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Réalisé par :
Elhoussame Sara
Encadré par :
Mlle. Meriem Mbarki
1
REMERCIEMENTS
mémoire.
2
SOMMAIRE
Introduction …………………………………………………………………………………………………………6
Première Partie : Les tableaux de bord de gestion : ………………………………………………8
Chapitre I: Indicateurs clés de performance (ICP) …………………………………………………………….8
1. Définition ……………………………………………………………………………………………………………………...8
2. Caractéristiques des (ICP) ………………………………………………………………………………………….….8
3. Enjeux des (ICP) …………………………………………………………………………………………………………….9
4. Les différents types des (ICP) …………………………………………………………………………………….….9
5. Exemples d’indicateurs de performance…………………………………………………………………….….9
1. Définition ………………………………………………………………………………………………………………….…10
2. Les différents types des tableaux de bord …………………………………………………………………...12
2.1. Le tableau de bord stratégique ………………………………………………………………………...12
2.2. Le tableau de bord budgétaire ……………………………………………………………………….…12
2.3. Le tableau de bord opérationnel ………………………………………………………………….…..12
3. Fonctions du tableau de bord ………………………………………………………………………………………13
3.1. Instrument de Contrôle et de Comparaison ……………………………………………………….…13
3.2. Outils de communication et de motivation ……………………………………………………….….13
3.3. Moyen d'apprécier la délégation du pouvoir …………………………………………………….....14
1. Définitions …………………………………………………………….……………………………………………………..15
2. Evolution du contrôle de gestion ………………………………………………………………………………….15
3. Missions du contrôle de gestion …………………………………………………………………………………..16
4. Outils du contrôle de gestion ……………………………………………………………………………………….17
5. Le reporting …………………………………………………………………………………………………………………18
3
2.5. Quelques logiciels utilisés par Cegelec Maroc …………………………………………………..29
2.5.1. S.A.P (progiciel) : ……………………………………………………………………………………..29
2.5.2. Lotus notes ………………………………………………………………………………………………30
Chapitre III : Le contrôle de gestion à Cegelec ………………………………………………………………31
4
Productivité…………………………………………………………………………………………………………………….52
TSVA (Temps Sans Valeur Ajoutée) ……………………………………………………………………………..53
Heures consommées/budget ……………………………………………………………………………………….53
Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………………….66
Bibliographie & Webographie ……………………………………………………………………………………………...67
Annexes …………………………………………………………………………………………………………………………………..….68
5
INTRODUCTION
6
L’idée dans ce mémoire est de mettre à la disposition des responsables d’affaire
une application permettant de faciliter la gestion financière du projet par la mise
en place d’un plan de trésorerie par projet permettant de faire des estimations
réalistes du budget à dépenser pour le projet en cours et la proposition des
nouveaux indicateurs pertinents présentés graphiquement par des tableaux de
bord et interprétés de façon automatique selon leurs valeurs.
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Première Partie : Les tableaux de bord de gestion :
1. Définition
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être découpés par services destinataires (Production, Finance, Informatique…)
pour qu’ils puissent constituer de vrais facteurs clés de succès.
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Axe Déterminants de la Exemples d’indicateurs
performance à traduire en
indicateurs
Financier • Accroissement du chiffre • Croissance des ventes
d’affaires • % de bénéfice net
• Réduction des coûts et • rendement sur capital
amélioration de la investi
productivité • coûts unitaires
• Utilisation de l’actif
• Réduction du risque
Clients • Part de marché • % des ventes réalisées
• Conservation de nouveaux auprès
clients des clients existants
• Acquisition de nouveaux • % des ventes réalisées
clients auprès
• Satisfaction des clients de nouveaux clients
• Rentabilité par segment • degré de satisfaction des
clients
• taux de retour des produits
Processus internes Qualité, réactivité, • argent investi en R&D
productivité, coût pour • % des ventes réalisées avec
chacun des nouveaux produits
des grands processus d’une • temps de réponse aux
entreprise soit : appels
• L’innovation de service
• La production • coûts standards
• Le service après-vente
Apprentissage • Le potentiel des salariés • taux de satisfaction des
organisationnel • Réorientation des employés
compétences • argent investi en formation
• Capacités des systèmes • disponibilité de
d’information l’information
• Alignement des objectifs • nombre de suggestions par
individuels avec employé
ceux de l’entreprise
1. Définitions
Par analogie avec la conduite d'un véhicule qui exige l'observation d'un tableau de
bord donnant au pilote une synthèse des informations nécessaires au maintien de sa
trajectoire, on appelle Tableau de Bord de Gestion l'ensemble des indicateurs
fournissant à un responsable les renseignements utiles au pilotage immédiat de
l'entreprise.
