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Je tiens tout d’abord à remercier mon maitre de stage M.William ROUSSEAU, chef de projet
chez ENGIE Axima, pour sa disponibilité, son soutien et son support technique tout au long du stage.
Je tiens également à remercier Mme. Maillefert pour son soutien durant le stage ainsi que
l’ensemble des enseignants de l’IUT de Cachan, qui m’ont permis d’acquérir les fondements du génie
électrique ainsi que l’automatisme.
Dans ce rapport, je vais pouvoir vous présenter l’entreprise Engie Axima où j’ai eu l’opportunité
de faire mon stage du 23 Avril au 29 juin. De surcroît je vous présenterai la mission qui m’a été confié
par le service GTC (Gestion Technique Centralisée) d’Engie Axima. Affecté en tant qu’automaticien à
l’agence de Lognes (77) sous la direction d’un chef de projet, j’ai eu l’occasion de travailler sur un projet
d’automatisme.
Le projet qui m’a été confié durant ce stage est de réaliser un banc de test afin de tester dans
un premier temps des sondes de température, d’hygrométrie et de pression et dans un deuxième
temps des servomoteurs TOR (tout ou rien) ou 0-10 V. Ce projet m’a permis de travailler sur le logiciel
de programmation SAIA PG5 utilisé par les automaticiens de ENGIE Axima pour programmer
l’automate SAIA.
J’ai également pour mission de réaliser un guide utilisateur afin que tous les automaticiens de
chez ENGIE Axima comprennent facilement comment tester une sonde ou un servomoteur avec le
banc de test. Dans ce guide utilisateur, des explications sur le câblage d’une sonde ou d’un
servomoteur doivent être détaillés. De plus, des explications sur l’utilisation de la page Web qui permet
la supervision doivent y figurer.
Mots-clés :
- GTC
- Banc de test
- Sonde
- Servomoteur
- Automate SAIA
- Câblage
- Supervision
ENGIE Axima est une entreprise spécialisée dans le domaine du génie climatique et qui
s’engage dans l’efficacité énergétique de tous ses projets. La gestion technique centralisée ainsi que la
gestion technique du bâtiment sont au cœur des enjeux énergétiques dans ce monde où l’on parle de
plus en plus de bâtiments connectés et de villes intelligentes.
Ce stage présente un triple objectif. Tout d’abord un objectif pédagogique car il permet de
mettre en pratique les enseignements reçus. Ensuite, il a un objectif professionnel en ce sens qu’il met
en présence des situations réelles en entreprise. Enfin, il offre l’occasion de développer des contacts
humains et des compétences professionnelles.
Cette expérience m’a permis d’acquérir des connaissances techniques sur les métiers de la gestion
technique du bâtiment et centralisée, me permettant ainsi de développer, par la même occasion, des
aptitudes professionnelles liées au métier d’automaticien.
Ce rapport a pour objectif de vous présenter l’entreprise ENGIE Axima, ainsi que le
département GTC-Automatisme. Nous aborderons ensuite les dimensions organisationnelles et
techniques des projets d’automatisation. Pour finir, nous verrons le travail que j’ai réalisé afin de
rendre fonctionnel le banc de test.
1. Le groupe
ENGIE née d’une fusion de l’entreprise Suez et Gaz de France. Aujourd’hui le groupe ENGIE est
désormais l’un des principaux acteurs mondiaux de l’énergie. En 2016, ENGIE compte
153 000 salariés dans 70 pays. ENGIE est présent sur les 5 continents.
ENGIE est un acteur mondial de l’énergie et de l’environnement. La stratégie du groupe depuis 2014
est la transition énergétique, c’est-à-dire de passer à une énergie peu émettrice en CO2 en
investissant dans les énergies renouvelables.
ENGIE s’appuie sur 3 expertises métiers pour relever le grand défi de la transition énergétique et
d’une économie sobre en carbone : l’électricité, le gaz naturel et les services à l’énergie. Le groupe
développe des solutions performantes et innovantes pour tous ses clients, particuliers et
professionnels, villes et territoires, entreprises et industries à travers des secteurs clés : les énergies
renouvelables, l’efficacité énergétique, le gaz naturel, le GNL (Gaz naturel liquéfié) et les technologies
digitales de demain.
