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FIGURE 1- 1 : S Y M B O L E S D E S I G N AL I S AT I O N
- de surintensité à effet
- à 2 enroulements magnétique
- de surintensité à effet
- temporisation au travail thermique
- actionné par la
- à courant alternatif présence d'un débit
- actionné par la
- d'un relais impulsionnel température T
FIGURE 1- 2 : S Y M B O L E S D E S R E L AI S D E C O M M AN D E E T D E M E S U R E
Pour ce qui est des organes de mesure, ils permettent de détecter les variations de nature
physique telles la surcharge de courant, la baisse de niveau, la hausse de température, etc. La
ligne pointillée à droite du symbole représente le lien mécanique entre l’élément de mesure et les
contacts de contrôle. Lorsque la variation physique agit directement sur le contact, les symboles
ne possèdent plus de ligne verticale (ex: pressostat).
Dispositif d'accrochage
Contact à ouverture "O"
Principal et auxiliaire
- en prise
Interrupteur
- libéré
Positionnement
Disjoncteur
Vérrouillage mécanique
Sectionneur Fusible
Commande mécanique
manuelle générale
Symbole de base pour
tout appareil à fermeture - par poussoir
FIGURE 1- 3 : S Y M B O L E S D E S C O N T AC T S E T L I E N S M É C AN I Q U E S
F13 Q1
Q1:2 1 2 13 14
21
KM3 97 97 97
22 F4 F8 F12
57 98 98 98
KA1 15s
58
X1 3 X1 5 X1 7 21 13 13 Arrêt
KA3 KA3 S3 avertisseur
22 14 14 sonore
B2 P B3 P B4 P
X1 1
B1 X1 4 X1 6 X1 8
P 67 Supresseur X1 9
KA2 5s
Marche
priorité 68
Arrêt
pompes H4
13 31 13 21
1 2 21 43
X1 2 S1 S2 KA1
14 22 44 32 14 22
95 95 95 X1 10
F4 F8 F12
96 96 96
X1 A1 A1 A1 A1 A1 X1 A1 X1
H1 H2 H3
F14 X2 A2 A2 A2 A2 A2 X2 A2 X2
Q1:6 1 2
KA1 KA2 KM1 KM2 KM3 KA3
Folio 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
FIGURE 1- 4 : E X E M P L E D ’ U N S C H É M A É L E C T R I Q U E ( T É L É M É C AN I Q U E )
T AB L E AU 1- 1 : C L AS S E M E N T P AR L E T T R E S R E P È R E S
REPÈRES EXEMPLES
A Ensembles fonctionnels Amplificateur à transistors, automates programmables
B Transducteur physique vs électrique ou Pressostat, thermostat, détecteur de proximité, cellule photo-
vice versa électrique
C Condensateurs
D Opérateurs binaires, dispositif de Bascule monostable, bistable, enregistreur
temporisation, de mise en mémoire
E Matériels divers Éclairage, chauffage, etc.
F Dispositifs de protection Fusible
G Générateurs, dispositifs d’alimentation Génératrices, convertisseurs, batteries
H Dispositifs de signalisation Avertisseurs sonores ou lumineux
K Relais et contacteurs
KA Contacteurs auxiliaires, relais Contacteur auxiliaire temporisé, tout genre de relais
d’automatismes
KM Contacteurs principaux
L Inductances
M Moteurs
N Sous-ensembles
P Instruments de mesure et d’essai Appareil indicateur, appareil enregistreur, compteur
Q Appareils mécaniques de connexion pour Disjoncteur, sectionneur
circuits de puissance
R Résistances Résistance réglable, potentiomètres, etc.
S Appareils mécaniques de connexion pour Auxiliaire manuel de commande, bouton poussoir, interrupteur
circuits de commande de position, commutateur.
T Transformateurs Transformateurs de tension, de courant
U Modulateurs, convertisseurs convertisseurs de fréquence, codeur, redresseur
V Tubes électroniques, semi-conducteurs Tube à gaz, tube décharge, diode, transistor, thyristor
W Voies de transmission, guides d’ondes,
antennes
X Bornes, fiches, socles Fiche et prise de connexion, clips, planchette de bornes
Y Appareils mécaniques actionnées Frein, embrayage, électrovalve pneumatique, électro-aimant
électriquement.
Z Charges correctives, transformateurs Équilibreur, correcteur, filtre.
différentiels, filtres correcteurs, limiteurs
A2
Com A2
Contacts
R E L AI S auxiliaires
C O N T AC T E U R
FIGURE 1- 6 : S Y M B O L E S
Remarquez, à la figure 1-6, que les contacts du relais possèdent une borne en commun tandis que
les contacteurs sont bâtis de telle sorte à obtenir des contacts complètement indépendants les uns
des autres. On peut également remarquer deux épaisseurs de contacts. Ceux de gauche
représentent les contacts de la section puissance, tandis que les contacts surnommés, contacts
auxiliaires, peuvent être utilisés dans la section commande.
Évidemment, les relais et les contacteurs ne sont pas limités à une série de contacts. Il existe
divers type de relais et de contacteurs et plusieurs possibilités de branchements. Mentionnons
également qu’ils se retrouvent dans des applications en courant continu comme en courant
alternatif.
1.3.1 Les différents types de relais et contacteurs
Il existe des relais et des contacteurs pour tous les types d’application possible.
Pour la famille des contacteurs, étudiés plus en détails dans le cours sur les contrôles de
machines, notons ici les grandes divisions stipulées dans le volume de spécifications de la
compagnie Télémacanique:
1. contacteurs de base ou triphasés de 9A à 780 A;
2. inverseurs et démarreurs;
3. basse consommation;
4. à accrochage magnétique;
5. pour la commande de condensateurs triphasés;
6. contacteurs-disjoncteurs;
7. mini-contacteurs;
8. protection thermique;
Pour ce qui est des relais, il en existe également différents modèles. Encore là, la plupart des
applications et des explications relatives aux relais se retrouvent dans les cours portant sur les
contrôles de machines. Dans le présent document, nous traiterons des relais comme élément de
séquence, surnommé relais de contrôle. Parmi ceux-ci, mentionnons les relais de contrôles
électromécaniques, les relais statiques et les relais temporisés.
T AB L E AU 1- 2 : S Y M B O L E S D E S R E L AI S
A2
Comme vous pouvez remarquer dans les explications du tableau 1-2, il existe deux écoles de
pensée. La norme européenne vise plutôt l’alimentation de la bobine tandis qu’en Amérique du
Nord on cible la coupure d’alimentation. Un contact à ouverture dans une norme devient un
contact normalement fermé dans l’autre.
Lorsque les contacts sont regroupés, il faut les représenter tel le tableau suivant.
T AB L E AU 1- 3 : R E P R É S E N T AT I O N D E S C O N T AC T S
Norme européenne
Charge Charge
+
Le relais statique se retrouve sous deux formes: les relais statiques synchrone et asynchrone.
Le synchrone commute la charge uniquement lors d’un passage à zéro du secteur. Ce principe de
fonctionnement limite les perturbations en ligne et les parasites radio-électriques.
Le second principe, asynchrone, commute immédiatement à la commande de la DEL. Il convient
donc mieux à la commande de moteurs tandis que le relais statique synchrone est surtout utilisé
dans les commandes de température.
Il existe, dans les faits, que deux désavantages à ce type de relais. Le courant nominal de sortie
est relativement bas (40A), ce qui limite son utilisation comme contacteur. Le second
inconvénient provient de son utilisation comme élément de contrôle. En effet, seulement une
sortie ou un contact est disponible. Là où le relais électromécanique peut avoir facilement des
séries de 8 contacts à fermeture et à ouverture “OF”, le relais statique est limité à un seul.
Alimentation
de la bobine
Changement
des contacts T T
Changement T T T
des contacts
Il existe des relais temporisés pouvant combiné les deux fonctions. Ainsi, un délai s’effectuera
lors de la mise sous tension et lors de la perte d’alimentation de la bobine. On répertorie
également des relais impulsionnels permettant un délai fixe peu importe la durée de
l’alimentation. Enfin, certaines compagnies offrent des relais clignoteurs permettant d’obtenir
des cycles constants et des relais à rémanence ou à mémoire qui conservent l’état même lors de
la perte d’alimentation. Ces derniers sont combinés avec une autre bobine pour retrouver l’état
de repos.
T AB L E AU 1- 4 : S Y M B O L E S D E S R E L AI S T E M P O R I S É S
Relais au Travail Relais au Repos Relais au Travail et au Repos
Les interrupteurs de position sont présents dans une grande variété d’applications
en raison des nombreux avantages inhérents à leur technologie.
Ils transmettent au système de traitement les informations de présence/absence,
de passage, de positionnement et de fin de course. Il existe, à toute fin pratique, deux types de
contacts reliés aux interrupteurs de position.
Dans les contacts à action brusque, la vitesse de déplacement des contacts mobiles est
indépendante de celle de l’organe de commande. Cette particularité permet d’obtenir des
performances électriques satisfaisantes même à faible vitesse.
Les contacts à action dépendante ont une vitesse de déplacement des contacts mobiles égale ou
proportionnelle à celle de l’organe de commande.
Les caractéristiques d’un tel élément reflètent principalement la conformité aux normes et à la
certification des interrupteurs. De plus, il existe évidemment des caractéristiques électriques
permettant de savoir le courant et la tension d’emploi des contacts.
Une multitude de formes d’interrupteurs de position se retrouvent sur le marché, en voici une
liste épurée.
T AB L E AU 1- 5 : R E P R É S E N T AT I O N D E Q U E L Q U E S I N T E R R U P T E U R S D E P O S I T I O N
De nos jours, les interrupteurs industriels ont des têtes amovibles pouvant se fixer à angle ou de
façon rectiligne. De plus, la très grande majorité possèdent une série de contacts à ouverture et à
fermeture.
On retrouve le même type d’interrupteurs à position que ceux montrés au tableau 1-5, avec en
plus, la possibilité d’y ajouter un module de réarmement ou de sécurité par clé.
C I
FIGURE 1- 9 : S Y M B O L E S D E S D É T E C T E U R S D E P R O X I M I T É
4. l’étage de sortie. FA
CE
DEL
FIGURE 1- 11 C Y L I N D R I Q U E FIGURE 1- 12 R E C T AN G U L AI R E
1
Qui est à l’état de poudre fine.
Il existe, dans la forme cylindrique comme dans la forme rectangulaire, une autre subdivision. Il
s’agit ici de la noyabilité du détecteur dans un masse métallique.
L’avantage principal du type noyable, Son cousin, le détecteur non noyable, doit
c’est qu’il n’y a pas d’influence latérale. s’installer avec un minimum de dégagement
En contrepartie, sa portée est réduite. latéral pour éviter l’influence des masses
métalliques environnantes. Toutefois, sa
portée est deux fois supérieures à celle du
modèle noyable.
DEL
DEL
FIGURE 1- 13 : D É T E C T E U R N O Y AB L E FIGURE 1- 14 : D É T E C T E U R N O N N O Y AB L E
Système à barrage
FIGURE 1- 15 : D É T E C T E U R P H O T O É L E C T R I Q U E À B AR R AG E
SYSTÈME RÉFLEXE
Les détecteurs de type réflexe facilite la mise en oeuvre. L’utilisation du réflecteur élimine le
besoin d’un second module et ainsi rend plus compact l’installation. L’exemple d’un convoyeur
le long d’un mur illustre bien ce principe. La figure 1-16 démontre le trajet du faisceau de la
lumière. À droite, le faisceau est coupé lorsqu’un objet se présente. Les types réflexes peuvent
facilement détecter jusqu’à une quinzaine de mètres.
ÉMETTEUR/ ÉMETTEUR/
RÉCEPTEUR RÉFLECTEUR RÉFLECTEUR
RÉCEPTEUR
OBJET
Système Reflex
avant le passage d'un objet Système Réflex
pendant le passage d'un objet
FIGURE 1- 16 : D É T E C T E U R P H O T O É L E C T R I Q U E À R E F L E X E
FIGURE 1- 17 : S Y S T È M E D I R E C T
1.6.3 Mode de fonctionnement
Sur la plupart des détecteurs photoélectriques, il existe un interrupteur «dark ON/dark OFF»; en
français: fonctionnement clair/fonctionnement sombre. Dans le cas du fonctionnement clair, la
réception de la lumière, par le récepteur, fait activée la sortie. En fonctionnement sombre, la non-
réception de lumière active la sortie. Ce principe devient important lors de la mise en oeuvre
d’un automatisme.
