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Aspects comptable et fiscal

 Calendrier de clôture;
 Opérations d’inventaire :
▪ Les amortissements & cession des
immobilisations;
▪ Les provisions;
▪ Le stock;
▪ Les écarts de conversion;
▪ Les charges à payer;
▪ Les produits à recevoir;
 Cas pratique;
 Le contrôle des comptes;
 Déclaration du résultat fiscal;
 Liasse fiscal
Aspects comptable et fiscal
 Pourquoi arrêter ses comptes ?
 Pourquoi arrêter ses comptes ?
▪ obligations légales : quelque soit la forme
juridique de la société, est une obligation
comptable, fiscale et juridique voulue par le
législateur;
▪ besoin de gestion : évaluer le patrimoine et le
résultat de son entreprise; déclarer l'impôt sur les
résultats de son entreprise;
▪ Cette décision est afférente au jugement de ses
dirigeants
▪ Cette décision est afférente au jugement de ses
dirigeants;
▪ Choix de la date de clôture : chaque société doit
indiquer sur les statuts la date de clôture de ses
comptes;
▪ Il est possible d'arrêter ses comptes à n'importe
quelle date de l'année civile et même en cours de
mois;
▪ Durée de l'exercice : La loi impose aux sociétés de
clôturer ses comptes chaque exercice
Aspects comptable et fiscal
 Définition : L’amortissement est une perte de
valeur subie au cours d’une période donnée
par un bien de production durable du fait de
l’usure ou de l’obsolescence;
 Rôle de l’amortissement : Du point de vue
juridique, économique et financier,
l’amortissement répond pour l’entreprise à
divers objectifs;
▪ en constatant la dépréciation, l’amortissement
permet de corriger la valeur des immobilisations
et de les faire figurer au bilan pour leur valeur
vénale ;
▪ L’amortissement permet de répartir le coût d’une
immobilisation sur sa durée probable d’utilisation
donc de répartir la charge sur une période donnée;
▪ Il permet d’assurer le renouvellement des
immobilisations, rendues inutilisables grâce à
l’encaisse liquide qu’il permet de maintenir dans le
sein de l’entreprise;
 Il existe différentes méthodes de calcul des
amortissements :
▪ Amortissement constant : Ce type d’amortissement
répartit de manière égale les dépréciations sur la
durée de vie du bien.
▪ Le montant de l’amortissement est déterminé :
▪ soit en divisant la valeur d’origine (VO) par la durée probable
d’utilisation (D)
▪ soit en multipliant la valeur d’origine par un taux calculé comme
suit : Taux = VO / D
▪ Amortissement = VO * Taux
▪ Voir circulaire pour les taux admis légalement
▪ Amortissement dégressif : Dans ce système,
l’amortissement est important au début et de plus en
plus faible à la fin;
▪ L’annuité d’amortissement est obtenue en appliquant
un taux fixe à la valeur d’origine pour la première
annuité et à la valeur nette d’amortissement pour les
autres. Le taux d’amortissement est égal au taux
linéaire fois le coefficient qui varie suivant la durée de
vie du bien :
▪ 1.5 pour les biens ayant une durée d’utilisation de 3 ou 4 ans
▪ 2 pour les biens ayant une durée d’utilisation de 5 et 6 ans
▪ 3 pour les biens ayant une durée d’utilisation supérieure à 6 ans
 Exemple : Soit un matériel informatique acquis le 10
septembre 2017 pour 150.000 DH et ayant une durée
probable d’utilisation de 4 ans.
 Taux = 100/4 = 25%
 amortissement constant :
Périodes Base de calcul Taux Amrts annuels Amorts cumulés VNA

2017 (4 mois) 150000 25% 12500 12500 137500

2018 150000 25% 37500 50000 100000

2019 150000 25% 37500 87500 62500

2020 150000 25% 37500 125000 25000

2021 (8 mois) 150000 25% 25000 150000 0

▪ l’enregistrement comptable, au 31 décembre 2017, est le


suivant :
61935 D.E.A. des mobilier, matériels de bureau 12.500

28355 Amortissement du matériel informatique 12.500


 amortissement dégressif :

