Vous êtes sur la page 1sur 149

Circuits

Analogiques
Institut de Formation aux Métiers de
l’Industrie Automobile

Département Systèmes Automatisés


PLAN

1. Semi-conducteurs

2. Rappels

3. Diodes

4. Transistor bipolaire

5. Amplificateur Opérationnel

2
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

3
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

4
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

5
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.1 Définition

Les semi-conducteurs doivent leur nom au fait que leur conductivité (résistivité) est
intermédiaire entre celle des conducteurs comme les métaux et celle des isolants. En
fait, la différence la plus caractéristique réside dans le sens de la variation de la
conductivité avec la température. Alors que la résistance d'un fil métallique augmente
avec la température, celle d'un semi-conducteur diminue.

6
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.1 Définition

Les semi-conducteurs les plus utilisés sont le silicium et le germanium qui sont des
éléments tétravalents qui appartiennent à la quatrième colonne de la classification
périodique des éléments. Leurs atomes comportent quatre électrons (de valence) sur
la couche périphérique (couche de valence).

Couche de valence: 4 e-

7
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

8
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.1 Définition

Niveaux d’énergie des électrons

9
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.1 Définition

Niveaux d’énergie des électrons

10
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

11
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

12
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

13
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.2 Les semi-conducteurs intrinsèques

Atome de silicium : le noyau comporte 14 protons – nuage comportant 14 e-

Couche de valence: 4 e-

14
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.2 Les semi-conducteurs intrinsèques

❖ Constitués de matériaux tétravalent purs comme le silicium ou le germanium (4


électrons de valence).

❖ Le gap a une largeur relativement faible (1 eV = 1,602177.10-16 J).

❖ A très basse température (0°K), les SC intrinsèques sont parfaitement isolants.

❖ L'agitation thermique à la température ambiante suffit pour libérer un nombre


d'électrons relativement important.

❖ La conductivité d'un Semi-conducteur dépend donc fortement de la température.

❖ Un atome qui perd un électron devient un ion positif. Le manque d'électron est
désigné par trou.

15
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.3 SC extrinsèque type N

Dopage d’un SC type N

16
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.4 SC extrinsèque type P

Dopage d’un SC type P

17
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

18
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.5 La jonction PN

Si on place deux semi-conducteurs, un de type P et


l'autre de type N, au voisinage de la jonction ainsi
effectuée, le électrons majoritaires du coté N vont
diffuser vers le coté P et les trous majoritaires du côté
P vont diffuser vers le côté N.

Les électrons passés du côté P vont se recombiner


avec les trous abondants de ce côté, et les trous
passés du côté N vont se recombiner avec les
électrons abondants de ce coté. Il se crée alors une
région sans porteurs où il n'y a plus que des ions
positifs du coté N et des ions négatifs du coté P.
19
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.5 La jonction PN

Cette région dite, zone de déplétion ou zone dépeuplée n'est plus neutre
électriquement. De part et d'autre de la jonction, il existe une double répartition des
charges assez semblable à celle que l'on trouve sur les armatures d'un condensateur, les
charges positifs d'un côté, les négatifs de l'autre. Il se crée alors un champ électrique
interne Ei orienté de N vers P qui va s'opposer à la diffusion des porteurs de part et
d'autre de la jonction.

En effet, si un électron arrive dans la zone de déplétion , il sera rappelé par le champ
vers la zone d'où il vient. De la même façon, les trous qui arrivent dans cette zone sont
renvoyés par le champ dans la zone P d'où ils sont venus. Si on reprend le phénomène
depuis le début, au fur et à mesure que les porteurs diffusent de part et d'autre de la
jonction, les charges d'espace (+) et (-) augmentent et le champ augmente avec elles.
20
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.5 La jonction PN

Plus le champ augmente, plus la diffusion des porteurs est freinée, on dit qu'il y a
création d'une barrière de potentiel qui empêche les porteurs de traverser la jonction. Il
arrive un moment où il s'établit un équilibre statistique, tout se passe comme si aucun
électron n'arrive à diffuser du coté P et aucun trou n'arrive à diffuser du coté N, les
charges (+) et (-) de chaque côté de la jonction cessent d'augmenter et le champ aussi.

