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CAS AIRBUS France

L’achat de prestation logistique in situ


Hicham Abbad
Université de Nantes
Questions à choix multiples et réponses & Annuaire , développés par
Mounaim L’houssaine
RÉSUMÉ
Airbus Commercial Aircraf est un concepteur et constructeur aéronautique créé en 1970. Il a
été fondé par un consortium d’industriels européens dans le but de concrétiser la volonté de
certains gouvernements de doter l’Europe d’une entreprise capable de faire face à la puissance
de l’industrie aéronautique américaine. Portant sur la filiale française d’Airbus, Airbus
Operations SAS,( Airbus Operations SAS est une filiale d'Airbus, un constructeur aéronautique
européen. Le terme "SAS" signifie "Société par Actions Simplifiée", une forme juridique
d'entreprise en France. Cela signifie qu'Airbus Operations SAS est une entreprise à
responsabilité limitée, où les actions ne peuvent être négociées librement sur le marché
boursier.) ce cas s’intéresse à la démarche d’externalisation des activités logistiques, et plus
précisément à l’achat de prestation logistique in situ. Il a pour objectif de permettre aux
étudiants de s’interroger sur les enjeux et risques d’une telle démarche, de discuter de la
procédure de sélection des prestataires de services logistiques (PSL), et d’appréhender les
difficultés inhérentes au choix d’indicateurs pour suivre et contrôler la performance d’une
prestation logistique in situ.
MOTS-CLÉS : Achat, prestation logistique in situ, PSL, Airbus, France

ÉNONCÉ 1. Airbus, une entreprise européenne qui s’internationalise !


