qui présentent des saillies musculaires ▪ 2 parois plus épaisses que celles du VD
appelées colonnes charnues ▪ 1 sommet qui occupe la majeure partie de la pointe
▪ Un sommet apical du cœur
▪ Une base occupée par les orifices tricuspide et pulmonaires ▪ Une base occupé par les orifices mitral et aortique

2/3
B. Orifices du cœur :
Orifices auriculo-ventriculaires = OAV Orifices artériels

OAV droit ou orifice tricuspide (OT) OAV gauche ou orifice mitral (OM) Orifice pulmonaire Orifice aortique

- Occupé par la valve - Occupé par la valve mitrale - Constitué de 3 valvules - Constituée de 3
tricuspide qui présente une - Composée de deux valvules, sigmoïdes (Antérieur, valvules sigmoïdes une
forme en entonnoir avec 3 grande et petite postérieur droite et postérieur non coronaire et deux
valvules antérieure, - Fait communiquer l’atrium et gauche) coronaires
postérieure, et interne le ventricule gauche - Fait communiquer le VD avec - Fait communiquer VG
- Fait communiquer l’atrium et l’artère pulmonaire et aorte
le ventricule droit

a. Projection stéthacoustique des orifices du cœur :


- Foyer tricuspidien : correspondant à l’appendice xiphoïde
- Foyer mitral : 5ème espace intercostal gauche sur la ligne mamelonnaire moyenne.
- Foyer pulmonaire : 2ème espace intercostal gauche
- Foyer aortique : 2ème espace intercostal droit
C. Structure :
- Le cœur est constitué de dehors en dedans par : péricarde viscéral, épicarde, myocarde, endocarde. Il est entouré par le
péricarde.

III. Rapports :
- Le cœur est situé dans la partie inférieure du médiastin antérieur. Il est donc en rapport avec :
• En avant : la paroi et le plastron stérno-costal.
• En arrière : les éléments du médiastin postérieur, dont l’œsophage thoracique.
• En bas : diaphragme
• Latéralement : les cavités pleurales et leur contenu.

IV. Anatomie fonctionnelle :


1. La diastole :
- Durant le remplissage : ouverture des valves AV, les valves sigmoïdes sont fermées.
- Durant la contraction iso-volumétrique : fermeture des valves AV, et augmentation de la pression intra-ventriculaire.
2. La systole :
- Durant l’éjection : ouverture des valves sigmoïdes sous l’effet de pression intra-ventriculaire.
- Durant la relaxation iso volumétrique : fermeture des valves sigmoïdes.
V. Conclusion :
- Le cœur est une pompe musculaire autocontrôlée.
- L’anatomie de l’appareil vasculaire explique le retentissement hémodynamique des différentes valvulopathies.

3/3
Anatomie Q : 20 Péricarde
I. Introduction :
- Le péricarde est une enveloppe séro-fibreuse inextensible qui entoure le cœur et l’origine des gros vaisseaux.
- Elle est composée de 2 portions :
• Profonde séreuse à 2 feuillets : viscéral (épicarde) qui adhère au cœur et pariétal qui tapisse la face profonde du
péricarde fibreux ; délimitant une cavité péricardique (virtuelle)
• Superficielle fibreuse : solide tissu conjonctif, organe de fixité et de protection.
II. Péricarde séreux
1. Feuillet viscéral :
- Tapisse les ventricules et se prolonge sur :
• Les oreillettes.
• Le pédicule artériel formé par l'aorte et l’artère pulmonaire.
• Le pédicule veineux formé par les veines caves et les veines pulmonaires.
- Au niveau des gros vaisseaux de la base, ce feuillet forme 2 gaines :
• Gaine artérielle : entoure le pédicule artériel et surtout jusqu'à l'origine du tronc artériel brachio-céphalique.
• Gaine veineuse : très irrégulière, entoure le pédicule veineux formant des culs de sac (ou sinus).
- Le sinus le plus important est le sinus de Haller
- Entre les 2 gaines la cavité séreuse forme un canal appelé « sinus transverse » ou « sinus de Theile »
2. Lignes de réflexion :
- Apres avoir tapissé les 2 pédicules artériel et veineux, le feuillet viscéral se réfléchit et se continue avec le feuillet pariétal.
• Sur le pédicule artériel, la ligne de réflexion est très éloignée de l'origine des artères.
• Sur le pédicule veineux, cette ligne est rapprochée du point d'abouchement des veines dans les oreillettes
3. Feuillet pariétal : Tapisse la face profonde du sac fibreux péricardique
4. Cavité péricardique :
- Comprise entre les 2 feuillets du péricarde séreux, elle s'étend depuis la partie haute des pédicules artériels et veineux en
avant, jusqu'au fond du cul de sac de Haller en arrière.
III. Péricarde fibreux :
1. Sac fibreux :
- Epais et résistant, blanc nacré, il englobe le péricarde séreux.
- Le sac répond :
• En avant au plastron sterno costal.
• En arrière au médiastin postérieur.
• Latéralement aux nerfs vagues, plèvre médiastinale et nerf phrénique.
• En bas au diaphragme.
2. Ligaments : Relient le péricarde avec les structures de voisinage :
- Ligament phréno-péricardique.
- Ligament sterno péricardique supérieur et inférieur.
- Ligament trachéo-œsophago-péricardique.
- Ligament vertèbro-péricardique.
IV. Vascularisation :
- Artères :
• Feuillet pariétal : artère diaphragmatique supérieure, artères bronchiques, artères œsophagiennes
• Feuillet viscéral : les artères coronaires.
- Veines : Satellites des artères se drainent dans la veine azygos et dans les veines diaphragmatiques supérieures
- Nerfs : Dérivent des nerfs phréniques, vagues et sympathiques
- Lymphatiques : rejoignent les nœuds lymphatiques trachéo-bronchiques inférieurs et médiastinaux
V. CONCLUSION :
- Péricardite : inflammation du péricarde.
- Péricardite constrictive : épaississement anormal du sac péricardique entrainant une compression du cœur.
- Epanchement péricardique : un excès du liquide existe entre les couches viscérale et pariétale du péricarde séreux.

1/1
Anatomie Q : 19 Vascularisation-Innervation du Cœur
I. Introduction :
- La vascularisation artérielle cœur est de type terminale, elle est assurée par les artères coronaires droite et gauche.
- Les veines du cœur cheminent à la surface de celui-ci et s’abouchent dans le sinus coronaire.
 Intérêt :
- Pathologique : La maladie cardiaque coronarienne est l’une des principales causes de mortalité ainsi que Les troubles du
rythme cardiaque, avec comme chef de file la fibrillation atriale, sont fréquents.
- Thérapeutique : la bonne connaissance de la vascularisation et de l’innervation du cœur a un intérêt capital dans les
manœuvres de revascularisation
 Plan :
I. Introduction
II. Vascularisation Artérielle
III. Vascularisation veineuse
IV. Drainage lymphatique
V. Innervation
VI. Conclusion

II. Vascularisation Artérielle :


1. Artère coronaire gauches :
- Origine : elle naît de l'aorte au-dessus de la valvule sigmoïde gauche.
- Trajet : chemine entre l'artère pulmonaire et l'auricule gauche, jusqu'à
l'extrémité supérieure du sillon interventriculaire antérieure où elle se divise en
2 branches terminales :
• Artère interventriculaire antérieure :
o Elle gagne le sillon inter-ventriculaire antérieur qu’elle parcourt
totalement, elle contourne le bord droit du cœur, en dedans de
l’apex pour se terminer dans le sillon inter-ventriculaire postérieur.
o Collatérales : Artères diagonales pour la paroi antérieure des ventricules et des artères septales antérieures
pour le 2/3 antérieurs du septum
• Artère circonflexe :
o S’engage à gauche dans le sillon auriculo-ventriculaire, contourne le bord du cœur et se termine à la face
diaphragmatique du VG
o Collatérales : artères marginales qui vascularisent l OG et la paroi latérale du VG et l’artère graisseuse gauche
pour la graisse de l’artère pulmonaire.
- Territoire de vascularisation : atrium gauche, ventricule gauche, 2/3 antérieurs du septum inter ventriculaire, faisceau de
His par la deuxième artère septale.
2. Artère coronaire droite :
- Origine : elle naît de l’aorte au-dessus de la valvule sigmoïde droite.
- Trajet : chemine entre l’artère pulmonaire et l’auricule droite, s'engage à droite dans le sillon auriculo-ventriculaire
contourne le bord droit du cœur, passe dans le sillon inter-ventriculaire post et donne 2 branches :
• L’artère retro ventriculaire : Chemine dans la partie gauche du sillon atrio-ventriculaire elle
donne : une branche ascendante destinée au nœud atrio-ventriculaire, et des branches destinées
à la face inférieure du ventricule gauche.
• L’artère interventriculaire postérieure (inferieure) : Donne des rameaux pour la surface
diaphragmatique des 2 ventricules et des artères septales postérieures.
- Branches collatérales : Elle donne près de son origine des collatérales : des rameaux vasculaires,
notamment l'artère graisseuse droite dans la graisse pré aortique, des artères auriculaires
antérieures, des branches ventriculaires dont la plus importante est l’artère du bords droit
(Marginale).
- Territoire de vascularisation : L’atrium droit, ventricule droit ,1/3 su septum Inter ventriculaire,
septum inter atrial, le nœud sino atrial, le nœud atrio ventriculaire par l’intermédiaire de la première
branche septale

1/3
III. Vascularisation veineuse :
1. Le système superficiel :
- Les veines superficielles se situent dans les sillons coronaires, sur le côté des artères dont elles gênent la dissection.
- Ces veines se jettent dans un collecteur unique : le sinus coronaire qui est un conduit cylindrique qui se jette dans
l’atrium droit au niveau de sa face inférieure par un ostium valvulé :
Thébésius
 Ce sinus reçoit :
• La grande veine coronaire
• La petite veine coronaire
• La veine oblique de l’atrium gauche.
• La veine latérale du ventricule gauche.
• La veine interventriculaire inférieure
2. Le système profond :
- Les petites veines cardiaques : Sont des veines ventriculaire droites qui
se jettent directement dans l'OD

- Les veines de Thébésius (veines minimes du cœur) : Veinules


de dérivation unissant la grande veine coronaire aux cavités cardiaques

IV. Drainage lymphatique :


- Il existe deux réseaux d’origine : un réseau profond, sous endocardique et myocardique qui se draine lui-même vers : un
réseau superficiel, sous épicardique.
- Le réseau sous-épicardique est drainé par deux collecteurs principaux :
• Le collecteur principal gauche gagne les nœuds lymphatiques latéro-trachéaux droits puis le conduit lymphatique
droit, donc le confluent jugulo-sous-clavier droit,
• Le collecteur principal droit gagne les nœuds lymphatiques médiastinaux antérieurs gauches, puis le canal
thoracique, donc le confluent jugulo-sous-clavier gauche.
V. Innervation :
- L’innervation du cœur est assurée par une double entité :
• Innervation extrinsèque : qui assure la régulation nerveuse de l’automatisme cardiaque et qui est assurée par deux
systèmes : Sympathique (cardio accélérateur) et parasympathique (cardio freinateur).
• Innervation intrinsèque : qui correspond au système cardionecteur, responsable de l’automatisme cardiaque
1. Innervation intrinsèque : Système cardionecteur :
- Le système cardionecteur est chargé de coordonner les contractions des différentes cavités cardiaques.
- Deux structures anatomiques sont responsables des contractions spontanées du myocarde, de leur propagation et de leur
coordination : le nœud sinusal et le faisceau de His.
• Le nœud sinusal : situé sur L’OD près de l’abouchement de la VCS
• Le nœud atrio-ventriculaire : situé dans le plancher de l’OD contre la cloison
interauriculaire
• Fx internodaux : relient le nœud sinusal au nœud auriculo-ventriculaire.
• FX atrio-ventriculaire (fx de HIS) :
o C’est un prolongement du nœud atrio-ventriculaire au niveau du septum
inter-ventriculaire.
o Il est constitué d’un tronc qui se divise en deux branches droite et
gauche, destinée à chaque ventricule.
o Les 2 branches droite et gauches parcourt le septum interventriculaire
puis le trabécule septo-marginal et se termine sous l’endocarde en un
réseau de Purkinje.
2. Innervation extrinsèque :
- La régulation de l’automatisme cardiaque est assurée par les nerfs de 2 systèmes :
sympathique (cardio accélérateur) et parasympathique (cardio modérateur).
- Le système parasympathique : Il est formé par les branches du nerf vague, schématiquement réparties, de chaque côté, en
trois groupes sup moy et inf

2/3
- Le système sympathique : Il est formé par les branches nées des ganglions de la chaîne cervicale, se répartissant en trois
sup moy et inf
- Plexus cardiaques : Tous les nerfs du cœur se résolvent en deux plexus
• Le plexus artériel antérieur Il entoure l’aorte ascendante et l’artère pulmonaire et donne naissance aux plexus
coronaires, droit et gauche, qui accompagnent les artères coronaires et formant en profondeur les plexus
intracardiaques : sous-épicardique et sous endocardique
• Le plexus veineux postérieur qui entoure les veines pulmonaires et la veine cave supérieure et donne en arrière de
la bifurcation pulmonaire deux sortes de filets droit et gauche
3. APPLICATIONS CLINIQUES
• Le nœud sino-atrial est le « pace-maker » normal, imposant son rythme (70 à 80) pulsations par minute)
• Cette activité électrique du cœur peut être transcrite sur l’électrocardiogramme (E.C.G)
VI. Conclusion
- La connaissance de l’anatomie de la vascularisation du cœur permet une meilleure compréhension de certaines pathologies
cardio-vasculaires ainsi que l’interprétation des examens paracliniques.
- Intérêt :
• En pathologie : bradycardie (FC < 60), tachycardie (FC > 100), arythmies (irrégularité des battements
cardiaques).
• Moyens d’exploration : Examen clinique cardiovasculaire, ECG, Holter ECG.
• En thérapeutique : utilisation de pace Maker.

3/3
Anatomie Q : 19 ŒSOPHAGE THORACIQUE
I. Introduction :
- L’œsophage est un conduit musculaire qui relie le pharynx à l’estomac, il s’entend de C6 à D12, et présente 3 segments :
cervical, thoracique et abdominal
- L’œsophage thoracique est l’organe principal du médiastin post, fait suite à l’œsophage cervical, et représente le segment
le plus long du conduit œsophagien.
 Son étude revêt plusieurs intérêts :
• Physiologique : lieu du 3ème temps de déglutition
• Paraclinique : fibroscopie œsophagienne (explorable)
• Pathologique : RGO, œsophagite peptique, cancer …
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Anatomie radiologique
IV. Applications pratiques
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Origine et terminaison :
- Fait suite à l’œsophage cervical au niveau de l’orifice sup du thorax à la hauteur de D2, et se termine au niveau du hiatus
œsophagien du diaphragme en regard de D10, en se continuant par l’œsophage abdominal.
2. Trajet et direction :
- Occupe le médiastin postérieur entre la crosse de l’aorte à gauche et la crosse de la veine azygos à droite, ce qui permet
de distinguer 3 segments :
• Segment sus azygo-aortique.
• Segment inter azygo-aortique.
• Segment sous azygo-aortique.
- Il présente un trajet en S italique, d’abords orienté vers la droite de D2 à D4, puis vers la gauche jusqu’à l’orifice
diaphragmatique.
3. Moyens de fixité :
- Continuité avec le pharynx et l’estomac
- Formations musculaires (muscle broncho-œsophagien, muscle pleuro-œsophagien …) et fasciales (fascia phrénico-
œsophagien)
4. Configuration externe :
- Longueur : 16 à 18cm / diamètre : 2 à 3cm.
- L’œsophage est aplati d avant en arrière depuis son origine jusqu’ aux bifurcations trachéales puis il devient cylindrique
dans le reste de son étendue.
- Trois rétrécissements : aortique, bronchique et diaphragmatique.
5. Configuration interne : structure :
- La paroi œsophagienne est épaisse, elle est constituée de 3 tuniques :
• Muqueuse : présente un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé avec des plis longitudinaux EPSNK
• Sous muqueuse : richement vascularisée et contient des glandes acineuses.
• Musculeuse : avec 2 couches longitudinale externe et circulaire interne
N.C : L’absence de séreuse explique l’extension rapide du cancer de l’œsophage
6. Rapports :
A. Étape supérieur sus-azygo-aortique :
- En arrière : colonne vertébrale et les muscles paravertébraux.
- En avant : la trachée et les constituants vasculaires limitants le triangle vasculaire prétrachial (TABC, Carotide
commune gauche, VBCG).
- À gauche : Nerf récurrent gauche, artère subclavière gauche, plèvre médiastinale gauche et plus en avant, quadrilatère
vasculaire de BOURGEY où se croise le nerf vague et le phrénique gauche
- À droite : nerf vague droit et plèvre médiastinale droite
B. Étage moyen inter-azygoaortique :
- En arrière : le canal thoracique
- En avant : la bronche souche gauche.

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- À gauche : crosse aortique et nerf X gauche.
- À droite : crosse de l’azygos et nerf X droit.
C. Étage inférieur sous-azygo-aortique :
- En arrière : l’aorte thoracique descendante, et les artères intercostales. La grande veine azygos et le canal thoracique.
- En avant : le losange inter-trachéo-pulmonaire, le péricarde et le diaphragme.
- Latéralement : Nerf X et plèvre médiastinal de chaque côté.
7. Vascularisation-Innervation :
A. Les artères : Proviennent :
- De l’artère thyroïdienne inférieure
- Des artères bronchiques, des artères intercostales
- De l’aorte au Nb de 2 à 3 rameaux anastomosés le + souvent avec les rameaux d’origine bronchiques.
B. Les veines :
- Les plexus sous muqueux et péri-œsophagien sont drainés par les veines thyroïdiennes inférieures, azygos et
phrénique.
- Les veines de l’œsophage gagnent en haut la veine cave supérieure et en bas la veine porte ainsi en cas d HTP il se
forment de véritables varices œsophagiennes dont la rupture provoque une hémorragie digestive.
C. Les lymphatiques :
- Se drainent dans les ganglions latéro-trachéaux,trachéo-bronchique et médiastinaux postérieurs.
D. Innervation :
- Provient du nerf sympathique et du nerf vague

III. Anatomie radiologique :


- Radiographie sans préparation : Thorax F-P :
o Mégaoesophage : opacité médiastinale surmontée d’un niveau hydro-aérique.
o Hernie hiatale : image aérique rétro-cardiaque gauche.
o Perforation de l’œsophage : pneumo-médiastin.
- Fibroscopie œsophagienne, Transit de l’œsophage, Echo-endoscopie ..
- TDM, PH-métrie, manométrie

IV. Application pratiques :


- La dysphagie :
o Ingestion de HCL, hernie hiatale, corps étranger.
o Chercher le cancer de l’œsophage (+++).
- Syndrome postural :
o Hernie hiatale.
o RGO.
- Hémorragie digestive haute : varices œsophagiennes.

V. Conclusion :
- L’œsophage est seul organe qui traverse 3 régions du corps, ce qui lui donne une richesse anatomique (situation et
rapports), pathologiques (cancer, diverticule), et d’investigations aussi bien locales que régionales (ETT : échographie trans-
thoracique)

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Anatomie Q : 22 CANAL THORACIQUE
I. Introduction :
- Le canal thoracique est le collecteur lymphatique principal de l’organisme.
- Il assure le drainage de la lymphe de la totalité de l’étage sous diaphragmatique et de la moitié gauche de l’étage sus
diaphragmatique qu’il amène dans le sang au niveau de la veine sous clavière gauche.
II. Anatomie descriptive :
- Origine : Nait de la confluence de 2 troncs collecteurs lymphatiques lombaires (droit et gauche) et du tronc intestinal et
cette confluence peut être :
• Basse (35%) : intra-abdominale en regard de L1 ou L2 en arrière de l’aorte où se constitue une dilatation ampullaire : la
citerne de Pequet
• Haute (65%) : en regard de D11 ou D12.
- Trajet : présente 3 segments
• Segment abdominal (inconstant) : Il est profond, pré-vertébral et rétro-aortique, et traverse le diaphragme par l’orifice
aortique
• Segment thoracique : segment le plus long, il monte verticalement dans le médiastin postérieure
• Segment cervical : il décrit une courbe concave bas, en avant et à gauche : crosse du canal thoracique
N.C : son trajet est très variable, ce qui explique que le CT puisse être lésé au cours de la chirurgie thoracique ou cervicale.
- Terminaison : Se termine en s’abouchant dans l’angle veineux sous-clavier-gauche
- Configuration externe :
• Conduit blanc grisâtre à paroi mince et souple, long de 30-40 cm.
• Il présente un renflement près de son origine appelé citerne du Chyle.
- Configuration interne : Le canal présente des valvules qui s’opposent au reflux de la lymphe et du chyle surtout au
niveau des extrémités.
- Structure : comporte : Une tunique interne endothéliale ; Une couche musculaire lisse contractile. Et Une tunique
superficielle adventitielle.
N.C : parois fragile, vulnérables aux traumatismes notamment opératoires.

III. Branches collatérales et voies de suppléances :


1. Branches collatérales :
- Phréniques
- Thoraciques
- Cervicaux : troncs jugulaires, sous clavier et broncho-médiastinal
2. Voie de suppléance :
- Les voies lymphatiques accessoires :
• Voies para-œsophagiennes. • Voies para-cave
• Voies trans-diaphragmatiques • Voies para-ombilicales
- Les anastomoses lympho-veineuses : Existent dans 50 % des cas, pouvant s’établir à différents niveaux : veines lombaires
rénales, mésentérique, azygos et VCI.
N.C : Ces anastomoses expliquent :
• La bonne tolérance de certaine destruction du CT
• L’apparition précoce de métastases lors de l’évolution de certains cancers.

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IV. Rapport :
1. Segment abdominal : Le segment abdominal est inconstant, il est prévertébral et rétro-aortique.
2. Traversée diaphragmatique : Le CT est situé en Ar du bord droit de l’aorte dans le hiatus diaphragmatique.
3. Segment thoracique : Peut être divisé en 3 portions
Portion sous azygo-aortique Portion inter-azygo-aortique Portion sus-azygo-aortique
En arrière Rachis de D5 à D11 Corps vertébral de D4. Corps vertébraux de D2 et D3
Artères intercostales post droite
Veine hémi-azygos
En avant Aorte et œsophage derrière lequel Œsophage et artère bronchique Artère sous clavière gauche
chemine le nerf vague droit droite.
Latéralement Veine azygos à droite, Crosse de la veine azygos à droite Œsophage, nerf récurrent gauche
Aorte à gauche. l’aorte à gauche.