ENGIE s’investie dans plusieurs pôles d’activités comme le montre la figure suivante :
Energie France
Pôle
Benelux
Energie Europe &
International
Pôle
International
Global Gaz & GNL
Pôle
Services à l’Energie Ingénierie
Infrastructures
Pôle
France Services
Energétiques
Environnement
Pôle
France Systèmes
Installations
Maintenance
En France, ENGIE développe une offre complète de solutions énergétiques via ses marques :
ENGIE Axima est une filiale du groupe ENGIE, détenue à 32,76% par l’État français. La société est
présente dans près de 70 pays à travers le monde. En 2017 et 8 000 collaborateurs. ENGIE Axima est
dotée d’une capacité d’études unique en Europe avec 1 200 ingénieurs et techniciens. Aujourd’hui
ENGIE Axima compte plus de 200 agences.
En 2016, l’entreprise Axima rejoint le groupe ENGIE. En effet ENGIE Axima fait partie de la branche
Service à l’énergie du groupe. Elle est le leader dans les domaines du génie climatique, de la
réfrigération et de la sécurité incendie.
Lors des phases d'études des projets d'ENGIE Axima, des audits énergétiques, des bilans carbones des
installations frigorifiques, des suivis des consommations, des démarches de commissionnement et des
formations afin de sensibiliser le client sont réalisées.
En effet ENGIE Axima s'est engagé sur ses projets à réduire les consommations d'énergie des
installations et leurs impacts sur l'environnement. Pour s'en donner les moyens les Engagements 3E
(Efficacité Energétique et Environnementale) ont été créés.
✓ 2000 : Fusion des entreprises Rineau et Sulzer pour une nouvelle entité intitulé Axima.
✓ 2010 : AXIMA et SEITHA se regroupent pour devenir AXIMA SEITHA, leader du Génie
climatique, de la Réfrigération et de la Protection incendie.
✓ 2012 : AXIMA SEITHA et AXIMA Réfrigération changent de nom et deviennent Cofely Axima.
Aujourd’hui ENGIE Axima a plus de 200 agences réparties dans le monde. Le siège de la
société est situé à Nantes.
ENGIE Axima est également présent dans une dizaine de pays. Le département est présent en Asie
avec une cellule à Singapour et en Inde. On trouve aussi des implantations au Maroc, Brésil, Italie,
Royaume-Uni.
Spécialisé dans les prestations de contrôle commande, le Département GTC - Automatisme développe
ses activités autour de quatre principaux domaines :
▪ Chauffage
▪ Climatisation
▪ Ventilation
▪ Gestion Technique Centralisée
▪ Gestion Technique du Bâtiment
Les équipes de techniciens de ENGIE AXIMA assurent l'intégralité des prestations de développement
et de mise en service sur site. Le département GTC-Automatisme travaille sur deux types de projet
différents.
Les projets terrestres sont pris en charge par 5 grandes agences Axima : les agences de Nantes(Siège),
Rouen, Lognes (Paris), Marseille et Lyon. Les projets dits marine sont menés par le siège social
Nantes.
Le service GTC- Automatisme s’occupe de toute la partie gestion technique Centralisée. La GTC met en
œuvre les CTA (centrale de traitement d’air). Ceci aussi bien pour la partie Navale et Tertiaire. Après
la réception de schéma de régulation, les chargés de projets définissent le matériel utile et
l’automaticien travaille sur des analyses fonctionnelles, la programmation, et la supervision. À la fin de
l’étude l’automaticien part faire la mise en service des CTA.
✓ En 2005 Au sein de la nouvelle organisation du Groupe SUEZ, AXIMA fait partie de la branche SES
(Suez Energie Services). La même année le service GTC-Automatisme implante une nouvelle
agence à Lognes (77), à proximité de Paris.
Le savoir-faire des équipes du département GTC-Automatisme lui permet de répondre à des projets
tels que :
Pour mon stage, il m’a été confié un ordinateur portable disposant de PG5, et d’autres logiciels afin de
me permettre de réaliser les programmes automates et la supervision demandés. Pour faire
fonctionner le banc de test, j’ai dû utiliser différents éléments pour répondre aux cahiers des charges.
