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N° 45 - 7" ANNÉE - NOVEMBRE 63

-
LA VITAMINE

c
DÉIFIÉE ...
DÉMISTIFIÉE ...

Tout ce que vous devez


savoir sur la vitamine C
------ en page 7

par Neven HENAF

Le Principe Unique de la Philosophie


et la Science d'Extrême-Orient
-- YIN-YANG --

lnslilu.l de Philosophie el de Science d'ExlrêmeOrienl


CENTRE IGNORAMUS
8, rue Lamartine - Tél. LAM 54.31 ' PARIS 9'
C. C. P . Paris 15998.91

Notre couver ture : Variation


sur la spirale de Ch. JAMNITZER
! 15631

Page 18 Estampe de HIROSHIGUÉ

YIN-YANG
Rédaction : G. MASSAT

. 2
~ YIN-YANG --

L'l nstitut de Philoso.phie


et Science d'Extrême-Orient

CENTRE IGNORAMUS

8, rue Lamartine - Métro Cadet

Le MERCREDI Cours de psychologie ct de médecin e selon


à 21 h. la science d'Extrême-Orient.
par J. BAUDHY.

Le JEUDI Scicn ces et philosophie - Applications


de 20 lz . 30 à 22 h. pratiques.
pat· J. BJHCKEL.

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de 20 h. 30 à 22Jz. Questions et suggestions.

Prix de la causerie 2 francs

Les cours sont envoyés, chaque mois, à tous les membres participants du Centre lgnoramus
(cotisation annuelle : 100 francs).

3
- YIN-YANG -

Z>and ce numi'to. ...

Nostradamus connaissait le Tao......... . .. p. 5


G. MASSAT

Tout ce que vous devez savoi r


sur la vitamine C... . . . . .... . .......... p. 7
Neven /-IENAF

Histoire de la Chine....................... p. 13
G. 0/-ISAWA

Les lecteurs nous écrivent :


Gué rie en 10 jours ................ . . p. 17

Les livres p. 27
Jean B/RKEL

L'art cul ina ire macrobiotique p. 25


Jacqueline 8 1/?K[/_

Les moul es Cpoême) .. . ..... . .. . .......... . p. 19


G. 0 1/SIÏ W!l

5 qu estion s de Me Ohsawa ........ . p. 6 et 18

6 problèmes yin-yang ........ ... . . . .... ... . p. 12

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- YIN-YANG -

NOSTRADAMUS:
<<Jamais par la science
on ne parviendm à l'âge d'or
avant que toul ne soit mis en place
pour que la France puisse recevoir
le don du TAO toul puissant ».
P rophétie du 61 "' quatrin 8• centurie
( correspond aux années 1970 en viron)

Ce médecin du moyen-âge
connaissait le TAO
Michel de Nostredame, alias Nostradamus, •n aquit le jeudi 14 dé-
cembre 1503, à midi, à Saint-Rémi•, en Provence.
11 est resté célèbre pour ses prophéties publiées en 1555, sous le
titre, « Les Centur·ies de Nostradamus ». Méde,cin à l'âge de 26 ans,
grand voyageur, il se rendit fameux par les re mèd es qu ' il employa
contre une terrible épidémie qui rftvageait son pays natal, ce qui sus.
cita des jalousies assez violentes de la, part de ses confrères.
On raconte que Nostranamus s' exercait volontiers au jeune, le
soir à sa table de travail il voyait l'aven ir défiJ.er devant lui. C'est ainsi
qu'il composa ces douze ce·n turies, divisées chacune (d'où le••nom de
centurie) en cent quatrins de vers de dix à onze pieds.
Le reproche général que l.'on fait à Nostranamus c'est que ses
prophéties ne sont pas absolument claires. Il e·n a pourtant donné la
ra fson : «L'épreuve du temps requiert que de tels événements ne soient
signalés que par énigmatiques sentences ... Beaucoup de choses à venir
sont claires et correctement indiquées, mais je n'ai pas pu .ni voulu les
éclairer toutes, parce que pour comprendre ces faits horribles, il faut
que le destin a it commencé de s'accomplir».

Une prophétie intéressante ...


. ... Nous avons trouvé dans la huitième centurie que le 61€ quatrin
avait une signification qui pourrait intéresser les étud.iants du Principe
Unique. Outre que le mot Tao y est employé avec bonheur, ce qui e.s t
historiquement remarquable si l'on considère qu'en 1555, la Chine ·n ' était
que très mal connue, et que ces religi<ms, elles, pour le peu qu'on en
savait, étaient considérées comme barbarie, paienneté et 1n ulles d'intérêt.

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YIN-YANG

(Hors mis le Christ il ,n 'y a point de s·alut). Outr·e ce•la ·le sens du qua-
trin semble avoir un rapport avec le fait qu'aujourd'hui la science
moderne a besoi·n d'une nouvelle logique comme on peut le· voir dans
maintes déclarations de savants modernes ou encore dans le livre :
<! I'Ere Atomique -et la Philosophie d'Extrême-Orient >>
Voie~ le 61 " quatrin de la huit ' ème centurie :
Jamais par le découvrement du jour,
Ne parviendra au signe sceptrifère,
Que tous les sièges ne soient en séjour,
Portant au Coq don du Tao armifère.
Explication : le découvrement du jour = la disparition des ténèbres, l'ap-
parition du jour, c'est-à-dire la science ... a i nsi la traduction en langage
clair sera : jamais par la science ne parviendra (on ne parviendra) au
signe sce,p trifère (au signe d·u sceptre c'est-à-dire à l'âge d'or) que. tous
les sièges .n e soient en séjour (avant que tout ne soit mis en place) portant
au Coq (le Coq représente la France ce qui donne : pour que la France
puisse porte,r, supporter, recevoir) don du Tao armifère, (le. don le ca-
deau du Tao armifère, c'est-à-dire tout-puissant). '
En r és um é : Jamais par la science,
On ne parviendra à l'âge' d'or,
Avant que tout ·ne soit mis en place ,
Pour que la France puisse recevoir le don du tao tout-puis-
sant.
Le fait que ce quatrin corresponde à ,l'époque du grand Monarque
c'est-à-d're à la fin du XX" siècle ou aux années 1970-,1980 approximative-
ment peut encore accroître• pour nous son intérêt.
Nous s-erions heureux de savoir ce qu'en pense.nt nos lecteurs ...
Guy MASSAT.

Les questions de M" OHSAW A

Mensonge et vérité sont opposés. Quels sont les plus grands mensonges
et quelles sont les plus grandes vérités ?

Si la matière est non matière, votre corps n'existe pas.


Alors qu'êtes-vous ?

Qu'est-ce que le moi ?

Qu'est-ce que la volonté ?

Nous vous rappelons que les réponses doivent être envoyées au C. 1. de Paris ou de
Tokio, au nom du Pr Ohsawa .

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YIN-YANG

La v1tam1ne • •
c
"7\Ai.JiA
.u~e ...
2>éfffi4tir/Jie ...

Il est important que chacun de nous ait quelque co nnaissance de la nature


et des effets de la fameuse vitamine C dans le corps humain. C'est le seul moyen
de se fo rmer une opinion raisonnable et d'être éventuellement capable de convain-
cre les esprits ouverts, j e veux dire les gens qui n'explosent pas d'office dans une
rage de colère lorsqu'ils entendent Oshawa-Sensei déclarer : « En général, évitez
de consommer ce qui contient dans la vitam ine C ''·
De toutes les vitamines, la viwmine C est probablement celle qu i a engen-
dré la plus grande foi . Presque tous les civili sés modernes croient aux vertus de
la vitamine C avec plus d'ardeur et d e certi tud e qu'il n'a jamais été cru au puce-
lage d e la Sainte-Vierge; plus ils sont ignorants de la questio n, plus leur foi Cot
grande, comme de juste. Cette aptitud e d e la vitamine C à produire une si ferme
adhésion 1·eligieuse est déjà une fortc présomption en faveur de sa nature très
yin ; la v iwm ine C a d éjà engendré des batailles dans le passé et sera encore la
cause de bi en des coups de poings dans le futur. Ses vertus querelleuses doivent la
rendre si chère à mes diables de compatriotes que j e l'appelle volontiers la vita-
mine irlandaise . Ceci n'a rien de surprenant, vu le caractère yang des peuples du
Nord, en général. Rien que par ces considérations psychologiques, l'on serait déjà
tenté de conclure à la nature · extrêmement ying de la vitamine C. Toutefois, dans
lt> cas d'une adversaire si redoutable , il est prudent de mobiliser d 'avance toutes
les réserves et nous allons faire appel à quelques-unes des ressources de· la chimie ct
de la biologie .

La vitam in e C porte le nom chimique d'Acide Ascorbique. Quoique sa for-


mule ne constitue guère qu'une curiosité pour les non initiés, nous la donnons
ci-co ntre. Ce qu'il y a à en retenir, c'est qu'elle est relativement riche en oxygène
et aouée de propriétés acidse, deux caractères qui vont généralement ensemble et
sont tous deux d'habitu els indicateurs d'une nature très yin.

