Vous êtes sur la page 1sur 40

Bulletins et Mémoires de la

Société d'anthropologie de Paris

La population mérovingienne de la nécropole de Maule (France,


Yvelines) : analyse anthropologique univariée qualitative et
quantitative des crania
E. Peyre

Citer ce document / Cite this document :

Peyre E. La population mérovingienne de la nécropole de Maule (France, Yvelines) : analyse anthropologique univariée
qualitative et quantitative des crania. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIII° Série. Tome 6
fascicule 1, 1979. pp. 47-84;

doi : https://doi.org/10.3406/bmsap.1979.1946

https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1979_num_6_1_1946

Fichier pdf généré le 09/05/2018


Abstract
THE MEROVINGIAN POPULATION OF THE MAULE NECROPOLIS (FRANCE, YVELINES) :
UNIVARIATE QUALITATIVE AND QUANTITATIVE ANTHROPOLOGICAL ANALYSIS OF THE
CRANIA Summary. — The 295 Mérovingiens exhumed from the 943 tombs of the Maule necropolis
represent a sample of the populations living in the Vexin between the Vth and VIIIth centuries. The
author has studied qualitative and quantitative aspects of the skeletons from the analysis of 143
measures, 45 landmarks and 36 qualitative characters of which the principal parameters are indicated
and commented on in this article. Concerning principally the 204 adult crania, the conservation of
which was relatively good, this study enables the determination of a serie of references from which the
average phenotype of the subjects can be ascertained. Certain characteristic features of the
Meérovingiens have been described. Other observations add indications as to the variability of skull
morphology.

Résumé
Résumé. — Les 295 Mérovingiens exhumés des 943 tombes de la nécropole de Maule constituent un
échantillon des populations ayant vécu dans le Vexin entre le Ve et le VIIIe siècle. L'auteur a étudié les
squelettes d'un point de vue qualitatif et quantitatif à partir de l'analyse de 143 mesures, 45 indices et
36 caractères qualitatifs dont les paramètres principaux sont indiqués et commentés dans cet article.
Concernant principalement les 204 crania d'adultes dont la conservation est relativement bonne, ce
travail permet d'établir une série de référence de laquelle se dégage le phénotype moyen de ces
sujets. Certains traits caractéristiques des Mérovingiens de Maule ont pu être dégagés. D'autres
observations complètent les données sur la variabilité de la morphologie crânienne.
Bull, et Mém. de la Soc ď Ant hro p. de Paris, t. 6, série XIII, 1979, pp. 47-84

LA POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE


DE MAULE (FRANCE, YVELINES) : ANALYSE
ANTHROPOLOGIQUE UNIVARIÉE QUALITATIVE
ET QUANTITATIVE DES CRANIA

par E. Peyre (*).

Résumé. — Les 295 Mérovingiens exhumés des 943 tombes de la nécropole de Maule
constituent un échantillon des populations ayant vécu dans le Vexin entre le Ve et le vine
siècle. L'auteur a étudié les squelettes d'un point de vue qualitatif et quantitatif à partir de l'analyse
de 143 mesures, 45 indices et 36 caractères qualitatifs dont les paramètres principaux sont
indiqués et commentés dans cet article. Concernant principalement les 204 crania d'adultes
dont la conservation est relativement bonne, ce travail permet d'établir une série de référence
de laquelle se dégage le phénotype moyen de ces sujets. Certains traits caractéristiques des
Mérovingiens de Maule ont pu être dégagés. D'autres observations complètent les données
sur la variabilité de la morphologie crânienne.
Mots-clés : Mérovingiens, nécropole, craniologie, craniométrie, métopisme.

THE MEROVINGIAN POPULATION


OF THE MAULE NECROPOLIS (FRANCE, YVELINES) :
UNIVARIATE QUALITATIVE AND QUANTITATIVE ANTHROPOLOGICAL
ANALYSIS OF THE CRANIA

Summary. — The 295 Mérovingiens exhumed from the 943 tombs of the Maule
necropolis represent a sample of the populations living in the Vexin between the Vth and
VIHth centuries. The author has studied qualitative and quantitative aspects of the skeletons
from the analysis of 143 measures, 45 landmarks and 36 qualitative characters of which the
principal parameters are indicated and commented on in this article. Concerning principally
the 204 adult crania, the conservation of which was relatively good, this study enables the
determination of a série of references from which the average phenotype of the subjects can
be ascertained. Certain characteristic features of the Mérovingiens have been described. Other
observations add indications as to the variability of skull morphology.
Key-words : Merovingian, necropolis, craniology, craniometry, metopism.

(*) Laboratoire d'Anthropologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, Musée de


l'Homme, place du Trocadéro, 75116 Paris.
48 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Introduction

Le présent travail a pour support les 295 sujets exhumés des 816 tombes
mérovingiennes de la nécropole de Maule (Yvelines). Il concerne
principalement les crania, mais l'examen des ossements post-céphaliques a amélioré
la qualité de l'information sur certains points particuliers (sexe et âge).
Le premier objet de cette étude est un commentaire de la période
historique comprise entre le ve et le vine siècles. Après avoir estimé les paramètres
démographiques de cette population, j'ai dégagé ses traits morphologiques
originaux et mis en évidence les différences morphométriques existant entre
ces sujets et diverses populations : elles révélaient parfois de simples
changements de peuplement (migration), mais parfois des phénomènes
microévolutifs.
Le second projet est la construction, à partir de cette population
historique, d'une série de référence étayée par la récolte massive de données
qualitatives et quantitatives. La fouille exhaustive d'une nécropole et la
conservation totale du matériel sont donc imperatives car, associées à la
grande quantité d'informations recueillies, elles permettent une étude qui
précise, en un lieu et pour une époque donnés, les limites de variabilité des
phénotypes de VHomo sapiens sapiens et de décrire les facteurs gouvernant
la morphologie humaine.
L'énoncé de la situation géographique et des données archéologiques, le
résumé de l'inventaire des individus précèdent, dans cet article, la
présentation et le commentaire des tableaux de mesures.

I. — Présentation du cimetière mérovingien de Maule

A. Données géographiques.

La nécropole est située dans la commune de Maule (Yvelines, 78), à


environ 40 km de Paris, près de la R.N. 191, entre Mantes-la-Jolie et
Versailles. Ses coordonnées dans le quadrillage de la projection Lambert
sont X = 565 et Y = 135. Ce cimetière est creusé dans le calcaire grossier
du Lutétien moyen au lieu-dit « les Moussets ».

B. Données archéologiques.

La présence du cimetière est attestée dès 1954 par la mise au jour de


sépultures des ive et vie siècles. La nécropole est constituée de deux
ensembles de tombes qui se différencient dans l'espace par leur orientation, et
dans le temps par leur mobilier funéraire. Les sépultures témoignant de la
dynastie mérovingienne sont orientées Est-Ouest. Elles sont d'âges
différents : quelques-unes datent du ve siècle, certaines du vie siècle, la majeure
partie des restes est du vne siècle, d'autres enfin du vine siècle. La crémation
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 49

encore largement répandue jusqu'à la fin du 111e siècle, est presque


totalement remplacée dès le début du ive siècle par l'inhumation dans une fosse
de forme rectangulaire creusée dans la roche.
Les Mérovingiens ont montré moins d'uniformité dans leurs rites
mortuaires que leurs prédécesseurs les Gallo-romains. La principale originalité
réside dans l'introduction des sarcophages. Plus nombreux (148) et plus
réguliers dans leur construction sont ceux constitués à la fois d'éléments
préfabriqués en plâtre (fond et côtés) et de pierres plates de renforcement
dans les angles. Ils portent des inscriptions diverses : la plupart
d'inspiration chrétienne, quelques-unes n'ont pu être interprétées. Par contre les
sarcophages en pierre (calcaire tendre), en nombre plus restreint (54), de
forme classique (plus étroits aux pieds), ne portent généralement pas
d'inscriptions. Ils ont été pillés à une époque récente et les couvercles ont été
brisés. La plupart des sépultures (547) sont de simples fosses dont 203
présentent cependant un revêtement en pierre ou en plâtre. Elles sont
recouvertes de 60 cm de sol en moyenne, ce qui a permis la superposition tardive
de 6 inhumations en pleine terre. N'appartiennent pas à cet ensemble : une
urne cinéraire, une fosse de forme ovale, une sépulture creusée dans le
comblement d'un puits d'extraction de silex présumé néolithique, et 15
inhumations non identifiables.

С Inventaire des sujets.

Les restes squelettiques exhumés appartiennent à 296 Mérovingiens


dont 265 sont pourvus de leur crâne. L'inventaire de ces derniers peut se
résumer comme suit :
— 114 sujets sont représentés par un cranium,
— 25 sujets sont représentés par un calvarium,
— 23 sujets sont représentés par une calvaria,
— 32 sujets sont représentés par une calva,
— 35 sujets sont représentés par une mandibula,
— 36 sujets sont représentés par des dents,
— 2 sujets ne sont représentés que par des fragments d'os.

D. Structure de la population.

J'ai estimé le sexe et l'âge des sujets en me référant à diverses méthodes


exposées précédemment (E. Peyre, 1977 ; E. Peyre et C. Menin, 1978). Les
204 Mérovingiens dont les restes crâniens forment le matériel de l'étude
anthropologique quantitative comprennent :
— 75 femmes et 2 indéterminés femmes (IF : sujets de sexe indéterminé
mais présentant plutôt des caractères féminins).
— 73 hommes et 10 indéterminés hommes (IH : sujets de sexe indéterminé
mais présentant plutôt des caractères masculins).
— 10 indéterminés (I : sujets dont le crâne est complet, mais dont les
tères ne permettent pas de décider du sexe).
— 34 indéterminables (i : sujets dont les restes trop fragmentaires ne
mettent pas l'estimation du sexe).
50 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Les 295 sujets dont les restes crâniens et/ou post-crâniens ont été
affectés d'un âge comprennent 242 sujets adultes (de plus de 18 ans), 48 enfants
et adolescents, et 5 sujets d'âge imprécis.

II. — Etude qualitative et quantitative univariée des crania mérovingiens


DE LA NÉCROPOLE DE MAULE

Les 295 sujets mérovingiens exhumés de la nécropole de Maule ont été


étudiés qualitativement et quantitativement à partir de l'analyse de 143
mesures (plus la capacité crânienne), 45 indices et 36 caractères qualitatifs
(dont le sexe et l'âge).
Il me semble important de préciser la position du gonion, étant donné
l'imprécision de la définition de ce point dans la littérature. En accord avec
la méthode préconisée par S. Krukoff (communication personnelle), je définis
un « néogonion » à l'intersection de la bissectrice de l'angle goniaque avec
le bord inférieur de l'os. Pour sa détermination, placer la mandibule sur le
mandibulomètre, la planchette mobile étant tangente en trois points (deux
points du côté où l'on détermine le gonion, et un point de l'autre côté)
au bord postérieur des branches montantes ; matérialiser la bissectrice de
l'angle formé par une mince tige de fer ; marquer au crayon l'emplacement
du gonion là où la tige rencontre le bord inférieur de l'os (faire de même
à gauche et à droite).
C. Menin et moi-même avons choisi en commun une définition de l'inion
qu'elle indique dans son travail (cf. p. 88 et 89).
Les variables qualitatives et quantitatives m'ont permis d'effectuer les
calculs de statistiques générales (*) présentés dans ce travail. Afin de
caractériser simplement les séries statistiques, j'ai effectué une réduction des
données initiales par le calcul de certains paramètres dont les valeurs, pour
la population totale, pour le groupe des femmes et le groupe des hommes,
sont mentionnées dans les tableaux.

A. Analyse qualitative univariée.

Le commentaire qui suit se réfère essentiellement au tableau I et dans


quelques rares cas aux tableaux III et IV.

1. Les trous pariétaux (foramina parietalia).

D'origine vasculaire, le foramen pariétale est le vestige de la fontanelle


obélique. Lorsqu'il n'est pas absent, un trou simple est présent uni- ou
bilatéralement. Le tableau I-b mentionne le nombre de chacun de ces cas
dans la population de Maule. Extrêmement rare, selon M. Augier et P. Broca

(*) Les statistiques générales ont été réalisées par ordinateur, grâce au programme MLIF
xx de E. R. Iagolnitzer (1975, pp. 83-99).
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 51

Tableau la. — Statistiques générales sur les caractères qualitatifs du crâne et de la mandibule.
n : nombre.
% : pourcentage.
Pop. totale : Population totale.

1 emmes Moi mes l'op mule


C.ir.uteres cni.ilit.mis '.-
» n n
mépljt 26 so.o 25 52,1 59 51.3
Réeion depress.on 6 11.5 4 8.3 J2 10.4
nu'pl.il & depression 0 00 1 2.1 2 1.8
1TI.-I.lllllul.lt lt| 1С rien 20 18. S 18 37.5 42 36.5
<i 48 115
Suture présente X 13.6 7 11.9 18 13.6
absente SI 86.4 52 88.1 128 86.4
inetopi(|ue 59 54 146
0 12 24.5 0 0.0 12 1.6
49 0

1
1 27 S5.I 19 41.3 51
9 18.4 П 28,2 25 24 (1
(.Libelle
3 0 0.0 9 19.6 10 9.6
4 1 2.0 5 10.9 6 58
44 46 104
0 22 46.8 2 3.5 29 24.4
1 20 42.6 27 47.4 54 44.5
linon 2 5 1 0.6 19 33,3 28 24. s
3 0 00 9 15.8 9 76
47 57 1 19
nulle 12 1 1,7 14 1.0
Sullk l.uble, 59 3 13 22,0 52 1 41 0
ШОЧСП11С 10 18.5 31 52 6 46 36.2
.irudes
siis-,nl)it.nres- lorte- 0 0.0 14 23.7 15 1 I.S
54 59 127
irrond le. 13 62.0 10 43.0 24 5 1 })
1 orme ik-s. .rimes
reiUiigulanc S Î8 0 П 57 0 49 О
21 23 45
presem 1 2.3 3 6.1 6 5.7
Oscp.lil.ll .ibsent 42 97.7 46 93.9 99 44.4
41 49 105
prese lu о 4 18 10 24.4 14 17.7
75 6 6s 82.4
1

iMiiJie. .ibseiKû 40 88 2 41
44 41 79
Os ч4
p.,r,U,le picsukc, X 1\ 39.4 17 23. 5
droite absolue 29 '«1 6 20 60.6 56 76.7
71
ptesciue. 6 18.0
E.imlk- .ibsilKU 27 ! 82.0
Worm к ns 4Î
J'Ierion pieseiuc ! 14 II
dioile 18 86.0
21
52 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Tableau I b. — Suite du tableau I a.

Femmes Hommes Pop. totale


Caractères qualitatifs n * n % n %
ellipsoïde 3,00 6,1 6,0 10,9 9,00 7,9
Forme ovoïde 16,25 33,2 20,0 36,4 38,25 33,6
du crâne pentagonoide 10,25 20,9 8,6 15,6 23,18 20,3
en sphéroïde 5,00 10,2 3,0 5,5 8,00 7,0
norma rhomboïde 5,00 10,2 6,4 11,6 12,73 11,2
superior bursoide 4,25 8,7 5,0 9.1 10,08 8,8
sphénoïde 5,25 10,7 6,0 10,9 12,75 11,2
49,00 55,00 114,00
Forme en tente 3,0 6,8 2,0 4.5 6,0 6,2
du crâne ovoïde 20,5 46,6 18,5 41,1 40,0 41,2
en en maison 15,5 35,2 9,0 20,0 26,5 27,3
norma posterior parallèle 5.0 11,4 15,5 34,4 24,5 25,3
44,0 45,0 97,0
Niveau de temporaux 5,5 13,4 5,0 11,4 11,5 12,5
la plus grande sutura squamosa 10,5 25.6 14,0 31,8 26,5 28,8
largeur pariétaux 25,0 61,0 25,0 56,8 54,0 58,7
41,0 44,0 92,0
H 25 96,2 27 96,4 56 96,6
Forme gauche К 0 0,0 0 0,0 0 0,0
X 1 3,8 1 3,6 2 3,4
du 26 28 58
M 27 100 24 96 57 98,3
Ptérion droit К 0 0 0 0 0 0
X 0 0 1 4 1 1,7
27 25 58
1 29 72.5 28 63,6 64 69,6
Type gauche 11 11 27,5 16 36,4 28 30,4
40 44 92
de 1 31 81,6 30 69,8 73 78,5
droit II 7 18,4 13 30,2 20 21.5
l'astérion 38 43 93
présence droite 10 9 23
Trous gauche 5 6 13
unilatérale 56.9 53,8 57,5
1 0 1
présence bilatérale 13 13 32
pariétaux absence 22 43,1 24 46.2 51 42.5
51 52 120
présent 19 42,2 24 47 52 47,7
Chignon absent 26 57.8 27 53 57 52.3
45 51 109
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 53

Tableau le. — Suite des tableaux I a et I b.

