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LA VITAMINE
c
DÉIFIÉE ...
DÉMISTIFIÉE ...
YIN-YANG
Rédaction : G. MASSAT
. 2
~ YIN-YANG --
CENTRE IGNORAMUS
Les cours sont envoyés, chaque mois, à tous les membres participants du Centre lgnoramus
(cotisation annuelle : 100 francs).
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- YIN-YANG -
Histoire de la Chine....................... p. 13
G. 0/-ISAWA
Les livres p. 27
Jean B/RKEL
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- YIN-YANG -
NOSTRADAMUS:
<<Jamais par la science
on ne parviendm à l'âge d'or
avant que toul ne soit mis en place
pour que la France puisse recevoir
le don du TAO toul puissant ».
P rophétie du 61 "' quatrin 8• centurie
( correspond aux années 1970 en viron)
Ce médecin du moyen-âge
connaissait le TAO
Michel de Nostredame, alias Nostradamus, •n aquit le jeudi 14 dé-
cembre 1503, à midi, à Saint-Rémi•, en Provence.
11 est resté célèbre pour ses prophéties publiées en 1555, sous le
titre, « Les Centur·ies de Nostradamus ». Méde,cin à l'âge de 26 ans,
grand voyageur, il se rendit fameux par les re mèd es qu ' il employa
contre une terrible épidémie qui rftvageait son pays natal, ce qui sus.
cita des jalousies assez violentes de la, part de ses confrères.
On raconte que Nostranamus s' exercait volontiers au jeune, le
soir à sa table de travail il voyait l'aven ir défiJ.er devant lui. C'est ainsi
qu'il composa ces douze ce·n turies, divisées chacune (d'où le••nom de
centurie) en cent quatrins de vers de dix à onze pieds.
Le reproche général que l.'on fait à Nostranamus c'est que ses
prophéties ne sont pas absolument claires. Il e·n a pourtant donné la
ra fson : «L'épreuve du temps requiert que de tels événements ne soient
signalés que par énigmatiques sentences ... Beaucoup de choses à venir
sont claires et correctement indiquées, mais je n'ai pas pu .ni voulu les
éclairer toutes, parce que pour comprendre ces faits horribles, il faut
que le destin a it commencé de s'accomplir».
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YIN-YANG
(Hors mis le Christ il ,n 'y a point de s·alut). Outr·e ce•la ·le sens du qua-
trin semble avoir un rapport avec le fait qu'aujourd'hui la science
moderne a besoi·n d'une nouvelle logique comme on peut le· voir dans
maintes déclarations de savants modernes ou encore dans le livre :
<! I'Ere Atomique -et la Philosophie d'Extrême-Orient >>
Voie~ le 61 " quatrin de la huit ' ème centurie :
Jamais par le découvrement du jour,
Ne parviendra au signe sceptrifère,
Que tous les sièges ne soient en séjour,
Portant au Coq don du Tao armifère.
Explication : le découvrement du jour = la disparition des ténèbres, l'ap-
parition du jour, c'est-à-dire la science ... a i nsi la traduction en langage
clair sera : jamais par la science ne parviendra (on ne parviendra) au
signe sce,p trifère (au signe d·u sceptre c'est-à-dire à l'âge d'or) que. tous
les sièges .n e soient en séjour (avant que tout ne soit mis en place) portant
au Coq (le Coq représente la France ce qui donne : pour que la France
puisse porte,r, supporter, recevoir) don du Tao armifère, (le. don le ca-
deau du Tao armifère, c'est-à-dire tout-puissant). '
En r és um é : Jamais par la science,
On ne parviendra à l'âge' d'or,
Avant que tout ·ne soit mis en place ,
Pour que la France puisse recevoir le don du tao tout-puis-
sant.
Le fait que ce quatrin corresponde à ,l'époque du grand Monarque
c'est-à-d're à la fin du XX" siècle ou aux années 1970-,1980 approximative-
ment peut encore accroître• pour nous son intérêt.