Ses propriétés les plus révélntrices sont les suivantes : elle est très instable,
particulièrement à la chaleur et en milieu alcacin; elle est instable· dans les huiles
et graisses, et elle est très solu.ble dans l'eau.
Généralement, l'instabilité est yin par rapport à la ·stabilité yang : l'insta-
bilité est la propriété d 'ê tre très vite affecté par la durée, le temps yang. Confir-

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YIN-YANG

mant cette diagnose, nous voyons que la vitamine C est très vite détruite par la
chaleur yang; bien avant la température d'ébullition de l'eau, la cuisson détruit
toute vitamine C . Le milieu alcacin (à ptt élevé) est également yang, et également
destructeur de la vitamine C.

L a vitamin e C est in solubl e dans les huiles et graisses. Celles-ci sont yin
comme l'on sait; les huiles, elles, sont in solubles dans l'eau parce que yin
repousse yin; les huiles sont même généralement plus yin que l'eau. En refusant
d e se d isso udre dans les huiles, la vitamine C témoigne de caractères yin compara-
bles à ceux d es huiles. Elle est même nettem ent plus yin que les huiles et graisses
en ceci qu ' elle est très soluble dans l'eau, alors que les huiles ne le sont pas.

L 'explication en est que les huiles, quoique plu s yin que l'eau , lui sont
enco.re assez proches pour que yin repousse yin. Mais la vitamine C, plus yin que
les huiles, est telleme nt plus yin que l'eau que ce tte derni ère a git comrr:c si elle
était yang vis-à-vis de la vitamine C : Un grand excès d e yin se co mporte comme
yang. Récapitulons tout ceci dans la forfmule Yin - Vitamine C - Huiles ··t
Graisses - Eau - Yang . La chimie ne nous laisse aucun doute sur la nature extrê -
mem e nt yin de la vitamine C.

QUE NOUS ENSEIGNE D'AUTRE PART LA BIOLOGIE ?

Elle nous e nseigne trois faits fondam entaux :

Preiniè retnent, Lou s les v égé tau x el to us Jes animaux e n sa nlé convenable
contiennent en permanence de u·ès p e tites doses de vitamines C. La fonction posi-
tive de ce composé chimique dans les organismes vivants n 'est pas connue à ce
jour. Il est seulem ent probable que ce composé très yin re mpli sse des fonctions
apparentées à cell e de l'hoormo ne de cl'Oissance; celle d ernière est connue d e juste
aussi très yin e t chimiquement assez voisine de l'acide ascOl'bique et du trytophanc
dont la découverte de l'influence sur les phénomènes d e la croissance a fait une
grande sensation l'hiver dernier aux Etats--Unis, et même au Texas où pourtant l es
sensations sensationnelles sont d'occurence courante.

Deuxièmement, si la fonction positive de la très petite dose d e vitamine C


dans les ê tres vivants est encore inconnu e, sa fonction négative est bien co nnue
depuis longtemps gl'âce au fait su ivant :
'
L es animaux d 'un très petit nombre d 'espèces - e n particul ie r les primates
s upérieurs, singes, h ommes, e tc .. e t qu e lque s espèces d e rongeurs - so nt seul:;
:Jptes à développer une t rès grave condit ion de d égé n ér escence mortelle appelée
scorbu t. Les animaux scorbutiq ues sont uni fo rm ément trouvés dépourvus de vita-
mine C. Il a anssi été trouvé que ces animaux vivaient dep u is quelque temps déj à
sur une diè te totalement dépoul'vue de vitam .i ne C : les cas les plus connus sont
ceux d'es anciens mar.i ns d e la marine à voi les, qui avai ent à vivre pendant les
ceux des a nciens marins de la marin e à voil es, qu i avaient à vivre pend ant des
mois sur leurs rations de « gourgances et lard de cambuse ll . Enfin , il suffisait de
donner aux scorbutiques des aliments contenant de la vitamine C pour voi.r leur
condition s'améliorer immédia temen t . L es ali me nts riches en vi tamine C sont
particuliè.remenl les v égé taux cru s, comme de jus te, et les fruits , surtout les fruits
des pays tropicaux comme d e juste (ci trons, p iments •·ouges etc ... ).

Troisièmement, il a été démontré que tous les végétaux et tous les animaux
des espèces q u i ne développent }Jas le scorbut ont la capacité de fabriquer e ux-

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YIN-YANG

mêmes les très petites doses de vitamine C qui leur sont nécessaires; en particu-
li e r, il a été démontré que les mammifères les prodc1isent dans leurs glandes sur-
rénales. Il ne fait aucun doute que les ancêtres des singes, homm es, et ron geurs
scorbutiques partageaient avec tous leurs cous in s n:amm ifères la capacité de pro-
d u i re cont;nuellement les très pe tites doses nécessaires de v itamine C par le moyen
de leurs glandes surrénales. Pou rquoi certains, s:non tous les animaux de ces
espèces, ont perdu celte capacité clans d es temps relativement récents, ou est inconnu

Avec l'aide de Y in-Yang, nous allons en offrir une explication qui a même le
mérite d'être très simple : A un certain stade de leur évolution, les ancêtres de;;
animaux scorbuliques étaient frugivores, arboricoles et tropicaux; leur diète était
très riche en vitamine C; leurs oganismes n'avaiem plus à fabriquer de vitamine
C, mais bien au contraire à détruire continuellement les déluges de la vitamine C
de leur diète dont ils étaient très dangereusement inondés en permanence. Une
fonction qui ne s'exerce pas s'atrophie. Beaucoup d'etre les animaux de ces es-
pèces, sinon tous, ont perdu la capacité de manufacturer la total ité des petites
doses nécessaires. Mais en to ut cas, ne l'oublions pas, tou s ont conservé les orga-
nes pour la produire, leurs glandes sur.rénales . Il ne s'agirait pas de recréer un
organe disparu, fait difficile; il s'agirait simplement d e réactiv e r un organe exis-
tant. Et même quand il y a lieu de recréer un organ e disparu , nous savons que
la nature n'hésite guère : les bale ines e t les marso uins, et avant e ux les ichtyosan-
res, avaient très bi en recréé de nouvelles nageoires pour la vie aquatique, nouvel-
les nageoires sans rapport aucnn ave c celles des poissons incluant les lointains
ancêtres de tous les mammifères.

LES MEDECINS MODERNES TEMOIGNENT


D'UNE GRANDE PRESEMPTION EN AFFIRMANT QUE LA CAUSE
DU SCORBUT EST L'ABSENCE DE VITAMINE C D ANS L'ALIMENTATION

Nous diso ns : Les d eux con d itio ns s' accom pagn ent, sans plus. (La même
situation existe d'aille urs e n cc qui concerne le cancer du poumon e t l'usage du
tab ac ). Il est cl a ir que, p ar exemple . tous les indi vidus de l'espèce Homo Sapiens
n'ont pas été tes tés pour voir s'ils ne ma nq ueraient p as à développer le scorbut avec
une d iète d épourvue de vitamine C . Il est même clair que to ut an plu s un très
petit nombre d'en tre enx ont été testés dans ce but. E n fa it, les scorbutiqu es dé-
clarés ont à peu près seuls été testés . Ceci ne permet p as d'affirmer que dans l'es-
pèce Homo sapiens l'absence de vitamine C dans l'alimentation, cause nécessaire-
ment une co nd ilions scorbutique. Il n'est pas du tout sûr qu'il en soit ainsi.

Il est même très probable qu'il n'en soit p as ainsi, car la vieille littérature
'' sco.rbutique ll témoigne que tous les membres d'un équipage soumis à la m ême
diè te ne d éveloppaient pas le scorbut ensemble.

Rappelons ici que la vitamine C ne peut être stockée dans le corps, ni même
s'y conserver pour u ne durée appréciable : la température et le m ilieu alcacin et
oxydant du sang chaud des mammifères la détruisent à b.ref délai.

Or, loin de subir le scorbut ensemble, certains marins en avaient t répassé


d epnis longtemps tandis q ue d'autres n' en avaient aucun symp tôme . Pourtant. tous
avaient subi le même manque de vitamine C depuis la m ême · date . Ce fa i t systé-
matiquem ent négligé semble au contraire montrer que la faculté de manufacturer
les petites doses nécessaires de vitamine C existe, avec une efficacité variable,
chez certains individus. Il semble même que les marins de m étier succombaient

9
YIN-YANG

davantage au scorbut que les nouvell es recru es, fait in explicable pour la théori e
officie lle e l très révélateur pour nous.