Zone de
déplétion

21
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.6 La jonction PN : Polarisation inverse

La jonction est polarisée en sens inverse lorsque le potentiel de son extrémité N est
supérieur à celui de son extrémité P. L'action du champ Eext créés par le générateur
externe d'ajoute à celle de champ interne Ei , les porteurs majoritaires sont repoussés
encore un peu plus loin de la jonction ce qui augmente la largeur de la zone de
déplétion. Aucun courant important ne circule dans la jonction, on dit qu'elle est
bloquée.

22
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.7 La jonction PN : Polarisation directe

La jonction PN est polarisée en directe lorsqu'on relie l'extrémité P au pôle (+) et


l'extrémité N au pôle (-) d'un générateur de tension. Le champs externe Eext crée par
ce générateur au sein de la jonction s'oppose au champ interne Ei. Tant que la tension
U du générateur reste inférieure à un certain seuil, Eext reste inférieur à Ei, et les
porteurs ne peuvent toujours pas traverser la jonction, il n'y a donc pas de courant.

23
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.7 La jonction PN : Polarisation directe

Si la tension du générateur devient supérieure au seuil, Eext devient supérieur à Ei, le


champ résultant dans la jonction est maintenant orienté de P cers N et va donc
favoriser la diffusion des électron de N vers P et des trous de P vers N. Il se crée alors
un courant électrique important de P vers N au sein de la jonction (de N vers P dans le
circuit extérieur).

24
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs
1.7 La jonction PN : Polarisation directe

Le seuil de tension à partir auquel la jonction devient passante est d'environ 0.26V
pour le germanium et 0.65V pour le silicium.

25
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

26
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

27
Circuits Analogiques
1 – Semi-conducteurs

28
Circuits Analogiques
2 – Rappels

Les résistances sont les éléments les plus utilisés en


électronique. Leur fonction est de s'opposer au
passage du courant, la loi d'ohm donne la relation
entre la tension, la résistance du circuit et le courant.
L'unité de mesure des résistances est l'Ohm. Les
résistances vendues dans le commerce sont marquées
avec un code de couleur qui permet de reconnaître
leurs valeurs. Les systèmes les plus utilisés sont le
système à 4 anneaux et le système à 5 annaux.
29
Circuits Analogiques
2 – Rappels
➢ Code de couleur à 4 bandes

La lecture se fait de gauche à droite à partir de l'extrémité ou sont groupés les


anneaux. Les deux premiers anneaux indiquent la valeur des chiffres significatifs. Le
troisième anneau indique le nombre de zéros. Le quatrième anneau indique la
tolérance : Argent = 10% , Or = 5% , Rouge 2% , Marron 1%

30
Circuits Analogiques
2 – Rappels
➢ Code de couleur à 5 bandes

Les trois premiers anneaux indiquent la valeur des chiffres significatifs. Le quatrième
anneau indique le nombre de zéros. Le cinquième anneau indique la tolérance :
Argent = 10% , Or = 5% , Rouge 2% , Marron 1%

31
Circuits Analogiques
2 – Rappels

32
Circuits Analogiques
2 – Rappels

Convention :

33
Circuits Analogiques
2 – Rappels

34
Circuits Analogiques
2 – Rappels

TD : Calculer la résistance équivalente

35
Circuits Analogiques
2 – Rappels

TD : Donner l’expression de U

36
Circuits Analogiques
2 – Rappels

TD: Calculer la tension au point B, en fonction de U1, U2,R1 et R2

37
Circuits Analogiques
2 – Rappels

TD: Calculer la tension au point C

38
Circuits Analogiques
2 – Rappels

39
Circuits Analogiques
3 – Les diodes

40
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Définition

41
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Définition

42
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Polarisation directe de la diode

43
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Polarisation inverse de la diode

44
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Sens direct & inverse

45
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Caractéristique courant- tension

46
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Caractéristique courant- tension

Diode réelle Diode idéale

47
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Vérification d’une diode à l’aide du multimètre

Mode « Diode »

48
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Caractéristique d'une diode
Définition : c'est le graphique qui donne l'intensité du courant qui traverse la diode en
fonction de la tension à ses bornes.

