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TVA

3ème jour – Option fiscalité


Année scolaire 2020-2021
Définition de l’assujetti (Article 4, §1 CTVA)
• Quiconque
• Activité économique
• D’une manière habituelle
• D’une manière indépendante
• À titre principal ou d’appoint
• Avec ou sans esprit de lucre
• Des LDB ou des PDS visées par le présent Code
• Quel que soit le lieu où s’exerce l’activité économique
Cas particulier : l’unité TVA (Article 4,§2 CTVA)
• Plusieurs personnes (assujetties : voir AR 55 du 09 mars 2007)
• Établies en Belgique
• Indépendantes du point de vue juridique
• Mais étroitement liées entre elles sur les plans
• Financier
• Économique
• Et de l’organisation
• Constituent un seul assujetti
Cas particulier : l’unité TVA (AR 55 du 9 mars 2007)
• Lien financier : lien de contrôle, direct ou indirect, en droit ou en fait
(présomption si plus de 50% des actions)

• Lien organisationnel : direction commune / activités organisées


totalement ou partiellement en concertation / directement ou
indirectement sous le contrôle d’une seule personne

• Lien économique : activité principale de même nature / activités


complémentaires ou qui s’influencent / activités exercées en totalité
ou en partie au profit des autres
Cas particulier : l’unité TVA (AR 55 du 9 mars 2007)
Remarques :
- Désignation d’un représentant de l’unité
- Demande motivée à introduire auprès de l’office de contrôle (= déclaration de
commencement) par le représentant pour l’ensemble des membres ou non-membres (si
refus du chef de l’office de contrôle  décision écrite et motivée dans le mois)
- Assujetti à partir du 1er jour du mois qui suit l’expiration du délai de réponse de
l’administration
- Un assujetti ne peut être membre que d’une seule unité TVA
- Membre jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit l’année d’assujettissement
- Si cessation : le représentant prévient l’office de contrôle. Effet au 1er jour qui suit l’envoi
de la demande
- Sortie d’office en cas de procédure d’insolvabilité (quid si sortie du représentant)
- Solidarité des membres (article 51ter du CTVA) pour les dettes de l’unité
Cas particulier : l’unité TVA – En pratique
Révisions de la TVA :
- Par les membres et par l’unité (article 10, §1er, alinéa 1, 5° de l’AR n° 3
du 10 décembre 1969 pour les biens immobiliers et droits réels, et
article 12, §1er, alinéa 1, 5° du Code TVA pour les biens meubles)
- Uniquement pour les investissements (pas le stock)
- Principe de continuité pour la période de révision
- Mesure compensatoire (article 10, §3 de l’AR n° 3 du 10 décembre
1969)
Cas particulier : l’unité TVA – En pratique
Neutralité des opérations internes à l’unité  hors champ
d’application de la TVA (grille [00]). Cas particuliers :
- Prélèvements entre membres
- Changements d’affectation
- Transferts intracommunautaires
Période et conséquences de
l’assujettissement
• Période :
• Début de la période (acte non équivoque)
• Fin de la période

• Conséquences:
• Obligations
• Droits
Les catégories d’assujettis – Assujettis avec droit à
déduction
- Respect de l’article 4 du CTVA
- Activité économique entièrement soumise à la TVA
- Obligation d’appliquer de la TVA à la sortie
- Droit à déduction
Les catégories d’assujettis – Assujettis exonérés
(Article 44 CTVA)
- Ils sont considérés comme assujettis
- Pas d’application de TVA
- Pas de droit à déduction
- Liste exhaustive des opérations exonérées
- Attention : décision décembre 2019
Les catégories d’assujettis – Personnes morales
non-assujetties (Article 6 CTVA)
- Entités visées :l’Etat, les Communautés, les Régions, les provinces, les
agglomérations, les communes et les établissements publics
- Considérés comme des non-assujettis pour les opérations ou activités qu’ils
accomplissent en tant qu’autorités publiques
- Assujettis si risques de distorsions de concurrence d’une certaine
importance
Les catégories d’assujettis – Les assujettis mixtes
(Article 46 CTVA)
- Assujetti ordinaire et assujetti exonéré
- Règle : prorata général
- Exception : affectation réelle (sur demande)
- Révision de la TVA à effectuer (AR n° 3 du 10 décembre 1969)
Les catégories d’assujettis – Les assujettis partiels
(Article 48 CTVA)
- Assujetti ordinaire et non-assujetti
- Règle : TVA déductible en fonction de l’affectation professionnelle
Les catégories d’assujettis – Les assujettis occasionnels
sur option (Article 8 CTVA/AR 14 du 03 juin 1970)
- Toute personne qui agit autrement que dans l’exercice de son activité
économique
- Vend, à titre onéreux, un bâtiment ou fraction de bâtiment, ou un droit
réel
- Qu’elle a acquis avec application de la TVA
- Et qui considéré comme neuf (au plus tard le 31/12 de la deuxième année
qui suit la première occupation ou utilisation).
- Il faut lever l’option via le dépôt d’une déclaration à l’office de contrôle,
préalablement à la conclusion de l’opération
- Obligation d’informer le cocontractant de l’intention de vendre avec
application de la taxe, dès le premier acte formant un titre de cession
- Si application de le taxe  droit à déduction
- Obligation de déposer une déclaration spéciale dans un délai d’un mois de
la réalisation de l’opération
Les catégories d’assujettis – Les assujettis
occasionnels d’office (Article 8bis CTVA)
- Livraison à titre occasionnel d’un moyen de transport neuf
- Livraison intracommunautaire
- Quels moyens de transports ?
- Bateaux d’une longueur de plus de 7,5m (sauf bateaux affectés à la navigation en
haute mer et bateaux de sauvetage et d’assistance en mer et bateaux affectés à la
pêche côtière)
- Aéronefs dont le poids total au décollage excède 1550 kgs (sauf les avions,
hydravions, hélicoptères et appareils analogues destinés au transport international
rémunéré)
- Véhicules terrestres à moteur d’une cylindrée de plus de 48 cm³ ou d’une puissance
de plus de 7,2 kw
Les catégories d’assujettis – Les assujettis
occasionnels d’office (Article 8bis CTVA)
- Quand les moyens de transports sont-ils considérés comme neufs ?
- Bateaux : si livraison effectuée dans les trois mois suivant leur première mise en
service ou s’ils ont navigué maximum 100 heures
- Aéronefs : si livraison effectuée dans les trois mois suivant leur première mise en
service ou s’ils ont volé maximum 40 heures
- Véhicules terrestres : si livraison effectuée dans les six mois suivant leur première
mise en service ou s’ils ont parcouru maximum 6000 kms

- Obligation de s’assujettir et de déposer une déclaration spéciale


- Vente assimilée à une LIC
- Droit à déduction de la TVA (limitée à la TVA qui aurait été appliquée en cas
de vente avec TVA en Belgique)
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
forfaitaires (article 56 CTVA)
- Conditions:
- Être une personne physique (à partir du 1er janvier 2020)
- Pas d’obligation d’émettre de factures pour au moins 75% du C.A.
- C.A. annuel inférieur ou égal à 750.000,00 € HTVA
- Interdit pour l’Horeca avec caisse enregistreuse

- Conséquences:
- Reconstitution forfaitaire du C.A.
- Droit à déduction de la TVA
- Tout ce qui est acheté est considéré comme vendu (sauf preuve contraire)
- Si changement de régime : obligation d’établir le stock
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
forfaitaires (AR n° 2 du 19 décembre 2018)
- Aspects pratiques :
- Informer l’administration de son souhait de bénéficier de ce régime
- Obligation d’établir une feuille de calcul pour la détermination du C.A.
forfaitaire
- Pas de prélèvements au sens de l’article 12 CTVA
- Si non respect des conditions  passage au régime normal dès le premier
jour du trimestre suivant
- Si changement volontaire : avertir l’office de contrôle avant le 15 mars et effet
au 1er avril (retour en arrière seulement après deux années complètes)
- En cas de changement : régularisation de la taxe sur le stock
- Uniquement pour les secteurs d’activités visés
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (article 56bis CTVA)
- Assujettis exclus:
- Unités TVA
- Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 3
- Horeca avec caisse enregistreuse
- Livraisons de matériaux usagés… (voir liste AR 19 du 29 juin 2014)

