Vous êtes sur la page 1sur 24

MASTER 2 GENIE CIVIL 2012-2013

Effet de la température sur le comportement mécanique


du béton et du béton armé

Rapport Bibliographique

Présenté par BEBINARINDRA Onja

Encadreur ISMAIL YURTDAS

Faculté des Sciences


Université de Reims Champagne-Ardenne
1. Tables des matières

1.1 Sommaire
N° Désignation page

1.1 Sommaire……………………………………………………………………………………………….. 1

1.2 Liste des figures………………………………………………………………………………………... 2

1.3 Liste des schémas……………………………………………………………………………………... 2

1.4 Liste des images……………………………………………………………………………………….. 2

1.5 Liste des tableaux……………………………………………………………………………………… 2

2 Introduction……………………………………………………………………………………………… 3

3 Composition et hydratation du béton………………………………………………………………… 4

4 Effet de la temperature à l’état frais…………………………………………………………………. 5

4.1 Etat chimique…………………………………………………………………………………………… 5

4.1.1 Microstructure………………………………………………………………………………………….. 5

4.1.2 La Porosité……………………………………………………………………………………………… 6

4.2 Etat mécanique…………………………………………………………………………………………. 7

4.2.1 Etat mécanique à court Terme……………………………………………………………………….. 7

4.2.2 Etat mécanique à long terme…………………………………………………………………………. 8

5 Effet de la temperature sur les nouveaux matériaux de renforcements…………………………. 9

5.1 Béton fibrés ……………………………………………………………………………………………. 9

5.2 Béton renforcé au PRF (polymères renforcés de fibre) …………………………………………… 10

6 Effet de la température à l’état durci………………………………………………………………… 12

6.1 Propriétés du matériau béton à haute température………………………………………………… 12

6.2 Béton de masse………………………………………………………………………………………… 13

6.3 Propriétés des matériaux béton et acier à haute température…………………………………… 14

6.3.1 Effet de la température sur l’adhérence béton-armatures………………………………………… 15

6.4 Propriétés des structures en béton armé à haute température…………………………………… 18

6.4.1 Contrainte et déformation induit par la température ………………………………………………. 19

7 Conclusions ……………………………………………………………………………………………. 21

8 Références……………………………………………………………………………………………… 22

1
1.2 Liste des figures
N° Désignation page
Figure 1 évolution de la porosité mesurée par analyse d’image 6
Figure 2 résistance en compression à différentes température de murissement 7
Figure 3 Développement de la résistance en compression en fonction de la température 8
Figure 4 comportement en flexion à 4points de la BCV en fonction de la température 9
Figure 5 Contrainte moyenne de cisaillement en fonction de la température de chargement 11
Figure 6 écart de température lors du refroidissement mesuré à l’intérieur et à la surface d’un béton à titre d’exemple 13
Figure 7 Dilatation thermique du béton et de l’acier 14
Figure 8 résistance d’Adhérence des différentes barres en fonction de la température 16
Figure 9 Relation température critique et charge appliquée pour l’interface et le béton 17
Figure 10 effort normal (à gauche) et moment induit (à droite) en fonction de la température d’exposition 20
Figure 11 déformation axiale en fonction de la température d’exposition 20

1.3 Liste des schémas


N° Désignation page
Schéma 1 Dimensions des pores et phases solides présentes dans la pâte de ciment 4
Schéma 2 dispositif d'essai de cisaillement sur renforcement en PRF 10
Schéma 3 modifications microstructurale du béton en fonction de la température 12
Schéma 4 interface béton et armature 15
Schéma 5 Effort de compression induit par la dilatation thermique dans une ossature 18
Schéma 6 Augmentation des moments aux appuis pour les structures continues 18
Schéma 7 dispositif d'essai sur structure exposée à haute température 19

1.4 Liste des images


N° Désignation page
Image 1 Micrographies caractéristiques de surface après 1 jour et 1 an d’hydratation 5

1.5 Liste des tableaux


N° Désignation page
Tableau 1 résistance résiduelle en fonction de la température 14

2
2. Introduction

La présente étude bibliographique a pour but de déterminer l’effet de la


température sur le comportement mécanique du béton et du béton armé. Il sera
donc traité dans cette étude, divers effets de la température sur le béton et les
causes de ces effets, ainsi que certains avantages que peuvent offrir l’exploitation
de la maitrise de ces effets pour la fabrication des bétons de structure.

Le béton est un matériau mécaniquement hétérogène avec une microstructure


complexe, ces propriétés lui donnent un comportement mécanique particulier.
L’étude sur la modification de ce comportement et de ce mécanisme du béton,
que ce soit des modifications causés par la variation de la température ou par
d’autres facteur environnemental, est seulement possible en prenant en
considération les modifications physico-chimiques au sein du matériau béton ou
béton armée. Le processus d’hydratation de béton et ces différentes étapes, est le
domaine dans lequel on travaille pour élucider les changements physiques et
chimiques susceptibles d’affecter les propriétés mécaniques du béton au niveau
macroscopique et microscopique. Tandis que l’évaluation des effets de la
température de conditionnement ou d’exposition sur les bétons à l’échelle
structure est étudiée dans le domaine physico-mécanique, constituant des d’essais
mécaniques à différentes configuration.