Au niveau du branchement de sortie, les mêmes règles que les détecteurs de proximité doivent
s’appliquer. Ainsi, il ne faut pas brancher uniquement l’alimentation sur le détecteur mais une
charge est essentielle, voire même sans retour. Qu’il s’agisse d’une sortie à deux fils (relais) ou à
3 fils (statique), une charge doit toujours être placée en série avec l’alimentation. De plus,
n’alimentez pas directement un détecteur à une lampe incandescente ou à des moteurs qui
demanderont un courant de départ élevé. Utilisez plutôt des relais de contrôle ou un automate
afin d’alimenter les charges.
1.7 Pressostats
P
Ces éléments sont destinés à contrôler ou à réguler une pression dans un circuit
pneumatique ou hydraulique. L’appareil transforme un changement de pression en un signal
électrique. Lorsque la pression atteint la valeur de réglage, un contact électrique change d’état.
Il existe de pressostats à un ou à deux points de consigne. Lorsque deux points de consigne sont
nécessaires, ils se nomment PH pour point haut, et PB pour point de consigne bas. On retrouve
ces appareils sous la forme de circuits auxiliaires, prêts à contrôler des électrovannes ou des
bobines de contacteurs, mais il en existe également pour des circuits de puissance destinés à
commander directement des moteurs monophasés ou triphasés et, plus particulièrement, des
pompes et des compresseurs.
Le principe de fonctionnement est relativement simple. Lorsque la pression, agissant sur une
membrane, devient supérieure à l’effort du ressort d’ajustement, le levier solidaire de la
membrane fait alors basculer le contact.
Exemple d’utilisation :
• Utiliser dans l’opération de compactage des déchets. Lorsque le vérin compacteur atteint une
pression de 180 bars, le bloc de déchets est compacté.
• Sécurise un dispositif de fermeture d’une porte en cas d’obstacle. Lorsque la pression de
service de 2 bars augmente à 5 bars, le pressostat commande l’ouverture.
• Contrôle la pression d’air dans les circuits de sécurité d’un train à grande vitesse (TGV).
Surveille également la pression au freinage, etc.
1.8 Thermostats
T
Les thermostats sont destinés à détecter un seuil de température. L’appareil transforme la
variation de température en un signal électrique «tout-ou-rien». Lorsque la température atteint la
valeur de réglage, un contact change d’état.
Ce type de détecteur permet de vérifier le dépassement de point de sécurité dans plusieurs
systèmes. Le principe usuel utilise un élément qui se dilate avec l’augmentation de la
température. Lorsque la température atteint le point de consigne, la dilatation est telle qu’un
contact peut changer d’état. L’ajustement du point de consigne est fait par une pression plus ou
moins grande sur un ressort.
Bouton poussoir
dépassant
Bouton poussoir
capuchonné
Bouton poussoir
«coup de poing» à accrochage
Arrêt d'urgence
Boutons tournant
2 positions fixes
FIGURE 1- 18 : S Y M B O L E S E T S C H É M AS M É C AN I Q U E S D E S B O U T O N S
Réservoir
B4 P anti bélier
surpresseur
P B2
P1
P2
P B3
Réservoir #1
Réservoir #2
P B1
Q1
L1 1 2
L2 3 4
Alimentation
220V/50Hz L3 5 6
1 1 1 1 1 1 1 1 1
F1 F2 F3 F5 F6 F7 F9 F10 F11
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 3 5 1 3 5 1 3 5
KM1 KM2 KM3
2 4 6 2 4 6 2 4 6
1 3 5 1 3 5 1 3 5
F4 F8 F12
2 4 6 2 4 6 2 4 6
U1 V1 W1 T1 U2 V2 W2 T1 U3 V3 W3 T1
F13 Q1
Q1:2 1 2 13 14
21
KM3 97 97 97
22 F4 F8 F12
57 98 98 98
KA1 15s
58
X1 3 X1 5 X1 7 21 13 13 Arrêt
KA3 KA3 S3 avertisseur
22 14 14 sonore
B2 P B3 P B4 P
X1 1
B1 X1 4 X1 6 X1 8
P 67 Supresseur X1 9
KA2 5s
Marche
priorité 68
Arrêt
pompes H4
13 31 13 21
1 2 21 43
X1 2 S1 S2 KA1
14 22 44 32 14 22
95 95 95 X1 10
F4 F8 F12
96 96 96
X1 A1 A1 A1 A1 A1 X1 A1 X1
H1 H2 H3
F14 X2 A2 A2 A2 A2 A2 X2 A2 X2
Q1:6 1 2
KA1 KA2 KM1 KM2 KM3 KA3
Folio 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Bâti de perçage
Tableau de
commandes
KM1
B1
Arrêt
Pompe à
B2 P réfrigérant
sous
KM1 pression
Marche
B3 Tête de perçage
Retrait entièrement
avancée
Retrait/avance B4
du touret de KM2
perçage
Surcharge
KA1
Surcharge
1
En anglais, PLC de Programmable Logic Controller
Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules
d’entrées/sorties analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, BASIC
et Langage C, etc. La modularité des API permet un dépannage rapide et une plus grande
flexibilité. La figure 2-1 présente un automate modulaire SLC-500 de la compagnie Allen-
Bradley.
Module d’alimentation
Module de Microprocesseur comprenant les instructions de programmation
Base de l’API à 13 fentes
Connecteur de module
SLC 5/03 CPU OUTPUT INPUT OUTPUT INPUT OUTPUT INPUT
POWER 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12
POWER POWER
1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13
2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14
3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 ANALOG ANALOG
AB ALLEN-BRADLEY
Modules analogiques
Modules TOR Fentes pour expansion future
FIGURE 2- 1 : A U T O M AT E SL C- 500 S U R U N E B AS E D E 13 E M P L AC E M E N T S
TEMPORISATEURS
COMPTEURS
DE SORTIE BIT
DE SORTIE BIT
D'ENTRÉE BIT
SÉQUENCEURS
MÉMOIRE
REGISTRES
INTERFACE
D'ENTRÉE BIT
MÉMOIRE
INTERFACE
P
+-x/
<=>
OU, ET, NON, OU-EX
X3 Y41
¦---| |-----( )---¦
PROGRAMME
UTILISATEUR
Type K
D'ENTRÉE MOT
DE SORTIE MOT
D'ENTRÉE MOT
DE SORTIE MOT
MÉMOIRE
INTERFACE
INTERFACE
MÉMOIRE
FONCTIONS SPÉCIALES
PID, Horodateur
Dépacement
FIGURE 2- 2 : S T R U C T U R E I N T E R N E S I M P L I F I É E D ’ U N API
2
RTD Resistor Thermal Detector. Résistance thermique dont la plus commune est fait de platine et possède un
résistance de 100Ω à 0°C. Elle varie de 0.385Ω/°C.
Le résultat décimal du nombre binaire 0100 0101 0001 0010 est 17682(10) et 4512(16)
Les bits d’état sont rafraichis selon les règles de continuité logique au fur et à mesure que la
scrutation du programme se déroule.
La scrutation des E/S et la scrutation du programme sont deux opérations complètement
indépendantes. Aussi, toute modification d’état, se produisant sur les appareils externes
d’entrées pendant la scrutation du programme, n’est prise en considération qu’à la prochaine
scrutation des E/S. Si le temps de scrutation est relativement long, une variation de courte durée
à l’entrée pourrait ne pas être détectée.
Remarquez le branchement des entrées. Dans le plan original, les boutons poussoirs étaient
doubles. Au niveau d’un automatisme contrôlé par automate, les entrées sont uniques et c’est la
programmation qui permet de les connecter à divers endroits dans la séquence.
Ici, trois modules de 8 entrées sont utilisés. Nous pourrions regrouper en une seule entrée les
interrupteurs de limite S2 et S3 ainsi que S5 et S6 et finalement S13 et S14 en les branchant en
paralèlle. Le groupement de ces contacts permettrais d’économiser un module d’entrées puisque
le nombre nécessaire passerait de 18 à 15.
Ce type de regroupement n’est pas recommandé puisqu’il enlève de la flexibilité au
programmeur. Si, pour une raison quelconque, les interrupteurs doivent être programmés
séparement, il est alors impossible de le faire. Donc, à moins de force majeure, les détecteurs et
les boutons poussoirs doivent être reliés séparément à une entrée unique.
F1 T1 F3
0 1
F2
2 KA0
Arrêt
d'urgence
API
Monte-Charge
Monte-Charge
Monte-Charge
S17 Câble
Automatique
Poussoir #1
Poussoir #2
M4 Haut
M4 Bas
dégagé
en haut
Débarqué
Manuel
en bas
S-1
S-2
*Mise en KA0 VCA 1 OUT 0 OUT 1 OUT 2 OUT 3 OUT 4 OUT 5 OUT 6 OUT 7 VCA 2 OUT 8 OUT 9
fonction
A1
H1 Contrôle H2 H3 H4 H5 H6
KA0
Actif
** KT1
A2
2
KM3 KM4 KM2 KM1
* Bouton devant être ajouté à l'automatisme
** Contact de surcharge de courant
KA0
S18
S10
S11
S13
S14
S15
S16
S1
S4
S8
S7
S2
S3
S5
S6
S9
FIGURE 2- 4 : B R AN C H E M E N T É L E C T R I Q U E D U M O N T E - C H AR G E
2.5.4 Référence
Lors de la programmation, les références aux entrées et aux sorties sont essentielles. Ainsi, sur le
plan électrique, il est important d’indiquer les adresses des entrées et des sorties. Il n’y pas de
convention quant au branchement et à l’idendification des entrées/sorties. Par contre, il faut
toujours prendre en considération les règles de sécurité pour ce qui est des connexions et de la
clarté au niveau de l’identification.
3
MOV: «Metal Oxyde Varistor»
du châssis.
2. Fente d’aération. Laissez de l’espace
pour une bonne circulation d’air. 3
3. Connecteur prêt à recevoir une carte
SLC 5//02 CPU
POWER
d’E/S.
4. Guide pour aider à la connexité. AB ALLEN-BRADLEY
composants. 5
(dessus et dessous). 7
7. Voyant lumineux permettant de OUTPUT
4
American Wire Gage. Un fil 14 AWG possède un diamètre de 1.63mm et une section de 2.08 mm2.
IN 0 IN 0
IN 1 IN 1
IN 2 IN 2
IN 3 IN 3
IN 4 IN 4
IN 5 IN 5
IN 6 IN 6
100 / 120 VCA IN 7 200 / 240 VCA IN 7
IN 8 IN 8
IN 9 IN 9
IN 10 IN 10
IN 11 IN 11
IN 12 IN 12
IN 13 IN 13
IN 14 IN 14
IN 15 IN 15
AC AC
L2 COM
L2 COM
AC AC
COM COM
CC+ CC-
IN 0 IN 0
IN 1 IN 1
IN 2 IN 2
IN 3 IN 3
IN 4 IN 4
IN 5 IN 5
IN 6 IN 6
24 VCc IN 7 24 VCC IN 7
IN 8 IN 8
IN 9 IN 9
IN 10 IN 10
IN 11 IN 11
IN 12 IN 12
IN 13 IN 13
IN 14 IN 14
IN 15 IN 15
AC AC
CC- COM
CC+ COM
AC AC
COM COM
VAC/DC L1 ou CC+
OUT 0
OUT 2
not used
in IO4
OUT 3
not used L2 ou CC-
in IO4
L1 IN 0
IN 1
IN 2
100/120VCA not used
in IO4
IN 3
not used
in IO4
AC
L2 COM
1746-IO4, 1746-IO8
Entrées 100/120VCA /Sorties à Relais
CC+
CC+ VDC
OUT 0
VDC
OUT 1
OUT 0
OUT 2
OUT 1
OUT 3
OUT 2
OUT 4
OUT 3
OUT 5
OUT 4
OUT 6
OUT 5
OUT 7
OUT 6
OUT 8 10-50 VCC
10-50 VCC OUT 7
OUT 9
OUT 8
OUT 10
OUT 9
OUT 11
OUT 10
OUT 12
OUT 11
OUT 13
OUT 12
OUT 14
OUT 13
OUT 15
DC OUT 14
COM OUT 15
DC
CC- CC- COM
L1 VAC1 VAC1
L1 ou CC+
OUT 0 OUT 0
OUT 1 OUT 1
OUT 2 OUT 2
OUT 3 OUT 3
100-240 VCA OUT 4 VCA / VCC OUT 4
OUT 5 OUT 5
OUT 6 OUT 6
OUT 7 OUT 7
L2 L2 ou CC-
L1
VAC2 VAC2 L1 ou CC+
OUT 9 OUT 9
OUT 8 OUT 8
OUT 11 OUT 11
OUT 10 OUT 10
OUT 13 100-240 VCA OUT 13 VCA / VCC
OUT 12 OUT 12
OUT 15 OUT 15
OUT 14 OUT 14
L2 L2 ou CC-
T AB L E AU 2- 1 : S P É C I F I C AT I O N G É N É R AL E D E S M O D U L E S
D 'E/S
5
Isolation opto-électrique entre les terminaisons d’entrées/sorties et la logique de contrôle.
