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Rapport de sortie pédagogique :

Unité de voisinage
30-11-2022

Réalisé par : El-Ouardani Akram Encadré par : M. Hanzaz Mohammed


Année universitaire : 2022 – 2023

Institut national d’aménagement et d’urbanisme


Dans le cadre d’une sortie pédagogique qui fait partie du cours « mobilité urbaine
et transport » dont le but était d’observer, d’analyser et d’apprécier le modèle de
l’unité de voisinage d’Ecochard appliqué au quartier Yacoub El Mansour de la ville
de Rabat.

Le modèle d’Ecochard est une conception qui a démarré après les cités jardins,
basée principalement sur les équipements. Ce modèle a été appliqué à une ville de
Rabat qui, auparavant, était une ville principalement pédestre (ancienne Médina).
Cette unité de voisinage avait pour but de réduire le temps et les distances de
transport pour les habitants en rapprochant et en rassemblant les équipements de
l’espace résidentiel.

Distance parcourue : 2.27Km

Mode de transport : Marche à pieds

Durée : de 12 : 00 à 16 : 00
1er arrêt : Jardin al Qamra

L’unité de voisinage est un ensemble d’équipements entouré de construction à


destination d’habitat. C’est une logique européenne qui priorise l’implantation des
équipements et la proximité, contrairement à l’exemple de la ville nouvelle de
Tamesna qui avait pour but principal de loger une population avant d’équiper
l’espace.

L’unité de voisinage est aussi accompagnée par une zone d’activité et d’une bande
verte. La zone résidentielle est ainsi structurée par un axe principal qui est lui-
même relié à plusieurs corridors qui font l’accord entre les unités de voisinage.Al
qamra  Avenue Hassan ll  Témara.
Plusieurs ateliers étaient plantés dans la zone, mais n’existent plus
maintenant. Cette unité de voisinage notamment, dispose de services, d'écoles et
de dispensaire. Et au sein de cette unité, Diour L’Houma se trouvent à 1km de Diour
L’Melk, c’est-à-dire que les déplacements se font à pied. Nous trouvons également
un marché au niveau de l’unité secondaire ainsi qu’une mosquée à l'échelle du
quartier même.

Nous observons aussi un grand nombre d’activité qui se situent aujourd’hui au rez-
de-chaussée des constructions dédiées à l’habitat.

Un problème majeur qui se pose dans ces unités de voisinage est le problème de
surélévation des constructions qui peuvent causer plusieurs gênes au niveau de la
zone résidentielle, dont :

- Problèmes de mitoyenneté
- Pression sur l’infrastructure
- Problèmes de voisinage
- Risques sécuritaires
- Problèmes d’hygiène de la résidence.
- Ensoleillement moindre
- Porte atteinte au paysage urbain.
À l'échelle du quartier, Écochard préconisa l'unité de voisinage avec des
équipements spécifiques (hammam, mosquée, école coranique etc…) pour 1 800
habitants, soit une densité de 350 habitants par ha.
Ces unités groupées à 4 ou 6 constituaient une cité satellite ou quartier, pourvue
de tous les aménagements permettant une vie autonome. Les centres ainsi créés
ne dépassaient pas 30 à 40 000 habitants.

Chaque quartier (groupant 5 unités de voisinage) était conçu pour une population
de 6000 à 9 000 habitants, équipé de services publics : école, dispensaire, centre
commercial, terrains de sport, hammam, mosquée.

L'objectif recherché était l'épanouissement de la vie communautaire dans


les unités de voisinage. Chaque unité de voisinage était centrée sur un groupe
scolaire (écoles primaires, école maternelle), un espace de verdure avec
plantations, un terrain de sport et un petit centre de commerce. Les dimensions du
quartier devaient être telles qu'un enfant n'ait pas plus de 500 mètres à parcourir
pour se rendre à l'école, ni à traverser de voies de grande circulation pour y
accéder.
À l'intérieur du quartier d'une ville nouvelle, la primauté allait à la circulation des
piétons.
Il était essentiel de réduire les espaces de voirie inutile, en raison du coût de leur
construction et de leur entretien. Le quartier ne devait pas être sectionné par les
rues accessibles aux voitures. Ainsi la circulation mécanique rapide devait être
rejetée sur le pourtour du quartier, sur de larges chaussées correspondant aux
grandes mailles du réseau général de la ville. Dans le quartier même, les voitures
ne devaient avoir accès qu'à un certain nombre de voies de pénétration aboutissant
à de petites places terminales organisées pour leur stationnement. Il devenait
possible de réduire des kilomètres de voierie coûteuse si les habitations ne
s'ouvraient plus obligatoirement sur une rue ou un boulevard mais sur de courts
passages conduisant aux quelques grandes voies de communication. Dans sa
forme spontanée, le bidonville représentait sur un sol nu, une concentration
anarchique de cellules mobiles pouvant recevoir des densités extrêmes de 1000 à
1100 habitants à l'hectare où régnait le péril fécal par défaut d'assainissement : ce
que reprochait Écochard au bidonville, c'était l'absence d'hygiène, l'absence de
soleil qui rendaient l'habitat insalubre.
C'est en ce sens que l'établissement d'une trame sanitaire représentait une
solution. La trame sanitaire consistait à doter un secteur d'un équipement
(chaussées, adduction d'eau, égouts, etc.) se raccordant à l'équipement municipal
de base pour assurer aux habitants des conditions de vie répondant aux exigences
d'hygiène en attendant la construction de logements en dur, en espérant
également que les habitants les construiraient eux-mêmes en fonction de leurs
moyens.

L'urgence était alors d'acquérir des terrains et de les équiper avant que la
spéculation n'intervienne sur le prix des terrains.
Le directeur des Travaux Publics du Protectorat, M. Girard, demanda l'autorisation
de faire acheter des terrains par le Service de l'Habitat, le plus grand nombre
possible de terrains destinés à l'habitat musulman pour prendre de court la
spéculation.

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