- Opérations exclues:
- Opérations visées par l’article 8 CTVA (vente d’immeubles neufs sur option)
- Ventes de moyens de transports neufs visées à l’article 39bis CTVA
- LDB et PDS effectuées par un assujetti non établi en Belgique
- Opérations visées à l’article 58, §§ 1 et 2 CTVA (tabacs manufacturés et poissons…)
- Opérations occultes
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (AR 19 du 29 juin 2014)
Passage du régime normal ou du régime forfaitaire vers le régime de la
franchise :
- Sur information de l’administration : demande, par lettre recommandée,
avant le 1er juin de l’année qui suit celle au cours de laquelle le C.A.
minimum n’a pas été dépassé (changement à partir du 1er juillet)
- Sur volonté propre : demande, par lettre recommandée, dans le courant du
dernier trimestre mais avant le 15 décembre (changement au 1er janvier de
l’année qui suit). Le courrier reprend le C.A. des 3 premiers trimestres et
une estimation pour le dernier trimestre
- Révisions à effectuer sur les biens non cédés ou services non utilisés, ainsi
que sur les biens d’investissements soumis à révision (inventaire du stock
et relevé des biens d’investissements à remettre en 2 exemplaires à l’office
de contrôle dans le mois du changement)
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
franchisés (AR 19 du 29 juin 2014)
Passage du régime de la franchise vers le régime normal ou le régime
forfaitaire :
- Dès la 1ère opération qui a pour conséquence le dépassement
(tolérance de 10% si dépassement occasionnel)
- Obligation d’avertir le chef de l’office de contrôle par lettre
recommandée
- Interdiction de revenir au régime de la franchise avant le 1er janvier
de la troisième année qui suit le passage au régime normal ou
forfaitaire
- Révision de la TVA
Les régimes d’assujettissement – Assujettis
exploitants agricoles (Article 57 CTVA)
- Option
- Possible en cas de livraisons de produits de leur exploitation ou de prestations de
services agricoles par des exploitants agricoles
- Pas d’obligation de facturation, de déclaration et de paiement de la TVA (sauf
pour les opérations intracommunautaires)
- Récupération de la TVA par compensation forfaitaire (payée par l’acheteur des
produits ou le preneur des services si celui-ci est un assujetti ou une PMNA)
- Compensation déductible dans le chef de l’acheteur/preneur
- Régime non applicable si :
- Activité exercée par une société qui n’est pas agréée comme entreprise agricole (article 8:2
du CSA)
- Si l’exploitation agricole a déjà la qualité d’assujetti en raison d’une autre activité (sauf si
application des régimes prévus aux articles 56 ou 56bis)
Les régimes d’assujettissement – Assujettis exploitants
agricoles (AR 22 du 15 septembre 1970)
- Qui est considéré comme exploitant agricole ? L’assujetti qui se livre :
- L’agriculture générale, la culture maraîchère, fruitière, florale et des plantes ornementales, la
production de champignons, de semences et de plants, et la viticulture
- L’élevage de bétail, de la volaille de basse-cour et des lapins, et l’apiculture
- L’exploitation de pépinières
- La sylviculture.

- Opérations visées :
- Livraison en l’état ou après une transformation primaire des biens produits ou des animaux
élevés
- Services fournis en exécution de contrats de culture ou d’élevage ayant pour objet des biens
ou animaux visés au point précédent
- Services fournitscomme entraide agricole
- Pour la livraison de biens qui ont été utilisés dans l’exploitation
Les régimes d’assujettissement – Assujettis exploitants
agricoles (AR 22 du 15 septembre 1970)
- Opérations exclues :
- Livraisons effectuées sur des marchés
- Livraisons au détail effectuées par colportage ou via une installation agencée pour la
vente au détail
- Livraisons et prestations qui ont pour objet des produits au animaux non soumis au
taux de 6% (sauf si livraisons aux groupements coopératifs de producteurs organisant
des criées)
- Pourcentage de compensation :
- 2% pour les livraisons de bois
- 6% pour les autres livraisons et prestations de services
- Possibilité de cumuler le régime particulier de l’exploitant agricole et le
régime normal
- Obligation de prévenir l’office de contrôle en cas de changement de régime
- Révision/restitution de la TVA si changement de régime
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (Article 58 §4 CTVA)
- Applicable aux assujettis-revendeurs dont l’activité économique concerne :
- Biens d’occasions
- Objets d’art
- Objets de collection
- Antiquités

- Ce régime s’applique aux biens livrés à l’assujetti-revendeur par :


- Des non assujettis à l’intérieur de la Communauté
- Des autres assujettis si la livraison est exemptée sur base de l’article 44, §2, 13° CTVA
- Des autres assujettis qui bénéficient du régime de la franchise
- Des autres assujettis-revendeurs si la livraison est elle-même soumise au régime de
la marge bénéficiaire
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (Article 58 §4 CTVA)
- Pas de TVA déductible dans le chef de l’acquéreur
- L’assujetti-revendeur pour opter, pour chaque livraison, pour le régime de la marge
ou pour le régime normal
- Le montant de la vente doit un indiqué « TTC » sur tous les documents
- Pas de régime de la marge possible pour les biens livrés avec application de l’article
8bis CTVA
- Obligation de tenir un registre des biens soumis au régime particulier de la marge
bénéficiaire
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (AR 53 du 23 décembre 1994)
- Biens d’occasion = biens meubles corporels susceptibles de remploi, en l’état ou
après réparation, autres que des objets d’arts, de collection ou d‘antiquité, et autres
que des métaux précieux, des pierres précieuses et des perles
- Objets d’arts, de collection et d’antiquités : voir AR 20 / Tableau A / Rubrique XXI
- La base d’imposition des biens soumis au régime doit être définie pour chaque
période de déclaration. Celle-ci est égale à la différence entre :
- Montant total des livraisons soumises au régime effectuées dans le courant de la période (total des
prix de vente)
- Montant total des achats effectués par l’assujetti-revendeur au cours de la période (total des prix
d’achats)
- Attention, pour la dernière période de déclaration, c’est la différence entre :
- Montant total des prix de vente de l’année
- Montant total des prix d’achats des biens livrés pendant l’année, augmenté du montant des
marges déjà déclarées pour les périodes de déclarations précédentes de la même année
- Obligation d’établir un stock des biens concernés, annuellement
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (AR 53 du 23 décembre 1994)
- Pour pouvoir bénéficier de ce régime : envoyer un recommandé au contrôleur en
chef de l’office de contrôle dont relève le déclarant. L’option prend cours à la date de
remise du recommandé à la poste et ce jusqu’au 31/12 de la deuxième année qui
suit cette date
- L’assujetti-revendeur délivre un bordereau d’achat
Les régimes d’assujettissement – Régime de la
marge bénéficiaire (Questions supplémentaires)
- Que se passe-t-il dans la déclaration TVA ?
- Quid si vente en dehors de la Belgique ?
- Quid si marge négative ?
Tableau récapitulatif
Assujettis (Article 4) Non assujettis (Article 4)

Exonérés (Article 44) Occasionnels PMNA (Article 6) Non respect article 4


(Articles 8-8bis)
Ordinaires

Déposants Non déposants

Classiques Forfaitaires Marge bén. Franchisés FFT agricoles

Assujettis mixtes = Assujettis Assujettis partiels = Non


ordinaires + exonérés assujettis + assujettis ordinaires
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Imposabilité (Article 2 CTVA)
- Quand une L.B. est-elle imposable ?
- Avoir lieu en Belgique
- A titre onéreux
- Effectuées par un assujetti agissant en tant que tel

- Les opérations effectuées par un curateur sont considérées comme étant effectuées par le failli lui-
même.
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Définitions (Article 9 CTVA)
- Qu’est-ce qu’un bien au sens du CTVA ?  Les biens corporels (meubles et
immeubles) mais aussi :
- L’électricité
- Le gaz
- La chaleur
- Le froid
- Les droits réels sur immeubles (autres que les droits de propriété), sauf :
- Les droits d’emphythéose via une entreprise de location-financement
- Voir article 44, §3, 1° b)