T AB L E AU 2- 2 : S P É C I F I C AT I O N S D E S E N T R É E S
Catégorie Tension # #cat Courant Tension Courant Courant nominal
de tension Opération d’entrée 1746- tiré du 5V au repos au repos à l’entrée
4 IA4 35 mA 30 VCA 2 mA 12 mA @ 120V
100/120 85-132a 8 IA8 50 mA 30 VCA 2 mA 12 mA @ 120V
VCA 16 IA16b 85 mA 30 VCA 2 mA 12 mA @ 120V
4 IM4 35 mA 50 VCA 2 mA 12 mA @ 240V
200/240 170-265a 8 IM8 50 mA 50 VCA 2 mA 12 mA @ 240V
VCA 16 IM16b 85 mA 50 VCA 2 mA 12 mA @ 240V
8 IB8 50 mA 5.0VCC 1 mA 8 mA @ 24V
10-30 16 IB16 b 85 mA 5.0VCC 1 mA 8 mA @ 24V
24 NPN 16 ITB16 b 85 mA 5.0VCC 1.5 mA 8 mA @ 24V
VCC 8 IV8 50 mA 5.0VCC 1 mA 8 mA @ 24V
10-30 16 IV16 b 85 mA 5.0VCC 1 mA 8 mA @ 24V
PNP 16 ITV16 b 85 mA 5.0VCC 1.5 mA 8 mA @ 24V
5VDC/ 4.5-5.5 16 IG16 b 140 mA 2.0VCC 4.1 mA 3.7 mA @ 5V
TTL source (min)
24 10-30 cc 16 IN16 b 85 mA 3.0VCC 1 mA 8mA @ 24V
VCA / VCC 10-30ca 3.0VCA
T AB L E AU 2- 3 : S P É C I F I C AT I O N S D E S S O R T I E S
Catégorie Tension # #cat Courant Courant (A) Courant (A) Baisse de V
de tension Opération d’entrée 1746- tiré du 5V par point du module à la sortie
120/240 85-265a 8 OA8 185 mA 1.0 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.5 V
0.5 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 1.0 A
VCA 16 OA16 b 370 mA 0.5 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.5 V
0.25 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 0.5 A
10-50 8 OB8 135 mA 1.0 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.2 V
0.5 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 1.0 A
PNP 16 OB16 b 280 mA 0.5 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.2V
24 0.25 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 0.5 A
VCC 10-50 8 OV8 135 mA 1.0 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.2 V
0.5 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 1.0 A
NPN 16 OV16 b 270 mA 0.5 @ 30°C 8.0 @ 30°C 1.2V
0.25 @ 60°C 4.0 @ 60°C @ 0.5 A
5VDC/ 4.5-5.5 16 OG16 b 180 mA 24 mA - -
TTL sink
4 OW4 45 mA 2.5A -
@ 240VCA
Relais 5-265 VCA 8 OW8 85 mA 1.0A 1440VA -
CA / CC @ 125VCC
5-125 VCC 16 OW16 85 mA 2.0A -
@ 245VCC
Il existe également trois modules de combinaison: IO4 (2E/2S) , IO8 (4E/4S) et IO12 (6E/6S).
Les spécifications des modules IO4 et IO8 correspondent aux modules IA4 et OW4 et ceux du
module IO12 aux spécifications de IA16 et OW16.
a
Fréquence de 47 à 63 Hz
b
Le bloc de terminaison est amovible
T AB L E AU 2- 4 : D I F F É R E N T S L AN G AG E S D E P R O G R AM M AT I O N D E S AU T O M AT E S
Diagramme ÉLECTRIQUE :
Les diagrammes en échelle électrique sont depuis toujours la façon de présenter
les schémas d’automatisme. DÉPART
M1
ARRÊT
M1
Programmation MNÉMONIQUE :
Ce type de programmation est utilisé avec les appareils portatifs. Ils sont munis LOAD depart
d’affichage à DEL ou à crystaux liquides et permettent généralement la OR M1
programmation d’une seule instruction à la fois. AND NOT arret
OUT M1
Programmation BOOLÉENNE :
Représentation par équations logiques M1 = (depart + M1 ) * arret
Programmation GRAFCET :
Méthode de GRAFCET : GRAphe Fonctionnel de Commande Étape-Transition. 1
Plusieurs compagnies utilisent un dérivé de ce type de programmation, par
exemple, Siemens, par la création du logiciel APT (Application Productivity E1 * !E2
Tools). 2 MOTEUR
E2
Programmation LADDER :
La très grande majorité des automates programmables utilisent le langage LADDER. L’avantage, c’est qu’il se
rapproche le plus des schémas électriques et la programmation se fait par insertion de contacts et de relais.
La majorité des gens affirmeront qu’il y a une erreur dans ce programme puisque le contact E2
est ouvert. Pensez-y quelques instants. Puisque le bouton ARRÊT offre une continuité de
l’alimentation vers l’entrée E2 de l’automate (figure 2-7), le bit E2 est actif et se trouve à un
niveau logique VRAI, donc à 1. L’instruction du contact à fermeture E2 (figure 2-8) examine si
le bit est actif; puisqu’il l’est, le contact E2 est normalement fermé. Il y aura donc continuité
jusqu’à la sortie lorsque le bouton de départ sera activé.
M4
S9
*S14
*S13
S17
ROULEAU DE PAPIER
POUR LE JOURNAL
POUSSOIR #2 POIDS
VERS OPERATEUR
S15
EL : 42'-5''
Séquence de l'automatisme:
POUSSOIR #1
Q1
1 2
L1 T1 F5
1 2
ARRÊT
3 4 D'URGENCE
L2
ARRÊT
5 6
L3
F1 1 F2 1 F3 1 S1
AUTO-MAN
AUTO
2 2 2
MAN
1 3 5 1 3 5
KM1 KM2
2 4 6 S3 KA1 KA2 KA3 S10 S11
2 4 6 S2
Petit Grand Monte-Charge Monte-harge
Rouleau Rouleau KA4 en haut en bas
KA8
M.C. KA3 KA3
dégagé Rouleau Rouleau
Chargé Déchargé
1 3 5 S4 S7
CHARGER M-C
F4 S5 S6 Vers Haut KA12 KA12
2 4 6 MONTE-CHARGE
Vers le haut Vers le bas
Rouleau dans
1 3 5 S8
S5 monte-charge M-C
Q2 Petit Rouleau Vers Bas
monte-charge
2 4 6
S6
Grand Rouleau
monte-charge
Y1 1
FREIN
2 KA11 S9
U V W Monte-Charge Poussoir #2
en bas dégagé
KA1 A1 KA4 A1
M4
A2 A2
3~
X1 KA2 A1 KA3 A1 KA5 A1 KA5 A1 KA6 A1
H1
X2 A2 A2 A2 A2 A2
1 2
CONTROLE Stabilisation du ACTIVE Stabilisation du MONTE-CHARGE DESCENTE DU EMBARQUE
ACTIF rouleau sur le POUSSOIR #1 rouleau dans le VERS LE HAUT MONTE-CHARGE FREIN
F5 poussoir #1 monte-charge
ARRÊT
AUTO
MAN
S18
ARRÊT HAUT
S19
Arrêt Urgence haut
KM2 KM1
KA7 A1 KA3 A1 X1 KA8 A1 KA9 A1 KA8 A1 X1 KA10 A1 X1 KA11 A1 KM3 A1 KM4 A1 KA12 A1 X1 X1 A1 A1
H2 H3 H4 H5 H6 KM1 KM2
A2 A2 X2 A2 A2 A2 X2 A2 X2 A2 A2 A2 A2 X2 X2 A2 A2
Protection surcharge
F4 de courant
ACTIVE MONTE-CHARGE DÉGAGÉ DÉLAI MONTE-CHARGE EN HAUT MONTE-CHARGE EN BAS POUSSOIR POUSSOIR AUTO MANUEL MONTE DESCEND
POUSSOIR #2 #1 #2
1 3 5 13 21 1 3 5 13 21
14 22 14 22
1 3 5 1 3 5
2 4 6
KM1 2 4 6
KM2
Pompe Pompe
1 2
T1 0 F3
F13 SURCHARGE
KM1
F1 F2 KA3 KA4 F4 F8 F14
KA2
KM1
KA5
SURCHARGE
KM2
KA2 KA4 F16 F18 F20
KA3
KM2
KA5
KA2
KA4
KA3
KA4
KA5
F21
URGENCE
KA5
VERS LA STATION
HENRI BOURASSA
POWER 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12
POWER POWER
1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13
2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14
3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 ANALOG ANALOG
AB ALLEN-BRADLEY
FIGURE 3- 1 : A U T O M AT E SL C- 500 S U R U N E B AS E D E 13 E M P L AC E M E N T S
T AB L E AU 3- 1 : E N T R É E S / S O R T I E S S I M P L E S
ENT RÉES
# FONCTIONS ADRESSE N.O. N.F. ÉTIQUETTE
0 Bouton poussoir normalement ouvert I:2/0 x E0-NO
1 Bouton poussoir normalement ouvert I:2/1 x E1-NO
2 Bouton poussoir normalement ouvert I:2/2 x E2-NO
3 Bouton poussoir normalement ouvert I:2/3 x E3-NO
4 Bouton poussoir normalement fermé I:2/4 x E4-NF
5 Bouton poussoir normalement fermé I:2/5 x E5-NF
6 Bouton poussoir normalement fermé I:2/6 x E6-NF
7 Bouton poussoir normalement fermé I:2/7 x E7-NF
SO RT IES
T AB L E AU 3- 2 : L I S T E D E S M O D U L E S D ’E/S
EMPL RÉFÉRENCES DESCRIPTION DES MODULES
# 1746-A13 Base 13 emplacements
0 1747-L532 5/03 CPU-Mémoire Util 12k
1 1746-OB16 16 Sorties 10-50 Vcc PNP
2 1746-IB16 16 Entrées 24 Vcc PNP
3 1746-OA16 16 Sorties TRIAC 100/240VCA
4 1746-IM16 16 Entrées 240VCA
T AB L E AU 3- 3
Spécifications SLC-5/01 SLC-5/02 SLC-5/03 SLC-5/04
1747-L511, L514 1747- L524 1747-L532 C 1747-L542
Mémoire programmation 1k/4k instructions 4k instructions 12k mots 20k mots
Mémoire suppl. 0 0 jusqu’à 4k jusqu’à 4k
Capacité E/S discret 256 480 960 960
Programmation APS ou HHT APS ou HHT APS APS
Jeu d’instructions 52 instructions 71 instructions 71 instructions 71 instructions
Scrutation type 8 ms/k 4.8 ms/k 1 ms/k 0.9 ms/k
Isolation 1500 V
Certification UL/CSA
T AB L E AU 3- 4 : L I S T E D E S F I C H I E R S
# Fichier Ident. Fonction
0 O Image des sorties
1 I Images des entrées
2 S État
3 B Binaire
4 T Temporisation
5 C Comptage
6 R Contrôle
7 N Nombres Entiers
8 Réservé
9 Transfert réseau
10-255 Selon les besoins
3.3.2 Fichiers de données binaires (B3)
Le fichier 3 porte le nom de fichier binaire. Il est principalement utilisé pour des instructions de
relais de contrôle, de registres à décalage et de séquenceurs. La taille maximum de ce fichier est
de 256 éléments de 1 mot, d’où une possibilité de 256 x 16 bits = 4096 bits au total. Si d’autres
éléments s’avèrent nécessaires, il est possible de créer des fichiers de 9 à 255.
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 ÉLÉMENT
B3:0
B3:1
B3:254
B3:255
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 ÉLÉMENT
S:0
6 3 1 8 4 2 1 5 2 1 6 3 1 8 4 2 S:4
5 2 6 1 0 0 0 1 5 2 4 2 6 0 0 0 période en ms.