4. Segment cervical :
- En dedans et en avant : paquet vasculo-nerveux du cou.
- En dehors et en arrière : paquet vertébral.
- En haut : artère thyroïdienne inférieure.
- En bas : les vaisseaux sous-claviers.
N.C : le CT être blessé au cours d’un curage ganglionnaire cervical

V. Conclusion :
- Une connaissance parfaite de l’anatomie du canal thoracique revêt un intérêt capital en chirurgie (curage
ganglionnaire cervical notamment) du fait de la multiplicité de ses variations
- Paroi fragile et vulnérable aux traumatismes notamment opératoires

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Anatomie Q : 42 DIAPHRAGME

I. Introduction :
- Le diaphragme est une cloison musculo-aponévrotique séparant le thorax de l’abdomen
- Formé de 2 coupoles et traversé par des éléments vasculaires, nerveux et digestifs.
 Intérêt de la question :
• Principal muscle inspiratoire.
• Siège de malformations et de
lésions traumatiques.
 Plan :
I. Introduction :
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Vascularisation et innervation
V. Anatomie fonctionnelle
VI. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Forme et situation :
- Muscle large et mince, renforcé par un centre tendineux, il peut être décomposé en 2 portions topographique :
• Horizontale : sterno-chondro-costale, constituée de 2 coupoles de hauteur inégale, la droite étant + élevée que la gauche
• Verticale : Vertébro-lombaire, qui correspond aux piliers et arcades du diaphragme
- En expiration forcée : le diaphragme atteint la 4ème côte à droite, et la 5ème à gauche.
2. Morphologie : Deux parties : Centrale tendineuse (centre phrénique) et périphérique charnue.
- Le centre phrénique :
• Lame tendineuse allongée transversalement ayant la forme d’un trèfle, qui présente une foliole antérieure et 2 folioles
latérales droite et gauche
• A l’union de la foliole droite et antérieure se trouve l’orifice de la VCI, qui est cerné par deux faisceaux tendineux : les
bandelettes semi-circulaires (BSC) :
o BSC supérieure : tendue entre les folioles (droite et antérieure).
o BSC inférieure : tendue entre les folioles (droite et gauche).
- La partie charnue : S’étend du centre phrénique au pourtour de l’orifice inférieur du thorax. On distingue 3 portions :
• La portion sternale : constituée de 2 faisceaux qui s’insèrent sur le processus xiphoïde.
• La portion costale : s’insère sur :
o Les 6 dernières cotes
o Les ligaments arqués latéral au-dessus du carré des lombes.
• La portion lombaire : qui présente 2 segments :
o Segment médial ou piliers du diaphragme :
- Le pilier droit : se fixe sur la face antérieure de L2 et L3 et sur les disques intervertébraux correspondants.
- Le pilier gauche plus petit se fixe sur la face antérieure de L2 et sur les 2 disques adjacents.
- Chaque pilier monte obliquement en avant et en haut, et s’unit au pilier opposé en formant en avant de
l’orifice aortique le ligament arqué médian.
o Segment latéral : arcades diaphragmatiques :

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- L’arcade du psoas (ligament arqué médial)
- L’arcade du carré des lombes (ligament arqué latéral)
3. Orifices principales du diaphragme :
- Orifice aortique : Situé entre ligament arqué médian en avant et corps de D12 en arrière et livre passage à l’aorte
thoracique qui devient abdominale et au canal thoracique.
- Orifice œsophagien : Situé en avant et au-dessus de l’orifice aortique à la hauteur de D10 et livre passage à l’œsophage et
aux nerfs vagues droit et gauche.
NC : Joue le rôle de sphincter externe essentiel pour la continence œsophagienne
- Orifice de la VCI : situé à droite dans le centre phrénique, à l’union des folioles droite et antérieure à la hauteur de D9 et
Livre passage à : la VCI et le nerf phrénique droit
4. Orifices accessoires du diaphragme
- Chaque pilier est traversé par le nerf grand splanchnique, la grande veine azygos à dte et la petite veine azygos à gche.
- En dehors des piliers : un orifice traversé par : chaine sympathique et nerf petit splanchnique.
III. Rapports :
- Portion horizontale :
• Face thoracique : péricarde, plèvres droite et gauche.
• Face abdominale : recouverte en grande partie par le péritoine, elle répond :
o A la face sup et post du foie / A l’œsophage abdominale / A la grosse tubérosité de
l’estomac
o A la rate / A l’angle colique gauche/ Au rein et surrénale
- Portion Verticale :
• Les piliers en rapports en haut avec la région caeliaque de Luschka et en bas avec le
duedeno-pancreas.
• Les arcades répondent à la face postérieure du rein et de la surrénale.
IV. Vascularisation et innervation :
1. Artères :
- Artère diaphragmatique supérieure (droite et gauche) : branche de l’aorte thoracique.
- Artère diaphragmatique inférieure (droite et gauche) : branche de l’aorte abdominale.
- Les artères thoraciques internes
- Les 5 dernières artères intercostales : irriguent la périphérie du diaphragme.
2. Veines : Satellites des artères, elles font le même trajet en sens inverse et se jettent dans les VCI et VCS.
3. Lymphatiques : Le drainage lymphatique du diaphragme se fait vers :
- Les gg diaphragmatiques juxtra-phréniques
- Les gg médiastinaux postérieurs situés autour de l’œsophage et de l’aorte
- Les gg sous diaphragmatiques des chaînes diaphragmatiques inf et juxta-aortique
4. Innervation : assurée par les nerfs phréniques droit et gauche qui proviennent du plexus cervical C4.
V. Conclusion :
- C’est le principal muscle de la respiration  Paralysie diaphragmatique.
- La paralysie diaphragmatique est liée à une lésion du nerf phrénique, ce qui empêche les poumons de se distendre totalement
lors de l'inspiration.
- Moyens d'explorations : la radiographie du thorax montre l'ascension d'une coupole unique.

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Anatomie Q : 42 PAROI THORACIQUE

I. Introduction :
- La paroi thoracique forme une cage ostéo-cartilagineuse musculaire semi rigide destinée à contenir et à protéger les poumons,
le cœur et le médiastin.
- En pratique, cette région correspond à l’ensemble des éléments qu’on est amené a rencontré au cours d’une thoracotomie.
- Intérêts :
• Renferme des organes nobles d’où la gravité de son atteinte.
• Fréquence de sa pathologie traumatique et de la pathologie tumorale mammaire.
II. Anatomie descriptive :
1. Limite de la cage thoracique :
- En arrière : rachis dorsal
- En avant : sternum et cartilages costaux
- Latéralement : côtes
- En haut : orifice supérieur du thorax qui constitue la limite inférieure du cou
- En bas : orifice inférieur du thorax où s’insère le diaphragme
2. Constitution de la paroi thoracique :
A. Squelette osseux ostéo-cartilagineux :
- Rachis dorsal :
• Succession de : 12 vertèbres, Séparés par des disques intervertébraux.
• Chaque vertèbre comprend : un corps ,2 apophyses transverses ,1 apophyse épineuse ,3 articulations : 1 inter-
corporéale et 2 apophysaires.
- Sternum :
• Os impair, plat, oblique en bas et en avant
• présente : 3 parties de haut en bas : manubrium, corps, processus xiphoïde ainsi que :2 faces : ant et post.
N.C : Palpable sous la peau, son abord permet les ponctions de MO et les transfusions sanguines.
- Côtes :
• 12 paires, obliques en bas et en avant de longueur variable.
• Chaque côte comprend 3 parties : 2 extrémités antérieure et postérieure et un corps qui présente 2 faces : interne et
externe et 2 bords : supérieur et inférieur
N.C : La ponction pleurale doit se faire en rasant le bord sup de la côte inférieure de l’espace choisi.
- Cartilages costaux :
• Au nombre de 12 paires, ils présentent : 2 faces : antérieure et postérieure 2 bords : supérieur et inférieur et 2
extrémités convexes : interne sternale et externe costale.
• Le 8ème, le 9ème et le 10ème cartilage costal forment le rebord chondral.
• Les deux derniers cartilages costaux : leur extrémité non costale est libre.
B. Orifices thoraciques :
- Orifice supérieur du thorax : Limité : - Orifice inférieur du thorax : Limité :
• En arrière : T1. • En arrière : T12 et 12ème côte.
• Latéralement : 1ère côte • Latéralement : le bord inférieur du dernier
• En avant : bord supérieur du manubrium sternal cartilage costal

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C. Muscles intercostaux :
- Au nombre de 3, de la superficie vers la profondeur : Muscle intercostal externe, interne et intime
- Entre les muscles intercostaux interne et intime, se trouve un espace cellulaire plus large en haut qu’en bas, où circule le
paquet vasculo-nerveux intercostal
D. Plan de couverture :
- La paroi thoracique est schématiquement divisée en 2 régions par la ligne axillaire moyenne :
- Région antéro-latérale : - Région postéro-latérale : Elle comprend 3 groupes
• La peau et le tissu cellulaire sous cutanée musculaires :
• La glande mammaire • Superficiel formé par les muscles grand dorsal et
• Les groupes musculaires formés par : trapèze
o En avant : les muscles : grand pectoral, petit pectoral, • Moyen qui comprend, les muscles rhomboïdes et le
sous clavier, et l’aponévrose clavi-coraco-axillaire grand dentelé
o Latéralement le muscle grand dentelé • Profond, plaqué contre le squelette costo-vertébral

III. Vascularisation-Innervation :
- La paroi thoracique est irriguée par les vx intercostaux venus de l’aorte descendante, de la sous Clavière et de la mammaire
interne.
- Elle est innervée par les nerfs intercostaux et par les nerfs phréniques.
IV. Conclusion :
- La connaissance de cette région est importante :
o Compte des organes nobles et la fréquence des traumatismes thoraciques et de la pathologie mammaire.

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Anatomie Q : 45 SEIN
I. Introduction :
- Organe de la lactation très développé chez la femme, rudimentaire chez l’homme et chez l’enfant.
- Au nombre de deux : droit et gauche. Il repose sur les M. pectoraux au niveau de la partie antérieure et superficielle du thorax.
- Intérêts :
• Fonctionnel : glande lactifère, sexuelle (zone érogène), signe de féminité.
• Clinique : Organe accessible à l’EX clinique, la palpation peut révéler un nodule.
• Pathologique : le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Fréquence de la pathologie bénigne (kystes du sein).
• Paraclinique : Progrès de l’imagerie médicale → dépistage précoce du cancer du sein.
II. Anatomie descriptive :
1. Situation :
- Situé sur la paroi thoracique antérieure entre le 3e et le 7e côtes, en dehors du sternum et en dedans de la ligne axillaire
antérieure.
- Le sein est limité en bas par le sillon sous-mammaire inférieur plus net que le sillon sus-mammaire en haut.
2. Formes et dimensions :
- Variables en fonction de l’architecture glandulaire.
- Plusieurs formes du sein : discoïde, conique, piriforme, et pédiculée.
N.C : le sein augmente de taille au cours de la grossesse, allaitement, période prémenstruelle.
3. Configuration externe :
- La peau :
• Souple, lisse
• Epaisse à la périphérie, plus mince au voisinage de la plaque aréolo-mamelonnaire.
- Aréole : Surface pigmenté annulaire d’environ 3 cm de diamètre.
• Rosée chez la fille, plus foncée pendant la grossesse.
• Parsemée de petites éminences = tubercules de Morgagni qui sont en fait des glandes sebacées.
• Doublé a sa face profonde par le muscle de l’aréole.
- Mamelon :
• Saillie de forme cylindrique, situé au centre de l’aréole.
• Sa surface est rendue plus irrégulière que celle de l’aréole par des pores qui correspondent à l’abouchement des 15 à 25
canaux galactophore.
• Parfois situé au fond d’une dépression, il est dit ombiliqué.

4. Structure :
- Glande mammaire :
• Groupement d’acini de lobules, qui sont drainés par des canaux lobulaires, qui
se réunissent pour former des canaux galactophoriques. (Nb = 15 à 25)
• Chaque galactophore converge vers le mamelon sous lequel présente une
dilatation = sinus galactophore et ils s’ouvrent à la surface du mamelon par les
pores galactophores.
- L’enveloppe cellulo-adipeuse :
• Etroitement lié au tissu glandulaire.
• On distingue 2 couches graisseuses :
o Couche antérieure ou Pré-glandulaire : n’existe pas au niveau de la plaque aérolo-mammelonaire. Elle est cloisonnée par
des travées conjonctives : les ligaments de Cooper qui relient la peau à la glande en
formant les crêtes de Duret.
o Couche postérieure ou rétro-glandulaire : limitée par le fascia superfecialis.

L’ensemble peau-glande-graisse glisse sur le muscle pectoral.

5. Moyens de fixité :
- Les moyens de fixation de sein sont peu développés et ne suffisent pas à maintenir la position
des seins.
- Les moyens sont : les attaches cutanées au niveau de la plaque aérolo-mammelonaire et les
ligaments de Cooper.

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III. Rapports :
- La glande mammaire est encapsulée par les fascias pré-et rétro-mammaire ; dédoublement du fascia superficiel du
thorax ; elle est ainsi en rapport en arrière de la superficie en profondeur :
• L’espace rétro-mammaire.
• Le M grand pectoral.
• Le M petit pectoral.
• Le grill costal et les muscles intercostaux.
• Les éléments situés dans la cage thoracique :la plèvre et le poumon.
IV. Vascularisation et innervation :
1. Artères :
- Trois origines :
o Artère thoracique interne (AMI) : branche de l’artère sous clavière.
C’est l’artère principale du sein elle irrigue la partie médiale de la
glande
o Artère axillaire en dehors, qui donne l’artère thoracique latéral (AME).
o Artère intercostale en arrière.
- Disposition en deux réseaux :
o Superficiel : sous dermique
o Profond rétro-glandulaire (accessoire).
N.C : Le sein est richement vascularisé, donc possibilité de
reconstruction mammaire.
2. Veines :
- Réseau superficiel : visible pendant la grossesse : forment un cercle péri-
mamelonnaire (cercle veineux de Haller).
- Réseau profond suivent le trajet des artères homonymes et se regroupent en 3courants :
o Les veines mammaires externes en dehors et se jettent dans la vaine axillaire.
o La veine mammaire interne en dedans se jettent dans le TVBC.
o Les veines intercostales en arrière qui se jettent dans le système azygos.
3. Lymphatiques :
- L’ensemble des lymphatiques superficiels et profonds du sein, est drainé par trois courants :
• Un courant externe, le plus important, se draine dans les ganglions mammaires externes qui appartient aux ganglions
axillaires (5 groupes : Mammaire externe, brachial, scapulaire inferieur, central et sous claviculaire).
• Un courant mammaire interne se draine en arrière du sternum dans les ganglions mammaires internes
• Un courant postérieur, accessoire, peu important, aboutit aux ganglions sus claviculaires.
4. Innervation :
- Deux groupes de nerfs :
• Nerfs superficiels, cutanés issus du plexus cervical, brachial et des nerfs intercostaux.
• Nerfs profond qui suit le trajet des vx dans la glande
- Ces nerfs envoient de nombreuses ramifications vers l’aréole et le mamelon zones extrêmement sensibles
VI. Applications pratiques :
1. Clinique :
- Inspection, palpation (Quadran par Quadran)
- Recherche d’ADP axillaire.
2. Paraclinique :
- Mammographie : sensibilité de 97% en matière du cancer, intérêt de dépistage.
- Echographie mammaire : femme jeune avec seins dense, couplée à la mammographie.
- Cytoponction : diagnostic de mastopathie et de pathologie kystique mammaire.
VII. Conclusion :
- Glande exocrine de lactation jouant un rôle important dans la relation mère-enfant.
- Etude anatomique importante pour :
o PEC de la pathologie cancéreuse : traitement conservateur.
o Chirurgie onco-plastique.
- Intérêt de l’examen clinique et de la mammographie dans le dépistage du cancer du sein.

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Anatomie Q : 48 VEINE CAVE SUPERIEURE

I. Introduction :
- La veine cave supérieure (VCS) est une veine large mais courte, qui transporte le sang désoxygéné de la moitié supérieure du
corps à l'oreillette droite du cœur
- Elle est formée de la réunion des veines brachiocéphaliques gauche et droite qui reçoivent le sang des membres supérieurs, de
la tête et du cou.
- Intérêt : clinique et sémiologique pour pouvoir comprendre le syndrome cave sup
Et l’explorer par les moyens paracliniques
II. Anatomie descriptive :
1. Dimension : Veine large mais courte : Longueur : Longueur : 6 à 8 cm ; Diamètre : 20 à 25 mm
2. Origine :
- Elle résulte de la réunion des deux troncs veineux brachio-céphaliques droit et gauche.
- L’angle de jonction des troncs veineux brachio-céphaliques droit et gauche est situé :
• En avant du tronc artériel brachio-céphalique,
• En arrière du 1er cartilage costal,
• En regard de T3
3. Trajet :
- Dans son trajet, le tronc de la veine cave supérieure se dirige obliquement en bas et en arrière.
- Contourne la partie ascendante de la crosse aortique, formant une courbe à concavité gauche.
N.C : Chez l’adulte il n’y a pas de valve séparant la veine cave supérieure de l’oreillette droite.
4. Terminaison : Elle se termine à la paroi supérieure de l’atrium droit en regard du troisième cartilage costal et de T6.
5. Collatérales :
- La VCS reçoit la veine azygos immédiatement avant de pénétrer dans le sac péricardique
- Elle peut également recevoir les veines péricardiques et médiastinales
III. Rapports :
- En avant : le thymus et le cul-de-sac pleural Costo-médiastinal antérieur contenant le bord antérieur du poumon droit.
- En arrière : le nerf vague droit et le pédicule pulmonaire droit au-dessus duquel elle reçoit la crosse de l’azygos.
- A droite : la plèvre médiastinale où descend le nerf phrénique droit.
- A gauche : la crosse de l’aorte. A l’intérieur du péricarde la VCS est séparée de l’aorte par l’orifice droit du sinus de Theile.
IV. APPLICATION CLINIQUE
- SYNDROME CAVE SUPERIEUR : Obstruction de la VCS par thrombose /compression qui entraine une HT Veineuse dans la partie
sus diaphragmatique du corps. Il comporte : Vertige, troubles visuel, œdème des paupières cyanose du visage et empâtement
des creux sus claviculaires.
V. Conclusion :
- Chez l'adulte il n'y a pas de valve séparant la VCS de l'oreillette droite. Ainsi les contractions cardiaques sont conduites jusqu'à
la veine jugulaire interne et peuvent être observées à travers le muscle sterno-cléido-mastoïdien : c'est la pression veineuse
jugulaire. Dans l'insuffisance tricuspide, ces pulsations sont fortes.
- L’obstruction de la VCS par une thrombose ou sa compression par une tumeur de voisinage engendre un syndrome cave
supérieur réalisant une hypertension veineuse dans toute la partie sus-diaphragmatique du corps notamment

1/1
Anatomie Q : 48 VEINE CAVE INFERIEURE

I. Introduction :
- La VCI est le tronc collecteur des veines de la partie sous-diaphragmatique du corps, dans l’atrium droit.
- Située presque entièrement dans la cavité abdominale elle traverse le diaphragme et présente un court trajet thoracique.
 Intérêt de la question :
- Anatomique : La VCI reçoit des branches collatérales venant du contenu viscéral de l’abdomen et du bassin.
- Pathologique : l’obstruction de la VCI, peut être intrinsèque ou extrinsèque d'où l’importance de connaitre les rapports.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Branches collatérales
V. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


- Dimension :
• Longueur : Longueur : 22 cm
• Diamètre : 2 à 3 cm, Croissant de bas en haut
• 2 renflements : l’un au-dessus de l’abouchement des veines rénales et l’autre au-dessus de celui des veines sus-
hépatiques.
- Origine : Par la réunion des deux veines iliaques communes au niveau de L5.
- Trajet : La VCI présente 2 segments :
• Segment abdominal : monte sur le flanc droit du rachis
lombaire en contact immédiat avec l’aorte → Au niveau de
L1 : Elle se décolle du rachis et s’éloigne de l’aorte → monte
obliquement en haut en avant et en dehors.
• Segment thoracique : très cours, intra-péricardique.
- Collatérales :
• Les veines rénales
• La veine surrénale droite
• Les veines gonadiques droite
• Les veines lombaires : au Nb de 5. Elles sont unies par une
anastomose verticale :la veine lombaire ascendante
• Les veines hépatiques : au Nb de 3 droite gauche et moyenne
• Les veines phréniques inférieures
N.C : L’obstruction des veines sus hépatique→ syndrome de
Budd Chiari
- Terminaison : La veine cave inférieure se termine dans la paroi postérieure de l’oreillette droite après avoir traversé l’orifice
diaphragmatique à hauteur de D9.
III. Rapports :
1. Segment abdominal :
- La veine cave inférieure est accompagnée le long de son trajet par les nœuds lymphatiques, lombaux pré-caves, latéro-caves,
rétro-caves et intermédiaire.

1/2
Segment abdominal
- En arrière : - En avant
• Au corps des vertèbres lombaires de L4 à L1 • L’origine de l’artère iliaque commune droite,
• Au muscle grand psoas. • La racine du mésentère et ses vaisseaux,
• Au tronc sympathique droit • L’artère gonadique
• Au pilier droit du diaphragme • Partie horizontal du duodénum
• À la partie médiale de la surrénale droite. • Tête du pancréas
• Aux artères lombaires, rénale, surrénale moyenne et phrénique • Foie
inférieure droites

- A droite : - A gauche :
• Colon ascendant • L’aorte abdominale
• Bord médial du rein droit et l uretère droit • Pilier droit du diaphragme
• Lobe caudé du foie

Segment thoracique
- En arrière : - A droite et en avant :
• À droite : Le ligament triangulaire du poumon droit • Nerf phrénique droit
• À gauche : à l’œsophage • Lymphonoeuds péricardiques latéraux
• La plèvre médiastinale droite et le poumon droit
- A gauche : Répond à l’espace péricardiaco-diaphragmatique

A. Conclusion :
- L’étude anatomique de la VCI permet une meilleure
interprétation des signes cliniques, des examens radiologiques et
par conséquent une meilleure approche diagnostic et
thérapeutique.

2/2
Anatomie :23 Vascularisation de l’estomac
I. Introduction:
- L’estomac est le segment le plus dilaté du tube digestif, placé au-dessous du diaphragme, entre l’œsophage et le duodénum
- Il est constitué de :
• 3 parties : De haut en bas : Fundus ou grosse tubérosité, corps et petite tubérosité.
• 2 ouvertures : Cardia en haut, et pylore qui fait communiquer l’estomac avec le duodénum.
• 2 bords ou courbures : Droit (petite courbure) et gauche (grande courbure).
• 2 faces : Antéro-supérieure et postéro-inférieure.
- Intérêt de la question :
• Paraclinique : l’artériographie reste le moyen d’exploration le plus intéressant
• Pathologique : la richesse et la variété de la pathologie gastrique (Kc de l’estomac, ulcères, hernies), ainsi que les
urgences chirurgicales (perforation d’ulcère, rupture des varices oeso-cardio-tubérositaire.)
• Chirurgical : la connaissance de la vascularisation permet de guider les gastrectomies, et de définir les territoires de
curage gg
II. Vascularisation artérielle :
- La vascularisation artérielle est assurée par 3 branches de division du tronc cœliaque : gastrique gauche, hépatique et
splénique, qui forment 2 cercles au contact de chacune des courbures
A. Cercle de la petite courbure :
- Il est formé par l’anastomose de la gastrique gauche et droite.
1. Artère gastrique gauche = Artère coronaire stomachique :
- Origine : La plus petite branche du tronc cœliaque, elle est la seule artère
destinée entièrement à l’estomac.
- Trajet : Elle naît du tronc cœliaque et emprunte un trajet ascendant vers la
gauche (vers la jonction cardia-œsophagienne) pour aborder la petite courbure à
l’union du 1/3 supérieur - 2/3 inférieurs.
- Terminaison : 2 branches antérieure (pré gastrique) et postérieure (latéro
gastrique) qui vont s’anastomoser avec les rameaux de l’artère pylorique.
N.C C’est la zone de ligature en cas de gastrectomie subtotale
- Collatérales : l’artère oeso-cardio-tubérositaire antérieure ; Rameau hépatique
(inconstant) ; Rameaux gastriques
2. Artère gastrique droite = Artère pylorique :
- Origine : Grêle, elle naît de l’artère hépatique propre qui provient de l’artère
hépatique commune
- Trajet : 2 portions :
• Fixe : verticale, en avant du pédicule hépatique, puis croisant la terminaison de l’hépatique commune
• Mobile : transversale, dans la pars flaccida du petit épiploon, au-dessus du 1er duodénum, puis du pylore
N.C : ligature de l’artère au niveau de la portion mobile
- Terminaison : Elle se termine en deux branches antérieure et postérieure
- Collatérales : rameaux duodénal, pylorique, gastrique
B. Cercle de la grande courbure :
- Formé par l’anastomose de l’artère gastro-omentales droite et gauche, Il donne des branches ascendantes pour les 2 faces
de l’estomac et des branches descendantes pour le grand épiploon.
1. Artère gastro-Omentale droite :
- Origine : elle naît de l’artère gastroduodénale, branche de l’artère hépatique commune
- Trajet : Elle se dirige en infra-duodénale puis infra-gastrique vers grande courbure
- Terminaison : se termine en s’anastomosant avec la gastro-épiploïque gauche
- Collatérales : le rameau pylorique inférieur, les branches gastriques ascendantes et les branches épiploïques descendantes.
2. Artère gastro-Omentale gauche :
- Origine : Branche de division inférieure de l’artère splénique
- Trajet : Chemine dans l’épiploon gastro-splénique vers la grande courbure
- Terminaison : se termine en s’anastomosant avec la droite.
- Collatérales : Des Vx courts pour la face postérieur de l’estomac et des branches gastrique et épiploïque comme la droite.