Airbus Commercial Aircraf, connu sous le nom d’Airbus, est un concepteur et constructeur
aéronautique créé en 1970. Il a été fondé par un consortium d’industriels européens pour donner
suite à la volonté de certains gouvernements de doter le vieux continent d’une entreprise capable
de faire face à la puissance de l’industrie aéronautique américaine (Boeing, McDonnell
Douglas, Lockheed). Le siège social de la société est situé à Blagnac, près de Toulouse, dans le
sud-ouest de la France. La production de l’entreprise est essentiellement européenne puisqu’elle
est réalisée dans des sites situés en France, Allemagne, Espagne et Angleterre. Outre ces sites,
Airbus s’est également implanté en Chine (Tianjin), aux États-Unis (Mobile) et au Canada
(Mirabel) en y installant des chaînes d’assemblage final (FAL ou Final Assembly Lines).
L’objectif de cette politique d’internationalisation est d’augmenter la capacité de production et
de répondre ainsi à la demande croissante des clients en Amérique du Nord et Asie.
Aujourd’hui, Airbus propose une large gamme d’avions commerciaux (A220, A320, A330,
A350 et A380 arrêté en 2020) ainsi que des avions militaires et d’affaires. Depuis le lancement
de son premier programme A300 en 1972, Airbus connaît son premier succès commercial en
1988 avec la mise en service de l’A320, un biréacteur moyen-courrier monocouloir.
2. L’aéronautique, un secteur dynamique mais fragilisé par la crise sanitaire Le secteur
aéronautique regroupe les activités de conception, de fabrication et de commercialisation des
aéronefs (avions, hélicoptères, drones, etc.) et des équipements spécifiques associés
(propulsion, systèmes de bord, etc.). Longtemps dominé par les constructeurs américains, le
marché des avions commerciaux connaît une vive concurrence depuis l’arrivée de l’A320. Ce
programme et sa nouvelle génération A320neo ont permis à Airbus de devenir le principal
concurrent de la société américaine Boeing, allant jusqu’à lui prendre la place de premier
constructeur comme en 2019 avec 863 appareils livrés (cf. annexes 1 et 2). L’avionneur
européen a profité de la crise qui a touché son rival américain après deux accidents mortels
causé par son avion vedette B737 MAX. Ces accidents intervenus en quelques mois (un premier
accident en octobre 2018 qui a fait 189 morts et un second en mars 2019 avec 157 morts) ont
eu des conséquences désastreuses pour le constructeur américain, la chute des commandes et
des livraisons, l’accumulation d’avions sortant des chaînes d’assemblage suite à l’arrêt des
livraisons, la baisse de la cadence de production et le paiement de compensations et de pénalités
aux compagnies aériennes.
Les deux fabricants avec 800 livraisons d’avions pour Airbus et 806 pour Boeing (Insee, 2019)
( l'Institut national de la statistique et des études économiques en France) ne laissent que peu
de place aux autres marques comme Bombardier (Canada), ou Sukhoï (Russie). Certaines ont
même été rachetées par les deux leaders du marché. Alors que Boeing rachète Douglas (États-
Unis) en 1997 et Embraer (Brésil) en 2018, Airbus détient depuis juillet 2018, 50,01 % du
capital du groupe canadien Bombardier. Cette opération de croissance externe concerne les
commandes du programme CSeries, le petit biréacteur moyen-courrier monocouloir rebaptisé
A220 par Airbus (Les Echos, 2018). Sur le marché des appareils moyen-courrier, le
constructeur chinois COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) représenterait un
rival potentiel au duopole. Son avion le C919, fabriqué en Chine, est un concurrent direct de
l’A320 d’Airbus et du 737 de Boeing. Pour l’analyste Yan Derocles, « Comac pourrait s’adjuger
30 % des ventes d’avions monocouloirs d’ici vingt ans. Leur C919 est certes inférieur
techniquement […]. Mais il sera vendu moins cher, et Pékin obligera les nombreuses
compagnies locales à en acheter » (Capital, 2019). Le constructeur chinois peut profiter de la
croissance du marché du transport aérien en Asie qui est de l’ordre de 8 à 10 %, mais seulement
de 3 à 4 % en Europe ou aux États-Unis. En 2019, l’Asie représentait près de 36 % du trafic
mondial dépassant ainsi l’Europe et l’Amérique du Nord avec respectivement 26% et 24%
(Chiambaretto, 2019).
Le marché des avions commerciaux dépend essentiellement de la santé financière de son
principal client, les compagnies aériennes. Avant la crise sanitaire de Covid-19, l’aéronautique
commerciale connaissait une croissance fulgurante. De 1971 à 2019, le trafic aérien augmentait
de 200 % tous les 15 ans. Quelques 1 400 compagnies exploitaient une flotte qui comptait plus
de 26 000 appareils, transportant près de 3,6 milliards de passagers et environ 51,2 millions de
tonnes de fret par an. En 2018, les avions ont réalisé plus de 38 millions de vols. L’industrie
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aérienne mondiale employait plus de 62,7 millions de personnes (compagnies aériennes,
sociétés de leasing, aéroports, ` avionneurs, équipementiers, motoristes, etc.). L’impact
économique de cette industrie au niveau mondial était estimé à 2 700 milliards de dollars, soit
l’équivalent d’environ 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Depuis l’apparition de la
pandémie de Covid-19 et la mise en place de restrictions pour les déplacements, le trafic aérien
a chuté de manière substantielle. Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA
ou International Air Transport Association), les pertes cumulées de l’industrie mondiale du
transport aérien ont atteint les 117 milliards de dollars en 2020. L’association prévoit que ces
pertes devraient s’élever à 39 milliards de dollars en 2021. La crise a contraint Airbus à réduire
sa cadence de production, notamment pour les familles A320 et A350.
3. Airbus France : organisation, activités et projets logistiques pour la production de ses
différents programmes, Airbus a choisi une organisation industrielle composée d’une dizaine
de sites répartis entre quatre pays européens, France, Allemagne, Angleterre et Espagne.
Airbus Operations SAS, filiale française de l’entreprise Airbus, compte principalement quatre
sites de production, Méaulte, Saint-Nazaire, Nantes et Toulouse. Le site de Méaulte est chargé
de la fabrication partielle des pointes avant des avions. Celles-ci sont acheminées par Beluga
(avion-cargo conçu par Airbus) jusqu’à Saint-Nazaire qui s’occupe de l’assemblage avant
expédition aux différents FAL (ou Final Assembly Lines). Le site de Saint-Nazaire assemble et
équipe les pointes avant mais aussi les tronçons centraux des programmes A320, A330, A350,
A400M et A380 (production arrêté en 2020) après réception de pièces de grandes dimensions
dont certaines sont conçues par le site voisin de Nantes. Ces deux sousensembles sont expédiés
aux FAL en fonction des types d’avions : Toulouse (A320, A330 et A340), Hambourg (A320
et A350), Séville (A400M), Tianjin (A320) et Mobile (A320). Le site toulousain a pour rôle
d’assurer l’assemblage, le montage des différentes parties de l’avion reçues des autres unités de
production (tronçons de fuselages, voilures, moteurs, trains d’atterrissage), et l’équipement, la
mise en place des parties électroniques, électriques et mécaniques (commandes de bord,
ordinateurs de vol et de pilotage, outils de communications, moteurs de conditionnement d’air,
mâts de moteurs, etc.).
Depuis le milieu des années 1980, le constructeur aéronautique européen a initié de nombreux
projets touchant au domaine de la logistique. De tous les projets adoptés par Airbus, le Power
8 demeure celui qui a marqué de façon assez notable le fonctionnement de l’entreprise. Lancé
en 2007, ce projet avait pour but de réduire de façon drastique les coûts de l’entreprise et de
transformer ainsi l’entreprise dans une perspective à long terme. Le projet se décline en huit
modules qui sont : développement rapide des programmes (réduction de la durée de
développement des modèles en passant de 7,5 à 6 ans), achat intelligent (optimisation de la
logistique et réduction des coûts de stockage et d`approvisionnement), lean manufacturing
(déploiement des méthodes lean afin d’augmenter la productivité de 16 %), réduction des coûts
de structure (suppressions d’emplois et gel des embauches), optimisation de la trésorerie
(réduction du fond de roulement financier et contrôle de la trésorerie dans toutes les opérations),
restructuration des sites industriels (cession de certains sites industriels), rationalisation des
FAL (nouvelle répartition des tâches entre les FAL), concentration sur les activités de base
(production, développement technologique et commercialisation).