- Les titres au porteur ne sont pas des biens corporels


Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Définitions (Article 10 CTVA)
- Qu’est-ce qu’une livraison de biens :
- Transfert du pouvoir de disposer d’un bien corporel comme un propriétaire en exécution d’un
contrat translatif ou déclaratif = une vente
- Mais également :
- Une transmission en vertu d’une réquisition
- Une remise matérielle d’un bien en vertu d’un contrat de location pendant une certaine
durée avec clause de propriété lors du paiement de la dernière échéance
- Une transmission d’un bien en vertu d’un contrat de commission
- Une remise d’un bien à titre de prêt de consommation et sa restitution
- A titre onéreux
- Paiement
- Echange (= double livraison avec soulte éventuelle)
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Exception (Article 11 CTVA)
- N’est pas une livraison de biens, la cession, à titre onéreux ou à titre gratuit, sous
forme d’apport en société ou autrement, d’une universalité de biens ou d’une
branche d’activité, lorsque le cessionnaire est un assujetti qui pourrait déduire tout
ou partie de la taxe si elle était due en raison de le cession. En ce cas, le cessionnaire
est censé continuer la personne du cédant.
- Conditions :
- Le cédant est un assujetti avec droit à déduction
- Le cessionnaire est un assujetti avec droit à déduction
- Cession d’une universalité de biens ou d’une branche d’activités (à apprécier dans le chef du
cessionnaire)
- Attention à l’immeuble : cession non obligatoire si pas indispensable – possibilité via contrat de
bail - révision
- Quid dans déclaration ?
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Assimilations (Article 12 CTVA)
- Sont assimilés à des livraisons de biens :
- Prélèvements pour les besoins privés de l’assujetti ou de son personnel
- Prélèvement d’un bien par un assujetti pour le transmettre à titre gratuit, sauf :
- Échantillons
- Cadeaux commerciaux de faible valeur
- Remise à des fins caritatives d’aliments destinés à la consommation humaine (sauf spiritueux)
- Remise à des fins caritatives de biens non-alimentaires de première nécessité
- Utilisation par un assujetti d’un bien comme bien d’investissement « acquis » initialement dans un
autre but
- Utilisation, par un assujetti, de biens meubles qu’il a fabriqués, autres que des biens
d’investissements, dont les éléments constitutifs ont ouvert un droit à déduction complète ou
partielle pour effectuer des opérations ne permettant pas la déduction complète de la taxe
- Détention d’un bien suite à la cessation de l’activité (sauf article 11)
- Prélèvement d’immeubles neufs
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Assimilations (Article 12 CTVA)
- Il faut une sortie complète du patrimoine économique de l’entreprise, et non
partielle (sinon  révision)
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens - Transferts (Article 12bis CTVA)
- Transferts assimilés à des livraisons de biens = transferts effectués par un assujetti
d’un bien de son entreprise à destination d’un autre état membre.
- Attention aux exceptions au principe du transfert (= non-transferts) :
- En cas d’installation ou de montage dans l’autre pays
- Livraison de biens effectuées à bord de bateaux, avions ou trains
- Exportations
- LIC
- Transfert du bien pour les besoins d’une expertise (si retour en Belgique)
- Utilisation temporaire du bien dans le cadre du PDS de l’assujetti
- Si les conditions du non-transferts ne sont plus respectées  retour à la notion de
transfert :
- Locations avec option d’achat : temporaire jusqu’à la levée d’option
- Foire dans un autre pays : temporaire tant que les biens ne sont pas vendus
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens – Lieu de la LDB (Articles 14-15 CTVA)
- S’il n’y a pas de transport ou d’expédition : à l’endroit où se situe le bien au moment
de la livraison
- S’il y a transport ou expédition : là où le bien se trouve au moment du départ de
l’expédition ou du transport à destination de l’acquéreur. Exceptions :
- Si départ d’un pays ou territoire tiers  état membre d’importation
- Installation et montage  pays dans lequel a lieu l’installation ou le montage
- Livraison à bord d’un bateau, d’un avion ou d’un train à l’intérieur de la Communauté  lieu de
départ du transport de passagers
- Ventes à distance  lieu d’arrivée des biens
Les opérations imposables – Les livraisons de biens –
Fait générateur/exigibilité (Articles 16-17 CTVA)
- Moment où la LDB est effectuée, soit au moment où le bien est mis à disposition de
l’acquéreur
- Si le bien est à disposition de l’acquéreur/cessionnaire avant la conclusion du contrat
ou s’il reste en la possession du vendeur/cédant après la conclusion du contrat  au
moment où le contrat a effet
- Si installation ou montage  moment où l’installation/montage est terminé(e)
- Si décomptes/paiements successifs  à l’expiration de chaque période à laquelle se
rapporte un décompte/paiement
- Immeubles  au plus tard le 31/12 de la deuxième année…
- TVA facturée = TVA exigible
- TVA exigible au plus tard le quinzième jour du mois qui suit le fait générateur (même
si pas de facture émise)
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens – Exemptions (Articles 39/39bis CTVA)
- Livraisons de biens en dehors de la Communauté (Exportations)
- Livraisons de biens à un voyageur établi en dehors de la Communauté même s’il en
prend possession en Belgique et à la condition qu’il les exporte dans ses bagages
personnels en dehors de la Communauté au plus tard à la fin du troisième mois qui
suit la livraison
- Livraisons intracommunautaires – Conditions
- Effectuées par un assujetti déposant/assujetti occasionnel (article 8bis)/assujetti agricole
forfaitaire (article 57)
- Effectuées pour le compte d’un assujetti déposant/membre de la bande des 4 agissant en tant que
tel
- Preuve du transport
- Entre deux assujettis à la TVA dans des pays membres de l’UE différents
- Pas pour les biens soumis au régime de la marge
- Ventes de carburant pour véhicules directement dans le réservoir  toujours en
Belgique
- Transferts
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens – Exemptions (Article 42 CTVA)
- Livraisons de :
- Bateaux affectés à la navigation en haute mer et assurant un transport rémunéré de personnes ou qui
sont utilisés dans l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, ou de pêche
- Bateaux de sauvetage et d’assistance en mer et de bateaux affectés à la pêche côtière
- Bateaux de guerre
- Bateaux destinés à la navigation commerciale intérieure
- Objets destinés à être incorporés aux bateaux repris ci-dessus ou servant à leur exploitation
- Avions, hydravions, hélicoptères et appareils analogues destinés à être utilisés par l’Etat et par les
compagnies de navigation aérienne pratiquant essentiellement le transport international rémunéré de
personnes et de biens
- Objets destinés à être incorporés aux véhicules repris ci-dessus ou servant à leur exploitation
- Biens dans le cadre des relations diplomatiques et consulaires (y compris pour leur personnel), les LDB à
la Communauté Européenne… organismes internationaux, OTAN…
- Livraisons d’or faites aux banques centrales
- Livraisons à des organismes agrées qui les exportent en dehors de la Communauté dans le cadre
d’activités humanitaires, charitables ou éducatives
- Perles fines, pierres gemmes et similaires faites à des personnes qui sont exclusivement négociants en
ces biens
Les opérations imposables – Les livraisons de
biens – Exemptions (Article 44/44bis CTVA)
- LDB exemptées par l’article 44 CTVA :
- Livraisons d’organes humains, de sang humain et de lait maternel
- Livraisons de biens immeubles par nature (sauf article 8 CTVA)
- Constitutions, cessions et rétrocessions de droits réels sur des immeubles par nature (sauf article 8
CTVA)
- Livraisons, à leur valeur faciale, de timbres-poste, timbres fiscaux et autres valeurs similaires
- LDB exemptées par l’article 44bis CTVA :
- Livraison d’or d’investissement
Les opérations imposables – Les prestations de
services - Imposabilité (Article 2 CTVA)
- Quand une P.D.S est-elle imposable ?
- Avoir lieu en Belgique
- A titre onéreux
- Effectuées par un assujetti agissant en tant que tel

- Les opérations effectuées par un curateur sont considérées comme étant effectuées par le failli lui-
même.
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Définition (Article 18 CTVA)
- Est une prestation de services, tout ce qui ne constitue pas une livraison de biens
- Exemples, nous exhaustifs, de prestations de services à l’article 18 CTVA
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Assimilations (Article 19 CTVA)
- Sont assimilés à une PDS :
- L’utilisation d’un bien meuble ou immeuble (autre qu’immeuble ayant subi la limitation de la
déductibilité de la taxe) affecté à l’entreprise pour les besoins privés de l’assujetti ou de son
personnel, ou plus généralement à des fins étrangères à l’activité économique de l’assujetti,
lorsque ce bien a ouvert droit à une déduction totale ou partielle de la TVA
- L’exécution par un assujetti d’un travail immobilier:
- Pour les besoins de son activité économique, si l’exécution de tels travaux par un autre
assujetti, n’ouvrirait pas droit à une déduction complète de la taxe (sauf si travaux effectués
par un constructeur professionnel et pour les travaux de réparation, entretien et nettoyage)
- À titre gratuit, pour ses besoins privés ou ceux de son personnel, ou plus généralement à des
fins étrangères à l’activité économique de l’assujetti
- Que faut-il entendre par travail immobilier : construction, transformation, achèvement,
aménagement, réparation, entretien, nettoyage, démolition de tout ou partie d’immeuble par
nature ainsi que la fourniture d’un bien meuble et son placement dans un immeuble de
manière telle que ce bien meuble devienne immeuble par nature
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21 CTVA)
- L’article 21 concerne les relations B2B
- Lieu de la PDS = endroit où le preneur a établi le siège de son activité économique,
ou l’endroit où est établi son établissement stable. A défaut d’un tel siège ou
établissement stable, au domicile ou résidence habituelle de l’assujetti
- Exceptions:
- Travaux immobiliers : là où est situé l’immeuble
- Transport rémunéré de personnes : distances parcourues
- Accès à des manifestations culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de
divertissement ou similaires : à l’endroit où ces manifestations ou activités ont effectivement lieu
- Restaurant et restauration : là où la prestation est matériellement exécutée (sauf à bord des
navires, aéronefs et trains  lieu de départ du transport)
- Mise à disposition d’un moyen de transport de courte durée (max 30 jours ou 90 jours pour les
moyens de transport maritime) : là où le moyen de transport est mis à disposition
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21bis CTVA)
- L’article 21bis concerne les relations B2C
- Lieu de la PDS = endroit où le prestataire a établi le siège de son activité
économique, ou l’endroit où est établi son établissement stable. A défaut d’un tel
siège ou établissement stable, au domicile ou résidence habituelle du prestataire
- Exceptions:
- Travaux immobiliers : là où est situé l’immeuble
- Transport rémunéré de personnes : distances parcourues
- Transport de biens autre qu’intracommunautaire : distances parcourues
- Transport de biens intracommunautaire : lieu de départ du transport
- Prestations accessoires au transport (chargement, déchargement, manutention) : là où la
prestation est matériellement exécutée
- Accès à des manifestations culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de
divertissement ou similaires : à l’endroit où ces manifestations ou activités ont effectivement lieu
Les opérations imposables – Les prestations de
services – Lieu de la PDS (Article 21bis CTVA)
- Expertise ou travail sur un bien meuble : la où la prestation est matériellement exécutée
- Restaurant et restauration : là où la prestation est matériellement exécutée (sauf à bord des
navires, aéronefs et trains  lieu de départ du transport)
- Mise à disposition d’un moyen de transport de courte durée (max 30 jours ou 90 jours pour les
moyens de transport maritime) : là où le moyen de transport est mis à disposition
- Mise à disposition d’un moyen de transport de longue durée : là où le preneur de service est établi
- Télécommunication/radiodiffusion/télévision/services fournis par voie électronique : là où le
preneur de service est établi

