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• Conséquences:
• Obligations
• Droits
Les catégories d’assujettis – Assujettis avec droit à
déduction
- Respect de l’article 4 du CTVA
- Activité économique entièrement soumise à la TVA
- Obligation d’appliquer de la TVA à la sortie
- Droit à déduction
Les catégories d’assujettis – Assujettis exonérés
(Article 44 CTVA)
- Ils sont considérés comme assujettis
- Pas d’application de TVA
- Pas de droit à déduction
- Liste exhaustive des opérations exonérées
- Attention : décision décembre 2019
Les catégories d’assujettis – Personnes morales
non-assujetties (Article 6 CTVA)
- Entités visées :l’Etat, les Communautés, les Régions, les provinces, les
agglomérations, les communes et les établissements publics
- Considérés comme des non-assujettis pour les opérations ou activités qu’ils
accomplissent en tant qu’autorités publiques
- Assujettis si risques de distorsions de concurrence d’une certaine
importance
Les catégories d’assujettis – Les assujettis mixtes
(Article 46 CTVA)
- Assujetti ordinaire et assujetti exonéré
- Règle : prorata général
- Exception : affectation réelle (sur demande)
- Révision de la TVA à effectuer (AR n° 3 du 10 décembre 1969)
Les catégories d’assujettis – Les assujettis partiels
(Article 48 CTVA)
- Assujetti ordinaire et non-assujetti
- Règle : TVA déductible en fonction de l’affectation professionnelle
Les catégories d’assujettis – Les assujettis occasionnels
sur option (Article 8 CTVA/AR 14 du 03 juin 1970)
- Toute personne qui agit autrement que dans l’exercice de son activité
économique
- Vend, à titre onéreux, un bâtiment ou fraction de bâtiment, ou un droit
réel
- Qu’elle a acquis avec application de la TVA
- Et qui considéré comme neuf (au plus tard le 31/12 de la deuxième année
qui suit la première occupation ou utilisation).
- Il faut lever l’option via le dépôt d’une déclaration à l’office de contrôle,
préalablement à la conclusion de l’opération
- Obligation d’informer le cocontractant de l’intention de vendre avec
application de la taxe, dès le premier acte formant un titre de cession
- Si application de le taxe droit à déduction
- Obligation de déposer une déclaration spéciale dans un délai d’un mois de
la réalisation de l’opération
Les catégories d’assujettis – Les assujettis
occasionnels d’office (Article 8bis CTVA)
- Livraison à titre occasionnel d’un moyen de transport neuf
- Livraison intracommunautaire
- Quels moyens de transports ?
- Bateaux d’une longueur de plus de 7,5m (sauf bateaux affectés à la navigation en
haute mer et bateaux de sauvetage et d’assistance en mer et bateaux affectés à la
pêche côtière)
- Aéronefs dont le poids total au décollage excède 1550 kgs (sauf les avions,
hydravions, hélicoptères et appareils analogues destinés au transport international
rémunéré)
- Véhicules terrestres à moteur d’une cylindrée de plus de 48 cm³ ou d’une puissance
de plus de 7,2 kw
Les catégories d’assujettis – Les assujettis
occasionnels d’office (Article 8bis CTVA)
- Quand les moyens de transports sont-ils considérés comme neufs ?
- Bateaux : si livraison effectuée dans les trois mois suivant leur première mise en
service ou s’ils ont navigué maximum 100 heures
- Aéronefs : si livraison effectuée dans les trois mois suivant leur première mise en
service ou s’ils ont volé maximum 40 heures
- Véhicules terrestres : si livraison effectuée dans les six mois suivant leur première
mise en service ou s’ils ont parcouru maximum 6000 kms
- Conséquences:
- Reconstitution forfaitaire du C.A.
- Droit à déduction de la TVA
- Tout ce qui est acheté est considéré comme vendu (sauf preuve contraire)
- Si changement de régime : obligation d’établir le stock
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
forfaitaires (AR n° 2 du 19 décembre 2018)
- Aspects pratiques :
- Informer l’administration de son souhait de bénéficier de ce régime
- Obligation d’établir une feuille de calcul pour la détermination du C.A.
forfaitaire
- Pas de prélèvements au sens de l’article 12 CTVA
- Si non respect des conditions passage au régime normal dès le premier
jour du trimestre suivant
- Si changement volontaire : avertir l’office de contrôle avant le 15 mars et effet
au 1er avril (retour en arrière seulement après deux années complètes)
- En cas de changement : régularisation de la taxe sur le stock
- Uniquement pour les secteurs d’activités visés
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (article 56bis CTVA)
- Assujettis exclus:
- Unités TVA
- Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 3
- Horeca avec caisse enregistreuse
- Livraisons de matériaux usagés… (voir liste AR 19 du 29 juin 2014)
- Opérations exclues:
- Opérations visées par l’article 8 CTVA (vente d’immeubles neufs sur option)
- Ventes de moyens de transports neufs visées à l’article 39bis CTVA
- LDB et PDS effectuées par un assujetti non établi en Belgique
- Opérations visées à l’article 58, §§ 1 et 2 CTVA (tabacs manufacturés et poissons…)
- Opérations occultes
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (AR 19 du 29 juin 2014)
Passage du régime normal ou du régime forfaitaire vers le régime de la
franchise :
- Sur information de l’administration : demande, par lettre recommandée,
avant le 1er juin de l’année qui suit celle au cours de laquelle le C.A.