Oi.ntéres- ciii.iiu.il is
fporul.ltloll toi
présence. 12 12.1.
îllllllllbll.l ib se iue S7 87.9
99
Os 45 53.6.
LMiiche. ■ibseiKe 46.4
■\\OnnienS M
1.1 ЧЧ111ГС
l.imbcloide présence 42 57.5
dioite .ibsence 11 42.5

présente. 29 2Ю
Os mUrp.irMit .ibsciuc 99 77.0
128
.incline 0 0,0
1'irlic vNibio •j nu lie moitié J3 28.3
lol.Me i; 71.7
Je la 46
.incline 0 0.0
>|1 inférieure clioitc moitié m 22.7
tot.ile- 34 77.1
44
80,9
".niche pl..t JO J5.9
intmvcrse 2 12
Con ion 6Я
e\Moverse 51 87.9
droite p1.it 5 8.6
introsersé 2 1.5
58
l 102 У 6. 2
LMUcllO 2 4 3.8
nombre 106
1 103 94.5
limite 2 6 5.5
109
14 5 5,5
I>1 - 1'2 30 33.0
«.niche P2 50 54.9
P2 - M fi 6.6
írous position 91
1

nienlonniers |>1 2 •> ■)


PI - P2 32 35,2
droite P2 52 57.1
P2 - M 1 5 5,5
91
1/2 sup. 3 4.2
1/2 35 49.3
gjuchc inter. 27 38,0
1'1 fi 8.5
hauteur 71
1/2 sup. 2 2,7
1/2 38 52.1
droite inter. 26 35,6
1/3 7 9.6
73
54 société d'anthropologie de paris

(in P. Poirier et A. Charpy, 1931, p. 321), est un trou dédoublé : cette


particularité existe bilatéralement chez 2 hommes mérovingiens et
unilatéralement, à gauche, chez un troisième.
Un foramen pariétale, au moins, est présent chez 57.5 % des sujets de
la série étudiée. Nous n'avons pas dénombré les individus ne possédant que
des traces de trous pariétaux : en effet, la surface externe de l'os, érodée
par de mauvaises conditions de conservation, ne permet pas une telle
observation. La fréquence des foramina parietalia, citée ci-dessus, ajoutée à celle
des vestiges (8 %) estimée par M. Augier, est proche de celle calculée par
ce même auteur sur 628 Français (70 %). De toute manière, la fréquence
trouvée dans la population subactuelle de Maule ne contredit pas le hiatus
existant entre les séries actuelles d'Homo et celles des autres Hominoidea,
chez lesquelles les fréquences sont, d'après G. I. Boyd (1931 et 1935) et
G. Billy (1955), très basses : Hylobatidœ (Gibbon : de 0 à 7 %), Pongo
(Orang-Outan : de 7 à 12 %), Pan s.l. (Chimpanzé : de 9 à 18 %, Gorille :
de 26 à 33 %). L'inexistence des trous pariétaux chez les autres Primates
selon G. Billy (1955, p. 157), nous permet de considérer la présence des trous
pariétaux comme un caractère apomorphe des Hominoidea, mais dont la
haute fréquence dans le genre Homo actuel et subactuel le distingue des
autres Hominoidea.
Le tableau I-b montre qu'en cas d'unilatéralité, le foramen pariétale est
plus fréquent à droite (19 %) qu'à gauche (11 %). Ces résultats s'inscrivent
dans la série de ceux calculés par G. Billy, E. Akabori, M. Augier, E. Pittard,
A. F. Le Double (in G. Billy, 1955, p. 153-4), sur différents groupes :
le trou unique est plus fréquent à droite (14 à 21 %) qu'à gauche (3 à 18 %).
Compte tenu de l'origine du foramen, nous ne pouvons conclure qu'à une
asymétrie d'ossification des pariétaux, mais ceci n'explique pas les
variabilités de présence au sein des divers genres à' Hominoidea.
Chez 57 % des femmes et 54 % des hommes est observable la présence
uni- ou bilatérale des trous pariétaux. La différence des fréquences calculées
chez les 2 sexes de la série mérovingienne est trop faible pour conclure à
une influence sexuelle. Nous ne pouvons que remarquer une plus grande
fréquence chez les femmes à Maule et dans toutes les séries citées par
G. Billy (1955, p. 152), mais il n'est pas possible de conclure définitivement.

2. Le métopisme.

En général, la synostose de la suture médiofrontale (sutura frontalis)


est réalisée à un très jeune âge : elle n'est plus visible dès la fin de la
seconde année. Cependant, cette suture peut être observée non oblitérée au
delà de 3 ans et même selon M. Augier (1931, p. 333) : « persister alors que
toutes les autres sutures de la voûte crânienne ont presque complètement
disparu ». Cette anomalie se nomme métopisme.
Le frontal est présent chez 146 sujets exhumés du cimetière: 59 femmes,
59 hommes, 28 indéterminés, indéterminables et enfants de plus de 3 ans.
Les Mérovingiens de Maule présentent une fréquence (12,3 %) de métopisme
proche de celles citées, pour la même période historique et en des lieux
peu éloignés du Vexin, par P. Royer (1937, p. 331), J. R. F. Colette (1935,
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 55

p. 376), L. Manouvrier (in Comas, 1942, p. 36) et С Menin (1977, p. 65). Ces
pourcentages (13,4 %, 10,9 %, 16,7 %, 19,2 %), calculés respectivement à
partir de 172, 46, 30 et 50 sujets, ne sont pas statistiquement différents. La
similitude de ces valeurs est à souligner compte tenu de l'hétérogénéité des
résultats trouvés sur des populations d'époques et de localisations
géographiques distinctes. R. Line et J. Fleischmann (1969, p. 1196), sur 1009
radiographies de personnes du centre de la Bohème, concluent à 11 % de
métopisme alors que L. R. Sullivan (1922, p. 231) et F. Fraga (1964) citent
26 %, 0 % et 2,7 % de sujets métopiques dans, respectivement, 2
populations indiennes distinctes de Bolivie et une population de 110 Noirs
brésiliens. Les fréquences de métopisme sont donc très différentes lorsqu'estimées
sur des populations sans contacts génétiques entre elles. Par contre, elles
sont assez semblables lorsque mesurées sur des ensembles humains
susceptibles d'endogamie ou correspondant à des populations dont l'une peut être
le fond génétique de l'autre (comme c'est le cas probable entre les Gallo-
romains et Mérovingiens de Maule).
A Maule, les 18 Mérovingiens métopiques comprennent 8 femmes,
7 hommes, 2 indéterminables et un enfant de 5 à 6 ans. Un test Chi carré,
appliqué aux fréquences de métopisme observées chez les femmes (13,6 %)
et chez les hommes (11,9 %), montre que le hasard seul peut être tenu
responsable de ces valeurs. Une liaison du métopisme au sexe est
improbable. Cette conclusion confirme celle de R. Line et J. Fleischmann.
L'étude de la fréquence du métopisme en fonction de l'âge a été faite
en nous référant, soit à la population totale (sexes confondus), soit à
l'ensemble des femmes, soit à l'ensemble des hommes. Estimés par la méthode
de R. Martin - H. V. Vallois, les âges des 136 sujets adultes possédant un
frontal, forment un ensemble dont la structure peut être corrigée grâce
aux calculs de C. Masset (1971, p. 100). J'ai ainsi construit les structures
en âge de la population totale (sexes confondus puis séparés) et de
l'échantillon métopique (sexes confondus puis distingués). L'âge des
enfants est estimé par le stade de calcification et/ou d'éruption dentaire.
La fréquence du métopisme est stationnaire et maximale (13,5 %) jusqu'à
40 ans puis baisse dans les décennies suivantes (11,4 %, 10,6 %, 9,3 %,
8,7 %). R. Line et J. Fleischmann avaient fait la même observation.
L'existence du métopisme chez 8,7 % des sujets de la 8e décennie suggère que la
suture médiofrontale pourrait encore être décelable au delà de 80 ans si
certains grands vieillards n'étaient pas artificiellement rajeunis par les
méthodes de détermination de l'âge. Le principe d'économie des hypothèses
m'autorise à penser que la suture médiofrontale non oblitérée à 3 ans se
comporte alors comme n'importe quelle autre suture crânienne. Il n'y a en
effet aucune raison pour que cette suture se ferme spécialement entre 18 et
30 ans alors que toutes les autres sutures sont encore non synostosées.
Cette remarque est en parfait accord avec la constance du pourcentage de
métopisme jusqu'à la 4e décade. Comparés chez des groupes de sexes
distincts, les pourcentages de sujets métopiques pour une même classe d'âge
sont différents. Cette observation est particulièrement manifeste entťe
20 et 40 ans mais, compte tenu de la faiblesse des effectifs, il est prématuré
de tenter une explication.
56 société d'anthropologie de paris

La suture transverse (satura iransversa squamae occipitalis) , nettement


visible chez 31 % de sujets métopiques, ne s'observe que chez 23 %
d'individus non métopiques. La liaison « métopisme-os interpariétal », observée
par L. R. Sullivan (1922) sur les séries sud-américaines de Tama Tarn
Chullpa en Bolivie et par J. Comas (1942, p. 107-8) sur une série mexicaine,
n'a pu être testée par un Khi carré chez les Mérovingiens de Maule,
l'effectif étant trop faible.
H. Welcker et G. Papillault (in M. Augier, 1931, p. 394) notent «
l'augmentation de la distance interorbitaire, dans le métopisme ». A Maule, la
valeur maximale de cette variable (WIO) appartient à un sujet métopique.
Mais, l'application d'un test Chi carré aux 56 Mérovingiens dont la région
interorbitaire est bien conservée, me conduit à infirmer l'assertion des
deux auteurs.
La suture métopique est associée à de fortes valeurs des largeurs
frontales maximale (WFS) et minimale (WFI) et de la largeur maximale du
crâne (WMX). Afin de tester par un test Khi carré une éventuelle liaison
entre le métopisme et chacune de ces variables, j'ai réparti les sujets selon
les 2 classes que détermine la moyenne. Les valeurs des « Khi carré »,
observées respectivement chez 105, 99 et 91 sujets, montrent que le hasard
seul ne peut être tenu responsable de la distribution de ces 3 variables. Ces
résultats s'inscrivent en accord avec ceux de toutes les séries citées par
J. Comas (1942, p. 70 et 67), exception faite des séries féminines pour
lesquelles Comas n'a pu conclure de manière formelle à la liaison « WMX-
métopisme ».
Un test Khi carré montre que la longueur maximale du crâne (LMX)
des sujets métopiques est distribuée au hasard. Ceci confirme les conclusions
de J. Comas (1942, p. 66-7).
La faiblesse de l'effectif empêche l'application de tests statistiques dans
l'étude de l'influence du métopisme sur les largeurs (WOG et WOD) et les
hauteurs (HOG et HOD) orbitaires gauches et droites, sur la hauteur basion-
bregma (HBB), sur la largeur biastérique (WBA), sur les indices crânien
horizontal (ICH) et frontal (IFR). La distribution des sujets métopiques dans
la population totale ne fait pas apparaître une liaison des variables HOD,
HOG, WBA au métopisme, confirmant les conclusions de J. Comas (1942,
pp. 74-72). Un résultat identique déduit de l'histogramme de ICH confirme
la mise en doute énoncée par J. Comas (1942, p. 48) sur la relation liant la
brachycéphalie et le métopisme. Mais les sujets métopiques de Maule ont des
orbites particulièrement larges, ce que n'avait pas mentionné J. Comas
(1942, p. 74) à propos de ses séries. La moyenne de l'IFR des individus
métopiques (85.9) est faible, comparée à la moyenne générale de la population
totale (87.1 + 0.4) exhumée du cimetière. Les 3 valeurs les plus petites de
l'IFR s'observent chez des sujets métopiques. Ces remarques impliquent que
les crânes métopiques ont une courbure frontale particulièrement accentuée.
J. K. Woo (1949, p. 225) fait une démonstration semblable mais en utilisant
d'autres variables du frontal.
A Maule, dans 48 % des cas, les crânes présentent un chignon occipital.
Ce développement de l'occipital vers l'arrière est déjà fortement marqué
chez un sujet de 12 ans. Un test Khi carré calculé sur 96 sujets montre que
E. PEVRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 57

la présence ou l'absence de chignon occipital est indépendante du sexe de


l'individu. Bien que la population de Maule soit caractérisée par de forts
pourcentages de chignons occipitaux et de métopisme, l'occurrence
simultanée de ces 2 caractères ne dépend que du hasard (la valeur observée du Khi
carré est très faible).
Nous ne savons pas, à Maule, la raison des sépultures collectives, ni
selon quels critères les Mérovingiens disposaient leurs morts dans le
cimetière. Nous remarquons simplement que les sujets métopiques sont inhumés
dans des tombes voisines ou ensemble dans une sépulture commune (2
occurrences de ce dernier fait). Aucune autre différence phénotypique n'a pu être
observée pour expliquer cette ségrégation. Je ne peux que formuler
l'hypothèse d'un lien familial pour expliquer cette disposition mortuaire, et donc
une origine génétique du métopisme.

Conclusions sur le métopisme.


Les théories expliquant le métopisme sont nombreuses et variées :
théories mécaniques impliquant une pression excentrique de l'encéphale
sur le crâne, telle celle de G. Papillault (in J. Comas, 1942, p. 51), ou
l'influence des muscles de la mastication suggérée par L. Bolk (in Augier,
1931, p. 353-7), ou théories endocriniennes soutenues par G. Papillault
(in J. Comas, 1942, p. 53). Aucune de ces théories n'est concluante, et la
liaison « métopisme- WIO », argument de base de ces auteurs, ne se vérifie
pas dans la série de Maule. Quant à la présence simultanée du métopisme
et de l'interpariétal, elle n'apparaît que possible.
La liaison du métopisme et de certaines maladies a été vérifiée
statistiquement par B. Brandt & H. Schade (1974, p. 32-39) sur 174 individus
atteints du syndrome de Down dont 36 % sont métopiques. Cette
constatation est à rapprocher de certaines autres qui impliquent un déterminisme
génétique du métopisme. R. Line & J. Fleischmann (1969, p. 1201) font
remarquer la variabilité de la fréquence du métopisme lorsqu'on étudie
des populations humaines différentes. Ces auteurs citent la famille des
Colobidés dans laquelle le métopisme peut être présent ou absent selon
l'espèce considérée. Ainsi l'espèce Colobus kirki, isolée géographiquement,
atteste 62 à 77 % d'individus métopiques d'après A. Remane (1923, p. 153)
et M. F. Ashley Montagu (1937, p. 157), alors que les espèces C. abysinicus,
С mwensori, C. ellioti ne présentent aucun cas de métopisme.
La série mérovingienne de Maule apporte des données consolidant
l'hypothèse d'un déterminisme génétique du métopisme. En effet cette série
atteste un pourcentage de métopisme proche de ceux calculés pour des
populations de la même période historique et non distantes
géographiquement. De plus, à Maule, les 2 cimetières (gallo-romain et mérovingien)
superposés présentent des fréquences de métopisme non statistiquement
différentes. Le pourcentage de métopisme semble donc stable au sein de
populations pouvant avoir des contacts génétiques ou pour des populations
dérivant l'une de l'autre. De plus, la disposition des sujets métopiques dans
le cimetière et dans les tombes de Maule ne semble pas liée au hasard ;
elle évoque un lien familial : ainsi seraient regroupés des individus
possédant les mêmes caractères héréditaires.
58 société d'anthropologie de paris

Les Mérovingiens métopiques de Maule attestent un élargissement


général du crâne et un bombement très prononcé du frontal, conclusions
de l'étude des variables WFI, WFS, WMX, IFR. Mais ces faits, au lieu de
confirmer une hypothèse mécaniste de l'origine du métopisme, peuvent
n'être que la conséquence d'une sutura frontalis non synostosée. et ainsi
ne pas contredire l'hypothèse génétique. Cependant, je ne suivrai pas
R. Line & J. Fleischmann dans leur suggestion d'une liaison du métopisme
aux chromosomes sexuels. En effet, dans la série qu'ils ont eux-mêmes
étudiée et dans celle provenant de Maule, la non-liaison au sexe, du
métopisme, implique un déterminisme génétique lié aux autosomes.
Enfin, les observations faites sur la série mérovingienne de Maule me
font conclure à l'indépendance du métopisme vis-à-vis de la brachycéphalie
et de la présence du chignon occipital. La synarthrose de la sutura frontalis
se comporte comme celle d'une suture quelconque, bien que lente, conclusion
de l'étude du métopisme en fonction de l'âge.

3. La forme du crane.

En norma verticalis, les calottes crâniennes mérovingiennes attestent


les 7 formes classiques. Ces dernières, observées sur les 114 crânes de
Maule et ordonnées selon des fréquences décroissantes, sont : ovoïdes
(33,6 %), pentagonoïdes (20,6 %), sphénoïdes ou rhomboïdes (11,2 %),
ellipsoïdes (7,9 %), sphéroïdes (7,0 %). Ces résultats et les affirmations de
G. Olivier (1960, p. 141) sur le crâne humain en général concordent en
ce qui concerne la forme la plus fréquente, mais sont en totale
contradiction sur le fait que la forme sphéroïde, la plus faiblement représentée
à Maule, soit presqu'aussi fréquente que la forme ovoïde dans les
populations humaines en général. Il n'apparaît pas de liaison évidente entre la
forme de la calotte crânienne et le sexe, mais le nombre trop faible de
sujets observés dans chaque classe interdit de conclure.
En norma posterior, l'observation révèle les 4 formes crâniennes chez
les 97 Mérovingiens. Remarquablement, la forme très archaïque « en tente »
existe dans 6 % de la population. La forme ovoïde est la plus fréquente
(41 %). Les formes « en maison » et « parallèle » ont des fréquences
différentes chez les deux sexes : respectivement 35 % et 11 % chez les
femmes, 20 % et 34 % chez les hommes. Un test Khi carré montre que
le hasard seul ne peut être tenu responsable de la distribution des différentes
formes observées de crânes féminins et masculins : la forme du crâne en
norma posterior n'est pas indépendante du sexe.
La largeur maximale du crâne se situe le plus fréquemment sur les
pariétaux (59 %) et rarement sur les temporaux (12 %). Elle se mesure au
niveau de la suture temporo-pariétale chez les 29 % de sujets restants. La
variabilité de niveau de la plus grande largeur est indépendante du sexe
des sujets, affirmation déduite de la valeur du Khi carré observée dans
cette série.
E. PEYRE. POPULATION MEROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 59

4. Le ptérion.

La série mérovingienne de Manie ne révèle que deux formes de ptérion.


Aucun sujet ne présente de suture frontotemporale. La forme en « X » est
observable chez 3 individus. La forme en « H » (sphénopariétale) se
rencontre aussi bien à gauche (98 %) qu'à droite (97 %). Cette fréquence est
proche de celles relevées chez les Blancs par J. Piveteau (1957, p. 251) d'une
part (98 %), et par G. Olivier (1960, p. 146) d'autre part (99 %). Ces très
forts pourcentages sont du même ordre de grandeur que tous ceux trouvés
chez 35 des 37 populations humaines étudiées par M.F. Ashley-Montagu
(1933, p. 282) ; seuls les Papous et les « Mallicolises » présentent des
fréquences différentes. Mais la fréquence de la forme sphénopariétale
trouvée dans la population subactuelle de Maule à partir de 116 cas et
celles calculées sur les populations actuelles sont très différentes de celle
(1 %) déduite de l'observation de 525 individus du genre Pan s.l. (Pan et
Gorilla) et par contre du même ordre de grandeur que celles trouvées sur
106 crânes d'Hylobatidae et sur 146 crânes de Pongo (Hylobates : 84 %,
Symphalagus : 96 %, Pongo : 68 %) par M. F. Ashley-Montagii (1933,
p. 280).
Les 42 Mérovingiens sur lesquels les ptérions gauche et droit sont
conservés ont des formes ptériques symétriques en « H », à l'exception
d'un cas asymétrique en « H-X ».

