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Table des matières

LE POSITIONNEMENT DE L'ACTIVITÉ D'AUDIT..............................................................................................3


L'audit interne : émergence d'une fonction nouvelle...............................................................................3
Définitions de l'audit interne................................................................................................................5
Les missions d’audit interne :...................................................................................................................8
a)Audit de régularité ou de conformité................................................................................................8
b. Audit d’efficacité ou de performances :...........................................................................................8
c. Audit de management......................................................................................................................9
d. Audit de stratégie.............................................................................................................................9
ENCADREMENT DE LA FONCTION D’AUDIT INTERNE :.................................................................................9
Code de déontologie de l'audit interne..................................................................................................10
Intégrité..............................................................................................................................................11
Objectivité..........................................................................................................................................12
Confidentialité....................................................................................................................................12
Compétence:......................................................................................................................................12
PRINCIPALES NORMES DAUDIT INTERNE...................................................................................................13
CONDUITE D’UNE MISSION D’AUDIT INTERNE...........................................................................................15
Première étape : La préparation de la mission.......................................................................................15
L’ordre de mission..............................................................................................................................15
La prise de connaissance La prise de connaissance de l’unité auditée suppose l’examen de trois
éléments essentiels :..........................................................................................................................16
Détermination des points de contrôle et les risques associés............................................................18
Deuxième étape :La réalisation de la mission.........................................................................................18
La réunion d’ouverture :.........................................................................................................................18
Les points de contrôles.......................................................................................................................18
Le programme d’audit............................................................................................................................18
Le travail sur terrain...............................................................................................................................19
LES QUESTIONNAIRES DE CONTROLE INTERNE..................................................................................19
L’INTERVIEW.......................................................................................................................................20
LES SONDAGES STATISTIQUES............................................................................................................20
LES RAPPROCHEMENTS OU (CROSS CONTROL)..................................................................................20
LES OUTILD DE DESCRIPTION On distingue trois outils essentiels:.....................................................20
2-3-6-LA FRAP (Feuille de révélation et d’analyse de problème)........................................................21
Troisième étape : LA CONCLUSION DE LA MISSION...............................................................................21
Le projet de rapport Le projet de rapport..............................................................................................22
La réunion de clôture.............................................................................................................................22
Le rapport définitif.................................................................................................................................22
Le suivi des recommandations...............................................................................................................22
LE POSITIONNEMENT DE L'ACTIVITÉ D'AUDIT
INTRODUCTION

La globalisation des marchés et de la concurrence, la révolution technologique et numérique,


l'émergence de nouvelles responsabilités économiques, sociales, sociétales et environnementales
constituent certains facteurs qui caractérisent le nouvel environnement concurrentiel des entreprises.
Toutes ces nouvelles tendances influencent le monde des entreprises, sous une pression constante de
leur environnement, elles doivent continuer de proposer des services et des biens qui répondent aux
besoins du marché pour rester compétitives et rentables. À cet effet, Les entreprises disposent en leur
sein de moyens, dispositions destinés à contrôler leur fonctionnement et leurs activités, afin d'atteindre
des objectifs qu'elles se sont assignés. Résultant du besoin de maîtrise des activités de leurs entreprises,
l'audit interne est devenu une fonction clé de l'entreprise et un acteur majeur du dispositif de maîtrise
des risques, du contrôle interne et de la gouvernance des sociétés. Elle est importante dans la mesure où
elle aide les entreprises à atteindre leurs objectifs par des analyses, des recommandations et des
solutions concernant les activités examinées.

L'audit interne : émergence d'une fonction nouvelle


S'il est vrai, comme nous l'avons déjà remarque, qu'il existait déjà des auditeurs deux mille ans avant
Jésus-Christ, l'émergence de la fonction d'audit interne dans son aspect actuel date de la crise
economique de 1929 aux États Unis. À cette date, les grandes entreprises américaines utilisaient déjà les
services de cabinets d'audit externe, organismes indépendants ayant pour mission la certification des
comptes, bilans et états financiers. Avec la crise, et afin de réduire le montant de leurs charges, ces
cabinets font assumer certains des travaux préparatoires (inventaires de toute nature, analyses de
comptes, sondages divers et varies, etc...) par du personnel de l'entreprise. La crise passée, on continua à
les utiliser puisqu'ils avaient acquis la connaissance et la pratique de méthodes et outils appliques au
domaine comptable ; peu à peu ils en élargirent le champ d'application et en modifièrent sensiblement
les objectifs. À I ‘origine <Petites mains>, <sous-traitants> des auditeurs externes, ainsi est née la
fonction d'audit <internes> puisque ses membres sont salariés des entreprises. En effet, l'évolution et la
croissante des transactions économiques des entreprises ont nécessité l'intervention d'un homme
indépendant et compètent pour examiner les représentations comptables et financières pour garantir
leur probité et leur crédibilité.
L'objectif du travail de l'auditeur a pourtant évolué progressivement d'une recherche spécifique des
fraudes et des écritures comptables jusqu'à une appréciation globale et une analyse critique de la
fiabilité des procédures et des structures de celles-ci, ainsi que de l'efficacité, l'efficience et de la
pertinence du système de contrôle interne et de faire toutes propositions et recommandations pour
l'améliorer. Actuellement, l'audit interne est à présent bien implanté dans les entreprises, et la cause de
cette expansion n'est que la conséquence de l'exigence de plus en plus présente une bonne maitrise des
risques au sein des organisations. De même, I ’intérêt de l'audit interne s'est considérablement
développé par l'accroissement de l'importance des organisations professionnelles des auditeurs, Les
auditeurs internes étendirent progressivement le domaine de leur action, et virent leur statut
s'améliorer, notamment avec la création en 1941 de l'Institut des auditeurs Internes. Celui - ci se
développa aux États - Unis et contribua à fonder dans un grand nombre de pays des instituts nationaux
qui lui sont affiliés et qui ont pour vocation de regrouper des auditeurs, de favoriser la diffusion des
connaissances en Audit, et de promouvoir un code d'éthique.