Concernant la partie logistique du projet Power 8, l’avionneur s’est fixé trois principaux
objectifs : sécuriser la montée en cadence de tous les programmes, baisser le coût logistique par
avion de 30 % et réduire le nombre de jours de stock de 40 % en regroupant le stock de ses
quelques 80 entrepôts de 200 000 m² dans 5 HUB de 100 000 m² (deux en France à Toulouse
et Saint-Nazaire, un en Espagne, un en Allemagne et un dernier en Angleterre). Plus
globalement, Il s’agit de s’assurer que l’entreprise livre ses produits de manière fiable, c’est-à-
dire de manière permettant de réduire les coûts et les délais, et d’augmenter la qualité des
services aux clients. Pour la réalisation de ces objectifs, l’avionneur européen a choisi de confier
la gestion de sa supply chain à des prestataires de services logistiques (PSL).

4. Airbus France externalise sa logistique, l’histoire de l’externalisation logistique a


commencé en 1998 lorsque l’entreprise Airbus France a émis un appel d’offres pour sous-traiter
la gestion de stocks de pièces dans ses magasins et leur distribution aux points de
consommation. C’est ainsi que l’offre de SFKI (Sofrastock International), filiale du groupe
Renault, a été retenue pour gérer les stocks de pièces de fixation dites « standard parts » achetées
à des fournisseurs, et celle de Daher pour s’occuper des stocks de pièces dites « detail parts »
fabriquées par des sous-traitants à partir de plans d’Airbus. Suite à ce premier achat de
prestation logistique, deux entrepôts appelés PLD (Plateformes Logistique et Distribution) ont
vu le jour. Le premier à Saint-Nazaire in situ Airbus pour la zone nord de la Loire regroupant
les usines de Méaulte, Nantes et Saint-Nazaire. Le second à Toulouse pour la zone sud couvrant
les chaînes d’assemblage final de Blagnac et l’usine de Saint-Eloi. L’expérience de SFKI dans
l’industrie automobile a permis une nette amélioration du taux de service grâce à une diminution
des retards de livraison des fournisseurs, une meilleure gestion des stocks et une efficiente
gestion administrative. En 2007, SFKI reprend l’activité de l’unité Qualité Fournitures
Extérieures (QFE). Celle-ci gérait tous les aspects qualité relatifs à la qualification des articles
et des fournisseurs. En 2008, Airbus souhaitant se concentrer sur son cœur de métier,
conception, développement et assemblage d’avions, et réaliser les économies prévues dans le
projet Power 8, confie pour une durée de 6 ans son activité transport à DHL et sa logistique au
suisse Kuehne+Nagel qui devient prestataire de rang 1. Ce dernier crée sa filiale Kuehne+Nagel
Aerospace & Industry (KNAI) qui délègue en France la prestation d’approvisionnement
(ordering) pour les usines de Toulouse, Saint-Nazaire, Nantes et Méaulte à SFKI, et la
prestation logistique physique pour les usines de Saint-Nazaire, Nantes et Méaulte à Daher.
Pour l’usine de Toulouse, Kuehne+Nagel a choisi de réaliser lui-même cette prestation (cf.
Annexe 3). Dans ce premier contrat, Airbus avait assigné pour objectif au groupe suisse
Kuehne+Nagel de baisser ses coûts de 30 %.
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En 2014, Airbus renouvelle son contrat logistique avec Kuehne+Nagel jusqu’en 2016. Ce
nouveau contrat d’achat de prestation concerne la sous-traitance des opérations de logistique en
Europe (France, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni) et en Chine pour tous les programmes
de l’avionneur. Suite à ce contrat, Kuehne+Nagel décide de reprendre en propre l’activité
ordering pour les sites de Saint-Nazaire, Nantes et Toulouse, et de confier la prestation
logistique physique à Daher pour le site nazairien et à Idea pour le site nantais.

