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VII. Régulation
• Facteurs anabolisants: Insuline, hormone de croissance, androgène,
oestrogènes, cytokines…
• Facteurs catabolisants: glucocorticoïdes, hormones thyroïdiennes…
VIII. Rôles
• Structure: collagène, kératine…
• Enzymatique
• Hormone et neuromédiateur
• Motricité: actine, myosine
• Transport: albumine…
• Transduction: récepteurs, protéine G
• Immunité: Ig, cytokines
• Régulation de l ’expression du génome: facteurs de transcription
• Divers: marqueurs tumoraux, protéines de la chaîne respiratoire…
Etude biochimique des protéines, des acides
aminés, des enzymes sériques et des
immunoglobulines:
-Etude des protéines dans le sang, les
urines et le L.C.R.
-Etude des protéines spécifiques
sériques.
-Etude des immunoglobulines
-Etude des acides aminés
Exploration des protéines (1)
I. Prélèvement
A) Sang:
- Tube sec: protéines sériques
- Anticoagulant (hépariné): protéines plasmatiques
- Eviter la stase qui augmente le taux sanguin des protéines.
- Plasma = sérum + facteurs de coagulation (fibrinogène) donc différence au
cours de l’inflammation (fibrinogène ↑↑↑).
B) Urines: échantillon urinaire ou urines de 24h+++.
C) LCR
D) Epanchements et liquides: pleural, ascite, synovial…
II. Détermination de l'hématocrite
- But: déceler une éventuelle hémodilution ou une hémoconcentration.
Exploration des protéines (2)
Lavage
Exploration des protéines (12)
VI. Electrophorèse des protéines
A) Electrophorèse des protéines sériques ++++
Les valeurs usuelles
Albumine 52-65 % (34 à 42 g/L)
Concentration
Paramètre Mécanisme 1 Mécanisme 2
résultante
Hypercatabolisme
CRP Inflammation ↑↑↑↑ Normale +/-
(LED) ↓
Carence martiale ↓
Transferrine Inflammation ↑ normale
(!!!)
• Les Aa sont des molécules qui peuvent être obtenues à partir des
protéines sanguines ou urinaires.
• Sang:
- Héparine: transport (glace), centrifugation rapide.
- Papier Guthrie: papier imprégné de sang
• Urines :
- Première miction du matin: la plus concentrée.
- Expression des résultats par rapport à la créatinine.
Moyens d’étude (1)
I. Etude qualitative : (urines)+++
• Réactions ± spécifiques qui s’adressent à un Aa précis.
• Inconvénients: faux positifs
A) Réaction de Brand :
• Mise en évidence de la cystine (cystinurie) ou l’homocystine
(homocystinurie) au niveau urinaire par une réaction colorée (nitro-
prussiate de Na) après hydrolyse.
B) Perchlorure de fer :
• Mise en évidence de la phénylalanine (phénylcétonurie)
• Mise en évidence des métabolites de la tyrosine (tyrosinémie).
C) 2,4-dinitrophénylhydrazine DNPH :
• Réaction moins spécifique (plusieurs Aa).
Moyens d’étude (2)
II. Techniques chromatographiques:
• Etude qualitative ou quantitative des aa
urinaires et sanguins :
A) Chromatographie sur couche mince : CCM
• Il s’agit d’une chromatographie de partage:
couche mince de cellulose, imprégnée de
vapeur d’eau comme support (phase
stationnaire), la phase mobile est un solvant
organique (cétone-butanol-acide acétique-eau).
• Révèlation par la Ninhydrine: couleur violette
caractéristique de tous les Aa.
• CCM mono-dimensionnelle : un seul sens de
migration
• CCM bidimensionnelle: 2 sens de migration
perpendiculaires (plus précise)
CCM
Moyens d’étude (3)
B) Méthodes chromatographiques de
dosage des Aa:
• Chromatographie échangeuse
d’ions
• Chromatographie liquide haute
performance (HPLC) ++++
+ technique de référence: dosage de
tous les Aa
+ partage en phase inverse
+ Détection par UV ou flourescence
+ très sensible et très fiable
+ matériel lourd et cher (inconvénient)
HPLC
Moyens d’étude (4)
III. Dosage microbiologique (valeur historique) :
• On utilise une souche bactérienne qui utilise l’Aa à doser comme
facteur de croissance: la concentration de l’Aa est proportionnelle à la
croissance bactérienne (diamètre de la souche).
