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Titre de l'unité d’enseignement : Discipline Et Professions Géomètre Topographe

Numéro de l'unité d’enseignement : UE -1

Module : ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

MODULE ETHIQUE ET DEONTOLOGIE


Présentation du module Du 16 juin au mois de
juillet
L'exercice des professions G/T est difficile du fait de l'objetde leur
préoccupation: l’homme et le sol.
En effet, l’exercice de GT est strictement encadré par la loi. Mais

INTRODUCTION aux obligations fixées par le législateur s’ajoutent des règles


d’éthique et de déontologie que la profession elle – même a
édictées pour garantir à ses clients le meilleur service possible.

À la fin de sa formation, l’apprenant doit être capable « d’assurer


l’ensemble de ses fonctions avec compétence dans le strict respect
OBJECTIF GENERAL
de l’éthique professionnelle »

PUBLIC CIBLE Géomètre _ Topographe

PRE REQUIS

CONSIGNES DE TRAVAIL Se connecter à la plateforme


CONSIGNES ET RESULTATS PERIODE-DUREE
ACTIVITES
ATTENDUS
CHAPITRE I : INTRODUCTION

A. Introduction

Dans un monde de plus en plus en proie au doute et aux menaces multiples, la


définition de règles de conduite devient nécessaire. Ces règles éthiques, qui
traduisent le partage de valeurs universelles et la volonté de donner un cadre
global aux comportements humains, se multiplient dans les instances
professionnelles représentatives ou régulatrices.

Si cette multiplication de règles se fait au bénéfice des rapports existants au sein


d’une profession donnée, que ce soit dans les relations entre professionnels eux
mêmes ou dans les relations entre les praticiens et les consommateurs, cette
situation peut cependant être source de contradictions, voire de conflits.

Mais tout d’abord qu’est-ce que l’éthique ?

Du grec êthicos, le mot signifie morale. L’Ethique est une science, comme la
Logique, ou la Physique.
« Les Ethiques d’Aristote », sont les ouvrages moraux d’Aristote, cités par
exemple par LA BRUYERE dans son « Discours sur Théophraste ».
Il s’agit donc en fait de la science de la morale ou des mœurs, au sens très
général, qui se décline en plusieurs préceptes.

Lorsque ces préceptes perdent de leur généralité pour devenir des règles
communes à une profession, ils constituent la « déontologie ».

Du grec « déontos » (ce qui est convenable) et « logos » (science), le mot, à


l’origine, qualifie la partie de l’enseignement médical qui traite du devoir des
médecins vis-à-vis de ses confrères et de ses clients.
Par extension, la déontologie est l’ensemble des règles et des devoirs qui
régissent une profession, la conduite des membres qui l’exercent dans les
rapports entre eux, ainsi que dans les rapports entre le praticien et ses clients.

On peut donc considérer que la déontologie réunit des préceptes d’éthique


appliqués à une profession ou à une fonction, à un statut et vient s’ajouter à des
préceptes plus intimes, liés à la culture et à l’histoire de chacun.

Mais alors les sources vont être différentes, et pour une même personne, elles
vont dépendre de sa culture donc évidemment de sa religion, de l’intensité avec
laquelle elle la pratique, de sa situation personnelle et familiale, de sa profession,
de ses différentes fonctions et qualifications.

Même dans le simple exercice professionnel, suivant les fonctions et les qualités
directement liées à cet exercice, les règles seront plus ou moins étendues, même
si parfois, souvent, elles se chevauchent.

Prenons l’exemple d’un géomètre expert pratiquant l’expertise judiciaire et


exerçant au Sénégal.

Il sera d’abord et d’une façon générale un professionnel libéral. Il lui faudra donc
respecter les règles propres à ce groupe professionnel, comme par exemple le
secret professionnel, le devoir de conseil vis à vis de sa clientèle, avoir une
attitude loyale vis-à-vis de ses confrères.

Ces règles ne sont pas forcément les mêmes que celles applicables à un
fonctionnaire. Certaines peuvent être identiques, notamment le secret
professionnel.
Mais d’autres seront différentes et spécifiques au mode d’exercice libéral. Ne
serait-ce par exemple, que parce que le géomètre exerçant en libéral aura, en
tant que chef d’entreprise, une responsabilité individuelle et personnelle vis-à-vis
de ses employés, ce que n’aura pas un chef de service de la fonction publique par
rapport à ses subalternes.
D’autres peuvent s’appliquer au fonctionnaire sans impacter le comportement du
libéral, tel que le devoir de réserve auquel peuvent être astreints certains hauts
fonctionnaires en période électorale.