L’automate est la partie intelligente du contrôle commande, il a pour obligation d’interpréter plusieurs
données d’entrée.
Une fois les données acquises le programme va déterminer les actions à mener. L’automate utilisé sur
ce projet, et un automate PCD3 M90 du fabricant SBC (SAIA Burgess Control) et le logiciel de
programmation sera PG5, logiciel appartenant également à SBC.
Il existe deux types de servomoteurs ou registre motorisé. Les servomoteurs TOR (Tout ou Rien), qui
n’ont que deux positions (ouvertes ou fermées) et des servomoteurs 0-10 V appelés aussi registre
proportionnel avec une plage de régulation complète de 0 à 100%.
Le but de mon stage est la création d’un banc de test pour sondes et servomoteurs. Le banc de test
doit être automatisé. Il va permettre à ENGIE Axima de gagner du temps. Ci-dessous on peut voir un
tableau qui permet de montrer le cahier des charges.
▪ La plage de la sonde
▪ La technologie de la sonde analogique (PT1000, Sonde 0-10V)
▪ Le schéma de câblage de la sonde
- La plage de température
L'automate utilisé est le SAIA PCD3 M90. Cet automate possède des entrées et des sorties qui
peuvent être numériques et des entrées analogiques. Il possède une adresse IP qui permet de
l’identifier.
On trouve aussi des sorties analogiques entourer en bleu et des sorties digitales en rouge.
Câbler la sonde 0-10V (OUT), sur l’entrée encadrée en vert. Borne COM « - »
Alimentation 24 V (« + »)
GND de l’alimentation
Pour réaliser des tests sur une sonde nous avons besoin de seulement ce qui a été légendé ci-dessus.
Avant de câbler une sonde, il est nécessaire de respecter les consignes de sécurité. Pour chaque test
que j’ai pu faire, il a fallu respecter les consignes de sécurité ci-dessous.
Il existe différents câblages pour une sonde 0-10 V. En effet cela dépend du constructeur. Il
existe des sondes 0-10V, qui possède 3 fils et d’autre 4 fils. Il faut donc bien se renseigner sur
le câblage à l’aide de la documentation technique.
Certaines sondes sont capables de faire, soit une mesure de température soit une mesure
d’hygrométrie. Il faut donc faire attention lors du câblage de réaliser une mesure de
température et pas hygrométrie par exemple.
Une fois le câblage réalisé, il faut pouvoir observer les valeurs de la sonde que l’on veut tester.
Pour cela j’ai utilisé un éditeur Web pour superviser la valeur actuelle de la sonde. On peut aussi
paramétrer la plage de la sonde utilisée, si on utilise une sonde 0-10 V.
3) Choisir température
4) Choisir PT1000 si la sonde est une PT1000 sinon 0-10V
5) Il est possible d’entrer la plage de la sonde dans « plage T° basse » et « plage T° haute »
Une fois que la valeur de la sonde 0-10V est affiché sur le page web, comment être sûr que celle-ci est
correct ?
- On peut utiliser une sonde PT1000 sur l’entrée 1 du bornier bleu (voir figure 5).
- Si la valeur est différente à quelques degrés ±3 °C, alors on peut estimer que la sonde
fonctionne et quelle est fiable.
Cette méthode n’est pas idéale car elle exige à l’utilisateur de réaliser un câblage supplémentaire d’une
sonde PT1000. En connaissance de cela j’ai cherché une autre méthode de pouvoir tester une sonde
0-10V.
2eme méthode :
- Une sonde 0-10 V signifie que pour 0V on a 0°C et pour 10V on a 50°C, dans le cas où on a
notre disposition une sonde de plage 0°C…+50°C.
- Sur la figure 23, on a 22.3°C cela correspond à environ 4.5V en regardant sur la figure 24. On
peut ensuite utiliser le voltmètre pour être sûr de la valeur observée.