En 2017, c’est le groupe familial Daher qui remporte l’appel d’offres pour l’activité France,
faisant ainsi perdre un contrat de 100 millions d’euros par an au numéro un européen de la
logistique, Kuehne+Nagel. L’annonce de ce contrat par Airbus « coïncide avec le lancement
d’un nouveau plan stratégique s’articulant autour de trois leviers : la montée en gamme de ses
offres, le développement en Amérique du Nord et la transition numérique » (Antenne, 2018).
Daher, devenu ainsi prestataire de niveau 1, a désormais en charge toutes les opérations
logistiques d’Airbus en France. Baptisée « Airbus 3PL+ », cette nouvelle collaboration avec le
constructeur aéronautique a prévu la reprise de 1400 salariés de Kuehne+Nagel. Sur les sites
d’Airbus à Saint-Nazaire et Nantes, Daher délègue la manutention des sous-ensembles et
ensembles constitués à son prestataire Idea Services. Si l’activité transport reste toujours gérée
par DHL comme prestataire de rang 1, l’approvisionnement piloté jusqu’en fin mars 2020 par
KNAI est confié par Airbus au français Altran et à l’indien Infosys. Notons ici que ces deux
entreprises s’étaient engagées auprès d’Airbus à reprendre une partie du personnel en lui
proposant des contrats CDI. Ce changement de PSL pour la partie française peut s’expliquer
essentiellement par la volonté d’Airbus de remplacer une prestation 4PL par une prestation 3PL.
Cette nouvelle orientation stratégique est amenée à se généraliser puisque l’avionneur européen
souhaite que des 3PL prennent progressivement en charge sa logistique sur les autres sites.
C’est le cas, par exemple, en Allemagne où le 3PL CEVA Logistics, filiale du groupe CMA
CGM, a réussi en décembre 2020 à prendre la prestation logistique physique à Kuehne+Nagel.

Dans le cadre du contrat signé avec Daher, Airbus a inauguré en mai 2018 un nouveau HUB
(AirLog II) dans la région toulousaine. Situé à proximité des sites d’assemblage et du HUB
Airlog I d’Airbus, ce site logistique récupère les activités de trois anciens entrepôts. Cette
stratégie de centralisation des stocks a pour objectif d’optimiser la performance et la maîtrise
des processus. Elle est également appliquée à Saint-Nazaire où l’avionneur a décidé en 2021 de
transférer les stocks d’un entrepôt situé près du site industriel au HUB. Les HUB gérés
désormais par Daher permettent de stocker les différentes pièces commandées par l’ordering
auprès des fournisseurs pour pouvoir satisfaire les demandes des sites de fabrication. Répondre
aux besoins des chaînes de production, appelé servitude, se fait de deux manières, par émission
d’un ordre de fabrication (OF) ou par zippage d’une carte Kanban. Précisons que dans chaque
hub, il y a deux types de stocks : un stock appartenant à Airbus et un autre dit de consignation
ou VMI (Vendor Managed Inventory) qui, même entreposé dans le hub, reste la propriété des
fournisseurs jusqu’à sa consommation par Airbus.

Pour choisir son fournisseur de services logistiques, Airbus a mobilisé une procédure de
sélection en cinq étapes :
1. le lancement d’un appel d’offres sommaire pour pouvoir collecter des informations sur les
différents fournisseurs potentiels ;
2. l’évaluation des offres de l’ensemble des fournisseurs pour ne garder que ceux qui ont la
capacité d’assurer le service logistique ;
3. le lancement d’un appel d’offres avec un cahier des charges plus détaillé qui précise les
exigences d’Airbus quant à la réalisation de la prestation ;
4. l’évaluation des propositions reçues et choix d’un prestataire à partir d’une grille de notation
regroupant un certain nombre de critères de sélection ;
5. la négociation des termes du contrat avec l’entreprise retenue. 5. L’ERP d’Airbus, un outil
de pilotage de la prestation de services logistiques Depuis longtemps, Airbus utilisait des
versions différentes de l’ERP allemand SAP dans les quatre pays d’implantation du
constructeur. Il s’agit de SAP-PGI en France, SAP-PDA en Allemagne, SAP-APD en
Angleterre, SAP-SPA en Espagne. Le 25 mars 2019, Airbus a mis en place le projet ARP
(Airbus Resource Planning) pour pouvoir assurer la migration des quatre versions de l’ERP
SAP à une nouvelle version commune à tous les sites, SAP-PEA. L’adoption d’un seul et unique
progiciel a permis de pallier les problèmes rencontrés avec des progiciels hétérogènes (modules
et paramétrages différents). L’objectif du projet ARP est donc d’harmoniser les systèmes
d’information et les façons de travailler entre les différentes entités du groupe avec une
meilleure qualité des données, des références communes, une bonne visibilité entre les sites des
quatre pays, et des processus, outils et méthodes uniformisés.

Tous les PSL exercent leurs activités in situ et ont donc l’obligation de réaliser l’ensemble de
leurs opérations sur l’ERP de leur client Airbus. Outre les tâches quotidiennes telles que la
réception des commandes ou la gestion des manquants (pièces en rupture), le progiciel SAP-
PEA permet de suivre de façon périodique la performance de toute la chaîne logistique de
l’avionneur. Cette performance est mesurée à l’aide de tableaux de bord logistiques regroupant
des indicateurs (KPI ou Key Performance Indicators) extraits du progiciel d’Airbus. Certains
de ces indicateurs mesurés sont analysés lors des réunions hebdomadaires entre les
représentants du PSL et les managers de la supply chain de son client.