Ensuite, en tant que géomètre expert, notre individu devra respecter les règles
propres à cette profession.
Ces règles seront d’autant plus précises et leur respect d’autant plus impératif,
que la profession est organisée en Ordre professionnel dont les instances
supérieures ont, de par la loi, pour mission et pour devoir de les faire respecter.

La fonction de géomètre est marquée par des dates repères :


B. Quelques dates repères

Le métier de géomètre-expert est l’un des plus vieux du monde. Apparu en même temps que
la propriété foncière, il s’est enrichi au fil des siècles pour jouer aujourd’hui un rôle clé sur les
questions de l’habitat, de l’aménagement ou du développement des territoires.
ANTIQUITÉ : PREMIERS PLANS, PREMIÈRES BORNES

Les premières traces de la science topographique ont été retrouvées en Asie Mineure chez les
Chaldéens. Ce sont des tablettes représentant des parcelles mesurées et désignant des biens. Elles
datent de 4.000 avant notre ère.
Mais c’est avec les Romains qu’apparaissent les précurseurs des géomètres-experts d’aujourd’hui.
Rome crée le corps des « agrimensores » (mesureurs de champs). Leur mission est de mesurer le
sol de l’Empire pour établir un cadastre. C’est aussi aux Romains que l’on doit les premiers
bornages avec les colonnes de pierre ou « bornes millaires » érigées à chaque mille tout au long
des 133.200 km de réseau routier qu’ils construisirent.
MOYEN-AGE : LES PRÉMICES DU CADASTRE

En 1439, l’établissement de la taille, impôt direct au profit du Trésor royal, calculé à partir des
biens fonciers, entraîne la réalisation de plans parcellaires. Mais dès le XIIè siècle, l’ancêtre du
cadastre actuel fait son apparition dans le Dauphiné avant de se répandre progressivement dans les
autres provinces du royaume.
ANCIEN RÉGIME : LES ARPENTEURS BORNENT LE ROYAUME

Au XVIe siècle sont créés les offices d’arpenteurs royaux. Les « arpenteurs-jurés », réunis en
corporation, sillonnent la campagne pour planter des bornes. À la fin du XVIIIème siècle, les
géomètres Dutillet du Vilars et Lamy soulignent à nouveau la nécessité d’élaborer un cadastre
national. A la Révolution, l’Assemblée Constituante relaie cette volonté alors qu’elle substitue aux
anciens impôts une contribution foncière unique établie sur toutes les propriétés foncières.
XIXE SIÈCLE : LE CORPS DES ARPENTEURS MET LA FRANCE EN CARTES

Il faut attendre l’Empire et la Loi du 15 septembre 1807 pour que soit créé le cadastre parcellaire,
aujourd’hui connu sous le nom de Cadastre Napoléon. L’entreprise est d’une telle ampleur qu’elle
réclame la création d’un corps de géomètres-arpenteurs rattachés à la Fonction publique. Ils
mettront quarante ans pour couvrir l’ensemble du territoire national.
GÉOMUSÉE - LE PATRIMOINE DES ARPENTEURS

Le Géo musée de Lyon sauvegarde pour les générations à venir une bibliothèque d'ouvrages des
méthodes et usages pratiqués pour l'expertise, la topographie et le dessin, des cartes et des plans
ainsi que des instruments utilisés dans le passé par les géomètres-experts pour leurs travaux sur le
terrain ou dans leur cabinet.
CHAPITRE II CLARIFICATION DE CONCEPTS

Objectifs

1. Expliquer les concepts usuels en éthique


2. Différencier les notions de Morale-Ethique- Déontologie

Droit : ensemble de règles de conduite sociale établies et sanctionnées par l’autorité publique
autrement dit c’est ce qui est conforme à la loi.

Devoir : obligation de donner ou de faire quelque chose au nom de la morale, c'est à dire au
nom de la loi, l'honneur, la religion, la raison, la coutume ou la bienséance.

Conscience : Une faculté de porter un jugement sur la valeur morale des actes humains. Elle
est une capacité de discernement du bien et du mal.