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Le Tableau de Bord est un ensemble d'indicateurs et d'informations essentielles
permettant d'avoir une vue d'ensemble, de déceler les perturbations et de prendre
des décisions d'orientation de la gestion pour atteindre les objectifs issus de la
stratégie. Il doit aussi constituer un langage commun aux différents membres de
l'entreprise.
«Un ensemble de mesures qui donne rapidement aux cadres une perspective
complète du déroulement des activités, le tableau de bord inclut des mesures
financières complétées par des mesures opérationnelles sur la satisfaction des
clients, sur le fonctionnement interne et sur les activités d'innovation et
d'amélioration de l'organisation ».
11
2. Les différents types des tableaux de bord
Il est possible de distinguer 3 types de tableau de bord :
12
Même si ces trois tableaux de bord ne sont pas conçus pour le même niveau
(stratégie, budget et plan d’action), ils ont tous pour objectif de suivre la réalisation
des objectifs et de prendre des décisions adaptées.
Les missions du tableau de bord varient en fonction de la forme que l’outil revêt. Elles
ne s’imposent donc pas en soi, mais dépendent de la représentation de l’organisation
que l’on souhaite voir figurer dans l’instrument, et des fonctionnalités que l’on
envisage de lui attribuer.
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par eux même, ce qui entraîne en général une mobilisation accrue et constitue un
engagement à l'autocontrôle.
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Deuxième Partie : Présentation du contrôle de gestion (cas Cegelec)
Chapitre I: Le contrôle de gestion: définition, évolution, outils, fonctions et
rôle
1. Définitions
« Le contrôle de gestion est l'activité visant la maîtrise de la conduite d'une
organisation en prévoyant les événements et en s'adaptant à l'évolution, en
définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant les
performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les moyens » (définition
Wikipédia).
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficience, efficacité et pertinence,
conformément aux objectifs de l’entreprise.» (Michel Gervais).
De ces deux définitions, on peut dire que le contrôle de gestion permet de
mesurer, d’analyser et de suivre l’activité d’une organisation. Il s’agit d’un pilotage et
non d’une simple vérification des résultats. Le contrôle de gestion intègre une
variable importante à savoir la qualité de résultats atteints par rapport aux actions
entreprises.
Le contrôleur de gestion puise ses informations dans la comptabilité générale, la
comptabilité analytique, la gestion de production assistée par ordinateur (GPAO) ou
encore des données collectées sur le terrain.
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Le système de primes, apparu en Angleterre et aux Etat - Unis à la fin du 19ème
siècle, récompense l’augmentation de la cadence de production, ceci suppose la
détermination d’une référence (un standard, un rendement minimum).
Parallèlement, F. Taylor organise la production à travers une division des tâches et un
contrôle de la rentabilité.
Le but des standards est de se fixer un objectif initial et de le comparer
ultérieurement avec les pour mener des actions correctrices si écart en a. C’est
l’apparition du contrôle de gestion.
Fonction d’origine comptable, elle va se développer vite et élargir son domaine
d’activité pour englober toutes les activités de l’entreprise.
Le contrôle de gestion va trouver toute son ampleur pendant les trente glorieuses.
En effet, cette période se caractérisait par une standardisation poussée à l’extrême,
une parfaite maîtrise des processus de production et une certitude d’environnement,
les mots d’ordre étaient : prévision et mesure des écarts.