Les m édecins modern es non seulement écarte nt d ' office les fait s qui s'oppo-
sent à leurs théori es, tels les faits ci-dessus, ma is encore ils négligent la plus élé-
mentaire prudence :

Du fait que d e très p e tites dose; de vitamin e C so ient nécessaires dans l'or-
ganisme, il s inondent les patie nts de d oses énormes d e produits extrême ment yin
sans se p réocc upe r des cons t quences. E n somm e, du f<!it qu e d e très pet ites doses
d ' Arse nic e t d e Mercure soi ent également très n écessaires dan s l'organisme, ils
recommanderaient d ' inonde.r les patien ts d'Arsenic ou d e Me rcu•·e << a fin qu'ils
n ' en manqu ent pas ! 'l. La m ême chose s'es t produit e avec l' in sulin e, la cortisone,
etc .. . T o uL récemtncn L, ils e n so nl enfin venus à l a n o lion que L'u suge d'jnsuline
et de cort,son e d 'orig ine ex te rne puisse avoir d es c He ts plus nui si bl es que tous
leurs av antages symptôma i: qu es. Pour po<voir cc; effe ts, il n'é ta it pas n écesa ire
d'avoi r b ea ucoup d e cervelle !

En S;)n~ nle, la sjn1at io n des S!:orbu tiques apparaî t très unalo gue ù ln siluati o u
d es di abé tiques . Les uns e t les autres son t pourvus des o•·gancs non dégénérés
nécessaires ù la p roduction d es pet ites doses d'ac ide asco rbiqu e et d 'ins uline, ma is
ils n'en pro dui sent pas, ou du moins pas assez. La cure réelle sPra it rl o le ur res-
tituer ce tte capacité.

li es t clair que l'admini s tnotion de vitamin e C ou d ' in suline d 'o rigine cxté-
rie m·e n 'es t qu ' une all évia tio n sympt ômat iqu e d e l.e ur condition ; que plus on
leur in jecte ces produ it;; de l'ex tôricm-, moins .ils sont incités il rétablir leur aülo-
fabrieation : de plus, que ce tte alléviati o n symptôma tique es t très dan gereuse en
ceci qu e l 'injection de l 'ex térieur e ntraîne 1emporaireme nt des closes bien plus
élevées que les d oses n aturelles . Ce d anger , e n ce qui concerne l'insuline, vient
d'être e nfin reconnu . Pourquoi n'en serait-il pas de même de la vitamine C ? La
cervelle m édicale moderne r efu se de se poser ce tte question, à laquelle nous avons
pourtaul déjà nol.r::> réponse : Le caractère extrê mement yin de la vitamine C n e
peut qu 'ê tre ia cause d ' un e condition extrême m e nt yin qui se traduira selon les
pe rs onn es par les symptômes de l'ob ési té, des cancers, des affections cardiaques,
d es malad ies mentales, etc .. . e t même du diabète à l'occasion. Lorsqu'ils so nt pri-
vés d'insuline par voie d'injection extérieure, il est connu qu e tous les hommes
ne déve loppent pas de diabétis m e . Mais , affirment les méd ecin s, tous les hommes
privés de vi lamine C dans leur alimentation développent le scorbutisme . Ceci est,
nous l'avons vu, une affirmation gratuite ; elle n 'a jamais ét.é vérifi ée, pHs même
sur une appréciable minorité d'humains . Les faits co nnus - même au sujet des
anciens marins - ne confirment pas du tout ce tte théorie . Comment les médecins
ne peuvent-ils pressentir que, même si tous les anciens marin s avaient développé
le scorbutisme ensemble sur la même diète, leur incapacité il manufacturer assez
de vitamine C ne pourrait être due à une particularité de le ur genre de vie
très spécialisé ? Si ces méde cins étaient honnê tes, ils d evraient reconnaître que
rien ne s'oppose à notre théorie : Diabétiques e t Scorbutiques sont des gens déjà
malades avant de développer leurs symptômes. P r ivés de vitamine C par voie
extérieure, ces malades développent les symptôm es du scorbut tout comme d'autres
développent ceux du diabète quant ils sont privés d'insuline par voie extérieure
Dans l'un comme dans l'autre cas, la véritable cure est marquée par le rétablisse-
ment de leurs capacités. Dans l'un comme dans l'autre cas, le procédé symptoma-

10
YIN-YANG

tique consistant à leur forcer exteneurement ce qu'ils refusent de fabriquer inté-


rieurement apporte non seulement un obstacle à leur véritable cure, mais est
encore une source de dangers aussi désastreux qu'une déficience.

AUTRES FAITS NÊGLIGIÉS PAR LES MEDECINS MODERNES

Les Esquimaux, peuple très yang il la fois par sa vie dans le Nord e t son
. alimentation très carnivore, n'ont à leur disposition aucun des aliments riches en
vitamine C (citrons, oranges et pamplemousses ; alfa , choux et navets crus, con-
combes, piments, tomates e t ananas ) . Cependant, aucun cas de scorbut n'a jamais
é té signalé parmi les Esquimaux.
A ceci, les médecins répond ent avec quelque impatience " Les Esqui-
maux mangent du poisson el de la viande crus qui contiennent e ncore assez de
vitamine C pour leur é'viter le scorbut JJ .
Si cette réponse était correc te , les Esqu imaux devraiem en tous cas avoir
assez peu de vitamine C dans le ur organisme. Or, il n' en est rien : Parmi tous les
homm es consid érés, les Esqu imaux sont au contraire ceux dont. le sang contien.l,
et de beaucoup, les plus hattws doses de v ikrmine C. L '(é\noncé de· ce fait bien
é tabli a presque toujours pour e ffe t de produire un e rage m édicale débordant
souvent les limit.es d e la bie nséance et provoquant l'abrupt départ des intéressés-
Ce fait indique que certains hommes exercent actuelle ment leurs capacités
de produire la vitamine C ; que la cau se du s corbut n 'es t pas la privation de vita-
mine dans l'alimentation, pas plu> que l'absence de ses inje ctions d'insuline
n'est la cause du diabétisme d'un malade.
Ceci n ' a rien pour nous su rprendre : Il es t à attendre que leB Esquimaux,
peuple très ya ng, soient les plus apt es il produire l'extrêm ement yin vitamine C ;
de plus, comme leur diète sa ns légumes crus ni fruits n e les soumet pas à un per-
p é tue l d é luge d e vitamine C, ils n'appren ne n t pas io oublier de manufacturer
ce lle -ci .
En fait, l'addic tion aux fruits e n tou tes sa is ons - surtout aux fruits tropi-
caux tellement yin - << afi n d'évitei- le scorbut JJ - est l'une des principales,
sinon la principale cause de l'aptitude à développer fwentuellement k scorbut.
Et que dire du rég ime macrobiotique ?
Aucun cas de scorbut n'a été rapporté parmi les macrobiotiqnes, bien que
beaucoup aient vécu pendant des mois sur une diète d'aliments cuitR totalement
d épourvue ·de vitamine C. A ceci, rien d'étonnant : L'effet de cette diète est de
re ndre plus ya ng, donc plus apte à produire la vitamine C ; e t cette aptitude
Le parallélisme e ntre scorbutiques et diabétiques est donc auF.si exact que
trouve à s'exercer du fait que l'alime ntation est dépourvue de la fameuse vitamine.
possible.

IL N'Y A PAS DE FACE SANS PILE


MIEUX ENCORE, SELON L'EXPRESSION D'OHSAWA-SENSEI
«PLUS GRANDE LA FACE, PLUS GRAND LE DOS >J

La vitamine C à saveur acide assez semblable à celle du vinaigre n 'est pas


le Mal des dualistes. Le Principe Unique enseigne que le Mal n ' est autre que le
Bie n lui-même vu par l'autre bout.

11
YIN-YANG

L' extrême yin de la vitamine C, consommée par nos ancêtres arboricoles,


frugivores et tropicaux , est poss iblement, s inon probab lement, responsable de l'un
ou l'autre de tous les phénomènes yin suivants :
a) redressement de la colonne vertébra le d'une position horizontale (yang)
à une position verticale (yin) <{tÜ s'observe plus ou moins chez toutes les espèces
aptes à d éveloppe r le scorbut. Ce redressement s'ob serve d'abord en position
assise.
b) développement simultané des aptitudes préhensiles des « mains >> chez
les primateti, les écureuils, cobayes, souris, rats, etc ...
c) dJveloppement. des aptitudes à la vie « sociale » yin, aptitudes très mar-
quées chez les singes, les hommes, et beaucoup. de ronge urs ( .-ats, castors, etc ... ).
d) développement des aptitudes « intellectuelles » yin , très remarquables
parmi tout es les catégories d'animaux mentionnés.
Toutefois, cc fut lorsque les anthropoïdes quittèrent leurs tropiques origi·
naux e l abandonnèrent la diète de fruits qu'ils devinrent des hommes. C'est le
Nord, la Montagne, et la diète plus carnivorienne qui ont procuré le « yang »
nécessaire à faire sortir le genre Homo de la foule simiesque, qui ont procuré
deux pieds aux anci ens quadrumanes. En même temps, la capacité de produire la
vitamine C redevenait aussi ut ile qu 'a nx ancêtres lointains ; allant de pair avec
la yangnisation, il serait s urprenant qu'elle n'eût }HIS éprouvé un certain degré de
rétablisseme nt.
Enfin, c'est la pr·édominence de la diète de céréales qui a ·'lccompagné la
venue d e l'Homo Sapiens.
Considérant les habitudes diététiques modernes, il devient assez douteux
que Homo Sapiens donne un jour nai ssance à Superhomo ... quoique maints
prophètes, de Jésus à Nietzsche , aient annoncé e t même plus ou moins décrit la
venue du Fils de l'Homme.
En attendant, sachons que la cure réelle de tous les symp tômes de la condi-
tion excess ive ment yi n imposée par la vie moderne, qu'il s'ag isse de scorbutisme,
de diabét isme, d 'obésité, de cancers, d 'a ffections card iaques, de << br.-e a'kdowns »
ou de cas mentaux, est le seul recours ir La mac1·obiot.ique, laquelle consis te en
particulier à éviter la co nsommation de l't•xlrê mcment yi n vitamine C.