Il sera donc pris en compte, l’effet de la température sur la microstructure du


béton, une microstructure qui est régis par la chimie d’hydratation. Cet aspect la
traite surtout de l’effet de la température sur le béton à l’état frais. L’effet de la
température sur le béton à l’état durci traitera de l’effet de la température sur la
résistance mécanique à court et à long terme du béton de structure.

3
3. Composition et hydratation du béton

Le béton est un matériau hétérogène multiphasique constitué d’un mélange de


granulats et d’une pâte, elle-même constituée à partir de ciment et d’eau. La pâte
de ciment représente 25 à 40 % du volume total du béton. Chaque constituant
joue un rôle bien défini, celui de liant hydraulique pour la pâte de ciment, et celui
de remplissage atténuateur de variations volumiques (retrait) et source de
résistance pour les granulats.

La prise et le durcissement du liant hydraulique « ciment portland » résultent de


sa combinaison avec l’eau. Les qualités de ce liant sont donc dues à la réaction
chimique entre le ciment et l’eau appelée hydratation. Les mécanismes
d’hydratation du ciment créent au sein du béton un espace poreux. La
porosité se décline sous deux formes dans un béton. Ceux qui font partie de ce
que l’on appelle la porosité ouverte sont des pores interconnectés entre eux, et
ceux qui font partie la porosité fermée sont des vides (vides capillaires ou vides
des hydrates) se trouvent isolés les uns des autres. La répartition dimensionnelle
des différentes phases solides et les différents produits d’hydratation que l’on peut
trouver au sein de la matrice cimentaire à un certain âge du béton est illustrée
dans le schéma suivant.

Schéma 1 : Dimensions des pores et phases solides présentes dans la pâte de ciment
[Mehta 1986]

D’après [Rostasy & al. 1980], cette structure des pores au sein de la matrice du
béton a une grande influence sur ses propriétés mécaniques. De nombreux essais
ont permis de mettre en évidence l'influence de la porosité sur les propriétés
mécaniques du béton et certains auteurs comme [Rossler & Older 1985] et
[Perreira & al. 1989] ont mêmes proposé des relations théoriques permettant de
lier la porosité totale à diverses caractéristiques mécanique du matériau béton.
Donc on peut en déduire que si la température possède une capacité à influencer
la porosité ou sa répartition dans un béton, elle peut aussi influencer ses
propriétés mécaniques.

L’étude de l’effet de la température sur les différents états du béton (état frais et
état durci) au cours de son processus d’hydratation permet d’avoir un aperçu sur
le rôle que joue la température sur la quantité des pores, ses tailles et sa
répartition dans un béton.

4
4. Effet de la température à l’état frais

4.1 Etat chimique

4.1.1 Microstructure

Selon [Adam et Neville], L’augmentation de la température de


murissement accélère la réaction chimique d’hydratation. Ce qui accélère la
croissance des produits d’hydratations, notamment le CSH et le portlandite,
d’où augmentation de la résistance à jeune Age. Mais cette accélération de
la réaction chimique d’hydratation peut provoquer un effet inverse sur la
résistance mécanique après 7 jours d’âge du béton.

[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener] ont étudiés l’influence de la


température sur le développement microstructural du béton. Pour cela, ils
ont comparés les micrographies caractéristiques de surface, après 1 jour et
après 1 an d’âge, sur des bétons conditionnés à des températures
différentes. La figure suivante montre les images capturées.

Image 1 : Micrographies caractéristiques de surface après 1 jour et 1 an d’hydratation


[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener]

Après 1 jour d’hydratation, le béton conditionné à 5°C constitue une forte


proportion de particule non hydratée, ces particules sont représentées en
blanche sur l’image de haut à gauche. Tandis que sur le béton conditionné
à 60°C, on peut observer une faible présence de grain anhydre, et surtout
on peut déjà observer une variété de produit d’hydratation, tel que la

5
couronne d’« inner C-S-H » (qui entourent les grains anhydres) et le « de
Hadley » (petits grains totalement hydratés, représentés en noir).

Après 1 an, l’hydratation des bétons est très avancée, les microstructures
sont plus denses, et « l’inner CSH » et le « de Hadley » sont faiblement
représentés pour les deux cas. Mais pour le béton à 5°C, les produits
d’hydratation remplit la matrice de façon plus homogène. Tandis que pour
le béton à 60°C, la microstructure à peu évolué depuis le 1er jour
d’hydratation, et les produits d’hydratations se concentrent autour des
grains de ciment laissant un réseau de pores capillaires plus larges.

Cette hypothèse confirme celle de [Verbeck & Helmuth]. Selon eux, la


vitesse initiale d’hydratation élevée implique une insuffisance de temps
pour les solutions d’hydratation de se diffuser loin des grains anhydre, et
de se précipiter uniformément dans l’espace interstitielle. Ce qui se traduit
par une distribution non uniforme des produits d’hydratation. D’où une
présence de vide supérieur à celle généré par un processus d’hydratation à
vitesse normale, et donc résistance mécanique inferieur.