Périodes Valeur au début Taux Amrts annuels Amorts cumulés Valeur à la fin Taux constant

2017 (4 mois) 150000 37,50% 18750 18750 131250 8,33%

2018 131250 37,50% 49218,75 67968,75 82031,25 27,27%

2019 82031,25 37,50% 30761,72 98730,47 51269,53 37,50%

2020 51269,53 50,00% 25634,77 124365,23 25634,77 60%

2021 (8 mois) 25634,77 100,00% 25634,77 150000 0


 Ces opérations sont effectuées dans le
courant d’un exercice, mais sont traitées dans
cette partie consacrée aux travaux
d’inventaire pour tenir compte de leur
incidence sur ces travaux et des
régularisations qu’elles entraînent.
 Exemple :
 Un camion acquis le 1er octobre 2012 pour 300.000DH HT est
cédé le 1er mars 2017 pour 37.000 DH par chèque bancaire.
 Le camion est amorti suivant le système linéaire sur 5 ans.
 calculs :
▪ amortissement complémentaire = (300.000*20*2) / 1200 = 10.000 DH
▪ VNA = VO – amortissements cumulés
▪ Amortissements cumulés = (300.000*20*53) / 1200 = 265.000 DH
▪ VNA = 300.000 – 265.000 = 35.000 DH
 enregistrement comptable :
61934 D.E.A. du matériel de transport 10.000
2834 Amortissement du matériel de transport 10.000
2834 Amortissement du matériel de transport 265.000
6513 VNA des immobilisations corporelles cédées 35.000
2340 Matériel de transport 300.000
5141 Banque 37.000
7513 PC des immobilisations corporelles 37.000
Aspects comptable et fiscal
 Une provision est la constatation comptable
d’une diminution de valeur d’un élément d’actif
ou d’une augmentation du passif, précise quant
à sa nature mais incertaine quant à son montant
et sa réalisation, que des événements survenus
ou en cours rendent prévisible à la date de
clôture.
 Il existe deux catégories de provisions :
▪ celles qui entraînent une diminution de l’actif :
Provision pour dépréciation
▪ celles qui entraînent une augmentation du passif :
Provisions pour risques et charges
 Provisions pour dépréciation : Ces provisions
sont relatives à des éléments d’actif dont la
baisse de valeur n’est pas jugée irréversible.
 Ces provisions peuvent concerner :
▪ les immobilisations incorporelles : Fonds commercial
▪ les immobilisations corporelles : Terrains
▪ les stocks
▪ les titres
▪ les créances
 Provision pour risques et charges
 Elles se subdivisent en deux catégories :
 Les provisions pour risques (poste 151) qui comprennent :
 Les provisions pour litiges
 Les provisions pour garanties données aux clients
 Les provisions pour propre assureur
 Les provisions pour pertes sur marchés à terme
 Les provisions pour amendes, doubles droits, pénalités
 Les provisions pour pertes de change
 Provision pour risques et charges
 Elles se subdivisent en deux catégories :
 Les provisions pour charges (poste 155) qui comprennent :
 Les provisions pour impôts
 Les provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
 Les autres provisions pour charges
 Autres provisions pour risques et charges :
 Les provisions pour litiges
 Les provisions pour garanties données aux clients
 Les provisions pour amendes double droits et pénalités
 Les provisions pour pertes de change
 Les provisions pour impôts
 Les autres provisions pour risques et charges
 Conditions de déductibilité fiscale des provisions
 Sur le plan purement comptable, le principe de
prudence permet à la société de constituer des
provisions pour des risques éventuels ou probables
(Exemples : provisions pour garanties, provisions pour
créances douteuses)
 Par contre, sur le plan fiscal, la déductibilité des
provisions est toujours liée à des événements réels
survenus au cours de l'exercice. Ces événements
rendent la charge ou la perte probable et d'un montant
susceptible d'une évaluation approximative
 Pour qu’une provision soit fiscalement déductible, elle
doit répondre à certaines conditions de fond et de
forme.
 Conditions de fond
▪ La provision doit être destinée à faire face à une
dépréciation, à une perte ou à une charge déductible :
La provision doit être destinée à faire face ultérieurement,
soit à la dépréciation d'un élément d'actif (fonds de
commerce, valeurs mobilières, créances etc), soit à une
perte ou à une charge (frais de procès par exemple) qui, si
elle était intervenue au cours de l'exercice, aurait dû
normalement se rattacher à cet exercice par inscription à
un compte de charges ou de pertes.
 Conditions de fond
Une provision n'est pas déductible si les dépenses
auxquelles elle est destinée ne sont pas elles-mêmes
déductibles.
▪ Les pertes et charges doivent être nettement précisées
quant à leur nature : la perte ou la charge correspondante
soit nettement précisée quant à sa nature, c'est-à-dire qu'il
y ait individualisation soit de l'élément d'actif susceptible
de faire l'objet de la dépréciation ou de perte, soit de la
nature de la charge à prévoir
 Conditions de fond
et que le montant de cette perte ou de cette charge soit
susceptible d'être évalué avec une approximation
suffisante.
▪ Les pertes et charges doivent trouver leur origine dans
l'exercice en cours : La probabilité des pertes ou charges
susceptibles de justifier la constitution de provisions, doit
être appréciée à la date de clôture de l'exercice
• La déductibilité de la provision pour créances douteuses est
conditionnée par l’introduction d’un recours judiciaire dans un
délai de douze (12) mois suivant celui de sa constitution