• Exemple : Dosage de la Phe par Bacilus Siblitis.
• La CCM est l’un des meilleurs moyens, bon marché, elle est suffisante
pour porter un diagnostic avec une forte présomption mais elle défficile de
mettre en œuvre…
• HPLC : reste actuellement la méthode de référence (détecteur de
masse+++)
• Les méthodes de dosage donnent des chiffres précis qui vont de
quelques 10aines de µmol/l à quelques 100aines de µmol/l
• Quelque valeurs usuelles sanguines : (à titre indicatif)
- Met ~ 30µmol/l ;
- Phe ~ 50 à 60µmol/l ;
- Leu ~ 150µmol/l ;
- Val ~ 200µmol/l ;
- Glu ~ 600µmol/l.
Pathologies (1)
I. Hyperaminoacidémie globale avec hyperaminoacidurie (sang+urines)
• Insuffisance hépato-cellulaire : cirrhose, hépatite grave.
• Maladie de Wilson: surcharge en cuivre;
• Galactosémie et intolérance au fructose ;
• Rachitisme ;
II. Hyperacidoaminurie semi-sélective : (urines)
• Aa sanguins normaux
• Anomalies de transport membranaire (membrane plasmique, membranes
intracellulaires mitochondriales ou lysosomiales).
• Tubulopathies+++ (Sd de Fanconi)
Maladie de Paget
Variations physiopathologiques (3)
II. PA
A) Valeurs usuelles:
• PA totale: 2 à 10 UI/L
• PAP: < 3,5 UI/L
• Dosage: SAM enzymatique, dosage spécifique immunologique
B) Variations pathologiques
• PA (PAP+++) augmentent fortement dans les cancers de la prostate en
particulier avec métastases osseuses.
• Manque de spécificité: à confronter avec d’autres marqueurs en particulier
la PSA+++ (antigène spécifique de la prostate).
• PAP est très utile (en second lieu après la PSA) dans la surveillance du
traitement du cancer de la prostate et l’évaluation de son stade de gravité
une fois que le diagnostic a été fait.
4. Etude des enzymes sériques :
-Les transaminases - intérêt dans les atteintes
cardiaques et hépatiques
-Lactate déshydrogénase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Créatine phosphokinase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Gamma-glutamyl-transférase - intérêt en
hépatologie
-Les phosphatases alcalines et Phosphatase
acides
-Ornithine carbamyl transférase
-5’ Nucléotidase
-Amylase et lipase
Ornithine carbamyl transférase (OCT)
5’ Nucléotidase
I. OCT:
• Enzyme de biosynthèse de l’urée
• Avantage: grande spécificité hépatique
• Inconvénient: augmente dans toutes les atteintes hépatiques
II. 5’Nucléotidase
• Enzyme principalement hépatique
• Spécifique des pathologies hépatobiliaires en particulier la cholestase (avec
GGT et PAL)
•Intérêt: Enfants et femme enceinte car les PAL augmentent de manière
physiologique
4. Etude des enzymes sériques :
-Les transaminases - intérêt dans les atteintes
cardiaques et hépatiques
-Lactate déshydrogénase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Créatine phosphokinase - iso enzyme - intérêt
séméiologique
-Gamma-glutamyl-transférase - intérêt en
hépatologie
-Les phosphatases alcalines et Phosphatase
acides
-Ornithine carbamyl transférase
-5’ Nucléotidase
-Amylase et lipase
Amylase et lipase
I. Lipase++++
Origine: pancréas.
Rôle: dégrade les triglycérides du contenu intestinal en monoglycérides.
Augmente dans: les pancréatites aiguës, les pancréatites chroniques, les
cancers de la tête du pancréas et les atteintes hépatiques.
