KLOUZAZNA MAGNETISME Part002

Magnétisme Atomique (partie 02)
Mr. K. Louzazna.
Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.
23 décembre 2020
Document destiné aux étudiants du Master M2 (Physique des Matériaux)
Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme Atomique (partie 02) 23 décembre 2020 1 / 20
Sommaire
1 Section no.1
*/ Magnétisme à l’échelle atomique.
*/ Moments magnétiques d’origine électronique et atomique.
*/ Notation Spectroscopique des spectres atomiques.
*/ Régles de Hund.

Section no.1
Magnétisme à l’échelle atomique.

A l’état atomique, la propriété magnétique d’un atome libre (isolé) est
essentiellement d’origine électronique 1 . En fait, les électrons sont les
principaux porteurs du magnétisme des atomes isolés.
Ce comportement magnétique est régi par le mouvement orbital (rotation)
des électrons autour du noyau et par le spin haut ↑ ou bas ↓ des électrons
en question. D’un point de vue classique (modèle planétaire), le spin de
l’électron est assimilé à une rotation propre (self) de l’électron autour de
lui même (self-rotation) qui va générer deux (02) états de spins (↑ et ↓) :
*/ un état de spin haut (up spin ↑) pour le cas d’une self-rotation dans le
sens des aiguilles d’une montre.
*/ un etat de spin bas (down spin ↑) pour une self-rotation dans le sens
opposé (inverse) à celui des aiguilles d’une montre.
1. En pratique, la faible contribution du noyau au magnétisme atomique est introduite
dans les études des interactions hyperfines et des phénomènes de résonnance nucléaire
(Nuclear Magnetic Resonance, NMR).
Section no.1
Dans l’approche classique, le mouvement de rotation (orbital) de chacun

des électrons i (avec i = {1, 2...Z }) 2 d’un atome isolé autour de son
noyau et sur une orbite cirulaire de rayon ri (avec i = {1, 2...Z }) est
assimilé à une circulation d’une intensité de courant électrique Ii (avec
i = {1, 2...Z }) dans un anneau (spire) conducteur de forme circulaire de
même rayon ri (avec i = {1, 2...Z }).
Cette circulation de courant électrique est responsable de la génération

d’un moment magnétique orbital défini par :
µ
~ i = Ii .si .ûsi avec |ûsi | = +1 et i = {1, 2...Z }
si étant l’aire (surface) de l’anneau circulaire (si = π.ri+2 ) et ûsi un vecteur

unitaire normal (perpendiculaire, ⊥) au plan de la surface si en question.
2. Z étant le nombre total des électrons de l’atome traité.

Section no.1

Par analogie, à chacun des électrons (i) constituants des porteurs
d’électricité de charge électrique −|e| va correspondre un courant
électrique propre donné par :
dQelec −|e| ωi 1
Ii = ≈ [A] avec Ti = = [sec]
dt Ti 2π fi
Ti représentant la période de rotation de l’électron (i). Après substitution,

l’intensité de courant résultante :

|e| |e| vi vi mel
Ii = − .ωi = − . avec ωi = ←×
2π 2π ri ri mel
ωi étant la vitesse angulaire de rotation de l’électron autour de son orbite,

vi la vitesse de cette rotation et fi la fréquence correspondante 3
3. Par définition, le vecteur de la vitesse d’un mouvement courbé (curviligne) ~vi est
~ i ∧ ~ri = |~
décrit par le produit vectoriel : ~vi = ω ωi |.|~ri |.sin(φωi − φri ).ûvi . Pour le cas du
mouvement circulaire : ω ~ i ⊥~vi ⊥~ri → φωi − φri = π2 (triédre direct)
Section no.1
L’intensité du courant életronique est réécrite 4 :

|e| mel .vi ri
Ii ≈ − . ←×
2π.mel ri ri
! !
|e| mel .vi .ri |e| ì
≈− . ≈− . avec ì = mel .vi .ri
2π.mel ri+2 2π.mel ri+2
ì étant le moment orbital de l’électron (i).
4. Par définition, la grandeur du moment orbital est donnée par :