- Attention aux cas spécifiques pour les prestations « intracommunautaires » en faveur d’un non-
assujetti
Les opérations imposables – Les prestations de services
– Fait générateur/exigibilité (Article 22 CTVA)
- Moment où la PDS est effectuée
- Si décomptes/paiements successifs  à l’expiration de chaque période à laquelle se
rapporte un décompte/paiement
- TVA facturée = TVA exigible
- TVA exigible au plus tard le quinzième jour du mois qui suit le fait générateur (même
si pas de facture émise)
- Si paiement  TVA exigible même si pas de facture émise
Les opérations imposables – Cas particuliers :
Distinction entre LDB et PDS
- Fournitures et placement :
- LDB si fourniture et placement de machines et appareils industriels qui gardent leur caractère mobilier
ou deviennent immeubles par destination mais :

- PDS si fourniture et placement de machines et appareils industriels qui deviennent immeubles par
nature
- Transfert du pouvoir de disposer d’un bien incorporel : prestation de services
- Délivrance par un assujetti d’un bien meuble fabriqué ou assemblé au moyen de matières et
objets fournis par son cocontractant = prestation de services
Les opérations imposables – Les importations
(Article 23 CTVA)
- Importation = entrée d’un bien à l’intérieur de la Communauté
- Une importation est effectuée par toute personne, quelle que soit sa qualité
(assujetti, non assujetti…) (Article 3 CTVA)
- Quand est une importation a-t-elle lieu en Belgique ?
- Si le bien se trouve en Belgique au moment de son entrée à l’intérieur de la Communauté
- Si le bien sort d’un des régimes suivants sur le territoire de la Belgique lorsque, depuis son entrée
en Communauté, ce bien est :
- Conduit en douane et placé, le cas échéant, sous un régime de dépôt temporaire
- Placé sous un régime d’importation temporaire avec franchise totale des droits à
l’importation
- Placé sous un régime de transit externe
- Placé sous un régime de zones franches ou d’entrepôts francs
- Placé sous un régime d’entrepôt douanier
- Placé sous un régime de perfectionnement actif
- Plous sou un régime relatif aux biens admis dans les eaux territoriales pour les plates-formes
de forage ou d’exploitation
Les opérations imposables – Les importations
(Article 23 CTVA)
• Exemple
• Un fabricant établi aux Etats-Unis vend des biens à une personne établie en Allemagne. Les biens entrent dans la Communauté par
Anvers.
• 1e hypothèse : Les biens sont mis en libre pratique en matière de droit à l’importation à Anvers avant d’être expédiés vers
l’Allemagne. Conformément à la règle générale de l’article 23, § 3, du Code, l’importation a lieu en Belgique et les biens doivent y
être déclarés pour la consommation.
• 2e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier et sont ensuite acheminés vers l’Allemagne sous
un régime de transit communautaire externe pour y être mis en libre pratique. L’importation a lieu en Allemagne où les biens
quittent le régime du transit communautaire externe et n’est par conséquent pas soumise à la TVA en Belgique.
• 3e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier. Lors de la sortie de cet entrepôt, ils sont mis en
libre pratique en vue de leur transport vers l’Allemagne. Selon l’article 23, § 4, du Code, l’importation a lieu en Belgique, pays où les
biens sont sortis du régime de l’entrepôt douanier. Les biens doivent être déclarés pour la consommation en Belgique.
• 4e hypothèse : Les biens sont placés à Anvers sous un régime d’entrepôt douanier. Lors de la sortie de cet entrepôt, les biens
reçoivent comme destination douanière la réexportation et sont transportés vers la Russie où ils seront utilisés par l’acheteur
allemand à des fins de prospection. Les biens ne sont pas mis en libre pratique dans la Communauté et sont censés pour
l’application de la TVA avoir quitté le territoire de la Communauté sans avoir été sortis du régime d’entrepôt douanier.
L’importation de ces biens ne donne donc pas lieu à l’exigibilité de droits à l’importation ou de TVA dans la Communauté.
Les opérations imposables – Les importations –
Fait générateur/exigibilité (Article 24 CTVA)
- Au moment où l’importation a lieu en Belgique
- Toute personne est présumée, jusqu’à preuve du contraire, avoir importé en
Belgique les biens qu’elle a acquis dans un pays tiers ou dans un territoire tiers, ainsi
que les biens qui ont fait l’objet d’un travail pour son compte dans un pays tiers ou
dans un territoire tiers
- La TVA relative aux importations doit être payée au moment du dépôt de la
déclaration pour la consommation
- Possibilité d’obtenir un report de perception (= autoliquidation) moyennant une
demande d’autorisation (E.T. 14.000) (pas applicable pour les non-assujettis,
assujettis franchisés et assujettis forfaitaires agricoles)
Les opérations imposables – Cas particulier -
Importations suivies d’une LIC
(Article 40 §1, 1°, d) CTVA)
• Une importation est exemptée de TVA pour peu qu’elle soit immédiatement suivie d’une
livraison intracommunautaire. L'octroi de cette exemption est soumise à trois conditions
essentielles :
• les biens importés doivent être employés pour l'exécution d'une livraison (ou d’un transfert assimilé à
une livraison);
• cette livraison doit être exemptée sur base de l'article 39bis du Code;
• la livraison doit être réalisée par le destinataire qui a importé les biens.
Les opérations imposables – Cas particulier -
Importations suivies d’une LIC
(Article 40 §1, 1°, d) CTVA)
• Conditions:
• La date du contrat entre B et C est antérieure au dédouanement
• La destination finale des biens est connue au moment du dédouanement
• Le numéro de TVA étranger de C figure dans la case 8 du document douanier (en sus des informations
habituelles)
• La mention suivante figure dans la case 44 du document douanier: “exemption de TVA – art. 40, §1er,
1°, d), du Code de la TVA”
Les opérations imposables – Les AIC
Définition - (Article 25bis CTVA)
- AIC = obtention du pouvoir de disposer, comme un propriétaire, d’un bien meuble
corporel expédié ou transporté à destination de l’acquéreur, par le vendeur ou par
l’acquéreur ou pour leur compte, vers un Etat membre autre que celui de départ de
l’expédition ou du transport du bien.
- Sont également considérés comme AIC :
- L’acquisition effectuée en vertu d’une réquisition
- La réception d’un bien en exécution d’un prêt à la consommation
Les opérations imposables – Les AIC
Imposables ? - (Article 25ter CTVA)
- Quand les AIC sont-elles soumises à la taxe, càd quand ont elles lieu en Belgique ?
- Lorsqu’elles sont effectuées, à titre onéreux, par des assujettis agissant en tant que tel ou par une
PMNA et que le vendeur est un assujetti agissant en tant que tel , qui ne bénéfice pas de la
franchise et qui ne relève pas de disposition particulière (installation/montage – livraison de gaz –
ventes à distance)
- Exceptions :
- Voir article 42, §§ 1er, 2 et 3, alinéa 1er, 1° à 8°
- Les AIC, autres que moyens de transports neufs (article 8bis) et biens soumis à accises
effectuées :
- Par des assujettis franchisés, des assujettis forfaitaires agricoles, des assujettis exonérés,
des PMNA
- Jusqu’à un montant de 11.200,00 € par année civile
- Les AIC effectuées par un assujetti non établi en Belgique mais identifié à la TVA dans un
autre Etat membre si l’AIC est suivie d’une livraison en Belgique (voir opérations
triangulaires)
- Les AIC avec régime de la marge
Les opérations imposables – Les AIC
Assimilations - (Article 25quater CTVA)
- Les transferts
Les opérations imposables – Les AIC
- Par opération triangulaire,Opérations
on entend triangulaires
- les livraisons de biens entre trois opérateurs, dans lesquelles
- le premier opérateur (A) vend des biens au deuxième opérateur (B)
- qui revend les biens au troisième opérateur (C).
- Les biens sont directement transportés de A chez C, entre lesquels aucun lien contractuel
direct n'existe.

Cela signifie que le circuit de facturation (A-B et B-C) ne correspond pas au déplacement physique
des biens. Ces transactions sont également appelées « opérations ABC » (notamment dans la
déclaration TVA).
On parle d'opération triangulaire intracommunautaire lorsque les trois opérateurs en question
sont identifiés à la TVA dans trois Etats membres différents. Lorsque deux des trois opérateurs
sont établis dans le même Etat membre ou lorsque l'opérateur intermédiaire (B) est établi dans
un Etat tiers, on parle en principe de « fausse opération triangulaire ».
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
- Exemple :
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires

Une particularité de l'opération triangulaire intracommunautaire est que le transport des biens de
A chez C ne peut intervenir que dans l'une des relations contractuelles : soit dans la relation A-B,
soit dans la relation B-C.

Une des livraisons (soit la livraison A-B, soit la livraison B-C) est par conséquent une livraison sans
transport qui est taxable à l'endroit où les biens sont mis à la disposition de l'acquéreur ou du
cessionnaire.
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Comment résoudre se problème ?
- 1ère hypothèse : transport effectué par et pour le compte de A
 Transport dans la relation A-B. A réalise une LIC à B qui réalise une AIC dans l’Etat
membre d’arrivée (Etat de C). B doit donc s’identifier à la TVA dans l’Etat membre de C.
B va donc effectuer une vente nationale à C dans l’Etat membre de C.