minimum n’a pas été dépassé (changement à partir du 1er juillet)
- Sur volonté propre : demande, par lettre recommandée, dans le courant du
dernier trimestre mais avant le 15 décembre (changement au 1er janvier de
l’année qui suit). Le courrier reprend le C.A. des 3 premiers trimestres et
une estimation pour le dernier trimestre
- Révisions à effectuer sur les biens non cédés ou services non utilisés, ainsi
que sur les biens d’investissements soumis à révision (inventaire du stock
et relevé des biens d’investissements à remettre en 2 exemplaires à l’office
de contrôle dans le mois du changement)
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (AR 19 du 29 juin 2014)
Passage du régime de la franchise vers le régime normal ou le régime
forfaitaire :
- Dès la 1ère opération qui a pour conséquence le dépassement
(tolérance de 10% si dépassement occasionnel)
- Obligation d’avertir le chef de l’office de contrôle par lettre
recommandée
- Interdiction de revenir au régime de la franchise avant le 1er janvier
de la troisième année qui suit le passage au régime normal ou
forfaitaire
- Révision de la TVA
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
exploitants agricoles (Article 57 CTVA)
- Option
- Possible en cas de livraisons de produits de leur exploitation ou de prestations de
services agricoles par des exploitants agricoles
- Pas d’obligation de facturation, de déclaration et de paiement de la TVA (sauf
pour les opérations intracommunautaires)
- Récupération de la TVA par compensation forfaitaire (payée par l’acheteur des
produits ou le preneur des services si celui-ci est un assujetti ou une PMNA)
- Compensation déductible dans le chef de l’acheteur/preneur
- Régime non applicable si :
- Activité exercée par une société qui n’est pas agréée comme entreprise agricole (article 8:2
du CSA)
- Si l’exploitation agricole a déjà la qualité d’assujetti en raison d’une autre activité (sauf si
application des régimes prévus aux articles 56 ou 56bis)
Les régimes d’assujettissement – Assujettis exploitants
agricoles (AR 22 du 15 septembre 1970)
- Qui est considéré comme exploitant agricole ? L’assujetti qui se livre :
- L’agriculture générale, la culture maraîchère, fruitière, florale et des plantes ornementales, la
production de champignons, de semences et de plants, et la viticulture
- L’élevage de bétail, de la volaille de basse-cour et des lapins, et l’apiculture
- L’exploitation de pépinières
- La sylviculture.
- Opérations visées :
- Livraison en l’état ou après une transformation primaire des biens produits ou des animaux
élevés
- Services fournis en exécution de contrats de culture ou d’élevage ayant pour objet des biens
ou animaux visés au point précédent
- Services fournitscomme entraide agricole
- Pour la livraison de biens qui ont été utilisés dans l’exploitation
Les régimes d’assujettissement – Assujettis exploitants
agricoles (AR 22 du 15 septembre 1970)
- Opérations exclues :
- Livraisons effectuées sur des marchés
- Livraisons au détail effectuées par colportage ou via une installation agencée pour la
vente au détail
- Livraisons et prestations qui ont pour objet des produits au animaux non soumis au
taux de 6% (sauf si livraisons aux groupements coopératifs de producteurs organisant
des criées)
- Pourcentage de compensation :
- 2% pour les livraisons de bois
- 6% pour les autres livraisons et prestations de services
- Possibilité de cumuler le régime particulier de l’exploitant agricole et le
régime normal
- Obligation de prévenir l’office de contrôle en cas de changement de régime
- Révision/restitution de la TVA si changement de régime
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (Article 58 §4 CTVA)
- Applicable aux assujettis-revendeurs dont l’activité économique concerne :
- Biens d’occasions
- Objets d’art
- Objets de collection
- Antiquités
- Les opérations effectuées par un curateur sont considérées comme étant effectuées par le failli lui-
même.
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Définitions (Article 9 CTVA)
- Qu’est-ce qu’un bien au sens du CTVA ? Les biens corporels (meubles et
immeubles) mais aussi :
- L’électricité
- Le gaz
- La chaleur
- Le froid
- Les droits réels sur immeubles (autres que les droits de propriété), sauf :
- Les droits d’emphythéose via une entreprise de location-financement
- Voir article 44, §3, 1° b)
- Les opérations effectuées par un curateur sont considérées comme étant effectuées par le failli lui-
même.