En France, I ‘Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes (IFACI), crée en 1965, regroupe plus
de 600 membres, public une revue, organise des groupes de réflexion sur les techniques et pratiques
d'audit, assure une formation interne, et contribue au développement de formations externes,
notamment à l'université, en étant associé étroitement a la conception et au fonctionnement des
programmes d'audit Interne.

D'autres associations ont vu le jour aussi, il s'agit notamment de la Confédération Européenne des
Instituts d'Audit Interne (UCIA), créée en 1980 sur l'initiative des Anglais et Français, et aussi de l'Union
Francophone de l'Audit Interne (UFAD). Cette Dernière crée par Louis VAURS alors président de TIFACI,
(Institut Français des Auditeurs Consultants Internes), en 1988. L'UFAI constitue un cadre pour les
relations bilatérales et multilatérales entre ses membres qui, à l'occasion de ses conférences, conseil, et
autres forme de contacts, s’efforce de promouvoir le dialogue, l'échange et une certaine communauté
de pensée du monde francophone de l'Audit Interne.

Devenu un phénomène mondial, I ‘audit s'est institutionnalisé aussi bien au niveau des pays développés
qu'au niveau des pays sous-développés, le Maroc n'en est pas épargne.

En effet, grâce à une panoplie de réformes, dont la réforme des procédures budgétaires et du système
fiscal, la réforme du marché financier et la reforme comptable engagée en 1986 etc..., l’audit a trouvé un
environnement juridique et macro-économique encourageant sa diffusion et son développement ;
mentionnons à ce propos la naissance de l'Association Marocaine des Auditeurs Consultants Internes
(AMACT) qui a été créée en 1985, maintenant affiliée a I'I.I.A. (institut d'audit interne),

Malgré l'évolution rapide et constante de la fonction d'audit interne, elle reste mal connue et ses
contours mal définis pour beaucoup de managers dans les entreprises.

Plusieurs raisons sont à l'origine de cette méconnaissance :

Le mot audit connait une grande médiatisation depuis la décennie. On parle alors d'audit interne, d'audit
externe, d'audit opérationnel ou d'audit social etc. Cette profusion de vocable n'a pas contribué à la
clarification du terme audit.

Comme il a été souligné, I ‘audit interne est une fonction relativement récente donne ses spécificités et
ses enjeux n'étant pas toujours clairement perçus partout car ses objectifs sont encore en évolution et
son champ d'investigation s'élargit sans cesse.

Dans les entreprises, la fonction de l'audit interne porte plusieurs dénominations pour recouvrir le même
concept. Ainsi, selon les habitudes, les cultures, le poids de l'histoire, la fonction audit interne peut
porter des dénominations telles que inspection générale, contrôle général, vérification interne, contrôle
interne.

1-2 Définitions et mission de l'audit interne

Pour toutes ces raisons, I ‘audit reste un concept difficile à cerner, il recouvre des réalités différentes et
en perpétuelles évolutions. Il convient de préciser la notion et les missions de l'audit interne.

Définitions de l'audit interne

La définition de l'audit interne a connu des modifications et des adaptations au fur et à mesure de
l'évolution qu'a connue l'environnement de l'entreprise et des attentes de la direction générale à son
regard. Il s'agit donc d'une fonction évolutive qui a connu une succession de définitions faisant passer
l'audit interne de son aspect comptable et la recherche des fraudes a l'élargissement de son champ
d'action a toutes les fonctions de l'entreprise et à la recherche de maitrise des opérations de
l'organisation.
Ainsi I'LLA définit en 1971 l'audit interne <comme une fonction indépendante crée au sien d'une
organisation pour examiner et évaluer ses activités. Son objectif est d'assister les membres de son
organisation en vue de l'exercice efficace de leurs responsabilités. Pour ce faire, I ‘auditeur interne leur
fournit des analyses, des recommandations, des avis, des conseils et des informations concernant des
activités examinées>.

Plus récemment, en juin 1999, I'IIA a révisé sa définition : <<L'audit interne est une activité indépendante
et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d'entreprise et en faisant des
propositions pour renforcer son efficacité.

De ces définitions, il ressort trois points clés suivants :

a. L'audit interne aide les entreprises à créer de la valeur ajoutée :

Il faut souligner que l'audit interne est une fonction de l'entreprise au même titre que les autres
fonctions. L'Audit Interne est exercé par un salarié de l'entreprise et s'oppose ainsi à <externe> relevant
d'intervenants extérieurs.

Limité historiquement aux domaines comptables et financiers l'audit interne intervient dans tous les
domaines de l'organisation. Toute entité, activité, fonction et tout processus sont concernés par les
investigations de l'audit interne.

