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UE 

: Globalisation financière
TD 7- La régulation financière.

La nécessité de réguler la finance.


« Le monde peut-il se passer de la finance ? »
La réponse est bien sûr négative :
La fiance est nécessaire pour apporter des capitaux indispensables- ne serait-ce que par exemple pour
financer le déficit des Etats qui ont dû conduire des plans d’urgence et de relance après la crise COVID.
Mais beaucoup soulignent que le monde a besoin de la finance à condition qu’elle soit mieux régulée.
Car la finance internationale se développerait désormais avec sa propre logique qui n’a plus qu’un rapport
indirect avec le financement des échanges et des investissements dans l’économie mondiale. L’essentiel des
opérations financières consiste en des va-et-vient incessants, de nature spéculative, entre les monnaies et les
différents instruments financiers. Comme l’a reconnu Alan Greenspan (ancien président du Conseil des
gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis), c’était une erreur de s’en remettre à la discipline de
marché pour assurer la gestion des risques pris par les banques et sur les marchés
On doit alors mettre en place des mesures de prévention pour lutter contre l’instabilité financière
On doit alors mettre en place des mesures de résolution en cas de survenance d’une crise financière.

1.Quels sont les principaux reproches adressés à la finance dérégulée depuis les années 1980 ?
Ne pas avoir de « plan de secours » en cas de faille, prendre des risques sans en assumer les
conséquences càd avec périls,
- Une augmentation de la spéculation, s’est fortement développer, ce surdéveloppement est
surtout de nature spéculative à la suite de cela, ça à induit à une instabilité financière qui est
exprimer la multiplication des crises financière = le premier entraîne le second qui entraîne le
troisième : crise asiatique,

2.Face à ce constat, faut-il se passer de la finance ?


Non, c’est pas pour autant qu’on ne peut se passer de la finance il faudrait par ailleurs une autre
finance ; elle est indispensable pour le financement de l’activité économique pour les entreprises
et les Etats
3.Expliquer la phrase soulignée.
- Le marché n’est pas autorégulateur, n’est pas efficient ; les marchés financiers fonctionnent en
asymétries d’informations ce qui pousse les agents à avoir des comportements moutonniers
conduisant à la construction de bulles spéculatives
== Il faut que quelqu’un d’autres viennent réguler, une autre autorité impose une régulation
5.Quels sont les deux axes de mesures à prendre pour stabiliser le système financier ?
La prévention pour lutter vs l’instabilité financière et la résolution en cas de survenance de crise
financière
Prévention= avant que la crise arrive ; résolution= une fois la crise arrivée

La régulation financière passe en premier lieu par la mise en place de ratio de solvabilité.
Une crise bancaire peut provenir de l’insolvabilité des banques. Une banque devient insolvable lorsqu’elle
ne peut pas faire face à ses dettes.
Il y a un risque d’insolvabilité pour les banques lorsque les actifs qu’elle détient dans son bilan (titres de
créances sur des clients/sur d’autres banques,
actions, bons du trésor, dérivés, CDO, etc.)
perdent « trop » de leur valeur. Si la valeur de
l’actif de la banque devient trop faible, la
banque devient alors insolvable car elle ne
peut plus faire face aux dettes inscrites dans
son passif (les dettes, elles, n’ont pas perdu
de leur valeur).
Le ratio de solvabilité vise à limiter les risques d’insolvabilité des banques. Il doit permettre que chaque banque
puisse, à l’aide de ses fonds propres, mieux absorber un risque de perte de valeur de ces actifs détenus dans
son bilan.
Il s’agit d’une politique micro prudentielle car il s’agit de surveiller et corriger les risques que font courir les
banques à titre individuel, sur les marchés financiers.
Bale I (1988) : Instauration du 1er ratio de solvabilité : le ratio Cooke.
Fonds propres (capital apporté par les actionnaire et profits de la banque)
×100
Engagements d ’une banque ( crédits et autres placements ) pondérés par≤risque
Initialement ce ratio devait être égal à 8 %.
Cela signifiait que pour prêter un total de 100 millions d’euros une banque devait avoir au minimum 8 millions
d’euros de fonds propres pour être considérée comme solvable.