N. HENAFF.

Problèmes yin-yang par N. HENAFF

1. Donnez une explication des faits qui ont provoqué l'appari-


tion du proverbe : Qui se ressemble s'assemble.

2. Pourquoi deux hommes de même nature, bien que leur pre -


mière rencontre ait lieu sur un champ de bataille, deviennent
généralement amis et même amis intimes ?

<suite p . 24)

12
-- YIN-YANG ~

HISTOIRE DE
LA CHINE
par G. OHSAWA

Traduction de Roland
ANBARA

« Attendons une centaine d'années


et la Rivière Jaune deviendra limpide ... »
A ceu x qui veulent connaître le Principe Unique j e recommande
d 'étudier l 'histoire . L 'histoire est le grand livre des transformations,
elle montre le principe de Pantu réi, tout s'écoule. Dans son Gens ordi-
naü·e, l 'histoire est l' enregistrement chronologique des événements par
lesq uels passe l'humanité. Mais toute science peut être considérée com-
m e une variété d e l 'histoire : la grain e ge rme, croît et devient herbe; 1a
montagne se clt ::t nge en p laine; l 'a liment se change en homme; l 'uranium
en radium, etc ...
Prise au sen s lnrgc ou étr oit l' histoire est le principe du changement
Ce principe Panta r éi ou Ordre de l'U niv ers en Japon•a is peut se traduire
aussi par le mot " musubi » . " Mu sibi » signifie combinaison. Celui qui
saisit le princi.pe de l 'assemblage, d e l' arrangement, de l'ordonnement
des clloseG semblables ou différ entes peut prévoir l'avenir. En Japonais
" musibi " comme "makoto » c'est la vérité. L 'homme est poussé par un
profond désir de saisir la vérité ou d'obtenir le pourvoir de prédire
Celui qul domine le principe de Pantarei est l 'homme le plus
heureux du monde. Celui qui l'a compris à moitié réussit ma-
te riellement et échoue spirituellement ou J.e contraire. Celui qui
n'a fait que l 'entrevoir réussit de temps en temps puis finalement
devient malheureux. IL a urait pu être h eureux, toutefois après sa mort
on l' exclue, on l'oubli e et par surcroît ses enfants deviennent aussi ma-
lheureux. Le bonheur dont je parle est infini et absol u.
Il n 'est pas inconstant ou dépendant des conditions extérieure6. Tl
ne s'effraie pas d evant les difficultés, il a la faculté de transmuter n 'im-
porte quel m a lheur. Si l'on possède le principe de Pant•a réi on peut pas-
ser sa vie dans le bonheur• mêm e si aux yeux des autres il semble qu'on
soit malchanceux. On est resp ecté après sa mort et la d escendance est
heureuse .
Les événement s, les destinées d e ce monde sont compliqués en ap-
par·ence. On n e les compr,e nd pas et il est difficile de reconnaître le faux

13
- YIN-YANG -

du vrai. Génémlement on croit qu'il n 'existe pas de principe du bonhe ur.


Pourtant, la cause des variétés d es transformations est très simple. C'est
un plincipe unique qui gouverne et unit tout à travers toute chose. En
Japonais comme on l'a vu on l'appelle le princip e de makoto autrement
dit l'Ordr e d e l 'Univers ou la Vérité. Il faut l' apprendre par expérience
et se servir d 'un e vision spéciale pour pénétrer l'Ordre de l 'Univers . Si
vous regardez les ch oses avec yin et yang vous se rez le citoyen du monde
éternell ement heureux et in ébranlable comme un roch er. Il est donc très
important dans la vie d'apprendre ce principe simpl e yin et yang. Mais
les écol es d'aujourd 'hui n e l 'expliquent pas. Toute l 'éducation ancienne
en Chine et au Japon n' av,ait pour but que d 'enseigner ce principe : ta
lecture, l 'arithmétique, l'arrangement des fleurs, la cé rémonie du thé, le
maniement des armes, etc .. . n'étaient que des expédi euLs . Tout entraîne-
ment pratiqu é autrefois consistait à apprendre 1 'Ordre de 1'Univers.
Il est fac iie d'apprendre le princip e de Pant.a r éi, n'importe qui
peut le comprendre, même un enfant. Cependant sa pratique est difficile
Une race qui se conduit selon le principe uniqu e se d éveloppe infiniment.
Si, au co uù·a ire, ses conducteurs, ses dirigeants fgnorent le pl'incipe uni-
que ell e tombe en ruine. Les dirigeants d'autrefois avaient trouvé ce
prir1cip e, ils nous ont la issé les pratiqu es qui se comprennent facilement :
l'étiq uelt.e, ct les cérémonies ,annu el! es. Grâce à ces dirigeants nous con-
tinuons à gTandir parce que nous n'avons pas renoncé à la tradition : Si
nos d irigeants n'avaient pas mis ce prlncipe en prat ique avec autant
d 'adresse après qu'ils l 'aient trouvé par d-e nombreu x efforts notre r,a ce
l 'aurait oub li é d epu ·is longlcmp.s, ell e l'a urait fou lé aux pieds même si
elle nvait suivi seul ernent la lettre de la tradition. Dès qu'on perd le prin-
cipe du IJonheu r ou de 1'ordre de 1'Univers on en esl vaincu et détruit
tôt ou tad. No us en tro uvons un grand nombre d ' exempl es dans l'histoire
De nos jours l.a sci,ence consiste à rassembler des connaiss ances ma'i:o;
il faut que les connaissances s'adaptent à la vie sinon elles deviennent
inutil es même si elles sont très élevées. La science essaie d e trouver le
principe nbsoln, l'ordre d e l 'univers . On a établie beaucoup de théories,
beaucoup de lois, d' hypothèses, mais elles ne durent qu'une vingtaine
d 'années au plus et bien loin d'atteindre l 'ordre de l'univers ell es ne J'ont
qu 'éloigner l 'homme du bonheur. Les états d 'aujourd'hui le prouvent
d"une façon éloquente, et peut-être que l'on peut dire que la science
d'Occident est inutile et nuisible.
Tout pragmatisme doil êtr e s imple, com préli en sih lc, ct pratique.
La complication que le spéc ial is le esl .se ul :'t co mpre ndre ne sert à rien.
Le pragmatisme d es Chin oi.· aucie11 s n él.é com pliqu é par Confuciu s qui
l 'a rendu fina lem ent inuti le el nui s ible.
Dans des temps imm émoriau x les g rands conduct eurs de l 'huma-
nité avaient d éc0uvert et d om iné ce principe. En Chine les peupl es étaient
bien administrés. Mais d 'autres cond ncteurs, avec le temps, apparurent
et traduisirent l'ordre de 1'univers en d e diffiicles théories. Le peuple,

I......IS:E;Z ...

Bilan de la Civilisation Technicienne


de René DUCHET

14
-- YIN-YANG --

sans instruction ne put continuer de comprendre le principe d e la vie.


Le savant mêm~ s'abaissa jusqu'à raisonner et négligea la pratique de
ce principe. Sui-j'en, Fou-Hi et Shen-nung montraient la vérité prati-
quement.
Le 15rand dirigeant Fou-hi apprenait 1'ordre de l'univers co;mme
technique d,e la vie réelle.Il n'a donné que d~ux symboles cot?prehen-
si bles pout tout le mond e : yin etyang. C:onfucms l e~ a abatardis en l es
trftduisant en des livres difficiles. ConfuciUs a comr~ns une. g~3;nde faute.
A cause de ses théories compliquées plus personne n est arnve a compren-
dre ce simple principe.
La race chinoise il y a d eux bill e ans ,a, établit ,le J?lus gr~nd ~rppir e
et Je mur défensif le pluslong,qui est encore au]ourd hm un .suJet d er.ner-
veil.tement. Comment cet ern:pire a -t-il péri en seulement qumze annees ,
C'est ce que nous a llons a ppnmdre.