II. Amylase
Origine: glandes salivaires et le pancréas
Rôle: dégradation de l’amidon
Augmente dans: pancréatite aiguë hémorragique, pancréatites chroniques et
cancers du pancréas, parotidites, perforation d'ulcères gastro-intestinaux,
occlusions intestinales hautes et les lithiases biliaires.
Biochimie Clinique
• L’urée est une molécule non toxique et facilement éliminée par le rein alors que
l’ammoniac présente une toxicité cérébrale: troubles de la conscience, coma hépatique
Bactéries
intestinales
95% 5%
H+, RCOO-
95%
Métabolisme de l’ammoniac
Cycle de la glutamine
Exploration (1)
I. Prélèvement :
1. Sang+++ :
• Patient à jeun, s ’abstenir de fumer.
• Prélèvement sur anti-coagulant EDTA ou héparinate de lithium.
• Transport immédiat dans la glace pour éviter la production du NH3 par
désamination à partir des Aa, amines libres…
2. Urines :
• Urines de 24h avec antiseptique ou HCl dilué.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
• Dosage à l’abri des vapeurs d’ammoniac au niveau du laboratoire.
1. Dosage par micro-titration:
• Consiste à récupérer l’ammoniac dans une solution acide titrée puis
dosage par retour par une solution alcaline.
2. Méthodes colorimétriques :
• Réaction de Nessler : l’iodomercurate de potassium (HgI4K2)
• Réaction de Berthelot ++: phénol et l’hypochlorite de sodium
3. Méthodes électrochimiques: électrodes
4. Méthodes enzymatiques++++: Glutamate DHase à 340 nm
Glutamate DH
α Cétoglutarate Glutamate
Exploration (3)
III. Examens complémentaires:
• Dosage des enzymes de l’uréogenèse: OCT et CPS
• Chromatographie des AA sanguins
• Chromatographie des Acides organiques urinaires
• Dosage de l’acide orotique (intermédiaire de bioΣ des pyrimidines)
• Dosage de la carnitine (composé à fonction ammonium quaternaire synthétisé
par le foie et les reins intervient dans la β-oxydation)
Exploration (4)
III. Valeurs usuelles
• Sang: 14 à 38 µmol/L
• Urines: 30 à 60 mmol/24h
IV. Variations pathologiques
• Hyperammonièmies++++
1. Acquises:
• Acidose métabolique (NH4+ , défaut d’élimination rénale)
• IH sévère (hépatite grave, cirrhose)
• Prématurité
• Médicaments: Depakine (tt épilepsie)
2. Héréditaire:
• Maladies du cycle de l’urée (déficit en OCT, CPS..)
• Acidurie organique
• Déficit de la β-oxydation des AG
• Déficit de la chaîne respiratoire
Biochimie Clinique
5. Etude des composés azotés non protéiques :
-Exploration du métabolisme des ions ammonium
-Exploration du métabolisme de l’urée
-Etude de la créatine et de la créatinine : intérêt
séméiologique
-Etude de l’acide urique -classification des
hyperuricémies
-Etude des bilirubines plasmatiques -
classification des ictères
Métabolisme de l’urée
CPS
Uréogenèse
Exploration (1)
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Patient à jeun
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
2. Urines :
• Miction ou urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques enzymatiques à l'uréase
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou
tube hépariné.
• Hémolyse: interférence avec
l’Hb (majoration)
2. Urines :
• Miction ou urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques chimiques (Réaction de Jaffé):
• Acide picrique en milieu alcalin (rouge orangé photométrable)
• Méthode cinétique ou en point final
• Problème des interférences (glucose, protéines, bilirubine)
2. Techniques enzymatiques:
• Très spécifiques : pas d’interférences mais plus chères que Jaffé
• Créatininase
• Créatinine désaminase
3. Techniques de référence:
• Chromatographie d’échange d’ions
• Chromatographie Lique Haute Performance (HPLC)
• Chromatographie en phase gazeuse (détection par spectroscopie de
masse)
• IDMS : Spectroscopie de masse avec dilution isotopique (méthode
internationale de référence et de standardisation
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
1. Sang
• La créatinine: molécule endogène et non influencée par l’alimentation (sa
concentration dépend de la masse musculaire).