Nous s-erions heureux de savoir ce qu'en pense.nt nos lecteurs ...
Guy MASSAT.
Mensonge et vérité sont opposés. Quels sont les plus grands mensonges
et quelles sont les plus grandes vérités ?
Nous vous rappelons que les réponses doivent être envoyées au C. 1. de Paris ou de
Tokio, au nom du Pr Ohsawa .
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YIN-YANG
La v1tam1ne • •
c
"7\Ai.JiA
.u~e ...
2>éfffi4tir/Jie ...
Ses propriétés les plus révélntrices sont les suivantes : elle est très instable,
particulièrement à la chaleur et en milieu alcacin; elle est instable· dans les huiles
et graisses, et elle est très solu.ble dans l'eau.
Généralement, l'instabilité est yin par rapport à la ·stabilité yang : l'insta-
bilité est la propriété d 'ê tre très vite affecté par la durée, le temps yang. Confir-
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YIN-YANG
mant cette diagnose, nous voyons que la vitamine C est très vite détruite par la
chaleur yang; bien avant la température d'ébullition de l'eau, la cuisson détruit
toute vitamine C . Le milieu alcacin (à ptt élevé) est également yang, et également
destructeur de la vitamine C.
L a vitamin e C est in solubl e dans les huiles et graisses. Celles-ci sont yin
comme l'on sait; les huiles, elles, sont in solubles dans l'eau parce que yin
repousse yin; les huiles sont même généralement plus yin que l'eau. En refusant
d e se d isso udre dans les huiles, la vitamine C témoigne de caractères yin compara-
bles à ceux d es huiles. Elle est même nettem ent plus yin que les huiles et graisses
en ceci qu ' elle est très soluble dans l'eau, alors que les huiles ne le sont pas.
L 'explication en est que les huiles, quoique plu s yin que l'eau , lui sont
enco.re assez proches pour que yin repousse yin. Mais la vitamine C, plus yin que
les huiles, est telleme nt plus yin que l'eau que ce tte derni ère a git comrr:c si elle
était yang vis-à-vis de la vitamine C : Un grand excès d e yin se co mporte comme
yang. Récapitulons tout ceci dans la forfmule Yin - Vitamine C - Huiles ··t
Graisses - Eau - Yang . La chimie ne nous laisse aucun doute sur la nature extrê -
mem e nt yin de la vitamine C.
Preiniè retnent, Lou s les v égé tau x el to us Jes animaux e n sa nlé convenable
contiennent en permanence de u·ès p e tites doses de vitamines C. La fonction posi-
tive de ce composé chimique dans les organismes vivants n 'est pas connue à ce
jour. Il est seulem ent probable que ce composé très yin re mpli sse des fonctions
apparentées à cell e de l'hoormo ne de cl'Oissance; celle d ernière est connue d e juste
aussi très yin e t chimiquement assez voisine de l'acide ascOl'bique et du trytophanc
dont la découverte de l'influence sur les phénomènes d e la croissance a fait une
grande sensation l'hiver dernier aux Etats--Unis, et même au Texas où pourtant l es
sensations sensationnelles sont d'occurence courante.