4.1.2 Porosité

[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener] ont évalués la porosité capillaire des


bétons par l’analyse des images micrographiques caractéristiques rapportés
précédemment. Ils ont mesurés ainsi l’évolution de la porosité, en fonction
du temps, de chacun des bétons conditionnés à différentes températures.
Le graphique suivant montre les résultats obtenus.
Porosité capillaire (%)

½
Age (jour )

Figure 1 : évolution de la porosité mesurée par analyse d’image


[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener]

Les résultats montrent que ; d’un côté, les bétons conditionnés à 5°C et à
20°C constituent plus de porosité de 0 à 28 jours, mais leurs porosités
évoluent puis continuent de diminuer par la suite ; de l’autre côté, les
bétons conditionnés à 40°C et 60°C sont moins poreux à jeune âge, mais
sur le long terme, l’évolution de la porosité va légèrement en
s’augmentant. Cela est surement dû à l’hypothèse avancé par la plupart
des auteurs sur l’accélération de la réaction d’hydratation.

6
Du fait de la corrélation entre la porosité et la résistance mécanique du
béton, le développement de la résistance en fonction du temps et de la
température de murissement est proportionnel à cette évolution de la
porosité.

4.2 Etat mécanique

4.2.1 A court Terme

Selon [Adam et Neville], du fait de cette croissance accélérée des produits


d’hydratations au sein de la matrice cimentaire, l’augmentation de la
température de murissement accélère la prise et le durcissement du béton,
se traduisant par un gain accéléré de résistance mécanique. La résistance
en compression à 28jours (fc28) peut être atteinte en seulement 24heures.
Ces auteurs ont effectués des essais de résistance en compression sur des
bétons muris à températures différents jusqu’à l’âge de 28jours. La figure
suivante montre les résultats obtenus.

Figure 2 : résistance en compression à différentes température de murissement


[Adam et Neville]

Les résultats montrés sur ce graphe confirment que les éprouvettes muries
à des températures compris entre 32 et 49° ont des résistances plus
élevées après 1 jour d’âge. Après 1 à 4 semaines, la résistance des bétons
conditionnés entre 4 et 23°C dépassent ceux des bétons muris à des
températures plus élevées. On peut aussi constater sur cette figure
qu’après 28jours, le béton conditionné à la température la plus basse (5°C)
ne pas le plus résistant. Cela renvoie à l’hypothèse d’une température
optimale pour avoir la résistance la plus élevée.

7
4.2.2 A long terme

D’après [Verbeck & Helmuth], ou encore [E.Gallucci, Xinyu Zhang,


K.Scrivener], la concentration des produits d’hydratations autour des
grains anhydres lors d’une réaction chimique d’hydratation accélérée,
retarde, voire empêche, l’hydratation subséquentes de ces anhydres.
S’ajoute à cela la distribution non uniforme des hydrates dans la pâte de
ciment, augmentant la proportion de vide. L’accumulation de ces
phénomènes se traduit par une résistance à long terme du béton inférieure
à celle du béton à faible température d’hydratation.

[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener] ont fabriqués des bétons avec le


ciment CEM I 42.5, sous température de cure différentes de 5, 20, 40 et
60°C. Puis ils ont décidés de soumettre chacun des spécimens, à différents
température de conditionnement, à l’essai de résistance en compression
afin d’évaluer l’évolution de leur résistance en fonction du temps. La
représentation graphique suivante montre les résultats qu’ils ont obtenus.
Résistance en compression (Mpa)

½
Age (jour )

Figure 3 : Développement de la résistance en compression en fonction de la température


[E.Gallucci, Xinyu Zhang, K.Scrivener]

Les résultats montrent que la résistance en compression du béton à 20°C,


initialement inferieure, rattrape celles des bétons à 40 et 60°C après 3
jours d’hydratation. Après 28 jours, le béton à 20°C devient plus résistant
que les autres, tandis que le développement de la résistance du béton à
60°C est presque à l’arrêt. Et le béton à 5°C se développe en résistance de
façon quasi-linéaire, jusqu’à rattraper celle du béton à 20°C. Après 1 an, la
résistance du béton à 60°C est inferieure d’environ 25% à celle du béton à
20°C. Les résultats confirment l’hypothèse avancée par [Verbeck &
Helmuth] sur l’effet de la température de murissement sur la résistance
mécanique à long terme du béton. Compte tenu du rôle que joue cette
température de murissement sur la résistance mécanique, [Adam et
Neville] parle d’une température optimale à jeune âge, de 13°C pour un
ciment normale, et 4°C pour un ciment à prise rapide. Ces températures
seraient les températures idéales qui conduisent à la résistance la plus
élevée à un âge voulu.

