Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PRESENTATION GENERALE
Tout d’abord, sur l’aspect politique, Air France-KLM a dû faire face, en 2020, à
une menace qui se trouve au cœur de son activité. Il s’agit de la fermeture des frontières
durant la crise sanitaire. Cette fermeture de frontières, qui constitue un acte éminemment
politique, a également une conséquence économique.
Néanmoins, elle rencontre une opportunité, sur ce même plan, en effet, l’État
français et néerlandais sont tous les deux les principaux actionnaires de l’organisation.
LA STUCTURE DE L’ENTREPRISE
Nous pouvons dès à présent évoquer les évènements récents et les diverses
évolutions engendrés par l’entreprise Air France-KLM.
Au cours de ces dernières années, nous verrons qu’elle a pu renforcer sa coopération
avec le Groupe Qantas. Puis nous présenterons un autre élément majeur : le premier vol
d’Air France au carburant durable.
Depuis 2018, les groupes Air France-KLM et Qantas travaillent ensemble afin de
créer des opportunités aux deux entités et dans le but de proposer aux voyageurs de
nombreuses offres.
Premièrement, les membres de Flying Blue peuvent gagner des XP (Experience
Points) sur les vols assurés par Qantas. Ces points peuvent être utilisés pour réaliser des
réservations. Les clients Flying Blue Elite peuvent bénéficier de services
supplémentaires, notamment l’utilisation de passages prioritaires au sein de l’aéroport.
On peut aussi souligner qu’ils profitent d’une limite de poids pour les bagages plus
généreuse lorsqu’ils voyagent avec Qantas.
Deuxièmement, nous pouvons aborder l’accord de partage de codes entre Air
France-KLM avec JetStar Asia Airways et JetStar Airways. Il s’agit de deux compagnies
faisant partie du Groupe Qantas. Cet accord permet de proposer de nouvelles
destinations en Asie du Sud-Est et en Australie. Ainsi, les clients d’Air France-KLM
jouissent d’une expérience de voyage avec un même billet pour l’intégralité du voyage
ainsi que le transfert des bagages jusqu’à leur destination finale. Cela permet d’apporter
une plus grande sérénité aux voyageurs.
Par ailleurs, en plus des accords existants sur les liaisons via Singapour et Hong
Kong, Air France-KLM et Qantas étendront le partage de codes à leurs vols respectifs
au départ et à destination de Bangkok. Cette extension ajoutera une troisième possibilité,
reliant Amsterdam et Paris à Sydney.
Air France-KLM, avec l’aide de Total (Groupe ADP) et Airbus, a réalisé en mai
de 2021, le premier vol long-courrier au carburant durable produit en France par Total.
Le vol Air France 342 a décollé de l'aéroport Charles-de-Gaulle à destination de
Montréal au Canada. L’objectif de ces groupes est de décarboner le transport aérien et
de développer la production de carburant éco-responsable française. On a pu observer
les retombées positives de ce vol. Il a, notamment, permis la réduction de 20 tonnes de
CO2. Il s’agit d’une véritable avancée pour un monde souhaitant se diriger vers un
amoindrissement des effets néfastes liés aux émissions anthropiques.
CONCLUSION
LES ARTICLES
Article 1 : Capital.fr
« Quand ils ont scellé leur alliance, Jean-Cyril Spinetta et son homologue Leo van Wijk
ont résumé leur vision par cette formule : un groupe, deux compagnies.
Tout a été orchestré pour donner l'illusion d'un mariage entre partenaires égaux, en dépit
du fait qu'Air France était deux fois plus gros que KLM. Le mot fusion a même été
proscrit du vocabulaire. « On a tout fait pour éviter les effets pervers classiques de ce
type d'assemblage : la tétanisation du middle management et le départ d’hommes clés »,
résume Pierre-Henri Gourgeon.
Bien sûr, le climat social, toujours délicat dans l'aérien, explique cette extrême prudence.
Le groupe semble toutefois avoir inventé un nouveau style : la fusion « light ». En trois
ans, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble a bondi de 30% et ses profits ont été
multipliés par trois. Sans aucune suppression d'emplois ».
Article 2 : Société.com
« Comme la plupart des compagnies aériennes, Air France a subi de plein fouet les
conséquences de la pandémie de Covid-19. Elle est aussi l'une des premières entreprises
françaises à avoir bénéficié, dès avril 2020, d'un prêt garanti par l'État de 4 milliards
d'euros. Mais alors que la compagnie commence tout doucement à sortir la tête de l'eau
après une année catastrophique, il lui faut déjà penser au remboursement de ses dettes :
rembourser le prêt de 4 milliards d'euros en 2023 et, avant cette échéance, reconstituer
des fonds propres. Mission impossible pour Air France qui va devoir passer par une
nouvelle recapitalisation. Levée de fonds, nouveau prêt ou étalement de la dette sur deux
années supplémentaires, tout est ouvert. Une chose est certaine en revanche, du côté de
l'État, le robinet est fermé.