LA GR ANDE DECOUVERTE DE FOU-HI


La géoO'raphie est la m er e de l 'histoire eL l 'on ne p eut connaître !e
fil s sans obs~ rv er la m ère. R egard ez donc une cart~ du .m.onde. L Asl:
est le plus grand continent (l 'Europ e n'est qu:une pe~Ite p en.msul e), deux
gra ndes chaînes d e montagne se dll'Jgent de lEst a 1 Ouest .. Kouen-Loun
et l'Hima.la.va. Il existe un vaste plateau au Nord, au d ela Ko.uen,-Loun
(pourquoi '?') . Là, il y a dix mille ans~ to.ut un peuple voyageai~ d O~est
en Est . C'était l 'ah'éètre du peuple Chm01s. Il a fallu plus. de cmq mille
an 1 . à ce peuple pour arriver au fleuve .j~.un e (hoa~g-ho ) qm sort du Tibet
et qui se j ette dans le golfe de Pe!Chih ou Hop e (3 .750 km): Ce peuple
descendait a u fil du fleuve. Un espnt se cache d~ns.les eaux,. I~ se montre
par une forme m étampsychose, c'est l'ordre de l umvers. Attire ce peuple
68 déplaçait vers 1'Est habitant les ~Ol:" êts, les, ,gr ottes en mm;gea nt des
racines, d es noix, du pm sson et du gJbier., A, 1 epoqu e .de, e~ d ~pl ace~ent
plusieurs gr,a nds dirigeants se sont succedes. Fou-I-ll etait l un d eux.
Le père de Fou-Hi élail très vi~·il, très yn ng> sa mère t~"ès effim,inée!
très yin. C'es! pour~ruoi il s s'a.ltnm cr:L profo~de m en~ , ~t c est poUl qu,ol
aussi ils se disputment souvent. Le pe t·e de l' ou-1-lt etait un homme I o-
buste portant la barbe d es bucherons. Il ,:;tv a it 13: peau .bru ne .et le corps
solid ement charpenté. Sa mère au contrmre avait le teu~t c:l ~l.l,r, la p~au
douce u rl corps soup le et élan cé. Avec des parents aussi differents l un
de l' du tre Fou-Hi avait beaucoup d e difficultés, Je grand homme naît
toujours de p arents ,aux ca~actè,res diam étmlem~nt o~posés .. ~0~-~i
voyait souvent son pere persecute ou batt:e sa mer~. ~m, a~ss.I I! etait
très souvent grondé ·e t frapp é par son pere. Parfois Il etait Jete h ors
de la cav erne et p.g,ss,ait toute la nuit dans le froid . Le père de Fou-I-Ii
emmener son fils à la ch:J;Sse, dans les montagnes et dans les forêts. L3.
coutume d'alors voulait que l 'on se prenne a u corps à corps avec un ani-
mal, sans armes . Quand Fou-I-li rentra it bredouill e son père lui envoyait
une volé e de coups de poings, toujours le jeune Fou-Hi devait choisir :
être griffé et mordu par les bêtes ou frappé par son père jusqu' à ce que
mort s'en suive.

I......IS:E;Z ... lLE IJVRlE DllJ JIJDO


1 de G. OHSAWA
1
15
~ YIN-YANG -

C' est grâce à une p areille existen ce qu'insensiblement Fou-Hi a p-


p rit le princip e du changement. Ce fut le fruit de ses difficultés. Il décou-
vrit que le princip e d e yin-yang est éternel dans to ut l ' univers qui ne
cesse de d evenir. L e princip e du changement n 'est pas la science, il est
fac ile à pratiquer, grâce à lui Fou-Hi pouvait prévoir la sécheresse, l'i-
nondation, l 'orage et m êm e la guerre. Fou-Hi en d éduisit les règles fon-
d amen tales de l 'agriculture, de l'élevage, de 1' étiquette et de bien d'au-
tres systèmes. Son peuple m enait un e vie hureuse.
Alors que ce peuple, (la race h a n ) d es cend ait le fleuve jaune la
race miao h ab itai t a u x envi ron s de ce qui est a ujourd 'hui la province de
SancSi. Miao p ressé par han s'enfuit vers le Sud. Quand deux races se
rencontrent la race -du Nord gagne toujours la première. Non seulement
c'est ce que l'on p eut voir d a ns l 'histoire de la Chine mais encore dans
celle du mond e. L' emp ereur Hou a ng d evint le chef d e la race h a n , il sub-
jugua complè tem ent l a race miao et la culture se développ a . L 'agricul-
ture, la sériculture, l' astronomie et la géographie ava ncèren t. Il y a
4.000 ans on rédigeait déj à le calendrier, n 'est-c e pas surprenant ? On
put prédire alors a vec précision les éclip ses de soleil. On inventa aussi
I'i.déographe le plus complet du monde : le caractère chinois . Les lettres
prospérèrent, la p a ix succéda à la p ériod e de gu erre qui éta it celle de
Fou-Hi - Yang se chan ge en y in inévitablem ent - Puis le sage Yu _monta
s ur le trôn e et fond a l 'état d e Si a . C'est ici que l 'histoire de la Chme ou-
vre sa première page.
Le dernier roi. d e Sia , T clüeh , était exccssi.vcm c nt yang, il mangeait
de l a viande et bu vait d u' vin jusqu 'à satiété a in s i qu e ses trois mille
vass a ux qui l 'imi taient. Yang produit yi.n et T chieh fut d étrôné finale-
ment par Tang.
Ainsi, la péroide d e Sia n e du ra que 440 ans. Qua nd on prospère
on s 'approch e d e la chute p as à p as.La plein e lune décroît sans fm, trop
de prosp érité n e dure p as, c'est ce que nou s apprenons à la première page
de l'histoire d e la Chine.
L ' Et a~. que fonda T ang dura 600 ans, c'était un Etat yin " qui fut
d étruit p ar l e ro i Tch ou. T chou était excessiveme nt yang comme le ro i
Tchieh. Tchou et Tchieh sont deux exemples de tiran s Chinois. T chieh
avait pour conseiller Kuang-Lun g-Feng, Tchou avait Tchi Tseu. Dans
l 'en sembl e les grandes famllles qui étaient yin r estaient assez fid èl es
p ou r conseiller le ro i. Cependant, ces deux tira ns très yangs fi nirent par
t u er to u s leu rs suj ets importants, cc qui les ru i nèr ont. Voici d eu x leçons
du princip e unique :
1. - No u s sommes en clain s à détester celui qui nous désapro uv e ou qui
no u s gronde et c' est un e grande err eur;
2. - Le yang invite toujours le yin.
Mais il exist e deux y ins : grand y in et petit y in. Si on se lie avec
le gran d yin on d evient plus grand, si on se li e avec le p etit y in on se
r uine . Grand yin signifie grand esprit; p etit y in sign ifie petit corps. Le
grand y in est l e chemin du bonheu r véritable tandis que le petit yin est
celui. du bonheur éphémère qui est un a utre nom du m alheur. On est per-
du dès qu 'on se tro mp e d e ch emin. Il n e faut pas croire pourtant que
l'on se trouv e à cet embranch ement gr and y in, petit yin, une fois ou
deu x dans la vie mais, a u contraire, on s'y trouve plu sieurs fo is par
seconde ou m ême par r espiration. Le grand y in est l a voie du haut monde
tandis que le petit y in est unie d escente vers le petit monde.

16
- YIN-YANG -

On peut y glisser d ' un seul bond. En d ' autres termes celle-là est la
voie de Makoto, celle-ci est la voie de la jouissance pour une s-eule partie
du corps : les sens et le goût. On l 'app elle a ussi la voie d e la corruption.
Le chemin du grand yin est l'absti nence et la purification, le chemin du
p etit y in c'est la voraq'ité ou l' appé tit sexu el.
C' est selon son jugement quel 'on co nsidère ces deux voies. Le conseil
est gra n yin, d ésagréabl e, déplaisant. Tout désagrément, toute contrariété,
censure, bl a me, propos méchants etc .. . tout est conseil a u sens profond.
Le bonheur fini est un fantôme, la plupart des gens le considèrent
comme le vrai bonheur. L'homm e qui pense que le bonheur est l' a ssou-
vissement d es d ésirs confond un train montant et un tra in d esc en dant . .
Il finit par arriver au m a lheur. Le bonheur s'appelle la liberté, il n'y a
jamais de bonheur qui ne soit libre. Or, on a bâ ti la civilisation d'Occi-
dent sur le plaisir, la jouissance. -et le confort. Les rois Tchieh et Tchou
avaient, r aconte-t-on , 3.000 concubines, c'est comme cela qu 'ils conduisi-
rent leur Etat à la ruine.
G. 01-ISA W A.

LES LECTEURS
NOUS ÉCRIVENT. ..