- 2ème hypothèse : transport effectué par et pour le compte de B


 Dans ce cas, le transport peut se retrouver dans la relation A-B ou dans la relation A-C.
Il faut donc analyser les contrats et condition de livraison pour déterminer dans quelle
relation le transport va être rattaché. Mais que se passe-t-il si l’examen des documents
n’est pas concluant ?
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Présomption prévue par la circulaire 38/2006 :

- Soit B communique à A, un n° TVA dans attribué par l’Etat membre B ou C  transport lié à la
relation A-B

- Soit B ne communique pas de n° TVA à A ou communique un n° dans l’Etat membre de A 


transport lié à la relation B-C

Problème : cette présomption est contraire à la jurisprudence de la CJUE


Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
La CJUE a confirmé qu’ « une livraison de biens effectuée par un assujetti établi dans un premier État
membre n’est pas exonérée de la taxe sur la valeur ajoutée […] lorsque, avant de conclure cette
opération de livraison, l’acquéreur, identifié à la taxe sur la valeur ajoutée dans un deuxième État
membre, informe le fournisseur que les marchandises seront immédiatement revendues à un
assujetti établi dans un troisième État membre, avant de les sortir du premier État membre et de les
transporter à destination de ce troisième assujetti […] ».

La CJUE a également précisé que l’identification de B dans un autre Etat membre que celui du départ
du transport ne peut être un critère permettant de qualifier une vente de livraison
intracommunautaire. En d’autres termes, l’utilisation de tel ou tel numéro de TVA par B est davantage
la conséquence de l’analyse correcte de la chaîne de livraisons que le résultat d’un choix laissé
librement à l’appréciation de l’assujetti.
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires

En conséquence, l’opération devra être traitée, soit sur base de la 1ère hypothèse reprise ci-dessus,
soit sur base de la 3ème hypothèse reprise ci-dessous.

- 3ème hypothèse : transport effectué par et pour le compte de C


 Transport dans la relation B-C. A réalise une vente nationale à B qui réalise une LIC à C. C réalise donc une AIC.
B doit donc s’identifier à la TVA dans l’Etat membre de A.
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires
Heureusement, un système de simplification existe, si les conditions suivantes sont respectées :

• B n'est pas établi dans l'Etat membre 3 mais est un assujetti déposant identifié à la TVA dans un Etat
membre autre que celui du départ (Etat membre 1) ou d'arrivée (Etat membre 3) des biens.
N.B. : Du point de vue de l’administration belge, si B n’est pas établi dans l’Etat membre 3 mais y est
identifié à la TVA, il a alors le choix : il peut faire application du régime normal (exposé ci-avant) ou du
régime simplifié (à condition que toutes les autres conditions soient également remplies);

• Les biens sont directement transportés de l'Etat membre 1 vers l'Etat membre 3 ;

• Le transport est rattaché à la relation A-B ;

• L'acheteur final C est un assujetti déposant ou un membre du « groupe des quatre », identifié à la TVA
dans l'Etat membre 3;

• C est désigné, sur la facture qui lui est adressée comme redevable de la taxe due sur la livraison B-C
(plus précisément, la facture doit porter les termes « autoliquidation » ou « reverse charge »).
Les opérations imposables – Les AIC
Opérations triangulaires

Ce régime est régi par les articles 25ter, §1, al. 2, 3° et 51, §2, 2°du CTVA.

La conséquence de ce régime est que B ne doit pas s’identifié à la TVA dans l’Etat membre
de C. Il est donc exonéré de TVA sur son AIC et c’est C qui devient redevable de la taxe dans
son Etat membre.
Les opérations imposables – Les AIC
La bande des 4

Qui fait partie de la bande des 4 :


- Assujettis exonérés
- Assujettis franchisées
- Assujettis forfaitaires agricoles
- PMNA

 Obligation d’activer son n° TVA en cas d’AIC pour plus de 11.200,00 €/an
Base d’imposition – LDB/PDS
(Art. 26 CTVA)
Base d’imposition = tout ce qui constitue la contrepartie obtenue ou à obtenir par le
fournisseur du bien ou le prestataire de service, y compris :
- Les subventions directement liées aux prix de ces opérations
- Commissions (si elles permettent de vendre le bien ou de fournir le service à un prix
inférieur au cours du marché mondial)
- Emballages
- Assurances
- Frais de transports
- Impôts
- Droits
- Prélèvements
- Taxes (pas la taxe d’immatriculation  débours)
Base d’imposition – LDB/PDS
(Art. 26 CTVA)

Pour les bons à usages multiples = contrepartie payée en échange du bon, ou à défaut
d’information sur la contrepartie, la valeur monétaire indiquée sur le bon

Quid si prix convenu sans mention de TVA et que le fournisseur est redevable de la taxe et
qu’il est dans l’impossibilité de récupérer la taxe auprès du client ?
 montant convenu = TVAC (C.d.j. 07/11/2013 Tulica)
Base d’imposition – AIC
(Art. 26bis CTVA)

Idem Article 26 CTVA pour LDB/PDS

Sont également à prendre en compte pour déterminer la base imposable:


- Droits d’accises (sauf si l’acquéreur peut obtenir le remboursement de ces droits d’accises
ultérieurement à l’AIC)
Base d’imposition – Importations
(Art. 34 CTVA)

Valeur en douane même si ces biens ne sont pas passibles de droits à l’entrée, pour
quelque motif que ce soit, y compris :
- Impôts, droits, prélèvements et autres taxes qui sont dus à l’étranger ainsi que ceux qui
sont dus en raison de l’importation, à l’exception de la TVA
- Frais accessoires, tels que les frais de commissions, les frais de formalités douanières,
les frais d’emballages, les frais de transport et d’assurance
Base d’imposition – Devises autres que l’euro
(Art. 27 CTVA)
Que faire si les éléments qui constituent la base imposable sont exprimés dans une autre
devise que l’euro ?
- Pour les importations : taux de change déterminé selon les dispositions
communautaires en vigueur pour calculer la valeur en douane
- Pour les opérations autres que des importations :
- Soit le dernier cours indicatif de l’euro publié par la Banque Centrale Européenne
- Soit, en l’absence du cours repris ci-dessus, le dernier cours indicatif de l’euro publié
par la Banque Nationale de Belgique

Exception : Si un taux de change a été convenu entre les parties et qu’il est mentionné
dans le contrat, sur la facture ou tout autre document et que le prix effectivement
payé est conforme à ce taux  taux convenu
Base d’imposition – Exemptions de taxe
(Art. 28 CTVA)

La base d’imposition ne comprend pas :


- L’escompte
- Les rabais
- Les intérêts pour paiement tardif
- Les emballages consignés
- Les débours
- La TVA elle-même
Base d’imposition – Cas spécifiques
(Art. 33 CTVA)
- Prêts à la consommation et prélèvements  B.I. = prix d’achat des biens ou de biens similaires
ou à défaut prix de revient, déterminés au moment où s’effectue l’opération
- Assimilations aux PDS pour des utilisations étrangères à l’activité économique de l’assujetti 
B.I. = montant des dépenses engagées par l’assujetti
- Travail immobilier réalisé par un assujetti pour les besoins de son activité économique si de tels
travaux réalisés par un autre assujetti n’auraient pas ouvert de droit à déduction  B.I. = valeur
normale (voir art. 32)
- Par dérogation à l’article 26, la B.I. est égale à la valeur normale (voir art. 32) lorsque :
- La contrepartie est inférieure à la valeur normale
- Le bénéficiaire de la LDB ou PDS n’a pas le droit de déduire entièrement la taxe
- Le bénéficiaire est lié avec le fournisseur en raison d’un contrat d’emploi ou de travail ou en
tant qu’associé, membre ou dirigeant, en ce compris les membres de la famille jusqu’au
4ième degré
- Pour les échanges  B.I. = valeur normale
- Pour les transferts  B.I. = idem prélèvements
Base d’imposition – Cas spécifiques
(Art. 36 CTVA)

La base d’imposition ne peut être inférieure à la valeur normale en ce qui concerne :


- La vente d’immeubles sous régime TVA
- Les travaux immobiliers qui portent sur des bâtiments à ériger
Exemptions
(Art. 39 à 44 CTVA)
- Article 39 : exportations
- Article 39bis : LIC
- Article 39quater : régime des entrepôts autres que douaniers
- Article 40 à 42 : Cas très spécifiques non abordés
- Article 44 : A consulter
Déduction – Règle générale
(Art. 45, §1 CTVA)
Conditions de déductibilité :
- Si les achats, AIC, importations ont été effectuées dans le but de réaliser:
- Des opérations taxées
- Des opérations exonérées en vertu des articles 39 à 42
- Des opérations réalisées à l’étranger qui ouvriraient un droit à déduction si elles
avaient été réalisées en Belgique
- Des opérations visées à l’article 44, §3, 4° à 10° si le cocontractant est établie en
dehors de la Communauté ou soient liées à des biens qui sont destinés à être
exportés en dehors de la Communauté
- Des prestations de courtage ou de mandat se rapportant au point ci-dessus
Déduction – Assujetti occasionnel art. 8bis CTVA
(Art. 45, §1erbis CTVA)

Rappel : article 8bis : moyens de transports neufs

TVA déductible = maximum la TVA due si la livraison n’était pas exemptée de TVA
Déduction – Les Assujetti partiels
(Art. 45, §1erquinquies CTVA)

Quid en cas d’acquisition de biens immeubles par nature ou d’autres biens


d’investissements sujets à révision ?