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Définition (Article 18 CTVA)
- Est une prestation de services, tout ce qui ne constitue pas une livraison de biens
- Exemples, nous exhaustifs, de prestations de services à l’article 18 CTVA
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Assimilations (Article 19 CTVA)
- Sont assimilés à une PDS :
- L’utilisation d’un bien meuble ou immeuble (autre qu’immeuble ayant subi la limitation de la
déductibilité de la taxe) affecté à l’entreprise pour les besoins privés de l’assujetti ou de son
personnel, ou plus généralement à des fins étrangères à l’activité économique de l’assujetti,
lorsque ce bien a ouvert droit à une déduction totale ou partielle de la TVA
- L’exécution par un assujetti d’un travail immobilier:
- Pour les besoins de son activité économique, si l’exécution de tels travaux par un autre
assujetti, n’ouvrirait pas droit à une déduction complète de la taxe (sauf si travaux effectués
par un constructeur professionnel et pour les travaux de réparation, entretien et nettoyage)
- À titre gratuit, pour ses besoins privés ou ceux de son personnel, ou plus généralement à des
fins étrangères à l’activité économique de l’assujetti
- Que faut-il entendre par travail immobilier : construction, transformation, achèvement,
aménagement, réparation, entretien, nettoyage, démolition de tout ou partie d’immeuble par
nature ainsi que la fourniture d’un bien meuble et son placement dans un immeuble de
manière telle que ce bien meuble devienne immeuble par nature
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21 CTVA)
- L’article 21 concerne les relations B2B
- Lieu de la PDS = endroit où le preneur a établi le siège de son activité économique,
ou l’endroit où est établi son établissement stable. A défaut d’un tel siège ou
établissement stable, au domicile ou résidence habituelle de l’assujetti
- Exceptions:
- Travaux immobiliers : là où est situé l’immeuble
- Transport rémunéré de personnes : distances parcourues
- Accès à des manifestations culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de
divertissement ou similaires : à l’endroit où ces manifestations ou activités ont effectivement lieu
- Restaurant et restauration : là où la prestation est matériellement exécutée (sauf à bord des
navires, aéronefs et trains lieu de départ du transport)
- Mise à disposition d’un moyen de transport de courte durée (max 30 jours ou 90 jours pour les
moyens de transport maritime) : là où le moyen de transport est mis à disposition
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21bis CTVA)
- L’article 21bis concerne les relations B2C
- Lieu de la PDS = endroit où le prestataire a établi le siège de son activité
économique, ou l’endroit où est établi son établissement stable. A défaut d’un tel
siège ou établissement stable, au domicile ou résidence habituelle du prestataire
- Exceptions:
- Travaux immobiliers : là où est situé l’immeuble
- Transport rémunéré de personnes : distances parcourues
- Transport de biens autre qu’intracommunautaire : distances parcourues
- Transport de biens intracommunautaire : lieu de départ du transport
- Prestations accessoires au transport (chargement, déchargement, manutention) : là où la
prestation est matériellement exécutée
- Accès à des manifestations culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de
divertissement ou similaires : à l’endroit où ces manifestations ou activités ont effectivement lieu
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21bis CTVA)
- Expertise ou travail sur un bien meuble : la où la prestation est matériellement exécutée
- Restaurant et restauration : là où la prestation est matériellement exécutée (sauf à bord des
navires, aéronefs et trains lieu de départ du transport)
- Mise à disposition d’un moyen de transport de courte durée (max 30 jours ou 90 jours pour les
moyens de transport maritime) : là où le moyen de transport est mis à disposition
- Mise à disposition d’un moyen de transport de longue durée : là où le preneur de service est établi
- Télécommunication/radiodiffusion/télévision/services fournis par voie électronique : là où le
preneur de service est établi
- Attention aux cas spécifiques pour les prestations « intracommunautaires » en faveur d’un non-
assujetti
Les opérations imposables – Les prestations de services
– Fait générateur/exigibilité (Article 22 CTVA)
- Moment où la PDS est effectuée
- Si décomptes/paiements successifs à l’expiration de chaque période à laquelle se
rapporte un décompte/paiement
- TVA facturée = TVA exigible
- TVA exigible au plus tard le quinzième jour du mois qui suit le fait générateur (même
si pas de facture émise)
- Si paiement TVA exigible même si pas de facture émise
Les opérations imposables – Cas particuliers :
Distinction entre LDB et PDS
- Fournitures et placement :
- LDB si fourniture et placement de machines et appareils industriels qui gardent leur caractère mobilier
ou deviennent immeubles par destination mais :
- PDS si fourniture et placement de machines et appareils industriels qui deviennent immeubles par
nature
- Transfert du pouvoir de disposer d’un bien incorporel : prestation de services
- Délivrance par un assujetti d’un bien meuble fabriqué ou assemblé au moyen de matières et
objets fournis par son cocontractant = prestation de services
Les opérations imposables – Les importations
(Article 23 CTVA)
- Importation = entrée d’un bien à l’intérieur de la Communauté
- Une importation est effectuée par toute personne, quelle que soit sa qualité
(assujetti, non assujetti…) (Article 3 CTVA)
- Quand est une importation a-t-elle lieu en Belgique ?