5 7 3 9 9 4 2 2 6 8 0 0 0
3 6 8 2 6 8 4 0 0 0
6 8 4 0 0 0 0
0 0 0
S:15
Lorsque le contact I:2/1 sera fermé, la lumière clignotera à une période de 1280 ms ou si vous
préféré de 1.28 secondes.
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 ÉLÉMENT
O:1
O:3
L’adresse doit être donnée en identifiant le fichier, l’emplacement de la carte par rapport à la
base, le mot et finalement le bit ou la borne de sortie. Par exemple, l’adresse du bit 9 du module
situé à l’empacement 1 est :
Délimiteur d’élément
Délimiteur de mot (facultatif si moins de 16 E/S)
Délimiteur de bit
O:1.0/9
Identificateur du fichier
Emplacement du module Emplacement du bit.
Numéro de mot (facultatif si le module a moins de 16 E/S)
Le numéro du fichier est superflu puisqu’aucun autre fichier d’entrées ou de sorties ne peut être
créé. Les fichiers 9 à 255 ne peuvent pas être utilisés comme fichier d’E/S.
Il est possible d’adresser un mot complet avec, entres autres, les instructions mathématiques.
Ainsi, l’adresse O:3, permet d’accéder directement aux 16 bits du module de sorties situées à
l’emplacement 3 de l’automate.
3.4.2 Fichiers de données d’entrées (I1)
Voici une représentation du fichier d’entrée de l’automate configuré au tableau 3-2.
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 ÉLÉMENT
I:2
I:4
Œ BP1 L3 Œ
Šņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņņņţ
Œ Œ
Œ Œ
Œ BP2 L3 Œ
Šņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņņņţ
Œ Œ
Œ Œ
F I G U R E 3- 3 : S C R U T AT I O N D E P R O G R AM M E S
1
à mémoire.
DÉPART
Les termes OTL et OTU sont tirés de l’anglais «OuTput Latch et Output
M1
Unlatch». Ces instructions sont utilisées par paire afin de contrôler un bit.
Il remplace dans les faits, le contact de maintien tel celui de l’exemple du
démarreur de moteur.
ARRÊT
Continuons avec cet exemple en utilisant les instructions OTE et OTU.
Voici le programme permettant de réaliser les mêmes fonctions que celles
de la figure 3-4
M1
FIGURE 3- 4
Œ DEPART MOTEUR Œ
Šņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(L)ņņņņņţ
Œ Œ
Œ Œ
Œ ARRET MOTEUR Œ
Šņņņņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(U)ņņņņņţ
Œ Œ
Œ Œ
FIGURE 3- 5 : D I AG R AM M E L AD D E R D U D É M AR R E U R D E M O T E U R AV E C O T L E T O T U
Au départ, le contact E2 sera ouvert puisque le bit E2 est actif (1). Lorsqu’on appuie sur le
bouton de DÉPART, l’instruction OTL active la sortie du contacteur M1. Même si le bouton est
relâché, la sortie reste active. Le moteur s’immobilisera lorsqu’une pression sur le bouton
ARRÊT sera effectuée. À ce moment, le contact E2 sera fermé puisque ce bit sera maintenant à
0. Ceci enclenchera l’instruction OTU et le contacteur M1 sera désalimenté.
Il n’est pas plus simple ou plus complexe d’utiliser ce type d’instruction plutôt qu’une logique
utilisant les contacts de maintien. Par contre, il faut faire attention au phénomène suivant.
Qu’arrive-t-il de cette instruction si les deux lignes sont vraies?
Dans l’exemple de la figure 3-5, le contacteur du moteur serait inactif puisque l’instruction de
déverrouillage OTU est placée après celle de verrouillage. Souvenez-vous toujours que la
scrutation d’un programme s’effectue de haut en bas. La ligne de dévérouillage l’emporterait
dans ce programme puisqu’elle est située à la suite de celle de verrouillage. Si les lignes avaient
été inversées, le fait d’appuyer sur les deux boutons poussoirs aurait activé le moteur.
FIGURE 3- 6 : D I AG R AM M E L AD D E R D U D É M AR R E U R D E M O T E U R AV E C O SR
Attention !
• L’adresse de bit utilisée pour cette instruction doit être unique. Ne réutilisez pas cette adresse
ailleurs dans votre programme.
• Sur une ligne, ne pas placer de conditions d’entrées après l’instruction OSR. Un
fonctionnement inattendu pourrait en résulter.
EN = Bit 15 de Validation.
TT = Bit 14 de temporisation en cours.
DN = Bit 13 de Fin de temporisation.
255 temporisateurs peuvent être utilisés à même le fichier 4. Par exemple, le contact de fin du
temporisateur 6 serait adressé tel : T4:6/13 ou T4:6/DN.
Le mot permettant de modifier la valeur de présélection est : T4:6.1 ou T4:6.PRE
Ligne 2:1
Œ DELAI1 M2 Œ
Œ T4:1 O:3 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ DN 2 Œ
Conditions de ligne
346 x 0.01s
173 x 0.01s
Valeur de Présélection
28 x 0.01s
Valeur cumulée
bit de fin
(DN)
Ligne vraie
(EN)
FIGURE 3- 7 : D I AG R AM M E L AD D E R E T F O R M E S D ' O N D E D E T O N
Ligne 2:3
Œ TEMPS2 M1 Œ
Œ T4:2 O:3 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ DN 1 Œ
Conditions de ligne
6 x 1s
Valeur de Présélection
Valeur cumulée
bit de fin
(DN)
Ligne vraie
(EN)
FIGURE 3- 8 : D I AG R AM M E E T F O R M E S D ' O N D E D E T O F
Ligne 2:5
Œ TEMPS3 M3 Œ
Œ T4:3 O:3 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ DN 3 Œ
Conditions de ligne
Conditions de remise à
zéro (RES)
17341 x 0.01s
Valeur de Présélection
2890 x 0.01s
Valeur cumulée
bit de fin
(DN)
Ligne vraie
(EN)
FIGURE 3- 9 : D I AG R AM M E E T F O R M E S D ' O N D E D E RT O
255 compteurs peuvent être utilisée à même le fichier 5. Par exemple, le contact de fin du
compte 7 serait adressé tel : C5:7/13 ou C5:7/DN.
Le mot permettant de modifier la valeur accumulée est : C5:7.2 ou C5:7.ACC
La variable cumulée (ACC) du compteur (CTU) s’incrémente après une transistion faux-vrai des
conditions de lignes. Lorsque la valeur accumulée devient égale à la valeur de présélection, le bit
de fin (DN) passe à 1. La valeur cumulée continue à compter même lorsque la valeur de
présélection est atteinte.
Afin de modifier la valeur cumulée, il suffit d’effectuer une remise à zéro à l’aide de
l’instruction RES de même adresse ou en utilisant un CTD de même adresse. En effet,
l’instruction de décompteur peut être utilisée en combinaison avec celle du compteur afin de
réaliser un compteur-décompteur.
Cette instruction CTD décrémente sa variable cumulée à chaque transition faux-vrai. Le bit de
fin (DN) est remis à 0 lorsque la valeur cumulée devient inférieure à la valeur de présélection.
Il existe également des bits de dépassement au cas où le compteur passerait outre les valeurs
maximales de +32767 (OV) ou minimales de -32768 (UN).
Conditions de ligne
Conditions de remise à
zéro (RES)
Valeur cumulée
8 Valeur de Présélection
bit de fin
(DN)
Ligne 2:6
Œ I:2 ňCTUņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōCOMPTAGE Ōņ(CU)ņţ
Œ 4 ŇCompteur C5:1Ōņ(DN) Œ
Œ ŇPrésélection 8Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:7
Œ C5:1 O:3 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ DN 4 Œ
Ligne 2:8
Œ I:2 ňCTDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDECOMPTAGE Ōņ(CD)ņţ
Œ 5 ŇCompteur C5:1Ōņ(DN) Œ
Œ ŇPrésélection 8Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:9
Œ I:2 C5:1 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(RES)ņņţ
Œ 7 Œ
3.6 Exercices
SLC 5/03 CPU INPUT INPUT OUTPUT OUTPUT OUTPUT
POWER 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12
1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13
2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14
3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15
AB ALLEN-BRADLEY
FIGURE 3- 11 : A U T O M AT E SL C- 500
4. La base du GRAFCET
4.1 Introduction
Jusqu’à présent, vous avez résolu des automatismes de façon intuitive. Cette méthode, qui n’en
n’est pas vraiment une, laisse beaucoup trop de place à la conception aléatoire. En 1977,
L’AFCET (Association Française pour la Cybernétique Économique et Technique) se penche sur
une formulation possible de règles régissant les automatismes séquentiels. Il en ressort une
méthode simple de description nommé GRAFCET. Par la suite, L’ADEPA (Agence nationale
pour le DEveloppement de la Production Automatisée) normalise les règles et s’assure de leurs
diffusions.
Basé sur la notion d’étapes et de transitions, le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande
Étapes-Transitions) permet de décrire facilement, à l’aide de peu de symboles, des automatismes
séquentiels complexes. De la lignée des ordinogrammes et structurogrammes, le GRAFCET est
un outil graphique permettant de visualiser, en plus de conceptualiser, des automatismes.
Heureusement, la syntaxe graphique du GRAFCET est simple et ne comporte que quelques
symboles se limitant à des lignes et des carrées (simples ou doubles).
La base graphique, qui sous-tend le GRAFCET, reste toujours la même; c’est plutôt la syntaxe
qui a évolué. Dans les années 80, la popularité grandissante du GRAFCET a fait en sorte que
beaucoup de logiciels permettant d’éditer cette méthode font apparition sur le marché industriel.
Ces logiciels utilisent les bases du GRAFCET mais ont souvent leurs particularités graphiques et
syntaxiques.
Dans le cadre de ce cours, nous utiliserons la syntaxe associée au logiciel GRAFCET 2.0 de
Bruno Dima et Mark Manka. Ce logiciel permettra, lors des travaux pratiques, de vous
familiariser avec les notions du GRAFCET et ce, en simulant des automatismes à l’aide de
l’ordinateur. Sachez également que les solutions fournies dans ce document, comme tous les
autres portant sur le GRAFCET, ont été effectuées à l’aide de ce logiciel et respectent donc la
syntaxe de ce dernier.
4.2 Exemple de la “soupe aux lentilles”
La majorité des automatismes peuvent se diviser en une série de regroupements étape-transition.
Afin de faciliter votre apprentissage, voici un exemple d’une recette de soupe aux lentilles qui
fait abstraction des éléments technologiques.
− Faire chauffer de l’huile d’olive dans une casserole. Ajouter les oignons et faire cuire pendant
3 minutes. Ajouter les lentilles et 1.5L de bouillon de poulet. Faire cuire pendant 1h30. Une
demi-heure avant la fin de la cuisson, ajouter 2 pommes de terre et une branche de céleri.
Ce texte est relativement clair et un chef d’expérience pourra suivre les indications sans trop de
problèmes. Malheureusement, les cahiers des charges ne sont pas toujours aussi limpides. De
plus, les automatismes industriels n’ont pas encore les sens aussi développés que l’être humain.
Donc, des tâches simples tels qu’ajouter le reste des ingrédients ou corriger l’assaisonnement, ne
sont pas données à tous et surtout pas aux machines.
• ATTENTE;
− j’ai une faim pour une soupe aux lentilles
• RAPATRIER TOUS LES INGRÉDIENTS ET L’ÉQUIPEMENT NÉCESSAIRE;
− tous les éléments sont disponibles
• PARTIR LE FEU; PLACER UNE CASSEROLE SUR LE FEU;
− la casserole est sur le feu
• INCORPORER L’HUILE D’OLIVE;
− l’huile est assez chaude
• AJOUTER LES OIGNONS;
− les oignons sont dans le fond de la casserole
• PARTIR UN TEMPORISATEUR DE 3 MINUTES;
− les 3 minutes sont écoulées
• AJOUTER LES LENTILLES; AJOUTER LE BOUILLON DE POULET; AJOUTER LES ÉPICES;
− les lentilles et le bouillon de poulet et les épices sont dans la casserole et le mélange est au
point d’ébullition
• PARTIR UN TEMPORISATEUR DE 1 HEURE;
− une heure s’est écoulée
• AJOUTER LES POMMES DE TERRE; AJOUTER LE CÉLERI; PARTIR UN TEMPORISATEUR DE 30
MINUTES;
− les pommes de terre et le céleri sont dans la casserole et les 30 minutes sont écoulées
Cet exemple de la soupe nous permets de bien comprendre la différence entre une action et une
réaction, nommée réceptivité dans le langage GRAFCET.
