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Rapport Bibliographique
1.1 Sommaire
N° Désignation page
1.1 Sommaire……………………………………………………………………………………………….. 1
2 Introduction……………………………………………………………………………………………… 3
4.1.1 Microstructure………………………………………………………………………………………….. 5
4.1.2 La Porosité……………………………………………………………………………………………… 6
7 Conclusions ……………………………………………………………………………………………. 21
8 Références……………………………………………………………………………………………… 22
1
1.2 Liste des figures
N° Désignation page
Figure 1 évolution de la porosité mesurée par analyse d’image 6
Figure 2 résistance en compression à différentes température de murissement 7
Figure 3 Développement de la résistance en compression en fonction de la température 8
Figure 4 comportement en flexion à 4points de la BCV en fonction de la température 9
Figure 5 Contrainte moyenne de cisaillement en fonction de la température de chargement 11
Figure 6 écart de température lors du refroidissement mesuré à l’intérieur et à la surface d’un béton à titre d’exemple 13
Figure 7 Dilatation thermique du béton et de l’acier 14
Figure 8 résistance d’Adhérence des différentes barres en fonction de la température 16
Figure 9 Relation température critique et charge appliquée pour l’interface et le béton 17
Figure 10 effort normal (à gauche) et moment induit (à droite) en fonction de la température d’exposition 20
Figure 11 déformation axiale en fonction de la température d’exposition 20
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2. Introduction
3
3. Composition et hydratation du béton
Schéma 1 : Dimensions des pores et phases solides présentes dans la pâte de ciment
[Mehta 1986]
D’après [Rostasy & al. 1980], cette structure des pores au sein de la matrice du
béton a une grande influence sur ses propriétés mécaniques. De nombreux essais
ont permis de mettre en évidence l'influence de la porosité sur les propriétés
mécaniques du béton et certains auteurs comme [Rossler & Older 1985] et
[Perreira & al. 1989] ont mêmes proposé des relations théoriques permettant de
lier la porosité totale à diverses caractéristiques mécanique du matériau béton.
Donc on peut en déduire que si la température possède une capacité à influencer
la porosité ou sa répartition dans un béton, elle peut aussi influencer ses
propriétés mécaniques.
L’étude de l’effet de la température sur les différents états du béton (état frais et
état durci) au cours de son processus d’hydratation permet d’avoir un aperçu sur
le rôle que joue la température sur la quantité des pores, ses tailles et sa
répartition dans un béton.
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4. Effet de la température à l’état frais
4.1.1 Microstructure
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couronne d’« inner C-S-H » (qui entourent les grains anhydres) et le « de
Hadley » (petits grains totalement hydratés, représentés en noir).
Après 1 an, l’hydratation des bétons est très avancée, les microstructures
sont plus denses, et « l’inner CSH » et le « de Hadley » sont faiblement
représentés pour les deux cas. Mais pour le béton à 5°C, les produits
d’hydratation remplit la matrice de façon plus homogène. Tandis que pour
le béton à 60°C, la microstructure à peu évolué depuis le 1er jour
d’hydratation, et les produits d’hydratations se concentrent autour des
grains de ciment laissant un réseau de pores capillaires plus larges.
4.1.2 Porosité
½
Age (jour )
Les résultats montrent que ; d’un côté, les bétons conditionnés à 5°C et à
20°C constituent plus de porosité de 0 à 28 jours, mais leurs porosités
évoluent puis continuent de diminuer par la suite ; de l’autre côté, les
bétons conditionnés à 40°C et 60°C sont moins poreux à jeune âge, mais
sur le long terme, l’évolution de la porosité va légèrement en
s’augmentant. Cela est surement dû à l’hypothèse avancé par la plupart
des auteurs sur l’accélération de la réaction d’hydratation.
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Du fait de la corrélation entre la porosité et la résistance mécanique du
béton, le développement de la résistance en fonction du temps et de la
température de murissement est proportionnel à cette évolution de la
porosité.