 Conditions de forme
Pour qu’elles soient déductibles, les provisions doivent
être effectivement constatées dans les écritures
comptables de l’exercice.
 Exemple : Création des provisions
 Au 31/12/2016 trois de nos clients sont en
difficulté.
 BRAHIM débiteur de 30.000 DH nous paiera
probablement 40% de sa dette
 HASSAN qui nous doit 28.800 DH nous paiera
probablement 60% de sa dette
 RACHID nous doit 42.000 DH notre perte
probable sera de 70%
 Enregistrement comptable
3424Clients douteux ou litigieux 100.800

3421Clients 100.800

▪ N.B. : les provisions doivent être calculées sur le


montant H.T.
6196 DEP pour dép. de l’A.C. 58.920
3942 Prov. Pour dép. des clients 58.920
BRAHIM : 60%, soit 18.000DH
HASSAN : 40%, soit 11.520DH
. RACHID : 70%, soit 29.400DH
 Ajustement des provisions :
▪ les provisions pour dépréciation des créances s’ajustent à
la fin de chaque exercice.
▪ La provision est jugée insuffisante : on la complète par un
enregistrement identique à celui de la création
▪ La provision est jugée trop forte : On diminue la provision par un
compte de produit
▪ Lorsque la provision est devenue sans objet, car la créance est soldée,
on doit effectuer une reprise
Exemple :
Au 31/12/2017, la situation du client HASSAN s’est aggravée, il convient de
porter la provision à 50%
RACHID a réglé au courant de l’exercice 14.400DH. Au 31/12/2017 on
décide de ramener la provision à 40% du solde
Le 20/01/2018, BRAHIM règle pour solde de tout compte 11.250DH
 Pour Hassan : Augmentation de la provision = (24.000 * 50%) – 11.520 =
00
6196DEP pour dép. de l’A.C. 2.400