Invité sur LCI le 5 octobre, le ministre chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari a
estimé que la compagnie aérienne bénéficiait d'une trésorerie suffisante après un été
« meilleur que celui des voisins européens ». « On pense que l'aide a été suffisante », a-
t-il assuré avant d'ajouter « à ce stade, nous n'envisageons pas de nouvelles aides. Mais
l'actualité nous a appris à être humbles. » Le ministre a toutefois concédé que la situation
était encore loin d'être idéale. « On ne voit pas encore revenir [autant] de voyageurs
d'affaires. On est toujours dans un contexte très compliqué, avec certaines compagnies
aériennes en grande difficulté » a-t-il précisé. »
Article 3 : lechotouristique.com
« Antilles : Corsair et Air Caraïbes agacées
Des compagnies concurrentes de l’ex-transporteur national sur l’outre-mer n’apprécient
pas ce débarquement en force. « Ces hausses de capacités sont complètement
décorrélées de la réalité du marché », a grincé lundi le PDG de Corsair, Pascal de
Izaguirre, en évoquant le spectre d’une guerre des prix. « Le risque de tout ça, c’est que
la situation de surcapacité va conduire à une dégradation de l’économie globale de toutes
les compagnies desservant ces destinations », a-t-il ajouté lors du « Paris Air Forum »,
série de conférences de professionnels de l’aérien.
« Je ne vois pas comment on explique qu’Air France aujourd’hui, sauf à jeter l’argent
par les fenêtres [note : prix prédateurs], puisse mettre 60% de capacité de plus qu’en
2019 », s’est également indigné mardi le président d’Air Caraïbes, Marc Rochet.
Craignant lui aussi des tarifs en baisse au détriment de la rentabilité, outre des «
problèmes énormes de saturation » de l’aéroport de Pointe-à-Pitre, M. Rochet a rappelé
qu’Air France-KLM, qui a perdu 7,1 milliards d’euros en 2020, avait été massivement
aidé puis recapitalisé par l’Etat français.
« L’Etat doit s’assurer que la concurrence reste loyale. Nous considérons qu’elle ne l’est
pas tout à fait », a jugé Marc Rochet à l’aéroport d’Orly, en marge de la présentation
d’un nouvel Airbus A350-1000 de plus de 400 places qu’Air Caraïbes va exploiter à
partir de mercredi vers les Antilles.
Article 4 : air-journal.fr
Air France, Total-Énergies, la Métropole et l’Aéroport Nice Côte d’Azur ont joint leurs
efforts pour réaliser un vol alimenté en carburant d’aviation durable, ou SAF
(“Sustainable Aviation Fuel”).
Le vol Air France 6235 a décollé vendredi 1er octobre à 18h30 du Terminal 2 de
l’aéroport de Nice à destination de Paris-Orly après avoir été avitaillé à hauteur de 30%
avec du carburant d’aviation durable, produit par Total-Énergies dans ses usines
françaises. Ce vol alimenté en SAF a lieu à l’occasion des Nice Transition Days, festival
international d’innovations écologiques qui se déroule jusqu’au 3 octobre 2021, dont la
Métropole de Nice Côte d’Azur est l’hôte et l’organisatrice en partenariat avec La
Tribune et l’association Transition Forum. Le vol intervient en clôture du « Transition
Forum », forum économique international organisé pendant deux jours, en marge des
Nice Transition Days, avec comme objectif d’accélérer la transition vers un avenir
moins carboné.
Article 5 : lacroix.com
C’est une décision qu’attendent avec impatience les compagnies aériennes, mais aussi
les associations d’aide aux étrangers. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer
vendredi 15 octobre sur une « question prioritaire de constitutionnalité » à la suite d’une
demande d’Air France.
Obligation légale
La compagnie aérienne s’est vue infliger en 2017 une amende de 15 000 € pour n’avoir
pas réacheminé un passager de « nationalité indéterminée » débarqué sur le sol français
en provenance de Téhéran alors que ce dernier avait fait l’objet d’un refus d’entrée sur
le territoire. La même année, une autre amende (20 000 €) sanctionnait le non
réacheminement d’un passager en provenance d’Alger, lui aussi interdit d’entrée en
France.
Air France pointe en revanche qu’il est parfois impossible de procéder à ces retours en
raison du comportement virulent de la personne concernée, et ceci pour des impératifs
de sécurité des vols. La compagnie n’aurait alors pas d’autre choix que de procéder au
débarquement du passager et de se mettre en contradiction avec la loi. Avec comme
conséquence plusieurs centaines de milliers d’euros d’amendes.