Troisièmement, il a été démontré que tous les végétaux et tous les animaux
des espèces q u i ne développent }Jas le scorbut ont la capacité de fabriquer e ux-
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YIN-YANG
mêmes les très petites doses de vitamine C qui leur sont nécessaires; en particu-
li e r, il a été démontré que les mammifères les prodc1isent dans leurs glandes sur-
rénales. Il ne fait aucun doute que les ancêtres des singes, homm es, et ron geurs
scorbutiques partageaient avec tous leurs cous in s n:amm ifères la capacité de pro-
d u i re cont;nuellement les très pe tites doses nécessaires de v itamine C par le moyen
de leurs glandes surrénales. Pou rquoi certains, s:non tous les animaux de ces
espèces, ont perdu celte capacité clans d es temps relativement récents, ou est inconnu
Avec l'aide de Y in-Yang, nous allons en offrir une explication qui a même le
mérite d'être très simple : A un certain stade de leur évolution, les ancêtres de;;
animaux scorbuliques étaient frugivores, arboricoles et tropicaux; leur diète était
très riche en vitamine C; leurs oganismes n'avaiem plus à fabriquer de vitamine
C, mais bien au contraire à détruire continuellement les déluges de la vitamine C
de leur diète dont ils étaient très dangereusement inondés en permanence. Une
fonction qui ne s'exerce pas s'atrophie. Beaucoup d'etre les animaux de ces es-
pèces, sinon tous, ont perdu la capacité de manufacturer la total ité des petites
doses nécessaires. Mais en to ut cas, ne l'oublions pas, tou s ont conservé les orga-
nes pour la produire, leurs glandes sur.rénales . Il ne s'agirait pas de recréer un
organe disparu, fait difficile; il s'agirait simplement d e réactiv e r un organe exis-
tant. Et même quand il y a lieu de recréer un organ e disparu , nous savons que
la nature n'hésite guère : les bale ines e t les marso uins, et avant e ux les ichtyosan-
res, avaient très bi en recréé de nouvelles nageoires pour la vie aquatique, nouvel-
les nageoires sans rapport aucnn ave c celles des poissons incluant les lointains
ancêtres de tous les mammifères.
Nous diso ns : Les d eux con d itio ns s' accom pagn ent, sans plus. (La même
situation existe d'aille urs e n cc qui concerne le cancer du poumon e t l'usage du
tab ac ). Il est cl a ir que, p ar exemple . tous les indi vidus de l'espèce Homo Sapiens
n'ont pas été tes tés pour voir s'ils ne ma nq ueraient p as à développer le scorbut avec
une d iète d épourvue de vitamine C . Il est même clair que to ut an plu s un très
petit nombre d'en tre enx ont été testés dans ce but. E n fa it, les scorbutiqu es dé-
clarés ont à peu près seuls été testés . Ceci ne permet p as d'affirmer que dans l'es-
pèce Homo sapiens l'absence de vitamine C dans l'alimentation, cause nécessaire-
ment une co nd ilions scorbutique. Il n'est pas du tout sûr qu'il en soit ainsi.
Il est même très probable qu'il n'en soit p as ainsi, car la vieille littérature
'' sco.rbutique ll témoigne que tous les membres d'un équipage soumis à la m ême
diè te ne d éveloppaient pas le scorbut ensemble.
Rappelons ici que la vitamine C ne peut être stockée dans le corps, ni même
s'y conserver pour u ne durée appréciable : la température et le m ilieu alcacin et
oxydant du sang chaud des mammifères la détruisent à b.ref délai.
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YIN-YANG
davantage au scorbut que les nouvell es recru es, fait in explicable pour la théori e
officie lle e l très révélateur pour nous.
Les m édecins modern es non seulement écarte nt d ' office les fait s qui s'oppo-
sent à leurs théori es, tels les faits ci-dessus, ma is encore ils négligent la plus élé-
mentaire prudence :
Du fait que d e très p e tites dose; de vitamin e C so ient nécessaires dans l'or-
ganisme, il s inondent les patie nts de d oses énormes d e produits extrême ment yin
sans se p réocc upe r des cons t quences. E n somm e, du f<!it qu e d e très pet ites doses
d ' Arse nic e t d e Mercure soi ent également très n écessaires dan s l'organisme, ils
recommanderaient d ' inonde.r les patien ts d'Arsenic ou d e Me rcu•·e << a fin qu'ils
n ' en manqu ent pas ! 'l. La m ême chose s'es t produit e avec l' in sulin e, la cortisone,
etc .. . T o uL récemtncn L, ils e n so nl enfin venus à l a n o lion que L'u suge d'jnsuline
et de cort,son e d 'orig ine ex te rne puisse avoir d es c He ts plus nui si bl es que tous
leurs av antages symptôma i: qu es. Pour po<voir cc; effe ts, il n'é ta it pas n écesa ire
d'avoi r b ea ucoup d e cervelle !