Zone 0A : la diode est polarisée dans le sens directe,


mais la tension est trop faible pour débloquer la
jonction : zone de blocage directe.
Zone AB : la tension V commence à débloquer la
diode, c'est la zone du coude.
Zone BC : la diode est passante, c'est une zone
linéaire.
Zone OE : la diode est polarisée en inverse, c'est la
zone de blocage inverse.
Zone EF : l'intensité croit brusquement, c'est la zone
de claquage. 49
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Paramètres essentiels des diodes

En fonction de l'application considérée, on s'intéressera à certains paramètres des diodes plutôt


qu'à d'autres. Certains paramètres ne sont pas spécifiés pour tous les types de diodes, sauf les
suivants qui sont incontournables :
VF : tension de coude de la diode spécifiée à un courant direct donné.
IF : courant direct permanent admissible par la diode à la température maxi de fonctionnement.
VR : c'est la tension inverse maxi admissible par la diode (avant l'avalanche).
IR : c'est le courant inverse de la diode. Il est spécifié à une tension inverse donnée, et pour
plusieurs températures (généralement 25°C et Tmax).

50
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
TD:

Calculer le courant I, pour les schémas suivants :

51
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
TD:

Calculer le courant I et la tension UR3 aux bornes de R3, dans les cas suivants :
1. E = +5V (VD = 0,7V)
2. E = 1,5V (VD = 0,7V)

52
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
TD:

Pour le montage suivant :


Calculer UR2 (VD = 0,6V) dans les cas suivants :
1. E = +5V
2. E = -5V

53
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement simple alternance

54
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement simple alternance

55
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Filtrage simple alternance

56
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Filtrage simple alternance

Ondulation :

57
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage avec transformateur à point milieu

58
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage avec transformateur à point milieu

59
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage avec transformateur à point milieu

60
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage avec transformateur à point milieu

61
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage à pont de Graëtz

62
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage à pont de Graëtz

Ve

63
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage à pont de Graëtz

64
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Filtrage, double alternance

Ondulation :

65
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Redressement double alternance, montage à pont de Graëtz

66
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener

67
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
Fonctionnement :

68
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
Caractéristique et modèle :

69
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
Symbole :

70
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener

71
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener

72
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener

73
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
TD :

74
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
TD :

75
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Diode Zener
TD :

76
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Travaux pratique
Redressement simple alternance :

77
Circuits Analogiques
3 – Les diodes
▪ Travaux pratique
Redressement simple alternance :

78
Circuits Analogiques
3 – Les diodes

79
Circuits Analogiques
3 – Les diodes

80
Circuits Analogiques
3 – Les diodes

81
Circuits Analogiques
3 – Les diodes

82
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire

83
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Introduction

84
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Définition
Le transistor est constitué de 3 couches de semi-conducteurs. On distingue le
transistor NPN et le transistor PNP, dont les symboles sont comme suit:

85
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Définition

NPN PNP

86
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor
En l’absence de polarisation, les porteurs majoritaires (Côté N: électrons - côté P:
trous ) diffusent de part et d’autres des deux jonctions PN, provoquant la création de
deux zones de déplétion où règnent deux champs « Ei » qui s’opposent à la diffusion
et engendrent une situation d’équilibre.