5. L'astérion.

L'astérion de type I est le plus fréquent dans la population de Maule


(70 % des cas à gauche, 78 % des cas à droite). Les 62 sujets symétriques
présentent un astérion de type I dans 74 % des cas, fréquence proche de
celle (80 %) citée par H. V. Vallois (1958, p. 49) sur les Européens actuels.
Les 10 Mérovingiens asymétriques ont préférentiellement une association
« gauche I, droite II », mais le Khi carré réalisé sur 185 sujets, afin de
tester la corrélation au côté droit ou gauche du type d'astérion I ou II, est
non significatif.

6. La région prélambdatique.

La région est conservée chez 115 Mérovingiens. Elle est parfaitement


convexe dans 36,5 % des cas, déprimée dans 10,4 % des cas, avec un
méplat dans 51,3 % des cas. L'occurrence simultanée de ces deux derniers
caractères a une fréquence de 1,8 %. La simple lecture des résultats
montre qu'il n'y a pas de différence sexuelle dans la morphologie de la
région prélambdatique.
La dépression de la région postérieure de la sutura sagittalis peut être
due à une « conformation spéciale du bord supérieur de la faux du cerveau »
(Faix cerebri) d'après J. Dastugue (communication personnelle). Ce bord,
60 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

au lieu d'être convexe, est concave ; son insertion sur les lèvres de la
gouttière sagittale (sulcus sagittalis) explique l'extension latérale de la
dépression sur 1 ou 2 cm. Un Khi carré effectué sur 117 sujets pour tester
l'hypothèse nulle (Ho = indépendance du méplat ou de la dépression) montre
que Ho doit être rejetée car le Khi carré observé est supérieur au Khi carré
théorique. La dépression apparaît surtout en l'absence de méplat et vice
versa.

7. L'interpariétal (os interparietale ) .

L'occipital est suffisamment bien conservé chez 128 sujets pour


permettre l'étude de la sutura mendosa. Des restes de suture non
complètement oblitérée persistent dans 23 % des cas.

8. Les os wormiens (ossa suturarum).

L'observation ne révèle pas la présence d'os épiptériques (ossa epipte-


rica) chez 31 sujets, mais 18 d'entre eux n'ont qu'un seul ptérion bien
conservé. Un os épiptérique, au moins, existe chez 7 sujets. Il est plus
fréquent à gauche (18 %) qu'à droite (14 %), et toujours associé à un
ptérion en « H ». Ce résultat ne confirme pas celui de M. F. Ashley-Montagû
(1934, p. 281) qui associe les os épiptériques aux formes fronto-temporales
dans 74 % des cas.
Un os wormien est présent au lambda chez 17 % des 105 susjets
examinés dans cette région. Il est de taille modérée dans 12 cas, mais prend
les caractéristiques d'un « os épactal » chez 6 individus.
La fréquence des os wormiens sur la suture lambdoïde est élevée (53,6 %
à gauche, et 57,5 % à droite). Les sujets sont en général symétriques (49 cas
symétriques, contre 16 cas dissymétriques).
Les os wormiens sont beaucoup plus rares à l'incisure pariétale :
présents dans 17,7 % des cas à gauche, et 23,3 % des cas à droite. Cette
région est symétrique, pour ce caractère, chez 79 % des sujets.

Conclusions sur les os wormiens.

Les os wormiens sont rares, sauf sur la suture lambdoïde. Parmi les
sujets ayant un os wormien au ptérion, aucun n'a d'os au lambda.
Cependant la présence d'os épiptériques s'accompagne de la présence d'os
wormiens dans 5 cas sur 7 à la suture lambdoïde, et dans 4 cas sur 5 à
l'incisure pariétale. J'ai observé que sur 3 individus présentant des os
épiptériques, 2 étaient symétriques à la fois au ptérion, à l'incisure
pariétale et à la lambdoïde (présence d'os wormiens dans ces 3 régions). Le
seul individu présentant une dissymétrie au ptérion offre la même
dissymétrie sur la lambdoïde.
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 61

9. Les superstructures.

La région glabellaire peut être observée chez 104 individus. Alors que
'l'aspect de la glabelle est considéré comme un caractère sexuel, ce fait ne
semble pas pertinent à Maule. En effet, la glabelle « 1 » est la plus
fréquente à la fois chez les femmes (55 %) et chez les hommes (41 %). Si
aucun homme n'a de glabelle « 0 », une femme possède une glabelle « 4 » :
La région glabellaire fait donc une saillie peu marquée chez ces sujets
mérovingiens.
Les superstructures de la région iniaque sont en général de type « 1 »,
donc peu développées. Des « inions » très marqués (type « 3 ») n'existent
chez aucune femme et seulement chez 16 % d'hommes.
Les arcades sus-orbitaires (arcus supraciliares) sont faibles ou moyennes
chez 78 % des sujets, mais la différence sexuelle est bien marquée. En
effet, elles sont faibles ou nulles chez 81 % des femmes, et moyennes ou
fortes chez 76 % des hommes.
En conclusion, les superstructures sont donc peu marquées dans la
population mérovingienne de Maule, et c'est la saillie des arcades sus-
orbitaires qui est la plus discriminante du sexe.

10. Le chignon.

J'ai appelé chignon tout étirement de l'arrière-crâne marqué par un


double pincement (vertical et transversal). J'ai signalé précédemment la
non liaison du chignon avec le métopisme d'une part, et le sexe d'autre
part. J'ai testé par 2 Khi carré séparés la liaison du chignon à la forme
de la région prélambdatique. L'existence ou non d'un chignon n'influe pas
sur la présence ou l'absence d'une dépression prélambdatique. Par contre,
l'occurrence simultanée du chignon et du méplat prélambdatique est attestée
par la valeur significative observée du Khi carré.

11. La forme des orbites.

Les 45 sujets de Maule possèdent des orbites arrondies ou


rectangulaires (50 %, 50 %). La forme des orbites est habituellement considérée
comme un caractère sexuel, mais un test Khi carré sur les individus de
Maule montre qu'il n'y a pas de liaison entre la forme des orbites et le
sexe des sujets.

12. La mandibule.

La série de Maule ne présente aucun cas de M3 totalement cachée


par la branche montante mandibulaire. Au contraire, dans plus de 70 %
des cas, cette molaire est entièrement visible, que ce soit à droite ou à
62 société d'anthropologie de paris

gauche. La branche montante est donc très en arrière par rapport à l'arcade
dentaire. Cette dernière est particulièrement courte dans la population de
Maule, comme nous le verrons ultérieurement. Cette remarque explique
les observations concernant la partie visible de la M3.
La région goniaque (angulus mandibulae) est extroversée dans plus de
80 % des mandibules, et introversée chez moins de 4 % des individus. Or
à Maule, la valeur du sex ratio est proche de 1. La juxtaposition de ces
deux observations me fait rejeter l'extroversion ou l'introversion de la
région goniaque comme discriminant sexuel des sujets mérovingiens de
Maule.
Les trous mentonniers existent sur toutes les mandibules examinées.
L'observation de 106 côtés gauches et 109 côtés droits peut se résumer
ainsi :
— les trous mentonniers ne sont multiples que dans 3,8 à 5,5 % des
cas, ce qui confirme le pourcentage cité par M. F. Ashley-Montagii (1954,
p. 511) sur différents groupes ethniques. A Maule, jamais plus de deux
foramina d'un même côté de la mandibule n'ont pu être observés ;
— les trous mentonniers sont situés dans plus de 55 % des cas sous
la deuxième prémolaire, dans 33 à 35 % des cas, entre PI et P2. Ces
observations confirment celles de M. F. Ashley-Montagii (1954, p. 515). Cependant,
à Maule, la position du trou est plus rare sous PI qu'entre P2 et Ml, alors
que M. F. Ashley-Montagii observe l'inverse sur 100 mandibules du Caucase ;
— les trous mentonniers sont le plus fréquemment situés (49 à 52 %)
à la moitié de la hauteur du corps de la mandibule, ou sinon juste en dessous
(36 à 38 % des cas). Il est très rare que l'ouverture du foramen se situe
dans la moitié supérieure du corps mandibulaire. Ces résultats confirment
les affirmations de M. F. Ashley-Montagii (1955, p. 515.).

B. Analyse quantitative univariée.

De une à 143 variables sont mesurées sur chacun des 204 crania
mérovingiens et 45 indices en ont été déduits. Cette série est décrite, dans
cet article, respectivement tableaux III et IV, par des paramètres :
— de position : la moyenne arithmétique (x),
— de dispersion : l'écart-type (S) et Terreur-standard de la moyenne
(S_X = S/n),
— de dissymétrie (ou d'obliquité). Cet indice, moment centré d'ordre
impair, est nul pour les distributions symétriques, négatif pour une
dissymétrie à droite, positif pour une dissymétrie à gauche, d'après P. Dagnelie
(1969, p. 47),
— d'aplatissement (curtosis = K), moment centré d'ordre pair, ramené
à О pour la loi normale réduite. La distribution est leptocurtique pour une
valeur positive de K, et platicurtique en cas contraire.
En outre sont indiqués : le nombre (n) de sujets sur lequel la variable
est mesurée, les valeurs minimale (mini.) et maximale (maxi.) de la variable.
E. PEVRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 63

Tableau II. — Mesures et calculs de la capacité crânienne


(toutes les valeurs sont données en cm3).

, ,

V, 1" ,,.„■ !.,«„,,


11КЧ1Г. .' • - * ..„„п.. — Ч111Ч"

1
:
92 II !*;ï 1546
9S ||

,'
loi 1 114Ю274 124 7
04 1447
1 O.S |ï I 142-
1224 1248
1 156" 1444
1

160 14*2 1404

i 1
117* I1S4 1401

i
M* 1412 172
1

'
î1* 160* 169* 1609 1 168
1448
112 | 1*28 1601 1617

1
1414 14**
1

40* 1465 J472 1 120

|
, ,

411 1617 16*1


41* li ||

1
1260 1278
448 1 1120 1244 1214 12.14 1141 1212
i
i

1447 1424 1446


1

499 II J*07 j.188 1 2 ()


*14 1218

]
;
*16 r 11114144 141
i 1 i

!
*.*4 Г** ГО1 I279 Jlllli I 14"

1
I

*5* \ IIII I П21 1.140


1401 1420
*72 128* 1 104
580 \ 1217 1 2 16
1*26 1*41
1

581 II1 1610 i*.*: I4I* I4S1


586 1144 141 1
589 II 111* 11.1
! I

*S9 1 144 1415


589 |j\ II

1
1 1*46" 1116 1114
610 II 160* I4I4 6I 1474 1504 1*14
616 II 16 10 1*54 148* 448 1*11
616 li II 1 *44 1611
1
1
;!

1
1420 I1I9 1 1* 1 I4O0 1416
619 II
1II 1270 11 189
141 I24 2 IMS 128* 101
642 I4'l 1 414
646 11\

I
!

1220 1102 I26S 1285 125* 1271


6*2 II 1*4* 1*11 IVI| 14*1 1*15 1530
1414
1

6*7 f 1 1422
II 141
1460
1267
1461
ПК.
i*6i
1212
1297
166*
14"
1611
146
112*8
115
1412
11*1
1428
1**7
125*
1411
1627
1*29
145*
1*4*
1292
14*6
14*1
1*61
1284
I1612
1469
1*14
1110
1468
1244
1442
161*
146*
1624
17*0
1240
1246
1456
1418
1410
1327
1472
1525
1467
41**S
51*
1*01
159*
1454
1465
1619
1642
1441
1500
П48
I43S
1*8
122
121
181
1*7
178
159
181
s16s2S 1*27 1*41
66 1 II 147* 1 4 16 1 146 1191 1444 1465
11
1
i!

675 II 1712 166* 1577 1424 1*01 1601 1618


677 1145 1180 11 1 1 146 1247 1 V>6
677 \ II 1*6* 1*1» 1142 4*1 1*11 1546
1

678 1421 1417


1

678 \ 1 П21 1314


679 \ 1 1 16* 1141*
100 1161 1 102 Ш2 1241 1112
679 11 II 1445 11*2 148 1481 1494
680 1417 14*1
1

680 \ II 1 124 1141


681 1 1 18 11*8
681 1420 1*10 1494 1 180 1417 1416 14*2
681 \ II
1

1240 nos
692 1 1410 1413 114* 189 1176 1341
701 1 19* 1422 1118 11 180 114211S4 1401
1

701 \ 1175 1409 1110 170 1414


71(1 1 1115 1250 1217 1244 1208 1227
1 1201 1221
'

722 II 172* 1718


728 \ II 1601 16 1*
728 1412 1448
718 И IIII 1607 1621
742 1515 1496 1182 1414 1460 1476
747 1 1170 1264 1246 1 255 1210 1230
7*9 1 1148 1 165
760 1 1410 1427 1141 1184 1 469 1485
762 IIII J*45 J5I0 1 140 1450 1414 1450
766 1494 1510
797 II 1455 1460 14*8 1154 1404 1419 14*6
799 1 J4I2 1.190 J4I6 J115 П76 1404 1421
SOI 1 112 1 110
814 H 1468 1484
846 II 1461 1477
851 II 1690 1619 1454 I*V> 1614 K. 28
S91 H II 1645 1566 1421 1494 1*91 1 605
894 II J49* 1481 1173 1427 1461 1477
II 1432 1449
91* 1 1422 1438
942 II 1 566 1*80
64 société d'anthropologie de paris

Le tableau II indique les valeurs individuelles de la capacité crânienne


et le sexe estimé de chaque sujet.

1. La capacité crânienne (cf. tableau II).

La mesure, par cubage, de la capacité crânienne, n'est possible que


pour 6 crânes. Elle a été pratiquée selon la méthode préconisée par R. P.
Charles (1964, p. 46-48). Le calcul de la capacité par la méthode de H.
Welcker (1885) et les deux formules de A. Lee & K. Pearson (1901)
reposant soit sur la hauteur « porion-bregma » (HPB), soit sur la hauteur
« basion-bregma » (HBB), concerne respectivement 34, 74, 34 sujets. Ces
deux dernières méthodes tiennent compte du sexe de l'individu mais les
coefficients furent déterminés sur des populations d'Aïnous, d'Egyptiens et
de Bavarois, et le sexe inconnu des sujets de la première population avait
été estimé (Koganei, 1893, p. 4-8). La mise en doute de la justesse des
coefficients de ces formules m'a conduite à évaluer la valeur de la capacité
en supposant le sujet tout d'abord femme, ensuite homme. J'ai alors calculé
la moyenne de ces 2 résultats pour chaque sujet mérovingien.

a) Comparaison entre les valeurs mesurées et calculées de la capacité


crânienne.

L'échantillon de 6 sujets sur lesquels j'ai mesuré la capacité est


beaucoup trop faible pour que je puisse tester la validité des formules.
Cependant, pour chaque sujet, j'ai déterminé l'écart entre la valeur mesurée et
celles estimées par les 3 formules, puis calculé la moyenne de ces écarts
pour chaque formule. C'est la formule de A. Lee & K. Pearson, fondée sur
HPB, qui donne les résultats les plus proches des mesures (moyenne des
écarts = 45 cm3). Ce résultat, bien que partiel, confirme les conclusions de
G Olivier (1975, p. 4) sur la bonne précision de cette formule. La
comparaison des résultats obtenus par la mesure, et les formules de H. Welcker
et de A. Lee & K. Pearson (fondée sur HBB) donne des écarts moyens
(62 cm3 et 63 cm3) considérés comme « bons ». Ces conclusions confirment
celle de G. Boulinier (1967) quant à l'application de la formule de H.
Welcker, avec laquelle il obtient un écart moyen de 50 cm3 mais ne vérifient
pas son rejet de la formule de A. Lee & K. Pearson. Je ne peux simplement
que souligner l'hétérogénéité des résultats de l'application de cette dernière
(écart minimal = 4 cm3, écart maximal = 155 cm3).
Nous remarquons enfin que les 3 formules, par rapport à la mesure,
donnent pour les valeurs de la capacité des erreurs par défaut pour les
femmes et par excès pour 3 hommes sur 4. Ce type d'erreur est
probablement lié à la mauvaise estimation des coefficients, conséquence de la
méconnaissance du sexe des sujets Aïnous qui imposa à l'auteur une
estimation du sexe d'après les critères anthropologiques ou, à défaut,
d'après les critères archéologiques.
E. PEYRE. POPULATION MEROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 65

b) Résultats de l'application des formules.

L'application des formules de A. Lee & K. Pearson, construites sur


HBB et HPB, possible respectivement pour 12 femmes (x2), 18 hommes (xj
et 31 femmes (x2'), 38 hommes (xx'), permet le calcul de la moyenne des
capacités pour chaque sexe :
x2 = 1295 cm3, xx = 1581 cm3
x/ = 1318 cm3, x/ = 1524 cm3
L'application à un même sujet de la relation construite à partir de
HPB pour les femmes ou celle pour les hommes donne des valeurs de la
capacité plus proches l'une de l'autre que celles calculées en utilisant HBB.
Il est donc préférable d'employer la première formule lorsque le sexe d'un
individu n'est pas connu.
La méthode de H. Welcker concerne 12 femmes, 18 hommes et 4
indéterminés. Les moyennes des capacités sont 1286 cm3 (groupe des femmes)
et 1555 cm3 (groupe des hommes).
Les valeurs moyennes de la capacité, calculées chez les hommes
mérovingiens (1581 cm3, 1524 cm3, 1555 cm3), sont proches de celle (1560 cm3)
proposée pour les hommes par P. Topinard. Cet auteur cite une capacité
moyenne (1375 cm3) pour les femmes beaucoup plus forte que les valeurs
(1295 cm3, 1318 cm3, 1286 cm3) trouvées pour les femmes de Maule. Le
fait que le sexe des sujets mérovingiens n'ait pu être qu'estimé augmente
facticement, à Maule, la différence sexuelle (286 cm3, 206 cm3, 269 cm3) par
rapport à celle (185 cm3) des populations de P. Topinard. Compte tenu de
cette remarque, à Maule, les hommes ont une capacité moyenne surestimée
et les femmes une capacité moyenne sous-estimée, ce qui confirme les
conclusions du début de cette étude : les formules de calcul de la capacité
crânienne surestiment la capacité des hommes et sous-estiment celle des
femmes. Je dois donc en inférer que les hommes mérovingiens avaient une
basse capacité crânienne, comparée à celles citées dans la littérature. La
capacité moyenne des Mérovingiennes serait, par contre, en accord avec les
valeurs signalées en général pour les femmes.
C'est la formule de A. Lee & K. Pearson fondée sur HPB qui donne les
résultats les plus proches des capacités mesurées, qui sous-estime le moins
la capacité des femmes (x2' = 1318 cm3), et surestime le moins celle des
hommes (xx' = 1524 cm3).

c) Liaison entre le développement des superstructures crâniennes et la


valeur calculée de la capacité.