Depuis les années soixante- dix, l’environnement économique a connu une forte
mutation caractérisée essentiellement par une concurrence rude et une incertitude
des marchés. Le contrôle de gestion a dû se développer pour accompagner ce
changement, ainsi de nouvelles techniques vont apparaître telles le reporting ou
encore les ERP (entreprise ressources planning).
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Aider à l’établissement de plans à moyen et court terme;
Contrôler les réalisations;
Mener les études économiques ou y participer.
Il concerne:
L’analyse des coûts;
L’analyse des écarts;
L’analyse des budgets, des plans;
L’élaboration du tableau de bord;
L’analyse de la valeur;
Le contrôle de la qualité etc.
Le rôle du contrôleur de gestion étant de faire faire le contrôle de gestion par les
responsables opérationnels.
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les plans stratégiques et les budgets et les différents niveaux de direction de
l'organisation (niveau stratégique et niveau opérationnel).
c. Les indicateurs et les tableaux de bord, qui sont notamment alimentés par
les données fournies par l'analyse des coûts et les techniques budgétaires,
sont typiquement les outils de pilotage à la disposition des gestionnaires.
d. L'analyse comparative (benchmarking) permet aux gestionnaires de
disposer de points de repère en se comparant les uns aux autres au sein de
groupes homogènes.
5. Le reporting
Le reporting est un système normalisé de remontée de l’information
essentiellement mais non exclusivement comptable et budgétaire, après un travail de
synthèse et de tri. Seule l’information significative et pertinente doit circuler sous
peine d’engorgement des circuits de décision. La reddition des comptes est la
contrepartie de la liberté de décision laissée aux niveaux hiérarchiques inférieurs.
En général, le reporting se déroule en quatre étapes :
a. Déterminer les objectifs
b. Elaborer le rapport
c. Diffuser le rapport
d. Analyser le feed back
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Les indicateurs doivent être :
b. L’élaboration du rapport :
Cette étape nécessite un ordonnancement des tâches :
Elaborer d’abord un modèle de reporting qui peut servir de support pour les
reporting à venir.
Collecter les données nécessaires au reporting.
Faire un tri pour ne garder que l’information pertinente.
Elaborer le rapport tout en représentant les données sous formes d'écarts
(comparaison des réalisations aux objectifs), de ratios, de graphiques ou de
clignotants (valeurs au-delà ou en deçà desquelles le responsable doit
intervenir).
Joindre le rapport d’activité d’un commentaire.
c. Diffusion du rapport :
Divers moyens sont offerts :
Un support imprimé.
Un format numérique via les réseaux d’Intranet.
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d. Analyse du feed-back :
C’est lors des réunions que les feed back se manifestent, ils concernent
aussi bien le fonds que la forme. Le contrôleur de gestion doit les tenir en
considération pour améliorer les résultats de son reporting.
1. Groupe Cegelec :
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Offre globale de service
Allant de :
De la conception du projet
De la construction/réalisation
De la mise en service
Jusqu’à :
La performance garantie
La maintenance globale
La gestion des utilités
Le Facility Management
Cegelec est :
Un leader européen et un acteur mondial,
Un groupe international présent dans 30 pays avec 1200 implantations,
Leader sur ses domaines d’activités au Maroc,
Le partenaire du développement local et international de ses clients,
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2. Cegelec au Maroc
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2.2. Structure de la filiale
2.2.1. Fiche technique
Statut juridique SA
Téléphone 05 22 63 93 93
Fax 05 22 60 39 16
Cadres 188
Ouvriers 207
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2.2.2. Données à caractère financier et social
Capital social 43 423 264
Cadres 194
Ouvriers 159
Hydraulique.
Éolienne.
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2.3.3. Electrification rurale :
CEGELEC, plus de 2000 villages électrifiés depuis le début du programme lancé par
l’ONE (1998) :
Etude, Topographique.
Conception et dimensionnement des lignes.
Ingénierie et fabrication :
Pylônes.
Armements.
Poteaux béton.
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2.3.6. Pompage :
CEGELEC, des prestations adaptées aux besoins des clients dans les domaines de :
L’irrigation.