8
5. Effet sur les nouveaux matériaux de renforcements

5.1 Béton fibrés

[L. MISSEMER] à effectués des essais de flexion à 4 points dans le but d’en
savoir plus sur le comportement mécanique des bétons fibrés en fonction
de la température. Le matériau utilisé est le Béton Composite Vicat (BCV),
qui est un béton de la catégorie des BFUP (fck = 150 MPa), constitué de
granulats de petite taille (D<2 mm), d’une pâte très compacte (e/c=0.19)
et de fibres métalliques dosées à 2%. Les échantillons ainsi formulés sont,
par la suite, soumis à l’essai de flexion à 4 points asservi en déplacement à
une vitesse de 0.1 mm/min (les essais sont asservi en force jusqu’à
atteindre 0.7 kN), avec une montée en température d’environ 200°C/h soit
3.3°C/min. La figure suivante récapitule les résultats des essais effectués à
des températures cibles de 25°C, 200°C, 300°C et 550°C.

Figure 4 : comportement en flexion à 4points de la BCV en fonction de la température


[Ludovic MISSEMER]

Ce graphe montre une évolution de la résistance maximale en fonction de


la température. On peut noter une augmentation des valeurs de résistance
entre 25 et 300°C. Ce résultat rejoint ceux des certains auteurs ayant
utilisés un dispositif expérimental similaire. En revanche il n’y a pas
d’augmentation de résistance à 400°C. L’auteur a déduit de ces résultats
que, lorsque la température atteint 550°C, le matériau perd la ductilité qu’il
possède habituellement à température ambiante. Selon lui, ceci peut être
due au fait que les fibres métalliques se rompent avant de se déchausser
de la matrice, donc la dissipation d’énergie initialement réalisée par ce
déchaussage n’est plus possible.

Les valeurs relatives de résistance trouvées ici montrent que le BCV se


comportait bien à une élévation de la température par rapport aux courbes
normatives de l’Eurocode 2 pour le béton ayant la même résistance
caractéristique. L’auteur a aussi pu constater que la transition entre 400°C

9
et 550°C est importante pour les performances mécaniques du BCV. Ce
palier de température correspond à celui de la déshydratation de la
Portlandite contenue dans le BCV. C’est un paramètre qui tient un rôle
important dans la dégradation des caractéristiques mécaniques du béton.

En se fiant à ces résultats, pour certains cycles thermiques, le fait que la


présence des fibres métalliques a pu apporter des améliorations sur la
résistance mécaniques du BCV, dans le palier de température compris
entre 25 et 300°C, peut amener à penser que la montée en température
ne constitue pas seulement que des inconvénients pour l’interaction à
l’interface acier béton. Mais comme les fibres métalliques sont
généralement de forme aplatie, avec des épaisseurs relativement mince, il
est difficile de croire que les armatures de béton qui ont des diamètres
largement grandes par rapport à ceux des fibres, avec des formes arrondie,
se comporteront de la même façon une fois exposées aux mêmes cycles
thermiques.

5.2 Béton renforcé au PRF (polymères renforcés de fibre)

[E. Ferrier, L. Michel, A. Si L.] ont étudié le comportement mécanique en


cisaillement des interfaces composite - béton aux faibles et hautes
températures. Pour cela, ils ont choisis l'essai de cisaillement sur joint de
colle à double cisaillement.

L’essai consiste à coller symétriquement deux bandes de PRF qui sert de


lien entre deux blocs de béton espacé initialement de 20cm (schéma 7).
Puis un effort de traction est appliqué sur les blocs de béton pour
produire une contrainte de cisaillement le long du joint adhésif. Des jauges
de déformation sont installés entre les deux blocs de béton pour évaluer le
glissement entre le béton et le composite, et des jauges de déformation
collées le long de l'axe central des renforts composites permets de mesurer
les allongements des PRF collés.

Lc : longueur de collage
Lar : largeur des composites

Schéma 2 : dispositif d'essai de cisaillement sur renforcement en PRF

10
[E. Ferrier, L. Michel, A. Si L.]
Comme leur objectif était d'évaluer l'effet de différentes températures
d’exposition sur les modes de défaillance et sur la résistance de l’interface
béton-composite, ils ont effectués plusieurs tests à des températures allant
de -40°C à +80°C. Les éprouvettes sont soumises aux chargements
mécaniques à températures constantes. La figure suivante montre les
valeurs moyennes obtenues des essais ainsi préparés.

Figure 5 : Contrainte moyenne de cisaillement en fonction de la température de chargement


[E. Ferrier, L. Michel, A. Si L.]

Dans l’écart de température de 20°C à -40°C, la contrainte moyenne a


seulement diminuer de 2.97 à 2.81 MPa, les auteurs ont donc déduit que
les faibles températures n’ont pas beaucoup d’influence sur la résistance au
cisaillement. Car à ces températures, les propriétés du matériau béton
restent quasiment inchangées, et les températures de transition vitreuse
du PRF et de la résine ne sont pas atteintes. L’assez légère évolution de la
résistance en fonction de la baisse de température peut être due à une
contrainte interne due à la différence de coefficient de dilatation thermique
entre le béton (12.10-5m/m /°C) et le PRF (2.10-5m/m /°C).

