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O Prophète, nous déclarons licites tes unions avec les femmes que tu
as dotées et les captives qu’Allah t’a livrées. Nous te permettons
d’épouser les filles de tes oncles et de tes tantes paternels et maternels
qui ont émigré avec toi et, si tu le désires, toute croyante qui t’aura
donné son cœur. C’est là un privilège que nous te conférons à l’exception
des autres croyants. Nous n’oublions pas les règles que nous leur avons
prescrites à l’égard de leurs épouses et de leurs esclaves. Tu n’éprouveras
aucune gêne. Allah est indulgent et miséricordieux. (50).
La loi musulmane vient abroger les lois suivies par les uns et les
autres, en permettant d’épouser les filles des oncles et tantes paternels,
pour abroger le degré de parenté et abolir les habitudes des chrétiens,
ainsi que la loi juive qui permettait une chose odieuse.
Ibn Abi Hatem rapporte que Oum Hane’ a dit: «Le Messager de
Dieu -qu’Aliah le bénisse et le salue-, voulant se fiancer à moi, je
m’excusai et il accepta mes excuces. Dieu à cette occasion fil descendre ce
verset: «O Prophète, nous déclarons licites les unions... jusquà la fin».
Puis elle ajouta: Je ne lui étais pas licite étant donné que je n’avais pas
fait la hégire avec lui, mais j’étais des libérés». La hégire signifie
l’émigration de La Mecque à Médine.
A cet égard, Sahl Nen Sa’d As-Sa’idi raconte: «Une fem m e vint
trouver le Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- et lui dit: «O
Messager de Dieu, je t ’offre ma personne». Elle demeura longtemps sans
recevoir sa réponse. Un homme se leva alors et dit: «O Messager de Dieu,
si tu ne veux pas l ’avoir comme épouse, donne-la à moi en mariage». Il
lui demanda: «As-tu quelque chose pour lui donner comme dot?». - Non,
répondit l ’homme, je n’ai que mon izar que voici. Le Messager de Dieu
répliqua: «Si tu le lui donnes, tu restes sans izar, essaye de trouver autre
chose».
Aicha -que Dieu l’agrée- a dit que Khawla Bent Hakim était la
femme qui s’est offerte au Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le
salue-, et elle était une femme vertueuse. Mais d’autres ont rapporté que
plusieurs étaient celles qui avaient donné leur cœur au Prophète -
ces femmes-là, même si cela lui était permise, car tout dépendait de sa
volonté». En commentant les paroles divines: «C’est là un privilège que
nous te conférons à l’exception des autres croyants», Ikrima a dit: «La
femme qui donne son cœùr au Prophète, n’est plus permise à un autre
que lui.
«Nous n’oublions pas les règles que nous leur avons prescrites à
l’égard de leurs épouses et de leurs esclaves». On entend par cela que
l’homme ne peut avoir plus que quatre femmes à la fois en dehors des
esclaves dont leur nombre est illimité. Dans chaque mariage, il doit y
avoir un tuteur légal, une dot fixée et des témoins. Mais le Prophète -
qu’Allah le bénisse et le salue- en était exempt, et ceci afin qu’il n’y ait
sur lui aucune charge embarrassante.