L'audit interne contribue par son action à créer de la valeur ajoutée et ce, à travers la réalisation des
objectifs de l'organisation et l'accroissement de la performance. Cette création de valeur ajoutée passe
par la mise en évidence des dysfonctionnements et la formulation des recommandations a la direction
générale et aux responsables, son rôle n'est pas de dénoncer ou d'accuser, mais de faire pratiquer les 3R:
rechercher, reconnaitre et remédier aux faiblesses. II aide à anticiper les problèmes et se place dans une
démarche vertueuse d'amélioration continue. Cette analyse causale est donc très importante car elle
identifie l'origine du phénomène et va permettre d'en supprimer la cause. Toute recommandation
porteuse d'amélioration du Risk management, du contrôle interne et de gouvernement d'entreprise doit
entrainer tout naturellement un progrès dans la maitrise des activités, des opérations et des processus et
donc une valeur ajoutée.
b. La définition a élargi le rôle de l'auditeur interne en plus de sa mission d'assurance il s'inscrit dans le
conseil.

Généralement, il est admis que l'auditeur interne :

Assure les instances dirigeantes et de gouvernances en ce qui concerne la bonne application de ses
politiques et à l'atteinte des objectifs stratégiques ainsi que les facteurs de risque majeurs susceptibles
de mettre en danger I ‘organisation; dans ce cadre il s'assure de la conformité des opérations vis-à-vis
des obligations externes (lois, règlements, recommandations de place) et des instructions internes. Dans
le cadre des missions d'assurance, l'auditeur interne procède à une évaluation objective en vue de
formuler en toute indépendance une opinion ou des conclusions sur un processus, un système ou tout
autre sujet.

Conseille les managers les aidant à mieux maitriser leurs activités de leurs entités et en améliorant le
fonctionnement. Les missions de conseil sont généralement entreprises à la demande d'un client, leur
nature et leur périmètre font l’objet d’un accord avec ce dernier .La mission de conseil dépasse l’aspect
exclusif du contrôle, pour se situer au niveau de la recherche de solution progrès

c. L'audit interne est une fonction indépendante :

L'audit interne est une fonction indépendante cette définition insiste fort justement sur l'idée
d'indépendance et de l'objectivité dans l'audit interne, l'audit interne est une fonction indépendante
c'est-à-dire ne saurait subir ni influence ni pression susceptible d'aller à l'encontre des objectifs qui lui
sont assignés cette indépendance doit être garantie par son positionnement hiérarchiques en effet
l'audit interne doit être attaché à une personne ou une instance dans l'autorité doit Louis garantir :

La liberté de son opinion ; Un large domaine d’investigation, une considération adéquate de ses
recommandations. Ainsi la norme 1110 rappelle que le responsable de l'audit interne doit relever d'un
niveau hiérarchique suffisant au sein de l'organisation pour permettre aux services internes d'exercer ses
responsabilités c'est-à-dire en règle générale du niveau le plus élevé. Il résulte donc de cette norme que :
l’auditeur interne peut ni ne doit avoir, sous ses ordres aucun service opérationnel ; il ne formule que
des recommandations qui ne constitue en aucun cas des mesures obligatoires pour la hiérarchie ; Il doit
pouvoir avoir accès à tout moment aux personnes à tous niveaux hiérarchiques ou bien et aux
informations pour assurer une couverture suffisante des risques et des opportunités. La notion
d'indépendance implique des questions organisationnelles qui affecte le statut et les capacités de la
fonction d'audit interne, alors que l'objectivité son rapport à l'auditeur individuelle qui maintient un état
d'esprit impartial. En fait, l'indépendance à travers le rapport hiérarchique est généralement considérée
comme le principal critère garantissant l'objectivité dans l'éditeur interne. L'auditeur n as ni autorité ni
responsabilité à l'égard des activités qu’il audite : pas d'affect ni intérêts condition de l'objectivité,
impartialité.

Les missions d’audit interne :


a)Audit de régularité ou de conformité
Il s'agit d'une démarche simple est traditionnellement l'auditeur. Ce dernier va s'assurer de la bonne
application des règles de procédure organigramme circuit d'information etc. il va vérifier la bonne
application de la règle par rapport à la réalité, autrement dit il travaille par rapport à un référentiel. Ici il
est résponsable des applications, des distorsions ou des mauvaises interprétations des dispositions
existantes; Il en analyse les causes et les conséquences en fait des recommandations.

Ces dernières années l'environnement économique instable ponctuée de quelques scandales et faillites
retentissants, a mis plus que jamais l'accent sur l'audit de conformité qui semble bien prendre une
importance accrue est toujours d'actualité. Et ce d'autant plus que les dispositions réglementaires la loi
Sarbannes Oxley de juillet 2002 et son équivalent français, la loi de sécurité financière LSF d'août 2003
sont de plus en plus strict et contraignantes.

b. Audit d’efficacité ou de performances :


Cet audit englobe en plus de la conformité, la recherche de l'efficacité et de l'efficience, c'est la raison
pour laquelle il est plus judicieux de parler dans l'idée de la performance. La littérature anglo-saxonne
définit les deux types d'audit de manière très distincte :

Audit d'économie et d’efficience

Regroupe les missions suivant s’assurer que l'entité acquiert et protège de manière économique et
efficiente ses ressources ; déterminer la cause des inefficiences et des pratiques économiques ; s'assurer
de la conformité dans l'entité aux lois et règlementations aillant trait à l'économie et l'efficience.