A 60°C, on remarque une baisse considérable des contraintes moyennes


de cisaillement allant de 2.97Mpa pour 20°C à 1.8Mpa pour 60°C. On peut
attribuer ce brusque changement de pente de la courbe de tendance au
comportement viscoélastique du polymère et à la réduction de son module
de cisaillement en fonction de la température. Dans tous les cas, le
comportement en cisaillement est caractérisé par une loi non linéaire avec
un domaine élastique initial.

11
6. à l’état durci

6.1 Propriétés du matériau béton à haute température

Afin de détecter les principales modifications subies par la microstructure du


béton à haute température, [Philleo 1958, Campbell-Allen & Desai 1967,
Harmathy 1973, Schneider 1982] ont effectués des « analyses thermiques
différentielles» et « d'analyse thermogravimétriques » sur du béton ordinaire.
Le schéma suivant montre l’évolution du béton à différentes niveau de
température de chauffe.

Schéma 3 : modifications microstructurale du béton en fonction de la température


Selon une récapitulation fait par [Wahid NECHNECH]

Pour le béton durci, l’augmentation de la température d’exposition entraine


deux phénomènes qui influent directement sur la résistance mécanique. La
déshydratation provoque des modifications physico-chimiques sur la matrice
cimentaire comme rapporté au schéma 2. Et selon [Wahid NECHNECH], du
fait de la haute température, les granulats qui se mettent en expansion
s’opposent au retrait de la matrice cimentaire. Ces deux actions contradictoires
(retrait de la matrice cimentaire et expansion des granulats) génèrent des
efforts de compressions. Ce qui engendre la dégradation de l'interface pâte-
granulats, et peut provoquer des microfissurations dans la matrice cimentaire.

12
6.2 Béton de masse

La réaction d’hydratation du béton génère une quantité de chaleur


considérable. Cela peut provoquer une accumulation de température, plus
élevée à l’intérieur qu’en surface, dans un béton de masse. De la même façon,
une exposition du béton à une haute température peut amener à une
température plus élevée en zone de surface, et une température moins élevée
dans la zone centrale du béton de masse. D’autant plus que la diffusivité
thermique du béton est faible, il peut donc exister un gradient de température
entre la surface et le cœur du béton.

Selon [Adam et Neville], du fait de ce faible diffusivité thermique, après une


exposition à haute température, la zone centrale du béton met plus de temps
à refroidir que les zones de surface. Lorsque l’écart de température entre ces
deux zones dans la matrice béton atteint un seul critique d’environ 20°C
(figure 4), la partie centrale de l’élément en béton reste dilaté tandis que les
parties en zone de surface se rétractent. On a donc un gonflement qui se
traduit en effort de compression à l’intérieur et un retrait qui se traduit en
effort de traction à l’extérieur du béton, ce qui conduit à la fissuration de
l’élément.

Figure 6 : écart de température lors du refroidissement mesuré à l’intérieur et à la surface d’un béton à titre d’exemple
[Adam et Neville]

13
6.3 Propriétés des matériaux béton et acier à haute température

Lors d’une exposition à haute température, les matériaux béton et acier se


réchauffent selon leurs conductivités thermiques respectives, rapidement pour
l'acier et assez lentement pour le béton. On peut alors observer deux
phénomènes au niveau de ces matériaux, une réduction de la résistance
mécanique et la dilatation thermique. La dilatation thermique subit par ces
deux matériaux du fait de la température, selon l’ [Eurocode 2, Design of
concrete structures], est représentée par les figures suivantes.

Figure 7 : Dilatation thermique du béton (à gauche) et de l’acier (à droite)


[Eurocode 2, Design of concrete structures]

Ces dilatations thermiques influent forcement sur l’interaction mécanique à


l’interface des deux matériaux béton et acier, d’où un impact négative sur la
résistance mécanique du composite.

La réduction de la résistance mécanique en fonction de la température est


déjà considéré dans les règles de calcul de l’ [Eurocode 2, Design of concrete
structures]. Le tableau suivant donne une indication sur la résistance
mécanique résiduelle du béton, des armatures de béton armé et des
armatures de précontrainte en fonction de la température d’exposition.

Tableau 1 : résistance résiduelle en fonction de la température


[Eurocode 2, Design of concrete structures]

14
Le tableau 1 montre une baisse considérable des propriétés mécaniques du béton
armé au fur et à mesure que la température augmente. On peut aussi en déduire
de ces résultats qu’il y a une différence de réponse à la sollicitation en fonction de
la nature des granulats et de l’armature choisit, mais on peut dire, dans des cas
de haute température comme ici, que l’influence de la nature des matériaux
utilisés sur la résistance mécanique reste faible.

6.3.1 Effet de la température sur l’adhérence béton-armatures

L’adhérence à l'interface de l’acier et le béton a pour rôle de permettre le


transfert des efforts entre le béton et l'acier. Elle assure le bon
fonctionnement du tandem entre les deux matériaux, permettant à la
structure d’obtenir sa capacité portante.