Le découpage de la section 4.2.1, quoique vous en pensiez, n’est pas si farfelue. Dans plusieurs
usines de production alimentaire, les automatismes sont construit de la sorte. Ce qu’il faut retenir
de l’exemple précédent, c’est le découpage de la recette en petites sections. Remarquez qu’après
chaque action, l’automatisme attend une réponse, une réaction du chef. Il faut donc comprendre
que, pour qu’un automatisme puisse évoluer vers la prochaine étape, il faut attendre que la
réceptivité suivante devienne vraie. La solution GRAFCET de l’automatisme de la “soupe aux
lentilles” se trouve à la section 4.2.5.
ňņņņņņņņņʼn
Ň ŕőŨőŘ ňņņņņņņņʼn Vous avez, ci-contre, la représentation
Ň Œ 1 ŠņōATTENTEŇ du niveau documentation du
Ň
Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņņŋ
Ň
GRAFCET de la soupe aux lentilles.
Ň
Ň
1ņŐņ j'ai faim pour
Ň de la soupe aux lentilles
Ce niveau permet d’écrire des
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn commentaires sur les actions et les
Ň Ň 2 ŌņōRAPATRIER LES INGREDIENTSŇ réactions de l’automatisme sans tenir
Ň
Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň compte de la syntaxe propre au logiciel
Ň 2ņŐņ ingredients rapatries utilisé. Il s’agit ici de placer ses idées
Ň
Ň
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
sur papier avant même de penser aux
Ň Ň 3 ŌņōPARTIR LE FEU Ň capteurs et aux éléments de sorties.
Notez que les boîtes numérotées
Ň ŊņŎņŋ Ōņņņņņņņņņņņņņņņņŏņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň ŇPLACER UNE CASSEROLE SUR LE FEUŇ
Ň 3ņŐņ casserole presenteņņņņņņņņņņņņņņņŋ représentent les étapes et que les
Ň
Ň
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
actions, associées à ces étapes, sont
Ň Ň 4 ŌņōAJOUTER L'HUILE D'OLIVEŇ indiquées dans l’encadré adjacent.
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň Les lignes numérotées représentent les
Ň 4ņŐņ huile est assez chaude transitions et leurs réceptivités
Ň
Ň
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn associées.
Ň
Ň
Ň 5 ŌņōAJOUTER LES OIGNONSŇ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ À la page 4-5, vous trouverez le même
Ň Ň graphique mais, cette fois-ci, avec une
Ň
Ň
5ņŐņ oignons dans le fond de la casserole
Ň
syntaxe se rapprochant de la
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn programmation GRAFCET.
Ň Ň 6 ŌņōPARTIR UN TEMPORISATEUR DE 3 min.Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Cette syntaxe est propre au logiciel de
Ň Ň Dima-Manka quoiqu’elle se rapproche
Ň
Ň
6ņŐņ fin des 3 minutes
Ň de la syntaxe internationale du
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn GRAFCET.
Ň Ň 7 ŌņōAJOUTER LENTILLESŇ BOUILLON DE POULETŇ
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņŏņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň
Ň 7ņŐņ les ingredients sont dans la casserole
Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 8 ŌņōTEMPORISATEUR DE 1 heureŇ
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň
Ň 8ņŐņ fin de la temporisation de 1 heure
Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 9 ŌņōAJOUTER POMMES DE TERREŇ
Ň ŊņŎņŋ Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŏņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň ŇAJOUTER CELERI ET TEMPORISAREUR 30 minŇ
Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň 9ņŐņ les legumes sont ajoutes et fin 30 min
Ň Ň
Ŋņņņņņņņņŋ
FIGURE 4- 1: G R AF C E T S O L U T I O N AN T L ’ AU T O M AT I S M E D E “ L A L U M I È R E ”
T AB L E AU 4- 1 : A U T O M AT I S M E D E “ L A T R AN C H E ”
ENT RÉES
GRAFCET/@TRANCHE.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
g Bouton opérateur gauche x ga
d Bouton opérateur droite x dr
bas Interrupteur de limite bas x bas
haut Interrupteur de limite haut x haut
s Sélecteur automatique-manuel am
e Remise à zéro du compteur d’entretien x entr
a Arrêt de l’automatisme x arret
SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
ALARME Avertisseur sonore 24 ALARME
MONT Solénoïde pour vérin en montée 24 MONT
DESC Solénoïde pour vérin en descente 24 DESC
FONCT Lumière indicatrice 220 FONCT
FIGURE 4- 4: R E P R É S E N T AT I O N D E S C O N V O Y E U R S
Tiré d’un document promotionnel de la compagnie SUNX
Distance Minimum
Lumière
marche
arrêt
FIGURE 4- 5 : P AN N E AU D E C O N T R Ô L E
T AB L E AU 4- 2 A U T O M AT I S M E D U “ C O N T R Ô L E D E S
CONVOYEURS”
ENT RÉES
GRAFCET / @SIMPLE.IO FONCTION
Étiquette Simulation
m Automatisme en fonction
b détection d’une boîte en amont
s Détection d’espacement trop serré
SO RT IES
Étiquette / Simulation
CV1 Moteur du convoyeur #1
CV2 Moteur du convoyeur #2
LUM Lumière indicatrice
4.5.4 Exercice
Ajoutez au GRAFCET du contrôle de distance minimum, une lumière qui indique lorsque les
boîtes sont trop près l’une de l’autre.
FIGURE 4- 6 : C O U P E D E P AN N E AU X D E B O I S
Tiré d’un document promotionnel de la compagnie SUNX
Coupe De bois
Lumière
départ
arrêt
FIGURE 4- 7 : P AN N E AU D E C O N T R Ô L E
T AB L E AU 4- 3 : A U T O M AT I S M E D E “ L A G U I L L O T I N E ”
ENT RÉES
GRAFCET FONCTION
Étiquette Simulation
d Départ automatisme
bas Lame basse
p Panneau de bois
c Début de coupe
SO RT IES
Étiquette / Simulation
LENT Convoyeur lent
RAP Convoyeur rapide
GUIL Active la guillotine
LUM Lumière de coupe
<1>
Ň Dans cet exemple, on peut remarquer, à la
ŕőŨőŘ transition TR1, la double barre oblique
Œ1Œ
śőťőŞ
permettant d’insérer un commentaire.
Ň Le début des séquences simultanées est
1ņŐņ d&&!bas //depart et tranche en haut
Ň toujours accompagné d’une transition.
ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōRAP; Ň Ces séquences se terminent lorsque toutes
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ les étapes de fin sont valides et que la
Ň
2ņŐņ p //panneau
transition suivante est validée. En d’autres
Ň mots, dans le cas présent, la boucle de
ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőť retour vers l’étape X1 s’effectuera lorsque
ňņŏņʼn
Ň3Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 4 ŌņōLENT;Ň les étapes X6 ET X8 seront valides et
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ qu’aucun panneau obstrue le capteur «p»,
Ň
4ņŐņ c //coupe
Ň
7ņŐņ bas //tranche basse
d’où TR6 = !p.
Ň Ň Il n’y a pas de limites au nombre de
séquences pouvant être effectuées en
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 5 ŌņōGUIL;LUM;Ň Ň 7 ŌņōLENT;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ même temps.
Ň Ň
5ņŐņ bas 8ņŐņ !bas Il faut également mentionner qu’il n’est
Ň
ňņŏņʼn
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn
pas toujours obligatoire de retourner à
Ň6Ň Ň 8 ŌņōRAP; Ň l’étape initiale. Certains GRAFCET
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ demanderont d’utiliser l’étape initiale
ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
Ň qu’une seule fois et ce, lors du lancement
6ņŐņ !p de l’automatisme.
Ň
Ň
< 1>
*Attention! Lorsque vous travaillez avec le logiciel de Dima-Manka, le “s” doit être en
minuscule et le «X» en majuscule. De plus, vous devez indiquer un “0” avant
le point, si votre temporisation est moins d’une seconde.
Détection
Délai sur
détection T T
Vous pouvez constater deux façons de réaliser ces délais à l’aide de la méthode GRAFCET. La
première (à gauche) utilise le retard comme élément de temporisation, tandis que l’autre (à
droite) utilise à fond la syntaxe du GRAFCET en introduisant les actions conditionnelles.
4.8.2 Représentation GRAFCET d’une temporisation «au travail»
Détection
Délai sur
perte de T T T
détection
FIGURE 4- 10 : F O R M E S D ' O N D E D ' U N E T E M P O R I S AT I O N « AU R E P O S »
Vous pouvez constater deux façons de réaliser ces délais à l’aide de la méthode GRAFCET. La
première (à gauche) utilise le retard comme élément de temporisation, tandis que l’autre (à
droite) utilise à fond la syntaxe du délai.
4.8.4 Représentation GRAFCET d’une temporisation «au repos»
Détection
Délai
Impulsionnel T T T
T AB L E AU 4- 4 : A U T O M AT I S M E D E S “ B I D O N S ”
ENT RÉES
GRAFCET/@BIDONS.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
pas_c p détection d’avancement du convoyeur 9 pas_conv
bid_r r bidon au poste de remplissage 9 bid_r
bid_b b bidon au poste de capsulage 9 bid_b
n_eau e niveau de l’eau dans le réservoir 9 niv_eau
n_conc c niveau de concentré dans le réservoir 9 niv_conc
vol_eau >=85 volume d’eau dans le bidon analogique vol_eau
vol_conc>=15 volume de concentré dans le bidon analogique vol_conc
capsule f capsule dans l’alimenteur 9 bouchon
pb_haut h position haute de l’équipement à capsuler 9 pb_haut
pb_bas d position basse de l’équipement à capsuler 9 pb_bas
m sélecteur de marche/arrêt 9 marche
SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
MARCHE Lumière d’arrêt 24 MARCHE
ARRET Lumière de marche 24 ARRET
CONV Convoyeur 220 CONV
V_EAU Vanne de remplissage d’eau 24 V_EAU
V_CONV Vanne de remplissage de concentré 24 V_CONC
DESCEN Descente pour capsuler 220 DESCEN
MONTE Montée pour capsuler 220 MONTE
VISSE Permet de visser la capsule 220 VISSE
FIGURE 4- 12 : L E S B I D O N S #1
T AB L E AU 4- 5 : A U T O M AT I S M E “ L E S P O M P E S A L T E R N AT I V E S ”
ENT RÉES
GRAFCET/@POMPES.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
n_bas Flotte basse x fb
n_moyen Flotte centrale x fc
n_haut Flotte haute x fh
SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
P1 Pompes 1 220 P1
P2 Pompes 2 220 P2
L1 Lumière de la pompe 1 220 L1
L2 Lumière de la pompe 2 220 L2
4.10.3 Mode automatique
En mode automatique, les pompes fonctionnent de façon alternative. La pompe 1 (P1) entre en
fonction uniquement lorsque la flotte centrale détecte un surplus d’eau dans la cuve. L’action de
la pompe fait en sorte d’évacuer l’eau. Cette dernière est mise hors fonction uniquement lorsque
l’eau passe en dessous du niveau de la flotte basse.
Lorsque la cuve se remplie et que le niveau dépasse à nouveau la flotte centrale, l’autre pompe
(P2) entre en action. Ce principe de fonctionnement permet un vieillissement équivalent des
pompes. De plus, si l’action d’une pompe ne suffit pas à vider la cuve, l’eau s’infiltrant trop
rapidement, la flotte d’urgence, situé en haut du bassin, devra enclencher les deux pompes. Ceci
permet de doubler la capacité d’évacuation. Les deux pompes s’arrêtent lorsque l’eau redescend
en-deça du niveau de la flotte basse.
mexicaine “Hydro Lik”, et son président Monsieur “Puncho Matik”, Hydraulique depuis 1996
T AB L E AU 4- 6 : A U T O M AT I S M E D U “ P O I N Ç O N H Y D R AU L I Q U E ”
ENT RÉES
GRAFCET/@PUNCH.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
bas Interrupteur de limite bas 9 ls_bas
cen Interrupteur de limite centre 9 ls_cen
haut Interrupteur de limite haut 9 ls_haut
bp Présence du bloc 9 ls_in
br Bloc en retrait 9 ls_out
go g Départ cycle 9 dep_cyc
SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
LUMB Lumière du bloc 220 LUMB
DEPO Dépose un bloc 220 DEPO
ENLE Enlève un bloc 220 ENLE
DESC Contacteur poinçon vers le bas 220 DESC
MONT Contacteur poinçon vers le haut 220 MONT
Aux pages suivantes, vous pourrez constater la solution de cet automatisme. Évidemment, il y a
plusieurs solutions possibles à problème donné, mais la solution préconisée pousse à l’extrême
les nouveaux éléments du GRAFCET afin de permettre au lecteur d’améliorer ses
connaissances.