87
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor
Si on applique un générateur externe entre le collecteur et l’émetteur, la jonction
collecteur-base est polarisée en inverse, sa zone de déplétion devient plus large,
aucun courant ne circule entre le collecteur et l’émetteur.

88
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor
Si on applique un deuxième générateur entre la base et l’émetteur, la jonction
base - émetteur se trouve polarisée en direct, la zone de déplétion qui l’entourait
disparaît et un courant direct circule entre la base et l’émetteur, on l’appelle le
courant de base IB.

89
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor
La polarisation de la jonction Base-Emetteur en direct va être à l’origine d’un
deuxième courant dans le transistor, en effet, l’émetteur fortement dopé N injecte un
grand nombre d’électrons dans la base (diffusion des porteurs majoritaires), ces
électrons ne vont pas tous être récupérés par le circuit extérieur, car, comme la base
est très mince, un grand nombre d’entre eux va se trouver au voisinage de la jonction
base – collecteur.

90
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor
Pour la jonction base - collecteur, les électrons du côté de la base constituent les
porteurs minoritaires dont le passage côté collecteur est fortement encouragé par le
champ important qui règne autour de cette jonction. Il en résulte la circulation d’un
courant important entre le collecteur et l’émetteur à travers la base, ce phénomène
est appelé effet transistor (La jonction B-C fonctionne en inverse à cause de l’effet
transistor). Le courant de l’émetteur est noté IE, celui de la base est noté IB et celui
du collecteur est noté IC.

91
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor

92
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Principe de fonctionnement : effet transistor

93
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Différence entre les transistors NPN et PNP

Dans la suite de ce cours, on ne va traiter que le Transistor NPN.


94
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Caractéristique du transistor

95
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Caractéristique du transistor
C’est un réseau de courbes qui décrit l’évolution du courant du collecteur IC en
fonction de la tension VCE et ceci pour différentes valeurs du courant de base IB.
En observant le réseau de caractéristiques, on note
que:

Pour les mêmes variations du courant IB , Les


courbes sont plus espacées pour les valeurs
importantes de IC , ce qui veut dire que β n’est pas
réellement une constante mais augmente avec IC.
La variation de β avec le courant IC n’est pas très
importante. Nous considérerons que β est une
Constante qui ne dépend que du type du
transistor. 96
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Caractéristique du transistor

97
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Régime de fonction

98
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Polarisation du transistor

99
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Polarisation du transistor : Polarisation par une résistance de base

100
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD1. Polarisation du transistor: Polarisation par une
résistance de base.

101
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD2. Polarisation du transistor: Polarisation par une
résistance de base.

Calculer les résistances RE ,RC et RB pour avoir:

102
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Polarisation du transistor: Polarisation par pont de résistances

103
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Polarisation du transistor: Polarisation par pont de résistances

104
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD3. Polarisation du transistor: Polarisation par pont de
résistances

105
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD4. Polarisation du transistor: Polarisation par pont de
résistances

Calculer le courant IP , la tension VB ,ainsi que les


quatre résistances pour avoir:

106
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Transistor bipolaire en commutation
Le transistor bipolaire peut être utilisé comme un interrupteur commandé.
Charge à alimenter

Dans la suite du cours, on ne vas traiter que le transistor bipolaire en amplification.


107
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Transistor bipolaire en amplification
Capacités de liaison:
Pour injecter la tension alternative Ve sans que cela
n'altère la polarisation du transistor en modifiant le
point de fonctionnement statique, on utilise des
capacités de liaison qui seront considérées comme
des courts-circuits parfaits pour les signaux
alternatifs et comme des circuits ouverts pour les
courants et les tensions continus. La tension sur la
base du transistor est la somme de la tension
continue VB et de la tension d'entrée (variable) Ve.
La variation de VB provoque la variation du courant
IB, et par conséquent celle de IC, VCE et Vs. 108
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Schéma équivalent du transistor

Pour calculer la relation entre la variation de


VB(=Ve) et la variation de VC(=Vs), on utilise
un modèle du transistor plus adapté pour le
calcul des signaux variables.