L’eau potable.
L’assainissement.
Réseaux fixes :
Génie civil et câble.
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Ingénierie et équipement tertiaire.
Pose et raccordement fibre optique.
Réseaux mobiles :
Recherche et négociation de site.
Ingénierie de réseaux.
Ingénierie, fabrication et montage pylônes.
Ingénierie et intégration de shelters.
Transmission radio.
Electrification des sites en réseau MT/BT.
Fourniture et gestion des alimentations secourues.
Génie climatique - Génie civil.
Maintenance des sites.
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2.5. Quelques logiciels utilisés par cegelec Maroc
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cette demande sur les capacités de production, sur les besoins d'approvisionnement,
sur le personnel nécessaire pour accomplir cette tâche, sur les délais requis pour
satisfaire cette demande, sur les besoins de financement, sur la profitabilité de cette
opération, etc.
Les modules sont les composants fonctionnels du système SAP ERP. On peut
distinguer trois familles de modules fonctionnels : logistique (MM, PP, SD, QM, PM),
gestion comptable (FI, CO, TR, IM) et ressources humaines (RH).
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Chapitre III: Le contrôle de gestion au sein de Cegelec :
1. Le processus de budgétisation
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Et pour le reste une grande liberté
Une démarche tournée avant tout vers l’avenir
Une démarche dynamique également
Faits marquants de l’exercice en cours
Enseignements à en tirer pour le futur
Avancement des plans d’actions décidés les années passées
Une démarche de progrès
Petits ou grands
Pour faire plus, pour faire mieux, pour faire autrement
Principales étapes :
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1. Simulation de l’activité potentielle issue des prévisions commerciales
« A.I.P.C »
2. Définition et chiffrage des moyens et des structures
3. Détermination de l’activité nécessaire pour couvrir les structures « A.I.S »
4. Confrontation des deux approches
Le budget de l’année à venir est élaboré à partir d’une double approche :
a. Activité issue des prévisions commerciales « A.I.P.C »
b. Activité issue des structures « A.I.S »
Est-ce que nos prévisions commerciales et notre structure sont
compatibles ? Sinon, quelles actions devons-nous entreprendre ?
a. Les prévisions commerciales A.I.P.C :
Les prévisions commerciales sont établies par Responsable d’Affaires,
Les affaires prévues sont classées par probabilité d’obtention,
Une prévision de la part main d’œuvre et du résultat est faite par
affaire prévue,
La prévision commerciale globale est ensuite comparée avec le coût
budgété de la structure.
Définition et chiffrage de la structure pour déterminer l’A.I.S. :
Affectation et Prévision des
rémunération du heures productives
personnel par section par section
Section :
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Les heures productives :
Les heures productives sont les heures affectables sur affaires ou sur devis
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Deuxième étape : la Quotité :
La quotité c’est les frais généraux dans le taux devis
Pondération
- Frais généraux
répartis sur achats
Pondération
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2. Le processus de gestion de projets : système quartz
Système Quartz
C’est le système de gestion du groupe VINCI Energies. C’est un instrument de
mesure standard à l’échelon national.
Toutes les entreprises du groupe utilisent le même système, ce qui permet :
La mobilité
Les consolidations
Les basiques communs
Le système Quartz est enseigné au sein de l’Académie VINCI Energies , connu par
tout le monde, y compris les représentants du personnel. C’est un langage commun.
Le système Quartz est adapté à tous les marchés locaux et/ou globaux du groupe
Il intègre la culture et les valeurs du groupe :
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3. Le suivi et le reporting
3.1. Le suivi
Le fonctionnement des entreprises est suivi en permanence grâce aux
informations issues de Quartz-i. Ces informations doivent permettre aux chefs
d’entreprise de déceler les tendances favorables ou défavorables de l’entreprise
(heures, frais généraux, etc...) et de prendre les mesures correctives nécessaires.
Elles permettent d’analyser l’écart entre la prévision (budget) et la réalisation.
Des arrêtés de comptes sont réalisés tous les trois mois.