 Déduction à concurrence de leur utilisation pour les besoins de l’activité économique


Déduction – Véhicules automobiles
(Art. 45, §2 CTVA)
La TVA relative à l’acquisition de véhicules automobiles destinés au transport de personnes
et/ou de marchandises, ainsi que pour les biens set services se rapportant à ces véhicules,
la déduction ne peut dépasser 50% des taxes acquittées.

Exceptions :
- Véhicules d’une masse maximale autorisée de plus de 3 500 kg
- Véhicules destinés au transport de personnes comportant plus de 8 places assises
(conducteur non compris)
- Véhicules spécialement aménagés pour le transport de malades, de blessés, de
prisonniers et pour les transports mortuaires
- Véhicules qui ne peuvent être immatriculés à la DIV en raisons de leurs caractéristiques
techniques
- Véhicules spécialement aménagés pour le camping
Déduction – Véhicules automobiles
(Art. 45, §2 CTVA)

Exceptions (suite) :
- Camionnettes (même si masse maximale autorisée < 3 500 kg)
- Cyclomoteurs et motocyclettes
- Concessionnaires
- Véhicules destinés à la location
- Véhicules destinés exclusivement au transport de personnes (taxis)
- Véhicules vendus en vertu de l’article 8bis CTVA
Déduction – TVA non déductible
(Art. 45, §3 CTVA)
Ne sont pas déductibles, les taxes ayant grevé :
- Les livraisons et AIC de tabacs manufacturés
- Les livraisons et AIC de boissons spiritueuses (sauf si elles sont destinées à être
revendues ou utilisées dans le cadre d’une prestation de services ou à être offertes à
titre d’échantillon ou dans le cadre d’une dégustation)
- Les frais de logement, de nourriture et de boissons, sauf
- Pour le personnel chargé de l’exécution, hors de l’entreprise, d’une LDB ou PDS
- Si exposés par des assujettis qui fournissent à leur tour les mêmes services à titre
onéreux
- Les frais de réception
- Régime de la marge
Déduction – Les assujettis mixtes
(Art. 46)

Quid de la déduction de la TVA ayant grevé des biens et services acquis par un assujetti
mixte ?

 Règle : prorata général


 Exception : affectation réelle
Déduction – Révisions
(Art. 48)

En cas de déduction partielle, le montant de la déduction fait l’objet d’une estimation


provisoire. Il est révisé après l’expiration de l’année au cours de laquelle le droit à
déduction a pris naissance

La TVA relative aux investissements est sujette à révisions dans un délai de :


- 15 ans pour les investissements immobiliers
- 5 ans pour les autres investissements
Déduction – Aspectes « pratiques »
(AR n° 3, articles 1 à 4 du 10/12/1969)
Quand le droit à déduction prend-il naissance ?  Quand la TVA devient exigible

Quelles sont les conditions pour pouvoir exercer son droit à déduction ?
1) Détenir une facture contenant toutes les mentions légales (voir AR n° 1)
2) Détenir une document constatant une assimilation à une LDB ou PDS, le cas échéant
3) Détenir un document d’importation, le cas échéant
4) Détenir le document de transfert, le cas échéant

Quel est le délai maximum pour déduire la TVA ?  31/12 de la troisième année qui suit le
moment où la TVA est devenue exigible
Déduction – Aspectes « pratiques » des révisions des
taxes autres que sur des biens d’investissements
(AR n° 3, article 5 du 10/12/1969)

Une révision de la TVA est obligatoire dans les cas suivants :


1) Lorsque la déduction est supérieure ou inférieure à celle qui a été opérée au
moment où la TVA est devenue récupérable
2) En cas de note de crédit reçue
3) Pour les assujettis mixtes (ou qui le deviennent)
4) Pour les assujettis qui perdent tout droit à déduction
Déduction – Aspectes « pratiques » des révisions des
taxes sur des biens d’investissements
Que faut-il(AR n° par
entendre 3, biens
article 6 à 11 du
d’investissements ? 10/12/1969)
1) Les biens corporels
2) Les droits réels
3) Les services destinés à être utilisés de manière durable comme instruments de travail
ou moyens d’exploitation

Quelles taxes sont sujettes à révision ?


 Celles ayant grevé l’achat, l’AIC, l’importation ou les opérations qui tendent ou
concourent à la constitution, la transformation ou l’amélioration des biens
d’investissements des biens repris ci-dessus, sauf :
- frais de réparation ou d’entretien (ainsi que les pièces de rechange)
- locations de biens d’investissements
Déduction – Aspectes « pratiques » des révisions des
taxes sur des biens d’investissements
(AR n° 3, articles 6 à 11 du 10/12/1969)
Une révision de la TVA est obligatoire dans les cas suivants :
1) Lorsque que la déduction est supérieure ou inférieure à celle qui a été opérée au
moment où la TVA est devenue récupérable
2) En cas de note de crédit reçue

Quel est le délai de révision ?


1) 15 ans pour les investissements immobiliers
2) 5 ans pour les autres investissements
Déduction – Aspectes « pratiques » des révisions des
taxes sur des biens d’investissements
(AR n° 3, articles 6 à 11 du 10/12/1969)

Quels sont les investissements immobiliers concernés par le délai de 15 ans ?


1) La construction de tout immeuble ou partie d’immeuble incorporé au sol
2) L’acquisition de tout immeuble ou partie d’immeuble incorporé au sol
3) L’acquisition de droits réels immobiliers
Déduction – Aspectes « pratiques » du prorata général
(AR n° 3, articles 12 à 18 du 10/12/1969)

Prorata général = fraction suivante : C.A. soumis à TVA / C.A. total x 100 (arrondi au
pourcentage supérieur)

Il n’est pas tenu compte des éléments suivants dans le calcul :


- Produit de la cession de biens d’investissements
- Produits et revenus d’opérations immobilières ou financières (sauf si cela relève d’une
activité économique spécifique)
- Montant des opérations réalisées à l’étranger, si elles sont effectuées par un siège
d’exploitation distinct du siège établi en Belgique et que les dépenses y relatives ne sont
pas supportées par ce siège établi en Belgique
Déduction – Aspectes « pratiques » du prorata général
(AR n° 3, articles 12 à 18 du 10/12/1969)
Le prorata général est fixé provisoirement, pour chaque année civile, en fonction des
opérations de l’année précédente.

Si cette référence fait défaut ou n’est pas significative  estimation

Le prorata définitif est fixé chaque année, de manière définitive, pour le 20 avril de l’année
suivante au plus tard.

Le prorata doit être justifié par une feuille de calcul qui doit être transmise au contrôle
TVA.
Déduction – Aspectes « pratiques » du prorata général
(AR n° 3, articles 12 à 18 du 10/12/1969)

Pour les biens d’investissements :


- Une révision est opérée sur la totalité de la TVA pour l’année d’acquisition
- Une révision est opérée sur 1/5 ou 1/15 de la TVA pour les années suivantes

La révision ne doit pas être opérée si la différence entre le prorata provisoire et le définitif
n’atteint pas 10% (sauf si prorata provisoire est issu d’une estimation).

L’assujetti peut renoncer à cette dispense de révision, mais ce sera pour au moins 5 années
consécutives.
Déduction – Aspectes « pratiques » de
l’affectation réelle
(AR n° 3, articles 19 à 21 du 10/12/1969)

La révision doit être opérée lorsqu’un bien ou un service est transféré d’un secteur ouvrant
droit à déduction à un secteur n’ouvrant pas droit à déduction, ou inversement.

Pour les biens d’investissements : en cinquième ou quinzième


Immobilier – Taux de 6%

Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliqué dans le secteur des
travaux immobiliers :

1) Dans des immeubles utilisés exclusivement ou principalement comme logement privé :


Bâtiment occupé depuis Opérations visées Affectation du bâtiment Opérations fournies et facturées à

Au moins 10 ans « rénovation » à l’exclusion du nettoyage Bâtiment d’habitation utilisé soit Consommateur final càd une personne qui détient
exclusivement soit à titre principal un droit réel ou un droit de jouissance sur
comme logement privé l’immeuble

Sans importance Travaux immobiliers et autres opérations énumérées à la rubrique Maître d’ouvrage
XXXI, §3, 3° à 6°, ayant pour objet la démolition et la reconstruction
conjointe d’un bâtiment d’habitation dans une des villes visées
Immobilier – Taux de 6%
Conditions :