- Si le bien se trouve en Belgique au moment de son entrée à l’intérieur de la Communauté
- Si le bien sort d’un des régimes suivants sur le territoire de la Belgique lorsque, depuis son entrée
en Communauté, ce bien est :
- Conduit en douane et placé, le cas échéant, sous un régime de dépôt temporaire
- Placé sous un régime d’importation temporaire avec franchise totale des droits à
l’importation
- Placé sous un régime de transit externe
- Placé sous un régime de zones franches ou d’entrepôts francs
- Placé sous un régime d’entrepôt douanier
- Placé sous un régime de perfectionnement actif
- Plous sou un régime relatif aux biens admis dans les eaux territoriales pour les plates-formes
de forage ou d’exploitation
Les opérations imposables – Les importations
(Article 23 CTVA)
• Exemple
• Un fabricant établi aux Etats-Unis vend des biens à une personne établie en Allemagne. Les biens entrent dans la Communauté par
Anvers.
• 1e hypothèse : Les biens sont mis en libre pratique en matière de droit à l’importation à Anvers avant d’être expédiés vers
l’Allemagne. Conformément à la règle générale de l’article 23, § 3, du Code, l’importation a lieu en Belgique et les biens doivent y
être déclarés pour la consommation.
• 2e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier et sont ensuite acheminés vers l’Allemagne sous
un régime de transit communautaire externe pour y être mis en libre pratique. L’importation a lieu en Allemagne où les biens
quittent le régime du transit communautaire externe et n’est par conséquent pas soumise à la TVA en Belgique.
• 3e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier. Lors de la sortie de cet entrepôt, ils sont mis en
libre pratique en vue de leur transport vers l’Allemagne. Selon l’article 23, § 4, du Code, l’importation a lieu en Belgique, pays où les
biens sont sortis du régime de l’entrepôt douanier. Les biens doivent être déclarés pour la consommation en Belgique.
• 4e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier. Lors de la sortie de cet entrepôt, les biens
reçoivent comme destination douanière la réexportation et sont transportés vers la Russie où ils seront utilisés par l’acheteur
allemand à des fins de prospection. Les biens ne sont pas mis en libre pratique dans la Communauté et sont censés pour
l’application de la TVA avoir quitté le territoire de la Communauté sans avoir été sortis du régime d’entrepôt douanier.
L’importation de ces biens ne donne donc pas lieu à l’exigibilité de droits à l’importation ou de TVA dans la Communauté.
Les opérations imposables – Les importations –
Fait générateur/exigibilité (Article 24 CTVA)
- Au moment où l’importation a lieu en Belgique
- Toute personne est présumée, jusqu’à preuve du contraire, avoir importé en
Belgique les biens qu’elle a acquis dans un pays tiers ou dans un territoire tiers, ainsi
que les biens qui ont fait l’objet d’un travail pour son compte dans un pays tiers ou
dans un territoire tiers
- La TVA relative aux importations doit être payée au moment du dépôt de la
déclaration pour la consommation
- Possibilité d’obtenir un report de perception (= autoliquidation) moyennant une
demande d’autorisation (E.T. 14.000) (pas applicable pour les non-assujettis,
assujettis franchisés et assujettis forfaitaires agricoles)
Les opérations imposables – Cas particulier -
Importations suivies d’une LIC
(Article 40 §1, 1°, d) CTVA)
• Une importation est exemptée de TVA pour peu qu’elle soit immédiatement suivie d’une
livraison intracommunautaire. L'octroi de cette exemption est soumise à trois conditions
essentielles :
• les biens importés doivent être employés pour l'exécution d'une livraison (ou d’un transfert assimilé à
une livraison);
• cette livraison doit être exemptée sur base de l'article 39bis du Code;
• la livraison doit être réalisée par le destinataire qui a importé les biens.
Les opérations imposables – Cas particulier -
Importations suivies d’une LIC
(Article 40 §1, 1°, d) CTVA)
• Conditions:
• La date du contrat entre B et C est antérieure au dédouanement
• La destination finale des biens est connue au moment du dédouanement
• Le numéro de TVA étranger de C figure dans la case 8 du document douanier (en sus des informations
habituelles)
• La mention suivante figure dans la case 44 du document douanier: “exemption de TVA – art. 40, §1er,
1°, d), du Code de la TVA”
Les opérations imposables – Les AIC
Définition - (Article 25bis CTVA)
- AIC = obtention du pouvoir de disposer, comme un propriétaire, d’un bien meuble
corporel expédié ou transporté à destination de l’acquéreur, par le vendeur ou par
l’acquéreur ou pour leur compte, vers un Etat membre autre que celui de départ de
l’expédition ou du transport du bien.
- Sont également considérés comme AIC :
- L’acquisition effectuée en vertu d’une réquisition
- La réception d’un bien en exécution d’un prêt à la consommation
Les opérations imposables – Les AIC
Imposables ? - (Article 25ter CTVA)
- Quand les AIC sont-elles soumises à la taxe, càd quand ont elles lieu en Belgique ?