- Si la valeur sur le voltmètre concorde avec la valeur de température affichée sur le Web, alors
on peut en conclure que la sonde fonctionne et qu’elle est fiable.
Etant donné que l’objectif de mon projet est de réaliser un banc de test capteur/ actionneur. Une fois
la partie banc de test pour sonde validée par mon chef de projet. Je me suis occupé de la partie
actionneur.
Le banc de test doit également permettre de pouvoir tester des servomoteurs TOR et 0- 10 V.
L’objectif étant de réaliser un gain de temps et d’argent.
Les servomoteurs TOR (Tout ou Rien), qui n’ont que deux positions (ouvertes ou fermées) et les
servomoteurs 0-10 V qui ont une plage de régulation complète de 0 à 100%.
La plupart des servomoteurs utilisés sont équipés de début et de fin de course. Ces capteurs vont
permettre à l’utilisateur de savoir quand le servomoteur est en position fermé ou en position ouverte.
Ces capteurs son très utiles pour connaitre la position du servomoteur.
Pour câbler un servomoteur sur le banc de test, il faut connaître quelques informations sur le
servomoteur que l’on veut câbler.
On peut voir sur la figure que le temps d’ouverture et de 75s et le temps de fermeture et de 20s.
Après avoir étudié la documentation technique du servomoteur j’ai pu réaliser un schéma de
câblage.
Le bornier ci-dessous correspond au bornier bleu que l’on voit sur la figure 20.
On peut voir sur ce schéma à quoi correspond chaque fil du servomoteur. Le début et fin de course
sont câblés sur le bornier X12 qui correspond aux entrées TOR de l’automate.
Une fois que la programmation est fonctionnelle, j’ai mis en place une page web permettant de
réaliser des tests sur le servomoteur.
3) Choisir Servomoteurs
4) Choisir TOR
Tout d’abord, je me suis familiarisé avec le logiciel de programmation PG5, utilisé par les
automaticiens de chez ENGIE Axima. Pour ce projet, j’ai programmé un automate PCD3.M90 de SAIA
Burgess Control. Je suis partie d’un programme déjà existant qui n’est pas fonctionnel. J’ai donc dans
un premier temps, étudié le programme pour l’utiliser comme base de départ.
La programmation se fait au travers d’un langage blocs fonctionnels (FBD) et de boites logiques.
Dans l’exemple précèdent la commande se fait par la validation de simple blocs logiques « ET » ainsi
que d’inversions (la lecture se fait de droite à gauche).
Le web va permettre de visualiser l’état du système, l’apparition de défauts, les valeurs de température
mais aussi de procéder à des commandes de moteurs par exemple.
Le web va permettre de visualiser l’état du système, l’apparition de défauts, les valeurs de température
mais aussi de procéder à des commandes de moteurs par exemple.
L’automate est contrôlé par l’opérateur depuis une interface homme-machine appelée
« supervision », avec des codes couleurs pour pouvoir lire rapidement l’état du système et de ses
éléments.
Tout d’abord le câblage de la sonde se fait sur une entrée analogique (AI) de l’automate. A l’aide de
cavalier présent dans l’automate SAIA, on peut réglé l’entrée analogique soit en PT1000, 0-10V ou en
4-20mA.
▪ En bleu, on trouve les entrées analogiques de l’automate. L’entrée analogique 0 est réglée
en PT1000 et l’entrée analogique 1 est réglée en 0-10V.
▪ En vert, la sonde PT1000 devra être câblée sur la première entrée de l’entrée analogique
(analogueInput0), et la sonde 0-10V devra être câblée sur la deuxième entrée qui correspond
à (analogueInput1).
▪ En jaune, on trouve le bloc qui permet une conversion linéaire d'une valeur numérique. Ce
bloc va permettre d’avoir en sortir une valeur numérique correspondant à la température
donner par une sonde 0-10V.
Il y a proportionnalité, de ce fait pour 0V on a 0°C et pour 10V on a 50 °C. J’ai donc écrit dans ce bloc
les valeurs suivantes :
La difficulté se trouve dans le fait de devoir utiliser uniquement l’entrée analogique 1 pour tester une
sonde 0-10V. Que ce soit une sonde de température, une sonde de pression, ou une sonde
d’hygrométrie, les plages que l’on trouve sur les sondes ne sont pas toujours les mêmes.