3942Prov. Pour dép. des clients 2.400

 Pour Rachid :Solde = 42.000-14.400 = 27.600 soit 23.000 DH HT


 Diminution de la provision = 24.500 – (23.000 * 40%) = 15.300 DH

3942Prov. Pour dép. des clients 15.300

7196R.P pour dép. de l’AC 15.300


 Pour Brahim : Perte définitive = 30.000 – 11.250 = 18.480 DH
5141 Banque 11.250

3424 Clients douteux ou litigieux 11.250

3942 Prov. Pour dép. des clients 15.000

7196 R.P pour dép. de l’AC 15.000

6182 Pertes sur créances irrécouvrables 15.400

4455 Etat, TVA facturée 3080

3424 Clients douteux ou litigieux 18.480


Exemple :
 En 2015 naissance d’un litige avec un salarié à la suite d’un licenciement.
Une provision de 120.000DH est constituée à la fin de l’exercice. La
réalisation de ce risque est supposée supérieure à un an.
6195D.E.P pour risques et charges 120.000

1511Prov. Pour litiges 120.000

 En 2017, fin de la procédure, l’entreprise a été condamnée à payer au


salarié licencié 135.000DH. a la fin de l’exercice 2017 on passe l’écriture
suivante :

1511 Prov. Pour litiges 120.000

7195 R.P pour risques et charges 120.000


Aspects comptable et fiscal
L’inventaire des immobilisations découle d’une obligation légale
instaurée par la loi comptable n° 9-88 qui stipule dans son article 5
que « La valeur des éléments actifs et passifs de l’entreprise doivent
faire l’objet d'un inventaire au moins une fois par exercice, à la fin de
celui-ci »
De ce fait, L’opération d’inventaire doit être réalisée, au moins une
fois par exercice, afin de vérifier l’existence des éléments d’actifs et
de passifs et de s’assurer de leur valeur
Au sens juridique, l’inventaire est un fichier donnant l’état
descriptif et estimatif du patrimoine de l’entreprise
Outre son caractère légal et obligatoire, l’inventaire physique
présente, du point de vue de la gestion courante des entreprises, la
meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine et la fiabilité
de la comptabilité
 Chaque année, l’entreprise doit annuler, au début d’exercice,
le stock initial et constater, en fin d’exercice, le stock final.
 Une distinction doit être faite entre les variations des stocks
des approvisionnements et les variations des stocks des
produits fabriqués par l’entreprise.
▪ Variations des stocks d’approvisionnements et de marchandises :
▪ Précision : les approvisionnements dont il s’agit ici sont les
approvisionnements stockables, c’est à dire ceux qui transitent par un
magasin de stockage (marchandises, matières première, etc. ) et qui
sont inscrits lors de leur achats, dans les subdivisions des postes (611,
612) compte 6125 exclu.
 Exemple :
 L’entreprise TOUTOUTEX avait le 1er janvier 2017 un stock de
marchandises de 135.460 DH et un stock de matière premières de
187.250 DH.
 Le 31 décembre ses stocks de marchandises et de matière première sont
respectivement de 147.570 DH et 156.150 DH.
 Exemple :
 annulation des stocks de début d’exercice
6114 Variation des stocks de marchandises 135.460
6124Variation des stocks de matière première 187.250
3110Marchandises 135.460
3121Matière première 187.250

 constatation des stocks de fin d’exercice


3110 Marchandises 147.570
3121 Matière première 156.150 147.570
6114 Variation des stocks de marchandises 156.150
6124 Variation des stocks de matière première
▪ Variation des stocks de produits :
▪ Rappel : l’augmentation des stocks de produits fabriqués par
l’entreprise est considérée comme un produit et vient s’ajouter aux
produits de l’exercice dans le Compte de Produits et charges.
▪ Si la production est déstockée pour être vendue, il y a diminution du
stock, ce qui entraîne une réduction du patrimoine et donc du résultat

 Exemple :
 L’entreprise TOUTOUTEX avait le 1er janvier 2017 un stock de produits en
cours de 134.480 DH et un stock de produits finis de 273.850 DH. Le 31
décembre 2017 ses stocks sont respectivement de 176.500 DH et 251.600
DH
 Exemple :
 annulation des stocks de début d’exercice
7131Variation des stocks des produits en cours 134.480

7132Variation des stocks de biens produits 273.850

3131Biens en cours 134.480

3150Produits finis 273.850

 constatation des stocks de fin d’exercice

3131Biens en cours 176.500


3150Produits finis 251.600
7131 Variation des stocks des produits en cours 176.500