En S;)n~ nle, la sjn1at io n des S!:orbu tiques apparaî t très unalo gue ù ln siluati o u
d es di abé tiques . Les uns e t les autres son t pourvus des o•·gancs non dégénérés
nécessaires ù la p roduction d es pet ites doses d'ac ide asco rbiqu e et d 'ins uline, ma is
ils n'en pro dui sent pas, ou du moins pas assez. La cure réelle sPra it rl o le ur res-
tituer ce tte capacité.
li es t clair que l'admini s tnotion de vitamin e C ou d ' in suline d 'o rigine cxté-
rie m·e n 'es t qu ' une all évia tio n sympt ômat iqu e d e l.e ur condition ; que plus on
leur in jecte ces produ it;; de l'ex tôricm-, moins .ils sont incités il rétablir leur aülo-
fabrieation : de plus, que ce tte alléviati o n symptôma tique es t très dan gereuse en
ceci qu e l 'injection de l 'ex térieur e ntraîne 1emporaireme nt des closes bien plus
élevées que les d oses n aturelles . Ce d anger , e n ce qui concerne l'insuline, vient
d'être e nfin reconnu . Pourquoi n'en serait-il pas de même de la vitamine C ? La
cervelle m édicale moderne r efu se de se poser ce tte question, à laquelle nous avons
pourtaul déjà nol.r::> réponse : Le caractère extrê mement yin de la vitamine C n e
peut qu 'ê tre ia cause d ' un e condition extrême m e nt yin qui se traduira selon les
pe rs onn es par les symptômes de l'ob ési té, des cancers, des affections cardiaques,
d es malad ies mentales, etc .. . e t même du diabète à l'occasion. Lorsqu'ils so nt pri-
vés d'insuline par voie d'injection extérieure, il est connu qu e tous les hommes
ne déve loppent pas de diabétis m e . Mais , affirment les méd ecin s, tous les hommes
privés de vi lamine C dans leur alimentation développent le scorbutisme . Ceci est,
nous l'avons vu, une affirmation gratuite ; elle n 'a jamais ét.é vérifi ée, pHs même
sur une appréciable minorité d'humains . Les faits co nnus - même au sujet des
anciens marins - ne confirment pas du tout ce tte théorie . Comment les médecins
ne peuvent-ils pressentir que, même si tous les anciens marin s avaient développé
le scorbutisme ensemble sur la même diète, leur incapacité il manufacturer assez
de vitamine C ne pourrait être due à une particularité de le ur genre de vie
très spécialisé ? Si ces méde cins étaient honnê tes, ils d evraient reconnaître que
rien ne s'oppose à notre théorie : Diabétiques e t Scorbutiques sont des gens déjà
malades avant de développer leurs symptômes. P r ivés de vitamine C par voie
extérieure, ces malades développent les symptôm es du scorbut tout comme d'autres
développent ceux du diabète quant ils sont privés d'insuline par voie extérieure
Dans l'un comme dans l'autre cas, la véritable cure est marquée par le rétablisse-
ment de leurs capacités. Dans l'un comme dans l'autre cas, le procédé symptoma-
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YIN-YANG
Les Esquimaux, peuple très yang il la fois par sa vie dans le Nord e t son
. alimentation très carnivore, n'ont à leur disposition aucun des aliments riches en
vitamine C (citrons, oranges et pamplemousses ; alfa , choux et navets crus, con-
combes, piments, tomates e t ananas ) . Cependant, aucun cas de scorbut n'a jamais
é té signalé parmi les Esquimaux.