- Lorsqu’elles sont effectuées, à titre onéreux, par des assujettis agissant en tant que tel ou par une
PMNA et que le vendeur est un assujetti agissant en tant que tel , qui ne bénéfice pas de la
franchise et qui ne relève pas de disposition particulière (installation/montage – livraison de gaz –
ventes à distance)
- Exceptions :
- Voir article 42, §§ 1er, 2 et 3, alinéa 1er, 1° à 8°
- Les AIC, autres que moyens de transports neufs (article 8bis) et biens soumis à accises
effectuées :
- Par des assujettis franchisés, des assujettis forfaitaires agricoles, des assujettis exonérés,
des PMNA
- Jusqu’à un montant de 11.200,00 € par année civile
- Les AIC effectuées par un assujetti non établi en Belgique mais identifié à la TVA dans un
autre Etat membre si l’AIC est suivie d’une livraison en Belgique (voir opérations
triangulaires)
- Les AIC avec régime de la marge
Les opérations imposables – Les AIC
Assimilations - (Article 25quater CTVA)
- Les transferts
Les opérations imposables – Les AIC
- Par opération triangulaire,Opérations
on entend triangulaires
- les livraisons de biens entre trois opérateurs, dans lesquelles
- le premier opérateur (A) vend des biens au deuxième opérateur (B)
- qui revend les biens au troisième opérateur (C).
- Les biens sont directement transportés de A chez C, entre lesquels aucun lien contractuel
direct n'existe.
Cela signifie que le circuit de facturation (A-B et B-C) ne correspond pas au déplacement physique
des biens. Ces transactions sont également appelées « opérations ABC » (notamment dans la
déclaration TVA).
On parle d'opération triangulaire intracommunautaire lorsque les trois opérateurs en question
sont identifiés à la TVA dans trois Etats membres différents. Lorsque deux des trois opérateurs
sont établis dans le même Etat membre ou lorsque l'opérateur intermédiaire (B) est établi dans
un Etat tiers, on parle en principe de « fausse opération triangulaire ».
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
- Exemple :
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Une particularité de l'opération triangulaire intracommunautaire est que le transport des biens de
A chez C ne peut intervenir que dans l'une des relations contractuelles : soit dans la relation A-B,
soit dans la relation B-C.
Une des livraisons (soit la livraison A-B, soit la livraison B-C) est par conséquent une livraison sans
transport qui est taxable à l'endroit où les biens sont mis à la disposition de l'acquéreur ou du
cessionnaire.
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Comment résoudre se problème ?
- 1ère hypothèse : transport effectué par et pour le compte de A
Transport dans la relation A-B. A réalise une LIC à B qui réalise une AIC dans l’Etat
membre d’arrivée (Etat de C). B doit donc s’identifier à la TVA dans l’Etat membre de C.
B va donc effectuer une vente nationale à C dans l’Etat membre de C.
- Soit B communique à A, un n° TVA dans attribué par l’Etat membre B ou C transport lié à la
relation A-B
La CJUE a également précisé que l’identification de B dans un autre Etat membre que celui du départ
du transport ne peut être un critère permettant de qualifier une vente de livraison
intracommunautaire. En d’autres termes, l’utilisation de tel ou tel numéro de TVA par B est davantage
la conséquence de l’analyse correcte de la chaîne de livraisons que le résultat d’un choix laissé
librement à l’appréciation de l’assujetti.
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
En conséquence, l’opération devra être traitée, soit sur base de la 1ère hypothèse reprise ci-dessus,
soit sur base de la 3ème hypothèse reprise ci-dessous.
• B n'est pas établi dans l'Etat membre 3 mais est un assujetti déposant identifié à la TVA dans un Etat
membre autre que celui du départ (Etat membre 1) ou d'arrivée (Etat membre 3) des biens.
N.B. : Du point de vue de l’administration belge, si B n’est pas établi dans l’Etat membre 3 mais y est
identifié à la TVA, il a alors le choix : il peut faire application du régime normal (exposé ci-avant) ou du
régime simplifié (à condition que toutes les autres conditions soient également remplies);
• Les biens sont directement transportés de l'Etat membre 1 vers l'Etat membre 3 ;
• L'acheteur final C est un assujetti déposant ou un membre du « groupe des quatre », identifié à la TVA
dans l'Etat membre 3;
• C est désigné, sur la facture qui lui est adressée comme redevable de la taxe due sur la livraison B-C
(plus précisément, la facture doit porter les termes « autoliquidation » ou « reverse charge »).
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Ce régime est régi par les articles 25ter, §1, al. 2, 3° et 51, §2, 2°du CTVA.
La conséquence de ce régime est que B ne doit pas s’identifié à la TVA dans l’Etat membre
de C. Il est donc exonéré de TVA sur son AIC et c’est C qui devient redevable de la taxe dans
son Etat membre.