Etant donné les observations faites sur les superstructures des crânes
mérovingiens, et les résultats du paragraphe précédent, il serait intéressant
de chercher la liaison entre la capacité crânienne calculée et le degré de
développement des superstructures. Il est évident que des sujets à régions
glabellaire et iniaque développées ont une longueur maximale du crâne
importante et donc une forte valeur calculée de la capacité. Après
rectification des formules, les hommes de Maule, aux régions glabellaire et
Tableau HI a. — Statistiques générales sur les caractères quantitatifs du calvarium
et de la mandibule, pour la population totale.
variable ; n : nombre de sujets sur lesquels la variable est mesurée ; mini. : valeur minimale
de la variable ; maxi. : valeur maximale de la variable ; x : moyenne arithmétique ;
о
S— = — : erreur standard de la moyenne ; S : l'écart-type ; diss. paramètre de dissi-
x n
métrie ; К : paramètre d'aplatissement (curtosis).
Les paramètres linéaires sont exprimés en mm, les paramètres angulaires en degrés.
(Le code de désignation des variables, par 3 symboles, est repris dans les tableaux III с et d.)

V 11 Ml Illl. lll.l\i. л <? diss. К


L\l\ longueur m.iMin.ik" du cr.ine. 44 li.7.3 206.5 1K6 6 0.9 S.1 -0,18 2,41
1 Cl lonsiueiii dabelle-inion 44 146.1 1У1.0 I72.S 0.9 86 -0,22 1,77
LC.l, lonuiicurùlabcllc-lambda 1(14 1 S.S.I) 195.4 3 79.2 0,4 7.9 -0.34 3,91
LSI» longueur lUMOii Kision KX..1 140,5 302.9 l/i 96 3,61 4.70
11 M loiigueui
longueur dun.iM4ii-ini(4i '(> 142.3 189.5 367.Я 0.9 82 -0.37 2.58
1О lor.mn.-n in.iHiium M 31.0 40,0 35.6 04 2.4 -COS -0,94
\V\I4 largeur maximale du ti.iiïc 41 125,7 154,0 140,0 07 7.0 -0,00 -2.2G
Wl S Kitgoiir frontale in.i\mi.ile .105 104.0 44,0' 119.2 (1,6 6,6 -0.01 -0,56
Ul'l bnicur tront.ile minimale 82.7 110.0 95,8 0.5 48 0,06 4.11

1
\\ lil' larL-cui bi-ponoii 100 101.5 133,0 J15.9 0.7 6. S 0.01 -0,87
tt li \ laiicur I>i-.i4tčnon 10V У .0 126.5 110,5 0.6 ft.l -О.0Я -0.39
WliM lari-em bi-iiiastoidicn 7f, f>5.0 J23.S 101,5 0,9 7,9 0.14 0,23
1
Wl О l.inieurdu loramen mamiuin ЗУ 2S0 36 0 30,4 0,4 2.4 -0.2У -0,30
illili hauteur Ьачоп-Ыеита 4(1 1 15.0 148.0 131.7 1,3 7.9 -0,40 0.28
lllil. hauteur liasion-lainbdj 41 104.5 130.0 П7Д 1,0 6.2 -fl.n 0,3.1
HI'H hauteur ponoti-breum.i 101911 41,0 129,5 114,0 0,6 6.3 -0.IS 0.09
II( 1 hauteur de calotte/glahelle-iiiion У 1.5 118.0 105,9 0,6 6,0 -0.(19 0 16
0.66
4S 103.5 125,0 115 1 08 S1 -0 ">">
Л 111 arc tiansieisal У7 284.0 149 /1 3I0Ï8 KS 14,5 (Ul 2Í02
AS\ :irc N.i!!itUl Kil.il 4fi 352.5 404.0 375.1 2.0 '?.7 0.14 0.15
AIR .iuduhonl.il 84 1 1 3,0 140,5 125.7 0.7 6.8.0S 0.17 -0.40
Л1'Л jrcdup.iriel.il 120 104.0 151,0 128,6 0,7 -0.24 -1.17
ЛОГ aie total de rompiul ft 5 104,8 143.3 120Д l.l У.0 0.45 0.26
AOS arc.siis.micndelocupit.il m 55. S 103.7 76,9 0.9 9.2 0,53 0.78
A01 .ire sous-mien de 1 on 1p1l.1l ft 7 3 1 ." 54,0 42.1 06 5.2 -0,08 -0.47
(IK iordedulront.il S9 УУ.5 121.5 109,4 0.6 -S.1 0.05 1.95
Л1 97,7 132.5 31S0 06 fts 57 -0.16 -1.2ч
(Ol iorde oi.upit.ili' totale Г.5 8б'() M 0.3 У7,5 0,7 -0,02 1.18
COS corde 01.up1t.1le .sus-inicnne 111ft 7 50.0 90 68,8 0.7 7.4 0.38 0.79
( 01 corde occipitale sous-miuinc 10 0 51.00 40,6 0,6 49 -0.16 -0,49
ЛИС, arc breniiia Ironto-p.iiict.il gauche ft(S4) 100 0 126 5 111,9 0,9 7.1 0.27 -0.12
ЛШ) arc bregma lronto-p.11 Ci.il clmil У 8. 5 135.0 113,9 0.9 7.0 0.39 J.89
AI (i art Ironto-p.iriél.il aslérion 511 90,(1 1 00.9
astcrion lmucIic, 111.5 00.98 5.5 -0 20 13
Al
Al 1)G arc
аи* Ironlo-p.ii1et.1l ďioit 4] 94.0 122.0 101.2 -S ,7 0.96 3.06
l.iinbda-astúion-LMiKlio 103 83.0 116.0 99,1 0,6 6.4 0,12 1.09
AI 1) arc lanihda-asléi ion -droit УП 80.O 113.0 98.4 0.6 58 -0.11 1.78
( IU; torde hrcgina tronto-panél.il suiulio ftl) 85.0 106.5 93.8 1)6 4.6 0.16 5.69
СИ1) torde brehma Ironto-pjnctal-dioitc 54 84.0 106,5 94.4 0.7 49 0.08 2,94
Cl G corde Iroiito-paiict. usténon gauche 50 X5.0 106,5 95,7 0.7 4.8 41.15 3.8S
Cl IJ corde fionto-pariét. astéiiondmilc 41 85.7 114.3 96.8 0.8 5.1 0,83 3,34
( 1С. torde lambda-astéiion gauche 104 75.5 JO.3,5 88,1 0.5 5,3 0.08 11,87
9")
( LI) corde lambda-asténon droite УГ, 73.0 99.3 87,8 0,5 5.0 -0,21
lll< flèche du liontal У0 18,(1 33.5 25,3 0,3 3.1 •O.09 -OÍ53
1 l'A flèche du pariétal nr, 14.7 12 S 24,3 0t3 3.1 -0,39 0,27
1 0Г tlèchc occipitale totale 66 20,0 39,0 28.2 0.5 3.8 0,36 -0,16
J09 12,5 3,0 0,65 0.84
Ml! OS(J flèche
hauteuroccipitale
mastoidesus-mienne 6.5 23.5 0Л
gauche / 1 rancfort 3123 21.7 36.5 29,2 0,6 3,2 -0,01 -0,32
Ml 1) hauteur mastoide droite / Г raiulort 21.5 39.5 30,2 0.8 3,7 0,2 L 0,48
MZG hauteur mastoide gauche / zygoinaluiue 31 24,5 38,5 33,2 0,6 3.5 -0,40 -0,42
MZD hauteur mastoide droite / /4goin.iliu,uc 26 21,5 42.5 32.8 0,9 4,6 -0,29 -0,19
XI К angle du frontal 45 42,5 57,0 48,7 0,5 3,1 0,45 0,02
XSC jnglc 91 52,0 67,0 60.3 0.3 3,2 -0,21 1.76
angle deoccipital
Schwalbc
XO Г total • 65 110.0 136,5 122,3 0,8 6.2 0,15 0Í4I
XOS angle occipital sus-mien 91 72.0 97,0 84,9 0,5 4.6 0,03 4,08
XO! angle occipital souvinicn 55 25,5 49,5 37.8 0,8 5.7 •0,08 -0,46
1 OG épaisseur a l"obélion gaucho 127 3.3 10,0 6.4 0,1 1,3 0,26 -0,05
1 OD épaisseur à l'obélion droit 128 2,7 10,0 6,2 0,1 1.3 0,18 0,10
1l'PD
PG épaisseur 134 1.3
épaisseur de de bosse
bosse pariétale
pariétale gauche 9,5 5,7 0Д 1.3 0.32 -0,36
dioitc 128 3,0 8.7 5,5 0,1 1.3 0,28 -0,35
1TG épaisseur de bosse irontale gauche 133 3,0 9,0 5,3 0,1 1.1 0,45 0,76
J.FD épais4-ur de bosse frontale droite 126 2,5 8,0 5,0 0,1 1,1 0,29 -0,08
LI T longueur basion-prosthion 18 85.0 108.5 96,0 1,7 7.2 0,14 -1,32
WBO largeur bi-orbitairc 38 86,0 103.5 94,1 0,6 3,9 0,03 4,60
W10 largeur inter orbitjire 58 15.0 30,0 20,2 0,3 2,6 0,85 1,82
WOG largeur de l'orbite gauche 43 36,5 46,0 42,1 0,3 2,1 -0,25 1,17
WOD largeur de l'orbite droite 41 37,3 48,0 43,0 0,4 2,3 -0,26 0,47
WBZ largeur bi-zygomatique 43 112,0 140.5 127,6 1Л 7.4 -0.30 -0,01
WBJ largeur bi-jugale 41 100,0 123.5 110,8 0,9 5,9 0,29 0,19
WBX largeur bi-ma\illaire 42 80.0 103.0 92,7 0,7 4,8 -0.07 2,91
HIT hauteur laciale totale 20 101,0 130,0 114,1 1,7 7,7 0,21 -0,03
Hl'S hauteur faciale supérieure 43 60,5 79,5 70,0 0.7 4,4 -0,10 -0.76
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 67

Tableau III b. — Suite du tableau III a.

ns\ h.iuteur spino-.ilvcoi.iiic Ml 140 24 š 19.6 ■» -y


01.43
IKK. h.iuteur de Korbile «.nulle 10.(1 ■0.08 -0,88
4\40 1Л.7 M9 Y.x 0.11 0,3î
MOI) h.iuleiir de I orbite dmite 2S.S 16.5 12.6 0.1 1s IMII 0.21
14, loii'-'ucur du p.il.us Я2 40.1) 49.7 4S.0 IIII 45 -0.25 1,15
1 1'\ lon«ueur processus ..Ki'ol.i 41 s >8.0 Ч6 1106 -0.34 0,02
I

I \П lon«.
Is. .in ju.ule denUue.intc-mol.iire
tol.ile (slip sup
I I ?: 42.0 S2.s 47.1 ОЛ -0 09 0.24
I \\l .ilk1 ik.nt.nic Ai, IS 0 26.0 22 0 0(1 i' 19 ■0.15 -0,65
Luu<
I'M lon«. .iri.uk' ck nl. urc nwl.iiic (sup >0 22.0 28 0 24 9 1.7 -0 0! •0,93
I

1.1 Г1! I'll Г Ь|-1.1Ш|1С llltlTIK1 (slip I 4S •2l).>


2 1 29 3 24 7 1.1 1.8 0.14 -0,34
I

WUNII'M2 l.itL'Ciir bi-l'm2 intcinc ~.up » 45 1.


I"1 0 41 0 3>.8 i."
1.4 246 0,05 0,12
Lireeui bi-M2 intente (sup I IX 47 7 40 8 0.62 -0Д4
541 о■"
I

W M3 Linjour bi Ml c\lernc p.ilais (.Mip IX f,Ml 59 2 7 У.1 0.07 -0,51


piokuidcurdu \h.>
2l)II, 1 !.! 1.4 0 08 -1,33
I

i
\l'í .mule
.Hiùk- du piohl lol.il
ilii prolil 7S и 'M.O N5.4 6 0.14 1,73
1

M'N ii.is.il il XI.O 9S0 90.3 1.61 0 06 З.ЗГ»

1
\l'\ .male du prolil .ilveol.iiic 2')|š 5X о S 1.0 69
74. 0í 0.24 -1,07
MI lil'W .uHe iu.ildeWeisb.iih 61 0 82.0
1.72 47S66,7
11.885017 ■(l.SS 0,49

1 1
loiiL'neur bjsion pie-.iKool.ine К, X6 0 109 0 9 7.1 0il 29 -1,20
I

1 Ml luii' -'iieiii dum.iiulibiil.iiie tol.ile s:šil 'f.S) .5S 1210 105.9 09 15 0,59
loiiaiieiu loips m.mdibul.iiie 84 S
\WI \l(.I. 71 8 иГ1'7 0.16 0,02
1

l.u«eur bi-ioiiuMienne e\teme ЮГ, s


2iiIX 1 91.0
16.0 121.9 0■0,1024 -0.32
\UI l.u«cur bi-ioi]d\henne mtwne. 72.0 si 2 1 >6 -1.15
wmi: Liiaeur bi-inent.ile IS.s >i <
л?>H 44M) 22 о2 2.4 0 12 0,13
1
wWlil)ne . l.u«. mini hrimlie niont.inle «.nulle 21.7 IX n II 4 10 0.56 0,92
l.I.iil'
irg inним mi huikhe Í. Я 19<
1ч.пк1к- montante
niont.mte limite 210 Id 1 1.4 11 II 24 0,33
\\\l(, «.nulle и 12 7 46 <; 40 4 16S 11 ■0.48 -0.30
WMI) l.trir ним bundle mont мне dioile У> 31.7 49 0 41.4 44 -0 01 -0,77
лип luuleur bi.nuhe mont.mk lin uulilni "i 4<; 4X.7 74
41.10 6 1 .9 1.9 5.9 0.32 -0,65
1
1ISV li.uiU'iir de l.i sMiiphvsc S4 24 11
ř, 2 7^ 31 9 0.41 ■0.26
-\SV iiiL-le de l.i s\ mpln se (Нкк Г| ~> 87.0 75.9 >6 j2 -0.50 1.19
\u; ,iti«le !!i)iiu<|iie L'.uiiho ;л 114 S
ЛГ.1) .mile boni.uiue dioit 46 111.0 146.0
4 .(1 1 26 3
125.7 ) ;■> 7.5
7.5 0.35
0.26 0,10
-0,71
1414 СI) piolond eili.iiuruic siuinoide «.I'lihc, 3'.I3I 70 17.0 J3.0 04 2J,S2 -0.47 •0,20
1
1

pioloiul iiluiiiriirc sigmoide dioile 77 П.* 1 3.0 01 ■0.18 J.05


w \r ; irueur■ bi-'joiii.iqiie м'< 111.7 9S.5 1.5 8.6 -0.16 -0,66
lone. imps m.Mulilnil.iiie «.uuhe 78.1
ii v; 4Ï"') 96.0 87,8 0.7 4,ň -0.12 1.34
I

\d Ions, toips in. indibul. иге droit 78 0 97 0 87.0 08 48 0.04 0.86


ii\<. luift 71.1
li.iul br.in br.in iiionl
mont «.un.
dronehe (."«onion'
( 'citnioii I') Ï4 42.7 59,4 I.L 64 0,03 -0.19
UNI) л,2 47.0 V0.5 59.8 1.1 6.1 0.12 -0.85
I Ml) loji«ueui .na.ide dent. lire inleneuie 48 38.5 49,0 44 1 0.4 2.4 -0.12 0,fi7
i \i\ long poil .into inol.iue inlcriune 44 12.0 18.5 l>.6 0.1 1.7 -0,14 -0,89
i мм lom:, poition inul.iire intérieure. ЧК 32 0 2X6 01 л1.62
2^.7 0.18 -1.12.
w \\c l.iiL'eui bi-t. inine inleneuie. ХЧ 25.7 36 0 31.2 02 -0.29 0,01
\\\\ \ Кинет bi-inol.ine .inleneuie nit M 4110 51.7 46 9 01 2 fi -0.14 0,59
WMM l.ii'-'eui bi-inol.nre posteneure ml 40 59 0 74 5 67,8 (16 4.1 -0.50 -1,04
I к; h.iuteur br.in mont «.nulle ( I \\ ii'ssï 4У 40.1 64
65 00 50 6 07 5.0 0.37 0,02
hid Juutciir hi .in mont" droite ( luiessi SO 40 7 5(130.17 07 0.55 -0.2C
1

18 5
'1ivc, h.iukurdu uirpsii.niiheenlie I'ni2-\ll 2 Уí. 22.7 0.7 4(1 ■0.00 -0,91
14) li.iuti'iir ilu ioips itioil nitre I'm2-\l 28.5 12.7 11.0 0.7 1.6 -0,41 -2 41
i.mc; h.iuteur du ioips «.nulle entre M 1-M2 22.0 17 0 2X0 0.7 1 7 0.6У -0,09
I

l\ll) li.iuleur 31.1 29 6


luuteurdudu lorpsdroil lorpsiuiuheentre entreМ1Л12 5 26 0 0 26 2.7 0.05 -1.58
II.C M2-M1 32 21.7 141 27.2 12 00.2664 0.09
1

il i) luuleu. du ioips droit entre М2-\П 27 5 32.5 29.7 1.1 24


.iii'-'le de l.i sMiiplnse ( luicsselm.inni 100
9Š 00
isv 4>2S 79.5 89.2 0.8 5.0 00 05 l\h
t\(. .in«leilu iorps «.nulle cnlrc I'in2-Ml 82. "> 88.8 01.47 1* (II
i\n •inL'Iedu inipsilioil entre I'm2-MI (> 82. s "4. s 89 š 4.1 -0.44
i к; .inL'Iedu ioips «.nulle mire Ml -M2 24š 79.0 91. S 85.1 0.7 34 -0-0.25 03
.mile du loipsďioit entre MI-M2 78 il 91.0 X>4 2.7 61 il4
.mile du ioips «jujie mire \I2-\M 32s 7.1(1 S9.ll 81 06 -0.17
.iii'jledu 84 5 1(1 68 -0.79
epi.isseui lorpsdioit enlre M2-M3 Ml. (.8.5 7912.2S
1

к к; réelle iorps«.,umel'ni2- 73 7.0 16 0 02 1.8 -0.2 L


KID ip.ussein réelle lorpsdioil I'm2-Ml 74 S.O 16I7.N3 12.1 0.2 1.6'
1.8 0.1.1
кК 2(21); ip.n-.seui réilleioipss.Miuhe\ll-\l2 šS x.; J 'o о2 •0.12 -2.2S
■0.15
-1.73
-0,53
-0,04
-1.37
-0.0C
-0.11
-0.70
-d.0.97
-0,06
-0.27
2.47
U.29
1.291 S
0.15
1.15
ép.iisseui 5> ".1
ep.iiiseui leille lorpsilroil nulleMlМ2-МЧ
-M 2 10.0 1 3.6 0.2 1.5 -0.16
к к; reMk-ioips" SŠ .' 19 7 1515 01 02 1<
-ji .68
1

Kil) epnsseurreJleiorpsdioii M2-M? 57 12 1 IS.š 0.2 1 1 .15


11

l'ICr ep.ii en pro| mips «.nulle I'iti2-Ml ll.ll 19.7 15,0 и2 t.I.77 .13
riD ep.ii.cn pnu loipsďioit PnO-MI в', 9.7 18.0 14 6 и2 .( .26
P2C, ép.M enpioi uHps«.,iuheM|.M2 12.1 20л 16.7 II.0.1' I.9 .{ .07
cp.ii.cn 47 I2.< 16.7 I.K (i .02
ép.u en pioi pioi lorpsdioit
loipsp.uuheMI-M2 M2 M? 4') 14.1 21.(1
11 1 IS.l 0.1 I ЯS .19
ip.iien pioi iiups'dion M2-M- 4S 11 < 2Ï'3 Г7 ; 0.1.5
I
68 société d'anthropologie de paris

Tableau III c. — Statistique générale sur les caractères quantitatifs du calvarium et de la


mandibule, pour les sexes séparés. Mêmes conventions que pour les 2 tableaux précédents.
En face du code de 3 symboles est éventuellement placé un numéro ou une lettre. Le
numéro correspond à la définition de la variable, dans le Martin (R.) et Sailer (K.) (1956 et
1962). Les lettres se rapportent aux définitions des variables, apportées par les auteurs
suivants : G.E. = Giles et Elliot, 1963 ; В. = Broca, 1875 ; T. = Twiesselmann, 1941 ;
T.B. = Twiesselmann et Brabant, 1960; R. = Rivet, 1909; G. = Giles, 1964;
P. = Piquet, 1956.