Les résultats montrés sur ce graphe confirment que les éprouvettes muries
à des températures compris entre 32 et 49° ont des résistances plus
élevées après 1 jour d’âge. Après 1 à 4 semaines, la résistance des bétons
conditionnés entre 4 et 23°C dépassent ceux des bétons muris à des
températures plus élevées. On peut aussi constater sur cette figure
qu’après 28jours, le béton conditionné à la température la plus basse (5°C)
ne pas le plus résistant. Cela renvoie à l’hypothèse d’une température
optimale pour avoir la résistance la plus élevée.
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4.2.2 A long terme
½
Age (jour )
8
5. Effet sur les nouveaux matériaux de renforcements
[L. MISSEMER] à effectués des essais de flexion à 4 points dans le but d’en
savoir plus sur le comportement mécanique des bétons fibrés en fonction
de la température. Le matériau utilisé est le Béton Composite Vicat (BCV),
qui est un béton de la catégorie des BFUP (fck = 150 MPa), constitué de
granulats de petite taille (D<2 mm), d’une pâte très compacte (e/c=0.19)
et de fibres métalliques dosées à 2%. Les échantillons ainsi formulés sont,
par la suite, soumis à l’essai de flexion à 4 points asservi en déplacement à
une vitesse de 0.1 mm/min (les essais sont asservi en force jusqu’à
atteindre 0.7 kN), avec une montée en température d’environ 200°C/h soit
3.3°C/min. La figure suivante récapitule les résultats des essais effectués à
des températures cibles de 25°C, 200°C, 300°C et 550°C.
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et 550°C est importante pour les performances mécaniques du BCV. Ce
palier de température correspond à celui de la déshydratation de la
Portlandite contenue dans le BCV. C’est un paramètre qui tient un rôle
important dans la dégradation des caractéristiques mécaniques du béton.
Lc : longueur de collage
Lar : largeur des composites
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[E. Ferrier, L. Michel, A. Si L.]
Comme leur objectif était d'évaluer l'effet de différentes températures
d’exposition sur les modes de défaillance et sur la résistance de l’interface
béton-composite, ils ont effectués plusieurs tests à des températures allant
de -40°C à +80°C. Les éprouvettes sont soumises aux chargements
mécaniques à températures constantes. La figure suivante montre les
valeurs moyennes obtenues des essais ainsi préparés.
11
6. à l’état durci
12
6.2 Béton de masse
Figure 6 : écart de température lors du refroidissement mesuré à l’intérieur et à la surface d’un béton à titre d’exemple
[Adam et Neville]
13
6.3 Propriétés des matériaux béton et acier à haute température
14
Le tableau 1 montre une baisse considérable des propriétés mécaniques du béton
armé au fur et à mesure que la température augmente. On peut aussi en déduire
de ces résultats qu’il y a une différence de réponse à la sollicitation en fonction de
la nature des granulats et de l’armature choisit, mais on peut dire, dans des cas
de haute température comme ici, que l’influence de la nature des matériaux
utilisés sur la résistance mécanique reste faible.
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Méthode 1 : Le corps d’épreuve est échauffée jusqu’à une température
maximale constante puis chargée jusqu’à la rupture.
Méthode 2 : Le corps d’épreuve est soumise à un niveau de charge initial
puis échauffée jusqu’à la rupture.
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Pour les essais selon la méthode 2, la rupture s’est passée au
moment où le glissement a augmenté très vite. La température
correspondante à ce moment est appelée la température d’adhérence
critique. Sa valeur dépend de la charge initiale appliquée. La synthèse du
rapport entre la température critique et la charge initiale appliquée, pour
les essais d’arrachement de la barre HA, de la barre lisse et aussi pour
l’essai de compression du cube de béton, est présentée sur la figure
suivante.
17
6.4 Propriétés des structures en béton armé à haute température
Schéma 5 : Effort de compression induit par la dilatation thermique dans une ossature
[Eurocode 2, Design of concrete structures]
Schéma 6 : Augmentation des moments aux appuis pour les structures continues
[Eurocode 2, Design of concrete structures]
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D’une manière générale, l’exposition à haute température d’une structure en
béton diminue considérablement ces performances mécaniques. D’après
[Adam et Neville], un élément de béton chargé est plus résistant qu’un
élément non chargé, soumise au même environnement à températures
extrêmes, comme lors d’une exposition au feu. En revanche, l’exposition à
basse température diminue légèrement la résistance mécanique.