1/2
C. Les vaisseaux courts de l’estomac :
- Origine : issues d’artère splénique près de la rate, parfois d’artère gastro-omentale gauche
- Trajet : au nombre de 6 à 8 Ils cheminent dans l’épiploon gastro-splénique vers le fundus
- On distingue : Le rameau cardio-oesophago-tubérositaire postérieur et Les vaisseaux courts proprement dits
NC : Lors de la splénectomie, les vaisseaux courts ne doivent pas être ligaturés trop près de la grande courbure, car risque
de nécrose de la paroi
D. Réseau intra-Gastrique :
- 3 réseaux : sous-séreux, intra-musculaire, et sous muqueux
- Artères largement anastomosées surtout dans réseau sous-muqueux
III. Vascularisation veineuse :
- Les veines sont Homologues aux artères, Décrivant aussi des cercles le long de l’estomac.
- Les veines se jettent dans le tronc porte constitué par la confluence de : La VMS et le tronc spléno-
mésaraique (veine splénique + VMI)
• Cercle de la petite courbure : Comporte La veine gastrique droite et gauche qui se jettent dans la
veine porte.
• Cercle de la grande courbure : Comporte :
o Veine gastro-épiploïque gauche : se jette dans la veine splénique puis dans la veine porte

o Veine gastro-épiploïque droite : Forme avec la veine colique supérieure


droite et la veine pancréatico-duodénale le tronc gastro- colique de Henlé qui
se jette dans la VMS.
• Les veines gastriques courtes : Superposables aux artères, elles rejoignent à droite la
coronaire stomachique, et à gauche la veine splénique
- Certaines branches surtout des branches des veines cardio-
tubérositaires :
• Se drainent dans le système cave anastomosées avec les
veines œsophagiennes et avec la veine diaphragmatique
inférieure gauche
• Elle réalisent des anastomoses porto-caves,
considérablement développées dans l’hypertension portale,
et responsables dans ce cas, d’hémorragies digestives

IV. Vascularisation lymphatique :


- Les collecteurs lymphatiques sont issus du réseau muqueux, ils se jettent ensuite dans le réseau
sous-muqueux puis sous séreux, ils gagnent ensuite 3 chaines lymphatiques principales :
• Groupe de la coronaire stomachique (gastrique gauche) : 2/3 internes de la portion verticale de
l’estomac et comprends : Ganglions de la petite courbure ; Ganglions pariétaux et juxta-cardiaux
et les Ganglions de la faux
• Groupe de l’artère splénique : 1/3 externe de la portion verticale : Ganglions du fundus et de la
partie supérieure du corps
• Groupe de l’artère hépatique : Ganglion de la partie inférieure du corps et de la région antro-
pylorique
- Tous ces GG rejoignent les lymphonoeuds centraux de la region cealiaque pour se drainer
dans canal thoracique, cela explique la propagation rapide des cancers et l'atteinte
des ganglions supra-claviculaires gauches (ganglion de Troisier)
Innervation
- Nerfs : provient du vague et du sympathique (plexus solaire) et constitue 3 pédicules : Pédicule
de la petite courbure, Pédicule duodeno-Pylorique et le pédicule sous-Pylorique
V. Conclusion :
- L’intérêt de l’étude de la vascularisation de l’estomac apparait essentiellement dans ces applications
pathologiques, mais surtout chirurgicales : Guider les ligatures lors des gastrectomies ; Définir les territoires de curage
ganglionnaire ; Ligature des varices œsophagienne

2/2
Anatomie Q : 24 PEDICULE HEPATIQUE

I. Introduction :
- Le pédicule hépatique regroupe l’ensemble des éléments réunis en Faisceau qui vont au foie ou en proviennent en passant
par le hile :
• La veine porte et l'artère hépatique propre.
• Le canal hépato-cholédoque (voie biliaire principale).
• Des vaisseaux lymphatiques, des nœuds et des nerfs.
- Contenu dans le bord du petit épiploon, limité en bas par le duodénum et en haut par le hile hépatique
- Intérêt :
• Clinique : Carrefour de nombreuses pathologies malformatives, métaboliques, infectieuses, traumatiques ou
néoplasiques.
• Paraclinique : écho-doppler, TDM, cholangiographie, cholangiolRM.
• Thérapeutique : la connaissance de l'anatomie du pédicule hépatique est indispensable au cours de la
cholécystectomie, la sphinctérotomie endoscopique, et toute chirurgie hépatique ou duodéno-pancréatique
- Plan :
I. Introduction
II. Les éléments du pédicule hépatique
III. Rapports
IV. Anatomie radiologique =Explorations para-cliniques
V. Applications pratiques et voies d’abord
VI. Conclusion
II. Les éléments du pédicule hépatique :
A. La veine porte :
- Elle amène au foie le sang veineux de la partie sous diaphragmatique du tube
digestif, du pancréas et de la rate.
- Origine : Elle naît à la face postérieure du pancréas par union de la veine
mésentérique supérieure et du tronc
spléno-mésaraïque (veine splénique + veine mésentérique inferieure).
- Trajet : Elle se dirige obliquement en haut en avant et à droite, croise obliquement la VCI, monte derrière le premier
duodénum, c’est l’élément le plus post du pédicule hépatique.
- Terminaison : Elle se bifurque en 2 branches portales droite (recevant la veine cystique) et gauche (plus longue)
- Collatérales : La veine gastrique gauche ; La veine gastrique droite ; La veine pancréatico-duodénale supéro-postérieure
- Anastomoses porto-caves : 5 groupes :
o Œsophagiennes o Péritonéo-hépatiques
o Porto-hépatiques o Ombilicales
o Rectales
N.C « 1 » : Ces anastomoses deviennent importantes lorsqu’il y a un obstacle → Varices œsophagiennes
N.C « 2 » : Le mode drainage de la veine porte explique les métastases, hépatiques en cas de cancer gastrique.

B. Artères hépatiques :
- Artère hépatique commune : Vascularise le foie, la vésicule biliaire, le duodéno-pancréas, et l’estomac.
• Origine : elle nait du tronc cœliaque
• Trajet et direction : elle se dirige en avant en bas et à droite en dessinant une courbe à concavité sup, elle arrive
au bord sup du pancréas (pied du pédicule hépatique) où elle se bifurque en artère gastroduodénale et en artère
hépatique propre.
- Artère hépatique propre :
• Monte dans le hile hépatique en avant de la VP et à gauche de VPB
• Elle donne l’artère gastrique droite, pour se terminer en 2 branches
terminales : une branche droite qui donne naissance à l’artère cystique et
une branche gauche
C. Voie biliaire principale :
- Le canal hépatique commun : 4-6 cm de longueur ; 5 mm de calibre

1/2
• Il naît au niveau du hile par la réunion des 2 canaux hépatiques droit et gauche.
• Il reçoit, à angle aigu, le canal cystique drainant la vésicule biliaire et devient le canal cholédoque.
- Le canal cholédoque : 6-8 cm de longueur, 5mm de calibre
• Situé à droite de l'artère hépatique et en avant de la veine porte.
• Il quitte ensuite le pédicule hépatique et passe derrière D1 puis la tête du pancréas (ictère obstructif si cancer de la
tête du pancréas)
• Il s’abouche dans la 2ème portion duodénale (D2) au niveau de l'ampoule de Vater avec le canal de Wirsung.
D. Lymphatiques : 2 chaines : l’une à droite du pédicule hépatique volumineuse, l’autre au bord gauche, grêle.
E. Nerfs : Proviennent du nerf vague gauche et du plexus solaire : Nerf gastro-hépatique (branche du X) ; Plexus hépatique
antérieur ; Plexus hépatique postérieur.

III. Rapports :
- L’ensemble du pédicule hépatique est enfermé dans les feuillets du petit omentum
• La veine porte en arrière.
• Le cholédoque à droite de l'artère hépatique et en avant de la veine porte
- Rapports dans la portion duodéno-hépatique :
• En arrière : le hiatus de Winslow qui le sépare de la veine cave inferieure.
• En avant : la face postéro-supérieure de D1 et la face inferieure du foie.
• A gauche : le petit épiploon, puis à distance, la petite courbure gastrique.
• A droite : le canal cystique et la vésicule biliaire.
- Rapport dans la portion hilaire : Il répond au hile du foie avec le lobe carré (segment IV) en
avant et le lobe caudé (Segment I) en arrière.
IV. Anatomie radiologique :
1. Voie biliaire principale :
- Echographie : examen de première intention :
o Structure : canalaire, vide d’échos, située en avant et à droite de la V porte
o Diamètre : <7mm
- Opacification des vois biliaires : cholangiographie IV, échographie transpariétale.
- Bili-IRM.
2. Veine porte :
- Echo-doppler : étude de flux et mesure de pressions
- Méthodes indirectes : objectivant les varices œsophagiennes (fibroscopie), les hémorroïdes rectales (endoscopie)
- Méthodes invasives : splénoportographie, portoscanner.

V. Applications pratiques et voies d’abord :


- Le mode de drainage de la veine porte explique les métastases hépatiques en cas de cancer bronchique.
- Les anastomoses porto-caves au niveau œsophagien expliquent l’apparition de varices œsophagiennes en cas d’obstacle sur
la veine porte responsable d’une hypertension portale
- La chirurgie hépatique moderne est basée sur le concept de segmentation hépatique.
- La convergence biliaire extra-hépatique permet l’abord plus facile des canaux biliaires lors de réparation biliaires.

VI. Conclusion :
- Les différents éléments du pédicule hépatique contractent des rapports étroits entre eux, ce qui explique les voies de
diffusion des processus expansif compressif et infectieux de cette zone d'intérêt chirurgical majeur, vue la fréquence de la
pathologie du pédicule hépatique (HTP, lithiase, traumatismes)

2/2
Anatomie Q : 24 ANATOMIE DES VOIES BILIAIRES
I. La voie biliaire principale : Formée de deux segments :
- Le canal hépatique commun qui nait dans le hile par la convergence des deux canaux hépatiques droit et gauche et s’étend
jusqu’à l’abouchement du canal cystique au bord sup du 1er duodénum.
- Le canal cholédoque s’étendant de cet abouchement jusqu’à sa terminaison dans le deuxième duodénum.

1. Anatomie descriptive :
A. Origine :
- Les deux canaux hépatiques drainent l’ensemble des voies biliaires intra hépatique, le droit est
court et vertical, le gauche est long et horizontal.
- La convergence de ces deux canaux est située dans le hile, parfois plus basse dans le pédicule
hépatique.
B. Trajet :
- Elle descend dans le bord droit du petit épiploon en avant de la veine porte.
- Décrit dans son ensemble une courbe à concavité droite.
-De la convergence le canal hépatique commun descend obliquement jusqu’au bord sup du D1, il est rejoint alors par le
canal cystique pour former le canal cholédoque. Celui-ci passe derrière le duodénum puis la face postérieure du
pancréas, pour rejoindre le bord interne du 2ème duodénum.
C. Terminaison : Le cholédoque se termine accolé au canal de Wirsung dans la paroi duodénale au niveau de l'ampoule de
Vater
2. Rapports :
A. À son origine (dans le hile du foie) : La convergence biliaire est placée :
- Sur la face antérieure de la branche droite de la veine porte.
- Au-dessus et à droite de la bifurcation de l’artère hépatique propre.
B. Dans le pédicule hépatique :
- Avec les autres éléments du pédicule hépatique :
• La veine porte en arrière
• Le canal cystique et col vésiculaire à droite
• L’artère hépatique propre à gauche
• L’artère cystique en avant (variété longue)
→ Le tout est enveloppé donc le petit épiploon
- À distance :
• En arrière : la VCI séparé du pédicule par le hiatus de Winslow.
• En avant : D1, l’angle colique droit, face inférieure du foie.
• À droite : la voie biliaire accessoire (canal cystique, vésicule biliaire).
• À gauche : la pars flaccida et la petite courbure gastrique.
3. Vascularisation-Innervation :
- L’apport artériel est assuré par l’hépatique propre et la pancréatico-duodénale supéro-antérieure.
- Les veines se jettent dans la veine porte.
- Les lymphatiques vont au hile du foie.
- Les nerfs proviennent du plexus hépatique antérieur.

II. La voie biliaire accessoire :


1. La vésicule biliaire : 8 à 11cm de long, 3 à 4cm de diamètre
A. Situation : Réservoir musculo-membraneux situé :
- À la face inférieure du foie, dans la fossette cystique.
- Le lobe carré du foie à gauche, lobe droit à droite.
- Le sillon transverse en arrière, et le bord antérieur du foie en avant.
B. Morphologie :
- Elle a la forme d’une poire à petite extrémité postéro-inférieure.
- On lui décrit :
o Un fond antéro-externe : entièrement péritonisé.

1/2
o Un corps cylindrique, péritonisé seulement sur sa face inférieure.
o Un col qui décrit un trajet sinueux en siphon dont la première bosselure s’appelle le bassinet.

2. Le canal cystique :
- Continue le col de la vésicule avec lequel il fait un angle aigu, oblique en bas et à gauche.
- Accompagne la VBP sur un certain trajet avant de s’y aboucher au bord sup du premier duodénum ou derrière le pancréas.
- Long de 3 à 4cm, il mesure 2 à 4cm, il mesure 2 à 4mm de diamètre.
- Il est tapissé par une muqueuse présentant des replis ou valvules.

3. Rapports :
A. Le fond :
- En haut : la face inférieure et le bord antérieur du foie marqué par l’échancrure cystique.
- En bas : angle colique droit et Génu supérius du duodénum.
- En avant : la paroi abdominale antérieure, à l’union du 10ème, cartilage costal et le bord externe du muscle grand droit.
B. Le corps :
- En haut : la face inférieure foie.
- En bas : partie droite du colon transverse et D2.

C. Le col et le canal cystique :


- En haut : branches droites de l’artère hépatique et de la veine porte ainsi que le canal hépatique droit.
- En dedans : la VBP avec laquelle il forme un angle aigu.
- En dehors : bord droit du petit épiploon.
- En arrière : hiatus de Winslow et VCI.

4. Vascularisation-Innervation :
- Artère cystique
- Les veines cystiques se jettent dans la veine porte
- Les lymphatiques vont au ganglion du hile et du pédicule du foie
- Les nerfs proviennent du plexus biliaire antérieur.

2/2
Anatomie Q : 25 DUODENO-PANCREAS
I. Introduction:
- Le duodéno-pancréas est l’entité anatomo-chirurgicale constituée par la tête du pancréas et les segments duodénale qui
lui sont annexés, à savoir D1, D2 et D3.
- Le duodénum, portion initiale de l'intestin grêle, se différencie de ce dernier par sa situation profonde, sa fixité, son calibre
plus important et ses connexions avec le pancréas et les voies biliaires.
- Le pancréas est une volumineuse glande mixte, impaire, exocrine et endocrine. Solidaire des voies biliaires extra-
hépatiques et du duodénum.
- Duodénum et tête du pancréas sont indissociables sur plan anatomique et pathologique.
- Intérêt de la question :
• Paraclinique : échographie, TDM, IRM, et l'avènement de la CPRE.
• Pathologique : ictère obstructif en cas de tumeur de la tête du pancréas.
• Chirurgical : c'est la portion dont on fait l'exérèse au cours de la DPC.
Plan :
I. Introduction
II. La loge duodéno-pancréatique
III. Anatomie descriptive
IV. Les connexions duodéno-pancréatiques
V. Les rapports
VI. Vascularisation et innervation
VII. Conclusion

II. Limites et situation :


- Profondément situé au niveau de la partie moyenne de la cavité abdominale, la loge duodéno-pancréatique a une situation
sous-mésocolique dans son 1/3 inferieur et sus-mésocolique dans ses 2/3 supérieurs
- Limites : En avant : le péritoine pariétal postérieur ; En arrière : le fascia de Treitz.
III. Anatomie descriptive :
1. Le duodénum :
A. Morphologie générale : L=25 cm de moyenne.
- Le duodénum est un organe très profond, central, successivement sus puis sous mésocolique.
- Segment initial de l’intestin grêle, qui dessine dans son ensemble un trajet en C entourant la tête de pancréas.
- On lui distingue habituellement 4 portions :
• Premier duodénum :
- Fait suite au pylore sur le flanc droit de L1, se dirige en haut, en Ar et à droite.
- Sa portion initiale post-pylorique (le bulbe duodénal) est mobile.
- Se termine en formant avec le segment suivant un angle assez aigu : Genu superius
• Deuxième duodénum :
- Descend verticalement sur le flanc droit de la colonne vertébrale de L1 à L4.
- Dans sa paroi interne s’abouche le cholédoque et les canaux pancréatiques.
- Se termine en formant avec D3 un angle droit : Genu inférius.
• Troisième duodénum : A une direction horizontale, il est croisé en AV par le pédicule mésentérique sup.
• Quatrième duodénum : Monte verticalement jusqu’à l’angle duodéno-jéjunale.
B. Configuration interne :
- 4 tuniques : une séreuse, une musculeuse, une sous muqueuse et une muqueuse de type glandulaire.
N.C : L’ulcère duodénal est une perte de substance intéressant la muqueuse et la sous muqueuse
- Muqueuse rosée avec de nombreux plis, qui déterminent :
• Au niveau du pylore → la valvule pylorique.
• Au niveau de la face interne de D2→ la petite et la grande caroncule (papille mineure et majeure).
C. Fixité :
- Le duodénum est fixé par :
o Ses connexions pancréatiques et biliaires en premier lieu.
o D1 relativement libre mais il est relié au foie par le petit omentum
- Le fascia de Treitz et le péritoine pariétal post.

1/3
- Les racines du mésocolon transverse, du mésentère et le muscle suspenseur du duodénum.

2. Le pancréas
A. Morphologie générale :
- Dimensions : L : 15 cm, H : 6, Epaisseur :2
- Présente 4 parties de droite à gauche : tête, isthme, corps et queue
- La loge est essentiellement représentée par La tête (extrémité droite du pancréas)
- La tête est la partie la plus volumineuse du pancréas, de forme quadrilatère, encadrée par l’anse duodénal se prolonge en
bas par le Processus uncinatus ou petit pancréas qui s’engage en arrière des Vx mésentérique
- Son bord gauche est en continuité avec le corps du pancréas par une portion rétrécie (l’isthme)
- C’est un organe rétro-péritonéal sauf une petite portion de sa queue
- Il s'allonge transversalement en avant de L1 et L2, selon une direction oblique en haut et en latéral gauche.
B. Les canaux pancréatiques :
- Deux canaux :
o Le canal de Wirsung (principal) : Il parcourt toute la glande selon son
grande axe et se jette au niveau de D2 dans une petite cavité où
débouche également le canal cholédoque : l'ampoule hépato-
pancréatique (de Vater), en formant sur la muqueuse la papille
duodénale majeure ou grande caroncule. L’ampoule est entourée de
sphincter d’Oddi
o Le canal de Santorini (accessoire) : Plus court, il ne draine que la partie
supérieure de la tête pour déboucher D2 formant papille duodénale
mineure (petite caroncule)
C. Fixité :
- Le pancréas est fixé par : ses connexions duodénales et biliaires, ses anastomoses vasculaire ainsi que sa péritonisation

IV. Les connexions duodéno-pancréatiques :


- Les rapports de contiguïté : Le duodénum adhère intimement au parenchyme pancréatique sauf la partie mobile de D1.
- Les rapports de continuités : Les canaux pancréatiques s’abouchent dans la paroi interne de D2.
- Situation dans la même loge péritonéale
- Rapports communs : Avec les éléments situés dans la même loge péritonéale

V. Les rapports du duodéno-pancréas :


1. A l’intérieur de la loge péritonéale
- Les rapports avec le cholédoque :
• Le cholédoque croise la face post du D1, puis la face post de la tête du pancréatique pour s’ouvrir dans le D2 au
niveau de l’ampoule de Vater. N.C : ictère obstructif dans le cancer de la tête du pancréas
- Rapports avec l’origine de la veine porte :
• Le confluent portal est situé à la face post de l’isthme par Réunion de la VMS et la veine spléno-mésaraique.
- Rapports avec les vx mésentérique sup :
• L’artère mésentérique sup : née de l’aorte abdominale en arrière de l’isthme pancréatique, puis elle pénètre dans
la loge duodéno-pancréatique
• La veine mésentérique supérieure : située à droite de l’aorte
- Rapports avec les arcades vasculaires pancréatico-duodénales : antérieur et postérieur.

2. A l’extérieur de la loge péritonéale :


- En avant : Répond au mésocolon transverse qui divise la région en 2 étages
• A l’étage sus mésentérique : la face inférieure du foie et la vésicule biliaire.
• A l’étage sous mésentérique :
o Le pédicule mésentérique sup.
o Plus à droite : Le pédicule colique sup droit
o Plus à distance : Le colon transverse et le grand omentum
- En arrière :

2/3
• En rapport direct avec le pédicule hépatique (la veine porte, le cholédoque et l’artère hépatique)
• Par l’intermédiaire de la fascia du Treitz : répond à
o La VCI et au pédicule rénal droit
o Plus à droite : le bassinet et l’uretère du rein droit
o Plus à gauche : l’aorte abdominale.
- A droite :
• En haut : la face inférieur du foie
• En bas : l’angle colique droit
VI. Vascularisation et innervation :
A. Artères :
- Duodénum et tête du pancréas : Vascularisés par deux arcades
(antérieure et postérieure) formées par les branches de l’artère
gastroduodénale et de l’artère mésentérique supérieure
- Corps et queue du pancréas : Vascularisé par l’artère splénique mais
aussi par l’artère pancréatica magna, collatérale de l'artère hépatique
commune et l’artère pancréatique transverse, collatérale de la
pancréatica magna.
B. Veines : Suit le réseau artériel. Le drainage veineux se fait par des
arcades veineuses pancréatico-duodénales qui rejoignent le système
porte.
C. Lymphatique : Ils se drainent vers le confluent rétro-pancréatique.
D. Nerfs : Les nerfs proviennent du plexus cœliaque.

VII. Conclusion :
- Le duodénum et le pancréas constituent une entité anatomique particulière dont l’étude rend compte que ses implications
pathologiques et surtout chirurgicales.

