Vous êtes sur la page 1sur 48

omarhemissi@gmail.

com
rafikmissoum@gmail.com

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 1


1.1. L’école classique : Frederick Taylor; Henri Ford;
Henri Fayol; Max Weber.

1.2. L’école des relations humaines:


Elton Mayo; Abraham Maslow; Douglas Mc Gregor.

1.3. Éléments de comparaison des deux écoles


étudiées: Travail à réaliser par les étudiants.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 2


1.1. L’école classique :

Contexte:

- Début du 20e siècle;


- Progrès technique;
- Les usines sont le lieu de création de la richesse (valeur
ajoutée);
- Les questions liées à la gestion moderne des entreprises sont
posées.

Les premières réflexions sont l’œuvre d’ingénieurs; de


dirigeants ; de personnalités du monde académique
(sociologues) et ont une inspiration économique libérale (Adam
Smith).

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 3


1.1.1. Les travaux fondateurs de F.W. Taylor :

1) F.W. Taylor (1856-1917) :

 D’ouvrier à ingénieur chef (l’expérience de la


production).

 Une grande partie de sa carrière se fait à la Midvale


Steel Company avant d’exercer le métier de conseil en
organisation.

 Plusieurs publications, dont : « Scientific Management »


(1911).

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 4


- Il croit en la possibilité de rendre le management
scientifique;
- Il propose sa méthode qui est basée sur
l’expérimentation.

Il va chercher à améliorer la gestion de la production et


rompre avec l’organisation traditionnelle.

Il va déterminer ce qui est une « juste journée de travail »


pour les ouvriers. A fair day’s work. ‫يوم عمل عادل‬

 La question posée par Taylor est : Comment faire un


travail dans les meilleures conditions et de la façon la
plus efficace (et efficiente) possible, dans une activité
industrielle ?
Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 5
- Une longue observation des activités ouvrières ;
- Une analyse rigoureuse des gestes, allant jusqu‘au
chronométrage de chaque phase d’un travail
décomposé et le résultat est spectaculaire :

Alors que les ouvriers de cette usine manipulaient 12,7


tonnes de gueuses de fonte par jour, la réorganisation du
travail (d’une organisation traditionnelle à une
organisation scientifique), la recherche de l’efficacité des
gestes et son application, leurs permettent de manipuler,
sans temps ni effort supplémentaire, 48 tonnes par jour.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 6


2) Les principes de l’OST :

 La division verticale du travail : distinguer


strictement les exécutants des concepteurs du
travail. dissocier les « cols bleus » des « cols blancs
».
Ce principe incite à placer « the right man on the right
place », la meilleure personne à la bonne place.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 7


 La division horizontale du travail : corollaire de
la division verticale du travail.

Elle est basée sur:


- la parcellisation du travail – que permet,
- la décomposition scientifique du processus de
production,
- la spécialisation des ouvriers
- l’étude des temps d’exécution en vue de
déterminer « the one best way », la meilleure
façon de faire.

Elle permet l’amélioration de la productivité.


Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 8
 Sélection, formation et rémunération :

 Il convient de recruter des hommes adaptés à chaque


tache et à les former pour en occuper une.

 La formation doit permettre à tout travailleur de fournir


un travail de meilleur qualité, et ne pas le laisser faire de
son mieux par ses propres moyens.

 L’établissement du salaire à la pièce, censé constituer


une motivation importante pour les ouvriers ; qu’il
considérait comme des agents rationnels, maximisant de
manière consciente leurs gains monétaires. Des
conditions de seuil minimum et de plafonnement sont
fixées.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 9


 Le contrôle du travail : chaque geste de l’ouvrier
exécutant est surveillé.

Cela a conduit à mettre en place dans les usines des


contremaîtres chargés de réaliser cette activité de
contrôle.

Ces principes d’organisation reposent sur l’idée qu’il est


possible d’appliquer un raisonnement de sciences
expérimentales à l’activité humaine.

Ils visent la rationalisation de l’organisation du travail.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 10


2) les apports positifs du taylorisme :

La délimitation des responsabilités,


+ l’augmentation des salaires,
+ une plus grande circulation de l’information
= une prospérité durable à l’entreprise ainsi qu’un meilleur
partage de la valeur ajoutée créée.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 11


3) les critiques du taylorisme :

 L’OST considère le travail au même titre que le capital,


en niant le fait que le travail fonde l’identité de l’individu
et compte dans son épanouissement personnel.

 Il y’a déshumanisation du travail, conduisant à traiter


l’homme comme – le prolongement d’ – une machine ;

 Les motivations humaines ne reposent pas uniquement


sur des incitations matérielles, mais également sur l’idée
que le travail doit permettre un accomplissement
personnel.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 12


 L’évolution des normes sociales a rendu, peu à peu,
insupportable le travail répétitif et la pénibilité des
tâches.