GROLPr Dl SF1 MM1S GROl'PI Dl S IIOMMLS


V n mini. там \ S-- S diss. К n mini. Ш.1Ч1 \ S il ISS. К
1 LMX 37 167.3 200,0 180,3 1.1 6.6 0.10 2,50 48 175.3 202,3 191.2 0.9 6.1 -0,62 9.37
2 LGI 37 146,3 188.3 166,6 1,3 7.8 -0,02 3,70 48 162,0 188,7 177,2 0,9 6.1 -0.12 -3,75
3 LGL 46 155,0 193,0 173,8 1,0 6,6 -0.17 -1.54 49 169.0 195.5 184,2 0,8 5,8 -0,44 4.93
52a LNB 12 88.3 108,5 96,4 1,5 5,4 0,43 0,04 17 95.5 115.0 104,1 1,5 6.3 0.18 -1,07
LN1 31 J42.3 173 7 162,2 1,3 7,4 -0,59 3,89 38 157.0
18 31,0 181.0
40.0 171,9 0,9 5,8 -0,61 3,52
7 L1O 13 32,0 38.5 35,2 0,6 ~i i 0,04 -1.59 36.1 0.6 25 -0.25 -1.05
8 WMX 41 126,0 148,0 136,2 0,8 5Í4 -0,01 3.83 43 128.0 154.0 143,9 1.0 6.4 -0.52 1.18
io wrs 51 104,0
87 4 129.3 116.5 0,8 5,7 -0,17 2,62 46 109.0 134,0 122,7 0.9
4"> 88.7 110.0 98,2 0,7 4.6 6,0 -0,26 0.6 7
9Ile W[ VVBPI 48 104.3 112,7
94,5 0,6 46,01 0.21 5.28 0,26 3 92
45 101,5 125,3 108,2 0,9 0,23 1.42 47 102,0 133.0 118,8 0,9 6.2 -0,25 1.52
12 0,9 6,1 -0,02
1 3 WBA 47 91,0 124,0 1,80 47 100,0 121.7 113,0 0.8 5.2 -0,59 2.77
WBM 34 85,0 105.0
32,7 29,7 0.6,0 6,0
97,2 -0,60 -0,09 36 92.0
27,0 117,0
36,0 105,1
25 П 1i 1.2 7.2 -0,21 -0,67
1617 WFO 14 -0.68 -0,36 21 31.0 0.5 2.4 -0.01 -0 90
HBB 13 -0,00
14 104,5 120,5 113,2 1,3 7,0
115,0 135,7 125.7 1,9 -1,31 22 116,0
1 11,0 130.0 120,8 1,11.5 7,1
148,0 134.3 -0.55 1,34
HBL 4.7 -0,27 -1,24 22
sï JOS 0 129 5 116 8 0 8 4,9 -0,25 -0.20
20 HPB 45 91 0 120,5 110,8 0,8 5,6 -0.79 2,89 56 0 ''I 0 58
22a HCl 36 91.5 113,0 102.8 0,9 5,3 0.18 2.13 47 91.7 118,0 108.5 0.8 5,8 -0.54 1,71
21 HC1 22 103,5 121,5 112,9 1,1 5,3 -0,07 0,80 24 108,0 125.0 116.9 0.9 4.6 0,05 1,16
24 ATR 43 284,0 326,0 302,9 1,6 10.4 0,25 5,62 49 292,0 349,0 318,7 1.9
2,4 13.4 0,07 2,02
25 ASA 21 352,5 390,5 367,5 2,5 11.7 0,25 -0,79 21 366.5 404,0 383.8 1.1 11,2 0,19 0,37
26 AFR 42 113.0 135,3 123,4 0,8 5,3 0,12 2,45 40 114,0 140,5 128,4 7,1 -0,21 0,35
27 132.4 0.9 6.5 1,50
28 АРА 5330 105,0
106,0 144,0
132,0 125,7
116,5 1,11,3 7,8 -0,03 0,78 53 116,5 151.0 -0,05
ЛОТ 7,1 0,38 -0,62 28 104,8 143.3 124,4 1.6 8.5 0,06 -0,08
28(1) AOS 45 55,5 91.0 73,5 1,2 8,1 0,12 -0.05 52 63,5 103.7 79,6 1.3 9,3 0.51 -0,11
28(2)
29 AOI 31 31 П 54,0 41,0 1,0 5,6 0,13 -0,42 28 33,5 51,7 43,7 0.9 4.8 -0.36 -0 56
CFR 4253 100,0
97,7 115,5 106,9 0,6
0,9 4,1 0,30 4.54 40
54 100,5 121.5 112,2 0.8 4,9 -0.39 4,31
30 CPA 124,0 112,2 6,3 -0,03 0.20 28 103.5
87,5 132,5
110.3 118,3
100,2 0,7
0,9 5,4 -0,26 2,97
31 СОТ 30 86,0 108.0 94,9 1,0 5,2 0,35 0,55 4.9 -0.41 2,05
31(1) 4531 5030,00 79,3 66,0 0,9 6,3 -0,18 0,10 52 56,7 90.0 71.1 1.1 7,6 0,41 -0 17
31(2) COS
COI 49,6 39,7 0,9 5,3 -0,12 -0,70 28 3 1 ,7 5 1 .0 42,0 0,9 4 8 -0 ">9 -0 52
ABC, 28 101.3 126,5 110,8 1,3 7,1 0.45 -0,51 28 100.0 125,0 114.0 1,3 6,8 0,02 0,14
ABD 24 99,0 122,7 112,1 1,2 6,1 -0,06 -0,21 25 98.5 135,0 115,9 1,5 7,7 0,41 1,26
AFG 19 90,0 106.0 97,5 1,1 4.8 0,00 -0,56 27
li 92,5 111,5 103,7 0,9 2.48
99.0 122,0 105.2 1,2 4,6 -0.43
AFD 15 94,0 111,0 100,1 1,3 5.0 0,76 -0,50 5.8 1,22 1.76
ALG 44 83,0 111,0 97,4 1,0 6,4 0.01 0,37 45 89,0 116,0 101.5 0,9 5,8 0.47 1.75
ALD 40 87,5 109,0 97.3 92,7 0,9
0,9 5,5 0,31 0.71 44 80.0 113.0 99,9 0,9 6.2 -0,64 2,39
CBG 28
24 85,0 102,5 92,5 0,9 4,9 0,30 0,42 28 87,5 106.5 95,4 0,8 4.0 0,58 4,94
CBD 84,0 100,5 4,4 -0,03 0.08 25 84,5 106.5 96,6 1,0 5,1 -0.17
СГС 19 85 0 98,0 92,9 1,0 4.1 -0,48 -1,05 27 88,3 106,5 98,1 0,8 4.1 -0,50 31,18
98
CFD 15 85.7 103,5 93,7 1,1 4.4 0,59 -0,95 22 93,0 114,3 98,9 1,1 5.0 1,21 2,73
CLG 44 75,5 99,5 86,3 0,8 5,5 0,16 0,57 46 78,0 103,5 90.3 0.7 4.6 0.38 3,35
CLD 40 76,5 96,5 86,5 0,8 4,8 0,20 0,87 44 73,0 99,3 89,3 0,8 5.1 -0.62
MR 42 19 3 31 5 25 7 04 2 8 -0,32 -0.11 4"» 180 33 5 ">5 0 0 5 1 4 0 11 -02.3676
ГРА 51 14,7 32,5 23,7 0,5 3,6 -0,21 -0,26 53 18,0 30,0 25,0 0.4 2.6 -0,50 0.22
FOT 30 21,7 32,6 27,7 0,6 3,4 -0,15 -1.33 29 20,0 36.5 28,8 0,7 3.9 0,01 -0.63
FOS 44 6,5 19,0 11,8 0,4 2,8 0,33 -0,01 52 8,0 18.5 1 3,0 0.4 2.8 0.39 -0.69
G.C. MFC 10 21 7 30,5 26,8 0.8 ~> 6 -0,40 -0,71 18 24.5 36.5 30.5 0.7 3.0 -0,02 -0,68
G.E. MFD 10 21,5 33,5 28,5 ,1 3,5 -0,39 -0.80 11 27,7 39,5 32,0 1.1 3.5 0,65 -0.66
В MZG 10 24,5 35.0 30,6 1,0 3,0 -0,53 -0,70 19 27,5 38,5 34,4
35.3 0,7
1,1 3.2 •0,45 -0,67
В MZD 12 21,5 36,0 30,4 1.2 4.3 •0,50 -0,79 1223 42.5
28.0 42.5 3.9 -0,06 ■0.64
32(la)XlR 20 46,0 57,0 49,2 0,7 3.1 0,83 -0,16 54,0 47,9 0,6 2,9 0,26 -0,43
32 XSC 36 55,0 67,0 60,7 0.5 3.2 0,10 -0,24 48 52,0 66,5 59,9 0,5 3.3 -0,26 -0,43
33(4) ХОТ 29 114,5 133,5 122,6 1,1 5,7 0,19 -0.43 29 110,0 134,5 121,3 1.1 6.1 0,13 0.88
33(lb)XOS 36 80.0 95,5 86.0 0,7 4,1 0,65 3,32 48 84,3 0,6 4.1 -0.37 4.09
-0,13 -0,72 27 72.026,0 93,5
49.5 37,4 1,0 5,2 0.05 -0.38
T33(2b)XOl 23 25.5 3 3 48.0 37.2 1,3 6,1
ЮС 55 9,0 6,1 0,2 1 3 0,06 -0,54 53 3,5 10,0 6.7 0.2 1.3 00,2134 0.08
0,13
T LOD 54 2.7 8,5 5,9 -0,02 -0.30 53 3,0 10,0 6,6 0,2 1,4
T LPG 58 3.3 8,3 5,7 0,2
0,2 1,3I2 -0,06 -0,77 57 3,5 8,7 5,6 0,2 1,2 0,36 -0,59
T i:pd 8,7 5,6 0,2 l3 0,42 -0,26 54 3.0 8,5 5,4 0,17 -0.28
5.2 0,2
55 3,3 1.3
T 1.FG 57 30 9,0 5,2 0,2 1 3 0,71 1,03 57 3,0 8,0 0.1 1.0 0,18 -0.16
T FFD 54 2,5 8,0 4,9 0,2 1.1 0,44 0,04 559 3.0 7,0 4,9 0.1 1,0 -0,12 -0.67
40 LFT 7 85.0 96,0 90.4 1,5 3.9 -0,13 -1,35 87.0 103,0 97.7 1,9 5.8 -0.61 •0,99
44 WBO 18 87,0 98,0 92,9 0,8 3,2 -0,11 -1,83 19 90,0 103,5 95,7 0,8 3,7 0.26 -0,85
50 WIO 31 15,0 25,0 20,2 0.4 2,4 0,22 -0,42 23 15,7 30.0 20.3 0,6 3.0 1.24 2,24
2,2 0,13 0,46 20 40,0 45,0 43,0 1,7 -0.40 0.59
51
51 WOGWOD 21 36,5 46.0 41,2
19 37,3 45,5 121,8 42,0 0,5
0,5 2,3 -0,14 -0,24 21 40,5 48,0 132,2 43,9 0,4
0,4 1,9 0.07 0,73
45 WBZ 17 112,0 131,0 107,2 0,81,4 5,9 -0,35 -0,07 23 121,0 140,5 1.1 5.3 -0,33 1,09
45(1) WBJ 21 100.0 115,0 3,8 -0,13 5,24 19 108,0 123,5 115.2 1,1 4.6 0.25
0.11 2.33
-1,42
46 WBX 80,0 95,0 90,5 0,9
20 101,0 116,0 109,2 1,8 5,5 3.9 -1,54 2,25 88,0 103,0 95,1 l.l 4,8
209 107,0
47 НГТ 9 60,5 73,0 67,2 0,8 3,8 -0,29 -1,56 130,0 119,6 2,2 6.7 0,13 -0,83
48 HI S 20 -0,07 -1,26 20 67,5 78,0 72,5 0,7 3,0 0,16 -2,43
E. PEYRE. — POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 69

Tableau III d. — Suite du tableau III c.