Les opérations imposables – Les AIC
La bande des 4
Obligation d’activer son n° TVA en cas d’AIC pour plus de 11.200,00 €/an
Base d’imposition – LDB/PDS
(Art. 26 CTVA)
Base d’imposition = tout ce qui constitue la contrepartie obtenue ou à obtenir par le
fournisseur du bien ou le prestataire de service, y compris :
- Les subventions directement liées aux prix de ces opérations
- Commissions (si elles permettent de vendre le bien ou de fournir le service à un prix
inférieur au cours du marché mondial)
- Emballages
- Assurances
- Frais de transports
- Impôts
- Droits
- Prélèvements
- Taxes (pas la taxe d’immatriculation débours)
Base d’imposition – LDB/PDS
(Art. 26 CTVA)
Pour les bons à usages multiples = contrepartie payée en échange du bon, ou à défaut
d’information sur la contrepartie, la valeur monétaire indiquée sur le bon
Quid si prix convenu sans mention de TVA et que le fournisseur est redevable de la taxe et
qu’il est dans l’impossibilité de récupérer la taxe auprès du client ?
montant convenu = TVAC (C.d.j. 07/11/2013 Tulica)
Base d’imposition – AIC
(Art. 26bis CTVA)
Valeur en douane même si ces biens ne sont pas passibles de droits à l’entrée, pour
quelque motif que ce soit, y compris :
- Impôts, droits, prélèvements et autres taxes qui sont dus à l’étranger ainsi que ceux qui
sont dus en raison de l’importation, à l’exception de la TVA
- Frais accessoires, tels que les frais de commissions, les frais de formalités douanières,
les frais d’emballages, les frais de transport et d’assurance
Base d’imposition – Devises autres que l’euro
(Art. 27 CTVA)
Que faire si les éléments qui constituent la base imposable sont exprimés dans une autre
devise que l’euro ?
- Pour les importations : taux de change déterminé selon les dispositions
communautaires en vigueur pour calculer la valeur en douane
- Pour les opérations autres que des importations :
- Soit le dernier cours indicatif de l’euro publié par la Banque Centrale Européenne
- Soit, en l’absence du cours repris ci-dessus, le dernier cours indicatif de l’euro publié
par la Banque Nationale de Belgique
Exception : Si un taux de change a été convenu entre les parties et qu’il est mentionné
dans le contrat, sur la facture ou tout autre document et que le prix effectivement
payé est conforme à ce taux taux convenu
Base d’imposition – Exemptions de taxe
(Art. 28 CTVA)
TVA déductible = maximum la TVA due si la livraison n’était pas exemptée de TVA
Déduction – Les Assujetti partiels
(Art. 45, §1erquinquies CTVA)
Exceptions :
- Véhicules d’une masse maximale autorisée de plus de 3 500 kg
- Véhicules destinés au transport de personnes comportant plus de 8 places assises
(conducteur non compris)
- Véhicules spécialement aménagés pour le transport de malades, de blessés, de
prisonniers et pour les transports mortuaires
- Véhicules qui ne peuvent être immatriculés à la DIV en raisons de leurs caractéristiques
techniques
- Véhicules spécialement aménagés pour le camping
Déduction – Véhicules automobiles
(Art. 45, §2 CTVA)
Exceptions (suite) :
- Camionnettes (même si masse maximale autorisée < 3 500 kg)
- Cyclomoteurs et motocyclettes
- Concessionnaires
- Véhicules destinés à la location
- Véhicules destinés exclusivement au transport de personnes (taxis)
- Véhicules vendus en vertu de l’article 8bis CTVA
Déduction – TVA non déductible
(Art. 45, §3 CTVA)
Ne sont pas déductibles, les taxes ayant grevé :
- Les livraisons et AIC de tabacs manufacturés
- Les livraisons et AIC de boissons spiritueuses (sauf si elles sont destinées à être
revendues ou utilisées dans le cadre d’une prestation de services ou à être offertes à
titre d’échantillon ou dans le cadre d’une dégustation)
- Les frais de logement, de nourriture et de boissons, sauf
- Pour le personnel chargé de l’exécution, hors de l’entreprise, d’une LDB ou PDS
- Si exposés par des assujettis qui fournissent à leur tour les mêmes services à titre
onéreux
- Les frais de réception
- Régime de la marge
Déduction – Les assujettis mixtes
(Art. 46)
Quid de la déduction de la TVA ayant grevé des biens et services acquis par un assujetti
mixte ?
Quelles sont les conditions pour pouvoir exercer son droit à déduction ?
1) Détenir une facture contenant toutes les mentions légales (voir AR n° 1)
2) Détenir une document constatant une assimilation à une LDB ou PDS, le cas échéant
3) Détenir un document d’importation, le cas échéant
4) Détenir le document de transfert, le cas échéant
Quel est le délai maximum pour déduire la TVA ? 31/12 de la troisième année qui suit le
moment où la TVA est devenue exigible
Déduction – Aspectes « pratiques » des révisions des
taxes autres que sur des biens d’investissements
(AR n° 3, article 5 du 10/12/1969)
Prorata général = fraction suivante : C.A. soumis à TVA / C.A. total x 100 (arrondi au
pourcentage supérieur)
Le prorata définitif est fixé chaque année, de manière définitive, pour le 20 avril de l’année
suivante au plus tard.