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Exemple : main d’œuvre
3.2. Le Reporting
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PVA= commandes officielles + PVAO
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MBA (Marge Brute Actualisée) : la marge est actualisée en fonction des
fluctuations du prix de vente et du prix de revient.
MBR (Marge Brute Réalisée) : c’est la marge brute réelle déclarée à l’achèvement
de l’affaire.
6) La facturation :
Elle correspond à des prestations déjà réalisée ou en cours de réalisation mais qui
sont déjà facturées au client.
7) La sous facturation :
Elle correspond à une partie des prestations réalisées mais non encore facturée.
La sous facturation est due à plusieurs raisons dont :
Modalités de paiement très contraignantes surtout face à des grands groupes
économiques : OCP, ONE ….etc.
Dérapage du délai de réalisation des projets.
8) Les travaux encours :
C’est la valeur des travaux qui sont en cours d’exécution lors de l’élaboration du
reporting.
9) L’activité :
Une affaire de travaux peut vivre sur plusieurs années. Elle n ’est comptabilisée en
« Compte de résultat » qu’à la clôture de l ’affaire, c ’est à dire à la réception des
travaux, mais des dépenses sont engagées et comptabilisées sur l ’affaire pendant
toute la durée du contrat. Il y a donc une activité que le résultat comptable ne fera
apparaître qu’au jour de la clôture.
L’activité est un indicateur qui permet de mesurer le résultat potentiel contenu
dans l’affaire.
On fait la distinction entre :
Activité cumulée = MB cumulée + dépenses travaux cumulées
Activité de période = Activité cumulée de M - activité cumulée de M-1
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4. Les tableaux de bord
Les tableaux de bord sont remplis par chaque Entreprise et consolidés au niveau
des Pôles du Groupe.
Ils donnent mensuellement des informations globales et ciblées permettant le suivi
et l’analyse des tendances des principaux indicateurs de gestion.
Grace à un regroupement des informations, ils fournissent une visualisation
complète de la gestion de l’entreprise.
D’où, pour les chefs d’Entreprise, une vision synthétique de leur activité ; pour les
directeurs, une aide à l’analyse de leur périmètre et pour les directions générales, un
instrument privilégié de remontée de l’information de gestion.
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Troisième partie : La Gestion financière d’un projet de travaux: nouveaux
indicateurs
42
2. Réalisations et prestations de travaux
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2.4. Suivi de l’avancement de l’affaire
Le suivi d’avancement a pour objectif de piloter la réalisation de l'affaire avec
les différents acteurs et mesurer l'avancement physique du projet. Le suivi de
l’affaire est assuré périodiquement par le chargé d’affaires, par l’analyse des
comptes-rendus transmis par les différents responsables (études, chantiers,…).
Le chargé d’affaires et le responsable du chantier font le point sur les
opérations en cours et à réaliser, les planifient et initialisent les actions correctives de
suivi et de contrôle du chantier. Ils adaptent les ressources en personnels et en
matériels.
Le suivi des prestations d’études est accompli par le chargé d’affaires et le
responsable de projet ou d’études.
Toute affaire en cours d’exécution doit faire l’objet d’un suivi en revue
mensuelle, ce sont les revues mensuelles de gestion (RMG).
L'analyse faite au cours de la revue doit être qualitative et quantitative et donner une
vue complète de la situation actuelle et de son évolution prévisible. Les risques
doivent être identifiés et quantifiés et la liste des actions, pour limiter ces risques,
doit être jointe.
Pour les affaires ne donnant pas lieu à une revue individuelle de projet, une
revue du portefeuille des projets gérés par un même chargé d’affaires doit être
organisée mensuellement par le responsable du centre de profit. La procédure est
alors simplifiée, seuls les points principaux sont analysés :
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2.5. Contrôles et essais
Les contrôles sont planifiés et enregistrés sur les documents spécifiques à
l’activité. Ils sont effectués en cours et en fin de réalisation suivant les procédures en
vigueur dans chaque activité. Les enregistrements de ces contrôles sont conservés et
sont archivés en fin d’affaire. Les essais sont subordonnés aux résultats satisfaisants
de tous les contrôles antérieurs.
