CORRECTION DU DNBB 2023

I. Analyser,  comprendre des documents : les aires urbaines en France

 Document 1 :
1) Juliette et Xavier ont habité à Lyon. Ils vivent dans le village La Tour du Pin
2) Les ville-centre connaissent depuis quelques années un phénomène de gentrification qui se traduit par
une rénovation des quartiers et une augmentation des loyers ou du prix au mètre carré qui profite à
l’installation de classes aisées. Les classes moyennes voulant accéder à la propriété ou louer un logement
plus grand doivent s’installer dans les banlieues ou dans l’espace périurbain, ce qui est le cas pour Juliette
et Xavier. La qualité de vie est aussi une raison à ce changement de lieu de vie : l’envie de campagne
répond à celle d’un environnement préservé de la pollution urbaine et du bruit.
3) L’obligation de prendre sa voiture pour se déplacer, aller travailler ou un temps de trajet long, est une
contrainte liée à ce choix de lieu de vie.
 Documents 1 et 2 :
4) La proposition B : « d’autres parcourent chaque jour des dizaines de kilomètres pour se rendre à leur
travail ». Ainsi, Xavier fait 70 km en voiture pour aller au travail. Juliette quant à elle, fait 180km en voiture
et en train pour se rendre à son travail.
5) La multiplication des moyens de transport (voiture, train) et les pôles d’échanges (gares, autoroutes,
routes) permettent de vivre en dehors de la ville- centre pour de raisons de confort et de prix. Ils favorisent
l’installation dans la couronne périurbaine. On ne travaille plus forcément près de son domicile et les
migrations pendulaires s’intensifient. On observe ainsi le développement des villages ou des petites villes
qui voient fleurir des lotissements autour des grandes métropoles, ce qui favorise la croissance des aires
urbaines.

II. Maîtriser différents langages pour raisonner et utiliser des repères historiques  :

 La rédaction historique :
La première guerre mondiale se déroule entre 1914 et 1918. C’est une guerre moderne, héritière des
révolutions industrielles. Durant quatre années, les armées vont utiliser toutes les innovations
technologiques pour détruire l’adversaire. Ainsi de nouvelles armes apparaissent : mitrailleuse,
grenades, gaz mortel, lance-flamme, canons de très grande taille. Les armées s’enterrent dans des
tranchées pour se protéger des déluges de bombardements. Les assauts de tranchées entraînent de
nombreux morts et pour de piètres résultats. La bataille de Verdun fait ainsi 700 000 morts en 10 mois
de combats. Les poilus, se mutineront en 1917 car s’ajoute à la brutalité des combats, des conditions de
vie effroyables. L’absence d’hygiène, l’absence d’abris livrant les soldats aux précipitations, au froid, à la
chaleur et à la boue sont autant de violence que le bruit constant des canons. La première guerre
mondiale est également une guerre qui touche les civils. A l’arrière, les femmes remplacent les hommes
afin de tenir l’économie de guerre. Confrontées à la mort de proches mobilisés, elles sont aussi
touchées par le manque de nourriture du fait des réquisitions pour l’armée. Les produits de première
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nécessité comme le lait, le pain, le charbon sont désormais rationnés. Dans les régions proches des
zones de combat, les villages et les villes sont touchés par les bombardements. Dans les zones
occupées, les populations sont souvent maltraitées, déplacées. En 1915, le premier génocide est
organisé. Le gouvernement ottoman prétexte de la guerre pour éliminer la communauté arménienne.
Après avoir regroupé la population dans les villes et exécuté les hommes, les femmes et les enfants

sont déportés dans le but d’une « purification ethnique. 1,3 million de personnes seront ainsi tuées. Le
bilan humain et matériel est très lourd et a des conséquences durables sur les sociétés. La plupart des
familles sont en deuil. De nombreux soldats reviennent avec des blessures très graves, comme les «
gueules cassées ». La volonté de ne plus revivre les souffrances de la guerre entraine le développement
du pacifisme.

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11 novembre 1918  1935-1938 

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Octobre 1917  1936-1938 

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III. Mobiliser des compétences relevant de l’enseignement moral et civique  :

1) Le devoir du citoyen est celui de voter, c’est un devoir moral

2) La principale raison pour laquelle le maire de Besançon a organisé cette campagne est l’abstention aux
élections et surtout celle des jeunes.
3) Pour Sophie, sa maturité lui permet de se préoccuper de ce qui se passe en France.
4) Dire que « ça ne sert à rien d’aller voter ! », c’est laisser les autres s’exprimer à notre place. Il est alors
difficile de critiquer les décisions prises par le pouvoir lorsque l’on ne s’est pas prononcé pendant le scrutin.
C’est aussi mettre en danger la démocratie quand l’abstention devient majoritaire car c’est la minorité qui
s’exprime pour la majorité engendrant des mécontentements s’exprimant dans la rue et favorisant la
montée des partis extrémistes.