L’audit d’efficacité dont les missions sont : s'assurer dans quelle mésure les résultats budgétisés sont
atteints ; mesurer l'efficacité des organisations, programme, activité aux fonctions ; s'assurer de la
conformité de la entité aux lois et règles montassions spécifique au programme.
c. Audit de management
Pour réaliser ce type d'audit l'auditeur interne doit disposer d'un niveau d'expertise suffisant et faire
preuve d'une grande maturité. Le respect des bons principes exige que l'auditeur ne porte plus de
jugement sur la performance atteinte pour atteindre, en d'autres termes il doit veiller à l'existence :
d’objectifs de la performance ; de moyens suffisants pour les atteindre ; des systèmes d'information pour
les mesurer.

d. Audit de stratégie
Il s'agit d'une dimension nouvel audit interne qui constitue le stade ultime de développement de la
fonction. Il y a trois façons de le pratiquer :

S’assurer que la politique de chaque fonction est en ligne avec la stratégie dans l'entreprise ou avec les
politiques qui en découlent ;

S’assurer de la façon dont les politiques sont conçus transmise est exécuté tout au long de la chaîne
hiérarchique ;

S'assurer du respect du processus stratégique édictée par la maison mère qu’ils sont en exécution par
les filiales du groupe ;

Toutefois son rôle ne serait pas celui d'apprécier la stratégie des organisations mais seulement d’en
souligner les éventuelles incohérences.

ENCADREMENT DE LA FONCTION D’AUDIT INTERNE :


L’IIA a remis en place un cadre de référence international des pratiques professionnelles CRIPP, Il s'agit
d'un cadre de référence permettant de comprendre et d'uniformiser l’élaboration, l’interprétation,
l'application des concepts et des méthodologies ainsi que les techniques utilisées par la profession de
l'audit interne.

À travers la publication du cadre de référence internationale, des pratiques professionnelles de l'audit


interne se dessine une évolution forte tu rentres dans l'audit interne dans l'organisation. Il a pour intérêt
d'avoir été validé par plus d'une centaine de pays.

À la lecture du CRIPP t nous pourrons distinguer entre deux catégories de lignes directrices approuvées
par IIA des dispositions obligatoires :
Le respect de ces éléments et exiger et la conformité aux principes mise en exergue, dans les lignes
directrices obligatoire est indispensable pour la pratique professionnelle de l’audit interne, ses
dispositions obligatoires comprennent :

La définition de l'audit interne de: Établit l'objectif fondamental la nature et le champ d'application de
l'audit interne.

Le code de déontologie : énonce les principes et les attendre régissant le comportement des individus et
des organisations dans la conduite de l'audit interne. Il met en exergue les règles minimales de conduite
ainsi que des comportements attendus plutôt que des activités spécifiques.

Les normes internationales pour la pratique professionnelle dans l'audit interne qu'il faudrait un cadre
pour la réalisation des missions et la promotion de l'audit interne. Les normes se composent des
qualifications de normes de fonctionnement et de normes de mise en œuvre.

Les dispositions fortement recommandé :

Elle propose des pratiques pour la mise en œuvre effective de la définition de audite interne du code de
déontologie de l’IIA et des normes internationales pour pratique professionnelle de l'audit interne. Ces
dispositions recommandées comprennent :

Les prises de positions : elles aident l'ensemble des parties prenantes même celles qui ne sont pas des
professionnels de l’audit interne à mieux comprendre les principaux enjeux en matière de gouvernance
de risque management de contrôle interne. Elle précise également le rôle et les responsabilités dans
l'audit interne.

Les modalités pratiques d'application : ils fournissent une approche et une méthodologie mais ne précise
pas les processus et les procédures en détail. Ce sont des lignes directrices qui aident les auditeurs
internes dans l'application du code de déontologie et des normes ainsi que la promotion des meilleurs
pratiques en matière notamment des missions d’audit spécifique des questions légales ou
réglementaires et les guides pratiques pour la conduite des activités d’audit interne( outils, des
techniques, des programmes ,des approches)

Code de déontologie de l'audit interne


Le code de déontologie de l'institut des auditeurs internes, fait partie des cadres de référence
internationale des pratiques professionnelles CRIPP et a pour but de promouvoir une culture de l’éthique
au sein de la profession d'audit interne.
D'après l'institut des auditeurs internes, le code de déontologie permet de :

Fournir aux professionnels de l'audit interne les principes leur permettant de guider leurs pratiques quel
que soit le contexte les lois nationales des règlements et les risques propre aux différents secteurs
économiques, les formes juridiques des organisations et leurs modalités de fonctionnement. Dans ces
conditions le code de déontologie de la profession identifie des valeurs essentielles qui ne nient pas l
‘originalité de chaque situation.

Expliciter et illustrer la notion d'indépendance et d'objectivité ; ses préalables sont indispensables à la


qualité de l'évaluation effectuées par l'auditeur interne il est essentiel que ces deux notions, que
l'auditeur doit respecter soit défini avec clarté et précision.

Témoigner du niveau élevé d'intégrité dans l'audit interne : il est important de rappeler que l'auditeur
interne se doit de toujours agir avec honnêteté et rigueur. L'existence d'un code de déontologie de
l'audit interne est annexé à la charte d'audit interne constitue le témoignage d'un engagement favorisant
un climat d'honnêteté et d'intégrité.

Contribuer à la qualité des résultats de l'audit en rappelant l'exigence de confidentialité et de


compétences.