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Chapitre II. Les Indicateurs de performance en gestion de projet à Cegelec
1. Détermination de la problématique :
2. Méthodologie :
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3. Choix des outils
Les encaissements :
La facturation : après chaque réception provisoire, le chargé d’affaire doit
procéder à la facturation des décomptes provisoires. La facturation est une étape
importante dans la gestion des affaires dans la mesure où chaque retard qui peut la
subir pourrait entrainer un manque à gagner.
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Le recouvrement : après la phase de la facturation, le service comptabilité doit
procéder au recouvrement des créances clients dans les brefs délais, dans le but
d’alimenter les encaissements.
Les impayés : En cas de facture non payée à échéance, la société doit engager
une procédure de recouvrement d’impayés afin d’optimiser ses chances d’obtenir le
paiement.
Les décaissements :
- Représentent l’ensemble des coûts engagés dans l’affaire, à savoir ; les
charges de la main d’œuvre, les frais du chantier, …
- Les fournitures ne font pas partie des décaissements puisque le paiement
des dépenses qui les concernent dépend des conditions
d’approvisionnement négociées avec le fournisseur.
- Des conditions de paiement favorables sont à négocier avec les
fournisseurs afin d’obtenir des prix plus compétitifs et d’imposer ses
propres conditions permettant de réduire ses coûts.
Ecart/avance facturation :
L’écart facturation :
C’est la différence entre le total des dépenses et le total des facturations. Il
permet de détecter les dépenses qui n’ont pas été facturées afin d’en déterminer la
cause.
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L’avance facturation :
C’est la différence entre le total des facturations et le chiffre d’affaire. Cet
indicateur est plus correct que l’écart facturation puisqu’il prend en considération,
non seulement la facturation du prix de revient, mais aussi celle de la marge du
projet. Il donne également une idée claire sur le cash du projet, et permet de
détecter les causes de cet écart qui peuvent s’agir non seulement du retard de
facturation, mais également des problèmes que peut subir la marge.
L’en-cours caution :
Quatre types de cautions sont utilisés à Cegelec:
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définitive des travaux du commanditaire. La caution définitive est généralement de
3% du montant du marché et peut s’étaler dans le temps.
Procédure : à l’expiration de la période de garantie et levée de toutes les
réserves, la caution pourra être différée pour les parties d’installations modifiées lors
de la période de garantie.
Caution retenue de garantie (CRG) : Cette caution est destinée à remplacer les
prélèvements ou retenues qu’opère l’administration en vue de se prémunir contre
une mauvaise exécution des obligations du titulaire du marché (par exemple les
défauts éventuels que peuvent receler les travaux réalisés). Elle permet d’éviter les
retenues sur les sommes dues par l’adjudicataire après parachèvement du marché et
de débloquer le dernier terme de paiement que l’acheteur a, en son absence,
conservé jusqu’à l’expiration de la période de la garantie. La retenue est effectuée à
hauteur de 10% sur les décomptes provisoires. Elle cesse toutefois d’être opérée
lorsqu’elle atteint 7% du montant initial du marché augmenté, le cas échéant, du
montant des avenants.
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2. Les indicateurs de la rentabilité :
La marge du projet :
Pour mesurer la rentabilité d'un projet, la marge est l’indicateur de référence.
Elle permet de donner une visibilité sur la profitabilité du projet en question.
Pour améliorer la marge d’un projet, le chargé d’affaire doit optimiser la main
d’œuvre ainsi que les achats, et diminuer les différents frais liés au chantier.
La main d’œuvre :
Bonne planification des travaux
Eviter la sous-traitance des travaux sans valeur ajoutée : il faut chercher des
sous-traitants qui optimisent les projets en termes de coûts et de délai.
Rendre les salariés polyvalents à travers la mobilité et les formations.
Les achats :
Etablissement des attachements et des facturations à temps pour éviter les
frais financiers qui résultant en cas du retard.