3/3
Anatomie : 26 COLON droit
I. Introduction:
- Le côlon est la partie du gros intestin qui fait suite à l’intestin grêle
- Il s’étend de la jonction iléo-caecale au rectum, en regard de la 3ème vertèbre sacrée
- Il assure l’absorption de l’eau et la progression du bol fécal jusqu’au rectum
- Il est très septique et ses blessures sont graves
- Le colon droit est la partie du colon irrigué par l’AMS : Caecum /colon ascendant et moitié droite de côlon transverse
II. Généralité :
A. Configuration externe :
- La surface externe du côlon présente :
• Bandelettes longitudinales : Ténias Coliques : Epaississements de la musculeuse, au nombre de 3
• Haustrations coliques
• Appendices omentaux (Epiploïques) : Formations séro-graisseuses appendues le long des Ténias, ce sont des
prolongements graisseux du Grand Omentum
B. Structure : Le Côlon est fait de 4 tuniques : Séreuse ; musculeuse, sous muqueuse et muqueuse
III. Caecum et appendice :
A. Caecum :
- CDS initial du gros intestin, limité en haut par la ligne passant par la jonction iléo-caecale
- Situé au niveau de la FID mais peut être ectopique : pelvien, sous hépatique voir gauche
- Configuration externe :
• Elle présente à décrire un corps, un fond et 4 faces
• Le corps est parcouru par 3 ténias (Antérieur et 2 postérieur) qui convergent vers la base de l’appendice.
- Configuration interne : Sur la face postéro-médiale s’ouvrent les orifice :
• Orifice Iléo-caecal : à Valve Iléo-caecale (Bauhin)
• Orifice Appendiculaire : 2 à 3 cm au-dessous de l’orifice précèdent
- Fixité : Il est mobile et faiblement maintenus par 2 ligaments :
• Ligament latéro-colique ascendant
• Ligament rétro-ilio-colique
• Ces deux ligaments délimitent la fossette rétro-caecale
B. Appendice : L =8 cm
- Situé à la face postéro-médiane du caecum à la convergence des 3 ténias
- Peut-être ectopique elle aussi
- Relié à l’ilion par le méso- appendice
C. Rapports :
Postérieur - Péritoine pariétal postérieur et le muscle ilio-psoas
- Nerf fémoral, fémoro-cutané et génito-crural
Latérale - Paroi abdominal latéral en haut
- Les parties molle de la fosse iliaque interne en bas
Médiale - La terminaison de jujéno-ilion et les anses intestinales - Vx iliaques et l’uretère
Antérieur - Paroi abdominal antérieure
IV. Colon ascendant :
- Situé dans le flanc droit, monte verticalement. Il s’étend du Caecum à l’angle colique droit
- Configuration externe : Long de 10cm – Diamètre : 6cm ; les mêmes ténias que le caecum
- Fixité :
• Le CA est accolé au péritoine pariétal postérieur par le fascia de TOLD droit
• Délimitant ainsi avec la paroi abdominal postérieur la gouttière pariéto-colique
- Rapports:
Postérieur - L’extrémité inférieur du Rein droit et le facia péri-rénale
- Muscle carré des lombes et les organes rétropéritonéaux
Latérale - Paroi abdominal latéral
- Le diaphragme en haut
Médiale - D2 et l’uretère droit / Vx colique droit
Antérieur - Paroi abdominal antérieure

1/2
V. Angle colique droit :
- Unit le côlon ascendant au côlon transverse, angle presque droit situé à l’hypochondre droit
- Fixité : Segment fixe du côlon suspendu par 3 plans ligamentaires :
• Profond : Ligaments réno-colique et phréno-colique droit
• Moyen : Ligament cystico-duodéno-colique
• Superficiel : Ligament omento-colo-pariétal
- Rapports :
Postérieur - Rein droit
Latérale - Le diaphragme
Médiale - D2
Antérieur - Face inférieure du foie
VI. Colon transverse :
- Seuls les 2/3 droits du colon transverse fait partie du colon droit
- Il s’étend de l’HCD à l’HCG en traversant la région supra-ombilicale
- Configuration externe :Longueur : 50 cm, 3 ténias : postérieur sup et inf
- Fixité :
• Mobile et entouré de péritoine, il est maintenu par le mésocôlon transverse qui présente :
o Un bord antérieur libre : Sur lequel se fixe le côlon transverse
o Un bord postérieur fixé à la paroi postérieure : Racine du mésocôlon transverse
• Ligament gastro-colique : relié à la grande courbure gastrique
- Rapports :
Postérieur - D2, rein droit, pancréas tête
Supérieur - Grande courbure gastrique
Inferieur - Anses grêles
Antérieur - Paroi abdominal antérieure et le grand omentum

VII. Vascularisation :
A. Artères : Proviennent de l’Artère Mésentérique supérieure qui donne :
- Colique Supérieure Droite : 2 branches
• Ascendante : Suit le bord inférieur du côlon transverse pour s’anastomoser avec son homologue de l’AMI pour former
l’arcade de RIOLAND
• Descendante : s’anastomose avec la branche ascendante de la colique moyenne droite
- Colique Moyenne Droite : 2 branches
• Ascendante : s’anastomose avec la branche descendante de la colique supérieur droite
• Descendante : s’anastomose avec une branche ascendante de l’iléo-colique
- Colique inférieure Droite (Iléo-colique) : donne 4 branches : Colique ascendante, Iléale, Caecale et appendiculaire
B. Veines :
- La VMS draine le côlon droit grâce à ses afférentes droites : colique sup et moy et inf
- La Veine colique supérieure droite s’unit à la Veine gastro-omentale droite pour former le Tronc Gastro-colique de Henlé
qui se jette dans la VMS
C. Lymphatique :
- GG épicolique - GG paracolique - GG intermédiaire - GG principal - GG central
D. Nerfs :
- Plexus Mésentérique supérieur
- Plexus Cœliaque
VIII. Conclusion :
- Les

2/2
Anatomie Q : 28 LOGE RENALE
I. Introduction :
- Loge cellulo-adipeuse close, entourant le rein et la surrénale de chaque côté de la colonne vertébrale.
- Située à la partie haute de la région rétro-péritonéale en avant de la paroi abdominale dorsale, et en dehors de la saillie
du rachis lombaire et du psoas. Elle s’étend depuis la 11ème cote jusqu’à la crête iliaque.
- Intérêt de la question :
• Importance fonctionnelle du contenu de la loge.
• La multiplicité de la pathologie portant atteinte à son contenu :
tumeurs, traumatismes, infections…
• Importance des rapports lors d’un abord chirurgical.
 Plan :
I. Introduction
II. Contenant : loge rénale
III. Contenu de la loge rénale :
1. Les reins
2. Les surrénales
IV. Anatomie clinique
V. Anatomie radiologique
VI. Anatomie chirurgicale
VII. Conclusion

II. Contenant : loge rénale :


- La loge rénale est une loge fibreuse limité par le fascia pariétal formé de 2 feuillets :
o Un feuillet mince pré rénal ou pariétal.
o Un feuillet rétro rénal plus résistant qui est le fascia de Zuckerkandl.
- Les deux feuillets forment une enveloppe close autour du rein et de la surrénale, se rejoignent :
o En dedans : sur le rachis et les gros vaisseaux.
o En haut : au-dessus de la surrénale où ils s’insèrent sur le diaphragme.
o En bas : autour de l’uretère.
NC : Les feuillets sont ouverts en bas d’où la possibilité de ptose rénale.
- En dehors de cette loge se trouve la graisse para-rénale qui comble le rétropéritoine.
N.C : La surrénale ne suit pas le rein en cas de ptose, et reste en place si
néphrectomie.

III. Contenu de la loge rénale :


- La loge rénale contient le rein et la surrénales qui sont séparés par la lame
inter-surrénalo-rénale. A l’intérieure de la loge rénale, le rein est séparé des parois par la graisse péri rénal.
A. Les reins :
1. Configuration externe :
-
Situation : Les reins sont situés dans la région dorsolombaire en arrière du péritoine et de part et d’autre du rachis.
• Rein droit : Du bord inf de D11 au bord inf du processus transverse de L3.
• Rein gauche : Du bord sup de D11 au bord sup du processus transverse de L3.
Le rein droit est donc plus bas situé que le gauche
- Forme : Le rein a la forme d’un haricot et présente : 2 face antéro-externe et postéro-interne, 2 pôles sup et inf, un bord
latéral convexe, et un bord médial qui présente une échancrure (le hile rénal).
- Dimensions : Longueur = 12 cm, Largeur = 6 cm, Epaisseur = 3 cm
2. Configuration interne : Le parenchyme rénal est entouré d’une capsule et croisé du sinus rénal.
- Capsule rénale : Fibreuse est résistante, se clive facilement du parenchyme et de réfléchit au niveau du hile pour
tapisser les parois du sinus.
- Sinus du rein : Ouvert au hile et contient les vaisseaux, les calices, et une partie du bassinet.
- Parenchyme : comprend 2 zones :
o La médullaire : centrale, formée par les pyramides de Malpighi, à leur sommet s’ouvre la papille qui correspond à
l’extrémité des calices, leur base forme les pyramides de Ferrein.

1/3
o La corticale : périphérique, entoure les pyramides de Malpighi, et forme les colonnes de Bertin.
N.C : L’épaisseur de la corticale constitue un bon indice de la valeur anatomique fonctionnelle du rein.
- Les voies excrétrices :
o Les petits calices : au nombre de 10 à 15 qui coiffent le sommet des papilles.
o Les grands calices : Formés par la réunion des petits calices souvent au nombre de 3 convergent pour former le
Bassinet.
o Le bassinet est un entonnoir membraneux, aplati d’avant en arrière.
3. Les moyens de fixité :
- L’enveloppe fibreuse : constitué par dédoublement du fascia rétro-péritonéale.
- La capsule adipeuse : située entre l’enveloppe fibreuse et la capsule propre du rein.
- Le pédicule rénal.
- La pression intra-abdominale.
B. Les surrénales :
- Ce sont deux glandes endocrines indispensables à la vie situés à la partie supéro-médiale du rein correspondant.
1. Configuration externe :
- A l’intérieur de la loge rénale, ils sont séparés du rein par la cloison inter-surrénalo-rénale, maintenues en place par leur
pédicule, non solidaires au rein.
- Elles ont la forme d’une virgule dont la base repose sur le pédicule rénal.
• 2 faces : antérieure et postérieure
• 2 bords : un médial convexe et un latéral concave
• 2 extrémités : une supérieure effilée et une inférieure large et arrondie
2. Configuration interne : De couleur jaune chamois, le parenchyme est friable et comprend 2 parties :
• Périphérique (Corticale : sécrète les corticostéroïdes, l’aldostérone et les androgène surrénaliens)
• Centrale (médullaire : sécrète les catécholamines

IV. Rapport de la loge rénale :


- Rapports de la face postéro-médiale : Ils se font sur 2
étages :
• Étage supérieur thoracique : fibres verticales du
diaphragme, CDS costo-diaphragmatique, dernier
espace IC.
N.C : Ces rapports expliquent la possibilité de lésion rénale
en cas de fracture de côte et la possibilité d'épanchement
pleural en cas d'infection rénale.
• Étage inférieur ou lombaire : Formée par le
muscle psoas en dedans et le muscle carré des
lombes en dehors.
- Rapport de la face antéro-latérale : Ils sont différents à
droite et à gauche :
Rein droit Rein gauche
✓ En haut : le foie ✓ Au-dessus du mésocolon : la queue du pancréas, la
✓ En bas : L’angle colique droit rate et le pédicule splénique, plus en avant l'estomac,
✓ En médial : D2 et son fascia de Treitz par L’intermédiaire de l’arrière cavité des épiploons
✓ Plus en dedans : Partie droite du colon ✓ Au-dessous du mésocolon : angle colique gauche,
transverse et du mésocolon transverse anses grêles jéjunales.

- Rapports du bord latéral : Il est revêtu par le péritoine pariétal dorsal qui forme la gouttière pariéto-colique.
- Rapports du bord médial : pédicule rénal (AR, VR, bassinet, ganglions et nerfs)
- Rapport du pôle supérieur du rein : surrénale dont il est séparé par le feuillet inter-surrénalo-rénal.
- Rapport du pôle inférieur du rein : segment initial de l'uretère et vaisseaux génitaux
- Le rein droit répond à la VCI, et le rein gauche à l'aorte abdominale.

2/3
V. Vascularisation-innervation :
A. Rein :
1. Artère rénale :
- Origine : l'aorte abdominale au-dessous de l’AMS, au niveau de L1-L2, se dirige en dehors vers le hile rénal (la droite est
plus longue que la gauche et passe derrière la VCI)
- Collatérales : artères Capsulo-adipeuses, artères surrénales inf, artères pyélo-urétériques
- Terminaison : en 2 branches avant d'atteindre le hile : pré-pyélique et rétro-pyélique.
N.C : Vascularisation artérielle de type terminale = nécrose si compression intrinsèque ou extrinsèque.
2. Veine rénale
- Origine : réunion du tronc prépyélique et rétropyélique
- Collatérales :
• Des 2 côtés : veines Capsulo-adipeuses, veines pyélo-urétériques sup.
• A gauche : veine surrénale et veine gonadique (responsable de varicocèle).
- Terminaison : au niveau la VCI.
3. Les lymphatiques : se drainent dans les ganglions para aortique.
4. Nerfs : Proviennent du plexus solaire (cœliaque

B. Surrénale :
1. Artères surrénales :
- Supérieures : Tributaires de l’artère diaphragmatique inférieure.
- Moyenne : Provient directement de l’aorte.
- Inférieure : Provient de l’artère rénale.
2. Veines :
- Les veines surrénales principales se jettent à droite dans la VCI et à
gauche dans la veine rénale.
3. Lymphatiques :
- Formé de deux groupes collecteurs principaux : antérieur satellite des
art surrénal sup et postérieur satellite de la veine surrénale principale.
4. Nerfs : Proviennent du plexus solaire
VI. Anatomie clinique :
- Inspection : plaie, ecchymoses, œdème, déformation.
- Palpation des fosses lombaires : contact lombaire / Palpation des 3 points urétéraux.
- Auscultation : souffle = sténose de l’AR.
- Signe de Girondo : douleur déclenchée à la percussion.
VII. Anatomie radiologique :
- Echographie, UIV, AUSP.
- TDM, IRM.
- Scintigraphie au DMSA : valeur fonctionnelle de chaque rein.
- Exploration vasculaire : artériographie, cavographie.
VIII. Anatomie chirurgicale :
- Abords à ciel ouvert :
o Lombotomie.
o Voie d’abord antérieure extra-péritonéale, parfois intra-péritonéale.
o Voie d’abord postérieure entre la 12ème cote, et crête iliaque.
- Cœlioscopie.
IX. Conclusion :
- Il existe des variations importantes.
- Les éléments de la loge rénale :
o Assure des fonctions importantes voire vitales
o Fréquemment touchés par les lésions traumatiques, infectieuses, tumorales…

3/3
Anatomie Q : 29 AORTE ABDOMINALE

I. Introduction :
- Fait suite à l’aorte thoracique et se termine par une bifurcation au niveau de L4.
- Se termine en se divisant en 3 artères : artères iliaques communes droite et gauche, et l’artère sacrale médiane.
- Donne naissance à la totalité des vaisseaux qui irriguent les organes abdominaux et pelviens
 Intérêt de la question :
• Importance de ses rapports anatomiques.
• Fréquence et gravité des anévrismes de l’aorte abdominale.
• Siège de surcharge athéromateuse.
 Plan :

Introduction Anatomie descriptive Rapports Moyens d’exploration Voies d’abord Conclusion

II. Anatomie descriptive :


- Dimensions : Longueur = 15-18 cm, calibre = 25 mm
- Origine : Fait suite à l’aorte thoracique descendante au niveau du hiatus aortique du diaphragme en regard de D12.
- Trajet :
• Profonde, elle descend verticalement dans le rétro-péritoine, suivant la convexité ventrale du rachis lombaire.
D’abords franchement gauche, puis elle se rapproche progressivement de la ligne médiane.
• Elle devient plus superficielle au niveau de la bifurcation aorto-iliaque à la hauteur de L4-L5.
- Branches terminales : L’aorte se termine à la hauteur de L4-L5 en 3 branches terminales :
• L’artère sacrale médiane : continuant la direction de l'aorte, elle naît du sommet de la bifurcation, un peu en arrière,
puis franchit le promontoire, et descend sur la ligne médiane jusqu'au coccyx.
• Les artères iliaques communes droite et gauche : se dirigent en bas et en dehors et donnent chacune deux artères
iliaques interne et externe.
III. Branches collatérales :
A. Branches pariétales : au Nb de 10, de petit calibre :
- Les artères Phrénique inférieures : Paires Se détachent au-dessous du hiatus aortique du diaphragme. Chacune donne
l’artère surrénale supérieure avant de se diviser en deux branches, qui se ramifient sur la face inférieure du diaphragme.
- Les artères lombaires : naissent, en 4 paires, de la face postérieure de l'aorte
B. Branches viscérales : au NB de 9 de grand calibre.
- Le tronc cœliaque : Impair Nait de la face antérieure de l’aorte, directement au-dessous des artères phréniques inférieures
et donne 3 branches terminales :
• L’artère gastrique gauche : Se dirige en haut et à gauche et se termine en 2 branches : antérieure et postérieure qui
descendent le long de la petite courbure et s’anastomosent avec les rameaux de l’artère gastrique droite.
• L’artère hépatique commune : Se dirige en bas et à droite jusqu’au bord supérieur du pancréas Où elle se divise en
artères gastro-duodénale descendante et hépatique propre ascendante.
• L’artère splénique : Branche la plus volumineuse du TC, elle irrigue non seulement la rate, mais également le pancréas
et une partie de l'estomac. Elle suit un trajet transversal sinueux en arrière de la partie supérieure du corps et de la
queue du pancréas. Rejoint le hile de la rate et se divise en 2 branches supérieure et inférieure.
- Les artères surrénales moyennes : Paires Naissent des faces latérales de l’aorte, en dessous de l’origine du tronc cœliaque.

1/3
- L’artère mésentérique supérieure : Impaire
• Nait de la face antérieure de l’aorte en dessous des artères surrénales moyennes à la hauteur de L1.
• Se dirige en bas et à droite derrière le pancréas, et à gauche de la veine mésentérique sup.
• Donne progressivement : les artères pancréatico-duodénales inférieures, artères jéjunales, iléales et coliques droites.
- Les artères rénales : paires et les plus volumineuse collatérales
• Naissent des faces latérales de l’aorte un peu en dessous de l’origine de l’AMS. L’origine de la gauche est légèrement
plus haute que la droite.
• Elle donne comme collatérales : artère surrénale inf, branches capsulo-adipeuses et pyélo-urétérales.
- L’artère mésentérique inférieure : impaire
• Nait de la face antérieure de l’aorte en regard de L3.
• Se dirige en bas et à gauche, et se termine par bifurcation en 2 artères rectales supérieures.
- Artères gonadiques : paires
• Nommées testiculaires chez l'♂ et ovariennes chez la ♀. Naissent à la face antérieure de l'aorte, à un niveau variable,
dans l’intervalle compris entre les artères rénales et l'AMI
IV. Rapports :

- Le long de son trajet elle est en rapport de haut en bas avec :


En avant : Le pancréas, D1 et les anses grêles À droite : Le lobe caudé et la veine cave inférieure
En arrière : Le conduit thoracique et le rachis lombaire A gauche : La glande surrénale et le rein gauche

Sur ses faces antérieur et latérales : Les différents plexus splanchnique Les ganglions lymphatiques lombaux

V. Moyens d’exploration :
Clinique : Paraclinique :
- Palpation d’une masse abdominale (anévrysme). - ASP : calcification.
- Auscultation d’un souffle. - Echographie abdominale : Thrombus.
- TDM.
- Aortographie

VI. Voies d’abord :


- Voie trans-péritonéale.
- Voie rétro-péritonéale : Risque de : brèche pleurale ou retro-péritonéale, et de traumatisme splénique.
VII. Conclusion :
- Etude anatomique importante, car elle permet une meilleure interprétation des examens radiologiques, et par conséquent
une meilleure approche diagnostique et thérapeutique.
- Anévrysme abdominale +++

N.C 1 : l’ombilic est le point de compression de l’aorte pour assurer en urgence une hémostase temporaire.
NC 2 : elle est fréquemment atteinte chez le sujet âgé, par des phénomènes de surcharge athéromateuse.

2/3
Anatomie Q : 30 ARTERE RENALE

I. Introduction :
- L’artère rénale est une volumineuse artère, qui assure non seulement la vascularisation du rein, mais aussi celle du
segment initial des voies excrétrices et d’une partie de la surrénale.
- Au nombre de 2 droite et gauche. Elles reçoivent à elles seules un apport de 20 /° du débit cardiaque
 Son étude anatomique revêt de plusieurs intérêts :
• Anatomique : Importance de ses rapports vasculo-nerveux et avec les organes de voisinage.
• Clinique : Non accessible à l’examen clinique.
• Pathologique : Richesse de sa pathologie : malformative, traumatique, et dégénérative.
I. Introduction IV. Moyens d’exploration
II. Anatomie descriptive V. Voies d’abord
III. Rapports VI. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Dimensions : Longueur = 7 cm à droite / 5 cm à gauche, calibre = 7 mm
2. Origine : Les 2 artères rénales naissent des bords latérales de l’aorte à hauteur du disque L1-L2 au-dessous de l’AMS
3. Trajet : Le trajet de l’artère rénale droite est différent de celui de l’artère rénale gauche :
• Artère rénale droite : Se dirige obliquement en bas et en dehors, puis croise la face postérieure de la VCI, et rejoint la
veine rénale jusqu’au hile.
• Artère rénale gauche : Trajet presque horizontal en dehors et en arrière, elle est masquée par la veine rénale gauche.
4. Terminaison : se termine en 2 branches :
o Antérieure ou pré-pyélique : donne 3 à 4 branches qui cheminent en avant du bassinet, et une artère polaire inférieure.
o Postérieure ou rétro-pyélique : donne 3 à 5 artères méso-rénales postérieures et une artère polaire supérieure.
5. Distribution dans le parenchyme :
- A l’intérieur du parenchyme le réseau artériel est constitué par :
• Les artères inter capillaires
• Les artères péri pyramidales ou lobaires qui pénètrent au fond du sinus et cheminent à la surface des pyramides de
Malpighi
• Les artères inter lobaires qui naissent des artères lobaires à la base des pyramides de Malpighi
• Les artères glomérulaires nées des artères inter lobaires.
• Les artères droites qui naissent soit des artères inter lobaires soit des artères glomérulaire
N.B : la médullaire est irriguée par les artères droites, qui se détachent soit des artères arquées, soit des artères
interlobaires.
6. Collatérales :
- Artère Capsulo-adipeuse.
- Artère surrénalienne inférieure.
- Artères pyélo-urétériques.
7. Aspects particuliers :
- La distribution terminale des artères, sans anastomose entre les différents territoires
- Tout obstacle au niveau d’une artère expose au risque de nécrose du territoire correspondant.
- L’absence de symétrie absolue entre les côtés droit et gauche.

1/2
III. Rapports :
Rapports de l’artère rénale à son origine Rapports pré-pédiculaires de l’artère rénale droite
En avant o Les lymphatiques pré-aortiques o La VCI
o Les ganglions aorto-rénaux du système végétatif o La tête du pancréas.
o Le corps du pancréas.
En arrière o Face antérieure du disque L1-L2. o La face antéro-latérale du disque L1-L2.
o L’origine des premières artères lombaires. o Le pilier droit du diaphragme
o Les premières veines lombaires.
o Les lymphatiques rétro-aortiques
o L’origine du canal thoracique.
En haut o L’artère mésentérique supérieure
o Le tronc cœliaque
En bas o Les artères spermatiques ou utéro-ovariennes

1. Rapports dans le pédicule rénal : voir « rapports du pédicule rénal »


Du pédicule rénal droit Du pédicule rénal gauche :
Dans la loge En haut : o La surrénale droite o La surrénale gauche
rénale : En bas : o L’uretère. o L’uretère
Par En avant : o Le bloc duodéno-pancréatique o La racine du mésocolon transverse
l'intermédiaire de o Le corps du pancréas
la loge rénale : o Les vx spléniques
En arrière : o La paroi lombaire postérieure : masse sacro-lombaire et psoas.
IV. Moyens d’exploration :
- Clinique : Auscultation des fosses lombaires à la recherche d’un souffle (sténose).
- Imagerie :
o ASP : calcifications athéromateuses ou anévrismales.
o Echo-Doppler.
o UIV : asymétrie d’opacification (sténose rénale unilatérale).
o Scintigraphie : évaluer le résultat d’une revascularisation.
o TDM avec injection de PDC.
o Angio-IRM.