Morale : un ensemble de règles de conduite relatives au bien et au mal, qu'une société se


donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.

Ethique : une réflexion sur les valeurs et les motivations qui sous-tendent les actes de
l’individu afin de définir une conduite appropriée. C’est un devoir d’agir en bien en société.

Déontologie : un ensemble de règles qui s’appliquent à l’exercice d’une profession.

Le géomètre-expert doit exercer sa profession avec compétence, probité et dignité. Il


doit disposer de l'indépendance, de l'impartialité, du libre arbitre et de la liberté
d'appréciation nécessaires

Il ne cède à aucune influence ou pression de quelque nature qu'elle soit et préservera


sa neutralité. Il a le devoir de respecter les règles de l'honneur et de la dignité en
préservant son intégrité morale et intellectuelle. Il se récuse s'il estime que son
impartialité peut être contestée
CHAPITRE IV QUALITE DE GEOMETRE_
EXPERT

Objectifs

- Définition de la profession de géomètre expert


- Le géomètre stagiaire

A. Définition

Est géomètre expert, au sens de la loi, le technicien qui inscrit au Tableau, exerce en
son propre nom et sous sa responsabilité, la profession habituelle de :
- lever et dresser à toutes les échelles en planimétrie et en altimétrie, les
documents topographiques ou cadastraux, les plans de biens relevant
du régime de la conservation foncière, du domaine public et du domaine
national ;
- effectuer les opérations de géodésie, de triangulations générales et
cadastrales, de polygonations, de nivellements et de travaux de
stéréo préparation et de photogrammétrie ;
- procéder à toutes les opérations techniques et études à caractère
topographique ou cadastral, qui se rapportent aux biens immobiliers ;
- procéder aux études et implantations topographiques de voiries et
réseaux divers ;
- procéder aux expertises foncières et immobilières;
- élaborer et appliquer sur le terrain des projets de lotissement ou de
remembrement, de morcellement, de division, de partage et de fusion.

B. L’inscription au Tableau en qualité géomètre expert

Nul ne peut, sans être préalablement inscrit au Tableau, exercer la profession


de géomètre expert telle que définie à l'article 4 de la présente loi, ni créer l'apparence
de cette qualité, d'une manière quelconque, dans son activité.
Pour être inscrit au Tableau en qualité géomètre expert, il faut:
- être de nationalité sénégalaise ;
- jouir de ses droits civils ;

- n’avoir subi aucune condamnation criminelle ou correctionnelle de


nature à entacher son honorabilité, notamment aucune condamnation
comportant l'interdiction du droit de gérer et d'administrer des sociétés;
- être titulaire d'un des diplômes prévus à l'article 6 de la présente loi ;
- avoir son domicile fiscal au Sénégal.

D’après l’article 6 du code déontologie les diplômes exigés pour être inscrit au Tableau en qualité
de géomètre expert sont :
- le diplôme d'ingénieur géomètre ou son équivalent;
- le diplôme de technicien supérieur géomètre ou son équivalent;
dans ce dernier cas, le candidat devra justifier de deux années de
pratique professionnelle en sus du stage prévu dans le règlement
intérieur.
Nul ne peut porter le titre de géomètre expert ni en exercer la profession s'il
n'est inscrit au Tableau de l'Ordre institué par la présente loi.

C. Le géomètre expert stagiaire


Est géomètre expert stagiaire, au sens de la présente loi, le candidat titulaire
du diplôme requis et admis par le Conseil à effectuer un stage professionnel,
conformément aux conditions définies dans le règlement intérieur et les textes
subséquents régissant la profession.

Tout rejet de candidature doit faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant la Cour
Suprême.

Les géomètres experts stagiaires ne sont pas membre de l’Ordre. Ils sont néanmoins soumis à sa
surveillance et à son contrôle disciplinaire.
CHAPITRE V: Les principales règles d’éthique que doivent
respecter les géomètres experts

D’une façon schématique, en ce qui concerne le géomètre expert français, les


sources vont donc être sur le plan professionnel :

➢ Les Codes déontologiques qui régissent les professions libérales comme le


Code de Conduite ;
➢ Les Codes ou recommandations édictés par le CLGE auquel appartient
l’Ordre des Géomètres Experts.