• Chez l’homme : 6 à 12 mg/l ;
• Chez la femme : 5 à 10 mg/l ;
• Chez l’enfant : 4 à 9 mg/l.
2. Urines
• En moyenne 1 à 2 g/j.
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
1. Hypocréatininémie:
• Myopathie avec atrophie musculaire importante .
2. Hypercréatininémie ++++: Estimation du DFG
• Insuffisance rénale aiguë et chronique : (jusqu’à 200mg/l).
• Les taux urinaires sont très diminués car la filtration glomérulaire est
atteinte→ clairance rénale à la créatinine (Cl = U.V/P sur 24h)
(Correction /SC)
Exploration (5)
IV. Variations pathologiques
3. Amélioration de l’estimation du DFG+++
Correction de la clairance de la créatinine en fonction de la surface corporelle
réelle du patient : formule de CKD-EPI +++ (Amelioration de l’estimation de
DFG)
Créatinine enzymatique standardisée IDMS
Notion de Maladie Rénale Chronique (MRC)
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
• Cycle nycthéméral
2. Urines :
• Urines de 24h.
Exploration (2)
II. Méthodes de dosage
1. Techniques chimiques (Réaction de Follin-Denis):
• Déprotéinisation et alcalinisation
• Réactif: Acide phosphotungstique
• Interférences: Glucose, Aa soufrés, Dérivés xanthiques (caféine,
théophylline…)
2. Techniques enzymatiques:
• Uricase
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
1. Sang: uricémie++++
• Chez l’homme : 30 à 70 mg/l ;
• Chez la femme : 25 à 60 mg/l ;
• Chez l’enfant : 10 à 35 mg/l.
2. Urines
• Le régime alimentaire peut influencer le taux :
- Les aliments qui produisent l’acide urique sont : crustacées, champignons, les
abas, charcuteries, poissons.
- Les régimes lacto-végétariens donnent une diminution de l’uricémie.
• Certains médicaments entraînent une augmentation de l’uricémie :
Cytolytiques, Acide acétyl salicylique, Phénylbutazone, Certains diurétiques
(Furosémide).
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
1. Hyper-uricémies primaires et/ou majeures :
• Par augmentation de synthèse ou diminution de l’élimination
rénale.
• Goutte: précipitation de l’acide urique au niveau des articulations
(gros orteils) avec inflammation douloureuse, oedémateuse et
rougeur. On distingue :
- Goutte idiopathique : adulte.
- Hyper-uricémie héréditaire ou maladie de Lesch-Nyhan : enfant
- Déficit en HGPRT: accumulation d’hypoxanthine et de xanthine.
- Transmission récessive liée au chromosome X.
- Signes: RPM, automutilation, lithiase urinaire puis IR.
2. Hyper-uricémies secondaires ou mineures :
• Erreur diététique : obésité, éthylisme, jeûne prolongé
• Effort important
• Insuffisance rénale
• Hémopathies
• Médicaments : Cytolytiques, Corticoïdes, Diurétiques, Aspirine
• Hyperlactacidémie.
Biochimie Clinique
5. Etude des composés azotés non protéiques :
-Exploration du métabolisme des ions ammonium
-Exploration du métabolisme de l’urée
-Etude de la créatine et de la créatinine : intérêt
séméiologique
-Etude de l’acide urique -classification des
hyperuricémies
-Etude des bilirubines plasmatiques -
classification des ictères
Physiologie
Plasma
CEH
Urines
I. Prélèvement :
1. Sang :
• Prélèvement sur tube sec ou tube hépariné.
• Prélèvement à l’abri de la lumière.
• L’hémolyse est gênante: surestimation
II. Méthodes de dosage
Exploration (2)
1. Propriétés spectrales de la bilirubine
• La bilirubine absorbe à 450nm
• Incompatibilités foetomaternelles (liquide amniotique: index ictérique)
2. Méthode d’Hijmans Vandenberg :
• Bilirubine + sel de diazonium = azobilirubine photométrable
Dosage de la bilirubine conjuguée (BC) ou directe (BD):
• BC est hydrosoluble: réaction directe avec sel de diazonium (BD).