V. Voies d’abord :
- Abord lombaire : la plus utilisée, permet une certaine extériorisation du rein.
- Voie trans-péritonéale : en cas de néphrectomie.
- Voie médiane : en cas de néphrectomie pour cancer.
- Cœlioscopie.
VI. Conclusion :
- L’étude anatomique de l’artère rénale est importante du fait :
o De sa situation profonde qui la rend inaccessible à l’examen clinique.
o De ses rapports multiples et importants.
- Intérêt de l’imagerie dans son exploration.

2/2
Anatomie Q : 44 PAROI ABDOMINALE antérieure

I. Introduction :
- L’abdomen représente la partie intermédiaire du tronc, comprise entre le thorax et le bassin.
- Il est limité par :
• Le diaphragme en haut.
• Le détroit supérieur en bas qui le sépare virtuellement du pelvis.
- L’abdomen est constitué de parois : ostéo-musculaires et aponévrotiques.
- Intérêt de la question :
• Pathologique : Fréquence de la pathologie traumatique de l’abdomen : peut menacer le pronostic vital +++
• Clinique : par son intermédiaire l’examen des viscères abdominaux est réalisé
• Chirurgical : constitue la voie d’abord des organes abdominaux.
 Plan :
I. Introduction
II. Paroi antéro-latérale
III. Paroi postérieure
IV. Division topographique de l’abdomen
V. Conclusion

II. Paroi antéro-latérale :


- Les parois antéro-latérales de l’abdomen forment une sangle musculo-aponévrotique souple et contractile
- Tendue entre les constituants du cadre osseux : colonne vertébrale (en arrière), cage thoracique (en haut), bassin (en bas).
1. Constitution :
- De la superficie à la profondeur, la paroi antéro-latérale de l’abdomen est constituée par :
• Les plans superficiels : peau et tissu cellulaire sous-cutané
• Les plans musculo-aponévrotique, particulièrement solides, comportant :
o Une sangle musculo-aponévrotique latérale : constituée par la superposition de 3 muscles larges : oblique externe,
oblique interne, transverse, dont l’obliquité différente assure une grande résistance pariétale
o Un solide plan antérieur : constitué avant tout par les muscles droits, tendus verticalement du rebord costal et du
processus xiphoïde, au pubis, contenus dans une loge fibreuse inextensible : la gaine des droits
o Un plan profond : rétro-musculaire, constitué par une mince lame aponévrotique : le fascia transversalis, séparant le
plan précédent du péritoine
2. Muscles : Représentés par 3 muscles larges et les muscles droits
 Muscle grand droit de l’abdomen :
- Muscle ventral et pair, il est situé dans une gaine résistante.
- Tendu verticalement du thorax au pubis, il est relié à son homologue le long de la ligne médiane par la ligne blanche.
- Dans son trajet, il est entrecoupé par des intersections tendineuses en nombre de 3.
- Terminaison : se fait par deux faisceaux, l’un médial, l’autre latéral, sur l’épine du pubis et la symphyse pubienne
 Muscle pyramidal : Inconstant
- Muscle pair et triangulaire, situé en avant de la partie inférieure du muscle grand droit de l’abdomen
- Il s’insère sur le pubis et la symphyse pubienne et se termine sur la partie inferieur de la ligne blanche.

1/4
 Muscle Oblique externe :
- Origine : Les 7 ou 8 dernières côtes par des digitations, cette insertion se fait selon une ligne oblique.
- Les fibres vont se distribuer en large éventail :
• Les fibres inférieures : se terminent sur la crête iliaque.
• Les fibres supérieures : passent en avant du muscle droit, contribuant à former la gaine de ce muscle, Puis elles
s’entrecroisent sur la ligne médiane pour former la ligne blanche.
• Les fibres moyennes : elles contribuent à former l’arcade inguinale et les parois du canal inguinal par 3 FX : Latéral se
terminant sur l’EIAS et le Pubis, Moyen et médial.
 Muscle oblique interne :
- Muscle intermédiaire des muscles larges de l’abdomen (Situé entre les muscles obliques externes et transverses)
- Origine : en bas, sur :
• Le tiers latéral de l’arcade crurale.
• Les deux tiers antérieurs de la crête iliaque et l’EIAS.
- Le corps musculaire est étalé en éventail, avec :
• Fibres postérieures se terminent sur les 3 dernières côtes.
• Fibres inférieures s’associent au tendon du M. transverse pour former le tendon conjoint qui se termine sur le pubis
• Fibres moyennes : se poursuivant par l’aponévrose du muscle oblique interne contribuant à former la ligne blanche.
 Muscle transverse de l’abdomen :
- Le plus profond des 3 muscles larges
- Origine : 3 groupes de fibres
• Fibres supérieures costales de la face interne des 6 dernières côtes.
• Fibres moyennes vertébrales : par une large aponévrose fixée sur les 5 apophyses transverses des vertèbres lombaires.
• Fibres inférieures : sur la crête iliaque et l’arcade crurale.
- Terminaison : les fibres inférieures se terminent aux mêmes points que celles du muscle petit oblique, formant le tendon
conjoint qui se termine sur le pubis.
 Muscle crémaster
3. Aponévroses : Il existe 2 types d’aponévroses :
- Aponévroses de revêtement : le fascia transversalis
- Aponévroses d’insertion : gaine des muscles droits, et la ligne blanche.
- Gaine des muscles droits de l’abdomen : C’est une gaine fibreuse formée par les aponévroses antérieures des muscles
larges :
• Dans ses 2/3 supérieurs, elle est constituée de deux feuillets : Antérieur et postérieur formé par les aponévroses des M :
oblique externe, interne et transverse
• Dans son 1/3 inférieur : Le feuillet antérieur est constitué par l’aponévrose des 3 muscles larges, le feuillet postérieur,
mince, n’est constitué que par le fascia transversalis.
- Ligne blanche : Formé par l’entrecroisement des fibres provenant des aponévroses des 3 muscles larges Tendue entre
processus xiphoïde et symphyse pubienne.
B. NC : Siège des hernies de la ligne blanche + voie d’abord chirurgicale
- Fascia transversalis
1. Les points faibles : la ligne latérale, l’ombilic et le canal inguinal et l’anneau crural.

2/4
- La ligne latérale (ligne de Spiegel) : Correspondent à la ligne de fusion des 3 aponévroses des muscles larges le long du bord
latéral des muscles droits.
- Ombilic : Cicatrice de la vie fœtale, situé à mi-distance de la ligne xipho-pubienne.
N.C : Siège des hernies ombilicales
- Canal inguinal :
• C’est un canal oblique de 3 à 5 cm de longueur, situé au-dessus du ligament inguinal.
• Livre passage au cordon spermatique chez l’homme, et au ligament rond chez la femme.
• Présente :
o 2 orifices : Profond et superficiel
o 4 parois : inférieure, supérieure, postérieure, et antérieure (ligament inguinal, tendon conjoint, fascia transversalis,
aponévrose de l’oblique externe).
- L’anneau crural : Constitue la limite supérieure du triangle de Scarpa. C’est une bandelette fibreuse qui s’insère, en dehors
sur l’EIAS et en dedans sur l’épine du pubis. Présente à sa partie moyenne la bandelette ilio-pectiné qui divise l’espace inter-
ilio-pariétal en 2 zones : musculaire et vasculaire
III. Innervation et physiologie :
- Les muscles sont innervés par les nerfs thoraco-abdominaux et par le nerf subcostal.
- Les muscles constituent une sangle abdominale particulièrement solide : leur contraction diminue le volume de la cavité
abdominale, jouant un rôle lors de l’expiration forcée, de la miction, de la défécation, du vomissement.
- La contraction unilatérale des muscles obliques entraine une rotation du thorax

3/4
Anatomie Q : 44 PAROI ABDOMINALE Postérieure

IV. Paroi postérieure :


- Elle est représentée par la région lombaire, comprise entre la 12e cote en haut, et la crête iliaque en bas, de part et d’autre de
la colonne lombaire et comprend essentiellement :
1. Les plans superficiels : La peau et Le tissu cellulaire sous-cutané,
2. Les plans musculaires
- SEGMENT MEDIAL
• Il est constitué par la masse sacro-lombaire : constituée par 2 muscles : long dorsal et ilio-costal, réunis en bas en une
volumineuse masse commune.
• Les autres muscles spinaux : transversaire épineux, inter-épineux et épi-épineux
- SEGMENT LATERAL
• Plan superficiel
o Muscle Oblique externe : Sa portion postérieure s’insère sur la lèvre externe de la crête iliaque.
o Muscle grand dorsal.
- Large et aplati, sa forme est triangulaire à base médiale, et à sommet latérale (humérus).
- Ses insertions se font sur La colonne vertébrale : à partir de la 6e vertèbre dorsale et sur la crête iliaque
• Deuxième plan
o Muscle oblique interne.
o Muscle petit dentelé : Il s’insère sur les apophyses épineuses de T11 à L3
• Troisième plan : l’aponévrose d’insertion du muscle transverse de l’abdomen.
• Quatrième plan
o Muscle carré des lombes : insertion : En haut : la 12 -ème cote, En bas : la crête iliaque, Latéralement : les
processus transverses des vertèbres lombaires.
o Le muscle psoas : insertion
- Proximale : Processus transverse de TH 12 à L5 et Face latérale des corps des vertèbres lombaires
- Distale : Fusionne avec le muscle iliaque pour former le Psoas iliaque qui s'insère distalement sur le
petit trochanter du fémur
o Muscle iliaque : insertion : la fosse iliaque et se termine au niveau du petit trochanter par un tendon commun
avec le muscle Grand Psoas
3. Aponévroses de la paroi abdominale postérieure
• L’aponévrose lombo-sacrée
• L’aponévrose du muscle transverse de l’abdomen
• L’aponévrose de revêtement de la face antérieure du muscle carré des lombes
V. Division topographique de l’abdomen :
- L’abdomen est divisé en 9 régions :
- Région épigastrique. -Région ombilicale. -Région hypogastrique. - Hypochondre droit -Hypochondre gauche.
- Flanc droit et flanc gauche. -Fosse iliaque droite et fosse iliaque gauche.
VI. Conclusion :
- L’abdomen est divisible sur le plan de l'anatomie clinique en différents repères indispensables à connaître, usuellement utilisés
en description clinique pour caractériser des tumeurs par exemple et très utiles aussi sur le plan de la pratique en vue de la
palpation des différents organes tels que le foie, et la rate.

4/4
Anatomie Q : 27 RECTUM
I. Introduction:
- Le rectum est la partie terminale du tube digestif situé en majeur partie en sous-péritonéal
- Segment fixe, il fait suite au colon sigmoïde en regard de la 3ème vertèbre sacrée
- Il est formé par 2 parties :
• Une pelvienne (ampoule rectale) qui constitue un réservoir des matières fécales
• Une périnéale (canal anal) qui assure l’exonération et assure la continence par l’intermédiaire d’un appareil
sphinctérien performant
- Intérêt :
• Le rectum est accessible à l’examen physique par le toucher rectal.
• Richesse de la pathologie touchant le rectum : pathologie malformative, inflammatoire, vasculaire, mais surtout
néoplasique (cancer du rectum)
II. Configuration externe :
- A la forme d’un entonnoir droit de face et courbe de profil et présente 2 parties :
1. Le rectum pelvien (ampoule rectale) :
- Situation : compris entre la charnière recto-sigmoïdienne et la jonction anorectale et suit la concavité sacrale
- Forme : orientée en bas et en avant avec 2 Portions : Intra-péritonéale distensible / Sous
péritonéale peu distensible.
- Dimension : 12 cm de longueur
2. Le rectum périnéal (canal anal) :
- Situation : se termine à l'anus.
- Forme : Conduit orienté en bas et en arrière.
- Dimension : 2 cm-5 cm de long
3. Le cap du rectum : La limite entre ces 2 portions dont l’angle est ouvert en arrière à
hauteur du sommet du coccyx.
III. Configuration interne :
- Ampoule rectale : Sa face endoluminale présente 2 types de reliefs :
• Longitudinaux : Remontent dans le rectum à partir de la ligne ano-rectale et s’efface lors de la défécation Ils sont
appelés colonnes de Morgagni et contiennent le plexus veineux hémorroïdal.
• Transversaux : De forme semi-lunaire, ils sont au nombre de 3, appelés valvules rectales de HOUSTON
Supérieure et inférieure inconstantes, moyenne au niveau de la zone de réflexion du péritoine.
- Canal anal : Sa face endoluminale est subdivisée en 3 parties :
• Zone endoluminale : Présente des replis muqueux appelés colonnes anales, lesquelles sont reliées entre elles par des
replis appelés valvules anales, au niveau de la ligne pectinée entre le feuillet endodermique en haut et ectodermique
en bas.
• Zone intermédiaire : Comprise entre la ligne pectinée en haut et la ligne ano-cutanée en bas, elle est couverte de peau
sans poils ni glandes.
• Zone cutanée : Fait suite à la précédente et comprend des glandes sébacées et sudoripares.

IV. Structure :
- La paroi rectale est formée de 4 tuniques de la superficie à la profondeur :
• Séreuse péritonéale : n’existe qu’a la partie supérieure du rectum pelvien
• Musculeuse : en 2 couches
o Couche superficielle : longitudinale

1/3
o Couche profonde circulaire, développé au niveau du canal anal → le sphincter interne qui assure la continence
• Sous muqueuse : contient le plexus veineux hémorroïdal responsable d’hémorroïdes si dilaté
• Muqueuse
V. Rapports :
1. Ampoule rectale :
- Postérieurs : sacrum et coccyx par l’intermédiaire de l’aponévrose rétro-rectale.
- Antérieurs :
• Chez l’homme : CDS recto-vésical (Douglas), vessie par l’intermédiaire de la cloison recto-vésicale, la prostate/canaux
déférents et vésicules séminales.
• Chez la femme : CDS recto-génital (Douglas), utérus par l’intermédiaire de la cloison recto-génitale, cavité vaginale,
vessie plus en avant.
N.C : Tous les éléments antérieurs au rectum peuvent être perçus au toucher rectal à travers la paroi antérieure du
rectum
- Rapports latéraux :
• Dans la cavité péritonéale : anses grêles et colon pelvien (en plus chez la femme : ovaire et pavillons des trompes).
• Sous la cavité péritonéale : vaisseaux hypogastriques et uretères pelviens.
2. Canal anal :
- En avant : muscles du périnée, noyau fibreux central du périnée, et en plus :
• Chez l’homme : urètre membraneux, et bulbe du corps spongieux.
• Chez la femme : vagin.
- En arrière : ligament sacro coccygien.
- Latéralement : fosses ischio-rectales qui contiennent les vaisseaux rectaux
inférieurs et le nerf rectal inférieur.
VI. Vascularisation-innervation :
1. Artères : 4 système artériels :
- Artère sacrale médiane : provient de l’aorte, descend verticalement sur la
ligne médiane.
- Artères rectale sup : provient de l’AMI et donne 2 branches droites et
gauches.
- Artère rectale moyenne droite et gauche : provient de l’artère iliaque
interne.
- Artère rectale inf : 1 à 3 de chaque côté proviennent de l’artère honteuse
int (issue de l’artère iliaque interne).
2. Veines : satellites des artères :
- Les veines rectales sup : se jettent dans la veine porte par la veine
mésentérique inf.
- Les veines rectales moy et inf : se drainent dans la VCI par les veines iliaques internes, réalisant une importante
anastomose porto-cave
N.C « 1 » : ces veines anastomosées dans la sous – muqueuse du bas rectum forment le plexus hémorroïdal, responsable
d’hémorroïdes
3. Lymphatiques : Il y a un riche réseau de lymphatiques péri-rectaux regroupé en 3 groupes : sup, moy et inf qui se
drainent vers les ganglions inguinaux, iliaques internes et hémorroïdaires supérieurs.
4. Nerfs :
- Les plexus rectaux supérieurs : qui terminent le plexus mésentérique inférieur.
- Les plexus rectaux moyens : qui émanent des plexus hypogastriques.
- Le nerf rectal ou anal : branche du plexus sacré qui innerve le sphincter externe et la peau de la marge anale.
VII. Anatomie fonctionnelle :
- La synergie fonctionnelle du rectum et du canal anal est indispensable pour assurer la continence et la défécation.
• La continence : Assurée par le tonus du sphincter interne et le faisceau pubo-rectal des releveurs dont la contraction
ferme l’angle recto anal
• La défécation :
- Sous l’effet des contractions du colon sigmoïde, le bol fécal descend dans l’ampoule rectale jusqu’à la vide→la pression
rectale augmente →besoin d’exonération Dont La perception implique :

2/3
o Le relâchement des muscles pubo-rectaux et l’ouverture de l’angle anorectal
o La fermeture de la jonction recto-sigmoïdienne et allongement du rectum
o L’ouverture du sphincter interne et le relâchement du sphincter externe
o L’augmentation de la pression abdominale
VIII. Conclusion :
• Pathologie du rectum : Abcès, hémorroïde, polype, cancer, maladies inflammatoires.
• Explorations : TR +++, Recto-Sigmoïdoscopie, lavement baryté.
• Thérapeutique : résections anorectale, chirurgie des hémorroïdes et des prolapsus rectaux.

3/3
Anatomie Q : 31 LOGE PROSTATIQUE

I. Introduction :
- La loge prostatique est une loge cellulo-fibreuse pratiquement inextensible, adhérente de façon lâche à la prostate qu’elle
contient.
- Elle peut être clivée chirurgicalement lors de la prostatectomie.
 Intérêt :
- Accessibilité de la prostate à l’examen clinique par TR
- Fréquence de la pathologie prostatique en particulier tumorale : HBP,
cancer de la prostate.
 Plan :
I. Introduction
II. Loge prostatique
III. Rapports de la loge prostatique
IV. Vascularisation et innervation
V. Applications pratiques
VI. Conclusion

II. Loge prostatique :


1. Situation et limites :
- Elle est située au niveau de la cavité pelvienne en arrière de la symphyse pubienne, en avant du rectum, au-dessous de la
vessie et au-dessus du diaphragme urogénital.
- Elle est constituée par :
o En avant la lame pré-prostatique
o En arrière l'aponévrose prostato-péritonéale de Denonvilliers.
o En bas par l'aponévrose périnéale moyenne
o En haut par la lame inter-vesico-prostatique
o Latéralement les aponévroses latérales de la prostate (lames sacro-recto-génito-provienne).
2. Contenu : Prostate
- La prostate est une glande exocrine impaire, médiane, blanchâtre, de consistance ferme et élastique.
- Dimensions : Hauteur = 30 mm, Largeur = 30 mm et pèse 20 à 25 g
- Forme :
• Elle a la forme d’un petit cône (châtaigne) aplati d'avant en arrière, à grand axe oblique en bas et en avant
• On lui décrit 4 faces, une base supérieure et un sommet inférieur :
o Face antérieure : plane et verticale.
o Face postérieure : oblique divisée en deux lobes par un sillon médian et vertical (accessible au TR)
o Les faces latérales : convexes
o La base : divisée en un versant antérieur urètro-vesical et en un versant postérieur génital.
o Un sommet : le bec prostatique, duquel parait émerger l'urètre.
- Structure : La prostate est entièrement enveloppée d’une capsule conjonctive, mince
entourant :
• Le stroma fibro-musculaire : formé de fibres musculaires lisses et de tissu
conjonctif ; elles en partent des cloisons vers la capsule délimitant les lobes.
• Le tissu glandulaire : formé de 30 à 40 glandes prostatiques.
- Ces glandes s’organisent en trois lobes principaux :
o 2 lobes latéraux : entourant en fer à cheval les canaux éjaculateurs.
o 1 lobe médian : entre l’urètre et les canaux éjaculateurs.
- Elle est organisée selon Mc Neal en 5 zones :
o Une zones de transition : zone de prédilection des adénomes.
o Une zone centrale : en arrière de la zone de transition entourant les canaux
éjaculateurs.
o Une zone périphérique : entoure la zone centrale, zone habituelle du KC.
o Une zone fibromusculaire antérieur et la zone des glandes péri-urétrales.
- Fixité : Son adhérence à la base de la vessie ; La traversée de l’urètre et des canaux spermatiques et ses connexions
avec les parois de sa loge
2. Rapports :
A. Dans la prostate :
- L’urètre prostatique :
• 1er segment de l'urètre
• Traverse la glande de haut en bas, il fait suite au col de la vessie et se termine par l’urètre membraneux.
• Il présente sur sa paroi post une saillie allongée verticalement : le veru Montanum
• L’extrémité supérieure du Veru se bifurque en 2 replie : les freins du veru Montanum
• A la partie la plus saillante du veru s’ouvrent l'utricule prostatique et l’ostium des canaux éjaculateurs.
N.C « 1 » : Hypertrophie des freins du veru→ La valve de l’urètre postérieur
N.C « 2 » : L’hypertrophie prostatique peut comprimer l’urètre et constituer un obstacle à l’écoulement de l'urine
- Les voies génitales :
• Canaux éjaculateurs traversent obliquement la prostate
• L’utricule prostatique

N.C : Sa lésion lors de chirurgie prostatique est responsable de l'éjaculation rétrograde.

A. Autour de la prostate :
- Le sphincter strié de l’urètre : Entoure en totalité le bec prostatique et la partie initiale de l’urètre membraneux
N.C : sa lésion lors de chirurgies prostatiques est responsable de l’incontinence totale
- Les veines prostatiques : le plexus veineux latéro-prostatique
III. Rapports de la loge prostatique :
- La face antérieure : répond au plexus de Santorini et à la symphyse pubienne.
- La face postérieure : répond à la face antérieure du rectum.
- La face latérale : est recouverte par les lames sacro recto-génito-pubiennes.
- La base : divisée en deux versants : l’antérieur répond à la vessie et le postérieur aux déférents et vésicules séminales.
- Sommet : entouré par le sphincter strié.
N .C : le rapport post avec le rectum permet l'exploration clinique de la prostate par le toucher rectal et paraclinique par
l’échographie endorectale.
III. La vascularisation et innervation :
1. Les artères :
- La branche prostatique de la vesico-prostatique issue de l’artère vésicale inférieure qui se détache de l’hypogastrique.
- Quelques rameaux de l’Artère hémorroïdale moyenne (rectal)
2. Les veines :
- Se jettent dans les plexus latéro-prostatique (les veines de l’urètre et le plexus de SANTORINI) Ainsi 2 courants se forment :
• Supérieur : pour la base ; se draine dans la veine vésicale.
• Inférieur : pour les faces latérales ; se draine dans la veine pudendale interne.
- Ces 2 veines se jettent dans la veine hypogastrique.
3. Les lymphatiques : Accompagnent les vaisseaux ; se drainent dans 4 groupes ganglionnaires :
• Ganglions pré vésicaux.
• Ganglions iliaques externes.
• Ganglions iliaques internes.
• Ganglions sacrés latéraux et du promontoire
4. Les nerfs :
- Proviennent du Ganglion hypogastrique à l’origine du filet sympathique.
- Plexus sacré : contingent parasympathique.
IV. Applications cliniques :
1. Clinique : Le TR est le seul moyen d’exploration clinique de la prostate
2. Imagerie Echographie pubienne ; Échographie endorectale +++ ; IRM multiparamétrique
3. Histologie : Biopsies écho guidées → diagnostic de confirmation de KC
4. Biologie : Dosage de la PSA => détection des kC infra cliniques et surveillance.
V. Conclusion :
- La loge prostatique est de situation profonde
- Elle contient la prostate qui est le siège de plusieurs pathologies notamment tumorales
- La connaissance de son anatomie permet de mieux comprendre ses explorations cliniques et paracliniques, et de maîtriser
son abord chirurgical et endoscopique.
Anatomie : 32 Utérus
I. Introduction:
- Organe de la gestation, l’utérus est un muscle lisse, creux, dont la cavité est tapissée d’une muqueuse siège de
modifications cycliques au cours de la vie génitale.
- Médian, impair, situé dans la cavité pelvienne et peut se développer en direction de l’abdomen pendant la grossesse
- Intérêt :
• Obstétrique : l'utérus étant l'organe de gestation de l'œuf fécondé
• Pathologie utérines diverses et fréquentes : inflammatoires, tumorales, dysplasiques, malformatives
• Chirurgical : hystérectomie, coeliochirurgie
II. Anatomie descriptive :
A. Configuration externe :
- L'utérus a la forme d'un tronc de cône a sommet inferieur. Aplati d'avant en
arrière. Il est séparé à sa partie moyenne par un rétrécissement = I ‘isthme utérin,
en 2 parties :
• Au-dessus : le corps utérin, présente :
o 2 faces : antéro-inférieure plane regardant vers le bas et postéro-
supérieur convexe regardant vers le haut
o 2 bords latéraux : droit et gauche
o Un bord supérieur : fundus ou fond uterin
o 2 angles latéraux ou cornes utérines : se poursuivent par les trompes, et donnent insertion aux ligaments ronds en
avant et utero-ovariens en arrière.
• Au-dessous : le col utérin, cylindrique, il est divisé en 2 portions par la zone d'insertion vaginale :
o Portion supra-vaginale : prolongeant le corps est visible dans la cavité pelvienne
o Portion intra-vaginale : Percée à son sommet d'un orifice = l'orifice externe du col qui se prolonge vers le haut,
par le canal cervical. Chez la nullipare cet orifice est punctiforme et arrondi. Chez la multipare, il est allonge
transversalement et présente des berges latérales, en forme de museau de tanche.
NC : Cette partie est accessible à l'examen, que ce soit par un toucher ou par un speculum
- Orientation : Lorsque le rectum et la vessie sont vides, L’utérus est antéfléchi et antéversé
B. Configuration interne : L'utérus est creusé d'une cavité qui peut être opacifiée
lors d'une hystérographie. Cette cavité utérine comprend 2 parties :
- Au niveau du corps : la CAVITE UTERINE :

• Triangulaire, elle possède 2 faces antérieure et postérieure, 2 bords latéraux


droit et gauche

• Une base Supérieure, 2 angles supérieurs latéraux se continuent avec les


trompes via les ostiums.