Questions

1. Pourquoi Airbus a-t-elle décidé d’externaliser sa logistique ?


2. Quels sont les risques d’une externalisation in situ pour Airbus ?
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3. Quelles sont les raisons qui ont poussé Airbus à remplacer KNAI par Daher pour la gestion
de sa logistique en France ?
4. La procédure de sélection des PSL utilisée par Airbus est-elle appropriée ? Que proposeriez-
vous comme grille de notation affectant un pourcentage à chaque critère de sélection ?
5. Quels sont, selon vous, les principaux indicateurs pour suivre la performance logistique de
l’activité dans les HUB d’Airbus France ?

Annexe 1 : Commandes nettes et livraisons d’avions pour la période 1989-2019 Commandes


(courbe Airbus en bleu et courbe Boeing en rouge)

Annexe 2 : Organigramme des relations entre Airbus et KNAI (2008-2013)


Annexe 3 : Organigramme des relations entre Airbus et KNAI (2014-2016)

Q1- Quel est le principal objectif de la politique d'internationalisation d'Airbus ?


a) Augmenter la capacité de production
b) Réduire les coûts de production
c) Dominer le marché européen
d) Élargir la gamme de produits

Q2- Quel événement a marqué le début de l'externalisation logistique chez Airbus


France ?
a) La création du consortium Airbus
b) L'accident de l'A320 en 1988
c) L'appel d'offres pour sous-traiter la gestion des stocks en 1998
d) Le lancement du projet Power 8 en 2007

Q3- Quel projet d'Airbus visait à réduire de façon drastique les coûts de l'entreprise ?

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a) Projet ARP
b) Projet Power 8
c) Projet AirLog II
d) Projet 3PL+

Q4- Qui était le prestataire de services logistiques (PSL) de rang 1 choisi par Airbus en
2008 ?
a) SFKI
b) Daher
c) DHL
d) Kuehne+Nagel

Q5- Quel groupe a remporté l'appel d'offres pour l'activité logistique d'Airbus en
France en 2017 ?
a) DHL
b) Kuehne+Nagel
c) Daher
d) Altran

Q6- Quelle était la durée initiale du contrat de prestation logistique signé en 2008 avec le
prestataire de rang 1 ?
a) 2 ans
b) 4 ans
c) 6 ans
d) 8 ans

Q7- Qu'est-ce que le projet ARP d'Airbus visait à accomplir ?


a) Réduire les coûts logistiques
b) Harmoniser les systèmes d'information
c) Augmenter la capacité de production
d) Améliorer la qualité des produits

Q8- Qu'est-ce que l'ERP SAP-PEA permet à Airbus de faire ?


a) Suivre la performance de la chaîne logistique
b) Contrôler les stocks de matières premières
c) Gérer les ressources humaines
d) Analyser les résultats financiers

Q9- Comment Airbus choisit-il ses fournisseurs de services logistiques ?


a) Par tirage au sort
b) Par évaluation des offres et des capacités des fournisseurs
c) Par recommandation d'autres entreprises
d) Par consultation des clients

Q10- Quel était le principal objectif du contrat logistique signé en 2014 entre Airbus et
Kuehne+Nagel ?
a) Réduire les coûts de production
b) Améliorer la qualité des services logistiques
c) Harmoniser les processus de travail
d) Augmenter la cadence de production

Q11- Quel est le siège social d'Airbus ?


a) Blagnac, France
b) Toulouse, France
c) Hambourg, Allemagne
d) Tianjin, Chine

Q12- Quel avionneur européen est devenu le principal concurrent de Boeing ?


a) Airbus
b) Bombardier
c) Embraer
d) Douglas

Q13- Quelle entreprise a remporté l'appel d'offres pour l'activité France d'Airbus en
2017 ?
a) Kuehne+Nagel
b) DHL
c) Daher
d) Altran

Q14- Quel est le nom du contrat signé entre Airbus et Kuehne+Nagel en 2014 ?
a) Power 8
b) Airbus 3PL+
c) ARP (Airbus Resource Planning)
d) SAP-PEA

Q15- Dans quel pays se trouve le HUB géré par CEVA Logistics pour Airbus ?
a) France
10
b) Allemagne
c) Espagne
d) Chine

Q16- Quel est le principal objectif du projet ARP (Airbus Resource Planning) ?
a) Réduire les coûts de l'entreprise
b) Harmoniser les systèmes d'information et les façons de travailler entre les différentes
entités du groupe
c) Améliorer la qualité des services aux clients
d) Toutes les réponses précédentes

Q17- Quel est le nom du progiciel utilisé par Airbus pour piloter la prestation de
services logistiques ?
a) Power 8
b) Airlog II
c) SAP-PEA
d) ARP (Airbus Resource Planning)

Q18- Quel est le nom du HUB inauguré par Airbus en mai 2018 ?
a) Airlog II
b) Kuehne+Nagel Aerospace & Industry (KNAI)
c) Idea Services
d) Daher

Q19- Quelle entreprise a été choisie pour gérer l'approvisionnement des usines de
Toulouse, Saint-Nazaire, Nantes et Méaulte par Kuehne+Nagel ?
a) SFKI
b) Daher
c) Altran
d) Infosys

Q20- Quelle est la principale raison pour laquelle Airbus a externalisé sa logistique ?
a) Réduire les coûts
b) Se concentrer sur son cœur de métier
c) Améliorer la qualité des services aux clients
d) Toutes les réponses précédentes

Références bibliographiques
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Références webographiques

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Wikipédia (2020). Concurrence entre Airbus et Boeing, https://fr.wikipedia.org/


wiki/Concurrence_entre_Airbus_et_Boeing.