Dans les pages qui suivent, nous étudierons plus en profondeur la syntaxe utilisée dans la
solution GRAFCET de “La Tranche”.
ŕőŨőŘ ňņņņņņņʼn Dans l’exemple de “La Tranche”, on désire compter 600 descentes et
Œ 15ŠņōC1=0; Ň remontées. Il est primordial d’initialiser la variable du compteur avant son
śőťőŞ Ŋņņņņņņŋ
15ņŐņ T/0.2s/X15
utilisation. Ainsi, l’étape X15 permet de placer C1 à 0; le délai de 0.2
seconde est nécessaire pour que l’étape 15 reste stable pendant un certain
temps.
Cette syntaxe peut également servir à initialiser la variable à une autre
valeur. Dans l’exemple de “La Tranche”, le compteur aurait pu être
initialisé à 600 (C1=600;) pour, par la suite, décrémenter cette valeur
jusqu’à 0.
Une fois que l’on connaît la méthode d’initialisation d’un compteur, comment l’incrémenter ou
le décrémenter; il ne reste plus qu’à effectuer un test sur sa valeur. Le but premier d’utiliser un
compteur est de pouvoir éventuellement prendre une décision en fonction du compte. Avant que
le compteur se rendre à 600, la tranche fonctionne normalement. Après 600 coupes, le
GRAFCET doit évoluer vers une autre branche afin d’avertir l’opérateur que la maintenance sur
l’appareil est maintenant de mise.
Les opérateurs permettant d’effectuer des tests sont:
• <x plus petit que «x»
• <= x plus petit ou égale à «x»
• >x plus grand que «x»
• >= x plus grand ou égale à «x»
• = = x égale à «x»
• ! = x différent de «x»
Il est recommandé de toujours utiliser les opérateurs < et > accompagnés du =, ou non, afin
d’empêcher l’automatisme de passer outre une réceptivité. En programmation, l’utilisation du =
= peut entraîner des difficultés. Il arrive fréquemment que cette réceptivité ne soit pas validée.
N’oubliez pas que la précision, que vous pensez utiliser, n’est pas toujours celle de l’ordinateur.
Ce dernier sauvegarde les valeurs en binaire; lors d’une comparaison il ne s’agit qu’un bit de
perdu pour que l’égalité échoue. L’utilisation des symboles < et > élimine ce problème.
T AB L E AU 5- 1 : A U T O M AT I S M E D E L A “ P O R T E D E G AR AG E ”
ENT RÉES
GRAFCET/@GARAGE.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
in_v i détecteur à l’entrée x in_v
out_v o détecteur de sortie x out_v
veh v détecteur de véhicules x vehicule
SORTIES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
MONT Solénoïde pour vérin en montée 220 MONT
DESC Solénoïde pour vérin en descente 220 DESC
PLEIN Lumière indiquant le garage plein 24 PLEIN
VACANCE Lumière indiquant de la place 24 VACANCE
ŕőŨőŘ ňņņņņņņʼn .
Œ 1 ŠņōC1 =0;Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņŋ On peut remarquer ici que le compteur est initialisé à même le GRAFCET
Ň
5ņŐņ T/0.2s/X1
mais que l’étape initiale ne sera plus jamais validée
Ň
ňņņņņō Les fronts montants et descendants sont utilisés judicieusement afin de
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn détecter le début du véhicule (↑) et l’arrière de celui-ci (↓).
Ň Ň 5 ŌņōVACANCE;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ
Ň ŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň Ň Ň
Ň 1ņŐņ i&&C1<500 //auto-in 6ņŐņ o&&C1<500//auto-out 13ņŐņ C1>=500
Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn
Ň Ň 2 ŌņōMONT; Ň Ň 10ŌņōMONT; Ň Ň 13ŌņōPLEIN;Ň
Ň ŊņŎņŋ ŇVACANCE;Ň ŊņŎņŋ ŇVACANCE;Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ
Ň Ň Ŋņņņņņņņņŋ Ň Ŋņņņņņņņņŋ Ň
Ň 2ņŐņ ↑v||haut 10ņŐņ ↑v||haut 14ņŐņ o
Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň Ň 3 ŌņōVACANCE;Ň Ň 11ŌņōVACANCE;Ň Ň 20ŌņōMONT;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň Ň Ň Ň
Ň 3ņŐņ ↓v 11ņŐņ ↓v 20ņŐņ ↑v||haut
Ň Ň Ň Ň
Ň Ň Ōņņņņņņņņņņņņʼn Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn
Ň Ň 4 ŌņōC1+=pulse();DESC; ŇŇ 12ŌņōC1-=pulse();DESC; ŇŇ 21ŌņōVACANCE;Ň
Ň ŊņŎņŋ ŇVACANCE; ŇŊņŎņŋ ŇVACANCE;Ň ŇŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ
Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņ Ň ŊņņņņņņņņŇņņņņņņņņņ Ň
Ň 4ņŐņ bas 12ņŐņ bas Ň 21ņŐņ ↓v
Ň Ň Ň Ň Ň
Ŋņņņņŏņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņŋ
FIGURE 5- 2 : G R AF C E T D ’ U N S T AT I O N N E M E N T À E N T R É E / S O R T I E S I M P L E
T AB L E AU 5- 2 : A U T O M AT I S M E D U “ C O D E D ’A C C È S ”
ENT RÉES
GRAFCET / @CODE.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
w w Bouton-poussoir 9 w
x x Bouton-poussoir 9 x
y y Bouton-poussoir 9 y
z z Bouton-poussoir 9 z
m m Bouton-poussoir de remonté 9 monte
am a Sélecteur manuel/automatique man/auto
veh v détecteur de véhicules 9 vehicule
bas détecteur de la porte en bas 9 bas
haut détecteur de la porte en haut 9 haut
SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
MONT montée de la porte 220 MONT
DESC descente de la porte 220 DESC
CODE Lumière indiquant d’entrer le code 220 CODE
ERREUR Lumière indiquant un code erroné 220 ERREUR
ALARME Alarme 24 ALARME
T AB L E AU 5- 3 : A U T O M AT I S M E D E S “ B I D O N S ”
ENT RÉES
GRAFCET / @BIDONS.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
pas_c p détection d’avancement du convoyeur 9 pas_conv
bid_r r bidon au poste de remplissage 9 bid_r
bid_b b bidon au poste de capsulage 9 bid_b
n_eau e niveau de l’eau dans le réservoir 9 niv_eau
n_conc c niveau de concentré dans le réservoir 9 niv_conc
vol_eau >=85 volume d’eau dans le bidon analogique vol_eau
vol_conc>=15 volume de concentré dans le bidon analogique vol_conc
capsule f capsule dans l’alimenteur 9 bouchon
pb_haut h position haute de l’équipement à capsuler 9 pb_haut
pb_bas d position basse de l’équipement à capsuler 9 pb_bas
m sélecteur de marche/arrêt 9 marche
SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
MARCHE Lumière d’arrêt 24 MARCHE
ARRET Lumière de marche 24 ARRET
VERIF Lumière indicatrice 24 VERIF
CONV Convoyeur 220 CONV
V_EAU Vanne de remplissage d’eau 24 V_EAU
V_CONV Vanne de remplissage de concentré 24 V_CONC
DESCEN Descente pour capsuler 220 DESCEN
MONTE Montée pour capsuler 220 MONTE
VISSE Permet de visser la capsule 220 VISSE
FIGURE 5- 5 : R E P R É S E N T AT I O N D E S B I D O N S
Tiré du logiciel GRAFCET de Dima-Manka
T AB L E AU 5- 4 : A U T O M AT I S M E “ P O M P E S A L T E R N AT I V E S ”
ENT RÉES
GRAFCET / @POMPES.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
n_bas Flotte basse x n_bas
n_moyen Flotte centrale x n_moy
n_haut Flotte haute x n_cen
raz r Bouton-poussoir de remise-à-zéro x raz
SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
P1 Pompe 1 220 P1
P2 Pompe 2 220 P2
L1 Lumière de la pompe 1 220 L1
L2 Lumière de la pompe 2 220 L2
ALARME Alarme 24 ALARME
MAINT Lumière indicatrice pour la maintenance 24 MAINT
6. Traduction GRAFCET-LADDER
6.1 Introduction
Une fois un automatisme résolu à l’aide de GRAFCET, deux options s’offrent à vous. La
première, trouver un compilateur GRAFCET qui permet de programmer directement votre
automate. La seconde, celle que nous allons étudier dans ce document, permet de traduire votre
GRAFCET en diagramme en échelle compatible à n’importe quelle marque d’automate
programmable. Pour bien comprendre et appliquer cette méthode, il faut y aller graduellement.
Dans cette section, seule la base de la traduction est couverte. Référez-vous à l’exemple de “La
Tranche1” afin de comprendre les étapes de la traduction. Par la suite, tentez de traduire seul
l’automatisme des “pompes alternatives”.
<1> <2>
Ň Ň
Ōņņņņņņņņņņņņŋ
ŕőŨőŘ
Œ1Œ
śőťőŞ
ŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň Ň
1ņŐņ !s&&g&&d 7ņŐņ s&&m&&!haut 9ņŐņ s&&g&&d&&!bas
Ň Ň Ň
ūőőőőőőőőőőőőť Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōDESC;ŇŇ 4 ŌņōALARME;ŇŇ 6 ŌņōMONT;Ň Ň 8 ŌņōDESC;ALARME;Ň
ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ ŊņņņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņŋ
ňņņņņņņņņņņņņō Ň Ň Ň
Ň Ň Ň Ň Ň
3ņŐņ !g||!d 2ņŐņ bas 4ņŐņ T/2s/X4 8ņŐņ haut||!m 10ņŐņ !g||!d||bas
Ň Ň Ň Ň Ň
Ň Ň Ň Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn Ň
Ň Ň 3 ŌņōMONT;ŇŇ 5 Ň <2>
Ň ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ
Ň ūőőőőőőőőőőőőŨ
Ň Ň
Ň 5ņŐņ haut||s
Ň Ň
Ŋņņņņņņņņņņņņō
ňņŏņʼn s = automatique/manuel
Ň7Ň g = bouton opérateur gauche
ŊņŎņŋ d = bouton opérateur droit
Ň m = bouton poussoir monte
6ņŐņ !g&&!d
Ň
Ň
<1>
1
Référez-vous au résumé de théorie 4 ou 5.
2. Une entrée inversée est représentée par un contact à ouverture, tandis qu’un contact à
fermeture représente une entrée normale.
3. Le ET logique se traduit par la mise en place de contacts en série.
4. Le OU logique se représente par des contacts en parallèle.
5. Il est impossible de réaliser directement une équation ou une partie d’équation inversée. Il
faut d’abord modifier l’équation en appliquant le théorème de DeMorgan qui suit les
règles suivantes:
− inverser les entrées;
− changer le type d’équation, un ET devient un OU et vice versa;
− inverser la totalité de l’équation.
6.2.1 Exercices
• Soit les équations logiques suivantes, traduisez celles-ci en logique des contacts
[ ] [ ]
a ) C = xyz + cw
b) W = [a (b + c)] + [ w(d + e)]
•
c) X = [ab + cd )] + [ x (e)]
d ) Y = [a (bc + d )] + [ w(de)]
6.2.2 Solution
a)
| |
|X Y Z C |
++-] [---] [---]\[-+--------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||C W | |
|+-] [---]\[-------+ |
| |
FIGURE 6- 2 : S O L U T I O N D E L ’ E X E R C I C E 6.2.1 A )
− arrêt forcé;
− arrêt momentané.
T AB L E AU 6- 1 : S Y N O N Y M E S ( G RAF CET V S A U T O M AT E )
Éléments GRAFCET Synonymes AUTOMATE
Transitions T1, T2, Tn...ou Tr1, Tr2, Trn...
Étapes simples et/ou étapes de sous-GRAFCETs X1, X2, Xn...
Temporisateurs Tm1, Tm2, Tmn...