- Au niveau du col : le CANAL CERVICAL :


• Fusiforme, aplati d'avant en arrière ses parois antérieure et postérieure
présentent une saillie longitudinale sur laquelle sont branchés des replis = plis
palmés → Arbre de vie.
• Il communique avec la cavité utérine par I ‘ostium interne de L’utérus, et avec le vagin par I‘ostium externe de L’utérus.
C. Structure :
- Séreuse péritonéale : existe uniquement au niveau du corps.
- Musculeuse ou myomètre : faite 3 couches. Il s’agit d’un muscle lisse à commande involontaire
- Muqueuse, appelée endomètre au niveau du corps : sa desquamation cyclique provoque les menstruations
D. Moyens de fixité :
- Un système de soutènement : Vagin, diaphragme pelvien
- Système de suspension : lame sacro-recto-génito-vesico-pubiennes, paramètres
- Un système d’orientation : les 5 ligaments utérins :
• Le ligament large : Unit le bord latéral de l'utérus aux parois latérales du
bassin
• Le ligament rond ou funiculaire : Unit l'angle latéral du corps utérin à la
grande lèvre en passant dans le canal inguinal.

1/2
• Le ligament utéro-ovarien : Unit l'angle latéral du corps utérin à l'extrémité utérine de l'ovaire.
• Le ligament utéro-sacré : Unit le col de l'utérus au sacrum.
• Le ligament vésico-utérin : correspond à un épaississement de la partie supérieure du septum vésico-vaginal.
III. Rapports :
1. Portion supra-vaginale : C'est à dire le corps utérin, l'isthme et la portion
supra-vaginale du col.
- En ventral : la vessie, par l'intermédiaire du cul de sac vésicoutérin.
- En dorsal : le rectum, par l'intermédiaire du cul de sac rectogénital (cul de sac de
Douglas).
- En latéral :
• Dans le mésomètre : les vaisseaux utérins.
• Dans le paramètre : on trouve un élément important qui est le croisement de
l'uretère et de l'artère utérine.
- En crânial : au niveau du fundus utérin, les anses grêles et le colon sigmoïde.
2. Portion intra-vaginale :
- En ventral : le septum vésico-vaginal et par son intermédiaire, le trigone vésical
- En dorsal : le rectum.
- En latéral : se trouve le paravagin (ou paracervix), prolongement du paramètre.
IV. Vascularisation innervation :
- Voir artére uterine

V. Moyens d’exploration :
1. Exploration clinique :
- Toucher vaginal + palper abdominal : état du col et du corps
- Examen sous spéculum
- Toucher rectal : état des paramètres, vierge.
2. Exploration radiologiques :
- Hystérographie : bords internes de l’utérus, état des trompes+++
- Echographie sus-pubienne : précise la vacuité utérine (ligne de vacuité).
- Echographie endo-vaginale+++
3. Exploration chirurgicale :
- Endoscopie : hystéroscopie + cœlioscopie.
- Chirurgie : hystérotomie, hystérectomie, pelvectomie antérieur
VI. Conclusion :
- Organe de conception qui se transforme au cours de la vie génitale et au cours de la grossesse.
- Fréquence du cancer du col, portion accessible à l’examen par le spéculum (dépistage par FCV).

2/2
Anatomie Q : 33 ANNEXES : OVAIRES
I. Introduction:
- L’ovaire, glande sexuelle paire de la femme, produit des ovocytes et sécrète des hormones sexuelles. Il constitue avec les
trompes les annexes de l’utérus.
- C’est un organe intra-péritonéal non péritonisé.
 L’intérêt de la question :
- La fréquence de la pathologie tumorale bénigne et maligne de l’ovaire.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Vascularisation-innervation
V. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Situation :
- Les deux ovaires (droit et gauche) sont placés dans la cavité pelvienne
dans une fossette latéro-utérine en arrière du ligament large, contre
la paroi latérale du pelvis.
2. Morphologie externe :
- Forme : l’ovaire a la forme d’une amande blanchatre ovoïde et
légèrement aplati qui pèse 6 à 8 g chez l’adulte L=4cm l=2cm. (moins
si ménopause)
- Présente : DUOS
o 2 faces : médiale et latérale
o 2 bords :
 Postérieur : libre.
 Antérieur : limité par la ligne d’attache du mésovarium.
o 2 extrémités :
 Supérieure : tubaire.
 Inférieure : utérine.
3. Moyens de fixité : +++
- Ligament lombo-ovarien = suspenseur de l’ovaire : Le plus important
• Accompagne les vaisseaux ovariens de la région lombaire
• Se termine sur l’extrémité tubaire de l’ovaire
- Ligament tubo-ovarien = infundibulo-ovarique:
• Tendue de l’extrémité tubaire de l’ovaire → au pavillon de la trompe.
- Ligament utéro ovarien = propre de l’ovaire :
• Tendu de la corne utérine → au pôle utérin de l’ovaire.
- Mésovarium
• Unit l’ovaire au feuillet post du ligament large
• Contient le pédicule vasculo-nerveux de l’ovaire
4. Structure :
- On distingue de la superficie vers la profondeur :
• Epithélium superficiel : formé d’une assise de cellules cubiques.
• Albuginée : mince lame de tissu conjonctif lâche.
• Stroma ovarique : tissu conjonctif cellulaire dense.
• Cortex ovarique : blanchâtre et ferme, il contient en ordre dispersé :
 Des follicules primordiaux, primaires, secondaires et tertiaires
 Des follicules atrétique
 Le corps jaunes et corps blanc.
• Médulla ovarique : molle, rouge, spongieuse, et très vasculaire.
III. Rapports
A. Face latérale :

1/2
o Elle répond à la paroi pelvienne : formée par la surface quadrilatère de l’os coxal recouverte du muscle obturateur
interne, et sur laquelle cheminent des constituants vasculo-nerveux :
- Les branches antérieures de l’artère iliaque internent - Les vaisseaux ovariques.
- Les vaisseaux iliaques externes - Le nerf obturateur et L’uretère
o Le péritoine recouvre tous ces éléments qui le soulèvent, constituant des reliefs limitant des fossettes.
Chez la nullipare Chez la multipare
Elle répond à la fosse ovarique définie par : Répond à la fosse sus ovarique limitée par :
▪ En arrière : les vaisseaux iliaques internes et l’uretère. ▪ En arrière : sacrum
▪ En avant : l’attache pelvienne du ligament large. ▪ En avant : l’uretère et l’artère utérine.
▪ En haut : les vaisseaux iliaques externes ▪ En bas : bord supérieur du muscle piriforme
▪ En bas : l’origine des artères ombilicale et utérine

B. Face médiale : La trompe, Mésovarium, ligament utéro-ovarien et utérus.


C. Extrémité supérieure : Recouverte par la trompe utérine et par le Mésovarium, elle est en rapport avec l’intestin grêle et le
ligament suspenseur de l’ovaire
D. Extrémité inférieure : Ligament utero ovarien.
E. Bord postérieur : Libre
F. Bord Antérieur : uni au ligament large par le mésovarium
IV. Vascularisation- innervation :
1. Artères :
A. Artère ovarique :
- Origine : l’aorte abdominal
- Trajet et rapports :
• Descend dans le ligament suspenseur de l’ovaire.
• Au niveau du détroit supérieur, elle croise les vx iliaque et pénètre le ligament large.
- Terminaison : Elle se divise en atteignant l’ovaire en un rameau tubaire latéral (pour la trompe utérine) et en un rameau
ovarique latéral qui descend le long du hile en donnant des rameaux pour l’ovaire
B. L’artère utérine :
- Branche de l’iliaque interne, Elle se termine au niveau de la corne utérine en donnant 3 rameaux :
• Artère rétrograde du fond utérin
• Rameau tubaire médiale : S’anastomose avec la tubaire latérale, branche de l’artère ovarique.
• Rameau ovarique médiale :S’anastomose avec le rameau ovarique latéral, branche de l’artère ovarique
2. Veines :
- Les veinules ovariques→ se drainent dans le plexus veineux méso-ovarique → ce plexus est principalement drainé par les
veines ovariques.
- La veine ovarique se jette :
o Droite dans la VCI.
o Gauche dans la veine rénale gauche après avoir croisé l’uretère.
N.C « 1 » : L’atteinte variqueuse des veinules ovariennes constitue les varicocèles ovariennes.
N.C « 2 » : syndrome de la veine ovarique : au cours de la grossesse, l’uretère peut être comprimé par des veines dilatées
surtout du côté droit→ pyélonéphrite
3. Lymphatiques :
- Forment le plexus méso-ovarique qui se draine :
o A droite : dans les ganglions latéro et pré-caves.
o A gauche : dans les ganglions latéro et pré-aortiques.
4. Nerfs :
- Ils proviennent :
o Du plexus ovarique :
o Du nerf latéral de l’utérus, branche du plexus hypogastrique inférieur.
V. Conclusion :
- Organe intra péritonéal, pair
- Double fonction : sécrétion hormonale+ production ovocytes
- Pathologie tumorale surtout bénigne

2/2
Anatomie Q : 33 ANNEXES : LIGAMENT LARGE
I. Introduction:
- Le ligament large de l’utérus est une formation péritonéale à double feuillet pairs et symétriques, tendus de l’utérus à la
paroi latérale du petit bassin.
- Plus étendus que le diamètre transversal du petit bassin, les ligaments larges contiennent des vaisseaux pour l’utérus,
l’ovaire et la plus grande partie des annexes génitales.
- De plus, leur base repose sur un tissu fibromusculaire dense : le paramètre, assurant la fixité utérine
- Intérêt :
• Anatomique : Rapports étroits avec les éléments du petit bassin, Moyen de fixité de L’utérus.
• Pathologie : siège de lésion infectieuse, tumorale ou herniaire
• Chirurgical : Toute hystérectomie totale, subtotale ou élargie passe par la section du ligament large
II. Anatomie descriptive :
1. Situation : transversaux dans le pelvis, ils relient les bords latéraux
de l’utérus à la paroi pelvienne latérale.
2. Configuration générale :
- Le ligament large de forme quadrilatère, formé par le
prolongement (de chaque côté de l’utérus) du péritoine pré- et
rétro-utérin
- Les 2 feuillets, antérieur, et postérieur ainsi constitués se
réfléchissent, en regard de la paroi pelvienne latérale, pour se
continuer avec le péritoine pariétal.
- On peut ainsi décrire, grossièrement, pour chaque ligament :
• 2 faces :
o Antérieure : constituée par le prolongement latéral du péritoine pré-utérin et soulevée par la saillie du ligament
rond de l’utérus qui détermine l’aileron antérieur du ligament large.
o Postérieure constituée par le prolongement latéral du péritoine rétro-utérin présentant l’implantation de l’ovaire,
des ligaments de l’ovaire formant l’aileron postérieur du ligament large
• 4 bords :
o Interne fixé au bord latéral de l’utérus.
o Externe inséré sur la paroi pelvienne latérale.
o Supérieure libre sous tendu par la trompe utérine.
o Inférieure restant à distance du plancher pelvien, dont il est séparé par le paramètre, traversé par l’uretère et par
de nombreux vaisseaux
- Topographiquement le ligament large est subdivisé en 2 grande zones :
• Zone supérieure ou zone des « ailerons » Comportant 3 formations :
o Méso-salpinx, ou ailerons supérieur
o Aileron antérieur, ou aileron du ligament rond
o Aileron postérieur, ou aileron du ligament propre
de l’ovaire
• Zone inférieure ou méso-métrium (base du ligament large,
juxta-utérine, surplombant les paramètres.
3. Contenu des ligaments larges :
- Aileron supérieure = Mésosalpinx :
• Constitue le segment le plus étendu des trois ailerons
ligamentaires
• Contient : La totalité de la trompe utérine ; l’arcade
vasculaire, anastomosant les artères utérine et ovarique ;
un plexus veineux ainsi que des lymphatiques utérins, et
parfois des reliquats embryonnaires
- Aileron postérieure = Mésovarium :
• Implanté perpendiculairement sur la face postérieure du
ligament large au niveau du bord inférieur du méso-salpinx
• Très court, sous tendu par le Ligament propre de l’ovaire.
• Contenu : l’ovaire avec ses vx et ses nerfs.

1/2
- Aileron antérieure = Aileron du ligament rond :
• Forme un repli péritonéal à sommet interne utérin tendu par le ligament rond
• Contenu : Ligament rond/ Artère du ligament rond / Lymphatiques allant aux ganglions iliaques externes.
4. Méso-métrium :
- C’est la portion inférieure du ligament large, dont l’épaisseur s’accroit de haut en bas, grossièrement quadrilatère
- Contient : L’artère utérine (dans son segment vertical, intra-ligamentaire) ; Le plexus veineux utéro-vaginal, des
lymphatiques utérins, des éléments nerveux.

III. Rapports :
- Rapports antérieurs : La vessie, La fosse para vésicale et La fossette pré-ovarique,
- Rapports latéraux : la paroi pelvienne latérale avec les éléments qui cheminent sur elle :
• Les branches antérieures de l’artère iliaque interne : obturatrice ; honteuse ; Ombilicale et utérine
• Les branches veineuses homologues ainsi que les lymphatiques iliaque interne
• L’uretère pelvien
- Rapports postérieurs : cul de sac de douglas et ligament utéro-sacré
- Rapports supérieurs : caeco-appendice à droite, colon sigmoïde à gauche
- Rapports inférieurs : les paramètres : Séparent les ligaments larges du plancher pelvien, ils contiennent :
• L’uretère
• L’artère utérine (dans sa portion sous-ligamentaire) et ses branches collatérales
• L’artère vaginale branche de l’iliaque interne
• Les veines et lymphatiques utérines
• Le plexus nerveux hypogastrique

IV. Vascularisation :
- La vascularisation artérielle est assurée par un rameau de l’artère utérine et un rameau de l’aorte abdominale destiné au
ligament rond, le drainage veineux est satellite des les artères

2/2
Anatomie Q : 33 ANNEXES : TROMPES UTERINES

I. Introduction:
- Les trompes utérines (trompes de Fallope ou salpinx) sont 2 conduits musculo-membraneux pairs et symétriques, allongé
depuis l’ovaire jusqu’à l’angle supéro-latéral de l’utérus.
- Faisant communiquer la cavité péritonéale et la cavité utérine, elles assurent le transfert de l’œuf jusqu’à la cavité.
- Intérêt de la question :
• Clinique : Son : 1/3 distal est le lieu de fécondation de l’ovocyte
• Pathologique : largement dominée par la maladie inflammatoire du pelvis, les GEU ainsi que la torsion d’annexe.
II. Anatomie descriptive :
1. Situation : D’une Longueur = 10 à 12cm ; La trompe est située dans la portion supérieure du ligament large (Mésosalpinx)
2. Configuration extérieure : rouge foncé, très vasculaire, elle comporte 4 segments.
- Infundibulum ou pavillon tubaire : Latéral, en forme d’entonnoir il est bordé de franges molles et découpées : les franges
de la trompe ; la plus large d’entre elles Nommée frange de Richard recouvre l’extrémité supérieure de l’ovaire.
- Ampoule tubaire :
• Plus médiale, c’est un segment souple, sinueux, et aplati.
• D’abord perpendiculaire, à l’infundibulum, elle remonte verticalement sur la face médiale de l’ovaire, puis s’infléchit
en regard de son extrémité supérieure, descendant le long de son bord mésovarique.
• Dans l’ensemble elle décrit donc une courbe concave en bas
- Isthme tubaire :
• C’est un segment tendu horizontalement de l’extrémité inférieure de l’ovaire jusqu’à corne de l’utérus.
• Sa paroi est épaisse et rigide.
- Partie utérine : Située dans le myomètre, elle s’ouvre dans l’utérus par l’ostium utérin

N.C : Cette communication explique le passage de produit de contraste lors d’une hystérographie dans la cavité
péritonéale quand les trompes sont saines après une injection poussée dans l’utérus.
N.C : En cas d’infection, les bords des franges s’unissent à la perméabilité tubaire disparaît,
Entraînant donc une stérilité.

3. Fixité : La trompe est très mobile, fixée seulement par :


- La partie utérine (sa continuité avec l’utérus)
- Le « ligament tubo-ovarien », représentant, en fait, le faisceau latéral du ligament suspenseur de l’ovaire étendu de
l’infundibulum de la trompe à l’extrémité supérieure de l’ovaire et qui soulève la frange ovarique
- Le méso-salpinx, repli péritonéal entourant la trompe et constituant la portion supérieure du ligament large.
4. Configuration intérieure :
- La surface interne de la trompe présente des plis muqueux longitudinaux (plis tubaires) qui sont très nombreux.
- Plis secondaires et tertiaires donnant un aspect labyrinthique à la coupe
5. Structure : Quatre tuniques de la superficie à la profondeur :
- La séreuse : couche péritonéale
- La s/séreuse : couche conjonctive contenant des vx et des nerfs.
- La musculaire : avec deux couches, longitudinale externe, et circulaire interne
- La muqueuse : comprend : Un épithélium cylindrique simple et Un chorion.

1/2
III. Rapports :
- Rapports dans le méso-salpinx : Les arcades vasculaires infra-tubaires et les nerfs de la trompe et Des reliquats
embryonnaires.
- Par l’intermédiaire du méso-salpinx :
• L’isthme répond :
o En Avant : vessie / ligament rond.
o En Arrière : ligament propre de l’ovaire
o En Haut : anses grêles /colon sigmoïde.
• L’ampoule et l’infundibulum : partagent les mêmes rapports avec l’ovaire :
- A gauche : l’ampoule répond en Ar au méso-sigmoïde et au sigmoïde.
N.C : Ceci explique que les pyosalpinx puissent s’ouvrir dans le sigmoïde
- A droite : caecum et appendice.
N.C : Difficulté diagnostique entre l’appendicite et salpingite
IV. Vascularisation et innervation :
1. Artères :
- Artères tubaires :
• Les artères tubaires médiales : naissent de la terminaison de l’artère utérine, elles irriguent l’isthme tubaire et
s’anastomosent avec l’artère tubaire latérale pour former l’arcade infra tubaire
• L’artère tubaire moyenne : fréquente et volumineuse, se détache soit de la terminaison de l’artère utérine, soit de
l’arcade infra-ovarique, elle rejoint l’arcade infra-tubaire.
• L’artère tubaire latérale : branche terminale de l’artère ovarique, est plus fine que l’artère tubaire moyenne. Elle
irrigue essentiellement l’infundibulum tubaire.
- L’arcade infra-tubaire : donne naissance à intervalle réguliers tous les 2mm, à une 30 aine d’artérioles tubaires spiralées
2. Veines : Sont drainés par l’arcade veineuse infra-tubaire. Celle-ci se draine vers les veines ovariques et utérines.
3. Lymphatiques : 3Voies
- Voie principale, rejoignant les lymphatiques de l’ovaire
- Voies inconstantes : Voie iliaque externe et Voie iliaque interne
4. Nerfs :
- Du plexus ovarique (né dans la région lombaire)
- Du plexus hypogastrique inférieur, par le nerf latéral de
l’utérus
V. Anatomie fonctionnelle :
- La trompe présente une double fonction :
o La captation de l’ovocyte
o Transit des gamètes et du zygote (la migration du zygote est assurée par les cils)
N.C : les stérilités d’origine tubaire pourront être liées à des lésions fonctionnelles responsables des modifications du
flux et des cils tubaires.
VI. Conclusion :
- Conduit musculo membraneux pair où aura lieu la fécondation
- Son atteinte constitue la première cause de stérilités féminine
- Son exploration est indispensable avant toute indication thérapeutique

2/2
Partie IV : Tête , cou
et organes de sens
Anatomie Q : 13 REGION CAROTIDIENNE
I. Introduction :
- Région carotidienne ou SCMIenne est la région située à la partie latérale du cou en avant de la région sus claviculaire, et en
arrière de la région parotidienne et des deux régions sub-mandibulaire et sous-hyoïdienne.
- Elle est entièrement masquée par le muscle sternocléidomastoïdien.
 Son étude revêt plusieurs intérêts :
- Anatomique : elle contient un pédicule vasculo-nerveux important.
- Clinique : elle est explorable cliniquement : la palpation des ganglions et pouls carotidiens.
- Chirurgical : C’est une zone de curage ganglionnaire pour les tumeurs de la face et du cou

Plan :

I. Introduction
II. Limites
III. Contenant : Description de la loge ostéo-musculaire
IV. Contenu : La gouttière carotidienne
V. Rapports
VI. Voie d'abord
VII. Conclusion

I. Limite :
- La région carotidienne présente la forme d’un quadrilatère allongé, oblique en haut et en arrière, est limité par :
o En avant : bord antérieur du SCM
o En arrière : bord postérieur du SCM
o En haut : la ligne horizontale joignant la mastoïde et l'angle mandibulaire
o En bas : clavicule et fourchette sternale.
o En profondeur : rachis cervical en antérieure (C3-C7) et axe viscéral du cou en dedans.