Note pédagogique
Le cas expose aux étudiants un exemple concret d’une entreprise industrielle permettant
d’étudier les différents aspects relatifs à une décision d’externalisation des activités logistiques
sur le site du chargeur. Ce cas peut amener l’animateur à proposer aux étudiants une discussion
autour de trois points importants : (1) réfléchir aux enjeux et risques d’une démarche
d’externalisation logistique in situ, (2) analyser la procédure de sélection des prestataires de
services logistiques en proposant une grille de notation pour évaluer leurs offres et (3) construire
un tableau de bord regroupant des indicateurs de performance (KPI) en vue de juger de la qualité
de la prestation fournie. Le cas peut être mobilisé pour un travail en groupe lors d’un cours en
logistique ou en Management des Achats. Il peut également être utilisé pour évaluer les
connaissances acquises par les étudiants. Ce cas peut s’adresser à des publics de différents
niveaux aussi bien dans les formations universitaires (IUT, IAE, facultés) que dans les
programmes des écoles de commerce.

Annuaire :

Un consortium est un groupe d'entreprises, d'organisations ou d'individus qui se réunissent


pour collaborer sur un projet ou une initiative commune. Les membres du consortium
conservent leur indépendance juridique et financière, mais ils travaillent ensemble pour
atteindre un objectif commun.

Dans le contexte de l'externalisation des activités logistiques, un consortium pourrait être formé
par plusieurs entreprises qui décident de collaborer pour externaliser leurs activités logistiques
ensemble. Cela leur permettrait de bénéficier de l'expertise et de la capacité de traitement d'un
prestataire logistique spécialisé tout en conservant un certain contrôle sur

Le consortium formé par Boeing, McDonnell Douglas et Lockheed était connu sous le nom
de United Launch Alliance (ULA). Il s'agissait d'un partenariat formé en 2006 entre ces trois
entreprises américaines spécialisées dans l'aérospatiale pour développer et fournir des services
de lancement de satellites. Le but principal était de réduire les coûts et de renforcer la
compétitivité sur le marché des lancements de satellites.

les aéronefs sont des machines capables de voler dans l'atmosphère, et la propulsion est le
processus par lequel un aéronef est propulsé dans l'air.

Les aéronefs sont des machines capables de voler dans l'atmosphère. Il existe plusieurs types
d'aéronefs, notamment les avions, les hélicoptères, les drones et les montgolfières. Les avions
sont des aéronefs à voilure fixe, c'est-à-dire que leurs ailes restent fixes pendant le vol. Les
hélicoptères, quant à eux, sont des aéronefs à voilure tournante, ce qui signifie que leurs ailes
(rotors) tournent pendant le vol. Les drones sont des aéronefs sans pilote qui peuvent être
contrôlés à distance ou de manière autonome. Les montgolfières sont des aéronefs plus légers
que l'air qui utilisent de l'air chaud pour s'élever dans l'atmosphère.

La propulsion est le processus par lequel un aéronef est propulsé dans l'air. Elle est
généralement assurée par un moteur, qui peut être de différents types selon le type d'aéronef.
Les avions utilisent généralement des moteurs à réaction, qui propulsent l'aéronef en expulsant
des gaz à grande vitesse à l'arrière de l'appareil. Les hélicoptères utilisent des moteurs à turbine,
qui entraînent la rotation des rotors pour créer une portance. Les drones peuvent utiliser

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différents types de moteurs, notamment des moteurs électriques ou à combustion interne. Les
montgolfières utilisent l'air chaud pour créer une portance et s'élever dans l'atmosphère.

Bombardier est un fabricant d'avions et de trains basé au Canada. La société conçoit, fabrique
et vend des avions commerciaux, des avions d'affaires, des avions amphibies, des avions de
combat, des trains, des tramways et des systèmes de transport ferroviaire.
En ce qui concerne le Maroc, Bombardier a une présence significative dans le pays. En 2018,
Bombardier a signé un accord de coopération avec le gouvernement marocain pour établir une
usine de fabrication d'avions au Maroc. Cette usine, située à Casablanca, est spécialisée dans la
fabrication de pièces en composites pour les avions commerciaux de Bombardier.
De plus, Bombardier a également fourni des avions d'affaires à des clients marocains,
notamment des avions Challenger et des avions Global.
En définitive, Bombardier est un fabricant d'avions et de trains basé au Canada, et la société a
une présence significative au Maroc, notamment à travers une usine de fabrication d'avions et
la fourniture d'avions d'affaires à des clients marocains.