✓ La solution que j’ai trouvée est de stocker les valeurs entrées par l’utilisateur sur le WEB dans
deux variables. Afin d’avoir un Y1 et Y2 qui correspond à la plage de la sonde à tester.
FIGURE 35: PROGRAMME POUR LA SELECTION D’UNE SONDE SUR LA PAGE WEB
Cette partie de programme permet choisir si on veut tester une sonde de température, sonde
hygrométrie, ou sonde de pression. Le choix ce fait par l’utilisateur sur La page WEB. (Voir figure 28)
Si par exemple l’utilisateur choisit de tester une sonde de température. Il aura deux choix selon ce qu’il
veut tester comme on le voit dans l’encadré bleu, soit une sonde PT1000 ou une sonde de température
0-10V.
En l’occurrence ici j’ai décidé de faire un test pour une sonde de température 0-10V sur le WEB. Dans
ce cas on trouve en sortie du SWITCH la valeur de température actuelle mesurée par la sonde. La
variable « BANC.GEN.T.WEB » est maintenant égale à la valeur de la température. On observe que les
autres SWITCH ont leurs sorties qui sont à 0.
ENGIE Axima impose l’utilisation des mnémoniques pour que le programme soit compréhensible par
tous les automaticiens. Cela permet aussi des facilités la compréhension du programme et les
possibles modifications sur le programme.
Ci-dessous on trouve la partie du programme qui permet de prendre en compte les plages basses et
hautes de la sonde que l’on veut tester.
En sortie du multiplexeur, l’écriture se fait sur les variables « EANA02 1 » et « EANA02 3».
J’ai ensuite décidé d’utiliser ces deux variables dans le bloc conversion que l’on trouve figure
36. X1 et X2 ont toujours pour valeur 0 et 10V. Y1 et Y2 ont toujours pour valeur les deux
sorties des deux multiplexeurs ci-dessus. Soit « EANA02 1 » et « EANA02 3».
J’ai choisi sur la page web, la sonde de température 0-10V, ce qui correspond à la deuxième
entrée (I2), sur la figure 36.
« BANC.GEN.T.SEL » n’est pas égal à 0, alors I0 vaut 1. En binaire lorsque I2=0 et I1=0 et I0=1
cela donne 1. Donc la variable « CHOIX_SONDE » = 1.
Si « CHOIX_SONDE » = 1, Sur la figure 37, l’entrée 1 des deux multiplexeurs est sélectionné
en sortie du multiplexeur.
Si par exemple je choisis de faire un test d’hygrométrie, j’aurais I2=1, I1=0 et I0 =0. Et donc
en sortie on aurait 4. Comme on le voit ci-dessous.
FIGURE 39: PROGRAMME PERMETTENT DE TESTER UNE SEUL SONDE SUR LE WEB
Si l'entrée de référence en rouge est égale à la valeur d'un commutateur entouré en bleu,
alors il y a transfère de la valeur correspondante en sortie.
Exemple :
Sur la figure 36, la valeur du commutateur 2 est égal à 2, donc si la référence encadrée en
rouge est égale 2 alors la valeur de l’entré I2 sera transférée en sortie.
Si aucune valeur de commutateur n'est égale à la référence, la valeur par défaut en sortie est
active.
La page WEB doit être comprise rapidement pour cette raison, il est important d’éditer des pages
facilement compréhensibles.
Un code couleur est a respecté quand on créer des pages WEB. Le code couleur régis par ENGIE
Axima impose la lecture de la mesure en jaune et l’écriture de la plage d’une sonde doit être en vert.
La page doit être de couleur violette pour tester une sonde.
Avec l’éditeur WEB, il est possible d’utiliser des conditions pour respecter le cahier des charges. Par
exemple, j’ai pu utiliser des conditions pour mettre à 0 les variables de plages basses et hautes ainsi
que la mesure de la sonde 0-10V, lorsque l’utilisateur appui sur les bouton PT1000, 0-10V, ou le
retour à la page d’accueil encadré en rouge à la figure 42.