A ceci, les médecins répond ent avec quelque impatience " Les Esqui-
maux mangent du poisson el de la viande crus qui contiennent e ncore assez de
vitamine C pour leur é'viter le scorbut JJ .
Si cette réponse était correc te , les Esqu imaux devraiem en tous cas avoir
assez peu de vitamine C dans le ur organisme. Or, il n' en est rien : Parmi tous les
homm es consid érés, les Esqu imaux sont au contraire ceux dont. le sang contien.l,
et de beaucoup, les plus hattws doses de v ikrmine C. L '(é\noncé de· ce fait bien
é tabli a presque toujours pour e ffe t de produire un e rage m édicale débordant
souvent les limit.es d e la bie nséance et provoquant l'abrupt départ des intéressés-
Ce fait indique que certains hommes exercent actuelle ment leurs capacités
de produire la vitamine C ; que la cau se du s corbut n 'es t pas la privation de vita-
mine dans l'alimentation, pas plu> que l'absence de ses inje ctions d'insuline
n'est la cause du diabétisme d'un malade.
Ceci n ' a rien pour nous su rprendre : Il es t à attendre que leB Esquimaux,
peuple très ya ng, soient les plus apt es il produire l'extrêm ement yin vitamine C ;
de plus, comme leur diète sa ns légumes crus ni fruits n e les soumet pas à un per-
p é tue l d é luge d e vitamine C, ils n'appren ne n t pas io oublier de manufacturer
ce lle -ci .
En fait, l'addic tion aux fruits e n tou tes sa is ons - surtout aux fruits tropi-
caux tellement yin - << afi n d'évitei- le scorbut JJ - est l'une des principales,
sinon la principale cause de l'aptitude à développer fwentuellement k scorbut.
Et que dire du rég ime macrobiotique ?
Aucun cas de scorbut n'a été rapporté parmi les macrobiotiqnes, bien que
beaucoup aient vécu pendant des mois sur une diète d'aliments cuitR totalement
d épourvue ·de vitamine C. A ceci, rien d'étonnant : L'effet de cette diète est de
re ndre plus ya ng, donc plus apte à produire la vitamine C ; e t cette aptitude
Le parallélisme e ntre scorbutiques et diabétiques est donc auF.si exact que
trouve à s'exercer du fait que l'alime ntation est dépourvue de la fameuse vitamine.
possible.
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YIN-YANG
N. HENAFF.
<suite p . 24)
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-- YIN-YANG ~
HISTOIRE DE
LA CHINE
par G. OHSAWA
Traduction de Roland
ANBARA
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- YIN-YANG -
I......IS:E;Z ...
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-- YIN-YANG --
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- YIN-YANG -
On peut y glisser d ' un seul bond. En d ' autres termes celle-là est la
voie de Makoto, celle-ci est la voie de la jouissance pour une s-eule partie
du corps : les sens et le goût. On l 'app elle a ussi la voie d e la corruption.
Le chemin du grand yin est l'absti nence et la purification, le chemin du
p etit y in c'est la voraq'ité ou l' appé tit sexu el.
C' est selon son jugement quel 'on co nsidère ces deux voies. Le conseil
est gra n yin, d ésagréabl e, déplaisant. Tout désagrément, toute contrariété,
censure, bl a me, propos méchants etc .. . tout est conseil a u sens profond.
Le bonheur fini est un fantôme, la plupart des gens le considèrent
comme le vrai bonheur. L'homm e qui pense que le bonheur est l' a ssou-
vissement d es d ésirs confond un train montant et un tra in d esc en dant . .
Il finit par arriver au m a lheur. Le bonheur s'appelle la liberté, il n'y a
jamais de bonheur qui ne soit libre. Or, on a bâ ti la civilisation d'Occi-
dent sur le plaisir, la jouissance. -et le confort. Les rois Tchieh et Tchou
avaient, r aconte-t-on , 3.000 concubines, c'est comme cela qu 'ils conduisi-
rent leur Etat à la ruine.