~
` = ~r ∧ mel .~v

Section no.1

Section no.1

Après substitution dans l’équation du moment magnétique ”orbital” :
!
|e| ì |e| |e| ~
~ i = Ii .si ûsi = −
µ . +2
.(π.ri+2 )ûsi = − .ì ûsi = − .ì
2π.mel ri 2mel 2mel

−|e| ~ ~
~ orb
µ ì = .ì ←×
2mel ~
−µB ~ |e|~
~ orb
µ ì = .ì avec µB =
~ 2mel
Ainsi, le vecteur de ce moment magnétique orbital µ ~ orb
ì propre à chaque
électron (i) est orienté dans la direction opposée à celle du vecteur du
moment orbital ~ì de cet électron (i). Ce vecteur du moment magnétique
~ orb
orbital µ i est perpendiculaire (⊥) au plan de rotation de l’électron (i) 5 .
|e|~
5. Par définition, la grandeur µB = 2m el
dite magnéton de Bohr va décrire le moment
magnétique de l’électron occupant la couche (1s) de l’atome d’Hydrogène.
Section no.1

En introduisant l’idée de la quantification du module du moment orbital
|~ì | et de sa compoante ìz suivant oz ~ :
|~ì | = ì .(ì + 1).~ avec 0 ≤ −ì ≤ +ni
p
ìz = mì .~ avec − ì ≤ mì ≤ +ì

Le module et la composante (z) du moment magnétique orbital sont ainsi
donnés par :
+µB ~ +µB p p
|~µorb
ì | = .|` i | = . ` i .(` i + 1).~ = + ì .(ì + 1). [µB ]
~ ~
−µB −µB
µorb
ìz = .ìz = .mì .~ = −mì . [µB ]
~ ~
{ni , ì , mì } décrivants respectivement les trois (03) nombres quantiques
(principal, orbital et azimutal) rentrants dans la définition des fonctions
d’ondes (orbitales) atomiques constituants les solutions propres de l’atome
d’Hydrogène : 0 ≤ ì ≤ (ni − 1) et − ì ≤ mì ≤ +ì
Section no.1

Par analogie, la grandeur du moment magnétique de spin est définie par :

spin −µB |e|~
µ
~ si = .gs .~si avec µB =
~ 2mel
gs étant le facteur de séparation spectroscpique (Spectroscopic Splitting
Factor) dit facteur-g de Landé (g-factor) associé au spin de l’électron :
gs = 2.002290716 ≈ 2.00
Tenant compte des deux directions (haut ↑ et bas ↓) du spin de l’électron,

le vecteur du spin électronique est donné par :
 
0 î
1 1
~si =  0  ĵ avec msi = − , +
2 2
siz = msi .~ k̂
msi étant le nombre quantique de spin électronique : − 21 ≤ msi ≤ + 12

Section no.1

En général, le moment magnétique propre à chaque électron (i) de l’atome
isolé est la somme de ses deux moments magnétiques (orbital et de spin) :

−µB
µtot
~i = µ orb
~ ì + µ spin
~ si = .(~ì + 2.~si )
~
Ainsi, le moment magnétique atomique m ~ at propre à un atome isolé (λ)
est construit Ã partir d’une sommation sur tous ses Z électrons de leurs
moments magnétiques électroniques :
X
X −µB
m at
~λ = tot
~i =
µ . (~ì + 2.~si )
~
i=1,2...Z i=1,2...Z
Dans le modèle LS de Russel-Saunders, le moment magnétique atomique

correspondant est donné par :

−µB X X
m at
~λ = .(~Lat
λ +2.~S at ) avec ~Lat =
λ λ
~ì et ~S at =
λ ~si
~
i=1,2...Z i=1,2...Z