Pour rendre le servomoteur TOR fonctionnelle j’ai dû réaliser certaines tâches dans un ordre bien
définies
L’une des consignes du cahier des charges était que les variables respectent les mnémoniques
imposées par l’entreprise. Ainsi toutes les variables que j’ai modifié et crée respectent cette
consigne.
Exemple :
- Evalue le résultat logique de la porte ET en fonction des états logiques appliqués à ses entrées
- La sortie est active seulement si toutes les entrées sont aussi actives
FIGURE 45: FONCTION « ET »
Exemple :
Si les 3 entrées sont actives alors le voyant de début de course est actif.
Sinon SERVO.SD.VOY.DDC=0
Si ETOR7=1, SERVO.ED.DDC=1
La fonction mémorise 1 à 10 alarmes et dispose d'une quittance pour le groupe d’alarme crée.
Exemple :
Après avoir fait le programme il m’a fallu assurer les connexions entre le programme et le WEB
Exemple
J’ai dû suivre un cahier des charges, imposé par mon chef de projet pour la page WEB.
- L’utilisateur doit pouvoir décider s’il veut tester le début de course ou la fin de course
- Un voyant vert doit s’allumer lorsque que le début de course est actif
- Un voyant rouge est actif, lorsque qu’il y a un défaut, pareil pour la fin de course
- Appuyer sur lancer pour commencer le test et lorsque que le test est lancer l’écriture « en cours »
sur le bouton orange est présent
L’utilisateur peut choisir de vérifier si le début de course et/ou le fin de course fonctionnent. Un
voyant rouge est allumé pour prévenir l’utilisateur en cas de défaut du début de course ou de fin de
course.
J’ai ensuite réalisé des tests sur plusieurs servomoteurs TOR afin de m’assurer de la fiabilité du
système.
J’ai ensuite rédigé dans le tutoriel du banc de test une partie expliquant comment tester le
servomoteur TOR. Afin que les automaticiens comprennent facilement et rapidement comment
tester un servomoteur TOR.
Après le câblage du servomoteur sur l’automate, je me suis assuré de bien récupérer la valeur de
l’entrée du servomoteur qui va me permettre par la suite de connaitre la position du servomoteur 0-
10V.
Le servomoteur sur lequel je réalise des tests est un servomoteur 2-10V. Il est appelé servomoteur 0-
10V car on câble le servomoteur sur une entrer analogique 0-10V.
Si le servomoteur envoie sur l’entrée analogique 2V cela signifie qu’en sortie du bloc de conversion on
a 0% comme on le voit dans le cadre rouge sur la figure
En effet, il y a une petite marge d’erreur de 1%, qui montre la différence entre la théorie et la réalité.
Dans ce programme on observe que la variable qui permet de choisir le pourcentage d’ouverture
« SERVO_10.SA.CMD » a pour valeur d’ouverture 0%.
Les valeurs encadrées en vert sont les valeurs que l’automate affiche en sortie lorsque on est à 0% et
à 100%. Avec un simple produit en croix on peut trouver toutes autres valeurs que peut afficher
l’automate pour un pourcentage d’ouverture donné.
Ce produit en croix m’a permis de savoir si la valeur que l’automate renvoie correspond bien à un
pourcentage d’ouverture entrer par l’utilisateur.
Sachant que « SERVO_10.SA.CMD » est la variable qui permet d’écrire la valeur d’ouverture du
servomoteur. J’ai donc choisi de l’utiliser sur le web éditeur pour que l’utilisateur du web puissent
écrire sur cette variable le pourcentage d’ouverture qu’il souhaite.
Nous verrons le programme que j’ai rendu fonctionnel afin de pouvoir tester si un servomoteur 0-10V
fonctionne ou non.
Voici le programme fonctionnel qui permet de tester un servomoteur 0-10V. Le programme permet
de répondre au cahier des charges qui m’a été imposé. Pour comprendre ce programme je vais
expliquer le programme.
3) Une comparaison est faite entre la différence obtenue et le pourcentage d’erreur accepté soit
ici définie à 5 %. Si le pourcentage d’erreur est inférieur à la différence alors la sortie du
comparateur= 0.