 Dans les années 1960, l’hostilité des ouvriers envers


l’OST se développe : absentéisme grandissant, les
grèves, le taux important de départ.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 13


1.1.3. L’organisation administrative du travail d’Henri
Fayol :

Henri Fayol : Ingénieur français (1841 – 1925).

Déjà à son époque, Fayol constatait que les dirigeants


d’entreprise avaient un profil d’ingénieur. Il souhaitait que
l’administration, la finance et le commerce, soient intégrés
dans les programmes de formation.

L'édition de son livre "Administration" en 1916 qui a été


entièrement traduit en anglais, a fait que Fayol est devenu
une référence en matière d’organisation administrative.

Il propose d’organiser l’entreprise en six fonctions:

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 14


1) Les fonctions dans l’entreprise et l’administration:

 Technique : transformation, production ;

 Commerciale : approvisionnement, ventes ;

 Sécurité : protection des biens et des personnes;

 Finance: recherche et usages optimaux de capitaux.

 Comptable: inventaire, statistiques, bilan.

 Administrative: prévoir, organiser, commander,


coordonner, contrôler. Diriger.
Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 15
2) Les cinq fonctions du management selon Henri Fayol :

Les missions de la fonction administrative (l’administration


consiste à) .

 Prévoir et planifier : préparer l’avenir.

 Organiser : allouer les ressources (les matériaux, l’outillage,


les capitaux et le personnel).

 Commander : tirer le meilleur parti possible des agents


(savoir donner des ordres).

 Coordonner : synchroniser pour garantir, cohérence et


efficacité (aller vers un même objectif).

 Contrôler : vérifier par rapport à ce qui est prévu et convenu


(atteinte des objectifs).

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 16


Il considère que la fonction administrative est la plus
importante car c’est la seule qu’un dirigeant ne peut
déléguer.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 17


2) Les 14 principes généraux d’administration et de
gestion:

 Faire preuve d’autorité;


 S’assurer de l’unité du commandement;
 Garantir une hiérarchie claire au sein de l’entreprise;
 Donner une unité de direction à l’ensemble du
personnel;
 Gérer les ressources, notamment humaines;
 Veiller à la discipline des collaborateurs;
 Coordonner les activités principales en les centralisant;
 Viser la productivité par la division du travail;
:

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 18


 Priorité des besoins de l’entrepris sur ceux des
dirigeants et des équipes;
 Rémunération équitable du personnel;
 Garantir une équité de traitement pour tout le monde;
 Défendre la sécurité de l’emploi autant que possible;
 Encourager les initiatives des collaborateurs;
 Instaurer un sentiment d’esprit de corps (ou d’équipe).

Taylor et Fayol se complètent largement : l’un


étudiant et organisant le travail depuis le poste de
l’ouvrier et l’autre faisant la même chose depuis
le poste de directeur général, jusqu’à l’atelier de
production.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 19


Le mode de production fordiste prolongement du
taylorisme

Henri Ford (1863-1947) est célèbre pour avoir introduit


dans ses usines le travail à la chaîne en adaptant à
l’industrie automobile les principes de rationalisation de
Taylor. On parle de mode de production fordiste.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 20


1) les principes du modèle fordiste :

 Le travail à la chaine : Ford accentue la division


horizontale du travail (principe taylorien), qui
résulte sur une forte parcellisation des taches et
une déqualification du travail ; l’ouvrier de base
répétant sans fin les mêmes gestes.

 La mécanisation des chaines de production:


substitution du capital au travail (remplace du
travail vivant par du travail mort), à travers
notamment l’installation de convoyeurs.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 21


 La standardisation des biens de production : production
de grande série standardisée; amélioration de la
productivité; baisse des
couts de production unitaires; prix compétitif de la Ford
T (premier modèle produit en grande série). Ainsi,
le célèbre adage d’Henri Ford : « tout le monde aura une
voiture de la couleur qu’il souhaite, pourvu qu’elle soit
noire ».

 Le principe du five dollars a day : Ford décide de


quasiment doubler les salaires de ses ouvriers de 2,4 $ à
5 $ par jour. Afin d’éviter les conflits sociaux avec les
ouvriers, et de leur permettre d’acquérir
progressivement les voitures qu’ils produisent.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 22


Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 23
Portée du modèle fordiste :

Le fordisme (notamment le principe des cinq dollars par


jour) a favorisé l’avènement de la consommation de masse
en même temps que la production de masse.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 24


Les limites du fordisme :

Vulnérabilité concurrentielle en période de crise.

 La logique fordienne de production de masse de biens


standardisés et de la recherche d’économies d’échelle,
n’est plus adaptée aux exigences du marché (produits
différenciés, personnalisation, etc.).