Compteurs C1, C2, Cn...
Remise à zéro R1, R2, Rn... ou RAZ1, RAZ2, RAZn...
Entrées externes de l’automate E1, E2, En.. ou I1, I2, In...
Sorties externes de l’automate S1, S2, Sn... ou O1, O2, On...
2
Événement dépendant d’un hasard défavorable.
FIGURE 6- 3 : S O L U T I O N D E S T R AN S I T I O N S 1 À 5
T AB L E AU 6- 2 : T R AD U C T I O N D E S T R AN S I T I O N S
AUTOMATE GRAFCET PROGRAMME ÉCHELLE
contact de l’entrée Opération logique Traduction du contact
N.O. Vraie (x) N.O. (x)
N.O. Fausse (!x) N.F. (!x)
N.F. Vraie (x) N.F. (!x)
N.F. Fausse (!x) N.O. (x)
Dans le tableau 6-2, remarquez la ligne en caractères gras. La transition x devra être traduite par
un contact à ouverture puisque cette entrée x est reliée et fermée à l’automate. C’est tout
simplement le contraire de la logique normale puisque l’interrupteur x est relié à l’envers de la
normale, id est fermé.
Il faut constater que la traduction des transitions résulte en un relais interne qui s’enclenche
lorsque la transition est franchie. Ceci simplifie la traduction des étapes puisque nous n’aurons
plus à nous préoccuper du branchement des entrées. De plus, ceci permettra de garder identiques
tous les barreaux réservés aux étapes.
Afin de bien visualiser le branchement des entrées/sorties, référez-vous au tableau 6-3
permettant d’obtenir le branchement de l’automatisme. En plus de contenir des informations sur
le branchement des entrées/sorties, ce dernier répertorie les informations utilisées au niveau du
GRAFCET et du diagramme en échelle. Voici un exemple d’un tel tableau utilisé pour
l’automatisme de “La Tranche”.
T AB L E AU 6- 3 : A U T O M AT I S M E D E “ L A T R AN C H E ”
ENT RÉES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
gauche g Bouton opérateur gauche 001 x Ga
droite d Bouton opérateur droit 002 x Dr
monte m Bouton opérateur monte 003 x Mo
Bas Interrupteur de limite basse 004 x Basse
Haut Interrupteur de limite haute 005 x Haute
Auto/Man s Sélecteur automatique-manuel 006 x A/M
Entretien e Remise à zéro du compteur d’entretien 007 x Entr
Arrêt a Arrêt de l’automatisme 008 x Arret
SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
ALARME Avertisseur sonore 011 24 ALARME
MONT Solénoïde pour vérin en montée 012 24 MONT
DESC Solénoïde pour vérin en descente 013 24 DESC
FONCT Lumière indicatrice 014 220 FONCT
Analysons le résultat. Pour que l’étape X4 soit validée, il faut que le GRAFCET franchisse la
transition 1 (i.e. étape 1 et que a, g et d soient activés). Pour quitter l’étape 4, il faut franchir la
transition 4; seule, à ce moment, l’étape 4 sera désactivée.
N’oubliez pas que cette équation permet de réaliser uniquement la séquence de contrôle et à
aucun moment elle ne doit activer directement une sortie. Pour ce faire, il faudra utiliser les
adresses internes de l’automate programmable. Celles-ci varient selon le type d’automate;
reportez-vous au manuel d’utilisateur pour connaître les adresses appropriées.
Voici l’équation générale représentant l’étape X4.
(2) (1)
| TR1 X4 |
++-] [-------+--------------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
|| (3) (4) | |
||X4 TR4 | |
|+-] [---]\[-+ |
| |
FIGURE 6- 4 : R E P R É S E N T AT I O N G R AP H I Q U E D E L ’ É Q U AT I O N D E B AS E
Remarquez l’emplacement du contact de maintien X4 qui garde la sortie active lorsque TR1 est
désactivée. Ensuite, remarquez le contact TR4; ce dernier reste fermé tant que la prochaine
transition n’est pas validée. À ce moment, l’étape 4 est mise hors-fonction puisque le relais X4
n’a plus aucun chemin pour s’auto-alimenter.
Dans l’exemple de “La Tranche”, plusieurs autres étapes respectent le profil simple de l’équation
de base; il s’agit des étapes 3, 4, 5, 6 et 8. Toutes les autres ont une particularité qui sera étudiée
en détail dans les sections suivantes.
X 3 = T 2 + [ X 3 • T 5]
X 4 = T1 + [ X 4 • T 4]
X 5 = T 4 + [ X 5 • T 5]
X 6 = T 7 + [ X 6 • T 8]
X 8 = T 9 + [ X 8 • T10]
É Q U AT I O N 6- 3 : É T AP E S S I M P L E S
Afin de visualiser les barreaux d’échelle de ces étapes, référez-vous à la solution complète de la
traduction à la page 6-14.
6.8 Traduction d’une étape comprenant une divergence en OU
Deux étapes du GRAFCET de “La Tranche” ont la particularité de sortir par une divergence en
OU: l’étape 1 et l’étape 2 qui se traduirait par l’équation suivante.
X 2 = T1 + [ X 2 • T 2 + T 3]
É Q U AT I O N 6- 4: D I V E R G E N C E E N O U
L’étape 2 se distingue par le fait que le GRAFCET peut se diriger soit à l’étape 3, lorsque la
tranche est complètement descendue (bas) OU l’étape 7, et ce, si l’opérateur relâche l’un des
deux boutons poussoirs. Selon l’équation 6-4, le seul changement, par rapport à une étape de
base, se trouve dans la section réservée à l’étape suivante, puisque deux étapes suivent l’étape en
cours de traduction. Donc, l’étape 2 sera hors-fonction si la transition 2 OU la transition 7 est
validée.
Malheureusement, une formulation telle l’équation 6-4 est incompatible avec les diagrammes en
échelle. En effet, la logique des contacts ne permet pas d’inverser une partie d’équation; il faut
donc avoir recours au théorème de DeMorgan afin de modifier l’équation 6-4 en équation 6-5.
X 2 = T1 + [ X 2 • T 2 • T 3]
É Q U AT I O N 6- 5: D I V E R G E N C E E N O U AP R È S D E M O R G AN
FIGURE 6- 5 : D I AG R AM M E E N É C H E L L E D ’ U N E D I V E R G E N C E E N O U
Remarquez les deux contacts à ouverture TR2 et TR3. Une fois que la transition 2 ou la
transition 3 sera validée, l’un de ces deux contacts ouvrira, désactivant alors l’étape 2. Même si
ces contacts sont placés en série, il faut voir là une opération logique en OU puisque la transition
2 OU la transition 3 doit être valide pour mettre hors-fonction l’étape 2.
6.9 Traduction d’une étape comprenant une convergence en OU
Deux étapes du GRAFCET de “La Tranche” ont la particularité d’entrée par une convergence en
OU. L’étape 1, que nous analyserons plus tard, et l’étape 7 qui se traduirait par l’équation
suivante:
X 7 = T 3 + T 5 + [ X 7 • T 6]
É Q U AT I O N 6- 6: C O N V E R G E N C E E N O U
L’étape 7 se distingue par le fait que la précédente arrive de deux sources différentes. En effet,
X7 est précédée de X2 et de la convergence en ET formée de X3 et X5.
Afin de traduire adéquatement ce type de convergence, il faut répéter la section de l’équation,
réservée à la transition précédente, autant de fois qu’il y a de branches arrivant à l’étape.
Voici le diagramme en échelle correspondant à l’étape 7:
| TR3 X7 |
++-] [-------------+--------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||TR5 | |
|+-] [-------------+ |
|| | |
|| | |
||X7 TR6 | |
|+-] [---]\[-------+ |
| |
FIGURE 6- 6 : R E P R É S E N T AT I O N G R AP H I Q U E D ’ U N E C O N V E R G E N C E E N O U
Certains automates, plus anciens, ne disposent pas d’un tel contact; vous devrez alors le réaliser
vous-même. Vous pourriez décider d’utiliser cette option même si votre automate possède un
contact d’initialisation. L’optique est de garder l’uniformité de vos programmes qu’il soit sur un
type d’automate ou un autre.
Dans le cas où vous désirez créer votre propre contact d’initialisation, celui-ci doit être
programmé à ouverture. Enfn, la dernière ligne de votre programme doit respecter l’équation
suivante:
PS = ps + ps
É Q U AT I O N 6- 8: D E R N I È R E L I G N E D E V O T R E P R O G R AM M E D E T R AD U C T I O N
Les contacts PS, étant à ouvertures, activeront, dès la première scrutation, les étapes initiales.
Une fois cette première scrutation terminée, la dernière ligne s’activera via le contact à ouverture
/ps. Le relais interne utilisé sera alors en fonction et fermera le contact ps. Ce dernier, maintenant
fermé, activera en permanence le relais d’initialisation qui maintiendra ouvert tous les contacts à
ouvertures ps installés sur les barreaux d’étapes initiales.
| PS X1 |
++-]\[-------------------+--------------------------------------------( )----+
|| | |
||TR6 | |
|+-] [-------------------+ |
||TR8 | |
|+-] [-------------------+ |
||TR10 | |
|+-] [-------------------+ |
||X1 TR1 TR7 TR9 | |
|+-] [---]\[---]\[---]\[-+ |
| |
| PS PS |
++-]\[-+--------------------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||PS | |
|+-] [-+ |
| |
FIGURE 6- 7 : D E R N I È R E L I G N E D U P R O G R AM M E P O U R L E C O N T AC T PS.
Selon le type de temporisateurs que vous devrez utiliser, la traduction peut varier. En effet, il ne
faut surtout pas oublier la ligne de remise à zéro lors de la traduction d’un temporisateur. Au
niveau du GRAFCET, la remise à zéro du temporisateur est implicite et se fait au moment que
l’étape contrôlant le temporisateur devient inactive. Il est donc facile pour nous d’adopter le
même principe. La remise à zéro des temporisateurs se fera donc lorsque l’étape ne sera plus
valide.
Voici l’exemple du temporisateur de l’étape X4 du GRAFCET de “La Tranche”:
| |
| X4 TM4 |
+--] [----------------------------------------------------------------(TIM)----+
| 0020 |
| |
| |
| |
| X4 TM4 |
+--]\[----------------------------------------------------------------(RAZ)----+
| 0000 |
| |
FIGURE 6- 8 : E X E M P L E D E T E M P O R I S AT E U R S É P AR É
Remarquez que la ligne de remise à zéro utilise la même adresse que la ligne d’activation du
temporisateur, mais, cette fois-ci, avec un contact à ouverture. Lorsque l’étape 4 devient valide,
le temporisateur s’enclenche par le barreau du haut. Pendant ce temps, la ligne de remise à zéro
est inactive. Lorsque l’étape 4 devient hors-fonction, le contact du barreau du bas redevient
fermé permettant ainsi de réaliser la remise à zéro.
Tentez le plus possible d’adresser le temporisateur avec une valeur représentant l’étape
contrôlant ce dernier. Par exemple, les temporisateurs du SLC-100 de Allen-Bradley se
retrouvent aux adresses 901 à 932. Afin de garder une certaine cohérence, nous pourrions utiliser
l’adresse 904 dans le but d’identifier clairement le temporisateur à l’étape X4.
N’oubliez pas que les temporisateurs ont également des contacts associés à leurs adresses
respectives. Pour cette raison, la transition Tr4 serait représentée par l’adresse 904 également.
Tr 4 = Tm4 = 904 ( SLC − 100 d ' Allen − Bradley)
É Q U AT I O N 6- 10
| |
| X4 TM4 |
+--] [----------------------------------------------------------------(TIM)----+
| 0020 |
| |
FIGURE 6- 9 : E X E M P L E D E T E M P O R I S AT I O N AV E C R E M I S E À Z É R O AU T O M AT I Q U E
| |
| X4 +----------+ TM4 |
+--] [----------------------+ TIM1 +------------------------------( )----+
| | | |
| | | |
| | P=20 | |
| | | |
| X4 | | |
+--] [----------------------+ RAZ | |
| +----------+ |
| |
FIGURE 6- 10: E X E M P L E D E T E M P O R I S AT I O N AV E C L I G N E AD J AC E N T E
MONT = X 3 + X 6
DESC = X 2 + X 8
ALARME = X 4 + X 8
É Q U AT I O N 6- 11 : É Q U AT I O N S D E S S O R T I E S
Dans le paragraphe précédent, nous indiquions que le vérin en montée devait être activé lors des
étapes 2 et 6. Dans les faits, l’équation logique se traduit par un OU si l’on veut effectivement
que la sortie MONT soit valide pendant l’étape 2 et pendant l’étape 6 puisque ces deux étapes ne
sont jamais valides en même temps. En regardant le diagramme en échelle ci-dessous, tout
devient clair. Lorsque l’étape 3 est valide, le contact X3 ferme et la sortie MONT est activée. Si,
par contre, le GRAFCET se dirige vers l’étape 6, le contact X6 ferme et c’est cette ligne qui
active le vérin MONT.