II. Contenant : Description de la loge osteomusculaire :


- Les parois de la région carotidienne sont au nombre de trois : postérieure, médiale et latérale.
1. Paroi médiale ‘’Viscérale’’ :
- Est formée par l'axe viscéral du cou.
- On distingue d’avant en arrière : le corps thyroïde, le larynx et trachée, le pharynx,
l'œsophage et de chaque côté les nerfs récurrents.
2. Paroi postérieure ‘’Vertébrale’’ :
- Le rachis cervical de C3 à C7 et les muscles prévertébraux : de la superficie à la
profondeur (grand droit antérieur, long du cou), et plus latéralement, les muscles scalènes
- Les éléments nerveux : Branches profondes du plexus cervical et du sympathique cervical
- L’aponévrose pré-vertébrale recouvrant les muscles.
3. Paroi latérale : faite de la superficie à la profondeur par
- Un plan tégumentaire : La peau, le tissu sous cutané et l'aponévrose cervicale superficielle.
- Un Plan musculaire :
• Superficiel : Formé par le muscle SCM
• Profond : recouvert par l'aponévrose cervicale moyenne :
o En arrière : le ventre postérieur du muscle Omo hyoïdien
o En avant : les muscles sternocleidohyoïdien, sternothyroidien et thyroihyoïdien.
N.C : le torticolis est une attitude vicieuse et douloureuse du cou liée a une contracture acquise ou
congénitale du muscle SCM.

III. Contenu : La gouttière carotidienne : Contient le paquet vasculo-nerveux du cou :


1. L’artère carotide primitive : Commune calibre de 8mm, la plus volumineuse des artères du cou.
- Origine :
• À droite : la bifurcation du tronc brachio-céphalique
• À gauche : la crosse de l'aorte.

1/3
- Trajet :
• Elle monte verticalement dans la gouttière carotidienne et répond en dehors à la veine jugulaire interne dont
elle est séparée par le nerf vague tous les trois sont renfermés dans la même gaine celluleuse
• Au cours de son trajet, la carotide primitive ne donne aucune branche collatérale.
- Terminaison : Au niveau du bord supérieur du cartilage thyroïdien (C4), elle se divise en 2 branches
• La carotide interne : elle continue la direction du tronc principal et pénètre la base du crâne par le canal
carotidien, elle ne donne pas de collatérales. Elle va rejoindre le tronc basilaire pour former le Polygone de willis.
• La carotide externe : Elle se détache de la face antérieure de la bifurcation et elle monte devant la carotide
interne c’est la seule qui donne des branches collatérales :
 Thyroïdienne supérieure  Occipitale
 Linguale  Auriculaire postérieur.
 Faciale  Maxillaire’’ SCM et Parotide’’
 Pharyngienne ascendante

N.C : la bifurcation de la carotide primitive présente à sa face post le corpuscule carotidien d'Arnold ayant un rôle
dans la régulation de la TA.

2. La veine jugulaire interne :


- La principale voie de retour du sang de la tête et du cou.
- Émerge du trou déchiré postérieur, en arrière et en dehors de la carotide interne, elle descend obliquement en bas pour se
terminer à la base du cou, où elle s'unit à la veine sous Clavière, la jonction de ces 2 veines réalise le confluent de
PIROGOFF d’où part le tronc veineux brachio-céphalique.
- Dans la gouttière carotidienne, elle ne reçoit que 2 collatérales :
• Tronc thyro-laryngo-facial
• La veine thyroïdienne moyenne
3. La chaine lymphatique jugulaire :
- 20 à 30 Gg disposées le long de la gaine vasculaire, entre la VJI en dedans et le muscle SCM en
dehors.
- Elle draine les lymphatiques de la face, du cou, de la langue, de la nuque, et de la partie cervicales
du système respiratoire et digestif.
- Le nœud lymphatique le plus volumineux est dit Ganglion de Küttner
- Elle forme avec la chaîne cervicale transverse et la chaine spinale : le triangle de Rouvière.
4. Les nerfs :
- Le nerf vague : chemine dans l'angle dièdre jugulo-carotidien ouvert en arrière.
- Le nerf grand hypoglosse : il n’apparaît que dans la partie sup de la région. Innerve surtout les muscles sous
hyoïdiens.
IV. Rapports :
1. Entre les éléments du PVN :
- La VJI est l’élément le plus externe
- Les carotides primitives et internes en dedans
- Le nerf vague dans l'angle dièdre jugulo-carotidien.
2. Régions adjacentes :
- En arrière : la région prévertébrale avec ses éléments nerveux (plexus cervical et sympathique
cervical) et ses éléments Vx (artère et veines vertébrales)
- En avant :
• Au-dessous de l'os hyoïde : les muscles sous hyoïdiens et le corps thyroïde
• Au-dessus de l'os hyoïde : la région sus hyoïdienne latérale et la glande sous maxillaire.
- En dedans : l'axe aérodigestif du cou avec
• En haut le laryngopharynx et le nerf laryngé sup.
• En bas : la trachée, l'œsophage et le nerf récurrent.
- En haut : la région parotidienne en avant et l'espace sous parotidien post en arrière.
- En bas : le médiastin en dedans et le creux sous claviculaire en dehors.

2/3
V. Voies d’abords :
- Incisions obliques : pré SCM, dégage la jugulaire interne et la carotide primitive avec sa bifurcation.
- Incisions longitudinales : entre le chef sternal et le chef claviculaire du SCM.

VI. Applications pratiques :


- Clinique : ADP, palpation et auscultation du pouls carotidien
- Paraclinique :
o Écho cervicale et échodoppler cervical
o TDM et IRM
o Angiophlébographie.
VII. Conclusion :
- La connaissance de l’anatomie de la région carotidienne est primordiale :
o Importance du PVN du cou
o Fréquence de la pathologie tumorale, infectieuse et traumatique du cou.
- Toute plaie au niveau de cette région constitue une urgence vitale nécessitant une exploration chirurgicale immédiate.
- Son exploration fait appel à l'échodoppler et a l'artériographie.

3/3
Anatomie Q : 16 CORPS THYROIDE (Internat 2022)

I. Introduction :
- Le corps thyroïde est une glande endocrine impaire et médiane situé à la partie antérolatérale de la loge viscérale du cou.
- La thyroïde joue un rôle capital dans le métabolisme basal, thermorégulation et les phénomènes de croissance par les
hormones thyroïdiennes qu'elle secrète.
 Intérêt de la question :
- Clinique : accessible à l'examen clinique (ascensionne à la déglutition), Siège de différentes pathologies : thyroïdite, goitre,
nodules, cancer
- Exploration para clinique : échographie, scintigraphie, TDM, IRM...
- Thérapeutique : abord chirurgical est un acte délicat, car expose au risque de lésions des
nerfs récurrents
Plan :
I. Introduction.
II. Anatomie descriptive :
III. Rapports :
IV. Vascularisation et innervation.
V. Conclusion.

II. Anatomie descriptive :


1. Situation : dans la loge thyroïdienne :
- Le corps thyroïde est situé dans la partie antéro-latéral de la loge viscérale du cou, en avant de l'axe laryngo-trachéal et en
arrière du plan musculo-aponévrotique de la région sous hyoïdien.
2. Morphologie :
- Forme :
• Elle a la forme d’un H et constituée de 2 lobes latéraux piriformes réunis par une partie centrale : L’isthme.
• On leur décrit : 3 faces, antéro-latérale, médiale et postérieure, et 2 pôles : un pôle supérieur effilé et un pôle inférieur
renflé.
• Du bord supérieur de l’isthme, se détache le lobe pyramidal
- Aspect : La glande thyroïde à une consistance molle, elle a un aspect brun rougeâtre. Elle est recouverte d’une capsule
fibreuse
- Dimension : 6cm de hauteur pour les lobes latéraux et 2 cm pour l’isthme 30 grammes.
- Fixité :
• La gaine viscérale du cou : relie la glande aux autres viscères voisins
• Le ligament médian de GRUBER : relie l'isthme à la trachée
• Les ligaments latéraux de GRUBER : relient les lobes latéraux à la trachée
NC : la thyroïde est mobile avec la trachée et le larynx (ascensionne à la déglutition), élément important à rechercher pour

évoquer la nature thyroïdienne d'une masse cervicale à l'examen clinique


- Capsule (Gaine thyroïdienne) : Le corps thyroïde est recouvert d’une capsule propre, enveloppe fibreuse très mince qui
adhère à la surface de la glande.
III. Rapports :
A. Rapports profonds :
1. L’isthme : présente 2 faces et 2 bords

1/2
- La face antérieure : muscle sterno-thyroïdien
- La face postérieure : répond aux 2 premiers anneaux trachéaux
- Le bord supérieur : en rapport par l'intermédiaire du lobe pyramidal, avec la face antérieure du larynx
- Le bord inférieur : situé à 2 ou 3 cm de la fourchette sternale
NC : L’isthme du corps thyroïde répond à la voie d’abord de la trachéotomie
2. Les lobes latéraux :
- La face postérieure :
• Paquet vasculo-nerveux du cou :la carotide primitive, veine jugulaire interne, nerf vague, plus en dehors, les ganglions
de la chaine jugulo-carotidienne.
• Les glandes parathyroïdes plus médiales
- La face interne (viscérale) : 5 premiers anneaux trachéaux, cartilage cricoïde et nerf récurrent situé dans l'angle trachéo-
œsophagienne
- La face externe (pariétale) : muscles sous-hyoïdiens (sterno-thyroïdien ; omo-hyoïdien et sterno-hyoïdien), peau
- Le pôle supérieur : répond aux vaisseaux thyroïdiens supérieurs
- Le pôle inférieur : répond aux veines thyroïdiennes inférieures.
- Le bords postéro-interne : répond à l'œsophage, au nerf récurrent et à l'artère thyroïdienne inférieure et aux glandes
parathyroïdes en particulier inférieures
B. Rapports superficiels :
- La peau et le tissu cellulaire sous cutané
- L’aponévrose cervicale superficielle contenant le sterno-cléido-mastoïdien
- L’aponévrose cervicale moyenne formée par deux feuillets :
• Superficiel qui enveloppe le sterno-cléido-hyoïdien et l’omo-hyoïdien
• Profond : qui engaine le sterno-thyroïdien et le thyro-hyoïdien

IV. Vascularisation – Innervation :


1. Les artères :
Artère thyroïdienne supérieure (ATS) Artère thyroïdienne inférieure (ATI)
- Origine : la carotide externe - Origine : l’artère sous Clavière
- Collatérales : L’artére laryngée sup et inf - Terminaison : 2 branches Post et inf
- Terminaison : 3 branches : Interne, post et externe
- Artère thyroïdienne moyenne : Inconstante et provient directement de la crosse aortique. Et Monte au bord inférieur de l’isthme.
2. Les veines :
- Veines thyroïdiennes supérieures : se jettent dans la veine jugulaire interne par l'intermédiaire du tronc thyro-linguo-facial
- Veines thyroïdiennes moyennes : se jettent directement dans la veine jugulaire interne
- Veines thyroïdiennes inférieures : se jettent dans le tronc veineux brachio-céphalique
3. Les lymphatiques :
- Les collecteurs médians : se rendent soit en haut aux ganglions pré-laryngés, soit en bas aux ganglions pré-trachéaux
- Les collecteurs latéraux : se draine dans la chaine jugulaire interne.
4. Les nerfs :
- Innervation sympathique : assurée par la chaine sympathique cervicale.
- Innervation para sympathique nerfs vague X et nerfs laryngés supérieurs

V. Conclusion :
- Glande endocrine d’importance vitale ….

2/2
Anatomie Q : 17 NERF RECURRENT
I. Introduction :
- Le nerf récurrent ou nerf laryngé inférieur est le nerf moteur du larynx, c’est la branche collatérale la plus volumineuse du
nerf vague.
- Il a une origine, un trajet et des rapports différents à droite par rapport à gauche.
- Intérêts :
• Anatomique : l’importance de ses rapports VN
• Clinique : sa paralysie se manifeste par une dysphonie
• Pathologique : peut-être siège de compression ou envahissement
• Chirurgical : la fréquence de ses lésions lors de la chirurgie thyroïdienne
 PLAN :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
III. Rapports
IV. Anatomie clinique
V. Anatomie chirurgicale
VI. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Du côté gauche :
- Origine : il nait dans le thorax, à gauche de la crosse de l'aorte,
- Trajet : trajet thoracique et cervical
• Il contourne la face inférieure de la crosse de l’aorte→ monte derrière le paquet VN du cou vers la trachée et
l’œsophage → passe dans la loge du corps thyroïde→ chemine en dedans du lobe latéral gauche du corps thyroïde
avant d’atteindre le larynx
2. Du côté droit :
- Origine : Il nait à la base du cou, se détache du nerf vague en avant de l'artère sous Clavière.
- Trajet : trajet uniquement cervical
• Il contourne la face inférieure de l’artère sous Clavière → monte derrière le paquet VN du cou vers la trachée et
l’œsophage → passe dans la loge du corps thyroïde→ chemine en dedans du lobe latéral droit du corps thyroïde avant
d’atteindre le larynx
3. Terminaison :
- Le nerf récurrent pénètre dans le larynx et se termine dans la gouttière pharyngo-laryngée, en 5 branches terminales :
➢ Rameaux moteurs :
- Crio-aryténoïdien postérieur - Inter-aryténoïdien
- Crio-aryténoïdien latéral - Thyro-aryténoïdiens supérieur et inférieur
➢ 1 rameau anastomotique :
- Forme avec le nerf laryngé sup l’anse de Galien sensitif
N.C : Seul le muscle crico-thyroïdien est innervé par le nerf laryngé supérieur
III. Rapports :
1. Nerf récurrent droit :
A son origine Segment sous thyroïdien Segment thyroïdien :
- En haut : artère sous Clavière droite - En avant : pédicule VN du cou - En dedans : face latérale de la trachée
- En dehors : branches de l’artère sous - En arrière : pédicule vertébral et muscle en bas, et cartilage cricoïde en haut
Clavière long du cou - En dehors : carotide primitive, et artère
- En avant : confluent de Pirogoff - En dedans : axe aéro-digestif du cou thyroïdienne inférieure
- En arrière : le dôme pleural droit - En dehors : artère thyroïdienne - En avant : face post du lobe latéral de la
inférieure thyroïde, et ligament de Gruber latéral

1/2
2. Nerf récurrent gauche :
A. Segment thoracique :
A son origine : Dans le médiastin post :
- En haut : crosse aortique - En avant : tronc veineux brachio-céphalique gauche
- En bas : pédicule pulmonaire gauche - En arrière : face antérieure de l’œsophage et canal
- En avant : portion ascendante de la crosse aortique et thoracique
ligament de Botal. - En dedans : trachée
- En arrière : aorte thoracique descendante - En dehors : carotide primitive, artère sous Clavière
gauche, nerf vogue gauche et phrénique, plèvre
médiastinale.

B. Segment cervical : Toujours accompagné de la chaine lymphatique récurrentielle.


C. Segment sous thyroïdien : Idem sauf en arrière : la face antérieure de l’œsophage
D. Segment thyroïdien : idem nerf récurrent droit

IV. Anatomie clinique :


- Une lésion unilatérale du nerf laryngé récurrent provoque la paralysie de tous les muscles du larynx excepté celle du muscle
crico-thyroïdien. Sous l’action de ce dernier, les cordes vocales se déplacent médialement en position intermédiaire : la voix
devient rauque
- Une lésion bilatérale se traduit par la position paramédiane de deux cordes vocales, la voix se réduit à un murmure rauque
V. Anatomie chirurgicale :
1. Nerf récurrent droit :
- Classiquement le nerf se situe sur la bissectrice de l’angle formé par le bord latéral de la trachée et l’artère thyroïdienne
inférieure, qui constitue le principal repère
2. Nerf récurrent gauche :
- Sa recherche s’effectue au contact du bord latéral gauche de la trachée, jusqu’à l’exposition de l’angle dièdre trachéo-
œsophagien ou le nerf est plaqué contre l’œsophage.

VI. Conclusion :
- Etude anatomique importante car elle permet
d’évoquer les diverses étiologies de paralysies
récurrentielles, en particulier chirurgicales.
- Ainsi, le respect de l’intégrité du nerf doit être le souci
de tout chirurgien cervico-facial ou thoracique.

2/2
Anatomie Q : 34 L'OREILLE

I. Introduction :
L’oreille est un organe neurosensoriel, pair et symétrique, situé à la partie latérale du crâne, dans la partie pétreuse (le rocher)
de l’os temporal. Elle présente trois parties : externe, moyenne et interne ou labyrinthe.
 Intérêt de la question :
✓ Physiologique : L’oreille est un organe de l’ouïe (audition) et de l’équilibre.
✓ Pathologique : Toute atteinte de l’oreille peut compromettre l’audition avec un retentissement socioprofessionnel.
 Plan :
I. Introduction :
III. Oreille Moyenne : IV. Oreille Interne :
II. Oreille Externe :
1. La caisse du tympan 1. Labyrinthe osseux
1. Anatomie descriptive :
2. La cavité mastoidienne 3. Labyrinthe membraneux
A. Pavillon de l’oreille
3. La trompe d’eustache
B. Conduit auditif externe

VI. Exploration
VII. Conclusion
II. Oreille Externe :

1. Anatomie descriptive :
L’oreille externe est constituée de deux parties : Le pavillon et le CAE.

A. Pavillon de l’oreille :
a. Morphologie :
- Fibrocartilage recouvert par le tissu cutané, qui présente des dépressions et des reliefs sur ses 2 faces Lat et Med :
o Hélix et anthélix séparé par la gouttière scaphoïde
o Tragus, antitragus.
o Conque : large dépression à l’entrée du CAE
- Sa partie inférieure est dépourvue de cartilage : lobule de l’oreille.
- Il est attaché par 2 ligaments : Antérieur et postérieur
- Les ligaments sont renforcés par les muscles peauciers : auriculaire antérieur, postérieur et supérieur.
B. Conduit auditif externe :
- C’est un conduit cylindrique, de Longueur d 2.5 cm qui s’étend du fond du conque (Méat acoustique externe) jusqu’ aux
membranes tympaniques. Il a la forme d’un S italique avec 2 charpentes.
- Structure :
o Fibro-cartilagineuse en dehors (1/3 externe)
o Osseuse en dedans (2/3 internes)
o Le CAE est tapissé par la même peau que l’auricule.
- Rapport :
• En haut : la fosse crânienne moyenne et le lobe temporal du cerveau
• En avant : Articulation temporo mandibulaire et le pôle supérieur de la glande parotide.
• En arrière : Mastoïde et le canal facial

2. Vascularisation et innervation :
- Artères : Temporale superficielle et auriculaire postérieure (branches de la carotide externe).
- Veines : se drainent vers la VJE
- Lymphatiques : se rendent au ganglion pré-auriculaire
- Nerfs : branche du V, VII, X et plexus cervical
III.Oreille Moyenne :

- L’oreille moyenne est interposée entre l’oreille externe et l’oreille interne. Elle permet la transmission des vibrations
sonores du tympan à l’oreille interne.
- L’oreille moyenne est constituée de trois segments : Caisse du tympan, cavité mastoïdienne, trompe d’eustache.
1. La caisse du tympan :
A. Contenant = Parois :
- Cavité en forme de lentille biconcave, limitée par 6 parois :
 Paroi Latérale : tympanique :
- La membrane tympanique est une membrane semi-transparente, séparant la caisse du tympan du CAE.
- Elle est constituée de 3 couches : cutanée externe, muqueuse interne, et fibreuse intermédiaire.
- Aspect : gris rosé, luisant et transparent
- Comprend deux parties :
o En bas : Pars tensa
o En haut : Pars flaccida
- Aspect otoscopique :
o Relief du manche du marteau.
o Ombilic : au centre, à l’extrémité inférieure du manche du marteau.
o Triangle lumineux de Polizer : prend naissance de l’ombilic.
N.C : si atteinte inflammatoire du tympan→ perte de ces reliefs

 Paroi médiale : labyrinthique :


- Elle sépare la caisse du tympan de l’oreille interne. Sa partie centrale est occupée par le promontoire.
 Au-dessus du Promontoire : S’ouvre la fenêtre Ovale dite Vestibulaire.
 Au-dessous du Promontoire : S’ouvre la fenêtre Ronde dite cochléaire.
 Paroi supérieure : ‘’Tegmentale’’ Sépare l’OM et l’endocrane.
 Paroi inférieure :’’Jugulaire’’ En rapport avec la VJI.
 Paroi Antérieure : ‘’Carotidienne’’ en rapport avec l’ACI et la trompe d’eustache
 Paroi Postérieure : Mastoïdienne. Communique avec les C mastoïdienne via L’aditus ad antrum.

B. Contenu :
a. Osselets : au Nb de 3
- Malleus = Marteau : présente la forme d’un marteau, composé d’une tête un mache et un col entre les deux.
- Incus = Enclume : présente la forme d’une molaire, composé d’un corps et 2 branches SUP et INF.
- Stapès = Etrier : présente la forme d’un étrier, composé d’une tête et une platine ovalaire.
N.C : L’impédencemetrie permet l’exploration du reflexe stapedien
b. Muscle :
- Muscle tenseur du marteau
- Muscle de l’étrier
2. La cavité mastoïdienne :
- Cellules creusées dans l’épaisseur de la mastoïde
- Communication avec la caisse par l’aditus ad antrum.
- Cavité principale : antre mastoïdien.

3. Trompe d’Eustache :
- Conduit entre la caisse et le rhinopharynx
- Cette trompe s’ouvre à chaque déglutition.
N.C : La manœuvre de Valsalva permet la ventilation active de la caisse
4. Vascularisation et innervation :
- Artères : Branches de la carotide externe
- Veines : Se drainent dans la VJI
- Lymphatiques : se rendent aux ganglions rétro-pharyngiens

5. Conclusion :
- Oreille moyenne est l’organe de transmission et d’adaptation aux variations sonores.
- Constituée de la caisse du tympan, prolongée en arrière par l’antre mastoïdien et en avant par la trompe d’eustache.
-IV.Contient
Oreille
la chaineInterne
ossiculaire :
V. Oreille Interne :

- Ensemble des cavités creusées dans le rocher→ labyrinthe osseux, dédoublé en dedans par le labyrinthe membraneux point
de départ du VIII
- De l’intérieur a l’extérieur du labyrinthe membraneux se trouve 2 liquides : Endolymphe et Périlymphe.
1. Labyrinthe osseux :
- Constitué par deux parties :
• Antérieure : limaçon (rôle de perception des sons).
• Postérieure : Vestibule sur lequel s’implante les canaux semi-circulaires
A. Vestibule :
Cavité ovoïde présentant 6 parois :
- Paroi Latérale : correspond à la paroi médiale de la caisse du tympan
- Paroi Médiale : point du départ du VIII
- Paroi antérieure : Répond à la cochlée
- Paroi inferieur : début de lame spinale
- Paroi postérieur et supérieur présente les 5 orifices des canaux semi circulaires.
B. Canaux semi-circulaires :
- Implanté sur le vestibule, forme cylindrique en fer à cheval.
- Au nombre de 3 : CSC antérieure ; CSC postérieure ; CSC latéral.
C. Cochlée :
- Enroulement d’un canal osseux spiral faisant 2 tours et demi de spire.
- Divisé par la lame spiralée en deux cavités :
o Rampe vestibulaire : en haut.
o Rampe tympanique : en bas.
- La rampe Vestibulaire prolonge le vestibule
- La rampe tympanique se termine au niveau de la fenêtre ronde’ ’cochléaire’’
2. Labyrinthe membraneux :
- Situe dans le labyrinthe osseux, c’est l’organe noble de l’audition et de l’équilibre.
- Elle est remplie d’un liquide Endolymphe et déparées des parois osseuses par un autre liquide dans lequel elle baigne :
Périlymphe.
- Elle est composée de 3 parties :
A. Vestibule membraneux :
- Deux vésicules :
o L’utricule : où s’ouvrent les CSC membraneux.
o Le saccule : où s’ouvre la cochlée.
- Ils abritent des zones de cellules épithéliales appelées Macules qui sont le point départ du VIII vestibulaire.
B. Canaux semi-circulaires membraneux
C. Cochlée membraneuse :
- Tube prismatique triangulaire Situé entre la Rampe vestibulaire et tympanique
- Contient l’organe de Corti : point de départ du VIII cochléaire.