7132 Variation des stocks de biens produits 251.600


Aspects comptable et fiscal
▪ La comptabilisation des opérations effectuées en devises
étrangères doit être effectuées en respectant des règles comptables
précises. En effet, les opérations d’achats et de ventes en devise
étrangère induisent automatiquement lors du règlement un écart de
change qui peut se présenter soit en gain de change, soit en perte de
change.
▪ L’enregistrement des achats et des ventes en monnaie étrangère doit
être effectué en utilisant le taux en vigueur à la date de facture
▪ comptabilisation des avances et acomptes en devise étrangère :
Les avances et acomptes en devise étrangère, qu’ils soient reçus ou
versés par l’entreprise, doivent être comptabilisés au cour en vigueur
le jour du paiement.
Le versement ou la réception de l’acompte mettent un terme au
risque de change sur le montant en question.
▪ Généralement, la comptabilisation de l’achat ou de la vente intervient
postérieurement au versement du ou des avances ou acomptes liés à
l’opération. Dans ce cas, il convient de procéder de la manière suivante
pour l’enregistrement de l’achat ou de la vente en devise étrangère :
▪ L’écriture de trésorerie correspondant à l’avance ou l’acompte est
enregistrée au cours du jour ou le paiement est intervenu
▪ L’écriture de charge ou de produit (facture) est enregistrée au cours retenu
pour l’enregistrement d’une créance ou d’une dette en monnaie étrangère
▪ Comptabilisation des règlements en devise étrangère : Lors du
règlement de la créance (facture ou dette en devise étrangère), le gain
ou la perte de change définitif doit être constaté. Deux situations sont
possibles :
▪ l’entreprise réalise un gain de change (la variation de change est favorable
à l’entreprise). Dans ce cas, l’entreprise doit enregistrer la valeur du gain de
change en créditant le compte 7331 « Gains de change ».
▪ l’entreprise réalise une perte de change (la variation de change est
défavorable à l’entreprise). Dans ce cas, l’entreprise doit enregistrer la
valeur de la perte de change en débitant le compte 6331 « Pertes de change
».
▪ Ecritures comptables à la clôture de l’exercice : A la clôture de
chaque exercice comptable, l’entreprise doit actualiser les
créances et dettes libellées en devises étrangères. Cette
actualisation fait apparaître des écarts de change. Ces écarts
sont soit favorable à l’entreprise soit défavorable. Ces écarts de
conversion sont enregistrés en comptabilité dans des comptes
provisoires en attente de régularisation.
▪ À l’actif du bilan, en utilisant les comptes de la rubrique « 370 –
Écarts de conversion Actif » :
▪ Pour les diminutions des créances, il faut utiliser le compte «3701 –
Diminution des créances circulantes».
▪ Pour les augmentations des dettes, il faut utiliser le compte «3702 –
Augmentation de dettes circulantes»
▪ Les pertes de change, enregistrées à l’actif, obligent la constitution
d'une provision pour pertes de change par principe de prudence. Si
l'opération traitée en devises fait l'objet d'une couverture de change,
la provision n'est constituée qu'à concurrence du risque non couvert.
Au niveau de l'écriture comptable , il faut utiliser les comptes ci-
dessous :
▪ A. Compte : 6393 - Dotations aux provisions pour risques et charges financières
▪ B. Compte : 4506 - Provisions pour pertes de change
▪ Au passif du bilan, en utilisant les comptes de la rubrique « 470 –
Écarts de conversion Passif » : :
▪ Pour les augmentations des créances, il faut utiliser le compte «4701 –
Augmentation des créances circulantes».
▪ Pour les diminutions des dettes, il faut utiliser le compte «4702 –
Diminution des dettes circulantes»
Aspects comptable et fiscal
 Avant de déterminer le résultat et de présenter la situation
de l’entreprise, il est nécessaire de procéder à des
régularisations pour rectifier certains comptes de situation et
de gestion
 l’ajustement des comptes de charges et de produits : Le
principe de spécialisation des exercices a pour conséquence
de corriger les charges et les produits afin de déterminer un
résultat aussi exact que possible
 Les régularisations permettent de répartir les charges et les
produits dans le temps de manière à rattacher à chaque
exercice toutes les charges et tous les produits le concernent
effectivement
 Charges à payer : Il s’agit de charges non encore
comptabilisées faute de pièces justificatives. Il convient de
les enregistrer en débitant un compte de charges par le
crédit d’un compte de passif circulant
 Exemple :
 en novembre 2017 l’entreprise TOUTOUTEX a reçu une
livraison de 12.000 DH de marchandises HT. Au 31 décembre
la facture n’est pas encore parvenue
6111Achats de marchandises 12.000
34581Etat TVA à régulariser 2.400
4417 Fournisseurs fac. Non parvenues 14.400