Procéder aux approvisionnements selon le besoin et dans le temps requis pour
éviter des coûts supplémentaires en cas d’approvisionnement antérieur au
besoin (stockage, maintenance,..), ou en cas de celui postérieur au besoin
(retard de réalisation du projet)
Suivi des encaissements
Négociation du prix d’achat et des conditions d’approvisionnement.
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3. Indicateurs de productivité :
Si le Résultat final estimé est un bénéfice, on parlera d’un BONI à l’instant (t):
Si le Résultat final estimé est une perte, on parlera d’un MALI à l’instant (t):
Par règles de prudence de la comptabilité, le mali est final alors que le boni est
proportionnel à l’avancement de l’affaire.
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TSVA (Temps Sans Valeur Ajoutée) : permet d’identifier le temps dépensé
sans aucune valeur ajoutée et déclencher les actions correctives qui
s’imposent après avoir déterminé les causes.
Indicateurs de sécurité :
Taux de gravité = (Somme des jours d’arrêt de travail /Nombre d’heures salariées)*1000
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Nombre d’actions : il permet de mesurer le nombre d’actions entreprises en
matière de la sécurité. Il peut s’agir de la sensibilisation, nomination du responsable
sécurité, la chasse aux anomalies, …etc.
Indicateurs de qualité :
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Traiter la réclamation pour restaurer la confiance, sauvegarder de bonnes
relations et satisfaire à nouveau le client.
Tirer les leçons de la réclamation pour s’améliorer, fidéliser le client et
enfin développer ses activités.
2 Indicateurs de la maintenance :
Temps de réactivité pour l’astreinte : permet de mesurer le temps de
disponibilité de la société pour la réparation d’une panne d’installation chez le
client. Tout retard dans la réparation entrainera une augmentation des coûts
de production chez le client.
Taux de réalisation préventif : correspond au ratio des interventions de
maintenance préventive réellement faites sur les interventions de
maintenance préventive programmées. Là encore, on peut le mesurer sous les
55
aspects temporel et quantitatif. Cet indicateur permet de suivre la réalisation
des plans de maintenance préventive, et de voir l'adéquation entre les
ressources de maintenance et la charge de travail pour ces travaux d'entretien.
Taux Correctif/Préventif : ce taux correspond au ratio des interventions de
maintenance préventive sur les interventions de maintenance corrective. Cet
indicateur peut cependant être abordé sous deux aspects : un aspect temporel
dans lequel on prend le temps passé par intervention pour chaque type de
maintenance, et un aspect quantitatif dans lequel on prend en compte le
nombre d'interventions pour chaque type de maintenance. Son rôle est de
mesurer la pertinence des plans de maintenance préventive et de challenger
de façon continue l'état de la maintenance.
56
Chapitre III : Application sur la gestion du projet
1. Présentation
Problématique:
Suite à la crise financière actuelle, quelque principaux clients de Cegelec ont des
difficultés en terme de trésorerie, et par conséquent, affectent la trésorerie de
Cegelec par le retard ou le non paiement des factures.
Proposition :
Actions d’amélioration :
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Négociation avec le fournisseur : le responsable d’affaire doit négocier avec
les différents fournisseurs les conditions de facturation lui sont favorables, le prix
d’achat et tous les autres éléments indiqués dans le contrat.
Ratio du coût de la main d’œuvre par rapport aux dépenses totales du projet
Ce ratio traduit essentiellement le poids des frais de personnel intervenant
dans un projet donné par rapport à l'ensemble des dépenses supportées dans ce
dernier, et permet d'apprécier aussi le caractère incitatif du niveau de rémunération
du personnel. Il s'agit d'un aspect très important, car dans l'optique performance
d'un projet, les ressources humaines constituent un facteur à ne pas négliger.
R= M/C
M : Montant des coûts de la main d’œuvre intervenant dans le projet
C : Montant des dépenses totales supportées dans le projet
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Heures Productives
Heures productives= total heures - heures improductives
Les heures improductives peuvent découler des : congés payés, maladie,
travaux sur véhicule d’atelier, Entretien de l’atelier, manque de travail, etc.