Section no.1

En pratique, ce modèle LS va comptabiliser le moment magnétique d’un
atome (λ) comme une somme des moments magnétiques orbitaux de tous
ses électrons et des moments magnétiques de spins de ces électrons.
En fait, le modèle LS qui est applicable pour le cas atomes légers de

valence (Z ≤ 50) est substitué par le modèle (jj) décrivant le moment
étique d’un atome (λ) de valence (Z > 50) comme une somme des
moments magnétiques totaux de tous ses électrons en incluant l’effet de
l’interaction du SOC correspondant au couplage spin-orbite (Spin-Orbit
Couling) entre le mouvement obital de chaque électron avec son propre
spin.
D’un point de vue théorique, cette interaction intra-électron du SOC est
décrite par l’énergie suivante :
EiSOC = λso .~ì • ~si avec i = {1, 2, ...Z }
λso représentant le coefficient de ce couplage du SOC.
Section no.1
Pour le cas d’un atome (λ) placé dans un champs magnétique externe
uniforme (indépdendant du temps) et d’induction B ~ o = νo .|H
~ o |k̂ orienté
~ l’énergie d’interaction magnétique entre chaque
suivant la direction oz,
moment magnétique électronique µ ~ tot
i avec ce champs magnétique externe
appliqué (effet Zeeman) :
Eimag = −~
µtot ~
i • Bo avec ~ o = νo .|H
B ~ o |k̂
Eimag = −νo .|H

~ o |.(~
µtot ~ tot
i • k̂) = −νo .|Ho |.µiz
Après substitution :
µ
B
Eimag (mì , msi ) = −νo .|H
~ o |.µtot = +νo .|H
iz
~ o |. .(ìz + gs .siz )
~
~ o |.µB .(m` + gs .ms )m` , ms
= +νo .|H avec gs ≈ 2.0
i i i i

Section no.1

Ainsi, l’effet de champs magnétique externe d’induction B ~ o sur chaque
niveau atomique (n, `, m` , ms ) dégénéré d’un atome (λ) est de provoquer
une levée (perte) de dégnéresence de ce niveau (n, `, m` , ms ) à travers sa
séparation en 2.(2.` + 1) sous-niveaux (n, `, −` ≤ m` ≤ +`, ms = ± 12 ) :
*/ niveau (s) :
` = 0 → m` = {0} → 2.(2.` + 1) = 02 sous-niveaux
*/ niveau (p) :
` = 1 → m` = {−1, 0, +1} → 2.(2.` + 1) = 06 sous-niveaux
*/ niveau (d) :
` = 2 → m` = {−2, −1, 0, +1, +2} → 2.(2.` + 1) = 10 sous-niveaux
*/ niveau (f ) :
` = 3 → m` = {−3, −2, −1, 0, +1, +2, +3} → 2.(2.` + 1) = 14
sous-niveaux
Section no.1
Figure – Séparation (splitting) des niveaux des énergies atomiques

(3s, 3p, 3d, 4s) d’un atome isolé sous l’effet d’un champs magnétique externe
(rouge : H~ o = ~0, bleu : H
~ o 6= ~0).

Section no.1

Pour le cas des quatre (04) niveaux atomiques {3s, 3p, 3d, 4s} de la figure
ci-dessus :
* 02 niveaux {3s, 4s} (s : ` = 0, m` = 0 ), l’énergie magnétique résultante :

mag 1 1 +Bo .µB
Ei (0, ± ) = +Bo .µB . 0 + 2. ± =
2 2 −Bo .µB
at at
at∗ E3s + Bo .µB at∗ E4s + Bo .µB
E3s(1,2) = at , E4s(1,2) = at − B .µ
E3s − Bo .µB E3s o B
*/ niveau 3p (p : ` = 1, m` = −1, 0, +1 ) :

mag 1 1 0
Ei (−1, ± ) = +Bo .µB . −1 + 2. ± =
2 2 −2Bo .µB
at

at∗ E3p + 0
E3p(1,2) = at
E3p − 2Bo .µB
Section no.1

1 1 +Bo .µB
Eimag (0, ± ) = +Bo .µB . 0 + 2. ± =
2 2 −Bo .µB
at
at∗ E3p + Bo .µB
E3p(3,4) = at − B .µ
E3p o B

1 1 +2Bo .µB
Eimag (+1, ± ) = +Bo .µB . +1 + 2. ± =
2 2 0
at
at∗ E3p + 2Bo .µB
E3p(5,6) = at + 0
E3p