Les deux principaux fabricants aéronautiques mondiaux sont Airbus et Boeing. Ces deux
sociétés dominent le marché de la fabrication d'avions commerciaux et militaires, et elles sont
responsables de la production de la majorité des avions de ligne utilisés dans le monde.
Airbus est une société européenne basée à Toulouse, en France. Elle est née de la fusion de
plusieurs sociétés aérospatiales européennes dans les années 1970 et 1980. Airbus fabrique une
gamme d'avions commerciaux, allant des avions monocouloirs, comme l'A320, aux avions gros
porteurs, comme l'A380 et l'A350.
Boeing est une société américaine basée à Chicago, dans l'Illinois. Elle est l'un des plus anciens
fabricants d'avions au monde, ayant été fondée en 1916. Boeing fabrique une gamme d'avions
commerciaux, y compris les avions monocouloirs de la famille 737, les avions gros porteurs de
la famille 747, 767, 777 et 787, ainsi que les avions militaires, les hélicoptères et les satellites.
En résumé, les deux principaux fabricants aéronautiques mondiaux sont Airbus et Boeing. Ces
deux sociétés dominent le marché de la fabrication d'avions commerciaux et militaires et sont
responsables de la production de la majorité des avions de ligne utilisés dans le monde.

Les sociétés de leasing (ou de location financière) sont des entreprises spécialisées dans la
location de biens d'équipement ou d'actifs, tels que des avions, des véhicules, des équipements
industriels, des équipements informatiques, etc., à des clients commerciaux. Ces biens sont
loués pour une période déterminée moyennant un paiement régulier de loyer, et le locataire a
généralement l'option d'acheter l'actif à la fin du contrat de location.
Dans le contexte de l'aviation, les sociétés de leasing d'avions sont souvent appelées "sociétés
de leasing d'aéronefs". Ces sociétés possèdent une flotte d'avions qu'elles louent à des
compagnies aériennes et à d'autres opérateurs aériens. Les compagnies aériennes peuvent louer
des avions auprès de ces sociétés de leasing pour augmenter leur flotte, répondre à la demande
saisonnière ou tester de nouveaux types d'avions sans avoir à les acheter directement.
Les sociétés de leasing d'avions sont devenues un acteur important dans l'industrie de l'aviation,
car elles permettent aux compagnies aériennes de gérer plus efficacement leur flotte, de réduire
les coûts de propriété et de maintien, et de mieux s'adapter aux fluctuations de la demande.

Un avion cargo est un type d'avion conçu spécifiquement pour le transport de marchandises
plutôt que de passagers. Ces avions sont utilisés pour transporter des marchandises et des
fournitures d'un endroit à un autre, souvent sur de longues distances.

Les "tronçons centraux" dans le contexte de l'aviation font référence à la section centrale d'un
avion, qui comprend généralement le fuselage principal, les ailes et les systèmes associés tels
que les réservoirs de carburant, les systèmes hydrauliques et les équipements électriques.
Voici une brève description de chaque programme Airbus mentionné :

A320: L'A320 est un avion de ligne monocouloir de taille moyenne conçu pour les vols court
et moyen-courriers. Il est équipé de moteurs à réaction et peut transporter entre 150 et 180
passagers, selon la configuration de la cabine.

A330: L'A330 est un avion de ligne long-courrier bimoteur, capable de transporter entre 250
et 440 passagers, selon la version. Il est souvent utilisé pour les vols long-courriers et les vols
intercontinentaux.

A350: L'A350 est un avion de ligne long-courrier conçu pour rivaliser avec le Boeing 787
Dreamliner et le Boeing 777. Il est équipé de moteurs à réaction et peut transporter entre 250
et 440 passagers, selon la version.

A400M: L'A400M Atlas est un avion de transport militaire polyvalent à turbopropulseurs


conçu pour remplacer plusieurs avions de transport militaire européens. Il est capable de
transporter des troupes, des véhicules et du fret sur de longues distances.

A380: L'A380 est un avion de ligne gros-porteur à deux étages, capable de transporter entre
500 et 850 passagers, selon la configuration de la cabine. Il est souvent utilisé pour les vols
long-courriers et les vols intercontinentaux.

Ces programmes ont tous été développés par Airbus, un important fabricant d'avions européen.
Chacun d'eux a ses propres caractéristiques et capacités spécifiques, mais tous sont conçus pour
répondre aux besoins des compagnies aériennes et des opérateurs aériens du monde entier.