G. 01-ISA W A.
LES LECTEURS
NOUS ÉCRIVENT. ..
•
Guérie en 10 1ours
Ma d emo iselle Hoseline, de Bruxell es (19 ans).
" En r e ntrant du camp d 'étude Ballons , j o m e su·is r u ée littéral e-
ment su r la vla nde et le s u c1~e . P e nd a nt 7 jou rs j e n'ai. pas arrêt é. A w
fin du m ois j'a i constaté un arrêt de m es r ègles. J 'était s ùre d 'être
ence inte.
" Les douleu rs revenaient souv ent et deven aient de plus en plus
ü1supportables. J'eus bientôt des nausées jour et n uit. Si cela c_onti-
nua it je perdra is mon enfant. Mes dou leurs augmentment chaque J·Our.
Bientôt de petites h émorragies apparurent. Les douleurs re udoublerent
d' intensité. Mes parents s' inquiétèrent. Je décidais de m e mettre a u
t"égime n o 7. Mes parents m'obligèrent à voir un m édecin qui. confirma :
rn.usse - couch e, attention à l'infection, voici les médicam ents à
pr end re, etc ...
Mais, décidée, je ne me n ourris qu'avec du riz sec et en quantité
minimum. Vers le 6c jour, les souffrances sont atroces, sans c.ompresse
ni quoi .q ue ce soit , àvec seulement du riz et persuadée qu'il me fattl
cornp1·endTe avant tout rna faute, je con state une évacuation de pus.
Mes parents, mes amis m'affi.rment ·que c'est mo rtel , que je suis foll e,
qu' il fa ut fair e u n cm-tage mais je tiens bons. Hiz sec, quan tité mini-
mum. Le 10e jour les douleurs diminuèrent nettement ; le 11e jour tout
est fini. , guérison complète et aujour d'hui je peux .affirmer que je
connais le sens de la phrase : " P lus grande la -d ifficulté, plus grande
la joie " ·
HOSELINE.
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- YIN-YANG -
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- YIN-YANG -
G. OHSAWA
LES
MOULES
Un bon m at i n de juillet
Je descends à la plage de Préfai ll es .. .
La mer Atlantique
La m er est calme, et basse de 500 mètres
Le gr an d r i vage rocheux s'est deshabillé
De son manteau d'eau de mer bleue
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-- YIN-YANG --
Accroup i
Je cueille une moule au fond de l ' eau
J'arrache un tomme à ses. amis
To us les amis protestent
Se révoltent
Personne ne veut perdre son a m i
D'autr es espèces de coqu illages protestent
Mars qu'eMe protestation gracieuse
Tous les coquillages
Sp iral e
Escargots de mer
Hamafouri (ongle.s de jeune fille)
Sakura (fleur de, cerisier)
Même des, coquillages morts
Parsemés au fond des sables
Comme des fleurs de cerisier tombées
Me regardent.
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-- YIN-YANG --
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- );IN-YANG -
Je lave la moule
Mais rien 1n e· se• détache.
Je regarde de plus près
Tous les grai1ns de sable
Cailloux et coquiUages
Sont fiés par des. fils. imperceptibles.
D'où viennent ces fils
Il y en a plusieurs dizaines
Je regarde atte,n tivement
Ces fils sortent de la bouche de la moule
Et ...
Des trous qui se trouve·n t sur son dos,
- Des deux côtés -
Attachement ou détachement
Liberté ou esclavage
Pourquoi le,s moules s'attachent-el,les. à ces ordures de· la mer
Pourquoi s'immobilisent-elles en perdant leur liberté
Pour :n 'aiment-elles pas se promener librement
Comme les beaux coquillages « cerisie,rs » qui navigue.n t de temps
[en temps
Lentement et gracieusement
Comme des voiliers
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- YIN-YANG -
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-- YIN-YANG --
Georges OHSAWA
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-- YIN-YANG --
V OTRE ÉCOLE
MADAME ...