Guérie en 10 1ours
Ma d emo iselle Hoseline, de Bruxell es (19 ans).
" En r e ntrant du camp d 'étude Ballons , j o m e su·is r u ée littéral e-
ment su r la vla nde et le s u c1~e . P e nd a nt 7 jou rs j e n'ai. pas arrêt é. A w
fin du m ois j'a i constaté un arrêt de m es r ègles. J 'était s ùre d 'être
ence inte.
" Les douleu rs revenaient souv ent et deven aient de plus en plus
ü1supportables. J'eus bientôt des nausées jour et n uit. Si cela c_onti-
nua it je perdra is mon enfant. Mes dou leurs augmentment chaque J·Our.
Bientôt de petites h émorragies apparurent. Les douleurs re udoublerent
d' intensité. Mes parents s' inquiétèrent. Je décidais de m e mettre a u
t"égime n o 7. Mes parents m'obligèrent à voir un m édecin qui. confirma :
rn.usse - couch e, attention à l'infection, voici les médicam ents à
pr end re, etc ...
Mais, décidée, je ne me n ourris qu'avec du riz sec et en quantité
minimum. Vers le 6c jour, les souffrances sont atroces, sans c.ompresse
ni quoi .q ue ce soit , àvec seulement du riz et persuadée qu'il me fattl
cornp1·endTe avant tout rna faute, je con state une évacuation de pus.
Mes parents, mes amis m'affi.rment ·que c'est mo rtel , que je suis foll e,
qu' il fa ut fair e u n cm-tage mais je tiens bons. Hiz sec, quan tité mini-
mum. Le 10e jour les douleurs diminuèrent nettement ; le 11e jour tout
est fini. , guérison complète et aujour d'hui je peux .affirmer que je
connais le sens de la phrase : " P lus grande la -d ifficulté, plus grande
la joie " ·
HOSELINE.

17
- YIN-YANG -

POURQUOI LA MER EST-ELLE SALEE ?


Question de Maître OHSAWA

18
- YIN-YANG -

G. OHSAWA

LES

MOULES

Un bon m at i n de juillet
Je descends à la plage de Préfai ll es .. .
La mer Atlantique
La m er est calme, et basse de 500 mètres
Le gr an d r i vage rocheux s'est deshabillé
De son manteau d'eau de mer bleue

Je marche sur les rochers vers la mer lointaine


Entre des mor cea ux de mer déch~rée ça et là
Je mar che dans l'eau
Je m'arrête
Je regarde
Je vo i s de fines algues vertes
Les nerfs de la mer
Ces algues produisent quatre cents millions de, tonnes d ' oxygène
[par an
L'eau transparente me laisse voir des tonds de sable· brillant
Où d'innombrables petits poissons se faufilent d·ans l'eau limpide
Ce sont des sables transformés
La mer est la mère de toute transmutation
A tomes en matière, matière en ceUules vivantes
En planctons
En végétaux
En an i maux
La m er reço ;t toute saleté et la transforme en poisson
En algue
En corail
De toutes couleurs
La mer crée la vie
La mer
La mèr•e de toute la vie
La mer en japonais• s'appe.Jie U M 1
Qui signifie créer
Je sens la mer sur mes pieds 1nus
Je m'accroupis pour mieux voir le cœur de la mer
Sa transmutation m erveilleuse
L'alch'i'mi de la vie

19
-- YIN-YANG --

Je vois un e col.onie de moules sur un fond de rochers


L·es moules sont un village sembable à ces village'
Du Midi de la Fra·n ce perdus sur une colline rocheuse
Avec leur château abandonné ou leur église sans âge
Village de peur
Habité d'âmes fantômes
Havre vide serré de tous côtés par de petites maisons
Tel un chat tous poils hérissés sur une• cha!ise
Chassé par un chien ·m échant

Mais le vi·llage des moules est plus beau


Ses habitants sont p l us calmes
Quoique dépourvus du sein de leur mère
La mer
El les attendent le retour de leu r mère des heures et des heures,
Séchés assoiffés sous le solei l déjà chaud
Au fond de l'eau limpide
Se detache une• forêt en miniature
Une forêt de fines algues vertes se déplace,
Suis-je dans le monde merveilleux d'Alice
Unepetite forêt d ' algues se déplace
Ha, ha, ha ... Ha, ha, ha, ...
C'est un petit crabe habi'llé d'algues vertes qui se promène comme
une paysanne e,n robe de dimanche

Accroup i
Je cueille une moule au fond de l ' eau
J'arrache un tomme à ses. amis
To us les amis protestent
Se révoltent
Personne ne veut perdre son a m i
D'autr es espèces de coqu illages protestent
Mars qu'eMe protestation gracieuse
Tous les coquillages
Sp iral e
Escargots de mer
Hamafouri (ongle.s de jeune fille)
Sakura (fleur de, cerisier)
Même des, coquillages morts
Parsemés au fond des sables
Comme des fleurs de cerisier tombées
Me regardent.

Soudain deux gros pieds étranges


Se dressent de·v ant mes yeux

20
-- YIN-YANG --

Je lève mon front


C'est un homme avec une épée r ouillée
Dans un sac en filet qu'il porte à ses côtés
Je distingue p.lein de crabes et d'araignées tués
C'est un chercheur de crabes
Il les chasse pour le plaisir
Pourquoi chasse-t-il sans merci ceux qui s'enfuient
Alors qu'il y a tant de choses qui attendent d'être cueillies
Tant de choses qui se sacrifient gentiment
Pour nourrir l'homme gourmand avare et égoïste
Les algues
Les coquilles

L'étranger donne un coup d'œil dans l'eau où je suls accroupi.


Il ·ne voit rien
Il me lance un regard froid.
-- « Tu es maladroit
Tu n'as rien attrapé ».
-- « Bonjour monsieur avez-vous chassé beaucoup de crabes ? »
J'honore son succès
Le vie111ard aux sourcils serrés ne dit rien
Il cherche un crabe dans son sac
Et le jette devant moi
Il me le donne
Cadeau pour un vieil étranger qui attend quelque chose.
Est-ce un symbole' de sa pitié ?
Le crabe tombe à l'eau
Descend lentement vers le fond
Le sein brutalement percé.
-- « Vous me donnez cela
Merci. n
Je !ève, mon regard
L'homme est déjà parti.
Il se hâte de chasser d'autres pauvres crabes.

Je veux prendre une moule


Mais elle refuse, d'être déracinée
Elle est attachée fortement au rocher
Et ses amis la retiennent
Je l'abandonne
Je trouve la tête d'un moule cachée. d·ans le sable
Je tiens l e bout de la m oul·e et tire.
Pas trop de résistance.
Mais regardez bien
Elle traine quelque, chose·.
Ce :n e sont pas ses jambes gonflées

21
- );IN-YANG -

Cesont des grains de. sable


Des petits cailloux
Des coquil·les mortes et des algues' vertes déchirées
Attachés ou coUé's ·les uns aux autres.
Ensemble ils sont dix ou vingt fois plus: grands que la moule

Je lave la moule
Mais rien 1n e· se• détache.
Je regarde de plus près
Tous les grai1ns de sable
Cailloux et coquiUages
Sont fiés par des. fils. imperceptibles.
D'où viennent ces fils
Il y en a plusieurs dizaines
Je regarde atte,n tivement
Ces fils sortent de la bouche de la moule
Et ...
Des trous qui se trouve·n t sur son dos,
- Des deux côtés -

11 semble que la coquille secrète ces His collants


Par sa bouche et par d'i.n visibles trous sur son dos
Ces fils, s'étendent comme des tentacules
Dans tous les sens
Pour trouver des apuis
Pour se stabilise,r dans un milieu solide et constant
Ces fines tentacules ramassent n'importe· quoi
Comme· les mains. d'un :noyé
Ou d'un homme égoïste. et avare

Attachement ou détachement
Liberté ou esclavage
Pourquoi le,s moules s'attachent-el,les. à ces ordures de· la mer
Pourquoi s'immobilisent-elles en perdant leur liberté
Pour :n 'aiment-elles pas se promener librement
Comme les beaux coquillages « cerisie,rs » qui navigue.n t de temps
[en temps
Lentement et gracieusement
Comme des voiliers

22
- YIN-YANG -

Les moules sont pareilles à ceux qui s'attachent à un trésor


A une propriété
A une maison
A une· famiHe
A quoi manger et à quoi boire

Plus grand.e la propriété


Moins grande est la Hberté
Mais on ne comprend pas
On croit que l'on pourra survivre toujours
Si l'on a assez de trésors
On ne comprend pas que c'est le contrair·e

La moule est née nue


Seule et sans aucune· propriété
Comme :nous autres hommes
Bébés sans liberté ni instrument pom nous défendre
Nous
Moules et tJommes
Devo ns cherche,r et trouver notre liberté infi.niè
Notre bonheur et notre justice
Chacun à notre façon
la mou'le sait comment fabriquer sa maison
Ses hab fts
Les tentacu les de sa propre· chair
l'homme fabr ' que ses habits
lndépetndamment de sa chair
Il utilise des herbes
Du bois, des pierres, du charbon
l'homme est né nu
Il vit sa vie
Sans transformer sa propre chair en coquil.le ou en plume
l'homme sur cette· planète
Vit indépe,ndant de tout
Il fabr·ique tout ce· qui lui est nécessaire
D'après le dess!tn que son c•erveau invente
I l vient et s'en va tout nu
Abandonnant ce qu'il a créé e·t ramassé
S'il poss.ède beaucoup
l'homme doit souffrir be,aucoup
S'il fabrique' des armes
Il doit vivre une vie pleine· de peur et d'inquiétude
Mais l'homme est sage

23
-- YIN-YANG --

11 ne fabrique aucune arme de sa propre chair


Si l'homme créait une dent aussi grosse qu'une défense d'éléphant
Quel embarras pour monter en voiture
L ' homme n'a pas besoin de se défendre avecc les défenses de l'é·lé-
phant ou les griffes du lion
Il peut vivre tranquillement
Grâce à son adaptabilité dynamique
Dans ,n 'importe quelle condition extérieure
Sous n'importe quel. climat
C'e.s t là
La supériorité de l'homme

L'arme c'est la peur matérialisée.


