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TD de Théories sociologiques et sujets spéciaux

1. Définitions
❖ Sociologie : c’est la science qui étudie les phénomènes sociaux et leurs interactions.
❖ Science : c’est l’usage d’un argument, l’habilité à voir les incidences générales dans les
cas particuliers et la confiance sur l’évidence des observations de la réalité sociales.
1) Qu’est-ce qui différencie la sociologie des autres sciences sociales ? Comme les autres
sciences sociales, la sociologie étudie les phénomènes liés à la vie en société, les faits collectifs,
le comportement des individus en société ; mais elle s’en différencie davantage par son
‘’regard’’ que par son objet : elle cherche à mieux expliquer et à « mieux comprendre ce qui
fait agir les hommes en société » , le lien social, les relations sociales qu’ils nouent entre eux,
ce qui les unit et ce qui les différencie voire les oppose, dans le cadre d’une organisation sociale
plus ou moins hiérarchisée, plus ou moins inégalitaire, plus ou moins conflictuelle.
❖ Théorie : c’est un moyen d’expliquer différents aspects des interactions sociales et de
créer des propositions vérifiables sur la société (Allan, 2006).
❖ Théorie sociologique : c’est un moyen utilisé en sociologie pour expliquer différents
aspects des interactions sociales et de créer des propositions vérifiables sur la société
(Allan, 2006).
❖ Innovation : l’innovation peut être une idée, une pratique ou un objet qui est perçu
comme nouveau par un individu ou une autre unité d’adoption (Rogers, 2003 :12).
❖ Développement : pour U Thant, secrétaire général de l'ONU « Le développement, c'est
la croissance plus le changement. Le changement en retour est social et culturel et aussi
bien qualitatif que quantitatif. »
❖ Développement durable : selon Brundtland, est un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre
aux leurs.
2. Qu’entendez-vous par observation ?
C’est une expérience d’accumulation et de recueil d’information sur un phénomène, un objet
d’étude en l’absence de variables ou sans contrôler les variables et les paramètres.
3. Quel est le but d’une observation ?
L’observation permet de valider ou d’invalider des hypothèses ou de vérifier des
expérimentations antérieures.
4. Quelles sont les différents types d’observation utilisée en sociologie ?
• L’observation participative : c’est une enquête à travers des échanges verbaux et non-
verbaux entre le sujet ou groupe de sujet et le spécialiste. L’observation directe réfère à
ce qu’un professionnel a véritablement vu. Il ne s’agit pas d’une information rapportée
par une tierce personne. Il s’agit également d’observations faites hors d’un contexte
d’interaction
• L’observation direct : l’observation directe permet de décrire en termes de
comportements observables et précis ce que l’intervenant a vu.
• L’observation indirect : L’observation indirectes permettent de recueillir des
informations rapidement et ce, sur plusieurs centrations à la fois. Ce type d’observation
provient d’informations non-observées directement par l’observateur.
5. Pour prouver que les prédictions sont soutenues par la donnée, nous devons faire
3 choses ;
1. Corrélation (changement en x est associé au changement en y)
2. L’autre causale (la cause doit arriver avant l’effet. Il donc possible de changer la valeur
de la variable dépendent en changeant la valeur de variable causale. En d’autres, si x
change, y va aussi changer.)
3. Niveau d’accécibilté ou de compréhension de cette perdition (tout l’accessibilité qui
cause y doit être rejeter. Le chercheur doit déterminer qu’il y a une relation entre x et y
6. Quelles sont les différentes méthodes utilisées en sociologie ?
❖ Les expériences : consistent à étudier les relations de cause à effet entre les variables
dans un environnement contrôlé ;
❖ Les observations participatives : implique que les chercheurs rejoignent leurs sujets
dans leur environnement naturel pour observer comment ils se comportent dans des
contextes sociaux réels ;
❖ Les entretient : l’information est recueillie en posant des questions aux répondants
oralement, par téléphone ou face à face ;
❖ Les enquêtes sociales : implique l’utilisation d’un questionnaire structuré conçue pour
recueillir des informations auprès d’un grand nombre de personne d’une certaine
population.
❖ Méthode quantitative : c’est une méthode utilisant des outils d’analyse mathématiques
et statistiques en vue de décrire, d’expliquer et de prédire des phénomènes par le biais
des données historiques sous forme de variables mesurable.
❖ Méthode qualitative : c’est une méthode utilisant des outils d’analyse statistiques
descriptives en vue de décrire et d’expliquer des phénomènes par le biais des données
historiques ou recueillies sur le terrain sous forme de variables non mesurables.
7. Quels sont les éléments qu’on peut utiliser pour évaluer une théorie ?
a. Consistance de la prédiction de la théorie ;
b. L’application de la théorie dans le monde contemporain ;
c. La perfection de la théorie qui simplifie la réalité.
d. IMrad format : c’est un utilisé dans la rédaction scientifique. On utilise se format quand
on conduit une étude pour collecter les données primaire (interview, entretien. Etc…)
avec pour but de présenter les faits d’une manière objective et de démontrer l’intérêt
pertinent pour développer le sujet que vous voulez proposer.
8. Le fonctionnalisme structurel
Selon l’idée de Durkheim, le fonctionnalisme structurel considère la société comme composée
de structures, de modèles réguliers, de comportement et d’arrangements sociaux organisés qui
persistent dans le temps (par exemple, comme les institutions de la famille ou la structure
professionnelle) et les fonctions qu’ils remplissent : les besoins biologiques et sociaux des
individus qui composent cette société. À cet égard, la société est comme un corps qui s’appuie
sur différents organes pour effectuer des fonctions cruciales. Il a fait valoir que, tout comme les
divers organes du corps travaillent ensemble pour maintenir le fonctionnement et la régulation
de l’ensemble du système, les différentes parties de la société travaillent ensemble pour
maintenir le fonctionnement et la régulation de l’ensemble de la société.
9. Présenter l’innovation selon le modèle de Roger : modèle linéaire d’innovation
La diffusion de l’innovation selon (Rogers 1983) passe par un processus décisionnel développé
en cinq étapes avec des descriptions similaires : le savoir, la persuasion, la décision, la mise en
œuvre et la confirmation, font partie intégrante de ce processus. Il se produit à travers une série
de canaux de communication sur une période de temps entre les membres d'un système social
similaire.