Section no.1
*/ niveau 3d (d : ` = 2, m` = −2, −1, 0, +1, +2 ) :

mag 1 1 −Bo .µB
Ei (−2, ± ) = +Bo .µB . −2 + 2. ± =
2 2 −3Bo .µB
at
at∗ E3d − Bo .µB
E3d(1,2) = at − 3B .µ
E3d o B

1 1 0
Eimag (−1, ± ) = +Bo .µB . −1 + 2. ± =
2 2 −2Bo .µB
at + 0

at∗ E3d
E3p(3,4) = at
E3d − 2Bo .µB

Section no.1

1 1 +Bo .µB
Eimag (0, ± )
= +Bo .µB . 0 + 2. ± =
2 2 −Bo .µB
at
at∗ E3d + Bo .µB
E3d(5,6) = at − B .µ
E3d o B

1 1 +2Bo .µB
Eimag (+1, ± ) = +Bo .µB . +1 + 2. ± =
2 2 0
at
at∗ E3d + 2Bo .µB
E3d(7,8) = at + 0
E3d

mag 1 1 +3Bo .µB
Ei (−2, ± ) = +Bo .µB . −2 + 2. ± =
2 2 +Bo .µB
at
at∗ E3d + 3Bo .µB
E3d(9,10) = at + B .µ
E3d o B

Section no.1

Pour le cas des niveau (s : ` = 0, m` = 0), le second terme de cette
énergie d’interaction magnétique va constituer l’énergie de Zeeman
résultant du couplage entre un moment magnétique de spin avec un
champs magnétique externe :
~ o |.µB .ms 1
EiZeem (msi ) = +gs .νo .|H i avec msi = ±
2
Ainsi, l’effet Zeeman va décrire l’effet du champs magnétique externe H ~o

dans la levée (perte) de dégénerence atomique des niveaux des energies
occupés par les électrons (de spins ↑ et ↓) de l’atome (λ) traité. Cette
perte de dégénérescence est manifestée à travers l’éclatement de chaque
niveau d’énergie atomique en deux (02) sous-niveaux d’énergies différentes
en fonction du type de spins (↑ et ↓) des électrons les occupants 6 :
6. En pratique, d’autres types d’interactions sont responsables de la levée de
dégénéresence des niveaux d’énergie atomique à l’exemple du champs cristallin des
solides cristallins en raison de l’effet des proches voisins.
Section no.1

Pour un niveau atomique d’énergie Enat,` ,m 1 occupé par des
i i elli ,msi =± 2
électrons de spin ↑ et ↓ en absence de tout champs magnétique externe
(H~ o = ~0), après l’application d’un champs externe uniforme (H
~ o 6= ~0), ce
niveau va se séparer (éclater) en deux (02) sous-niveaux occupés chacun
par des électrons de mêmes spins. Les énergies de ces deux (02) niveaux
sont données par :
1 1 ~ o |.µB
E at (msi = + ) = Enat,` ,m ,ms =± 1 + .gs νo .|H
2 i i ì i 2 2
1 1 ~ o |.µB
E at (msi = − ) = Enat,` ,m ,ms =± 1 − .gs νo .|H
2 i i ì i 2 2
Ainsi, sous l’effet Zeeman, les électrons de spins (↓) qui vont occuper un
niveau d’énergie inférieur à celui des électons de spins (↑) vont manifester
les plus basses énergies.
Section no.1
*/ Modèle vectoriel de Landé et Notation Spectroscopique :
En général, ce modéle vectoriel du moment cinétique de Landé (1920) est

basé sur la définition du vecteur du moment cinétique ~Jλat d’un atome (λ)
comme une somme du vecteur de son moment orbital atomique ~Lat λ et du
vecteur de son moment de spin atomique Sλ :~ at
~J at = ~Lat + ~S at
λ λ λ
Sur la base d’une application du modèle RS :

X X
~Lat = ~ì et ~S at = ~si
λ λ
i=1,2...Z i=1,2...Z

Section no.1

En module, cette grandeur du moment cinétique total propre à un atome
(λ) va mnifester des valeurs contenues dans l’intervalle suivant :
|Lat at at at at
λ − Sλ | ≤ Jλ ≤ (Lλ + Sλ )
En pratique, les valeurs des différents moments atomiques {Lat at at

λ , Sλ , Jλ }
sont définies à partir de l’application des trois (03) régles de Hund (1925)
imposant à l’état fondamental (de plus basse énergie) de tout atome (ion)
magnétique de manifester :
*/ une valeur maximale de Sλat = Smax .