- Les opérations doivent avoir pour objet la transformation, la rénovation, la


réhabilitation, l'amélioration, la réparation ou l'entretien, à l'exclusion du nettoyage, de
tout ou partie d'un bâtiment d'habitation;
- Les opérations doivent être affectées à un bâtiment d'habitation qui, après leur
exécution, est effectivement utilisé, soit exclusivement soit à titre principal, comme
logement privé (N.B. : Il n’est pas requis que le bâtiment transformé ait eu initialement
la destination de logement privé pour bénéficier du taux de 6%);
- Les opérations doivent être effectuées à un bâtiment d'habitation dont la première
occupation précède d'au moins dix ans la première date d'exigibilité de la TVA;
- Les opérations doivent être fournies et facturées à un consommateur final;
- La facture délivrée par le prestataire de services, et le double qu'il conserve, doivent,
sur la base d'une attestation formelle et précise du client, constater l'existence des
divers éléments justificatifs de l'application du taux réduit; sauf collusion entre les
parties ou méconnaissance évidente de la présente disposition, l'attestation du client
décharge la responsabilité du prestataire de services pour la détermination du taux.
Immobilier – Taux de 6%
Travaux visés :
• les travaux de transformation, d'achèvement, d'aménagement, de réparation et d'entretien,
à l'exclusion du nettoyage, de tout ou partie d'un immeuble par nature;

• toute opération comportant à la fois la fourniture d'un bien meuble et son placement dans
un immeuble en manière telle que ce bien meuble devienne immeuble par nature;

• toute opération, même non visée au 2° ci-avant, comportant à la fois la fourniture et la


fixation à un bâtiment :

• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de chauffage central ou de climatisation, en ce
compris les brûleurs, réservoirs et appareils de régulation et de contrôle reliés à la chaudière ou aux
radiateurs;
Immobilier – Taux de 6%
Travaux visés (suite) :
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation sanitaire de bâtiment et, plus généralement, de
tous appareils fixes pour usages sanitaires ou hygiéniques branchés sur une conduite d'eau ou d'égout;

• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation électrique de bâtiment à l'exclusion des
appareils d'éclairage et des lampes;

• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de sonnerie électrique, d'une installation de
détection d'incendie et de protection contre le vol et d'une installation de téléphonie intérieure;

• d'armoires de rangement, éviers, armoires-éviers et sous-éviers, armoires-lavabos et sous-lavabos, hottes,


ventilateurs et aérateurs équipant une cuisine ou une salle de bain;
Immobilier – Taux de 6%
Travaux visés (suite) :
• de volets, persiennes et stores placés à l'extérieur du bâtiment;

• toute opération, même non visée au 2° ci-avant, comportant à la fois la fourniture et le placement dans un
bâtiment de revêtements de mur ou de sol, qu'il y ait fixation au bâtiment ou que le placement ne nécessite
qu'un simple découpage, sur place, aux dimensions de la surface à recouvrir;

• les travaux de fixation, de placement, de réparation et d'entretien, à l'exclusion du nettoyage, des biens visés
aux 3° et 4° ci-avant;

• la mise à disposition de personnel en vue de l'exécution des opérations visées ci-dessus.


Immobilier – Taux de 6%
Travaux visés (suite) :
• Le taux réduit de 6 % n'est en aucune façon applicable :
• aux travaux et autres opérations de nature immobilière, qui ne sont pas affectés au logement proprement dit,
tels que les travaux de culture ou jardinage et les travaux de clôture;
• aux travaux et autres opérations de nature immobilière, qui ont pour objet tout ou partie des éléments
constitutifs de piscines, saunas, mini-golfs, courts de tennis et installations similaires (voir également
les décisions n°s E.T. 94.492 du 18.06.1999 et E.T. 113.109 du 04.09.2009).
Pour plus de détails concernant cette rubrique, il est renvoyé à la circulaire n° 6/1986
du 22.08.1986.
Immobilier – Taux de 6%

Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :

2) Logements privés pour personnes handicapées :


Bâtiment occupé depuis Opérations visées Affectation du bâtiment Opérations fournies et facturées à

Sans importance Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 2, du Bâtiment d’habitation  Sociétés régionales de
Code (à l’exclusion du nettoyage) et opérations y assimilées logement et sociétés de
 spécialement adapté au logement logement social agréées ;
privé d’une personne handicapée,  Provinces, sociétés
Bâtiments « neufs » (et le sol y attenant) Livraisons de biens visés o l’article 1er, §9, du Code ainsi que ET intercommunales,
les constitutions, cessions et rétrocessions de droits réels  destiné à être donnée en location communes ;
portant sur de tels biens qui ne sont pas exemptés par une institution, une société,
conformément à l’article 44, §3, 1° du Code une asbl ou une société à finalité CPIAS, CPAS, asbl ou sociétés à
sociale, à un handicapé qui finalité sociale reconnues
bénéficie d’une intervention d’un
Location-financement d’immeubles ou leasing immobilier Fonds ou d’une agence visés
visé à l’article 44, §3, 2°, b), du Code
Immobilier – Taux de 6%

Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :

3) Logements privés – habitations sociales (6% pu 12%) : non vu dans le cadre de cette
formation
Immobilier – Taux de 6%

Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer dans le secteur des
travaux immobiliers :

4) Etablissements d’hébergement collectif à caractère social pour personnes handicapées :


Bâtiment occupé depuis Opérations visées Affectation/nature du Opérations fournies et facturées à
bâtiment

Sans importance Travaux immobiliers au sens de l’article 19, §2, alinéa 2, du Complexe d’habitation destiné Personnes de droit public ou de droit privé qui
Code (à l’exclusion du nettoyage) et opérations y assimilées à être utilisé pour gère une institution qui héberge des
l’hébergement des personnes handicapés, de manière durable, en séjour de
handicapées jour et de nuit et qui bénéficie pour cette
raison d’une intervention d’un Fonds ou d’une
agence pour personnes handicapées qui est
Bâtiments « neufs » (et sol y attenant) Livraisons de biens visés à l’article 1, §9, du Code ainsi que
reconnue par cette autorité
les constitutions, cessions et rétrocession de droits réels
portant sur de tels biens, qui ne sont pas exemptées
conformément à l’article 44, §3, 1°, du Code

Location-financement d’immeubles ou leasing immobilier


visé à l’article 44, §3, 2°, b, du Code
Immobilier – Taux de 6%

Il existe plusieurs cas pour lesquels un taux de 6% peut être appliquer


dans le secteur des travaux immobiliers :

5) Etablissements scolaires :

• Depuis le 1er janvier 2016, sont soumis au taux réduit de 6% :


• Les livraisons de bâtiments scolaires neufs destinés à l’enseignement
scolaire ou universitaire exempté, ainsi que les constitutions, cessions et
rétrocessions de droits réels portant sur ces bâtiments
• Les travaux immobiliers relatifs aux bâtiments scolaires (construction,
transformation, réparation, entretien sauf nettoyage)
• Le leasing immobilier portant sur des bâtiments scolaires (visé par l’article
44, §3, 2°, b), du Code)
Immobilier – Taux de 6%

• Par bâtiments scolaires, il faut entendre :


• Les bâtiments utilisés principalement par un établissement scolaire afin de dispenser un
enseignement exempté sur base de l’article 44, §2, 4°, a), du Code TVA
• Constitués de plusieurs parties de bâtiments ou même plusieurs bâtiments séparés qui forment un
ensemble fonctionnel
• Exemples : salle de classe/conférence, salle de sport, réfectoire, bibliothèque, locaux techniques,
espace de culte, garderie, salle des professeurs, cuisines, secrétariat, …
• Sont également visés les clôtures, parkings, abris de vélos et voies d’accès situés sur le terrain sur
lequel se trouve le bâtiment.
• Aucun commentaire spécifique à l’égard des kots :
• Pas d’assimilation des kots à des “bâtiments scolaires” pour l’application de la nouvelle rubrique XL
de l’Arrêté Royal n° 20 ;
• Les kots sont d’ailleurs exclus d’une assimilation aux internats scolaires et universitaires en vertu
de la décision n° E.T.123.824 du 25/06/2014.
• Seuls les internats dont les loyers sont exonérés de TVA en vertu de l’article 44, §2, 4° du Code
TVA sont explicitement visés dans la décision du 27/01/2016.
• La vente ou la location de salles de classe modulaires (appelées aussi « classes containers ») peut
également bénéficier du taux de TVA de 6%.
Immobilier – Taux de 6%
Qui des travaux de nettoyage, d’entretien et de réparations ?

En règle, les travaux de nettoyage, d'entretien et de réparation sont soumis au taux de 21 %.


Sont soumis au taux de 6 % :
• les travaux d'entretien et de réparation des biens visés aux rubriques XXII et XXIII, chiffres 2 à 8 inclus du
tableau A. Le taux de 6 % est applicable tant aux travaux d'entretien et de réparation qu'aux fournitures,
pièces détachées et accessoires utilisés pour l'exécution de ces travaux.
• sous certaines conditions, les travaux d'entretien, à l'exclusion du nettoyage, et les travaux de réparation
effectués aux logements privés et aux complexes d'habitation visés aux rubriques XXXI, XXXII, XXXIII, XXXVI et
XXXVIII du tableau A ;
• les petits services de réparation visés à la rubrique XXXIX du tableau A.

Sont soumis au taux de 12 % :


• sous certaines conditions, les travaux d'entretien, à l'exclusion du nettoyage, et les travaux de réparation
effectués aux logements privés et aux complexes d'habitation visés à la rubrique X du tableau B.
Immobilier – Report de perception
Lorsque :
• le cocontractant est un assujetti établi en Belgique qui dépose des déclarations périodiques à la
TVA, ou un assujetti non établi en Belgique qui a fait agréer un représentant responsable dans le
pays conformément à l'article 55, § 1er ou § 2 du Code;

• les opérations qui font l'objet du contrat rentrent parmi celles qui sont visées au § 2 dudit article
20.