Tableau récapitulatifs de l’ensemble des indicateurs retenus (utilisés et
proposés)
Permet de détecter si le
résultat final est un bénéfice
Résultat final estimé RF= Facturation – PRT ou une perte
% Résultat final Permet de connaître la part
estimé %RF= RF/Facturation du RF dans le chiffre d’affaire
C’est le bénéfice à
l’avancement à un instant
Boni = RF estimé x PR donné. (lorsque le RF estimé
Boni comptabilisé/ PR final estimé est un bénéfice)
C’est la perte totale du projet
Mali Mali= RF (si RF<0) (le RF estimé est inférieur à 0)
C’est le prix de cession de
l’affaire à un tiers. La VE fait
VE= PR réalisé + « Boni » ou - abstraction de la facturation
Valeur d'échange « Mali » déjà émise.
Découvert= Décaissement - Donne une idée sur la
Découvert Encaissement situation financière du projet
Permet de connaître la part
% Découvert= des décaissements dans les
% Découvert Décaissement/Encaissement encaissements
Permet de détecter les
dépenses qui n’ont pas été
facturées afin d’en
Ecart Facturation Total dépenses - Total facturations déterminer la cause
Mesurer l’impact du montant
des cautions échues sur le
Total Caution/CA Total cautions/Facturation
montant des ventes
effectuées
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Temps moyen de permet de caractériser la
TMEP= somme (Temps de
réparation d'une gravité d'une panne et la
fonctionnement-temps de panne)/
panne dans les difficulté de résolution qui en
nombre de pannes
ateliers. découle
Ce sont les heures
consommées dans un projet
Heures productives= total heures -
Heures Productives après avoir diminué les
heures improductives
heures improductives (congé
maladie, manque de travail,)
C’est la part des heures
P= Heures productives/Total
% Heures Productives productives dans l’ensemble
Heures
des heures
Coût de la main Traduit le poids des frais de
d’œuvre par rapport personnel intervenant dans
Total main d’œuvre/dépenses
aux dépenses totales un projet donné par rapport à
totales
par projet l'ensemble des dépenses
supportées dans ce dernier
60
Ratio du coût de
la main d’œuvre
R2= Total Mains d'œuvre /
par rapport aux 84%
Dépenses Totales
dépenses totales
du projet
Main d'oeuvre coûteuse
Temps moyen
TMEP= somme (Temps de
de réparation
fonctionnement-temps de 4
d'une panne
panne)/ nombre de pannes
dans les ateliers.
Le temps moyen de réparation d'une panne est de 4 heure
P= Heures productives/Total
Heures (Heures
improductives= congés
% Heures
payés - maladie, travaux sur 76% La majorité des heures sont productives
Productives
véhicule d’atelier, Entretien
de l’atelier, manque de
travail)
61
1.4.2. Le tableau de bord « Thermomètre »
62
Le feu jaune est une alerte. Des actions préventives et correctives sont à
mettre en place.
63
La problématique peut être expliquée par le schéma suivant:
Sections
Maintenance Travaux
Recommandation
64
Recommandation :
65
CONCLUSION
projet par les différents moyens cités auparavant dans le présent rapport.
Nous nous sommes appuyés d’abord sur les documents internes mis à notre
disposition, puis nous avons organisé des entretiens avec les contrôleurs de gestion
et les responsables d‘affaire et les différents responsables des services supports pour
travail souhaité.
Ce travail a été illustré grâce à des tableaux expliquant les indicateurs, leurs
explicatifs.
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Bibliographie & Webographie
Ouvrages :
Tableaux de bord : Outils de performance de Denis Molho, Dominique Fernandez-Poisson,
Supports internes :
Manuel du contrôle interne
Quartz : Découverte
Webographie :
http://www.lecoindesentrepreneurs.fr/le-tableau-de-bord/
http://acquisitiondetrafic.com/20120907-21-definition-des-indicateurs-cles-de-performance
http://www.tableau-de-bord.org/tdb.htm
http://www.piloter.org/business-intelligence/reporting.htm
67
ANNEXES
68