Sans être exhaustif, listons les principales :

A. La prestation de serment

Tout d’abord, le géomètre expert prête serment devant le Conseil régional de son
inscription d’origine suivant la formule suivante prévue par décret en Conseil
d’Etat :

« Je jure sur l’honneur d’exercer la profession de Géomètre Expert avec


conscience, de garder le secret professionnel, de manifester une attitude loyale et
correcte vis-à-vis de mes confrères, et de respecter les textes régissant la
profession ».

A une époque où chacun se gausse de manquer à sa parole à tel point que la


maxime selon laquelle les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, est
revendiquée avec délectation par un grand nombre, arrêtons nous sur les
conséquences de l’inobservation d’un serment.

Dans la revue « Expert » de septembre 2002, le bâtonnier ADER rappelait


l’origine du serment, en particulier de celui nécessaire pour accéder à une
profession. Il mentionnait un arrêt de la cour d’appel de Rouen du 5 juin 1996:
«Celui qui manque à son engagement, forfait à l’honneur qui s’attache à
l’observation scrupuleuse des devoirs particuliers qu’impose l’exercice d’une
profession soumise à serment ». Ce manquement justifie la radiation définitive.

L’auteur mettait en avant une évidence : par essence, est parjure celui qui ne fait
pas ce qu’il a juré de faire, même si sa défaillance est légère.

Il s’appuyait sur les réflexions du philosophe Jeremy Bentham, créateur au XIX e


siècle du mot « déontologie » qui précisait : « Il est donc sage, qu’avec solennité,
soit rappelé à celui qui embrasse une profession, quelle est l’éthique de celle-ci
et que s’il ne la respecte pas malgré la promesse solennelle qu’il a faite d’en
suivre les règles, on lui rappellera cette promesse et il sera chassé ».

B. L’indépendance et l’impartialité

L’article 45 du décret, dispose qu’en toutes circonstances, le géomètre expert est


tenu de respecter les règles de l’honneur, de la probité et de l’éthique
professionnelle, qu’il doit agir selon les règles de l’art et avec conscience
professionnelle, qu’il doit se prononcer en toute impartialité.

L’article 46 enfonce un peu plus le clou, en précisant qu’il est tenu de


sauvegarder son indépendance en toutes circonstances, qu’il doit refuser toute
mission dans laquelle il serait juge et partie et toute mission en relation avec ses
intérêts personnels, les intérêts de ses parents ou alliés ou ceux de ses associés ou
mandants.

En principe l’Ordre est fondamentalement attaché et qu’il défend même s’il


reconnait que des adaptations sont sans doute, dans certains cas, et sous réserve
d’un contrôle, nécessaires.

C’est une raison également pour laquelle, alors que le géomètre expert peut
pratiquer l’entremise immobilière, il ne peut, en vertu de l’article 8-1 de la loi «
en aucun cas exercer cette activité simultanément sur la même opération avec des
travaux ressortant de sa délégation de service public ».

C. L’obligation d’assurance

Cette obligation de souscrire une assurance couvrant la responsabilité du


géomètre expert dans ses actes professionnels est prévue par l’article 9-1 du
décret et l’obligation de justifier de cette couverture annuellement devant le
Conseil régional fait l’objet de l’article 9-2 du même décret.

La sanction est l’interdiction temporaire d’exercer, sans préjudice des poursuites


et autres sanctions disciplinaires.

D. Le devoir de conseil vis-à-vis de ses clients

L’article 49 du décret rappelle que si le géomètre expert doit s’attacher à la


satisfaction de son client, il doit néanmoins refuser toute mission non compatible
avec le Code des devoirs professionnels et avec les règles de l’art édictées par le
Conseil supérieur.

L’obligation de conseil est clairement mentionnée dans cet article et la


jurisprudence du Conseil supérieur précisent que cette obligation doit être
remplie non seulement à l’égard des besoins exprimés par le client, mais
également à l’égard des besoins implicites et non exprimés.

Enfin, ce devoir de conseil et de transparence s’exprime également par


l’obligation, préalablement à tout commencement d’exécution d’un travail, de
définir la mission et d’établir un devis, devoir encore renforcé par l’obligation
d’avertir le client chaque fois que des modifications de la mission initiale sont
susceptibles d’entrainer une augmentation sensible de la dépense.