Le cocontractant du fournisseur de biens ou du prestataire de services est ainsi substitué à ces


derniers pour tout ce qui concerne l'obligation au paiement de l'impôt.

L'article 20 de l'arrêté royal n° 1 remplace, dans les limites et les conditions prévues par la présente
section, le mode normal de paiement de la taxe par un système de report de la perception : le
paiement de la taxe est assuré par le cocontractant du fournisseur de biens ou du prestataire de
services.
Immobilier – Report de perception
Assujettis visés :
Pour que l'article 20 de l'arrêté royal n° 1 soit applicable, le cocontractant du fournisseur de biens ou
du prestataire de services doit être un assujetti établi en Belgique qui dépose des déclarations
mensuelles ou trimestrielles à la TVA, ou un assujetti non établi en Belgique qui a fait agréer un
représentant responsable.
Ne sont donc pas visés :
• les assujettis soumis au régime de la franchise de la taxe visé à l'article 56bis, du Code;
les exploitants agricoles soumis au régime particulier de l'article 57 du Code;

• les assujettis non établis en Belgique qui n'ont pas de représentant responsable en Belgique (ex :
assujetti non établi qui bénéficie d'une identification directe en Belgique, ou représenté par une
personne préalablement agréée);

• les assujettis qui sont dispensés de déposer des déclarations périodiques par une décision
administrative.
Immobilier – Report de perception
Opérations visées :
Aux termes de l'article 20, § 2, de l'arrêté royal n° 1, est visé tout travail immobilier au sens de
l'article 19, § 2, du Code. Sont également visés, dans la mesure où ils ne sont pas des travaux
immobiliers :
• 1° toute opération comportant à la fois la fourniture et la fixation à un bâtiment :
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de chauffage central ou de climatisation, en ce compris
les brûleurs, réservoirs et appareils de régulation et de contrôle reliés à la chaudière ou aux radiateurs;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation sanitaire d'un bâtiment et, plus généralement, de tous
appareils fixes pour usages sanitaires ou hygiéniques branchés sur une conduite d'eau ou d'égout;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation électrique d'un bâtiment, à l'exclusion des appareils
d'éclairage et des lampes;
• de tout ou partie des éléments constitutifs d'une installation de sonnerie électrique, d'une installation de détection
d'incendie et de protection contre le vol, d'une installation de téléphonie intérieure;
• d'armoires de rangement, éviers, armoires-éviers et sous-éviers, armoires-lavabos et sous-lavabos, hottes,
ventilateurs et aérateurs équipant une cuisine ou une salle de bain;
• de volets, persiennes et stores placés à l'extérieur du bâtiment;
Immobilier – Report de perception
Opérations visées (suite) :
• 2° toute opération comportant à la fois la fourniture et le placement dans un bâtiment de
revêtements de mur ou de sol, qu'il y ait fixation au bâtiment ou que le placement ne nécessite
qu'un simple découpage, sur place, aux dimensions de la surface à recouvrir;

3° tout travail de fixation, de placement, de réparation, d'entretien et de nettoyage des biens visés
au 1° ou 2° ci-avant.
Est aussi visée la mise à disposition de personnel en vue de l'exécution d'un travail immobilier ou
d'une des opérations visées au 1°, 2° ou 3° ci-avant.
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Conditions de fonds :
1) La location doit porter sur des bâtiments ou des parties de bâtiments et, éventuellement, sur le
terrain attenant (la location d’un terrain non bâti, seul, reste exonérée de TVA).
2) Le preneur doit utiliser ce bâtiment pour son activité économique. Cette activité doit lui
conférer la qualité d’assujetti à la TVA au sens de l’article 4 du Code de la TVA.

Condition de forme :
Il faut un accord formel entre le bailleur et le locataire (bail par exemple)

La décision de soumettre la location à la TVA sera applicable pendant toute la durée du bail, sans
possibilité de revenir en arrière.
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Il doit s’agir d’un bâtiment nouvellement construit : pour lesquels la TVA sur les travaux immobiliers
(construction, transformation, achèvement, aménagement, réparation) n’est exigible, pour la
première fois, au plus tôt le 1er octobre 2018. On ne tient pas compte des travaux intellectuels ou
de démolition !!!
Immobilier – Location soumise à TVA
(Article 44, §3, 2°, d) CTVA)
Quel est l’avantage de ce régime pour le bailleur ?
TVA déductible + pas de préfinancement
Quid pour les factures d’avant 2019 étant donné que la mesure n’est entrée en vigueur que le
01/01/2019 ?
Révision historique avec imputation de la TVA déductible au fur et à mesure de la TVA due

Remarques :
1) Base d’imposition = valeur normale
2) Révision sur 25 ans
3) TVA + droits d’enregistrement
Actualités TVA – TVA dans l’Horeca (Covid)
TVA réduit de 6%, en ce qui concerne :
- Fourniture de repas, consommés sur place, dans les restaurants et cafés (au lieu de 12%)
- Fourniture de boissons non alcoolisées, consommées sur place, dans les restaurants et cafés (au
lieu de 21%)
- Fourniture simultanée de repas et boissons non alcoolisées, consommés sur place, dans les
restaurants et cafés (au lieu de 12% et 21%)

Jusqu’au 31/12/2020 car mesure non prolongée


Actualités TVA – Démolition-reconstruction
(Loi-programme du 20/12/2020)
Règles applicables pour les biens situés dans les 32 centres urbains inchangées :
- Applicable aux travaux immobiliers
- Démolition et reconstruction conjointes d’un bâtiment destiné à devenir un logement privé (après
travaux pas nécessairement avant)
- Dans un des 32 centres urbains
- Taux réduit au bénéfice du maître d’ouvrage
- Introduction obligatoire d’une déclaration par la maître d’ouvrage auprès du contrôle compétent
pour le territoire de l’immeuble
Actualités TVA – Démolition-reconstruction
(Loi-programme du 20/12/2020)
Nouvelles dispositions sur base de loi-programme du 20/12/2020 :
- Taux réduit de 6% possible pour les travaux de démolition-reconstruction sur l’ensemble du
territoire
- Applicable pour les travaux réalisés entre le 01/01/2021 et le 31/12/2022
Actualités TVA – Démolition-reconstruction
(Loi-programme du 20/12/2020)
Première hypothèse : Bâtiment d’habitation (maître d’ouvrage = personne physique)
Cinq conditions pour bénéficier du taux réduit :
1) Après travaux (démolition totale + reconstruction), le bâtiment doit être l’habitation unique du
contribuable (hors indivision suite à un héritage) et être son logement principal (max. 50%
utilisés à des fins professionnelles). Condition à remplir pendant 5 ans (attention aux révisions)
2) Après travaux, superficie habitable totale de max 200 m². Condition à remplir pendant 5 ans
(attention aux révisions)
3) Déclaration à remettre par le maître d’ouvrage avant que le TVA ne soit exigible (+ annexes)
4) La TVA doit être exigible au plus tard le 31/12 de l’année de la première occupation/mise en
service
5) Les factures émises doivent reprendre les bases légales qui justifient l’application du taux réduit
Actualités TVA – Démolition-reconstruction
(Loi-programme du 20/12/2020)
Deuxième hypothèse : bâtiment loué dans le cadre de la politique sociale (maître d’ouvrage =
personne physique ou personne morale)
Conditions :
1) Idem que pour la première hypothèse
2) Location à caractère social
3) Pour une longue durée (minimum 15 ans) (attention aux révisions)
Actualités TVA – Démolition-reconstruction
(Loi-programme du 20/12/2020)
Troisième hypothèse : vente de bâtiments d’habitation et du sol y attenant (ou droits réels)
(maître d’ouvrage = promoteur immobilier)
Conditions :
1) Achat de parcelles bâties en vue de créer de nouveaux logements (maisons ou appartements)
après démolition
2) Livraison à un particulier (qui en fait son habitation propre et unique ou qui la loue à des fins
sociales)
3) Pour une longue durée (minimum 15 ans)
4) Idem que hypothèse 1, mais :
1) Déclaration introduite par le promoteur et contresignée par l’acquéreur
2) Joindre à la déclaration le compromis de vente ou l’acte authentique
Actualités TVA – Ventes à distance
(Décision UE 2020/1109 du 20/07/2020)
Entrée en vigueur le 01/07/2021
Modifications :
1) Suppression des seuils de 35.000,00 €/100.000,00 € par pays.
2) Nouveau seuil de 10.000,00 € pour l’ensemble des ventes, tous pays confondus (LIC+SIC). En
dessous de ce seuil, assujetti = micro-entreprise du point de vue de la TVA  choix du régime
(sauf si assujetti présent dans plusieurs états membres)
3) Utilisation de l’OSS (One-Stop-Shop) via Intervat
4) Plus d’immatriculation obligatoire dans chaque pays (mais toujours possible)
Actualités TVA – Ventes à distance
(Décision UE 2020/1109 du 20/07/2020)
Entrée en vigueur le 01/07/2021
Déclaration OSS :
- Déclaration trimestrielle
- Uniquement pour les TVA dues (pas de gestion de la TVA déductible)
- Données à fournir (par Etat Membre):
- Base
- Taux
- TVA par taux
- Total TVA

Ne pas oublier de reprendre le montant des opérations en grille 47 de la déclaration belge

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