CROUPIT DLSTLMMLS GROUPLDISIIOMMLS


V n mini. ma\. \ S diss. К n mini. ma\. S- S diss. К
48(1) USA 27 14.0 24,5 19,0 0,6
0,4 . 3.0 0,08 -1,11 24 15,0 24,5 20,1 0,5 2,4 -0,15 -0,77
52 21 36 0 32,7 0 27
52 HOG 30,0 1,8 -1,56 2018 31,0 36,7 33,3 0,4 17 0,73 -0 84
HOD 19 28,5 35,0 31,9 0,4 1,7 0,10 -1,14 30,0 36,5 33,2 0,4 1,7 -0,02 -1,16
62 LPL 11 41,0 46,5 44,0 0,6 2,1 -0,43 -1,44 18 40,0
49,0 49,0
58,0 45,2
52,9 0,5 2,1 -0,44 1,51
т:в. lpa 17 43,5 55,3 49,8 0,7 2,9 -0,04 0,07 17 0,6 2,4 0,23 0,55
T.B.
T.B. LAD 13 43,3
18,0 50,0 46,6 0,5 1,8 -0,07 1,45 14 42,0 52,5 47,3 0,9 3,3 -0,18 -1,04
LAM 21 24,7 21,8 0,4 1,8 -0,46 -0,77 19 19,0 25,0 21,9 0,5 2,0 0,07 -1,45
T.B LPM 14 22.0 27,3 24.7 0,4 1,4 -0,09 -0,64 13 22,3 28,0 25,3 0,5 1,9 ■0,22
T.B 22,3 28,3 25,6 0,4 -0,14 -1,27
-0,76
T B. WBC 21 21,3 25,7 23,9 0,3 i1,3l -0,19 -0,80 18 1,7
U PM 19 29,5 38,5 34,5 0,5 -0,43 -0,55 18 33,0 41,0 36,7 0,5 2,3 0,08 -0,89
T.B. WM2 7 37.0 0,19 -0,18
54,7 40,5 39,0
55,8 0,5 U -0,33 0,96 119 37,0 47,7 42,1
60,6 0,9 2,8
TI) WM3 57 59,0 0,8 1.8 0,97 -1,15 57,3 65,0 0,7 2,5 0,16 1,06
64 11,0 15.7 12,3 0,7 0,86 -0,92 8 16,5 14,1 0,5 1,4 0,20 -1,26
72 PPL XPI- 1317 82,0 93,0 85,8 0.9 1,8
3.1 0.87 -0,49 14 12,3 91,5
78,0 85,7 1,0 3,8 -0,03 -1,10
73 XPN 87,0 98,0 90.5 0,7 2,8 1,18 -1,67 18 81,0 97.5 90,6 1,0 4,3 -0,29 -0,56
R74 ХРЛ 13 58,0 80,0 68.6 2,3 8,1 0,32 -1,59 147 59,0 81,0 69,7 1,6 5,8 0,03 -0,65
Xrw 6 66,0 79,0 73,7 1,8 4,4 -0,53 -1,24 82,0 74.8
63,0 104,0 2,2 5,9 -0,85 -0,34
LBP 6 86 0 96,0 92,0 1.4 34 -0,63 -1,05 7 89,0 97,8 2,3 6,1 -0,29 -1,89
68(1) LMT 20 91.5 114,0 100.8 1.2 5,2 0,43 1,03 20 104,0 123,0 109,9 1,2 5,2 1,04 0,53
68 LMC 18 65,5 78,5 116,570,3 0,9 3,7 0,66 -0,38 20 84,5 76,2 0,9
68,5 136,0 4,0 -0,16 -0,71
65 WCL 7 106,5 125.0 2,2 5,9 -0,27 -1,05 9 117,5 127,2 2,5 7,4 -0,02 -1,79
T67 B. WCI 7 75,0 88.0 81,5 2,0 5,2 -0,00 -1,90 10 72,0 93,0 84,9 2,1 6,5 ■0,54 -0,99
WMK 32 38,5 47,3 42,9 0.3 1.8 0.01 4.44 39 40,0 51,5 45,1 0,4 2,5 0,29 0,65
71 VVBG 23■)■> 24.0 35,5 29.2 0.5 2.4 0,32 0,41 23 26,7 38,7 31,5 0,6 2,8 0,71 0,01
28,9 0.6 2,9 0,09 -0,82 25 24,5 38,0 31,4 0,6 2,8 0,00 0,46
G71 UBD 23,5
WMG Ï5 32.7 34,544,5 39.0 0,9 3.4 -0,19 -0.90 13 36,5 46.5 41,9 0,7 2,4 -0,38 0,28
G70a WMD 31,7 44,4 1,1 -0,11 -1,45
48.7 47,0 39,9 1.4 4,5 0,02 -1.06 10 39,0 49,0 3,3
IIBM 62,0 57,4 0.8 3,3 -0,88 0,76 19 55,3 74.0 64,5 1,2 5,4 0,19 -1,11
69 HSY 24,7 33.0 29.4 0.4 2.1 0,02 -0,75 37 29,0 41,3 34,2 0,5 2,9 0,05 -0,55
79(I.UXSY 62.5 84,5 75.9 1.0 5.4 -0,56 -0.48 31 63.0 87.0 75.3 1,0 5,3 -0,36 -0,11
79 XGG 2914131116■>
30
12 118,0 138,0 125.7
28,2 1,8 6,6 -0.17 -0.96 16 114,5 146,0 125,9 2,1 8,3 0,73 0,13
79 2.0 7,1 -1,53 15 113,0 141.0 25,6 2,2 8.4 0,36 -0,86
70(3) XGD 115.0
7.0 136.5 0,05
PI G 15.7 12.3 0,7 2,4 -0.47 -0,53 12 11.0 16,0 13,9 0,5 1,6 -0,24 -1,29
70(3) PI 1) 7,7 14.7 12,4 0,5 1.8 -1,06 0,97 11 10 5 17,5 14,0 0,6 ">0 -0,09
66 WNG 82.0 104.0 93.1 1,9 6.7 -0,00 -1.53 15 91,5 111,7 104,6 1,4 5,4 -0,71 -0,90
-0,12
L\G 14 78.3 87.5 82,9 .1 n 90,9 0,7 0,21 1.59
82,9 0,7 2.5 -0.19 19 86,0
86,7 96,0 2,9
0,8 3,1 (U3 97,0 91,4 0,8 3,0 0,54 -3,21
70 LSD 16 78.0 89.5 0,29 1515
II NT. 42.7 58.5 54.3 1.3 4,3 -1.44 1,60 54,3 71,3 62,6 1,5 5,8 0,14
70 JIM) 12
12 47,0 61.0 55.0 1.2 4.0 -0,38 -0,64 12 54.5 70.5 62,9 1,4 4,9 0,04 -1.51
-1,15
1 B. LMD 1518 38.5 45,8 43,3 2,1 0.13 18 41.0 49,0 45,0 0,5 2,3 0,47 -0,95
15,4 0,5 -0,87
T.B. LM \ 12.5 17,7 0,4 1.6 -0,11 -1,28 19 13.0 18,5 15,8 0,4 1.6 -0,20 -0,95
T В LMM 15 25,8 30,3 28.2 0,4 1,4 -0,15 -1.11 18 25,7 32,0 29,0 0,4 1,7 -0,03 -1,05
T.B. 25,7 33.3 30.3 0.4 2,0 -0,39 -0,67 38 27.0 36.0 32,0 0.3 1,9 -0,35 0,78
T.B. WMC 29
A MA 22 41,0 49,5 45.9 0 5 2.1 -0,75 1.59 28 40,0 53,7 47,6 0,5 2,6 -0,49 1,71
T.B. WMM 59,0 74.5 66,1 1.2 5,0 -0,06 -1,34 18 64,3 64,0
74,0 69,6 -0,12 -3,00
54,8 0.7
Ï6 2,9
T.B. 40.3 56.0 47.5 0,7 3.5 -0.16 0.63 18 45,7 1,0 4,4 0,09 -0.29
T.B. TIIG
TIID 2112
22 40,7 53,5 47,1 0.7 17 51.0 62,0 55,4 0,8 3.3 0,19 -0,86
23.05 0.14 0,36
T.B TPG 22,7 27,7 38,5 33,3 0.8 3,0 -0,15 -0,88
28.5 30.5 26 8 0,7 -0,02 -1,48 133 -3,00
T B. TPD 32 0 30,3 1,8 2,5 00.0400 -2 76 31 0 32.7 31.9 0,5 0,9 -0,14
ТВ. TMG lï 22?O 29J 25Í5 0,7 2.2 -0,78 9 26,0 37,0 31.4 1,2 3,6 0,12 -1,47
T B. TMD l 29.0 3 26,0 33.3 30,0 2,1 3,7 -0,18 -2,34
2,4 0,35 -0,92 12 25,0 29,3 0,9 3,3 0,54 -1.15
T B. TLG
T B. TLD
15
\
21,7 30,5 25,5 0.6
28,5 1.0 2 32 0 35.0
32,5 89.7 0,3
32.3 0,4 0,00 -3,00
t.b! rsY 17 80,0 94.5 h',3 4.1 -0,28 -0.76 18 79,5 100.0 90,0 1,5 6,3 -0,11 -1,29
T.B. TXG 12i 84,0 95,0 87,3 1.0 3,5 0.95 1,32 12 82,5 94,5 1,0 3,6 -0,62 -0,43
T.B. TXD 85.0 92.5 88,8 3,8 5,3 -0,00 -2,74 38 82,5 94,5 89,5 3,6 6,2 -0,29
-0,36 -2,25
0.18
T.B. 79,0 91,6 83,6 1,1 3,6 0,71 0.44 82,0 90.5 87.1 1,1 3,0
1.В. T1G lï 3 78 0 91,0 86.3 4,2 72 -0,38 -2,30
T1D 88,0 81,2 1,1 3.7 -1,01
-0,20 -2,75
Т.П. T2G 151 73,0 89,0 80Ï6 1,0 3,8 0.10 0,14 12 75,0 86,0
83,5 76,0 7,5 10.6 0,00 0,08
272
T B. T2D 84,0 68,5 -0,86
PP R1G 5 8.3 14,7 11,8 0.3 1.4 -0,03 -0.930,62 7,0 16,0 12,8 0.4 2.2
R 1 1) 5-, 9,5 14.0 11,9 0,2 1.2 -0,02 31 8,0 16.3 12,8 0,4 2.3 -0,25 -1,14
1 1 3 15 3 13.3 0.2 0.9 12 8.3 17.0 14,1 0,5
13,7 2,2 -0,67 -0,25
-00.0071 -0.30
PP RR2D2G 0.38 0,3 1,5 -0,10 -0,54
T 10.0 15,0 13,1 0.3 1.4 23 11.0 17.3 0,70 0,25
P R3G 1121.57 17.5 14,9 0,3 1.3 -0.40 -1.230.51 21 12.3 19,7 15,5 0,4 1.7 0,86
P R3D 16.3 14.8 0,3 1.1 -0,49 24 12.3 18.5 15.5 0,3 1,3 -0,23
-0,43 -0,06
P 14 G .1!01223i'\ 11.5 17,3 14.4 0,3 1,5 -0,15 -0.81 27 11,0 19.7 15,4 0,4 2,0
31 9.7 18.0 14,8 2,1 -0.42 -0,45
? PII)
P P2G
11 5 16.0 14,1
П.З 19.0 16,0
0,3
0.4
1.3
1.7
-0.45 -0,80
0,26 -1.27 21 12.3 20.5 17,4 0,4
0,4 2.0 0,04
-0,71 -1,02
P P2I) 18 12.5 19.0 16.2 0.4 1.7 -0,47 -0.46 21 13.5 21,0 17,3 0.4 2,0 0,03
P РЗГ, 1816 14.3 21.7 17.1 0.4 1.7 0.82 1,05 20 16.7 220 19,1 0,3 1.5 0.11 -0,68
P PM) 115 18.7 16.7 0.4 1.6 -0.78 -0.63 23 14.3 23.3 18.5 0,4 1,9 0.31 0,49
70 société d'anthropologie de paris

Fig. la. — Calvarium en norma lateralis.


HFS hauteur faciale supérieure.
HOG hauteur de l'orbite gauche.
HSA hauteur spinoalvéolaire.
LMX longueur maximale du crâne.
MFG hauteur du processus mastoïdeus gauche, perpendiculairement au plan de Francfort.
MZG hauteur du processus mastoïdeus gauche, perpendiculairement à l'arcade zygomatique.
WOG largeur de l'orbite gauche.
F F axe selon lequel le processus mastoïdeus est mesuré par rapport au plant de Francfort.
Z Z' axe selon lequel le processus mastoïdeus est mesuré par rapport à l'arcade zygomatique.
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 71

ÊîlZGMA

Fig. 1 b. — Coupe du calvarium dans le plan sagittal.


CFR : corde du frontal.
COI : corde occipitale sous-inienne.
COS : corde occipitale sus-inienne.
COT : corde occipitale totale.
CPA : corde du pariétal.
FFR : flèche du frontal.
FOS : flèche occipitale sus-inienne.
FOT : flèche occipitale totale.
FPA .-flèche du pariétal.
HCF : hauteur de la calotte au-dessus du
plan de Francfort.
HCI : hauteur de la calotte au-dessus de
la droite glabelle-inion.
HPB : hauteur porion-bregma.
LBP : longueur basion-préalvéolaire.
LGI : longueur glabelle-inion.
XFR : angle du frontal.
XFW : angle facial de Weisbach.
XOI : angle occipital sous-inien.
XOS : angle occipital sus-inien.
XOT : angle occipital total.
XPA : angle du profil alvéolaire.
XPF : angle du profil total.
XPN : angle du profil nasal.
XSC : angle de Schwalbe.
72 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

iniaque peu développées, ont une capacité considérée comme basse. Ce


résultat ne serait-il tout simplement pas dû à leur morphologie crânienne
« gracile » ?

d) Application des formules aux sujets de sexe indéterminé.

La littérature lie la valeur de la capacité crânienne au sexe. J'ai testé


cette assertion sur les sujets de Maule par un Chi carré. Pour ce faire,
j'ai appliqué à tous les individus une formule identique, celle de A. Lee &
K. Pearson fondée sur HBB, dont les coefficients égalaient la demi-somme
de ceux proposés pour les femmes et les hommes. Simulant une
indifférenciation sexuelle, j'élimine les effets de discrimination de ma propre
estimation des critères sexuels. La moyenne (1400 cm3) des valeurs de la
capacité ainsi obtenues prise comme seuil, j'effectue le Chi carré en distribuant
les sujets compte tenu de leur sexe présumé. La valeur observée du Chi
carré est supérieure à sa valeur théorique : la capacité crânienne est liée
au sexe. Ce résultat me permet d'attribuer un sexe aux sujets restés
indéterminés selon les critères anthropologiques classiques. Les sujets 677 et
701 appartiennent au groupe des femmes, les individus 405 et 742 à celui
des hommes.
Pour estimer le sexe des indéterminés j'ai également employé la
formule de A. Lee & K. Pearson basée sur HPB. Afin de supprimer dans un
premier temps l'effet de l'estimation du sexe, j'ai calculé pour chaque
individu la différence entre la formule X établie à partir des femmes et
la formule Y établie à partir des hommes. Si « x = LMX.WMX.HPB »,
« Y-X = 63-105 x ». « Y-X » est une fonction décroissante par rapport
à « x ». La moyenne (33 cm3) de « Y-X » est un seuil de discrimination
sexuelle d'après le test Chi carré. Les indéterminés ont des valeurs de
« Y-X » qui les classent femmes pour les 677, 701, 801, et hommes pour
les 405 et 742. Ces résultats concordent avec ceux de la méthode précédente.

2. Commentaires des tableaux iii et iv de statistiques générales


concernant LE CRANE CÉRÉBRAL.

a) Les dimensions principales du crâne.

Les moyennes (180,3 mm, 191,2 mm) de la longueur maximale « LMX »


du crâne des femmes et des hommes mérovingiens de Maule se rapprochent
de celles des Ecossais de Turner, valeurs parmi les plus élevées notées par
R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1229). Elles sont supérieures à celles
(178,6 mm, 189,5 mm) des Gallo-romains de Maule observées par C. Menin
(1979, p. 85) et à celles (177,8 mm, 185,9 mm) des Noirs des U.S.A. étudiés
par E. Giles & О. Elliot (1963, p. 56-59). Elles sont extrêmement différentes
des moyennes (171,5 mm, 181,3 mm) des Blancs des U.S.A. citées par ces
deux derniers auteurs, ce qui est surprenant compte tenu de l'origine
européenne des Blancs américains.
Par contre, les valeurs de la largeur maximale « WMX » (136,2 mm.
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 73

143,9 mm) du crâne et de la hauteur basion-bregma « HBB » (125,7 mm,


134,3 mm) des Mérovingiens de Maule s'inscrivent dans la moyenne de
celles citées par R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1230 et 1259) et sont proches
de celles (135,6 mm, 144,8 mm ; 125,2 mm, 132,5 mm) des Gallo-romains
inhumés dans le même cimetière. Elles sont intermédiaires de celles des
Noirs et Blancs des U.S.A. de E. Giles & О. Elliot (1963, p. 56-59). La
similitude avec les Ecossais étudiés par Turner, signalée pour « LMX », est
manifeste pour les moyennes de « HBB » lorsque femmes et hommes sont
séparés.
« LMX » et « WMX » sont de très bonnes variables pour discriminer
le sexe compte tenu de la valeur du test t très supérieure à 2.
Selon G. Olivier (1960, p. 119), l'indice céphalique « ICH » caractérise
les « sous-races ». L'histogramme de cette variable semble posséder
2 maxima locaux : l'énorme majorité de la population est mésocéphale
un nombre plus restreint de sujets est brachycéphale. Cet aspect bilobé
de l'histogramme n'est peut-être dû qu'à un défaut d'échantillonnage ou
est le reflet de la coexistence de deux groupes ethniques à Maule. Pour
résoudre cette question, j'ai tenté un ajustement à une loi Normale, afin
de tester l'hypothèse nulle Ho : la population est gaussienne. Dans cette
pratique, l'échantillon doit être découpé en 10 classes de même
superficie (c'est-à-dire dont la probabilité est de 0,1). Connaissant la moyenne
(x = 75,4), l'écart-type (S = 3,7), j'ai déduit les limites de classes de la
variable centrée et réduite. Le Chi carré observé (22,0), pour 7 degrés de
liberté, au seuil 0,95, est supérieur au Chi carré théorique (14,1). Ho doit
être rejetée : il y a 95 % de chances que la distribution de ICH ne soit pas
Normale. Il est donc vraisemblable qu'il existait à Maule un groupe restreint
formé d'individus brachycéphales et un grand ensemble de sujets méso-
céphales, mais il est très difficile de préciser les moyennes de ICH pour
chacun des deux groupes. Le fait que le Chi carré soit significatif alors
que l'effectif est faible renforce la conclusion concernant Ho.
La moyenne de Г1СН des Mérovingiens de Maule est proche de celle
de ceux de Frizzi (in R. Martin & K. Sailer, 1958, p. 1237).
Compte tenu des remarques concernant LMX, WMX, et HBB, il est
logique que les femmes et/ou les hommes de la nécropole de Maule aient
des moyennes basses des indices de hauteur-longueur au basion « ILB »
et au porion « ILP ». Ces sujets se classent en effet à la limite inférieure
des orthocrânes. Les moyennes de ILB et ILP sont respectivement
inférieures à celle des Mérovingiens de Hamy et supérieures à celle des
Mérovingiens de Frizzi, d'après les répertoires de R. Martin & K. Sailer (1958,
p. 1262-1263).
Les individus de Maule sont métriocrânes (crânes moyens) par la
valeur de leurs indices de hauteur-largeur au porion « IWP » et au basion
« IWB ». Ce dernier indice ne les distingue pas des Mérovingiens de Frizzi
(in R. Martin & K. Sailer, 1958, p. 1266).
Comme conséquence à ces observations, la moyenne de l'arc sagittal
« ASA » est forte et celle de l'arc transversal « ATR », moyenne. Mais les
valeurs de ASA et ATR des Mérovingiens de Maule sont supérieures à celles
de leurs contemporains étudiés par Frizzi (in R. Martin & K. Sailer, 1958,
p. 1225).
74 société d'anthropologie de paris

b) Variables des os de la calva.