Schéma 4 : interface béton et armature


[Y. GOTO]

La cause principale des baisses de résistance mécaniques du béton armé


est les contraintes radiales exercées par l’expansion diamétrale des barres
d’aciers, occasionnant une dégradation de la zone du béton autour des
barres. Entraînant par la suite, une diminution ou perte de l'adhérence, et
une augmentation du déplacement relatif entre le béton et l’armature d’une
structure.

Du fait de la divergence de point de vue parmi les auteurs sur la méthode


et les procédures des essais sur l’adhérence, et la différence des résultats
selon un auteur et un autre, [Diederichs et al.] ont mis en place une
méthode simple et selon eux plus fiable pour tester l’adhérence à
l’interface béton et armatures en fonction de la température. Pour cela ils
ont effectué des essais d’arrachement en utilisant deux procédures d’essai
différentes :

15
Méthode 1 : Le corps d’épreuve est échauffée jusqu’à une température
maximale constante puis chargée jusqu’à la rupture.
Méthode 2 : Le corps d’épreuve est soumise à un niveau de charge initial
puis échauffée jusqu’à la rupture.

Les éprouvettes utilisées sont de formes cylindriques. Trois types


d’armatures différentes sont testés : barre à haute adhérence de diamètre
16mm ; barre lisse de diamètre 8mm et 16mm et barre de précontrainte
de diamètre 7,5mm. Conformément aux recommandations RILEM/CEB/FIP,
le diamètre de l’éprouvette (D=172mm) est supérieur 10 fois celle de
l’acier, pour favoriser l’exploitation maximale de l’adhérence et pour avoir
une rupture ultime cylindrique au niveau de l’interface.

Pour évaluer l’influence de la longueur d’encrage sur le comportement de


l’interface, ils ont choisi 3 valeurs : 40mm, 80mm et 110mm. Le béton
utilisé est un béton ordinaire à granulats siliceux avec une résistance en
compression sur cube de 48 à 61Mpa. La figure suivante montre les
résultats des essais selon la méthode 1, sur les éprouvettes ainsi formulés.

Figure 8 : résistance d’Adhérence des différentes barres en fonction de la température


[Diederichs et al.]

Cette figure montre clairement la variation de l’adhérence en fonction de


la température pour les différents types d’armatures. Les auteurs ont
pu en déduire à l’issue de ces essais que l’influence du diamètre de barre
sur la force d’adhérence est incertaine. Et l’effet de la longueur d’ancrage
sur l’adhérence est très faible, sauf si elle atteigne une certaine longueur
(environ 110mm).

16
Pour les essais selon la méthode 2, la rupture s’est passée au
moment où le glissement a augmenté très vite. La température
correspondante à ce moment est appelée la température d’adhérence
critique. Sa valeur dépend de la charge initiale appliquée. La synthèse du
rapport entre la température critique et la charge initiale appliquée, pour
les essais d’arrachement de la barre HA, de la barre lisse et aussi pour
l’essai de compression du cube de béton, est présentée sur la figure
suivante.

Figure 9 : Relation température critique et charge appliquée pour l’interface et le béton


[Diederichs et al.]

D’après ces résultats, la force appliquée au moment de la rupture pour la


méthode 2 est beaucoup plus petite que celle de la méthode 1. On peut en
déduire que la résistance de l’adhérence à l’interface béton-armatures
dépend fortement de la méthode de chargement et d’échauffement. Donc
l’influence de l’adhérence sur la résistance mécanique du béton armé en
fonction de la température dépend aussi de ces deux paramètres, la
méthode de chargement et d’échauffement.

17
6.4 Propriétés des structures en béton armé à haute température

Selon les auteurs et l’ [Eurocode 2, Design of concrete structures], dans une


structure en béton armé, une partie exposée à une haute température
(exemple : lors d’un incendie) se dilatent longitudinalement dans tous les
sens. Ces dilatations thermiques seront bloquées par les structures
environnantes, surtout quand les parties exposés se trouvent en plein milieu
des autres parties de la structure. On verra alors apparaitre des contraintes
longitudinales et transversales du fait de ces blocages. La figure suivante
montre la propagation de l’effort de compression induit par ces dilatations.

Schéma 5 : Effort de compression induit par la dilatation thermique dans une ossature
[Eurocode 2, Design of concrete structures]

Pour un élément exposé à un seul côté (exemple : dalle en béton armée


exposé en fibre inferieur), la fibre exposée se dilate beaucoup plus que la fibre
supérieure plus froide, du fait de la répartition inégale des températures. On a
alors, en plus des déformations en longueur et en largeur dans le plan des
éléments, des déformations des sections transversales. Ce qui provoque une
courbure de l’élément avec une apparition de contrainte de compression
interne sur un partie (inferieure ou supérieure) de la section, et des
contraintes de traction qui peut dépasser largement la résistance à la traction
sur l’autre partie de la section.

Ces déformations transversales provoquent une augmentation des moments


aux appuis dans les structures continues (poutres ou dalle) comme la montre
la figure ci-dessous. La courbure imposée par la dilatation de la fibre
inférieure provoquera des contraintes de traction pouvant atteindre la limite
de fluage des armatures supérieures.