*/ une valeur maximale de Lat λ = Lmax .
at at at
*/ une valeur Jλ = |Lλ − Sλ | pour une occupation électronique du
niveau d’énergie inférieure à demi-pleine et une valeur Jλat = |Lat at
λ + Sλ |
pour le cas d’une occupation électronique supérieure (ou égale) à
demi-pleine de ce niveau d’énergie.
Section no.1

Ainsi, l’état fondamental d’un atome (ion) λ est défini par la notation
spectroscopique suivante :
2.S at +1 at
LJ at
Ion Magnétique Etat fond. Lat S at J at

{K + , V 5+ } 1S
0 0 0 0
1 3
{Sc 2+ , Ti 3+ , Ti 4+ } 2D
3 2 2 2
2
{Ti 2+ , V 3+ } 3F
2 3 1 2
3 3
{V 2+ , Cr 3+ , Mn4+ } 4F
3 3 2 2
2
{Cr 2+ , Mn3+ } 5D
0 2 2 0
{Fe 2+ } 5D
4 2 2 4
5 5
{Mn2+ , Fe 3+ } 6S
5 0 2 2
2
{Ni 2+ } 3F
4 3 1 4
1 5
{Cu 2+ } 2D
5 2 2 2
2

Section no.1


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Magnétisme Atomique (partie 02)

Document destiné aux étudiants du Master M2 (Physique des Matériaux)

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

*/ Magnétisme à l’échelle atomique.

*/ Moments magnétiques d’origine électronique et atomique.

*/ Notation Spectroscopique des spectres atomiques.

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Dans l’approche classique, le mouvement de rotation (orbital) de chacun

Cette circulation de courant électrique est responsable de la génération

si étant l’aire (surface) de l’anneau circulaire (si = π.ri+2 ) et ûsi un vecteur

2. Z étant le nombre total des électrons de l’atome traité.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Ti représentant la période de rotation de l’électron (i). Après substitution,

ωi étant la vitesse angulaire de rotation de l’électron autour de son orbite,

Magnétisme à l’échelle atomique.

L’intensité du courant életronique est réécrite 4 :

`i étant le moment orbital de l’électron (i).

4. Par définition, la grandeur du moment orbital est donnée par :

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Magnétisme à l’échelle atomique.

ìz = mì .~ avec − ì ≤ mì ≤ +ì

Magnétisme à l’échelle atomique.

Tenant compte des deux directions (haut ↑ et bas ↓) du spin de l’électron,

msi étant le nombre quantique de spin électronique : − 21 ≤ msi ≤ + 12

Magnétisme à l’échelle atomique.

Dans le modèle LS de Russel-Saunders, le moment magnétique atomique

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

En fait, le modèle LS qui est applicable pour le cas atomes légers de

Magnétisme à l’échelle atomique.

Eimag = −νo .|H

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Figure – Séparation (splitting) des niveaux des énergies atomiques

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Magnétisme à l’échelle atomique.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

*/ niveau 3d (d : ` = 2, m` = −2, −1, 0, +1, +2 ) :

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

Ainsi, l’effet Zeeman va décrire l’effet du champs magnétique externe H ~o

Magnétisme à l’échelle atomique.

Magnétisme à l’échelle atomique.

*/ Modèle vectoriel de Landé et Notation Spectroscopique :

En général, ce modéle vectoriel du moment cinétique de Landé (1920) est

Sur la base d’une application du modèle RS :

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.

Magnétisme à l’échelle atomique.

En pratique, les valeurs des différents moments atomiques {Lat at at

*/ une valeur maximale de Sλat = Smax .

Magnétisme à l’échelle atomique.

Ion Magnétique Etat fond. Lat S at J at

Mr. K. Louzazna. Univ. A.Mira de Béjaia. ALGERIE.