Ces relations décrivent les lois électriques du schéma de la page suivante qu'on
appelle schéma équivalent pour les variations ou schéma équivalent en dynamique
du transistor. 109
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Schéma équivalent du transistor

110
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Schéma équivalent simplifié du transistor

Autour d’un point de polarisation, les


relations entre les variations sont
décrites d’une façon simplifiée par:

NB: les termes h12 et h22 sont très


faibles.
Le terme h11 donne la relation entre une
tension et un courant, il est donc homogène
à une résistance.
On obtient donc le schéma équivalent ci-
contre:

111
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Montage émetteur commun
C'est le montage illustré sur la figure ci-contre. Son nom
vient du fait que l'émetteur est relié à la masse (commun).
C'est le montage amplificateur le plus utilisé. Le
schéma équivalent global est obtenu comme suit :
• Le transistor est remplacé par son schéma équivalent en
dynamique simplifié.
• Les condensateurs de liaisons sont remplacés par des
courts-circuits.
• L'alimentation VCC est remplacée par la masse, car ce
montage est celui des variations et les variations de VCC
sont nulles car c'est une tension constante.
• Le signal de sortie est récupéré au niveau du collecteur.

112
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD5. Emetteur commun

.Polarisation:

Calculer les résistances RC et RB pour avoir:


VCE= 6V , IC= 1 mA

.Etude dynamique:

Calculer h11 et le gain en tension Av

113
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Emetteur commun avec résistance d’émetteur

Le montage précédent présente l'inconvénient suivant:


Sous l'effet du courant IC qui traverse le transistor, la température de celui-ci augmente
légèrement à cause la puissance dissipée par effet joule.
Pour remédier à ce problème, on ajoute une résistance sur l'émetteur du transistor. Cette
résistance joue un rôle de stabilisation de la température.

114
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Emetteur commun avec résistance d’émetteur
Le schéma équivalent devient:

Application numérique: { VCE= 5V, VE= 1V, IC= 1 mA }, on obtient RC= 6 KΩ, et RE= 1 KΩ.
Ce qui donne un gain en tension de : AV= - 6 KΩ/ 1 KΩ= -6 (très faible).
On constate que la résistance d'émetteur RE joue un rôle important pour la stabilisation de la
température, mais elle a une grande influence sur le gain en tension AV

115
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ TD6. Emetteur commun avec résistance d’émetteur

.Polarisation:
-Calculer les résistances RE, RC, et RB
pour avoir:

VCE= 5V , IC= 1 mA, VE= 1V

.Etude dynamique:
-Calculer h11 et le gain en tension Av
-Comparer les résultats des deux exercices

116
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Emetteur commun avec résistance d’émetteur découplée
Pour remédier au problème du gain sur le montage
émetteur commun avec résistance d’émetteur, on
place un condensateur de découplage en parallèle
sur RE. Ce condensateur n'intervient pas en
continue, donc la résistance RE joue pleinement son
rôle de stabilisation thermique, alors qu'en alternatif,
le condensateur est remplacé par un court-circuit ce
qui nous ramène au schéma équivalent qui, comme
nous l'avons vu précédemment, procure un gain en
tension important.

117
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Montage collecteur commun

Ce montage doit son nom au fait que le collecteur est relié à VCC. Le signal de sortie
est pris sur l'émetteur. Le schéma équivalent est illustré sous deux versions.

On peut se demander à quoi sert ce


montage puisqu'il a un gain =1 ??
118
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Notions d’impédances d’entrée et de sortie

Représentation de Thévenin d'un amplificateur : Is calculé en court-circuitant la sortie

: Vs calculée en mettant la sortie en circuit ouvert


119
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire

120
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Impédances d’entrée et de sortie montage EC

Montage Emetteur commun

Impédance d’entrée: ?