• Le savoir : survient lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) est exposé à
l'existence de l'innovation et en gagne une certaine compréhension de son
fonctionnement.
• La persuasion : se produit lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) adopte
une attitude favorable ou défavorable à l'égard l'innovation.
• La décision : intervient lorsqu'un individu (ou une autre unité) s'engage dans des
activités qui mènent à un choix d'adopter ou de rejeter l'innovation.
• La mise en œuvre : a lieu lorsqu'un individu (ou une autre unité décisionnelle) met une
innovation en service.
• La confirmation : se produit lorsqu'un individu (ou une autre unité de prise de décision)
cherche à renforcer une décision d'innovation déjà pris, mais il ou elle peut revenir sur
cette décision antérieure s’il est exposé à des messages contradictoires sur l’innovation.
10. Le modèle théorique de développement : LA THEORIE DE LEWIS
Dans le modèle de Lewis, une économie sous –développée repose sur deux secteurs : le secteur
de subsistance d’une surpopulation rurale caractérisée par la productivité du travail marginal
zéro, une situation qui a permis à Lewis de classifier le surplus de travail dans le sens où il peut
être retiré du secteur agricole sans engendrer une perte dans la productivité ; et un secteur
industriel moderne urbain avec une grande productivité dans lequel le travail du secteur de
subsistance est graduellement transféré.
11. L’apport de Durkheim sur le suicide
« Chaque société a, à chaque moment de son histoire, une aptitude définie pour le
suicide. […] Chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de morts
volontaires. Cette prédisposition peut donc être l’objet d’une étude spéciale et qui
ressortit de la sociologie. C’est cette étude que nous allons entreprendre.
Notre intention n’est pas de faire un inventaire aussi complet que possible de toutes les
conditions qui peuvent entrer dans la genèse des suicides particuliers, mais seulement
de rechercher quelles sont celles dont dépend ce fait défini que nous avons appelé le
taux social des suicides. » Tel est le propos introductif d’Émile Durkheim, en 1897, à
son étude sur le suicide, dont il donne la définition suivante : On appelle suicide tout
cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif,
accompli par la victime elle-même, et qu’elle savait devoir produire ce résultat ». Après
avoir consacré une partie de sa réflexion à constituer le suicide comme phénomène
social, E. Durkheim formule que « le suicide varie en raison inverse du degré
d’intégration des groupes sociaux dont fait partie l’individu ». Le niveau
d'individualisme dans un groupe affecte le taux de suicide dans le groupe. Explication
empirique: Si les protestants sont plus individualistes que les catholiques, Alors les
protestants en France auront des taux de suicide plus élevés que les catholiques en
France. Si les hommes célibataires sont plus individualistes que les hommes mariés, les
hommes célibataires auront un taux de suicide plus élevé que les hommes mariés.

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