L'ART
CULINAIRE
MACROBIOTIQUE
par Jacqueline
BIRKEL
Nos cours de cuis ine ont débuté le mois dernier, chaque semaine,
Je vendredi, à 20 h . 30, nous donnons un cours de cuisine théorique.
Des suggestions , des menus, des recettes, des id·ées. Nous y v01yons :
- 1' importance de la nourriture ;
- la c.omposit ion chimique des aliments ;
- la manière d'établir un menu ;
- l' état d'esprit cle la cuis inière ;
- son outillage.
Nous montrons la cuisin e mabrob i.otique rapide et la cuisine
lente. Ma i toul cl 'abo l'cl n'es t- il pns opportun de rappeler les bases ?
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YIN-YANG
MODE DE CUISSON.
Le nïtuké. - Faire reveni.r les légumes quelques minutes dans
un p eu d 'huile de sésame, ajouter un fond d'eau et un peu de sel,
couvrir et laisser cuire à petit feu. En fin de cuisson ajouter un peu
de tamari.
Les ankakés. Procéder comme pour l es nitul<és e n ajoutant
toutefois un peu plus d' cau et e n fin d e cu·isso n vous mettrez un p eu
d'arrow-root ou de lwuz ou dé.layé préal ablcrnont à l'eau froide. Laisser
épaissir, ajouter un pou de tamari.
Les légumes grillés. - Fai.re revenir les légumes dans un peu
d'huile de sésame en remuant continuellement jusquà cuisson com-
plète, saler à mi-cuisson.
légumes au miso. - Cuire comme un nituké et a jouter un peu
de miso dilué en fin de cuisson .
Légumes au tahin-tamari. - Cuire comme un nituké en ajoutant
un mélange en partie égale de tahin et de tamari légèrement dilué,
laisser cuire quelques minutes afin que le tahin soit digeste.
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- YIN-YANG -
LE GHAOS SENSIBLE
CeL ouv rage de M. Tllé.odore Schwenk (de l'école R. Steiner), admi-
mhlr rn e nt illu s lré cL dont le texte particulièrement explicite, fondé sur
ri es oilsr: rv n ti o ns sc iCJrl.ifl•qlres , nous démontre que les forces invisibles
pr· e n <~ ul 11 a i:osa r1 ce dans Jo nJ oncle et es énergies se combinent sous forme
de mouvcmonls tourhillonnaires pour se concrétiser à n.os yeux dans le
monde sens ibl e par cJes structures sp ira lées. Ce que nous pouvons cons-
ta,ter dans les coquillages, les positions des feuilles, dans les plantes, les
nebuleuses, les typhons, les muscles, les onganes divers et, en définitive
pour un étudiant du principe unique dans toutes les manifestations san~
exception.
. Se livre relié, de belle qualité, comportant 90 photos hors texte, au
pnx de 3() F, permet de résoudre sans .difficulté la célèbre question :
po urquoi to~t .est-i l créé en spirale ? A ce titre, il mérite sa place dans
Jo utes les brbholl1èques des cherc•heurs et plus spécialement dans celle
d'un rnacr•obi.oti·qur·.
27
-- YIN-YANG --
28
YIN-YANG --
€levé, afin que le souffle de la volonté oriente toutes nos actions sur le
chemin de l'harmonie .
LES LIVRES FRANÇAIS : de G. Ohsa,wa
Sensei Ohsawa nous a parlé de la délicatesse et de l'a rt que repré-
sente !'.arrangement floral selon la tradition clans " Le Livre des
Fleu,rs n .
Le « Livre du Judo n nous a permi de découvrir " la voie de la
souplesse n, l.oin d'être simplement un art de défense ou de combat, est
a u contraire une écol e morale et physique, donc philosophique et physio-
logique, enseignant le mécanisme et les lois de l'adaptabilité permettant
de fortifie r l 'instinct et }a conscience, non seulement théori·quement,
mais surtout pratiquement.