VI. Exploration :
- Otoscopie
- Potentiels évoqué auditifs
-
-

Audiométrie
-
- IRM du rocher / TDM
-

Impédencemetrie
Anatomie Q : 37 NEZ

I. Introduction :
- Organe sensoriel et respiratoire, le nez comprend deux cavités situées de façon symétrique de part et d’autre d’une cloison
médiane au centre du massif osseux de la face. Il est protégé en avant par la pyramide nasale.
- On distingue le nez externe ou le nez proprement dit ou la pyramide nasale qui est la partie visible sur la face, et les cavités
nasales droite et gauche qui s’étendent en arrière
- Intérêt de la question :
• Importance de sa fonction : respiration et olfaction.
• Fréquence de sa pathologie surtout traumatique et inflammatoire (rhinite infectieuse, allergique).
I. Introduction III. Rapports V. Moyens d’exploration
II. Anatomie descriptive IV. Vascularisation et innervation VI. Conclusion
II. Anatomie descriptive :
1. Situation :
- Le nez est situé dans la partie moyenne et médiane de la face ; Il est placé :
Au-dessus de la cavité buccale Au-dessous de l’étage antérieure de la En dedans des orbites et des En avant du rhinopharynx
base du crane sinus maxillaires
2. La pyramide nasale :
- Elle est à sommet supérieur, elle présente une pointe qui est libre et une racine qui l'unit au front, entre ces 2 parties se
trouve un bord arrondi appelé dos du nez
- Elle possède un squelette ostéo-cartilagineux avec 2 étages : supérieur osseux et inférieur fibro-cartilagineux :
• La partie osseuse : formé par les os propres du nez et la branche montante du maxillaire.
• La partie cartilagineuse : se compose de 5 cartilages : 2 cartilages latéraux, 2 cartilages alaires libre et mobilisable et un
cartilage septal.
3. Les cavités nasales :
- Chaque cavité nasale comporte : Quatre parois : supérieure, inférieure, médiale et latérale, et deux orifices
A. Les parois :
- Paroi inférieure ou le plancher : séparée de la cavité buccale par la voute palatine
- Paroi supérieure : Forme l’étage antérieur de la base du crane, constituée d’avant à l’arrière par l’épine nasale d’os frontal,
lame criblée, corps sphénoïdal
- Paroi médiale : la cloison nasale : elle est plane, de structure ostéo cartilagineuse, constituée en avant par le cartilage
septale et en arrière par la lame perpendiculaire de l'ethmoïde et le vomer.
- Paroi latérale : sépare la fosse nasale du sinus maxillaire, Cette paroi joue un rôle considérable dans la physiologie
respiratoire. Elle présente 3 reliefs enroulées sur eux même appelés cornets (de minces lames osseuses enroulées sur elles
même) :
• Cornet inférieur (indépendant) : Il délimite avec la paroi externe le méat inférieur, lieu d'ouverture du canal lacrymal
• Cornet moyen : délimite avec la paroi externe le méat moyen, dans lequel s'ouvrent les sinus frontal et maxillaire
• Cornet supérieur : délimite avec la paroi externe le méat supérieur, dans lequel s'ouvrent les cellules ethmoïdales.
• Le moyen et le supérieur appartiennent à l’os ethmoïdal
- La muqueuse nasale : de type cylindrique pseudostratifié et ciliée, tapisse toute la fosse nasale sauf au niveau du toit qui se
caractérise par la présence de la muqueuse olfactive

1/2
B. Les orifices :
- Les narines : Orifices antérieures, elles sont limitées l’une de l’autre par le septum nasal et latéralement par l’aile du nez
droite et gauche
- Les choanes : Orifice postérieures de la cavité nasale qui s'ouvrent sur le pharynx.
III. Vascularisation et innervation :
1. Artères :
- Système carotidien externe :
• Artère sphéno-palatine → donne des branches pour les cornets
et le septum.
• Artère labiale supérieure →Donne des branches pour la sous
cloison et l’aile du nez.
- Système carotidien interne :
• Artères ethmoïdales antérieure et postérieure (branches de
l’artère ophtalmique).
• Irriguent la partie supérieure des fosses nasales.
- Anastomose entre les 2 systèmes :la partie antéro inférieure de cette anastomose est appelé tache vasculaire qui peut être
l’origine des épistaxis à répétition
2. Veines : satellite des artères
3. Lymphatiques : Se drainent vers les chaines jugulo-carotidienne et retro-pharyngée.
4. Nerfs :
- Innervation sensitive : nerf trijumeau par l’intermédiaire des nerfs ophtalmique, et maxillaire’’V1 V2’’
- Innervation neuro-sensorielle : nerf olfactif.

IV. Moyens d’exploration :


- Rhinoscopie antérieure et postérieure.
- Radiographie standard de la face.
- TDM.

- Angiographie
V. Conclusion :
- Les fosses nasales sont très vascularisées, ce qui explique la
gravité potentielle de épistaxis
- La fosse nasale présent 2 couloirs : sup et inférieur :
• L’atteinte du couloir supérieur entraîne une anosmie (sentir)
-> trouble de l`olfaction
• L’atteinte du couloir inférieur entraîne l’obstruction nasale (respirer) -> nez boucher

2/2
Anatomie Q : 39 OROPHARYNX

I. Introduction :
- Le pharynx est un carrefour où s’entrecroisent les voies aériennes, digestives, et des éléments musculo-membraneux.
- Etendu de la base du crane jusqu’à la hauteur de C6.
- L’oropharynx est la partie intermédiaire du pharynx, situé entre le rhinopharynx en haut et l’hypopharynx en bas. Il est en
continuité en avant avec la cavité buccale, et assure la déglutition et la respiration.
 Plan :
I. Introduction
II. Anatomie descriptive
1. Situation
2. Constitution
3. Forme
III. Rapports
IV. Vascularisation et innervation
V. Moyens d’exploration
VI. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Situation :
- L’oropharynx est placé entre :
o En haut ; Le rhinopharynx au niveau de l’isthme du pharynx situé en regard du voile du palais.
o En bas L’hypopharynx au niveau de l’os hyoïde
o En avant La cavité buccale par l’isthme du gosier et répond à la racine de la langue.
o En arrière :La région pré-vertébrale
2. Constitution :
- Idem cavum.
- Les muscles du pharynx :
o Les constricteurs :
 Constricteurs supérieur (CS).
 Constricteur moyen (CM).
 Constricteur inférieur (CI).
o Les élévateurs :
 Stylo-pharyngien.
 Palato-pharyngien.
o Les muscles constricteurs déterminent 3 hiatus :
 Supérieur : entre les 2 faisceaux du CM où chemine l’artère linguale.
 Moyen : entre les CM et CI où passe le nerf laryngé supérieur.
 Inférieur : entre les 2 faisceaux du CI où passe le nerf laryngée externe.

1/2
3. Forme :
- Forme cubique avec 6 parois : supérieure, inférieure, antérieure, postérieure, et 2 latérales.
o Paroi supérieure : face inférieure du voile du palais.
o Paroi inférieure : hypopharynx.
o Paroi antérieure : ouverte sur la cavité buccale par l’isthme du Gosier.
o Paroi postérieure : la face antérieure de l’axis jusqu’à C3.
o Paroi latérale : les piliers postérieure du voile qui limitent la loge amygdalienne avec les piliers antérieurs.

III. Rapports = situation :


IV. Vascularisation et innervation = idem cavum.
V. Moyens d’exploration :
- Clinique.
- Endoscopie.
- Imagerie : TDM/ IRM.

2/2
Anatomie Q : 40 LARYNX

I. Introduction :
- Le Larynx est l’organe essentiel de la phonation, Il est situé à la partie antérieure, et médiane du cou.
- C’est un organe mobile, qui présente un conduit respiratoire, et joue également un rôle dans la déglutition.
 Intérêt de la question :
- Physiologie : importance de ses fonctions : phonation, déglutition, +/- respiration.
- Clinique : toute modification de la voie impose une exploration clinique et paraclinique du larynx.
- Pathologique : fréquence et gravité de la pathologie laryngée : infectieuse et tumoral +++

 Plan :
I. Introduction IV. Vascularisation et innervation

II. Anatomie descriptive V. Anatomie fonctionnelle


III. Rapports VI. Conclusion

II. Anatomie descriptive :


1. Situation et limites :
C’est un organe impair et médian, situé à la partie moyenne de la gaine viscérale du cou, au -dessus de la trachée, en avant
du pharynx, en arrière du corps thyroïde et au-dessous de l’os hyoïde.
2. Constitution :
A. Squelette cartilagineux :
-

- 3 cartilages impairs : épiglottique, thyroïde, et cricoïde.


-

- 3 cartilages pairs : aryténoïde, corniculé, et cunéiforme.


-

 Le cartilage épiglottique :
- Il est médian en frome de raquette a manche inférieur qui s’insère dans l’angle rentrant du cartilage thyroïde.
-

Il présente :
o Une base supérieure.
o 2 faces : postérieure laryngée, et antérieure linguale.

- C’est lui qui vient fermer l’orifice supérieur du larynx lors de la déglutition.

 Le cartilage thyroïde :
- Composé de 2 lames quadrilatères qui se réunissent sur la ligne médiane, formant la pomme d'Adam chez l’homme
- -

Chaque lame quadrilatère présente une crête oblique .

- -

Le bord postérieur des 2 lames se prolonge en haut par la grande corne, et en bas par la petite corne (qui s’articule
avec l`anneau coracoïdien).
 Le cartilage aryténoïde :

- En forme de pyramide triangulaire, situés sur le bord supérieur du chaton cricoïdien


-

- Sa base présente 2 apophyses : une Antérieure dite Vocale(qui se prolonge par le corde vocale) et l’autre Postérieure
-

dite Musculaire
 Le cartilage cricoïde :
- Il a la forme d’une bague à chaton, constitué d’un anneau antérieur avec un tubercule médian (bec cricoïdien) et un
chaton postérieur portant les surfaces articulaires aryténoïdienne en haut et thyroïdienne en bas.
 Cartilages accessoires :
- Le cartilage corniculé et le cartilage cunéiforme.
- Des cartilages inconstants.
-

1/3
B. Articulations :
- Articulation crico-aryténoïdienne :
 Abduction -Adduction des apophyses vocales.
- Articulation crico-thyroïdienne : permet des mvts de glissement vertical du cartilage thyroïde, sur le cartilage cricoïde.
 Tension relâchement des cordes vocales.

C Le Membranes et les ligaments :


-

- Les membranes fibreuses

- Ils relient les pièces cartilagineuses entre elles ou à leur entourage, ce sont :
La membrane thyro- hyoïdienne, La membrane crico-thyroïdienne, La membrane crico-trachéale

- La membrane fibro -élastique et les ligaments


- -

Véritable squelette fibreux du larynx, elle double la muqueuse du larynx sur toute sa hauteur.
--
-

Elle est formée par des ligaments, les principaux sont :


*Les ligaments Vestibulaires/Bandes Ventriculaires (fausses cordes vocales) .
*Les ligaments Vocaux : ce sont les cordes vocales.

3. Muscles du larynx : Tous Pairs


A. Muscles extrinsèques : Protecteur
- Ils ne s’insèrent pas en totalité sur les éléments du larynx
- Ils correspondent au plan profond des muscles sous hyoïdiens (Muscle Stérno Thyroïdien et Muscle Thyro
- - -

Hyoïdien)

Muscles intrinsèques : Fonctionnels

 Muscle tenseur de la corde vocale :


-

-
-
Muscle crico-thyroïdien : Mobilise l’articulation Crico-thyroïdienne
-

-
-

C’est le seul muscle innervé par : Le nerf laryngé supérieur


 Muscles dilatateurs de la glotte : respiration :
- La glotte est l’espace entre les 02cordes vocales et les 02processus vocaux des 02 aryténoïdes
- Représentés de chaque côté par le muscle Crico- aryténoïdien postérieur
 Muscles constricteurs de la glotte : phonation :

*Le muscle Ary Epiglottique


-

*Le muscle Ary Aryténoïdien


-

*Le muscle Thyro-Aryténoïdien *Le muscle Crico -Aryténoïdien latéral

NB : Les muscl es dilatateurs et constricteurs sont innervés par le nerfs laryngé inférieur (ou récurrent)
et s’insèrent tous sur le processus musculaire de l’aryténoïde et mobilisent l`articulation Crico-aryténoïdienne

2/3
4. Cavité laryngée :

- On note au niveau de la lumière laryngée de 2 replies muqueux de chaque côté :


* 2 supérieurs ou bandes ventriculaires ou fausses cordes vocales
* 2 inférieurs ou cordes vocales, s’insèrent au niveau de l’apophyse vocale de l’aryténoïde
- Le pont glottique (glotte) sépare l`endolarynx en 3 étages :

1) l’Etage Sus-Glottique :
a. Le vestibule : c’est une cavité au-dessus des bandes ventriculaires
b. Les ventricules : ce sont 2 diverticules situés entre les bandes ventriculaires en haut et les cordes vocales en bas
2)Pont Glottique :
Comprend le bord libre des cordes vocales en avant et la face interne des aryténoïdes en arrière
3) l’Etage Sous-Glottique :
Sous la glotte, il va finir par s’ouvrir dans la trachée

Vascularisation et innervation :

1. Artères :
- L’Artère Laryngée Supérieure : branche de l’artère thyroïdienne supérieure, permet la vascularisation antérieure du larynx
- L’Artère Laryngée Inférieure : branche de l’artère thyroïdienne inférieure, permet la vascularisation postérieure du larynx
-

2. Veines : Satellite des artères.


3. Lymphatiques : Rejoignant les chaines jugulaires internes et récurrentielles
4. Innervation :
-
-

Branche du vague (X).


- Nerf laryngé inférieur = nerf récurrent : innerve tous les muscles intrinsèques du larynx sauf le muscle crico -thyroïdien.
- Nerf laryngé supérieur :
o Moteur pour le crico thyroïdien.
-

o Sensitif pour la muqueuse laryngée.

V. Anatomie fonctionnelle :
1. Le larynx, voie respiratoire :
2. Le larynx, appareil de la phonation :
- La voie féminine, souvent plus aigue, résulte de la présence de CV plus courtes, plus tendues et plus rapprochées.
- Durant la phonation, les CV se rapprochent et sont orientées caudalement.
3. Le larynx ascensionne à la déglutition.

VI. Conclusion :

L’atteint du larynx se manifeste par un trouble de l’une de ses 3 fonctions ou des 3 à la fois
-C`est la dysphonie puis la dyspnée et enfin la dysphagie
- Cela impose une exploration de cet organe devant toute dysphonie, afin de diagnostiquer précocement
un éventuel cancer du larynx.

3/3
Anatomie Q : 46 OEIL

I. Introduction :
- L’œil ou globe oculaire est la partie principale de l’appareil de la vision, de forme sphérique et contenu dans l’orbite
- On lui distingue 3 tuniques repartis en deux segments :
o Antérieur : cornée, iris, humeur aqueuse, cristallin et corps ciliaire
o Postérieur : sclérotique, choroïde, rétine, et corps vitré
 Intérêt :
- Richesse de sa pathologie inflammatoire, vasculaire, dégénérative, traumatique...

 Plan :
I. Introduction IV. La tunique nerveuse
II. La tunique fibreuse V. Les structures transparentes
III. La tunique vasculaire VI. Conclusion

II. La tunique fibreuse :


- La plus externe
- Faite de 2 parties : Antérieure (cornée), Postérieure (sclère)

La cornée La sclère Le limbe de la cornée

- 1 /6 antérieur de l`œil -5/6 postérieurs de l`œil -C’est la zone d’union de la cornée avec la
- Hublot transparent enchâsse -Sa surface extérieure : lisse et blanche sclère
dans sclère - Elle répond à la conjonctive - Dans le limbe circule une veine appelée
- non recouverte de conjonctive - C`est le blanc de l’œil sinus veineux de la sclère où se résorbe
- Avasculaire -Elle donne insertion aux muscles de l’œil l’humeur aqueuse
- répond à l'humeur aqueuse - Elle est perforée par les vaisseaux et le nerf
optique da sa partie la plus postérieure N.C : si défaut d’excrétion ou excès de
sécrétion de l humeur aqueuse> glaucome
(HTO

La tunique vasculaire : Présente 3 segments :

La choroïde Le corps ciliaire L’iris

- C’est un anneau sphérique -C`est un diaphragme circulaire : règle l'entrée de la lumière dans
interposé entre l’oraserrata l’œil
- C`est une membrane et l’iris - Son centre est percé par un orifice : la pupille
composant les 5/6 post de la - Il est composé de : - Face antérieure : colorée grâce à un pigment : mélanine
tunique vasculaire .Muscle ciliaire : c’est le muscle de (protège rayons UV, peau)
- En avant : elle se continue l’accommodation, ++ pigment : iris : marron
avec le corps ciliaire au niveau règle le bombement du cristallin - pigment : iris : vert
d’une ligne sinueuse appelée grâce aux fibres zonulaires -- pigment : iris : bleu
l’oraserrata .Le procès ciliaire : secrétant - Il forme avec le limbe cornéen : l`Angle irido-cornéen
- Appliquée contre sclère l’humeur aqueuse : * Le myosis : baisse du diamètre de la pupille
nourrit et oxygène le cristallin * la mydriase : augmentation diamètre pupille (obscurité++)
et la cornée

N.C : changement du diamètre pupillaire : mydriase, myosis [réflexe cornéen]


La tunique nerveuse : La rétine

- C’est une tunique noble et fonctionnelle


- Elle est l'enveloppe la plus interne( la plus protégée )
- Elle recouvre toute la face interne de la tunique vasculaire.
- Elle est composées de 2 parties séparées par l’oraserrata : partie aveugle et partie optique
a. Partie aveugle :
- Dite ciliaire et irienne - moins épaisse (2 couches)
- Grande concentration de bâtonnets : Cellules photosensibles -> vision scotopique (vision avec luminosité faible)
b. Partie optique :
-Appliquée sur la choroïde
- Plus épaisse (10 couches)
- Elle présente 2 zones particulièrement visibles à l`ophtalmoscope :
. La papille optique (=tache aveugle) : zone sortie du nerf optique, zone de vision nulle
.La macula (=tache jaune) : concentration maximale des cônes : cellules photosensibles -> vision précise,
environ 5,5mm de diamètre, permet vision des détails en éclairage diurne.

Les structures transparentes :


1) Cristallin :
- C’est une lentille biconvexe transparente et élastique
- Il permet l’accommodation
- Il présente 2 faces et un équateur : fixe les fibres zonulaires
- il se nourrit de l’humeur aqueuse

2) Chambres de l’œil :
- C’est l’espace compris entre la cornée et le cristallin
- Se divise en 2 chambres par l'iris où circule l’humeur aqueuse à travers la pupille :
. Une chambre antérieure : spacieuse en avant de l’iris
. Une chambre postérieure : étroite en arrière de l’iris

3) Corps vitré :
- C’est une masse gélatineuse transparente située entre la rétine et le cristallin
- Elle est enveloppée dans la membrane transparente
- Il remplit les 2/3 postérieurs de l’œil

III. Conclusion :
- Depuis la cornée jusqu’au cristallin, les ophtalmologues décrivent le segment antérieur : constitué de 2 chambres.
- Depuis le cristallin jusqu’au pôle post de l’œil, ils décrivent le segment postérieure.
Anatomie Q : 38 CAVUM

I. Introduction :
- Le cavum ou rhinopharynx ou nasopharynx est un espace exclusivement aérien, situé sous la base du crane derrière le
squelette de la face.
 Intérêt de la question :
- Importance de sa fonction :
o Respiration.
o Cavité de résonance et de ventilation de l’oreille moyenne.
- Fréquence du cancer du cavum.
 Plan :
I. INTRODUCTION
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE
III. RAPPORTS
IV. VASCULARISATION-INNERVATION
V. MOYENS D’EXPLORATION
VI. CONCLUSION

II. Anatomie descriptive :


1. Situation :
- Constitue la partie supérieure du pharynx, il est situé sous la base du crâne et limité par :
o En haut : face exocrânienne de la base du crâne.
o En bas : oropharynx.
o En arrière : région pré vertébrale (C1 et C2).
o En avant : fosses nasales.
2. Constitution anatomique :
- Il est formé par un squelette fibreux recouvert par une tunique musculaire striée revêtue par l’aponévrose péri-pharyngée.
- Le squelette fibreux est tapissé en dedans par la muqueuse pharyngée.
3. Forme :
- Cubique avec 6 parois : antérieure, postérieure, supérieure, inférieure, et 2 latérales.
A. Paroi latérale :
 Musculo-aponévrotique :
- Muscle constricteur supérieur du pharynx.
- Fascia salpingo-pharyngien (fusion des aponévroses intra et péri pharyngiennes).
- Muscles péri staphylins interne et externe.
 Caractérisée par la présence de :
- L’orifice tubaire de la trompe d’Eustache.
- La fossette de Rosenmüller derrière l’orifice tubaire.
B. Paroi antérieure :
- Deux choanes séparées par le Vomer.
C. Paroi inférieure :
- Face postéro-supérieure du voile et de l’oropharynx.

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D. Paroi supérieure et postérieure :
- Présentent un plan osseux constitué par :
o Le corps de l’os sphénoïde.
o L’apophyse basilaire de l’os occipital.
- Présence de l’amygdale pharyngée (formation lymphoïde).

III. Rapports:
- En haut :
o Sinus sphénoïdal.
o Latéralement : les sinus caverneux et l’étage moyen de la base du crâne.
- En bas : oropharynx via le voile.
- En arrière : étage postérieur de la base du crâne.
- En avant : fosses nasales via les choanes.
- Latéralement : portion cartilagineuse de la trompe d’Eustache.

IV. Vascularisation-Innervation :
1. Artères :
- Artères pharyngiennes et palatines ascendantes.
- Artères vidiennes, pharyngienne et méningées accessoires.
2. Veines : Se drainent dans la veine jugulaire interne.
3. Lymphatiques : Rejoignent les nœuds rétro-pharyngiens et jugulaires interne.
4. Nerfs : Proviennent du plexus pharyngien.

V. Moyens d’exploration :
1. Clinique :
- Le cancer du cavum donne une symptomatologie faite de 4 syndromes : ganglionnaires, otologiques, rhinologiques et
neurologique.
- Rhinoscopie antérieure, postérieure ou nasofibroscopie.
2. Paraclinique :
- TDM.
- Biopsie per-endoscopique.

VI. Conclusion :
- Espace exclusivement aérien qui joue un rôle dans la respiration, la phonation et l’audition.
- L’intérêt de son étude anatomique apparait dans ses applications à la pathologie : cancer du cavum.

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- Ces dernières s'anastomosent par les branches perforantes avec les interosseuses palmaires (provenant de l'arcade
palmaire profonde) avant de se diviser chacune en deux artères collatérales dorsales des doigts : Une latérale et l'autre
médiale
V. Les veines : Il y a 2 réseaux superficiel et profond.
- Les veines profondes suivent les artères, représentées par les veines collatérales des artères digitales palmaires
- Les veines superficielles (à prédominance dorsale) se drainent par les veines digitales dans le réseau veineux dorsal sur le
dos des métacarpiens,
- La veine céphalique nait du bord latéral du réseau dorsal et passe au-dessus de la tabatière anatomique pour continuer à
l'avant-bras. La veine basilique nait du bord médial du réseau dorsal et passe sur le bord dorso-médial de l'avant-bras
VI. Lymphatiques :
- À la main, on ne retrouve aucun ganglion. Le réseau lymphatique se divise en :
• Réseau superficiel : le réseau lymphatique palmaire est plus riche converge avec le réseau dorsal
• Réseau Profonds : accompagnent les gros vaisseaux sanguin de la main, l'avant-bras, l'épaule jusqu'au creux axillaire

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