4) Sinon la sortie comparateur = 1, et l’alarme est activé pour signaler un défaut seulement si le
test du retour de marche (« SERVO_10.ALA.CONF » = 1) est demandé par l’utilisateur via la
page Web.
5) Le défaut est dû au fait que la valeur réelle du servomoteur est différente de la consigne de
± 5%.
Si le voyant de défaut est activé, cela signifie qu’il y a un défaut de retour d’état.
Le programme contient une partie qui va permettre d’activer une alarme de défaut sur le Web s’il y a
un défaut de début de course ou fin de course.
Si les alarmes « TEST_DISC4 » et/ou « TEST_DISC5 » sont activées, cela veut dire qu’il y a un défaut
de début de course (TEST_DISC5=1) ou de fin de course (TEST_DISC4=1 ).
Une fois le programme fonctionnel il m’a fallu éditer la page WEB pour permettre à l’utilisateur de
contrôler et de comprendre le test du servomoteur qu’il va entreprendre.
Il s’agit du code couleur qui m’a été imposé par mon tuteur et par Engie Axima.
Par exemple il pourra tester le retour d’état en sélectionnant « oui » au test de retour d’état. Ainsi Il
pourra connaître le résultat du test en observant la couleur du voyant.
Par exemple si on a le début course active -> mettre le voyant de couleur vert
Si la variable ci-dessus est à 1 dans le programme, alors on a un voyant vert sur le WEB
Les conditions sont très utiles, elles permettent de gérer plusieurs situations. En général les
conditions permettent de mettre en marche une action.
L’analyse du projet me permet de faire un bilan du projet. Le banc de test pour sonde et
servomoteur est aujourd’hui fonctionnel et prêt à l’utilisation. Le cahier des charges a été
scrupuleusement respecté. Il suffit à un automaticien de câbler une sonde ou un servomoteur puis
ouvrir un page WEB pour effectuer le test. Un tutoriel a été conçu par mes soins puis validé par mon
chef de projet.
J’ai appris à utiliser un logiciel de programmation très utilisé dans les domaines GTC et GTB. Ce
logiciel permet d’éditer des pages Web. L’éditeur WEB m’a permis de manipuler et crée des conditions
et actions pour avoir des pages Web qui correspondent à ce qui été souhaité. J’ai également appris à
utiliser les standards imposé par l’entreprise. Toutes les variables du programme ont été mises à jour
afin de respecter les mnémoniques. Des indications sont présents sur le banc test afin d’éviter toutes
erreurs lors du câblage.
J’ai réalisé de nombreux tests afin de m’assurer de la fiabilité du banc de test. J’ai compris qu’il
était très important d’avancer étape par étape lors d’un projet et de réaliser de nombreuses
sauvegardes de programme. L’organisation a été indispensable pour mettre à bien les missions qui
m’ont été attribué.
Il m’est arrivé de rencontrer quelques difficultés lors de la programmation de page Web et lors
de la programmation. La démarche pour trouver des solutions à ces problèmes est essentielle. Elle se
fait en deux parties. Une partie autonome avec des tests, et une analyse des problèmes rencontrés
doit être faite. Une seconde partie où il faut solliciter un automaticien présent pour cela il faut
synthétiser le problème que l’on a rencontré et expliqué clairement ce qu’on veut réaliser.
De plus, le stage m’a permis de découvrir et d’assimiler un nouvel outil de programmation avec
un environnement graphique permettant de dessiner des programmes plutôt que de les écrire. Ainsi,
durant mon stage, j’ai gagné en autonomie et en capacité d’adaptation à un nouvel environnement.
Ce stage m’a permis d’évoluer dans les domaines des relations humaines. Grâce à cette
expérience et en observant les automaticiens et les chefs de projets qui m’ont accompagnés, j’ai pu
améliorer cet aspect crucial du poste d’automaticien.
Pour conclure, cette expérience fut très enrichissante, tant au niveau technique qu’au niveau
humain. Les missions passionnantes qui m’ont était attribué me confortent dans le choix de ma
nouvelle orientation.