Compte tenu de la confiance placée en audit interne pour donner l'assurance objective sur le processus
de management des risques, de contrôle et de gouvernement de l'entreprise, il était nécessaire que la
profession soit dotée d'un code de déontologie. Ce code énumère les principes fondamentaux que les
auditeurs internes doivent au quotidien respecter et appliquer dans le travail :

Intégrité
L'intégrité des auditeurs internes est à la base de la confiance et de la crédibilité accordée à leur
jugement. Aussi les auditeurs internes doivent :

Accomplir leur mission avec honnêteté, diligence et responsabilité.

Respecter la loi et faire les révélations requises par les lois et les règles de la profession.

Ne pas sciemment prendre part à des acteurs à des activités illégales ou s'engager dans des actes
déshonorant pour la profession d'audit interne ou leur organisation.

Respecter et contribuer aux objectifs éthiques est légitime de leur organisation.


Objectivité
Les auditeurs internes montrent le plus haut degré d'objectivité professionnelle en collectant évaluant et
communiquant les informations relatives à l'activité ou au processus examiné.

Les auditeurs internes évaluent de manière équitable tous les éléments pertinents et ne se laisse pas
influencer dans leur jugement par leurs propres intérêts ou par autrui ainsi les auditeurs internes
doivent :

Ne pas prendre part à des activités ou établir des relations qui pourraient compromettre au risque de
compromettre le caractère impartial de leur jugement. Ce principe vaut également pour les activités aux
relations d'affaires qui pourrait entrer en conflit avec les intérêts de leur organisation ;

Ne rien accepter qui pourrait compromettre ou risque de compromettre leur jugement professionnel

Doivent révéler tous les faits matériels dont ils ont connaissance et qui s’ils n’étaient pas révélés, aurait
pour conséquence de fausser le rapport sur les activités examiner.

Confidentialité
Les auditeurs internes respectent la valeur et la propriété des informations qu'ils reçoivent ; ils ne
divulguent ces informations qu'avec les autorisations requises à moins qu'une obligation légale aux
professionnels ne les oblige à le faire. Les auditeurs internes doivent :

Utiliser avec prudence et protéger les informations recueillies dans le cadre de leurs activités

Ne pas utiliser ses informations pour en retirer un bénéfice personnel ou d'une manière qui
contreviendrait aux dispositions légales ou porterait préjudice aux objectifs éthiques et légitime de leur
organisation.

Compétence:
Les auditeurs internes utilisent et appliquent les connaissances et savoir-faire et expérience requises
pour la réalisation de leurs travaux.

Les auditeurs internes doivent :

Ne s’engager que dans des travaux pour lesquelles ils ont les connaissances et le savoir-faire et
l'expérience nécessaire

Réaliser leurs travaux d'audit interne dans le respect des normes internationales pour la pratique
professionnelle de l'audit interne.
Toujours s'efforcer d'améliorer leurs compétences l'efficacité et la qualité de leurs travaux.

PRINCIPALES NORMES DAUDIT INTERNE

La nature de Norme 2100 auditeurs internes doivent évaluer le processus de management des risques, de
travail de contrôle et de gouvernement d'entreprise et contribuer à leur amélioration sur la base d'une
l’auditeur approche systématique et méthodique
interne

Indépendance et Norme 1000 : la mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être
objectivité de formellement défini dans une charte, être cohérent avec les normes et dument approuvé par
l’auditeur le conseil.

La charte d'audit doit être approuvée par le plus haut niveau hiérarchique de l'organisation en
l'occurrence pour les entreprises par son conseil d’administration

Les normes professionnelles définissent clairement le double concept d'indépendance :

Norme 1100 : son indépendance et objectivité, l'audit interne doit être indépendant et les
auditeurs internes doivent effectuer leur travail avec objectivité.
Norme 1110 : indépendance dans l'organisation le responsable de l'audit interne doit relever
d'un niveau hiérarchique permettant aux auditeurs internes d'exercer leur responsabilité.

En 1120 : objectivité individuelle les auditeurs internes doivent avoir une attitude impartial et
dépourvu de préjugés et éviter le conflit d'intérêt. Rattachement au meilleur niveau le plus
élevé.

Compétence et Norme 1210 compétences et conscience professionnelle les missions doivent être rempli avec
conscience compétence et conscience professionnelle.
professionnelle
Norme 1210 compétences les auditeurs internes doivent posséder les connaissances le savoir-
faire et les autres compétences nécessaires à l'exercice de leur responsabilité individuelle.
Interne doit procéder au acquérir collectivement les connaissances de savoir-faire et les autres
compétences nécessaires à l'exercice de sa responsabilité.

Planification des Norme 2010 le responsable interne doit établir une planification fondée sur les risques afin de
missions fondée définir les priorités cohérentes avec les objectifs de l'organisation
sur les risques

Communication Norme 2020 le responsable de l’auditeur interne doit communiquer à la direction générale et
et approbation au conseil son programme et ses besoins pour examen et approbation ainsi que tous les
des travaux changements importants susceptibles d'intervenir en cours d'exercice. Le responsable de l'audit
d’audit interne doit également signaler l'impact de toute élimination de ses ressources.