Selon [B. Wu, J.Z. Lu], l’exposition à haute température d’une partie de
structure en béton armé, en plus de l’effort normale induit par la dilatation,
provoque une rotation aux extrémités des poutres. Et comme abordé
précédemment, les structures environnantes non exposées bloquent ces
efforts axiaux et rotationnels, ce qui induit des contraintes et des
déformations axiaux. Pour évaluer l’ampleur de ces efforts, ils ont étudiés
un dispositif composé d’une poutre rectangulaire posé sur deux poteaux
eux aussi rectangulaires. La figure ci-après montre le dispositif utilisé.
La poutre est assemblée avec les poteaux de façon à ce que les poteaux
s’opposent à l’effort normal et aux rotations venant de la poutre lors du
chargement. 3 fours électriques pour élément de structure ont été utilisé
pour chauffer indépendamment chacun des deux poteaux et la poutre.
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La figure n°8 montre les résultats des mesures de l’effort normal effectués
sur la poutre, ainsi que le moment induit par la déformation de la poutre
aux poteaux. Et la figure n°9 montre la déformation axiale en fonction de
la température d’exposition.
Figure 10 : effort normal (à gauche) et moment induit (à droite) en fonction de la température d’exposition
[B. Wu, J.Z. Lu]
D’après les résultats, [B. Wu, J.Z. Lu] ont pu conclure que le blocage axial
peut augmenter la contrainte de compression axiale ainsi que la déflexion à
mi-portée quand la température augmente. Ils ont aussi déduit que l'effet
généré par la restriction de la force de rotation axiale est très limitée.
Comme on peut le constater sur la figure 10, quand les rotations aux
extrémités des poutres sont bloquées, l’augmentation de la température
d’exposition provoque une augmentation des moments induits à ces
extrémités. Au début de l'étape de chauffage, on observe une croissance
du moment induit, quelle que soit la valeur de la contrainte axiale. Mais au-
delà d’environ 600°C le moment induit commence à diminuer, plus la
contrainte axiale se rigidifie, plus le moment se décline.
On peut donc en déduire qu’à ce stade de température (au-delà de 600°C),
la ruine de l’ouvrage dépend plus de la dégradation à l’échelle des
matériaux que de l’intégrité de la structure.
20
7. Conclusions
En se référant aux œuvres d’une poignée d’auteurs cités précédemment, portant sur
l’effet de la température sur le comportement mécanique du béton et du béton
armée, les conclusions suivantes ont pu être dégagées :
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8. Référence
[B. Wu, J.Z. Lu], “A numerical study of the behaviour of restrained RC beams at elevated
temperatures”
[Eurocode 2]: Calcul des structures en béton - Partie 1-2: Règles générales Calcul du
comportement au feu, 1992.
[HARMATHY T.Z. and ALLEN L.W. (1973)], “Thermal properties of selected masonry unit
concretes”. Journal of American Concrete Institute, 1973, vol 70, n° 2, p 132-142.
[Hana Fares, Albert N., Sébastien R.] “Self-consolidating concrete subjected to high
temperature” Mechanical and physicochemical properties
[PERREIRA C.J., RICE R.W., SKALNY J.P. and GRACE W.R. (1989)], “Pore structure
and its relationship to properties of materials”. Mat. Res. Symp. Proc., 1989, vol 137
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[PHILLEO R. (1958)] “Some physical properties of concrete at high temperatures”. Journal
of the American Concrete Institute 1958, vol 29, n° 10, p 857-864.
[Venkatesh K. Monther D. Nikhil R.] “Macroscopic FE model for tracing the fire response
of reinforced concrete structures”
[Verbeck G.J., Helmuth R.A.], “Structures and physical properties of cement pastes”.
Proceedings of the 5th International Symposium on the Chemistry of Cement, Tokyo
[Y. GOTO], "Cracks formed in concrete around deformed tension bars," Journal of the
American Concrete Institute, vol. 68, pp. 244-251, 1971.
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