E. L’obligation de formation continue

Celle-ci est initialement prévue par les dispositions de l’article 47 du décret : «


Le Géomètre Expert doit entretenir et perfectionner ses connaissances
professionnelles »

Le 18 mars 1998, le Conseil supérieur avait édicté la recommandation suivante :


« Afin d’entretenir et de perfectionner la compétence que requièrent ses
interventions, chaque membre de l’Ordre doit consacrer 40 heures au moins
par an à sa formation personnelle, hors les heures consacrées à l’indispensable
suivi de la documentation professionnelle ».

Celle-ci qui avait un caractère facultatif pendant deux ans est devenue obligatoire
à partir de 1er janvier 2000. Elle a été renforcée par une décision du Conseil
supérieur qui, à partir de 2009, a porté annuellement l’obligation à 5 jours de
formation directe et 3 jours de formation indirecte comme la participation à des
congrès.

Afin d’y répondre, l’Ordre met en permanence en place des formations tant au
niveau national que régional.
CHAPITRE VI : DEVOIRS PROFESSIONNELS

En vue de garantir l'indépendance de la profession régie par la présente loi,


l'exercice de la profession de géomètre expert est incompatible avec toute activité de
nature à porter atteinte à son indépendance, en particulier avec:
- l'exercice d'un emploi salarié, sauf chez un autre membre de l'Ordre ou au sein
d'une société ou groupement inscrit au Tableau. Toutefois, un membre de l'Ordre
peut dispenser un enseignement se rattachant à l'exercice de sa profession ;
- l'exercice d'une charge d'officier public ou ministériel ou de tout emploi salarié
dans la Fonction publique ;
- l'exercice d'une profession libérale autre que celles définies par la présente loi ;
- l'accomplissement de tout acte de commerce ou d'intermédiaire, autre que ceux
que comporte l'exercice de leur profession ;
- l'exécution de tout mandat commercial, à l'exception du mandat d'administrateur,
de gérant ou de fondé de pouvoirs des sociétés ou groupements inscrits au
Tableau ;

- la participation à la gérance, à la direction ou à l'administration de plus d'une


société ou d'un groupement inscrit au Tableau.

Les membres de l'Ordre, qu'ils soient personnes physiques ou groupés en


personnes morales, sont tenus, pour garantir la responsabilité civile qu'ils peuvent
encourir dans l'exercice de leur profession, de souscrire une police d'assurance et
d'en
fournir quittance au Conseil de l'Ordre, avant le 30 juin de chaque année civile sous
peine d'omission du Tableau.
Les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue par les
membres de l'Ordre non couverts par la police d'assurance, sont garanties soit par
une caisse instituée auprès de l'Ordre soit par une police d'assurance souscrite par
l'Ordre.
CHAPITRE VII : Dispositions pénales

Exerce illégalement la profession de géomètre expert, toute personne qui,


sans être préalablement inscrite au Tableau, ou qui, ayant été inscrite en a été radiée,
exerce habituellement, en son nom et sous sa responsabilité, les travaux prévus ou
qui assure la direction desdits travaux.

Exerce illégalement la profession de géomètre expert, tout membre de l'Ordre qui,


ayant été suspendu, poursuit l'exercice de sa profession sans se conformer aux
modalités de la peine infligée pendant toute sa durée.

L'exercice illégal de la profession géomètre expert ainsi que l'usage abusif


de ce titre ou de l'appellation de sociétés de géomètres experts ou du titre de
géomètre
expert stagiaire ou des titres quelconques tendant à créer une similitude ou une
confusion avec ceux-ci, sont punis d'un emprisonnement de six mois à deux ans et
d'une amende d'un million à cinq millions de francs CFA ou de l'une de ces deux
peines
seulement.
Le Tribunal pourra, en outre, ordonner l'insertion, intégrale ou par extrait, du
jugement dans les organes de presse qu'il désignera, aux frais du condamné.

Les dispositions réglementaires ou administratives relatives à l'organisation


et à l'administration de la profession de géomètre expert sont le Règlement intérieur
et le Code des devoirs professionnels.

En application de la présente loi, le Règlement intérieur et le Code des devoirs


professionnels adoptés par l'Assemblée générale ainsi que toutes modifications
ultérieures qui leur seront apportées, sont approuvés respectivement par décret et par
arrêté du Ministre chargé de l’Economie et des finances.

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