 Des lourdeurs de gestion dues au poids excessif de la


hiérarchie, conduisant à un manque de réactivité face
aux évolutions de l’environnement de l’entreprise.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 25


1.1.4. La théorie de la bureaucratie de Weber:
Max Weber (1864-1920) sociologue et philosophe
allemand. Dans son livre « Economie et société », il
s’intéresse à la réalité sociale dans l’entreprise, en
analysant les interactions individus-autorité.

Max Weber distingue le pouvoir de l’autorité:


 Le pouvoir : capacité à forcer l’obéissance aux autres, il
implique de fait un système de sanction / récompense.

 L’autorité : aptitude à faire observer les ordres


volontairement et sans contrainte (de manière légitime).

Il distingue 3 formes d’autorité.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 26


 L’autorité charismatique : les qualités personnelles d’un
individu, son aura, son charisme, légitiment son autorité.

« Le héros ». Elle est donc instable car elle disparait avec


lui et pose alors le problème de la succession et de la
pérennité du système d’autorité.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 27


 L’autorité traditionnelle : elle se transmet par usage
(coutume).

Le leader détient son autorité en vertu de son statut.

Elle est fixée par la coutume et peut donc à tout moment


être contestée.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 28


L’autorité rationnelle-légale :
- Elle dépend de la fonction.

- Basée sur des règles et des procédures impersonnelles.

- Elle est la forme la plus efficace car la structure est


rationnelle (tout est prévu, calculé) et légale car les
règles s’appliquent à tous ; et l’incertitude est éliminée.

- Elle est basée sur la compétence.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 29


Par ailleurs, Weber va définir ce qu’il nomme des « idéaux
type », c’est-à-dire des situations et constructions
optimales qu’il convient de comparer à la réalité.

Un idéaltype est une construction théorique qui permet de


réaliser des comparaisons avec la réalité et d’analyser les
écarts.

Pour lui « la bureaucratie » correspondra à un « idéal


type » en matière d’organisation.

L’organisation bureaucratique correspond à l’idéaltype de


l’autorité rationnelle-légale. Weber considérait que ce
modèle d’organisation était celui qui était amené à se
développer de façon inévitable du fait de son efficacité et
de son caractère rationnel.
Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 30
La bureaucratie est une structure d’organisation
rationnelle, divisée en fonction d’une hiérarchie
claire, avec des procédures de travail très
formalisées, et un système de contrôle très
centralisé.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 31


CONCLUSIONS SUR L’ECOLE CLASSIQUE:

 rationalisation des organisations, fondée sur la


décomposition du travail en tâches élémentaires.

 l’accent mis sur les mécanismes de coordination et de


contrôle.

 la recherche de la stabilité interne.

 Vision mécaniste de l’entreprise.

 Inadaptée aux environnements instables.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 32


1.2. L’école des relations humaines :

Contexte :

- Grèves, mouvements sociaux, crises, ...

- L’école des relations humaines (RH) critique la vision


mécaniste (ou comme une machine) de l’entreprise et
donne une place centrale au facteur humain dans
l’organisation.

- Elle se penche sur les aspects psychologiques et


psychosociologiques des individus au travail.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 33


1.2.1. Elton Mayo et les expériences de la Western
Electric :

1) G. Elton Mayo (1880-1949) :

Après avoir suivi des études de médecine à Édimbourg en


Écosse et de psychologie en Australie, il immigre aux Etats
Unis dans les années 1920 et devient Professeur de
psychologie et de philosophie.

Il devient chercheur en psychologie industrielle, en


étudiant notamment le comportement au travail et la
fatigue des ouvriers.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 34


2) Les travaux fondateurs de l’école des relations
humaines :

Recherches empiriques (influences méthodologiques


tayloriennes) menées à l’usine Howthorne de la Western
Electric Company (Chicago) à partir de 1924.

Elle portaient sur l’effet des conditions d’éclairage sur la


productivité.

Mayo et son équipe réalisent leur travail à partir de 1927


jusqu’en 1932.

Ils vont s’intéresser à la fatigue au travail et à l’introduction


d’aménagements (bavardage, pause, etc.).

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 35


Ainsi, Mayo et son équipe ont progressivement découvert
le célèbre « effet Hawthorne » qui est une réaction positive
du groupe de travail observé, liée à la prise en compte de
facteurs psychosociologiques en situation de travail.

Les enseignements de la théorie des RH de Mayo:

 Premièrement, la simple connaissance par l’individu du


fait qu’il est sujet d’observation et d’attention modifie
son comportement productif.

En l’occurrence, c’est l’intérêt de la direction de la


compagnie pour les ouvriers qui fait que la productivité
augmente.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 36


 deuxièmement, Mayo a mesuré à quel point les relations
interpersonnelles à l’intérieur des groupes sont
importantes au sein des ateliers de production. Ainsi, la
cohésion globale au sein d’un groupe est primordiale.

