Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exposé Actes de Langage Directs Et Indirects Final
Exposé Actes de Langage Directs Et Indirects Final
06/12/2022
Compte rendu
Partie 2. Chapitre 3.
Actes de langage directs et indirects.
Livre « la violence verbale dans le
milieu de travail -analyses et solutions ».
-Filière PIC-
Compte rendu :
Date : 06 décembre 2022.
Participants : Les animatrices : SEKKAT Oumaima et TAYSSIR Lamia.
Le professeur : Monsieur BOUCHAREB Rédouane.
Les élèves ingénieurs de la filière PIC.
Matériel utilisé : projection en data show.
Introduction :
Dans le cadre dans l’apprentissage de la communication et le développement personnel avec
notre professeur M. BOUCHAREB Rédouane et sous le thème de la violence verbale, les actes
de langage sont performatifs du point de vue sociolinguistique et pragmatique, c’est à dire qu'ils
produisent un effet sur l’interlocuteur, qui perçoit une agression et y réagit.
Par exemple un simple énoncé : "tu n'as pas fait la vaisselle" peut être un constat, une critique,
un conseil, et pas nécessairement un reproche. Il le devient lorsque l’interlocuteur le perçoit
comme tel dans l'interaction, indépendamment de l'intention du locuteur, si l’interlocuteur ne
perçoit pas l’intention d’agression ou décide de la négliger, il n’y aura pas à parler d’actes de
langages dépréciatifs.
Donc dans notre présentation nous avons aborder les types de langages directes et indirects et
leurs formes comme notre problématique.
Actes de langage directs :
Elles sont détectées lors de la violence verbale fulgurante par la montée contextualisée le plus
souvent à visée de domination, sont relativement objectivables, ce qui permet de les
criminaliser, d'inscrire leur interdiction dans le règlement intérieur et de les sanctionner.la
provocation, la menace, le reproche ou l’insulte sont les actes de langage directs les plus
récurrents dans la violence verbale, ne prennent en force et sens que dans leur réalisation
concrète.
La provocation : Un acte qui consiste par des paroles ou des gestes à pousser quelqu’un
à commettre une action blâmable, une infraction ou une faute qui fera l’objet d’un
jugement social, et le cas échéant qui fera l’objet d’une sanction. On ajoute que la
provocation à commettre une infraction constitue un cas de complexité avec l’auteur de
cette infraction et peut constituer un délit distinct aux yeux de la loi.
La menace : Une manifestation agressive par laquelle on signifie à autrui la capacité
que l’on a à lui faire du mal et/ou l’intention de lui en faire. On note que la menace vise
à altérer le sentiment de confiance en soi de l'interlocuteur.
Le reproche : Appartient aux actes de condamnation d’autrui, parce qu’il induit
aisément un passage de la condamnation du faire à la condamnation de l’être.
L’insulte : C’est un acte de langage interlocutif ; elle porte une force émotionnelle, et
vise l’autre dans la volonté de le rebaisser et de le nier.
1
-Université Hassan 1er – Settat-
-Faculté des Sciences et Techniques -
Conclusion :
Les actes de langage directs et indirects décrits comme violents regroupent un certain
nombre de comportements allant de la moquerie à l’insulte, en passant par la
provocation, la menace, le reproche, la culpabilisation, la disqualification, le mépris et
l’humiliation ou la honte.
Dans l'un ou l'autre cas, l'identification d'un acte de langage conditionne largement
l'interprétation du message délivré, au-delà de la compréhension de son contenu
sémantique. Cette conception met en avant les effets que les discours exercent sur les
auditeurs souvent négatifs et entrainant un manque de confiance en soi, un manque de
dignité et une mauvaise image de soi avec un sentiment de ne pas être quelqu'un de bien.
2
-Université Hassan 1er – Settat-
-Faculté des Sciences et Techniques -