Surveillance des Norme 2500 le responsable d’audit interne doit mettre en place et tenir à jour un système
actions de permettant de surveiller la suite donnée aux résultats communiqués au management
progrès
Missions L’Audit interne mène deux catégories de travaux complémentaires :
d’assurance et
À l’initiative des auditeurs ou missions d’assurance ; sur commande ou mission de conseil.
conseil
Les travaux à l’initiative des auditeurs internes constituent un gage de leur autonomie et leur
indépendance dans la programmation des missions

CONDUITE D’UNE MISSION D’AUDIT INTERNE

Première étape : La préparation de la mission


Pendant cette étape l’Auditeur réalise tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. Il s’agit
d’établir un ordre de mission, procéder à la prise de connaissance de l’unité à auditer identifier les points
de contrôles et les risques associés

L’ordre de mission
C’est le mandat donné par la direction Générale à l’Auditeur pour la réalisation d’une mission d’audit.
L’ordre de mission doit être court et précis.

EXEMPLE D’ORDRE DE MISSION À Monsieur le directeur De l’Audit


Interne

Objet : Audit de la Gestion Ressources Humaines

Copie pour information : Le Directeur des Ressources Humaines

Le président Directeur Général autorise le Directeur de l’Audit interne à réaliser une mission d’Audit de
la fonction Ressources Humaines, et ce à partir du 9 Décembre 1998. La mission concernera non
seulement la Direction des Ressources Humaines mais également tous les services susceptibles d’être
intéressés par la fonction Le directeur des Ressources Humaines portera l’ordre de mission à la
connaissance de tous les responsables concernés.

La prise de connaissance La prise de connaissance de l’unité auditée suppose l’examen de trois


éléments essentiels :
L’organisation de l’unité :

• Examen du manuel des procédures (organigramme, procédures...)


• La réparation des taches
• Le budget, les résultats...
• Les rapports des audits antérieurs
• Les objectifs de la fonction à auditer
• Les techniques de travail utilisées : Essayer de comprendre toutes les méthodes permettant à l’unité
de fonctionner et notamment les procédures de contrôle existants.

COMMENT REUSSIR UNE BONNE PRISE DE CONNAISANCE ?

Outre les documents relatifs à l’unité auditée (manuel des procédures, budgets...), Les moyens les plus
utilisés pour prendre connaissance de la fonction à auditer sont le questionnaire et l’interview.

Le questionnaire de prise de connaissances Ce questionnaire est indispensable à l’auditeur pour qu’il


comprenne convenablement la fonction à évaluer d’une part, et contribue à l’élaboration du
questionnaire de contrôle interne d’autre part.

EXEMPLE : Lors d’une mission d’Audit de la paie l’auditeur construit un questionnaire de prise de
connaissance comprenant (à titre indicatif) les informations suivantes:

Données quantitatives :

• Montant des frais de personnel de l’année;


• Réparation par catégorie de personnel;
• Nombre d’employés rémunérés;
• Nombre de bulletin de paye;
• Les banques concernées;
• Les nombres de centre de paiement;
• Salaires payés : en espèce, par chèque, par type de virement, Information réglementaires

Dispositions des statuts et règlement intérieur

• Règles et procédures : Fixation des niveaux de rémunération, prêts et avances, autorisation de


paiements ou virements, régime des heures supplémentaires
• Procédures : procédure de préparation de la paie, procédure de calcul, procédure de paiement
• Organisation :

Organisation du service ordonnancement de la paie ; Noms des personnes concernées

Toutes informations sur l’environnement Toutes ces questions appellent à des investigations de la part
de l’auditeur interne

LES INTERVIEWS

L’interview est une technique de recueil d’information qui aide à l’explication et le commentaire du
sujet à auditer. Il permet de comprendre en profondeur certains éléments ne pouvant être divulgués par
un questionnaire. La réussite d’une interview est tributaire de la qualité de communication de l’auditeur
COMMENT SE PREPARE UNE INTERVIEW ?

Il est recommandé

1/ Définir l’interview: objectif, thèmes abordés, plan de l’interview


2/ Bien choisir les interviewés (éviter les participants inutiles)

3/ Contacter l’interviewé et prendre rendez-vous (en respectant la hiérarchie)

4/ Aller chez l’interviewé

5/ Préparer l’interview : informations nécessaires, liste de points à aborder ,liste de documents à


demander, L’ordre des questions est important

PENDANT L’INTERVIEW ?

1/ Commencer par se présenter et rappeler les objectifs de la mission et les thèmes à aborder

2/ Veiller à l’atteinte de l’objectif fixé

3/ Éviter les interrogatoires

4/ Suivre une seule idée à la fois

5/ Écouter et laisser l’interviewé s’exprimer

6/ Éviter les jugements

7/ Essayer de comprendre parfaitement chaque point soulevé en posant des questions pertinentes et

APRES L’INTERVIEW ?

1/ Établir le compte rendu le plutôt possible

2/ Analyser les informations obtenues en affectant des recoupements et retenir les points déterminants.

Lors de l’interview de prise de connaissance,

L’auditeur doit commencer par présenter l’AUDIT INTERNE, sa mission et son rôle et doit aussi insister
sur la vocation d’assistance de l’Audit. L’AUDITEUR peut donc :

Présenter les principes d’Audit interne (l’Audit interne est une fonction universelle qui peut s’adapter à
tous les domaines)

Rappeler que les auditeurs internes est là pour collaborer en vue d’améliorer et non enquêter pour
punir.

Citer des exemples d’Audit ou les audités ont bénéficié d’une assistance et d’une amélioration de leurs
moyens et les outils de travail

Inviter l’audité à exprimer ses souhaits pour l’examen de certains points

Détermination des points de contrôle et les risques associés


Afin de mieux identifier les risques, il est recommandé de procéder à un découpage de la fonction
auditée pour cerner les zones qui présentent des risques. Pour chaque rubrique on identifie les points de
contrôle interne sans faire de tests ni vérifications. On observe si les procédures de contrôle sont bien
documentées, et ne présentent aucune faiblesse apparente, sinon il s’agit d’un risque potentiel à
étudier.