Schéma 6 : Augmentation des moments aux appuis pour les structures continues
[Eurocode 2, Design of concrete structures]

18
D’une manière générale, l’exposition à haute température d’une structure en
béton diminue considérablement ces performances mécaniques. D’après
[Adam et Neville], un élément de béton chargé est plus résistant qu’un
élément non chargé, soumise au même environnement à températures
extrêmes, comme lors d’une exposition au feu. En revanche, l’exposition à
basse température diminue légèrement la résistance mécanique.

Si le béton semble moins résistant à la température élevée qu’à basse


température, c’est le choc thermique dû au changement brusque
d’environnement d’exposition qui affecte le plus la résistance mécanique. A
titre d’exemple, lors d’un incendie, le béton initialement exposé au feu se
retrouve soudainement arrosé d’eau. Cette situation dans laquelle se trouve le
béton est équivalent à une trempe après chauffage ou brûlure, ce qui
provoque une diminution considérable de la résistance mécanique du béton.
Et D’après [Adam et Neville], le module d'élasticité se dégrade avec les cycles
thermiques.

6.4.1 Contrainte et déformation induit par la température

Selon [B. Wu, J.Z. Lu], l’exposition à haute température d’une partie de
structure en béton armé, en plus de l’effort normale induit par la dilatation,
provoque une rotation aux extrémités des poutres. Et comme abordé
précédemment, les structures environnantes non exposées bloquent ces
efforts axiaux et rotationnels, ce qui induit des contraintes et des
déformations axiaux. Pour évaluer l’ampleur de ces efforts, ils ont étudiés
un dispositif composé d’une poutre rectangulaire posé sur deux poteaux
eux aussi rectangulaires. La figure ci-après montre le dispositif utilisé.

Schéma 7 : dispositif d'essai sur structure exposée à haute température


[B. Wu, J.Z. Lu]

La poutre est assemblée avec les poteaux de façon à ce que les poteaux
s’opposent à l’effort normal et aux rotations venant de la poutre lors du
chargement. 3 fours électriques pour élément de structure ont été utilisé
pour chauffer indépendamment chacun des deux poteaux et la poutre.

19
La figure n°8 montre les résultats des mesures de l’effort normal effectués
sur la poutre, ainsi que le moment induit par la déformation de la poutre
aux poteaux. Et la figure n°9 montre la déformation axiale en fonction de
la température d’exposition.

Figure 10 : effort normal (à gauche) et moment induit (à droite) en fonction de la température d’exposition
[B. Wu, J.Z. Lu]

Figure 11 : déformation axiale en fonction de la température d’exposition


[B. Wu, J.Z. Lu]

D’après les résultats, [B. Wu, J.Z. Lu] ont pu conclure que le blocage axial
peut augmenter la contrainte de compression axiale ainsi que la déflexion à
mi-portée quand la température augmente. Ils ont aussi déduit que l'effet
généré par la restriction de la force de rotation axiale est très limitée.

Comme on peut le constater sur la figure 10, quand les rotations aux
extrémités des poutres sont bloquées, l’augmentation de la température
d’exposition provoque une augmentation des moments induits à ces
extrémités. Au début de l'étape de chauffage, on observe une croissance
du moment induit, quelle que soit la valeur de la contrainte axiale. Mais au-
delà d’environ 600°C le moment induit commence à diminuer, plus la
contrainte axiale se rigidifie, plus le moment se décline.
On peut donc en déduire qu’à ce stade de température (au-delà de 600°C),
la ruine de l’ouvrage dépend plus de la dégradation à l’échelle des
matériaux que de l’intégrité de la structure.

20
7. Conclusions

En se référant aux œuvres d’une poignée d’auteurs cités précédemment, portant sur
l’effet de la température sur le comportement mécanique du béton et du béton
armée, les conclusions suivantes ont pu être dégagées :

1. A l’échelle matériau, L’augmentation de la température de murissement


accélère la réaction chimique d’hydratation. Cela implique une
accélération en chaine des phénomènes qui dépend de cette réaction
d’hydratation, à savoir la prise et le durcissement du béton, se
traduisant par la suite par un gain de résistance mécanique à court
terme. Mais le développement accéléré des produits d’hydratations
implique une porosité plus élevée au sein de la matrice cimentaire.
Comme il existe une corrélation entre la porosité et la résistance
mécanique, l’augmentation de la température de murissement conduit
à une perte de résistance mécanique à long terme. Selon certain
auteur, il existe une température optimum conduisant à la résistance la
plus élevée à un âge voulu.

2. A l’échelle de la macrostructure, La baisse de l’adhérence à l’interface


béton-armatures est inversement proportionnelle à l’augmentation de la
température d’exposition. Mais ces baisses d’adhérence d’interface
dépendent fortement de la méthode de chargement et de chauffage.
Donc la perte de résistance mécanique du béton armé en fonction de la
température dépend aussi de la mode d’exposition et de chargement.

3. A l’échelle structure, l’augmentation de la température implique la


dilatation thermique de l’élément de structure le plus exposé. Les
éléments moins exposés ayant de la dilatation plus faible, voire
inexistant, s’opposent aux déformations des éléments le plus assujettis
à la dilatation. Ce qui implique une augmentation importante des
contraintes axiales, et une augmentation des moments induits aux
extrémités.