Les Mérovingiens de Maule et ceux décrits par R. Martin & K. Sailer


(1958, p. 1226) sont semblables par les moyennes de leur arc frontal
« AFR », mais les très fortes valeurs de l'arc pariétal « АРА » et de
Гаге occipital total « AOT » distinguent les premiers des seconds. Le fait
qu'à Maule АРА (x = 128,6 mm, Sr = 0,7 mm) soit supérieur à AFR
(x = 125,7 mm, Sx~= 0,7 mm) ne s'accorde pas avec la généralisation de
G. Olivier (1960, p. 128) : « en principe, le frontal est plus étendu que le
pariétal ».
Les indices de courbure du frontal « IFR » et du pariétal « IPA, IL*,
IB*, IF* » sont faibles comparés aux valeurs répertoriées par R. Martin &
K. Sailer (1958, p. 1326, 1226, 1311, 1312), ce qui décrit un fort bombement
de ces os pour les crânes de Maule. Le frontal serait même plus bombé
dans le plan sagittal, avec des largeurs frontales minimale « WFI » et
maximale « WFS » plus fortes chez les Mérovingiens de Maule que chez
ceux étudiés par R. Martin et Frizzi (in R. Martin & K. Sailer, 1958, p. 1326
et 1276). L'explication de cette particularité tient peut-être à la présence,
chez 12,3 % des crânes, de métopisme, caractère associé en cause ou effet
à des frontaux larges et bombés, argument commenté précédemment.
L'indice frontal transversal « ITF » et l'indice fronto-pariétal « IFP »
sont moyens comparés aux chiffres de R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1281
et 1278). En fait, si l'IFP est identique à celui des Mérovingiens de Hamy
pour les hommes, la moyenne de IFP pour les femmes de Maule est très
supérieure à l'IFP des Mérovingiennes de Hamy. A Maule, les femmes ont
un front beaucoup plus large que celui des hommes en valeur relative. La
comparaison des histogrammes de l'IFP des femmes et de celui des hommes
montre que toutes les femmes ont un front large, alors que les hommes
se répartissent pour ce caractère en deux groupes.
Les bosses frontales et pariétales, la région obélique, sont plus épaisses
chez les Mérovingiennes de Maule que chez les Parisiennes et Bruxelloises
étudiées par F. Twiesselmann (1941, p. 6-7). Sauf pour la région obélique,
c'est l'inverse que l'on observe dans les séries masculines. Il n'y a pas de
différences sexuelles concernant ces trois épaisseurs, ce qui est en accord
avec les conclusions de F. Twiesselmann (p. 8), et en désaccord avec
l'affirmation courante selon laquelle l'épaisseur du crâne serait un
caractère sexuel. Dans la population de Maule, c'est l'épaisseur à l'obélion « EO* »
qui est la plus forte, l'épaisseur des bosses frontales « EF* » qui est la
plus faible. Les épaisseurs ayant été prises respectivement à gauche et
à droite, nous remarquons que la moitié gauche du crâne est toujours
plus épaisse que la partie droite, ce qui confirme les conclusions de F.
Twiesselmann (p. 8 et 9). C'est à l'obélion que les épaisseurs individuelles
offrent la plus grande marge de variabilité : la différence entre minima et
maxima est même supérieure à celles observées sur les séries parisienne
et bruxelloise.
Aussi bien chez les femmes que chez les hommes, l'arc occipital sous-
inien « AOI » est supérieur à la moitié de l'arc occipital supérieur « AOS » :
l'inion est donc situé le long de l'arc occipital, au-dessus du tiers inférieur
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 75

de cet os. L'angle occipital total « XOT » est de valeur moyenne, comparé
aux chiffres cités par R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1306). Cependant
l'histogramme est très étalé. Il n'y a pas de liaison entre XOT et chignon.
Les longueurs, largeurs et indices du foramen magnum des
Mérovingiens de Maule sont moyens, comparés aux valeurs citées par R. Martin
& K. Sailer (1958, p. 1308), sauf peut-être la largeur de la série féminine
qui est un peu forte.
L'angle de Schwalbe « XSC » a une valeur très faible, si l'on se réfère
aux données de G. Olivier (1960, p. 127) pour les Blancs : 65 %. Cependant,
comparé aux données de R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1322), XSC est
plutôt fort et correspond aux valeurs décrivant les Européens (58° à 61°).
De plus, l'histogramme montre que la courbe est « en cloche », assez
symétrique (diss = — 0,2) et leptocurtique (K = 1,8 -\- 3).
L'indice crânio-facial transverse « ICF » des femmes s'inscrit dans la
moyenne des Blancs. Si la valeur très forte de l'ICF des hommes les classe
parmi les Jaunes, c'est en raison de la distance chronologique. Les
Mérovingiens sont tout-à-fait comparables aux Européens protohistoriques et
moyenâgeux, comme le montrent les données de G. Olivier (1960, p. 131).
S'il y a plus de cryptozygie chez les femmes, il y a plus de phénozygie
chez les hommes.

3. Commentaires des tableaux iii et iv de statistiques générales


concernant LE CRANE FACIAL ET LA MANDIBULE.

Les sujets inhumés à Maule ont des faces courtes, comme en témoignent
la longueur totale de la face « LFT » et la longueur basion-prosthion
« LBP », variables dont les moyennes sont faibles comparées aux données
de R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1360) et de E. Giles & О. Elliot (1963,
p. 56-59). Au regard des séries européennes et blanche des U.S.A. des
auteurs sus-indiqués, la hauteur faciale totale « HFT » et la hauteur
faciale supérieure « HFS » décrivent des faces particulièrement hautes.
La largeur bizygomatique « WBZ » moyenne ne différencie pas les
Mérovingiens du Vexin et ceux étudiés par Frizzi (in R. Martin & K. Sailer, 1958,
p. 1361). Il n'est donc pas étonnant que l'indice facial total « IFT » classe
leptoprosopes les hommes et mésoprosopes les femmes.
L'indice facial supérieur « IFS », de valeur « plus moyenne »,
détermine femmes et hommes comme mésènes. La largeur bigoniaque « WNG »,
forte chez les hommes, moyenne chez les femmes, implique un indice
jugo-mandibulaire « IJM » élevé chez les hommes et faible chez les femmes
si l'on se réfère aux chiffres cités par R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1373).
L'angle facial de Weisbach « XFW » et l'angle du profil facial
supérieur « XPF » sont grands. Dans le Vexin, au vir siècle, les individus
étaient mésognathes ou orthognathes. L'histogramme de XPF ne révèle
qu'un seul sujet prognathe sur 29 cas, dont un hyperorthognathe.
Cette tendance à l'orthognathisme est confirmée par la distribution
de XFW (12 individus sur 15 sont orthognathes) et par celle de l'indice
gnathique « IGN » (14 sujets orthognathes sur 16). Par contre, le progna-
76 société d'anthropologie de paris

Tableau IV a. — Statistiques générales sur les indices du calvarium et de la mandibule pour


la population totale. Mêmes conventions que pour le tableau II a. Le code des variables
est repris dans le tableau IV b.

y Л mini ma si. A S-\ S (llSS. К


JCJ). jndice crânien Jion/ont.iL 78 64.8 84.9 75.4 0.4 3.7 0.01 7.66
JLB indice hauteur-longueur au b.isiou 37 61.3 81.3 70.2 0,7 4.3 0.30 -0.86
H I? indice hauteur-longueur au porion. 83 50.2 70.2 61..2 0,4 3,4 -0.1 1 2.22
]\\ li indice hauteur-largeur au basion 36 78,4 J11.0 93,5 J.l 6,7 0.20 0.33
}\\ P indice hauteur-largeur au ponon 83 66.9 90.5 81.3 0.5 4.5 -0.54 6.27
1MU jndice mo\en de hauteur .m b.isjon 34 68.8 90.3 80.3 0.9 5.L 0.03 -1.33
]\IP indice mou'n de hauteur au ponon 74 57.4 77 6 69.8 0.4 3.5 -0.45 5.92
90 51.3 71.4 61.5 0.4 4.2 0.03 1.02
]| l' jndice lionlo-panctal transversal 76 60.6 77.4 69 2 0:4 3.8 -0.24 2.17
1ТГ jndiee transversal du front. il 90 70.8 91,9 80.7 0.4 3.8 -0,43 13.31
1ГМ Indice du foramen magnum 33 69.9 JO2.2 85.1 1=1 6.5 0.19 0.45
11 R jndice frontal sagittal 89 82Д 92.0 87.1 0,2 ■1,9 -2,39 200,47
JI'A indice pariétal sagittal J20 82.9 97.6 89.5 0.2 2.0 -2,62 188.61
ЮГ jndice occipital sagittal total 65 76.5 88,0 81,3 0.3 2.7 -0.31 25.20
IOS indice occipital sagittal sus-inien 111 83.1 94.6 89.6 0.2 2.5 -2.24 103.26
101 indice occipital sagittal sous-mien 67 91,.7 100.0 96.5 0.2 J,9 -3.16 217.74
л ne i n" i ' i ii 107 26.9 1 1.4 J8.2 0.3 3.1
1BG indice bregma-lronto-paiiétal gauche 60 75.8 91.1 83.9 0.3 26 ■1.18 39.05
JBI) indice bregma-lronto-panétal droit 54 78.9 86.9 83.0 0.3 2.1 -0.32 32.98
1ГО jiul. tronto-pariétal-astérion gauche 50 92.0 96.9 94.8 02 J.4 -3.68 512.32
)l D md. Ironto-pariétal-jsténon droit 41 89.4 97.6 93,9 0.3 1,7 -0.18 39.05
JIG jndice lambda-astérion gauche J03 82.9 92.7 88.9 0.2 1.9 -4.48 293.85
ILD jndice lambda-astérion droit 96 85 0 93.2 89.3 0.2 1.8 -4.49 330.20
JCI' indice cranio-facial transverse 41 4.3 0.21 0.90
' 83,1 JO2.7 91.9 0.7
JIT indice facial total 17 80.2 J00.4 89,9 1.4 5.8 0.24 -1.27
II S indice facial supérieur 34 49.2 62.8 54.8 0,6 3.5 0,58 -1,41
II J indice facial jugo-malairc. 32 64.8 81,4 72.7 0.7 3,8 0.14 -2.29
IO(; indice orbitaire gauche 41 68,5 91.8 78,4 0,8 5,1 0.17 -0,75
1OD indice orbitaircdroit 39 64.8 92,5 75,8 0,9 5.5 0.44 -0.04
1IO indice înter-orbitaire 38 15.6 30,2 20,9 0.5 2.8 0,74 J ,49
IPL jndice du palais J4 82.2 J07.5 91,2 2,1 7.7 J.03 -0,06
ICiV jndice gnathique J6 89..0 106.7 95.5 1.2 4.9 0,77 -0.77
JJM indice jugo-mandibulaire 17 65.9 86.3 78,3 1.4 5.7 -0,61 -0.91
ILW indice loiigueiir-largeur (mandibule) J8 77.2 99.2 87,5 J.5 6.3 0,18 -1.31
]MG indice branche montante gauche 32 44.7 62,5 52,0 1,0 5,4 0.54 -1.08
1MD indice branche montante droite 30 39.0 62,9 50.4 1.1 5.8 0,39 -0.45
IWM indice de largeur de la mandibule 17 72, J 88,5 80.7 J.l 4.7 0,02 -2.51
1 l(î ind. robustesse corps gauche Pm2-M l 29 34,7 52.3 42.6 1,0 5.4 0,08 -1,17
1 1 1) jnd. robustesse corps droit Pm2-M 1 6 32.8 50,0 40,7 2.6 6.5 0.12 -1.74
12G jnd. robustesse corps gauche M1-M2 25 39.1 58,3 49,6 l.l 5.3 -0,39 -0,65
J2D Jnd. robustesse corps droit M1-M2 5 39,7 59.6 46.8 3.6 8,1 0.52 -1,55
30 42.6 68,8 56,4 1,3 7,1 0,11 -0,77
131) ind. robustesse corps droit M2-M3 5 47,8 59,6 51.7 2,1 4,8 0.75 -1.40
JUG ind. obliquité branche horu. gauche 48 63,8 97,0 80,7 1,1 7,7 -0,20 -0,67
ItlD ind. obliquité branche honz. droite 45 66,3 98.0 83,3 1.1 7,3 -0,28 -0,52
E. PEYRE. — POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 77

Tableau IV b. — Statistique générale sur les indices du calvarium et de la mandibule, pour les
sexes séparés. En face du code de 3 symboles est éventuellement placé le numéro donnant
la définition de la variable dans le Martin R. et Sailer K. (1956 et 1962).

C.ROU'I 1)1 S 1 \l\ll S (■KOI PI 1)1 S IIOMMI S

1
№ n mini тач. ч 4
1 S diss к n mini m.i\ \ s diss. К

Í
!
i 1(11 32 70.7 84.2 75.5 0.5 3.0 ■1.16 -5.45 40 64.8 84.9 75.2 0.7 4.1 0.09 -2.01
i ILB 12 64.2 75.1 69.4 1.0 3.6 -0.14 -0.19 20 61.3 81.3 70.1 1.0 4.6 0.46 0.35
4 IIP 33 50.2 67,9 61.3 0.6 3.3 -0.87 1.78 45 54.4 70.2 61.1 0 6 3.7 0.45 -2.20
3 INK 13 84.9 101,1 92.9 1.4 4.9 0.02 -1.59 19 78 4 104.2 92.4 1.5 6.7 -0.18 -0.86
5 IttP 37 66.9 90.5 81.6 0.8 4.6 -d.89 1.02 41 71.0 90 2 80.9 0.7 4.2 0.15 -0.10
1MB 12 73.8 85.7 79.3 1.2 4.0 0.02 -0.77 18 68.8 89.3 79.8 1.3 5.3 -0.09 -1.05
IMP 31 57.4 77.6 70.1 0 6 16 -1 02 0.58 38 6' 3 7 7.0 69.4 0 6 3.5 0.35 -3.21
5(1) me 36 52.0 71.4 62.0 0.7 4.3 0.12 -1.09 47 51.3 70.5 61 4 0 6 4.3 0.01 -1.38
13 II P 34 63.6 74.9 69.7 0,5 2.8 0.00 -6.06 36 60.6 7 7.4 68.9 (1.8 4 6 0.03 л | j
13.1 III 45 72,6 91.9 81.2 0.5 3.4 -0.01 3.59 38 70.8 87.2 80.0 0.7 4,0 0,07 -2.16
33 II M 1 1 74.0 92.3 83.3 1.7 5.7 -0.26 -1.18 18 78.4 95.7 85.3 l.l 4.5 0.41 -1.32
•n II К 42 82.9 92.0 86.7 0.3 1.8 0.12 82.71 40 82.1 91.3 87.4 0.3 2.0 -0.02 18.32
24 IP\ 53 82,9 93,9 89.3 0.3 2."1 -0.97 49.82 53 86.3 94.7 89.5 0 2 1,6 -0,92 201,1
25 К) I 30 77,0 88,0 81.5 0.5 2.7 0.53 -9.54 28 76.6 84.7 80.7 0.5 2 6 0.21 -15.16
26 IOS 45 83.2 94.5 89,9 0.4 2.6 -0.26 11.57 52 81.1 94 6 89.4 0.3 2,1 -1.39 74.47
27 IOI 31 91.7 100.0 96.9 0.1 1.8 -0.46 24.69 28 9\1 99.6 96,1 0 3 1.8 0,10 17.91
use 28 81.0 86,7 83,8 0.3 1.7 0.35 -66.4 2 28 75.8 91.1 83.9 0.6 3.3 -0.62 -3.94
IB!) 24 79,8 86.7 82,6 0.4 1.8 1 .00 -76.36 25 78.9 86.5 83.4 0.4 ■> i -0.34 -5,56
II С 19 92,0 96,9 95,3 0.3 1.2 0.17 -170,69 27 92.1 96.9 94.6 0.3 1.3 0,37 58.22
II 1) 15 90.7 96,3 93.6 0.5 1.9 0.28 -40.90 n 89.4 97.6 94.1 0.4 1.7 -0.35 -40,37
не; 44 85.2 91.7 88.7 0.3 1.7 -0.43 74.89 45 82.9 92.7 89.0 0.3 1.9 -0.33 19,53
II 1) 40 86,1 91.7 88.9 0.2 1.5 0.14 27.57 44 85.0 91.2 89,4 0.3 1,9 -0.22 15.37
71 ICI 17 83,1 97,8 90.3 0,8 3.2 0.14 -1.70 21 84.4 102.7 92.9 I.I 4.9 0.04 -1,94
38 II 1 7 80.2 91,9 86,9 1.7 44 -0,13 -1,04 8 83.0 100,4 92.3 2 2 6,3 -0.07 -1.35
39 IIS 13 49.2 62.8 54.0 I.I 4.1 0.78 -0.40 18 50.4 60.3 54.8 0.7- 2,8 0,55 0.90
41 II 1 14 64.8 81.1 72.6 1.0 3,9 -0.15 1 .39 16 66.2 81.4 72,8 0,9 3.6 0,36 -1,01
42 kx; 21 68,5 91,8 79.4 1.2 5,6 0,02 -0.92 18 70.8 83.3 77.3 0.9 4.0 -0.02 -1.80
42 IOI) 19 64,8 92.5 76.3 1.5 6.4 0,42 0.12 19 66.7 82.9 75,1 1.1 4.7 0,16 -1,36
46.1 no 18 15.6 25.8 21,0 0.6 2.6 -0.14 -0.44 19 16.4 30.2 20.9 0.7 3.1 1.13 1,82
58 IPL 5 84.7 95.9 88.7 1,9 4.3 0.68 -0.59 8 82,2 107.5 92,6 3.4 9.6 0.56 -1.36
60 I(,N 6 89.6 104.5 96.0 2.1 5.2 0,37 -0.79 7 89.0 106.7 94.7 2.2 5.9 0.99 -0,17
им 6 69.6 80.8 74.6 1.7 4.2 0.24 -1.43 4 77.0 86,3 81.9 1.0 3,0 -0,14 3.02
62 ILVV 7 80.4 94.8 87,2 1.8 4.7 0.22 -0.78 9 77.2 99,2 86.5 2,6 7,7 0.42 -1.38
63 imc; И 46.2 62.5 53,8 1.7 5.8 0,26 -1.42 15 44.7 60.2 50.6 1.2 4.8 0,67 -0,66
63 1MI) 10 47,3 62.9 53.6 1.8 5.8 0.31 -1.64 12 43.7 57,6 50.1 1,1 3.9 ■0,07 -0,54
64 IWM 7 75,5 84.6 79.8 1.5 4.0 0.14 -1.39 8 75.6 88.5 82.0 1.6 4,6 0,10 -1.52
ne, 12 36.8 51.5 45.5 1 -> 4.0 -0.47 -0.40 11 34.7 49.5 39,8 1.4 4.9 0,48 -1,30
no 2 32.8 45.6 39,2 6.4 9.1 0,00 -2.75 3 40,6 50.0 43,8 3.1 5.4 0.39 -2,34
I2c; 11 46,9 58,3 52.7 1.0 3.4 -0,05 -0.87 9 39.1 54.5 45.9 1,8 5,4 -0.02 -1,57
120 1 48.3 3 39,9 59,6 48,7 5,8 10,0 0,20 -2,33
I3G 13 42.6 68.8 57,8 2.3 8.2 -0.15 -1.20 12 44.7 68.6 55,4 2,1 7,2 0,11 -1,03
J3Ď ~ 1 52.6 2 47,8 49,2 48.5 0.7 1,0 -0,06 -6,94
1HG 17 69.1 97.0 82,2 1,7 7,1 0,08 -0,68 19 65,7 92.7 79,0 1.8 7,8 0,16 -1,21
IHD 16 66,3 98,0 82,3 2,3 9.1 -0,12 -1,13 21 70,9 92,9 83,4 1.4 6,4 -0,22 -1.39
Fig. la. — Mandibule, en vue latérale, orientée de telle sorte que le plan alvéolaire AA' BB'
soit horizontal.
HSY hauteur de la symphyse.
THG hauteur de la branche montante gauche d'après F. Twiesselmann.
TLG hauteur du corps gauche entre M2 et M3.
TMG hauteur du corps gauche entre Ml et M2.
TPG hauteur du corps gauche entre PM2 et Ml.
LMA longueur de la partie antémolaire de l'arcade dentaire.
LMD longueur de l'arcade dentaire totale.
LMM longueur de la partie molaire de l'arcade dentaire.
PEG profondeur de l'échancrure sigmoïde gauche.
WBG largeur minimale de la branche montante gauche.
WMG largeur maximale de la branche montante gauche.
TSY angle de la symphyse selon F. Twiesselmann.