L’AUDITEUR vérifie donc si:

Les procédures sont claires et explicites

Les procédures sont toutes utiles pour’ contribuer à l’accomplissement de la mission de l’unité

Les activités où il existe des doubles emplois ou des fonctions incompatibles identifiées à la première
vue.

La coordination et la collaboration entre les différents services sont établies

L’information communique normalement.... Le tableau d’identification des Risques (T.I.R.) Les premiers
constats de l’auditeur peuvent être présentés dans un tableau qui aide à l’identification de certains
points de contrôle.

Deuxième étape :La réalisation de la mission


La réalisation d’une mission d’Audit suppose le suivi de trois étapes essentielles: La réunion d’ouverture,
le programme d’Audit et le travail sur le terrain

La réunion d’ouverture :
C’est la rencontre entre auditeurs et audités (chez l’audité) qui permet de donner le coup d’envoi
effectif de la mission L’ordre du jour de cette réunion doit comporter cinq points: 2-1-1-La présentation
de l’équipe d’audit Présentation des compétences spécifiques de chaque auditeur et ses relations
hiérarchiques dans la mission

Les points de contrôles


: Les auditeurs font savoir les différents points de contrôle qu’ils souhaitent examiner (ces points sont
dégagé par le T.I.R); et les audités ont l’occasion de proposer l’élimination, de certains points ou solliciter
l’examen d’autres éléments.

Le programme d’audit
C’est le planning de travail qui détermine les taches de chaque auditeur et leurs délais de réalisation Il
doit contenir les éléments suivants :

La répartition des tâches et délais de réalisation (selon un découpage des fonctions)

L’indication des travaux préliminaires à accomplir (Inventaire, rassemblement de document, Edition de


fichier ...)

L’identification des questions clés à ne pas omettre dans le questionnaire de Contrôle Interne et
l’indication des outils d’appréciation de contrôle Interne

Le programme d’audit a les objectifs suivants:

2-1/ C’est un document qui concrétise la réalisation de la mission ;

2-2/ C’est un document de travail permettant une répartition précise des taches de tous les auditeurs
afin que personne ne se hasarde à dévier des objectifs fixés ;
2-3/ Il sert de guide pour une meilleure conduite de la mission ;

2-4/ C’est un document qui détermine tous les points de contrôle à examiner selon le degré des risques
déjà identifiés ;

2-5/ Le programme d’audit est une référence pour le suivi et l’appréciation du travail des auditeurs ;

Le travail sur terrain


LES QUESTIONNAIRES DE CONTROLE INTERNE
Les questionnaires de contrôle interne ont pour principal objectif la détection des anomalies liées au
dispositif, de contrôle interne. Les dysfonctionnements relevés sont étudiés et justifiés par des preuves
tangibles.

LES QUESTIONS FONDAMENTALES: Elles sont au nombre de cinq: qui, quoi, ou, quand et comment ? Qui
? Question pour connaître l’opérateur. Quoi ? Sert à identifier l’objet de l’opération. Où ? Pour tester
tous les lieux où l’opération se déroule. Quand ? Sert à connaître la périodicité ou la ponctualité de
l’opération. Comment ? C’est pour permettre de décrire l’opération.

EXEMPLE: Questionnaire de contrôle interne de la paie 1-Qui?

Qui fixe les niveaux de rémunération ?

Qui décide de l’octroi des avances sur salaires ? Qui autorise les heures supplémentaires ? Qui réalise les
calculs de la paie ?

Qui autorise le paiement ou virement ?

2-QUOI?

Quels sont les éléments constitutifs de la paie ?

Les prêts et avances y sont-ils intégrés ?

Les remboursements de frais sont-ils enregistrés dans la paie ? 3-Où?

Ou sont enregistrées les données de base ?

Ou sont-elles centralisées ?

Y a-t-il plusieurs centres de paiement ? 4-Quand? Quel est le planning des différentes opérations ?
Quand sont effectués les rapprochements ? Quand les calculs sont-ils vérifiés ?

À quel stade réalisés les virements ou remises de chèques ? 5-Comment? Comment sont fixés les taux
de rémunération ? Comment sont enregistrés les éléments variables ?

Ce questionnaire est donné à titre indicatif, il doit être par ailleurs adapté à l’organisation de l’entreprise
Chaque question engendre plusieurs autres question de’ nature à approfondir l’étude du système de
contrôle interne ; EXEMPLE La question : Comment sont effectués les contrôles et rapprochements ?
Entre l’état de paie et les dossiers du personnel ? -Y a-t-il un rapprochement entre le nombre de fiche de
paie et le nombre de virement et chèques ? -Y a-t-il un rapprochement entre le total du mois antérieur et
le total du mois en cours

L’INTERVIEW
LES SONDAGES STATISTIQUES
Définition : Le sondage statistique est une méthode qui permet à partir d’un échantillon prélevé de façon
aléatoire dans une population donnée, d’extrapoler à la population les observations faites sur
l’échantillon. SAWYER a présenté dans son ouvrage «L’AUDIT INTERNE», dix commandements du
sondage

Actuellement il existe les logiciels d’audit capable de traiter les fichiers informatiques en procédant à des
extractions et des analyses. Seulement pour que ces analyses soient fiables il faut que ces analyses soient
fiables il faut que les informations soient exhaustives et à jour

LES RAPPROCHEMENTS OU (CROSS CONTROL)


Il s’agit de confirmer une information par l’examen d’une source différente qui procure la même
information. Exemple - Inventaire physique et inventaire comptable - Soldes clients détenus par le
service vente et ceux détenus par une comptabilité auxiliaire C’est une méthode très utilisée par les
auditeurs et permet souvent de dégager les anomalies.