Le prorata doit être justifié par une feuille de calcul qui doit être transmise au contrôle
TVA.
Déduction – Aspectes « pratiques » du prorata général
(AR n° 3, articles 12 à 18 du 10/12/1969)
La révision ne doit pas être opérée si la différence entre le prorata provisoire et le définitif
n’atteint pas 10% (sauf si prorata provisoire est issu d’une estimation).
L’assujetti peut renoncer à cette dispense de révision, mais ce sera pour au moins 5 années
consécutives.
Déduction – Aspectes « pratiques » de
l’affectation réelle
(AR n° 3, articles 19 à 21 du 10/12/1969)
La révision doit être opérée lorsqu’un bien ou un service est transféré d’un secteur ouvrant
droit à déduction à un secteur n’ouvrant pas droit à déduction, ou inversement.
Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliqué dans le secteur des
travaux immobiliers :
Au moins 10 ans « rénovation » à l’exclusion du nettoyage Bâtiment d’habitation utilisé soit Consommateur final càd une personne qui détient
exclusivement soit à titre principal un droit réel ou un droit de jouissance sur
comme logement privé l’immeuble
Sans importance Travaux immobiliers et autres opérations énumérées à la rubrique Maître d’ouvrage
XXXI, §3, 3° à 6°, ayant pour objet la démolition et la reconstruction
conjointe d’un bâtiment d’habitation dans une des villes visées
Immobilier – Taux de 6%
Conditions :
• toute opération comportant à la fois la fourniture d'un bien meuble et son placement dans
un immeuble en manière telle que ce bien meuble devienne immeuble par nature;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de chauffage central ou de climatisation, en ce
compris les brûleurs, réservoirs et appareils de régulation et de contrôle reliés à la chaudière ou aux
radiateurs;
Immobilier – Taux de 6%
Travaux visés (suite) :
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation sanitaire de bâtiment et, plus généralement, de
tous appareils fixes pour usages sanitaires ou hygiéniques branchés sur une conduite d'eau ou d'égout;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation électrique de bâtiment à l'exclusion des
appareils d'éclairage et des lampes;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de sonnerie électrique, d'une installation de
détection d'incendie et de protection contre le vol et d'une installation de téléphonie intérieure;
• toute opération, même non visée au 2° ci-avant, comportant à la fois la fourniture et le placement dans un
bâtiment de revêtements de mur ou de sol, qu'il y ait fixation au bâtiment ou que le placement ne nécessite
qu'un simple découpage, sur place, aux dimensions de la surface à recouvrir;
• les travaux de fixation, de placement, de réparation et d'entretien, à l'exclusion du nettoyage, des biens visés
aux 3° et 4° ci-avant;
Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :
Sans importance Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 2, du Bâtiment d’habitation Sociétés régionales de
Code (à l’exclusion du nettoyage) et opérations y assimilées logement et sociétés de
spécialement adapté au logement logement social agréées ;
privé d’une personne handicapée, Provinces, sociétés
Bâtiments « neufs » (et le sol y attenant) Livraisons de biens visés o l’article 1er, §9, du Code ainsi que ET intercommunales,
les constitutions, cessions et rétrocessions de droits réels destiné à être donnée en location communes ;
portant sur de tels biens qui ne sont pas exemptés par une institution, une société,
conformément à l’article 44, §3, 1° du Code une asbl ou une société à finalité CPIAS, CPAS, asbl ou sociétés à
sociale, à un handicapé qui finalité sociale reconnues
bénéficie d’une intervention d’un
Location-financement d’immeubles ou leasing immobilier Fonds ou d’une agence visés
visé à l’article 44, §3, 2°, b), du Code
Immobilier – Taux de 6%
Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :
3) Logements privés – habitations sociales (6% pu 12%) : non vu dans le cadre de cette
formation
Immobilier – Taux de 6%
Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :
Sans importance Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 2, du Complexe d’habitation destiné Personnes de droit public ou de droit privé qui
Code (à l’exclusion du nettoyage) et opérations y assimilées à être utilisé pour gère une institution qui héberge des
l’hébergement des personnes handicapés, de manière durable, en séjour de
handicapées jour et de nuit et qui bénéficie pour cette
raison d’une intervention d’un Fonds ou d’une
agence pour personnes handicapées qui est
Bâtiments « neufs » (et sol y attenant) Livraisons de biens visés à l’article 1, §9, du Code ainsi que
reconnue par cette autorité
les constitutions, cessions et rétrocession de droits réels
portant sur de tels biens, qui ne sont pas exemptées
conformément à l’article 44, §3, 1°, du Code
5) Etablissements scolaires :
• les opérations qui font l'objet du contrat rentrent parmi celles qui sont visées au § 2 dudit article
20.