Dosage de la bilirubine totale (BT):
• Libérer la BNC de sa liaison avec l’albumine: Alcools, Benzoate de caféine,
DMSO (diméthyl sulfoxide)+++…
Dosage de la bilirubine non conjuguée (BNC) ou indirecte (BID):
• Soit par : BNC = BT - BC
• par la méthode de Monnet, en oxydant la BC.
3. Dosage de la bilirubine non liée à l’albumine :
• Apparaît lorsque le taux de bilirubine est très élevé (ex : ictères néonataux par
incompatibilité fœto-maternelle)
• Liposoluble: non liée à l’albumine (capacité de fixation dépassée)
• SNC: ictère nucléaire
• Dosage par chromatographie d’exclusion-diffusion
Exploration (3)
III. Valeurs usuelles
• Chez l’adulte : BT: 6 à 10 mg/l ; BC < 2 mg/l
• Chez le Nné : BT : < 100mg/l (ictère physiologique par immaturité
enzymatique) jusqu’à 1 mois.
Exploration (4)
IV. Variations pathologiques
Toute augmentation de bilirubine est synonyme d’ictère.
1. Augmentation de BNC :
a) Hyper-hémolyse : SMG+++
Avec dépassement des capacités de conjugaison du foie.
a1 Anémie hémolytique corpusculaire : congénitale
• Hémoglobinopathies +++:
- Thalassémies (anomalies quantitatives)
- Hémoglobinoses (anomalies qualitatives): Drépanocytose +++
• Microsphérocytose : maladie de Minkowski-Chauffard (Anomalie héréditaire se
caractérisant par un aspect sphérique des GR).
• Enzymopathies des GR : Déficit en G6PD, PK
a2 Anémies hémolytiques extra-corpusculaires : acquises
• Auto-immunisation : Suite à une infection, leucémie ou LED.
• Iso-Ac « Iso-immunisation » : Incompatibilité fœto-maternelle.
a3 Erythropoïèse inefficace : hémolyse des érythroblastes au niveau de la
MO:
• Maladie de Biermer ;
• Thalassémies.
Exploration (5)
1. Augmentation de BNC : suite
b) Hyper-bilirubinémie libre sans hyper-hémolyse :
Anomalies hépatiques de la glucuroconjugaison:
b1 Diminution de la captation de la bilirubine par les hépatocytes :
◦ Ex : consommation de la Novobiocine inhibe la captation
b2 Diminution de la glucuroconjugaison (déficit en glucuronosyl transférase)
• Partiel dans la maladie de Gilbert (bien tolérée, aucun traitement nécessaire)
• Total et non inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type I
• Incomplet et inductible (phénobarbital) : maladie de Crigler-Najjar de type II
2. Augmentation de la BC :
L’augmentation de la BC est accompagnée par l’augmentation de la BNC, il
s’agit donc d’un ictère mixte :
a) Ictères réactionnels : extra-hépatique
• Obstacle à l’élimination de la bilirubine par la bile: lithiase biliaire ou de cancer
de la tête du pancréas (écrasement des voies biliaires).
• Augmentation importante de la BC et modérée de la BNC.
b) Ictères par obstruction biliaire intra-hépatique :
• Augmentation équilibrée de BC et BNC:
• Tumeurs par envahissement du foie ;
• Cirrhose biliaire primitive chez l’enfant ;
• Cholestase de la grossesse.
Exploration (6)
2. Augmentation de la BC : suite
c) Cholestase au niveau de l’hépatocyte :
• Cirrhose de foie: éthylique ou post-hépatitique;
• Hépatite virale sévère.
d) Ictères sans signes de cholestase :héréditaires :
d1 Syndrome de Dubin-Johnson ;
d2 Syndrome de Rotor.
→La conjugaison est normale mais il y a une anomalie d’excrétion de la bilirubine.
d3 Maladie de Wilson: accumulation du cuivre: atteinte hépatique et
neurologique;
d4 Galactosémie congénitale.