4. Malgré le fait que l’augmentation de la température de murissement


accroit seulement la résistance à court terme, on peut aussi en tirer des
intérêts pratiques. Car, atteindre la résistance caractéristique à
seulement 1 jour d’âge permet une réduction importante du temps de
décoffrage et rend le béton ou le béton armé manipulable voir
opérationnelle très vite. Donc cet aspect peut être exploité pour
développer des nouvelles méthodes dans les cadres de fabrication de
béton, notamment dans le cas de la préfabrication.

5. Le Béton Composite Vicat (BCV) présente des valeurs relatives de


résistance mécanique supérieure à la norme figurant dans l’Eurocode2
pour les bétons C90/105. Le dimensionnement mécanique de structure
en BCV peut se faire comme avec n’importe quel béton. Donc il est
parfaitement envisageable de se baser sur l’Eurocode 2 pour
dimensionner une structure en BCV soumises à haute température.

21
8. Référence

[Adam et Neville], « Effets de la température sur le béton »

[B. Wu, J.Z. Lu], “A numerical study of the behaviour of restrained RC beams at elevated
temperatures”

[Campbell-Allen D. and DESAI P.M. (1967)], “The influence of aggregate on the


behavior of concrete at elevated temperatures”. Nuclear Engineering and Design,
1967, vol 6, n° 1, p 65-77.

[DIEDERICHS U. and SCHNEIDER U.], "Bond strength at high temperatures," Magazine


of Concrete Research, vol. 33, pp. 75-84, 1981.

[Ezziane M Molez L. Kadri T. Jauberthie R. Gouttefangeas F.] « Adhérence fibre


d’acier – matrice cimentaire dans les mortiers fibrés à hautes températures »

[E. Gallucci, Xinyu Zhang, K. Scrivener], «Influence de la température sur le


développement microstructural des bétons »

[E. Ferrier, L. Michel, A. Si L.], « Comportement mécanique en cisaillement des interfaces


composite/béton aux faibles (-40°C) et hautes températures (+80°C)

[Eurocode 2]: Calcul des structures en béton - Partie 1-2: Règles générales Calcul du
comportement au feu, 1992.

[HARMATHY T.Z. and ALLEN L.W. (1973)], “Thermal properties of selected masonry unit
concretes”. Journal of American Concrete Institute, 1973, vol 70, n° 2, p 132-142.

[Hana Fares, Albert N., Sébastien R.] “Self-consolidating concrete subjected to high
temperature” Mechanical and physicochemical properties

[Izabela GAWĘSKA], « Comportement à haute température des bétons à haute


performance - évolution des principales propriétés mécaniques »

[Ludovic MISSEMER], « Étude du comportement sous très hautes températures des


Bétons Fibrés à Ultra Hautes Performances »

[Marta CHOINSKA] « Effets de la température, du chargement mécanique et de leurs


interactions sur la perméabilité du béton de structure »

[Nhu Cuong TRAN], « Développement d’un modèle d’interface béton-acier à haute


température », Modélisation des structures en béton exposées au feu.

[Nobuyuki Y. Masatoshi Y. Tetsuo M. Atsushi M. Takashi M. Masatoshi U. Toshiyasu


H. Kazunori S. Keiji H. Rikiro K. Makoto H. Koichi S.], “Structural behavior of
reinforced concrete structures at high temperatures”, a Shimbu Corp., Minute-ku,
Tokyo, Japan

[PERREIRA C.J., RICE R.W., SKALNY J.P. and GRACE W.R. (1989)], “Pore structure
and its relationship to properties of materials”. Mat. Res. Symp. Proc., 1989, vol 137

22
[PHILLEO R. (1958)] “Some physical properties of concrete at high temperatures”. Journal
of the American Concrete Institute 1958, vol 29, n° 10, p 857-864.

[ROSSLER M. and ODLER I. (1985)], “Investigations on the relationship between porosity


structure and strength of hydrated Portland cement pastes”. Effect of porosity. Cement
and Concrete Research, 1985, vol 15, n° 2, p320-330.

[SCHNEIDER U. (1982)], “Behaviour of concrete at high temperatures”. Paris: RILEM,


1982. 72p. Report to Committee n° 44-PHT.

[Venkatesh K. Monther D. Nikhil R.] “Macroscopic FE model for tracing the fire response
of reinforced concrete structures”

[Verbeck G.J., Helmuth R.A.], “Structures and physical properties of cement pastes”.
Proceedings of the 5th International Symposium on the Chemistry of Cement, Tokyo

[Wahid NECHNECH] « Contribution à l’étude numérique du comportement du béton et


des structures en béton armé soumises à des sollicitations thermiques et mécaniques
couplées » : Une approche thermo-élasto-plastique endommageable.

[Y. GOTO], "Cracks formed in concrete around deformed tension bars," Journal of the
American Concrete Institute, vol. 68, pp. 244-251, 1971.

23

Vous aimerez peut-être aussi