L'article 20 de l'arrêté royal n° 1 remplace, dans les limites et les conditions prévues par la présente
section, le mode normal de paiement de la taxe par un système de report de la perception : le
paiement de la taxe est assuré par le cocontractant du fournisseur de biens ou du prestataire de
services.
Immobilier – Report de perception
Assujettis visés :
Pour que l'article 20 de l'arrêté royal n° 1 soit applicable, le cocontractant du fournisseur de biens ou
du prestataire de services doit être un assujetti établi en Belgique qui dépose des déclarations
mensuelles ou trimestrielles à la TVA, ou un assujetti non établi en Belgique qui a fait agréer un
représentant responsable.
Ne sont donc pas visés :
• les assujettis soumis au régime de la franchise de la taxe visé à l'article 56bis, du Code;
les exploitants agricoles soumis au régime particulier de l'article 57 du Code;
•
• les assujettis non établis en Belgique qui n'ont pas de représentant responsable en Belgique (ex :
assujetti non établi qui bénéficie d'une identification directe en Belgique, ou représenté par une
personne préalablement agréée);
•
• les assujettis qui sont dispensés de déposer des déclarations périodiques par une décision
administrative.
Immobilier – Report de perception
Opérations visées :
Aux termes de l'article 20, § 2, de l'arrêté royal n° 1, est visé tout travail immobilier au sens de
l'article 19, § 2, du Code. Sont également visés, dans la mesure où ils ne sont pas des travaux
immobiliers :
• 1° toute opération comportant à la fois la fourniture et la fixation à un bâtiment :
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de chauffage central ou de climatisation, en ce compris
les brûleurs, réservoirs et appareils de régulation et de contrôle reliés à la chaudière ou aux radiateurs;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation sanitaire d'un bâtiment et, plus généralement, de tous
appareils fixes pour usages sanitaires ou hygiéniques branchés sur une conduite d'eau ou d'égout;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation électrique d'un bâtiment, à l'exclusion des appareils
d'éclairage et des lampes;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de sonnerie électrique, d'une installation de détection
d'incendie et de protection contre le vol, d'une installation de téléphonie intérieure;
• d'armoires de rangement, éviers, armoires-éviers et sous-éviers, armoires-lavabos et sous-lavabos, hottes,
ventilateurs et aérateurs équipant une cuisine ou une salle de bain;
• de volets, persiennes et stores placés à l'extérieur du bâtiment;
Immobilier – Report de perception
Opérations visées (suite) :
• 2° toute opération comportant à la fois la fourniture et le placement dans un bâtiment de
revêtements de mur ou de sol, qu'il y ait fixation au bâtiment ou que le placement ne nécessite
qu'un simple découpage, sur place, aux dimensions de la surface à recouvrir;
•
3° tout travail de fixation, de placement, de réparation, d'entretien et de nettoyage des biens visés
au 1° ou 2° ci-avant.
Est aussi visée la mise à disposition de personnel en vue de l'exécution d'un travail immobilier ou
d'une des opérations visées au 1°, 2° ou 3° ci-avant.
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Conditions de fonds :
1) La location doit porter sur des bâtiments ou des parties de bâtiments et, éventuellement, sur le
terrain attenant (la location d’un terrain non bâti, seul, reste exonérée de TVA).
2) Le preneur doit utiliser ce bâtiment pour son activité économique. Cette activité doit lui
conférer la qualité d’assujetti à la TVA au sens de l’article 4 du Code de la TVA.
Condition de forme :
Il faut un accord formel entre le bailleur et le locataire (bail par exemple)
La décision de soumettre la location à la TVA sera applicable pendant toute la durée du bail, sans
possibilité de revenir en arrière.
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Il doit s’agir d’un bâtiment nouvellement construit : pour lesquels la TVA sur les travaux immobiliers
(construction, transformation, achèvement, aménagement, réparation) n’est exigible, pour la
première fois, au plus tôt le 1er octobre 2018. On ne tient pas compte des travaux intellectuels ou
de démolition !!!
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Quel est l’avantage de ce régime pour le bailleur ?
TVA déductible + pas de préfinancement
Quid pour les factures d’avant 2019 étant donné que la mesure n’est entrée en vigueur que le
01/01/2019 ?
Révision historique avec imputation de la TVA déductible au fur et à mesure de la TVA due
Remarques :
1) Base d’imposition = valeur normale
2) Révision sur 25 ans
3) TVA + droits d’enregistrement
Actualités TVA – TVA dans l’Horeca (Covid)
TVA réduit de 6%, en ce qui concerne :
- Fourniture de repas, consommés sur place, dans les restaurants et cafés (au lieu de 12%)
- Fourniture de boissons non alcoolisées, consommées sur place, dans les restaurants et cafés (au
lieu de 21%)
- Fourniture simultanée de repas et boissons non alcoolisées, consommés sur place, dans les
restaurants et cafés (au lieu de 12% et 21%)