Aucun compromis n’est possible. Si une sortie est activée dans 20 de 23 étapes d’un GRAFCET,
le barreau de l’échelle devra contenir 20 contacts en parallèle, un pour chaque étape où la sortie
est représentée.
| |
| X3 MONT |
++-] [-+--------------------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||X6 | |
|+-] [-+ |
| |
| |
| |
| X2 DESC |
++-] [-+--------------------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||X8 | |
|+-] [-+ |
| |
| |
| |
| X4 ALARME |
++-] [-+--------------------------------------------------------------( )----+
|| | |
|| | |
||X8 | |
|+-] [-+ |
FIGURE 6- 11 : R E P R É S E N T AT I O N D E S AC T I O N S
|| | |
||X8 TR10 | |
|+-] [---]\[-+ |
T AB L E AU 6- 4 : A U T O M AT I S M E D E S “ P O M P E S A L T E R N AT I V E S ”
ENT RÉES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
n_bas b Flotte pour le niveau bas 001 x fbasse
n_moyen m Flotte pour le niveau moyen 002 x fmoy
n_haut h Flotte pour le niveau haut 003 x fhaute
SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
POMPE1 Pompe #1 011 220 P1
L1 Lumière #1 012 220 L1
POMPE2 Pompe #2 013 220 P2
L2 Lumière #2 014 220 L2
<1>
Ň
ŕőŨőŘ
Œ1Œ
śőťőŞ
Ň
1ņŐņ n_moyen
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōPOMPE1;L1;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņŋ
Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň
2ņŐņ !n_bas 5ņŐņ n_haut
Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 5 ŌņōPOMPE1;L1;POMPE2;L2;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň
Ň 6ņŐņ !n_bas
Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņʼn Ň
Ň 10ŌņōPOMPE1;L1;Ň Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņŋ Ň
Ň Ň
10ņŐņ T/5s/X10 Ň
Ň Ň
Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
ňņŏņʼn
Ň3Ň
ŊņŎņŋ
Ň
3ņŐņ n_moyen
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņʼn
Ň 4 ŌņōPOMPE2;L2;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņŋ
Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň
4ņŐņ !n_bas 7ņŐņ n_haut
Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 6 ŌņōPOMPE1;L1;POMPE2;L2;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň
Ň 8ņŐņ !n_bas
Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņʼn Ň
Ň 21ŌņōPOMPE2;L2;Ň Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņŋ Ň
Ň Ň
21ņŐņ T/5s/X21 Ň
Ň Ň
Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
<1>
FIGURE 6- 12 : E X E R C I C E « L E S P O M P E S AL T E R N AT I V E S »
| |
| |
| S G D X12 TR1 |
+--]\[---] [---] [---]\[----------------------------------------------( )----+
| |
FIGURE 7- 2 : E X E M P L E D E L A T R AN S I T I O N T R1
| FM17 TR17 |
+----------] [--------------------------------------------------------( )----+
| |
FIGURE 7- 3 : E X E M P L E D E T R AN S I T I O N S AN S É T AP E P R É C É D E N T E ( T R17)
Remarquez l’absence d’un contact précédent, la réceptivité FM17 permettant d’activer TR17. Ce
manque d’étape précédente signifie que, peu importe l’étape active, la transition TR17 peut être
franchie à tout moment. Ce genre de transition est particulièrement utilisé pour détecter des
actions prioritaires ou celle n’ayant pas de préférence dans la séquence.
7.3 Transition à fronts montants et descendants
7.3.1 Rappel sur le fonctionnement du cycle de scrutation
Afin de comprendre la traduction se rattachant aux instructions de fronts montants et
descendants, il est important d’effectuer un bref rappel sur le fonctionnement du cycle de
scrutation. La grande majorité des automates programmables, sans vouloir dire la totalité,
travaillent en deux temps. Le premier temps solutionne la logique du diagramme en échelle; le
second active les sorties et effectue une lecture des entrées.
Ce qui est important de retenir, c’est que la solution de la logique de programmation se fait
séquentiellement, barreau par barreau. Lors du cycle de résolution, l’automate ne tient pas
compte des changements des entrées de façon immédiate. Il doit attendre à la fin de sa résolution
pour effectuer une nouvelle lecture et changer la logique en fonction d’un changement qui a pu
apparaître sur une entrée de détection.
Il est également important de savoir que les relais internes n’attendent pas la fin du cycle de
résolution avant d’être actifs. En effet, si un relais interne est activé, le ou les contacts
correspondant aux barreaux suivants seront déjà activés. Par contre, il en est pas ainsi pour les
barreaux précédents. Ces barreaux devront attendre le retour du cycle pour que les changements
puissent prendre effets. Prenons l’exemple de la figure 7-4:
| |
| IN C OUT |
+--] [---]\[----------------------------------------------------------( )----+
| |
| |
| IN C |
+--] [----------------------------------------------------------------( )----+
| |
FIGURE 7- 4 : E X E M P L E D U C Y C L E D E S C R U T AT I O N
Lorsque le capteur haut devient actif, le premier barreau de la figure 7-5 l’est également puisque
tous les contacts sont présentement fermés. Le second barreau active le relais de Front Montant
FM18. Au prochain cycle, le contact FM18 s’ouvrira désactivant ainsi la transition TR18. Il
faudra donc perdre la détection du capteur haut avant de penser réactiver TR18.
Dans le cas d’un front descendant, il s’agit de faire le contraire tel l’exemple suivant.
| |
| haut FM17 PS TR17 |
+--]\[---]\[---] [----------------------------------------------------( )----+
| |
| |
| haut FM17 |
+--]\[----------------------------------------------------------------( )----+
| |
FIGURE 7- 6 : E X E M P L E D E F R O N T D E S C E N D AN T ( T R17)
Au premier cycle de scrutation, le contact PS est ouvert: la transition TR17 ne peut être active.
Ce contact PS fermera à la fin du cycle et restera fermé à jamais. Au deuxième cycle, la
transition TR17 ne peut plus s’activer puisque le contact FM17 sera ouvert par l’action du relais
FM17 au premier cycle.
Lorsque la détection s’effectue, l’automate fera en sorte d’ouvrir les deux contacts haut. Ceci
rend inactifs les relais FM17 et TR17. Le relais FM17 étant inactif, le contact FM17 est fermé.
Lorsque la perte de détection s’effectuera, les contacts haut retourneront à leur état normal (i.e.
fermé). Le contact FM17 étant fermé, le contact PS étant toujours fermé, hormis le premier
cycle, et la perte de détection du capteur haut, cela fera en sorte d’enclencher la ligne TR17.
Cette dernière le sera pendant un cycle puisqu’au retour du cycle, le contact FM17 se réouvrira.
Ce tour de passe-passe est nécessaire lorsqu’il s’agit de traduire des fronts montants ou
descendants. Remarquez que chaque transition, comportant une telle réceptivité, demandera
deux barreaux d’échelle pour la traduire.
7.4 Traduction des compteurs
Lorsqu’un compte est nécessaire, tel l’exemple de «La Tranche», il s’agit toujours de prendre
une décision en fonction de la valeur maximale du compteur.
Dans l’exemple de la tranche, 600 actions de coupe sont détectées. Dans la plupart des cas, nous
demanderons d’effectuer une action en fonction de cette valeur. Si le compte est plus petit que
600, continuez l’action: sinon, si le compte est plus grand ou égal à 600, immobilisez
l’automatisme ou effectuez une séquence différente.
Une fois les transitions et les étapes toutes traduites, il est maintenant temps de traduire le reste
du GRAFCET.
La traduction des compteurs est simple puisque la syntaxe du GRAFCET nous indique l’étape à
associer. Par exemple, le compte de l’action X14 nous indique quelle étape activera la ligne de
compte du compteur. L’équation du compteur devient donc:
CNT14 = X 14
É Q U AT I O N 7- 1 : L I G N E D E C O M P T E
FIGURE 7- 7 : E X E M P L E D E C O M P T E U R S É P AR É
Remarquez que la ligne de remise à zéro utilise un contact normalement ouvert au contraire du
normalement fermé avec les temporisateurs. Lorsque l’étape X12 deviendra valide, le contact
X12 fermera, permettant ainsi une remise à zéro du compteur. Lorsque l’étape X12 est terminée,
la remise à zéro est désactivée et l’étape X14 peut maintenant incrémenter le compteur.
Tentez le plus possible d’adresser le compteur avec une valeur représentant l’étape, contrôlant ce
dernier. Par exemple, les compteurs, comme les temporisateurs du SLC-100 d’Allen-Bradley, se
retrouvent aux adresses 901 à 932. Afin de garder une certaine cohérence, nous pourrions utiliser
l’adresse 914 dans le but d’identifier clairement le compteur à l’étape X14. Le même principe est
applicable au SLC-500 puisque ce dernier contient un fichier unique de compteur. Il est donc
possible d’adresser le compteur tel C5:14.
7.4.1 Contacts associés aux compteurs
N’oubliez pas que les compteurs ont également des contacts associés à leurs adresses
respectives. Pour cette raison, la transition TR16 et TR18 serait représentée par l’adresse 914 ou
par C5:14/13, dans le SLC-500. Les équations de TR16 et de TR18 se traduiraient comme suit:
Tr16 = FM 16 • CNT 14
TR18 = FM 18 • CNT 14
É Q U AT I O N 7- 2 : T R AN S I T I O N S D U C O M P T E U R CNT 14
La différence entre TR16 et TR18 se reflète par une inversion sur l’un des deux contacts.
Lorsque le compte est plus petit que 600, le relais CNT14 n’est pas actif. Afin de rendre active la
transition 18, il faut placer, à cet endroit, un contact à ouverture (normalement fermé) associé au
compteur. Lorsque le compte est égal ou dépasse 600, ce contact s’ouvrira, empêchant ainsi
l’automatisme de boucler une autre fois. En même temps, le contact CNT14 de la transition
TR16 fermera permettant ainsi l’évolution du GRAFCET vers l’étape X12.
ALARME = X 4 + X 8 + ( X 12 • X 11)
É Q U AT I O N 7- 3 : A C T I O N C O N D I T I O N N E L L E
N’oubliez pas que la sortie ALARME n’est pas seulement active pendant l’étape X12 mais
également pendant les étapes X4 et X8.
Le barreau de l’action ALARME, se situant vers la fin du diagramme en échelle, serait:
| |
| X4 ALARME |
+--] [--------+--------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X8 | |
+--] [--------| |
| | |
| X12 X11 | |
+--] [---] [--+
FIGURE 7- 8 : B AR R E AU D ’ U N E A C T I O N C O N D I T I O N N E L L E
On remarque, par le biais de l’équation logique, mais encore plus clairement en regardant le
diagramme en échelle, que l’alarme ne sonnera pas en intervalle si jamais l’étape X4 ou X8 est
active en même temps. En effet, dans ce cas, l’étape X4 est prioritaire puisque X4 court-circuite
l’effet de X11. Si nous voudrions le contraire, c’est-à-dire la priorité accordée à l’étape X12,
nous pourrions ajouter, aux étapes X4 et X8, la syntaxe suivante if (!X12) ALARME.
La conséquence d’un tel ajout serait clair dans le cas du diagramme en échelle.
| |
| X4 X12 ALARME |
+--] [---]\[--+--------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X8 X12 | |
+--] [---]\[--| |
| | |
| X12 X11 | |
+--] [---] [--+
FIGURE 7- 9 : B AR R E AU D ’ U N E A C T I O N C O N D I T I O N N E L L E AV E C P R I O R I T É S U R X12
Il faut donc faire très attention lorsqu’on manipule les actions conditionnelles et leur traduction.
Utilisez-les avec discernement afin de ne pas créer un programme trop complexe. Souvenez-
vous toujours que les trois premières lettres de l’acronyme GRAFCET signifie GRAphe. Il faut
donc tentez de conserver le GRAFCET le plus simple possible en utilisant au maximum l’atout
graphique de cet outil.