 Troisièmement, les groupes de travail créent en leur sein


un système social de relations interpersonnelles;
normes et règles sociales (émergences de leaders; ne
jamais produire trop et éliminer les – plus faibles –
casseurs de cadence ; réprimander les mouchards).

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 37


Les conclusions des travaux de Mayo sont :

 La somme de travail accompli par un ouvrier n’est pas


déterminée par sa capacité physique mais par sa
capacité sociale.

 Importance de l’attention et du respect portés aux


collaborateurs pour les motiver.

 Importance du climat social et des relations sociales au


sein du groupe de travail.

 Importance des récompenses non financière (estime,


reconnaissance) dans la motivation de l’individu.

 Rôle essentiel du leader informel et de l’organisation


informelle.
Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 38
1.2.2. La théorie des besoins et des motivations :

Abraham Maslow (1908-1970), psychologue


américain, il est l’un des premiers à s’intéresser à
la motivation de l’homme au travail. En 1954, il
publie un ouvrage qui fera référence sur la
question de la motivation au travail : « Motivation
and Personality ».

La thèse qu’il avance réside dans le principe de


hiérarchie des besoins humains ; concept qu’il
invente et qui est représenté à travers
« la fameuse pyramide des besoins ».

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 39


40
- L’hypothèse centrale de cette pyramide est que
ce qui motive l’individu c’est la satisfaction d’un
besoin ;

- ainsi un individu n’est sensible aux paramètres


d’un niveau que si les niveaux précédents
(inférieurs) sont satisfaits.

 Critique:
La hiérarchisation tranchée (et le nombre de
strates) des besoins par Maslow a fait l’objet de
nombreuses critiques.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 41


1.2.3. La théorie XY de Douglas Mc Gregor :

Mc Gregor (États-Unis, 1906-1964) docteur en psychologie


de l’université de Harvard. Il s’intéresse au rôle des
dirigeants et publie plusieurs ouvrages sur le sujet dont
The Human Side of Enterprise (1960).

En comparant les programmes de formation des dirigeants


de grandes entreprises américaines, il en conclut que les
résultats de la formation ont peu d’effets sur les pratiques.

Selon lui, les dirigeants changent leur mentalité,


comportement et style de management non pas en fonction
du contenu de la formation, mais de la conception qu’ils se
font de leur rôle de dirigeants.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 42


 Théorie
X vs Théorie Y:
 La théorie X:
 L'individu moyen éprouve une aversion innée pour le
travail (l'effort) et fait tout pour l'éviter.

 Il faut donc contrôler, diriger, contraindre, menacer et


sanctionner.

 L'individu moyen préfère être dirigé, fuit les


responsabilités, montre peu d'ambition, cherche la
sécurité avant tout.

 Le salarié moyen est égoïste, égocentrique et indifférent


à la stratégie de l’organisation. Il est opposé au
changement mais facile à tromper.
Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 43
 La théorie Y:
 L'effort physique et mental est aussi naturel chez
l’humain que le repos ou les loisirs. Il peut s’auto-diriger
et s’autocontrôler.

 Si l'individu est associé aux objectifs de son


organisation, il donnera spontanément le meilleur de lui-
même sans qu'il y ait besoin de contrôle ni de sanction.

 L'individu moyen placé dans les conditions adéquates


apprend à rechercher les responsabilités.

 Les salariés ne sont pas par nature opposés à la


stratégie des dirigeants.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 44


Donc:

La théorie X correspond à une idéologie infantilisante pour


les salariés.

La théorie Y et le style de management qui en résulte sont


plus adaptés à la nature humaine car ils reposent sur des
motivations plus profondes.

Ainsi, Mc Gregor voit dans la théorie Y un moyen d'obtenir


la participation efficace des salariés qui sont aptes à
s'auto-corriger et à s'auto-diriger grâce à la connaissance
et la compréhension qu'ils ont des objectifs.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 45


Conclusions sur l’école des relations humaines :

 Importantecontribution au management des


ressources humaines (motivation, implication,
etc.).

 Les travaux de Mayo ne remettent pas en cause


de façon radicale la division horizontale et
verticale du travail.

 Leurnature « analytique » réduit la porté des


conclusions.

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 46


1.3. Éléments de comparaison des deux écoles
étudiées :

 Points communs :

 Utilisation des méthodes empiriques ;

 Vision commune de l’existence d’un idéal type :


meilleure manière pour piloter structurer l’organisation ;

 Poursuite du même objectif : l’amélioration de la


performance.

 Divergences :

Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 47


Pr. O. Hemissi & Dr. R. Missoum 48

Vous aimerez peut-être aussi