Fig. 2 b. — Mandibule, en vue latérale, orientée de telle sorte que le plan de sustentation
soit horizontal.
HBM hauteur de la branche montante (mandibulomètre).
HNG hauteur de la branche montante gauche (à partir du néogonion).
LMC longueur du corps mandibulaire.
LMT longueur mandibulaire totale.
XGG angle goniaque gauche.
XSY angle de la symphyse (Broca).
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 79

thisme alvéolaire est marqué. L'histogramme de l'angle du profil


alvéolaire « XPA » met en évidence 26 sujets prognathes sur 29.
Les arcades dentaires supérieure et inférieure sont plus courtes chez
les sujets de Maule que sur les Francs de Coxyde (Belgique) étudiés par
F. Twiesselmann (1960, p. 99 et 106), mais si la différence des moyennes
est significative sur toutes les longueurs de la mandibule « LMD, LMA,
LMM », cette différence au maxillaire supérieur n'est significative que
sur la longueur antémolaire « LAM », et la longueur du processus alvéolaire
« LPA » ; en particulier, les longueurs molaires des arcades dentaires
supérieures des séries de Maule et de Coxyde sont identiques.
Les largeurs des arcades dentaires supérieure et inférieure peuvent
être considérées égales lorsque l'on compare les deux séries sus-mentionnées,
sauf la largeur distale du palais « WM3 » qui est faible à Maule.
L'indice palatin « IPL » est très fort chez les Mérovingiens de Maule ;
le palais est très large : deux sujets (721 et 555 B) sont caractéristiques
par leur brachystaphylie très prononcée.
Les orbites ont des hauteurs « HOG et/ou HOD » moyennes mais des
longueurs « WOG et/ou WOD » plutôt fortes, comparées aux données
de R. Martin & K. Sailer (1958, p. 1426-1427). Cependant l'histogramme de
l'indice orbitaire « IOG » décrit un ensemble d'individus mésoconques
enclavés dans deux petits groupes respectivement chamaeconque et hypsi-
conque. Une dissymétrie est à noter chez 2/3 des sujets dont l'indice
orbitaire droit « IOD » est plus petit que celui de gauche « IOG ».
Les mandibules exhumées de la nécropole de Maule ont une largeur
« WCE » supérieure à celle des Noirs et Blancs des U.S.A. étudiés par
E. Giles (1963, p. 131). Comparés à la population franque de Coxyde
décrite par F. Twiesselmann & H. Brabant (1960, p. 89), les Mérovingiens
ont une WCE d'égale valeur, mais une largeur bicondylienne interne
« WCI » et une largeur minimale de la branche montante plus faibles.
Cette dernière variable possède une moyenne intermédiaire entre celles
des Blancs et Noirs des U.S.A. de E. Giles (1963, p. 131). Comparée à celles
de ces séries nord-américaines, la largeur maximale de la branche montante
est forte. La hauteur sous l'échancrure sigmoïde « THG et/ou THD » est
égale à celle des Francs de Coxyde, alors que la profondeur de
l'échancrure sigmoïde « PEG et/ou PED » est un peu plus faible, références
faites à F. Twiesselmann & H. Brabant (1960, p. 79). L'indice « IMG et/ou
IMD » de la branche montante est faible, et situe les Mérovingiens dans
les limites de variation des Blancs actuels. Cet indice est plus fort chez
les femmes que chez les hommes, ce qui confirme les affirmations de G.
Olivier (1960, p. 165), mais l'effectif très faible des sujets de Maule interdit
l'application d'un test. L'histogramme de IMG suggère une différence
sexuelle dans la distribution de cet indice : inférieur à 52 pour la plupart
des hommes, cet indice peut, chez certaines femmes, égaler les valeurs
maximales citées par G. Olivier.
Les mandibules de Maule ont une branche horizontale plus redressée
que celles des Francs de Coxyde étudiées par F. Twiesselmann (1960, p. 75) ;
en témoignent les valeurs plus grandes de l'angle du corps entre M2 et
M3, et de l'angle de la symphyse pour des moyennes identiques des hauteurs
80 société d'anthropologie de paris

FlG. Ъ a. — Vue supérieure de la mandibule orientée


dans le plan alvéolaire AA'BB'.
LMA longueur de la partie antémolaire de l'arcade.
LMD longueur de l'arcade dentaire totale.
LMM longueur de la partie molaire de l'arcade dentaire.
LNG longueur du corps gauche.
WCE largeur bicondylienne externe.
WCI largeur bicondylienne interne.
WMA largeur bimolaire antérieure.
WMC largeur bicanine.
WME largeur bimentale.
WMM largeur bimolaire postérieure.
WNG largeur bigoniaque.
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 81

Fig. 3 b. — Vue supérieure de la mandibule orientée dans le plan


alvéolaire AA' BB', avec les traces CC et ЕЕ' des plans de
coupe figurés en 3 с

"du

Fig. 3 с. — Coupes CC et ЕЕ' (perpendiculaires au plan alvéolaire).


P1D : épaisseur, en projection, du corps droit.
R1D : épaisseur réelle du corps droit.
TPG : hauteur du corps gauche.
TXG : angle du corps gauche.

du corps et de la symphyse. Cette dernière variable est discriminante du


sexe chez les deux séries mais est plus pertinente pour distinguer les
femmes des hommes du Vexin du vne siècle.
Les épaisseurs du corps mandibulaire niveau P2-M1 « R1G et/ou
R1D », niveau M1-M2 « R2G et/ou R2D », niveau M2-M3 « R3G et/ou R3D »,
ont des moyennes proches de celles citées par M. M. Piquet (1956, p. 212)
pour les Blancs, bien que « R1G et/ou R1D » soit plus forte à Maule. Si
l'on se réfère au classement de M. M. Piquet (1956, p. 217) par les indices
de robustesse « II G, I2G, I3G », les Mérovingiens sont hétéroclites ; en effet,
à Maule, I1G est aussi fort que chez les Jaunes, I2G aussi faible que chez
82 société d'anthropologie de paris

les Blancs, I3G très faible. Ces indices de robustesse ne peuvent donc pas
caractériser des groupes humains sub-actuels, puisqu'ils sont si hétérogènes
dans une même population. Par contre, leurs histogrammes mettent en
évidence une différence sexuelle : les valeurs les plus fortes des indices
dérivent de mesures effectuées chez les femmes.
A Maule, l'épaisseur du corps mandibulaire est minimale au niveau
P2-M1, puis croît lorsque la mesure est pratiquée plus en arrière.
Inversement, les hauteurs du corps décroissent de la symphyse aux M3. Ces
dernières variables sont chacune discriminantes du sexe : les mandibules
féminines sont en moyenne plus basses que les pièces masculines. Ces
résultats confirment ceux de J. M. Bouvier (1971).

Conclusions

Les Mérovingiens de Maule ont une capacité crânienne plutôt faible,


due à une largeur et une hauteur crânienne très moyennes et malgré la
remarquable longueur de leur crâne. Pour expliquer ce fait, il est possible
également d'invoquer le faible développement des superstructures glabel-
laire et iniaque. Leur face est courte, haute, relativement plus étroite au
niveau supérieur qu'au niveau inférieur, trait dû à une mandibule dont
les angles goniaques sont saillants. Leur profil sagittal est caractérisé par
un net orthognathisme malgré l'existence d'un prognathisme alvéolaire.
Le frontal et le pariétal très bombés précèdent, par un méplat prélambda-
tique, un occipital à chignon dans 50 % des cas. D'une majorité de sujets
mésocéphales, se distingue un petit groupe d'individus brachycrânes.
En norma superior, les crânes sont, pour la plupart, ovoïdes ou,
caractère original, pentagonoïdes. La phénozygie des hommes et la crypto-
zygie des femmes correspondent aux caractères des Européens
protohistoriques et moyenâgeux.
En norma posterior, la forme crânienne ovoïde est la plus fréquente.
Les formes « en maison » et « parallèle » sont liées au sexe,
indépendamment du niveau de la plus grande largeur du crâne.
Les os wormiens sont rares, sauf sur la suture lambdoïde. Lorsqu'ils
existent ailleurs, il sont alors présents, de manière simultanée, au ptérion,
à l'incisure pariétale et sur la suture lambdoïde.
Le foramen pariétale est nettement visible chez 57 % de sujets. En
cas d'unilatéralité, il est plus fréquent à droite qu'à gauche. L'hypothèse
d'une asymétrie d'ossification des pariétaux pour expliquer ce fait est
renforcée par deux résultats : la paroi crânienne est plus épaisse à gauche
qu'à droite, et la plus grande variabilité d'épaisseur se situe à l'obélion.
Très classiquement, le ptérion est de forme sphénopariétale, et l'asté-
rion de type I.
Les conclusions concernant le métopisme ont été développées dans le
texte. Il est important de souligner que certaines observations concernant
la nécropole de Maule étayent l'hypothèse d'une origine génétique du
métopisme.
E. PEYRE. POPULATION MÉROVINGIENNE DE LA NÉCROPOLE DE MAULE 83

Les Mérovingiens du Vexin se distinguent par des arcades dentaires


très larges et la brachystaphylie est plus prononcée à Maule que chez les
Francs de Coxyde déjà très remarquables par cette caractéristique. Ce
fait, ainsi que l'observation d'une M3 presque toujours visible, s'expliquent
par la petitesse de la longueur des arcades dentaires, surtout dans leur
partie antémolaire. La branche montante de la mandibule est large comparée
à celles des populations actuelles nord-américaines, mais cet aspect est
légèrement moins prononcé à Maule que chez les Francs de Coxyde.
L'épaisseur de la paroi crânienne, la présence unilatérale des trous
pariétaux, le métopisme, la forme des orbites, la présence d'un chignon,
î'extroversion des gonions, ne sont pas liés au sexe des sujets de Maule.
Par contre, la saillie des arcades sus-orbitaires distingue nettement
les femmes des hommes, et certaines méthodes concernant la capacité
crânienne nous ont permis d'attribuer un sexe aux sujets restés
indéterminés par les méthodes classiques. Des variables, après application du
test t, se sont révélées particulièrement discriminantes pour le sexe : LMX,
LGI, LGL, LNI, WMX, WBZ, WBA, WBP, WFS, WFI, HPB, HCI, ATR,
AFR, АРА, AOT, AOS, CFR, CPA, COT, COS, WME, HSY, WMC.
Les Mérovingiens exhumés de la nécropole de Maule sont proches des
Ecossais de Turner, des Mérovingiens de Hamy, de Frizzi et de R. Martin
(in R. Martin & K. Sailer, 1958) pour LMX, HBB, ICH, IWB, ASA, AFR,
IFR, IFP (hommes), WBZ. Par contre, les valeurs de IFP (femmes), WFI,
ATR, ILP, sont plus fortes à Maule que dans ces populations, seul ILB est
vraiment très faible à Maule et inférieur à celui des autres Mérovingiens.
La comparaison entre les Mérovingiens et les Gallo-romains de Maule sera
traitée ultérieurement et de manière exhaustive.

BIBLIOGRAPHIE

Ashley-Montagu (M. F.), 1933. The anthropological significance of the pterion in the
Primates. Am. J. Phys. Anthrop., 28, pp. 159-336, Philadelphia.
Ashley-Montagu (M. F.), 1937. The medio-frontal suture and the problem of metopism in
the Primates. /. Royal Anthrop. Inst., 47.
Ashley-Montagu (M. F.), 1954. The direction and position of the mental foramen in the
Great Apes and Man. Am. J. Phys. Anthrop.. 12, pp. 503-518, Philadelphia.
Augier (M.), 1931. Le squelette céphalique. In Poirier (P.) et Charpy (A.), Traité ď anatomie
humaine, pp. 88-630, Masson édit., Paris.
Billy (G.), 1955. Recherches sur les trous pariétaux. Bull. Mém. Soc. Anthrop. Paris, 10e série,
6 (1-3), pp. 147-158.
Boulinier (G.), 1967. Fonctions discriminantes dans la détermination du sexe des crânes
humains. Diplôme d'Etudes Supérieures, 105 pages, Paris.
Brandt (В.) et Schade (H.), 1974. Rontgenbefunde des Schádels bei Patienten mit Down
Syndrom. Anthrop. Anz., 34 (1), pp. 32-39, Dusseldorf.
Broca (P.), 1875. Instructions craniologiques et craniométriques. Mém. Soc. Anthrop. Paris,
2e série, 2, 203 pages.
Charles (R. P.), 1964. Travaux Pratiques du Certificat d'Anthropologie. Polycopié, 217 p.,
ACES édit., Paris.
Colette (J. R. F.), 1935. Contribution à l'étude du métopisme. Bull. Soc. Roy. Belge ď Anthrop.
et Préhist., pp. 290-383, Bruxelles.
Comas (J.), 1942. Contribution à l'étude du métopisme. Thèse, 144 p., Genève.
84 société d'anthropologie de paris

Dagnelie (P.), 1969. Théorie et méthodes statistiques. 2 vol., 743 p., Presses agronomiques de
Gembloux, Vander édit., Bruxelles.
Fraga (F.), 1964. Metopismo : sua incidência nos melanodermos brasileiros. Fôlha méd.,
48 (2), pp. 75-90, Rio de Janeiro.
Giles (E.), 1964. Sex determination by discriminant function analysis of the mandible. Am.
J. Phys. Anthrop., 22, pp. 129-135, Philadelphia.
Giles (E.) et Elliot (O.), 1963. Sex determination by discriminant function analysis of crania.
Am. J. Phys. Anthrop., 21 (1), pp. 53-68, Philadelphia.
Iagolnitzer (E. R.), 1975. Présentation des programmes M.L.I.F. xx d'analyses lactorielles
en composantes principales. Informatique et Sciences humaines, 26, pp. 83-99, Paris.
Iagolnitzer (E. R.), 1975. Le programme M.L.I.F. 12. Non publié, disponible à 1'U.E.R. de
Mathématiques, Logique formelle et Informatique, Université René Descartes, Paris 5e.
Koganei (Y.), 1893. Beitrage zur physischen Anthropologie der Aino. I: Untersuchungen am
Skelet. 249 p., Verlag der Universitàt, Tokio.
Lee (A.) et Pearson (К.), 1901. A first study of the correlations of the human skull. Phil, trans.
Roy. Soc. London, série A, 196, pp. 225-264.
Linc (R.) et Fleischmann (J.), 1969. Le métopisme : son existence dans la population tchèque
et ses causes. C.R. Ass. Anat., 142, pp. 1196-1202, Nancy.
Martin (R.) et Saller (K.), 1956-1962. Lehrbuch der Anthropologie. 3 vol., 2999 p., Gustav
Fisher Verlag, Stuttgart.
M asset (C), 1971. Erreurs systématiques dans la détermination de l'âge par les sutures
crâniennes. Bull. Mém. Soc. Anthrop. Paris, 12e série, 7, pp. 85-105.
Menin (C), 1977. La population gallo-romaine de la nécropole de Maule {Yvelines) : étude
anthropologique. Thèse doctorat 3e cycle, Université Pierre et Marie Curie, 175 p., Paris.
Menin (C), 1979. La population gallo-romaine de la nécropole de Maule (France, Yvelines) :
morphologie crânienne. Bull. Mém. Soc. Anthrop. Paris, 6, XIIIe série, pp. 85-110.
Olivier (G.), 1960. Pratique anthropologique. 299 p., Paris. Vigot Frères, édit.
Olivier (G.) et Tissier (H.), 1975. Détermination de la stature et de la capacité crânienne.
Bull. Mém. Soc. Anthrop. Paris, 13e série, 2, pp. 1-11.
Peyre (E.), 1977. Etude anthropologique qualitative et quantitative de la population
mérovingienne de la nécropole de Maule {France, Yvelines). Thèse de doctorat de 3e cycle,
Université Pierre et Marie Curie, 208 p., Paris
Peyre (E.) et Menin (C), 1976-1977. Etude anthropologique des restes humains de la
nécropole de Maule (Yvelines) : présentation du gisement et méthode d'étude (âge et sexe). Bull.
Archéo. Vexin Français (12-13), pp. 217-226, Guiry-en-Vexin.
Piquet (M. M.), 1956. Etude sur la robustesse de la mandibule. Bull. Mém. Soc. Anthrop.
Paris, 10e série, 7, pp. 204-224.
Piveteau (J.), 1957. Primates, Paléontologie humaine. In Piveteau (J.), Traité de Paléontologie,
7, 675 p., Masson édit., Paris.
Poirier (P.) et Charpy (A.), 1931. Traité ď anatomie humaine, I, 667 p., Masson édit., Paris.
Remane (A.), 1923. Das Stirnnahtproblem. Zeitschr. Morphol. Anthrop., 23.
Rivet (P.), 1909. Recherches sur le prognathisme : étude théorique et critique, exposé d'une
technique nouvelle pour les mesures d'angles. U Anthropologie, 10, pp. 35-49 et 175-187,
Paris.
Royer (P.), 1937. Monographie des ossements de l'époque franque. L' Anthrop., pp. 309-334.
Sullivan (L. R.), 1922. The frequency and distribution of some anatomical variations in
American crania. Anthrop. Papers Amer. Mus. Nat. Hist., 23, pp. 205-256.
Topinard (P.), 1885. Eléments d'Anthropologie générale. 1157 p., Delahaye et Lescronier édit.,
Paris.
Twiesselmann (F.), 1941. Méthodes pour l'évaluation de l'épaisseur des parois crâniennes.
Bull. Mus. Roy. Hist. Nat. Belgique, 17 (48), 33 p., Bruxelles.
Twiesselmann (F.) et Brabant (H.), 1960. Observations sur les dents et les maxillaires d'une
population ancienne d'âge franc de Coxyde (Belgique). Bull. Group, inter. Rech. scient.
Stomatologie (1 et 3-4), 139 p., Bruxelles.
Vallois (H. V.), 1958. La grotte de Fontéchevade : anthropologie. Archives Inst. Paléo. hum.,
29, 164 p., Paris.
Woo (J. K.), 1949. Racial and sexual difference in the frontal curvature and its relation to
metopism. Am. J. Phys. Anthrop., 7, pp. 215-226, Philadelphia.

Vous aimerez peut-être aussi