 Produits à recevoir : Il s’agit de produits non encore


comptabilisées faute de pièces justificatives. Il convient donc
de les constater en créditant un compte de produits par le
débit d’un compte d’actif circulant.
 Exemple :
 L’entreprise TOUTOUTEX a effectué, le 20 décembre 2017,
une livraison de marchandises d’une valeur de 8.000DH HT.
Au 31 décembre la facture n’est pas encore établie
34271Client factures à établir 9.600

7111Ventes de marchandises 8.000

44581Etat TVA à facturer 1.600

 Charges constatées d’avance : Il s’agit de charges déjà


comptabilisées au courant de l’exercice qui s’achève, mais
qui concernent partiellement ou totalement des exercices
ultérieurs, il convient de diminuer les charges en créditant un
compte de la classe 6 par le débit du compte 3491 charges
constatées d’avance.
 Exemple :
 Au 31 décembre il reste un stock de divers fournitures de
bureau (non stockées) évalué à 930 DH HT
3491 Charges constatées d’avance 930
6125 Achats non stockés de mat. Et four 930

 Produits constatés d’avance : il s’agit de produits déjà


enregistrés au courant de l’exercice mais qui concernent en
partie ou en totalité, l’exercice ou les exercices ultérieures. Il
convient de débiter les comptes de produits appropriés par
le crédit du compte 4491 produits constatés d’avance..
 Exemple :
 Le mois de septembre 2017 l’entreprise avait encaissé
15.000DH de loyer au titre de la période du 1er novembre
2017 au 31 janvier 2018
7127 Ventes et produits accessoires 5.000
4491 Produits constatés d’avance 5.000

 Le sort des écritures de régularisation : L’année suivante les


écritures de régularisation sont contre-passées ceci par :
▪ Solder les comptes transitoires de régularisation
▪ Imputer les charges et les produits à l’exercice auquel ils sont
rattachées.
 Exemple :
 on reprenons les exemples précédent ; on aura :
 Charges à payer : Après réception de la facture

4417Fournisseurs fac. Non parvenues 14.400


6111 Achats de marchandises 12.000
34581 Etat TVA à régulariser 2.400

6111Achats de marchandises 12.000


34552Etat TVA récupérables sur les charges 2.400
4411 Fournisseurs 14.400
 Produits à recevoir : Après établissement de la facture

7111Ventes de marchandises 8.000


44581Etat TVA à facturer 1.600
34271Client factures à établir 9.600

3421Clients 9.600
7111Ventes de marchandises 8.000
4455Etat TVA facturé 1.600
 Charges constatées d’avance : la contre passation des
écritures concernant les charges constatées d’avance opérée
le transfert des charges. on aura à l’ouverture de l’exercice :

6125Achats non stockés de mat. Et four 930

3491Charges constatées d’avance 930


 Produits constatés d’avance : la contre passation des
écritures concernant les produits constatés d’avance permet
le transfert de l’exercice précédent au nouvel exercice des
produits relatifs à ce dernier. On aura à l’ouverture de
l’exercice :
4491Produits constatés d’avance 5.000

7127Ventes et produits accessoires 5.000

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