Impédance de sortie: ?

121
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Impédances d’entrée et de sortie montage EC

Montage Emetteur commun

Impédance d’entrée:

Impédance de sortie:

122
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Impédances montage CC

Montage Collecteur commun

Impédance d’entrée: ?

Impédance de sortie : ?

123
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Impédance d’entrée montage CC
Montage Collecteur commun

Impédance d’entrée:

Pour simplifier :

124
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Impédance de sortie montage CC
Montage Collecteur commun
Impédance de sortie:

: Is calculé en court-circuitant la sortie

125
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Comparatif entre les montages E.C & C.C

On constate que le montage émetteur commun a un bon gain mais ses impédances
sont médiocres, alors que le montage collecteur commun a un gain faible et des
impédances correctes
126
Circuits Analogiques
4 – Le Transistor Bipolaire
▪ Comparatif entre les montages E.C & C.C

127
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel

128
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Définition
Les amplificateurs opérationnels sont nés au début des années 60, quand on a commencé à
intégrer plusieurs transistors et résistances sur le même substrat de silicium ; cette technologie a
permis de bâtir des montages complexes, et de les faire tenir sur une petite plaquette de silicium
encapsulée dans un boîtier (généralement à 8 broches) commode d'emploi.
Avec ces composants, on a eu accès à des amplificateurs simples d'utilisation, transmettant des
signaux continus, et à mise en œuvre facile à l'aide de quelques composants annexes
(résistances, condensateurs...) ; les caractéristiques des montages obtenus ne dépendent
quasiment plus de l'amplificateur opérationnel, mais uniquement des composants passifs qui
l'accompagnent, ce qui garantit une bonne fiabilité du résultat et assure sa répétabilité.
Les amplificateurs opérationnels ont beaucoup progressé depuis leur création, et tendent
maintenant à devenir très proches de l'amplificateur idéal (l'amplificateur opérationnel parfait,
AOP).
129
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Définition
L’amplificateur opérationnel est un amplificateur différentiel qui a les caractéristiques
suivantes:
• Son gain en boucle ouverte A est très élevé, au moins 105 et couramment 106.
• L’impédance d’entrée sur chacune de ces entrées est très élevée. Le plus souvent on la
considère comme infinie, ce qui implique que les courants d’entrées sont nuls.
• L’impédance de sortie est quasiment nulle.
• Il se caractérise par deux entrées (une inverseuse, notée −, une non inverseuse, notée
+), une sortie et un gain A liés par la relation suivante :

130
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Définition

On s’aperçoit donc que les tensions sur l’entrée inverseuse (-) et sur l’entrée non
inverseuse (+) restent toujours très voisines puisque la différence entre les deux ne
dépasse pas quelques microvolts.

Dans la pratique pour faciliter les calculs, on prendra :

131
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Composition

132
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Composition

133
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Composition

134
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Composition

135
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Composition

136
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Boitiers et Brochage

Exemple du UA741:

UA741

137
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Réglage de la tension d’offset

Il permet grâce à un potentiomètre monté comme ci-dessous de régler Vs = 0 si e = 0


(ajustement du zéro en sortie).

138
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Suiveur

Le montage suiveur procure un gain unitaire, autrement dit, pas d'amplification. Sa


fonction est l'adaptation d'impédance. On le placera donc en tampon entre deux
portions d'un circuit, de façon à les isoler l'une de l'autre pour prévenir toute
interaction parasite.
139
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Inverseur

140
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Non Inverseur

141
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Sommateur Inverseur

142
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Différentiel

143
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Dérivateur

144
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Intégrateur

145
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ Montage AOP: Convertisseur courant-tension

146
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ TD.1 Sommateur

Rappel du Théorème de Millman:

147
Circuits Analogiques
4 – L’amplificateur opérationnel
▪ TD.2 Multiplicateur

148
QUESTIONS

Vous aimerez peut-être aussi