LES OUTILD DE DESCRIPTION On distingue trois outils essentiels:


L’observation physique

Le manuel des procédures

La grille d’analyse

L’observation Physique

L’auditeur interne est appelé à observer les processus utilisés dans la fonction à évaluer L’observation
physique permet de :

S’assurer d’une information et de relever des insuffisances évidentes.

L’auditeur peut observer:

Le déroulement d’une opération et les documents y afférents,

Le déroulement du contrôle d’une opération ; Les lieux de stockage des articles ; Le comportement du
personnel

Par ailleurs l’observation physique exige deux conditions :

Elle ne doit pas être clandestine, elle ne doit pas être ponctuelle.

Le manuel des procédures Au cours d’une mission d’évaluation de contrôle interne l’auditeur est appelé
à consulter le manuel des procédures de la fonction audité afin qu’il puisse maîtriser le sujet L’auditeur
doit élaborer l’organigramme de l’unité audité ainsi que le diagramme de circulation y afférent et le
comparer avec l’existant (audit de conformité) Ce pendant l’auditeur ne doit pas s’arrêter au non
respecte de l’application des procédures mais il doit rechercher les causes.
LA GRILLE D’ANALYSE

La grille d’analyse permet de répondre à la question le qui fait quoi ?

2-3-6-LA FRAP (Feuille de révélation et d’analyse de problème)


C’est un document qui a été vulgarisé par l’IFACI. Il constitue un moyen d’analyse claire et précis
permettant une lecture facile des constatations relevées LA FRAP est rempli par l’auditeur chaque fois où
il détecte une anomalie. Elle constitue un document de base pour la rédaction du rapport d’Audit

COMMENT REMPLIR UNE FRAP?

LA FRAP doit être remplie d’une manière claire et synthétique. Il faut éviter les rédactions longues et les
informations inutiles.

EXEMPLE 1.

Problème : L’absence de contrôle de la paie génère des risques graves en matière de respect des
réglementations en vigueur

2. Constat : Les retenues fiscales sont minorées, le programme de la paie n’a pas été actualisé depuis 10
ans

3. Cause : Absence d’un organe de contrôle de la paie

4. Conséquence : Paiement de pénalité à l’administration fiscal en cas de contrôle

5. Recommandation : Veiller à l’actualisation du programme de la paie conformément à la


réglementation en vigueur et instaurer une procédure de contrôle de la paie

COMMENT EXPLOITER LA FRAP ?

Tout au long de la mission l’auditeur remplie les FRAP suivants les constatations qu’il relève: Au terme de
l’investigation, l’auditeur révise les FRAP une à une en se posant à chaque fois les questions suivantes :
les constats peuvent-ils être contestés? Les causes sont-ils valables et justifiés? , les conséquences sont-
elles réalistes et significatives?, les recommandations permettant –elles de supprimer, ou d’atténuer les
anomalies relevées? Après avoir vérifié les informations prévues par les FRAP, l’auditeur les valide avec
l’audité.

Troisième étape : LA CONCLUSION DE LA MISSION


La phase de conclusion de la mission comprend quatre étapes:

• Le projet de rapport
• La réunion de clôture
• Le rapport définitif
• le suivi des Recommandations

Le projet de rapport Le projet de rapport


Reprend les constatations conservées dans les différentes FRAP, il sera l’ordre du jour de la réunion de
clôture.
La réunion de clôture
Cette réunion regroupe les mêmes participants de la réunion d’ouverture Lors de cette réunion le
responsable de la mission d’audit présente le projet de rapport puis donne l’occasion aux audités de
formuler leurs commentaires, qui seront notées et pris en considération s’ils sont justifiés La réussite de
cette réunion est tributaire de certaines conditions à savoir :

• Envoyer le projet de rapport avant la date de la réunion


• Préparer tout le dossier (papier de travail, copie de documents...) pour être en mesure de justifier
les constats
• Abandonner les constats dont les éléments de preuve apportés par l’auditeur sont insuffisants
Permettre aux audités de suggérer des recommandations plus efficaces

Le rapport définitif
À la suite de la réunion de clôture les auditeurs procèdent à l’élaboration du rapport définitif qui a la
structure suivante:

- La note de synthèse adressée au président de l’entreprise Elle est généralement assez brève et
mentionne:

• Le champ d’action de la mission


• La méthodologie préconisée
• Et quelques principales constatations

Le corps du Rapport Généralement l’auditeur suit la présentation de la F.R.A.P.: Problème, Cause,


conséquence et recommandation

Le plan d’action: Suite aux réponses de l’audité au Projet de rapport. Il est recommandé de joindre au
rapport d’audit un plan d’action ayant la forme suivante : Plan d’action

Combine les recommandations, personne responsable de la mise en œuvre, date de limite de réalisation

Le suivi des recommandations


Le suivi des recommandations peut être fait par une visite de l’unité audité, l’interview des responsables
ou par un questionnaire adressé aux responsables de l’unité audité.

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