La peur c'est la caractéristique de l'homme qui a oubHé sa mère

Georges OHSAWA

Problèmes yin-yang par N. HENAFF


Csuite de la p. 12)

3. Pourquoi 2 personnes de natures contraires, bien que leurs


liens aient été très forts au début dans un groupe ou une
association (famille, état, natio n, église, classe soci ale>.
se séparent généralement et deviennent même ennemis ?

4. Pourquoi des animaux de la même espèce (moutons,


caribo ux, singes, oiseaux, hommes, etc .) se réunissent
souvent en de grands troupeaux, groupes, etc. ?

s. Pourquoi les microbes de la tuberculose se trouvent dans


des personnes déséquilibrées, c'est-à-dire qui ont un excès
de yin ?

6. Pourquoi les moisissures se trouvent généralement sur


les confitures e t non dans les conserves salées ?

Les répons e s doivent être adress é es au C. 1. de Paris ou de Tokio, au


nom de M. HENAFF.

24
-- YIN-YANG --

V OTRE ÉCOLE
MADAME ...
L'ART
CULINAIRE
MACROBIOTIQUE
par Jacqueline
BIRKEL

Nos cours de cuis ine ont débuté le mois dernier, chaque semaine,
Je vendredi, à 20 h . 30, nous donnons un cours de cuisine théorique.
Des suggestions , des menus, des recettes, des id·ées. Nous y v01yons :
- 1' importance de la nourriture ;
- la c.omposit ion chimique des aliments ;
- la manière d'établir un menu ;
- l' état d'esprit cle la cuis inière ;
- son outillage.
Nous montrons la cuisin e mabrob i.otique rapide et la cuisine
lente. Ma i toul cl 'abo l'cl n'es t- il pns opportun de rappeler les bases ?

Q l J I ·~ LS SONT LE S LEf~LJMES A UTILISER ?


Emp loyon s le!> oig 11 ons, les cal'otles, les navets, les choux, les
choux-fl e urs, les poireaux, les potiron s, les potimarrons, les pissenlits,
les sa lades, Je c 1·esson, les endives, les ba t·danes. Les légumes verts
petits pois, épinards sont à u t ilise r plus rarement. Quant a.ux pommes
cle terre, aubergine s, tomates et asperges il vaut mieux les supprimer
défin itivement.
Les légum es non l avés et avec l eur fane donne nt des ga:mnties
de conservation et sont en princ ip e vierges de produits et eng~ais
rlüm iques.
Il n e faut pas épluche r les lég umes. On. les lave s implement en
les b1·ossant à l 'eau courante .

COMMENT COUPER LES LEGUMES ?


On distinguera deux sortes de légumes par leur forme : les
légumes longs comme les carottes et les poireaux, les légumes ronds
eomme les oignons et les choux.
LES LEGUMES LONGS .
Dan s les légumes longs on considérera le haut qui est yin et le
bas ·q ui est yang . On les coupant en obtiendra des rondelles équilibrées
yin-yang si on les coupe en biais. Si le l·égume est trop large on le

25
YIN-YANG

coupe d'abord de haut en bas en deux ou quatre parties et ,on coupe


chaque partie en biais.
Pour les potages vous pourrez faire soit des rondelles, soit des
dés. Pour les légumes grillés vous pourrez faire des :allumettes ou des
rondeles mais en conservant au maximum la c.oupe yin-yang.
LES LEGUMES RONDS.
Couper les légumes ronds en quartiers d'orange. Vous aurez donc
ainsi y in1yang, haut et bas, et yin-yang, intérieur et extérieur.
POUR LES POTAGES.
Vous pouvez couper les légumes en deux et faire des droites.
Pour les légumes grillés faire des lamelles que vous couperez ensuite
dans le sens de la largeur.

MODE DE CUISSON.
Le nïtuké. - Faire reveni.r les légumes quelques minutes dans
un p eu d 'huile de sésame, ajouter un fond d'eau et un peu de sel,
couvrir et laisser cuire à petit feu. En fin de cuisson ajouter un peu
de tamari.
Les ankakés. Procéder comme pour l es nitul<és e n ajoutant
toutefois un peu plus d' cau et e n fin d e cu·isso n vous mettrez un p eu
d'arrow-root ou de lwuz ou dé.layé préal ablcrnont à l'eau froide. Laisser
épaissir, ajouter un pou de tamari.
Les légumes grillés. - Fai.re revenir les légumes dans un peu
d'huile de sésame en remuant continuellement jusquà cuisson com-
plète, saler à mi-cuisson.
légumes au miso. - Cuire comme un nituké et a jouter un peu
de miso dilué en fin de cuisson .
Légumes au tahin-tamari. - Cuire comme un nituké en ajoutant
un mélange en partie égale de tahin et de tamari légèrement dilué,
laisser cuire quelques minutes afin que le tahin soit digeste.

COMMENT FAIRE LES LEGUMES ?


On doit faire revenir les légumes en commençant ]Jar les légu-
mes les plus yin pour terminer par les légumes les plus yang. Par
exemple oignons, vert de poireaux, blanc de poireaux, n avets, carottes,
racines de poireaux, racines de pissenlits et racines de bardanes. Il
ne faut pas les remuer en tournant mais en faisant aller la spatule
dans un mouvement de va-et-vient afin que les légumes pui ssent dorer
de chaque côté en étant chaque fois retournés sur euxmêmes.
Attention à ne pas trop yanguiser les légumes car lés légumes
sont par nature très yin et absm'be b eaucoup le yang, le résultat peut
être alors trop yang.
Le chapitre de la cuisson d es légumes n'est pas clos, nous ver-
rons dans notre prochain article des associations entre les légumes et
puorquoi certains légumes sont plus yin que d'autres.
Cette école est permanente, ouverte à toutes et à tous les sujets.
Je serais heureuse de recevoir vos suggestions, vous idées. Pour cela
écrivez-moi au journal. Merci.
JACQUELINE.

26
- YIN-YANG -

.--.Ceci intéresse tous les étudiants du Principe Unique :


" Le chaos, spirale se développant dans
l'espace autour d'un axe lui-même spiral,
qui s'enroule lui-même autour d'un autre
axe spiral, ainsi de suite infiniment, le chaos
forme de l'informe ... ''·
Telle est la première phrase du livre ...
en vente à la.
JLlE§ HOMOJLOGRJE§ LIBRAIRIE
du Dr Francis LEFEBVRE OHSAWA

par Jea.:n. :SI~C:::~:E::I.....

LE GHAOS SENSIBLE
CeL ouv rage de M. Tllé.odore Schwenk (de l'école R. Steiner), admi-
mhlr rn e nt illu s lré cL dont le texte particulièrement explicite, fondé sur
ri es oilsr: rv n ti o ns sc iCJrl.ifl•qlres , nous démontre que les forces invisibles
pr· e n <~ ul 11 a i:osa r1 ce dans Jo nJ oncle et es énergies se combinent sous forme
de mouvcmonls tourhillonnaires pour se concrétiser à n.os yeux dans le
monde sens ibl e par cJes structures sp ira lées. Ce que nous pouvons cons-
ta,ter dans les coquillages, les positions des feuilles, dans les plantes, les
nebuleuses, les typhons, les muscles, les onganes divers et, en définitive
pour un étudiant du principe unique dans toutes les manifestations san~
exception.
. Se livre relié, de belle qualité, comportant 90 photos hors texte, au
pnx de 3() F, permet de résoudre sans .difficulté la célèbre question :
po urquoi to~t .est-i l créé en spirale ? A ce titre, il mérite sa place dans
Jo utes les brbholl1èques des cherc•heurs et plus spécialement dans celle
d'un rnacr•obi.oti·qur·.

TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUIES (L. Kervran - 16 F)


Sans c.onteste poss ible, M. ,K ervran, .désireux depuis son enfance
d 'échapper au conform isme scientifique de ces dernières années, nous
ap porte une preuve éclatante que les phénomènes de transmutation sans
violence ni destruction, ne sont plus une spéculation uniquement philo-
sophique , mais un fait concret.
S'aidant en _ cel a d'un m inimum, mais indispensable vocabulaire
scientifique, il met à la portée des hommes de science comme des
modestes étudiants, cette po.rt icularit.é de la " matière », la·q uelle, dans
un monde futur, -ouvrira des pef'spcctives encore insoupçonnables.

27
-- YIN-YANG --

Il est réconfortant qu'un observateur occidental vienne pour appor-


ter une nouvelle fois confirmation de ce que Sensei Ohsawa professe à
travers le monde depuis de nombreuses années.

LE SECRET DE NOTRE VIE (Andrée Mahé - 9 F)


M. André Ma:hé relate la vie et l'œuvre de l'auteur d'un livre
célèbre, intitulé " L'eau de mer, m ilieu organique n ; nous avons nommé
M. René Quinton. Nous y découvrons que non seulement, il fut un génial
observateur doué d' un expérimentateur hardi, mais encore un homme
de cœur désireux de comp r end·re et d'aimer ses. proches. Par un raison-
nement d'une rare justesse, il pressentit 'que le milieu dans le,quel baigne
l:a cellule était une s.olution de même teneur que l'eau de mer. Il donna
la preuve expérimentale que cet état de chose n'était que le maintient,
a u cours des évolutions, du milieu original berceau de la vie organique :
« la mer n. Les injections d'eau de mer, à la même concentration que
celle du milieu interne, sur des femmes dont les grossesses a ntérieures
furent difficiles ou impossibles de mener à terme, rendaient les naissan-
ces normales dans la plupart des cas. Et, ce qui n'est pas de moindre
importance, l 'on y c.onstatait en gr aride partie la disparition de tares
héréditaires.
Etonnamment en avance sur so JJ époque , Hené Qu in ton, l a i.ssé p en-
dant longtemps dans l'ombre, connaîtra bientôt de nouve a u une gloire
posthume que la médecine actuelle lui refuse encore, mais que les étu-
diants du principe unique lui accordent avec reconnaissance.
Simple et vivant, ce livre nous révèle la vie d'un homme d'un e
culture générale ori entée par le bon sens et l'esprit de décision. Son
p.ortrait p}acé en première page, par les caractérisüques équilibrées qu'il
manifeste, en dit p lus long que tous les commentaires.

DEVIENS CE QUE TU ES (Daniel- 6 F)


Prisonniers de not re éducation, du milieu familial et social , nous
ne pensons plus , nous sommes abso r bés par l es a utomatismes du passé ,
les tendances qui nous maintiennent dans la servitude. Dès que cet état
de chose devient conscient alors c.ommence la véritable épreuve de la
connaissance .
En aucu n cas, il ne s'agit de refus er, n i de renoncer en face de
ces difficultés mais, au contraire, de les accepter, en les affrontant, en
les résolvant dans toutes les circonstances de no.tre vie .
Devant la réussite et le triomphe , garder une humble reconnais-
sance pour tous les êtres visibles ou invisibles .q ui, inlassablement, nous
app.ortent l 'ai de ou l'opposition dont nous avons besoin.
Les désirs et les aspirations des jugements inférieu rs doivent
tomber d 'eux-mêmes parce que vidés de leurs pouvoirs magiques d'illu-
sion .
Il convient donc de constater d 'abord l'existence de ces tendances
obscures, de saisir leur mécanicité, de suivre leurs cheminements jus-
qu'aux dernières limites pour voir apparaître les conséquences destruc-
trices où. elles nous entraînent. Conséquences qui n'.ont aucun rapport
avec l es promesses mensongères qu'au départ elles faisaient miroiter à
nos yeux et ce n'est que la constatation de ce mensonge qui nous libéra
de leurs attractions.
M. Daniel , clans ce petit livre, écrit avec une simplicité extrême ,
précise la nécessité de p.ossécler un jugement de plus en plus affermi et

28
YIN-YANG --

€levé, afin que le souffle de la volonté oriente toutes nos actions sur le
chemin de l'harmonie .
LES LIVRES FRANÇAIS : de G. Ohsa,wa
Sensei Ohsawa nous a parlé de la délicatesse et de l'a rt que repré-
sente !'.arrangement floral selon la tradition clans " Le Livre des
Fleu,rs n .
Le « Livre du Judo n nous a permi de découvrir " la voie de la
souplesse n, l.oin d'être simplement un art de défense ou de combat, est
a u contraire une écol e morale et physique, donc philosophique et physio-
logique, enseignant le mécanisme et les lois de l'adaptabilité permettant
de fortifie r l 'instinct et }a conscience, non seulement théori·quement,
mais surtout pratiquement.
Présenté dans de nombreux chapîtres passant de la physique à
l'agriculture, de la chimie à la spectrosc.opie, de la biologie à la méde-
cine, de la mécan1que aux mathématiques chinoises, de la théorie de la
connaissance à l'esprit des peuples orientaux, le " Principe Unique n
fut et reste une !'évélation d'un caractère technique sans précédent.
Sous l'apparence d'une promenade dialoguée clans les haltes suc-
cessives que sont les superstitions, les croyances, les incohérences de
n otre civilisation , « Jadlc et Mad ame 111-itie en Occident n coule clans notre
esprit c.omme un torrent ·q ue les rochers de nos fausses conceptions et
de notre ignorance ne eauraient ralentir .
Abécédaire elu YIN-YANG, partant elu plus simple à toutes les
m anifest,ation s de la vie " La philosophie de la Médecine cl'Extr ème-
Orient '' nous expose pourquoi et comment la racine de toute maladie
prend n:üssance dans l'oubli que nous avons de la constitution de
l'ordre ·cle l'univers.
A ln. :roi s phi losopl1iqur, r,t. prrttiqu e, espoir de tous les malades,
monum onl. :1 la g- lo i, ·r, rlr. l'arl. s a c r·é q ue r eprésente la cuisine miracu-
lr. ust• q11i g tJt'• ri l. lotJI , Ir, " lf'n MniTobioliqu e n est sans a ncun cloute
l' oii VJ': tg t· dt• II OIJ 'ü g(• JI (•r:Ji.io ll do11 1. on a l e plu s bes.oin à l' époque où
'' llK III II II X lt'H l>ltt s rrnr o nd s 0111. po111' nom s : abondance et gaspillage,
1:0 11Forl ni, f:JI :ili t{•.
M:1iH tJn sr.pl.iè me livre s'attaque à l a ma la die ,qui menace notre
pl:JJH' II' I' JJi ir\ ,·r·, r:P ma l qui couve et f!U'un .geste ins ignifiant p.ourrait
faire (:(' 1:111'1' rl ' 1111 ins tant à l'autre : la guerre thermo-nucléaire. Non,
.i amai s 1111 lt·l n 11 v rngr, n 'a exposé en si p eu de lîgnes des vérit-és aussi
écl atan 1IL 'l'otil,iiH 1r,s l.h 6ories atomiques, mathématiques, gravitionnelles,
ast ronomiqiJI' H, JJJ (·rl ieales, s'évaporent sous l'irrésistible poussée de
l'expansion iJJ IIJJir · 1'1\ ll n lisrc dès sa bifurcation en spirales c.oncentriques
1lonnant nai NH·: IIl t' t' :'1 lt\iJ.q les phénomènes de la matérialisation et de la
clématéria l isu l i1111 .
Tous les pl ·tilli i' JJI I'S sr.icni.ifiques, économiqu es, sociaux, tous sans
exception , trou Vl'Il 1 1" 11· so i ntion clynam i•que une fois éclairés à la
lumière de cette logl'lill ' 1111i vcrselle .
Ains i, de to u lt •H lt •H co 11l e urs, de toutes les races, de toutes les reli-
gions et de tous 11'1-l pn y:; 1111 monde, il est temps encore de nous réunir
en traduisant et Cil dil'ftt HiiJJ I. partout le Principe Unique, exposé avec
t ant de force clans « l' r•:l'll /\1.11m i·q ue "·
Il serait cloJTJJ Y!II ~( I I d t• I1 JIJI. détruire, mais s'il ·d oit en être ainsi
pour nous aider à COillprt: tllln :, he ureux ceux ·q ui en tireront la leçon.
Puissons-nous to11 1. pl'!' il r<·, mais garder à jamais - cette reconnais-
sance éternelle à Senso i 011 !41 1\Vil ..
Jean BlRCKEL.
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Sinsei-Ka i, 7, D ez ima Hamadori, Sakai, O sa ka.
An bara <C. I.), 6, Sironouti, Tokus hima (Revue « De la Santé à la
Paix »).
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32 1"' "· LEMAIRE. 9EZANNf Dépôt légal 578

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