Présenté dans de nombreux chapîtres passant de la physique à
l'agriculture, de la chimie à la spectrosc.opie, de la biologie à la méde-
cine, de la mécan1que aux mathématiques chinoises, de la théorie de la
connaissance à l'esprit des peuples orientaux, le " Principe Unique n
fut et reste une !'évélation d'un caractère technique sans précédent.
Sous l'apparence d'une promenade dialoguée clans les haltes suc-
cessives que sont les superstitions, les croyances, les incohérences de
n otre civilisation , « Jadlc et Mad ame 111-itie en Occident n coule clans notre
esprit c.omme un torrent ·q ue les rochers de nos fausses conceptions et
de notre ignorance ne eauraient ralentir .
Abécédaire elu YIN-YANG, partant elu plus simple à toutes les
m anifest,ation s de la vie " La philosophie de la Médecine cl'Extr ème-
Orient '' nous expose pourquoi et comment la racine de toute maladie
prend n:üssance dans l'oubli que nous avons de la constitution de
l'ordre ·cle l'univers.
A ln. :roi s phi losopl1iqur, r,t. prrttiqu e, espoir de tous les malades,
monum onl. :1 la g- lo i, ·r, rlr. l'arl. s a c r·é q ue r eprésente la cuisine miracu-
lr. ust• q11i g tJt'• ri l. lotJI , Ir, " lf'n MniTobioliqu e n est sans a ncun cloute
l' oii VJ': tg t· dt• II OIJ 'ü g(• JI (•r:Ji.io ll do11 1. on a l e plu s bes.oin à l' époque où
'' llK III II II X lt'H l>ltt s rrnr o nd s 0111. po111' nom s : abondance et gaspillage,
1:0 11Forl ni, f:JI :ili t{•.
M:1iH tJn sr.pl.iè me livre s'attaque à l a ma la die ,qui menace notre
pl:JJH' II' I' JJi ir\ ,·r·, r:P ma l qui couve et f!U'un .geste ins ignifiant p.ourrait
faire (:(' 1:111'1' rl ' 1111 ins tant à l'autre : la guerre thermo-nucléaire. Non,
.i amai s 1111 lt·l n 11 v rngr, n 'a exposé en si p eu de lîgnes des vérit-és aussi
écl atan 1IL 'l'otil,iiH 1r,s l.h 6ories atomiques, mathématiques, gravitionnelles,
ast ronomiqiJI' H, JJJ (·rl ieales, s'évaporent sous l'irrésistible poussée de
l'expansion iJJ IIJJir · 1'1\ ll n lisrc dès sa bifurcation en spirales c.oncentriques
1lonnant nai NH·: IIl t' t' :'1 lt\iJ.q les phénomènes de la matérialisation et de la
clématéria l isu l i1111 .
Tous les pl ·tilli i' JJI I'S sr.icni.ifiques, économiqu es, sociaux, tous sans
exception , trou Vl'Il 1 1" 11· so i ntion clynam i•que une fois éclairés à la
lumière de cette logl'lill ' 1111i vcrselle .
Ains i, de to u lt •H lt •H co 11l e urs, de toutes les races, de toutes les reli-
gions et de tous 11'1-l pn y:; 1111 monde, il est temps encore de nous réunir
en traduisant et Cil dil'ftt HiiJJ I. partout le Principe Unique, exposé avec
t ant de force clans « l' r•:l'll /\1.11m i·q ue "·
Il serait cloJTJJ Y!II ~( I I d t• I1 JIJI. détruire, mais s'il ·d oit en être ainsi
pour nous aider à COillprt: tllln :, he ureux ceux ·q ui en tireront la leçon.
Puissons-nous to11 1. pl'!' il r<·, mais garder à jamais - cette reconnais-
sance éternelle à Senso i 011 !41 1\Vil ..
Jean BlRCKEL.
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