Bale III : Amélioration du ratio de solvabilité


1- Les exigences en FP augmentent : Le ratio passe de 8% à 10,5% au minimum.
2- On intègre dans le ratio de solvabilité des mesures macro prudentielles*
Tout d’abord avec l’instauration d’un « coussin contracyclique ». Il s’agit d’une sorte de « matelas de sécurité »
que les banques alimenteront en phase d’expansion économique, et dans lequel elles pourront à l’inverse
puiser en cas de récession. Ce « coussin contracyclique » est de 2,5%.
Deuxièmement, pour certaines grandes banques, on peut rajouter un « coussin de risque systémique » allant
de 0 à 5%. Il s’agit d’un renforcement supplémentaire des fonds propres exigés aux grandes banques dont la
faillite éventuelle entraînerait un risque systémique.
Au final, le ratio peut atteindre pour les banques systémiques en période d’euphorie : 18%
(10,5% + 2,5% + 5% ).
* L’objectif de la politique macroprudentielle est de préserver la stabilité financière. Il s’agit notamment
d’accroître la capacité de résistance du système financier et de limiter l’accumulation de vulnérabilités, afin
d’atténuer le risque systémique et de faire en sorte que les services financiers continuent d’être fournis
efficacement à l’économie réelle.
La surveillance microprudentielle et la politique macroprudentielle se complètent à travers leurs orientations
différentes. La politique microprudentielle renforce la capacité de résistance des différentes institutions
financières, tandis que la politique macroprudentielle améliore la résilience face aux risques qui se manifestent
pour le système financier dans son ensemble.

Toutefois ces améliorations de la régulation demeurent aujourd’hui encore insuffisantes et critiquées.


En effet, la prise en compte du risque est améliorée mais reste imparfaite car les banques ont encore la
possibilité d’utiliser des modèles interne d’auto-évaluation de leur niveau d’exposition aux risques. Evidemment
ces modèles conduisent à une sous-évaluation des actifs risqués  Cela diminue le dénominateur  Cela
augmente (artificiellement) le résultat du ratio  Les banques paraissent + solides qu’elles ne le sont
réellement. Ces pratiques limitent considérablement l’utilité et l’efficacité des ratios de solvabilité

Quelles peuvent être les origines d’une faillite bancaire ?


L’insolvabilité des banques, le retrait excessive et le manque de confiance des dépositoires
==Crise de liquidité ; prophétie auto-réalisatrice =manque de confiance des dépositoires vont donc
tous retirer ; comportement mimétique
- Actif perd la valeur donc plus payer de dettes, ils doivent
Pourquoi avoir instauré un ratio de solvabilité ?
Afin de limiter les risques de solvabilité ;
- crise de solvabilité= l’insolvabilité
Titres de créances= quelqu’un me doit de mali
Distinguer les politiques micro/macro prudentielles.
- La politique microprudentielle renforce la capacité de résistance des différentes institutions
financières
- La politique macroprudentielle améliore la résilience face aux risques qui se manifestent pour le
système financier dans son ensemble
Comment fonctionne le « coussin contra cyclique » ? En quoi s’agit-il d’une mesure macro
prudentielle ?
- Une sorte de matelas de sécurité qui dois être alimenté par les banques durant l’expansion
économique on peut par la suite utiliser ces ressources lors des récession

Quelle critique et souvent adressée aux ratios de solvabilité ?


- les banques auraient encore la possibilité d’utiliser des modèles interne d’auto-évaluation de leur
niveau d’exposition aux risques,
==Les fonds propres c’est l’argent mis au départ par les actionnaires, c’est de l’argent qui circule
dans l’économie, de la masse monétaire, il va être placés dans les banques de la monnaie bleu
== réserves obligatoires ce sont des fonds propres à la banque centrale, de la monnaie centrale
qui est l’argent rouge
Microprudentielle= Banque se démerde pour ne pas faire faillite, pour cela qu’il instaure un taux
de solvabilité
Marché interbancaire= uniquement de la monnaie centrale
Banque se finance= auprès des marchés interbancaires
Banque se refinance= des octrois
Comité internationale qui a dcd de ces taux de solvabilité
Plus il y a des risques dans un projet et plus je dois me protéger : je dois augmenter les fonds
propres = + l’engagement est risqué et plus les fonds propres augmente
- Coussin systémique : dépend de la taille de banque, si je suis une banque systémique qui risque
de faire de gros dégâts alors le % de taux de solvabilité sera élevé
Si je suis une banque cyclique il sera moins élevé ?
Synthèse des différentes formes de régulation.