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Les "tronçons de fuselage" sont les sections principales d'un fuselage d'avion. Ils sont
généralement fabriqués séparément, puis assemblés pour former la structure complète du
fuselage. Ces tronçons peuvent être nommés en fonction de leur position dans le fuselage ou de
leur rôle spécifique dans la structure globale de l'avion. Voici quelques exemples de tronçons
de fuselage couramment utilisés :
Tronçon central : Il s'agit de la section centrale du fuselage, qui comprend généralement le
cockpit, la cabine passagers et le compartiment cargo. C'est la partie principale du fuselage où
les passagers et l'équipage sont logés.
Tronçon avant : C'est la section avant du fuselage, qui comprend généralement le cockpit et la
section du nez de l'avion. C'est la partie où se trouve l'équipage de conduite et où sont installés
les instruments de pilotage.
Tronçon arrière : C'est la section arrière du fuselage, qui comprend généralement la section de
queue de l'avion. C'est la partie où se trouvent les moteurs et les gouvernes de direction et de
profondeur.
Tronçon inférieur : C'est la section inférieure du fuselage, qui est généralement située sous le
centre de gravité de l'avion. C'est la partie où se trouvent les trains d'atterrissage principaux et
les réservoirs de carburant.
Tronçon supérieur : C'est la section supérieure du fuselage, qui est généralement située au-
dessus du centre de gravité de l'avion. C'est la partie où se trouvent souvent les réservoirs de
carburant supplémentaires ou les équipements électriques.
Ces tronçons de fuselage sont assemblés pour former la structure complète du fuselage, qui est
ensuite intégrée au reste de l'avion, y compris les ailes, les moteurs et les systèmes. Chaque
tronçon de fuselage est conçu pour répondre à des exigences spécifiques en termes de
résistance, de durabilité et de sécurité.
Les "mâts de moteurs" sont des structures qui supportent les moteurs d'un avion et les attachent
au fuselage. Ces mâts sont conçus pour supporter le poids des moteurs et pour absorber les
forces générées par les vibrations et les mouvements du moteur pendant le fonctionnement.
Les mâts de moteurs peuvent être de différents types, selon le type de moteur et la configuration
de l'avion. Par exemple, les mâts des moteurs à réaction sont généralement conçus pour
supporter le poids des moteurs et pour diriger les gaz d'échappement vers l'arrière de l'avion.
Les mâts des moteurs à hélice sont conçus pour supporter le poids des moteurs et pour
transmettre la puissance du moteur à l'hélice.
Les mâts de moteurs sont généralement fabriqués en aluminium ou en matériaux composites,
qui sont légers et résistants à la corrosion. Ils sont conçus pour être robustes et fiables, afin de
garantir la sécurité et la fiabilité de l'avion pendant le vol.
En Outre, les mâts de moteurs sont des structures qui supportent les moteurs d'un avion et les
attachent au fuselage. Ils sont conçus pour supporter le poids des moteurs et pour absorber les
forces générées par les vibrations et les mouvements du moteur pendant le fonctionnement.
Les termes "impartition", "sous-traitance" et "externalisation" sont souvent utilisés de manière
interchangeable, mais ils ont des significations légèrement différentes. Voici une explication de
chacun de ces termes :

Impartition : L'impartition (ou outsourcing en anglais) consiste à confier une partie ou la totalité
d'une fonction ou d'une activité à une entreprise externe, souvent pour des raisons de coût, de
compétences ou de ressources. Par exemple, une entreprise peut décider d'impartir son service
informatique à une société spécialisée dans les services informatiques, ou d'impartir sa
production à une entreprise de fabrication. L'impartition peut être utilisée pour des fonctions
commerciales telles que la comptabilité, le service client, la gestion des ressources humaines,
etc.

Sous-traitance : La sous-traitance (ou subcontracting en anglais) est un type d'impartition où


une entreprise confie une partie spécifique d'un projet ou d'un contrat à une autre entreprise,
souvent parce qu'elle n'a pas les ressources internes nécessaires pour accomplir cette tâche. Par
exemple, une entreprise de construction peut sous-traiter la plomberie ou l'électricité à des
entreprises spécialisées dans ces domaines. La sous-traitance est souvent utilisée dans les
industries de la construction, de la fabrication et des services.

Externalisation : L'externalisation (ou offshoring en anglais) est un type d'impartition où une


entreprise confie une partie ou la totalité de ses activités à une entreprise située dans un autre
pays, souvent pour bénéficier de coûts de main-d'œuvre moins élevés ou de compétences
spécifiques. Par exemple, une entreprise américaine peut externaliser son service client à un
centre d'appels en Inde, ou une entreprise européenne peut externaliser sa production en Chine.
L'externalisation peut être utilisée pour des activités telles que la fabrication, le développement
logiciel, la comptabilité, etc.

En définitive, l'impartition, la sous-traitance et l'externalisation sont des termes utilisés pour


décrire des situations où une entreprise confie une partie ou la totalité de ses activités à une
entreprise externe, mais ils ont des nuances de signification. L'impartition est un terme général
qui peut inclure la sous-traitance et l'externalisation, tandis que la sous-traitance se réfère
spécifiquement à la délégation d'une partie d'un projet ou d'un contrat à une autre entreprise, et
l'externalisation se réfère spécifiquement à la délégation d'activités à une entreprise située dans
un autre pays.

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