Limiter le risque d’instabilité


financière (les crises)

Ex ante– Ex post –
prévenir les réagir à la
risques crise

Recapitalisation
Politiques Politique La séparation Préteur en et/ou prises en
Garantie des charge des PE de relance
micro macro des activités dernier (y compris non
dépôts dettes des
prudentielles prudentielle bancaires? ressort banques
conventionnelles)
(parfois
nationalisation)

Ratio de solvabilité
= engagement/FP > Idée : Séparer à La BC injincte Lutter contre
10,5% Limite le Vicier le cycle
Identification nouveau des liquidités les problèmes
Idée : Mettre en risque et faire
et Surveillance banque de sur le marché de solvabilité
place des ratios de
d'illiquidité repartir la
solvabilité et/ou de des banques dépôts et interbancaire des banques
liquidité afin que des banques croisssance
et des risques banques pour et les faillites
chaque
en diminuant pour limiter
banque(prise systémiques. d’affaire débloquer les en chaines
individuellement) la probabilité l'impact de la
puisse à l’aide de Débat de ruées vers banques crise
ses fonds propres
mieux absorber un les dépôts
risque de perte de En Europe cela
valeur de ces actifs passe par Mais attention
détenus dans son
MSU Le risque ne Cela rassure
bilan
baisse pas à l’aléa moral
principalemen (évite les Mais
Ratio de liquidité forcément. Car Mais attention paniques puis
d'où le "bail
Ratio de levier t qui fait les placements à l'aléa moral in" du MRU Problème des
risque de
passer des risqués des banques faillites en dettes
stress-test (investissement qui pourraient chaine souverraines
des banques
Accords de d’affaires) ne
en profiter
Bale I (1988) pour prendre
sont plus
Bale III (2007) couvert par les encore plus de
placements surs risques
Mais attention
(banque de à l’aléa moral
dépôt).
des banques
"too big to
Limites des ratio
fail"
de solvabilité :
- pas suffisants ?
- pas assez
contra cyclique?
- mal évalués ?
Dans l’union bancaire, il y a l’MSU= Mécanisme de surveillance unique, font des stress-test afin
de déterminer les différents risques (exemple pour faire perdre la valeur d’une créance face à une
dette,) les risques potentiels face à quelconque changement ; Les fonds garantis des dépôts et
MRU (Mécanisme de résolution unique)= « boint in » on va essayer de faire payer les dettes des
banques systémique aux banques elles-mêmes- crises financières= fautes des banques donc à
eux de payer et non à l’Etat, aux fonds publiques
- Les garantis dépôts : on est assuré de récupérer notre argent même si la banque fait faillite.
Garantie de dépôts permet de limiter la crise de liquidité
Difficile déréguler : psk lobby bancaire et des effet pervers = Les banques craignent faillite en
mettant en place des garanti de dépôts on diminue les risques de faillites, vu que la banque sait
qu’elle est protégée contre les crises de liquidité elle va donc plus prendre de risques
== L’impression que tout va bien on va donc prendre plus de risques
Ces garantis de dépôts sont de 100 000/personne
Minsky= le paradoxe de la tranquillité
Thomas GURR= La frustration relative

- L’idée du prêteur en dernier ressort= pompier, banque central va injecter de l’argent dans les b.c
pour faire face, les b.c se font plus de prêt par manque de confiance, B.C donne les liquidités à
tous le monde en baissant les TI ; effets pervers= too big to fall, protéger donc + de risques-

- L’Etat, pas de b.c, c’est le trésor qui s’en charge


Les évolutions du système financier international et du rôle des banques
Source : http://ses.ens-lyon.fr/articles/evolutions-du-systeme-financier-international-et-reformes-
bancaires

1- Selon Jézabel Couppey-Soubeyran, quelles sont les évolutions récentes du système financier
international ? Expliquer chacune de ces 3 évolutions.

2- Selon Jézabel Couppey-Soubeyran, comment a évolué le rôle des banques ?


3- Qu'est-ce que le shadow banking ?
4- En quoi le shadow banking peut-il accroitre l’instabilité financière ?

Vidéo 2 : Les réformes du secteur bancaire depuis la crise de 2008

.
Q1- Qu’est-ce que la solvabilité des banques ?
Q2- Qu’est-ce que les accords de Bale ? Quelles sont les différences entre Bale III et Bale I ?
Q3- Qu’est-ce qu’un cousin de conservation ?
Q4- Qu’est-ce qu’un coussin de de fond propre contra cyclique ? Comment cela fonctionne-t-il ?
Q5- Quelle mesure existe pour les établissements bancaires systémiques ?
Q6- Au total, au point « haut » du clique quel pourcentage de fond propre devront détenir les
banques (systémique) ?
Q7- Les fonds propres exigés sont proportionnels (pondérés) aux risques des actifs. Qui évalue ce
risque ? Comment ? Quel problème cela pose-t-il ?
[Rappeler ce qu’est un bilan]
Q8- Qu’est-ce qu’un ratio de levier ? Quel est le montant de ratio de levier de la DBK ?
Q9- Quel est la valeur de la part des fond propres sur les actifs pondérés par le risque de la
DBK ?
Q10- En quoi en rajoutant une exigence de FP à partir du ratio de levier est une avancée ?
Q11- Pourquoi cette avancée reste malgré tout minime ?
Q12- Qu’est-ce qu’une exigence de liquidité ?
Q13- Distinguer les politique micro et macro prudentielle.
Q14- Rappeler ce qu’est le principe de subsidiarité. En quoi ce principe à montre ces limites en
matière de régulation financière européenne ?
Q15- Quels sont les piliers de l’union bancaire ?
Q16- Sur quelle loi s’appuie la régulation bancaire aux Etats-Unis ?
Q17- L’union bancaire est-elle achevée ?
Q18- L’union bancaire est-elle suffisante pour surmonter toutes les crises financières à venir ?
Q19- Qu’est-ce qui empêche une régulation plus stricte du système bancaire ? Donner 2
exemples.

L’union bancaire
Les pays européens ont créé une monnaie unique (1999), mais la régulation bancaire restait
largement nationale, alors même que le système bancaire est au cœur de la création monétaire.
Pour résoudre ce paradoxe et renforcer la solidité du système bancaire, l’Union Européenne a
lancé l’Union bancaire.

La BCE assure la supervision des banques systèmiques et l’ACPR


supervise à l'échelle Française les plus petites banques
pour la BCE met en place des stress tests qui vont tester la solidité
Mécanisme de
des banques et de leurs bilans en cas de choc économique ou
supervision
financier
unique du
système bancaire Les banques qui ne résisteraient pas à ces stress tests doivent
présenter à la BCE un programme visant à combler leur manque de
(MSU)
capitaux propres et s'engager à diminuer leur prise de risque au plus
vite

Mécanisme de MRU : principe du "bail in" -> Responsabiliser les banquiers


résolution unique
Organiser les procédure de faillites des banques pour éviter la
Union bancaire (MRU) socialisation des pertes
+ mise en place d'un FRU (auquel participe les banques)

Fonds européen Effectif en France mais pas à l'échelle européenne


de garantie des
dépôts Vise à rassurer les déposant pour éviter les "courses au
gichet" et donc diminuer les risques d'illiquidité des banques
(EDIS)

Comment le lobby bancaire tente-t-il de limiter la régulation bancaire ?


JCS montre que le lobby bancaire utilise 3 types
d’arguments « réactionnaires » (déjà mis en évidence par
A. Hirschman) pour limiter la régulation :
1. L’effet pervers.
Faites attention, ne réformez pas car le remède sera pire
que le mal.
Par exemple : + régulation sur les banques => + de de
shadow banking => Qui sont – contrôlé => Donc au final
+ de risques.
Approfondir : Qu’est-ce que le shadow banking
2. L'inanité/ la vacuité/ l’inutilité.
Rien ne sert de réguler, de toute façon cela sera inutile.
La finance est globale, donc pour avoir une régulation efficace elle se doit d’être globale, si une
régulation n’est pas globale, elle sera inutile : elle ne fera que pénaliser quelques banques mais le
risque reste aussi fort.
Cet argument empêche alors la régulation puisqu’elle ne peut jamais démarrer même pas à une
petite échelle, pourtant nécessaire pour impulser par la suite un changement global.
3. La mise en péril.
Faites attention : + de régulation => - de crédit => - d’I & Xce

En règle générale, c’est le discours qui fai qu’ajd on a beaucoup de mal pour réguler

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